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UE 2 : cours n 29 et 30 Ovule et ovogenèse 02 et 03 nov.2017 OVULE ET OVOGENESE

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OVULE ET OVOGENESE

I. L’OVULE (OVOCYTE II)

L’ovule est le gamète féminin mature, on l’appelle ovocyte II.

Il est émis dans les voies génitales féminines au 14ème jour du cycle menstruel à partir de la puberté et jusqu’à la ménopause. Ce gamète est mature et apte à être fécondé.

Cet ovocyte est une cellule qui est capable de fusionner avec un spermatozoïde. Contrairement à l’homme, c’est cette unique cellule qui conditionne à chaque cycle la fertilité de la femme.

Cette cellule s’oppose aux spermatozoïdes, car c’est une cellule : - unique

- très volumineuse: 100 à 120 microns de diamètre - cytoplasme abondant

- elle n’a pas de mobilité propre

- elle n’a pas achevé la méiose : contrairement au spermatozoïde, il est bloquée au stade d’ovocyte II en métaphase II  ne terminera sa méiose que s’il est fécondé

Mais elle possède des points communs avec le spermatozoïde :

- elle réalise la méiose

- durant sa différenciation elle est étroitement associée aux cellules somatiques : les cellules péri-ovocytaires (folliculaires) qui sont équivalents des cellules de Sertoli, indispensables à la croissance et la maturation ovocytaire : c’est la folliculogénèse.

 Cellule germinale + cellule péri ovocytaire = follicule

L’ovogenèse et la folliculogenèse se déroulent dans l’ovaire.

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II. L’OVAIRE

C’est un organe pair en forme d’amande.

En coupe sagittale :

- 1 zone corticale (périphérique) : Elle comprend

o une albuginée ovarienne = tissu conjonctif assez solide

o le stroma cortical dans lequel on trouve des follicules à ≠ stades de croissance (les + petits = les + nbx) et également des corps jaunes.

- 1 zone médullaire (milieu, centrale) qui contient les nerfs et la les vaisseaux, amenés par le hile de l’ovaire.

300 000 petits follicules contre seulement quelques-uns de plus d’un cm. Beaucoup plus de petits que de gros.

 Il est coiffé par le pavillon de la trompe qui récupère l’ovocyte au moment de l’ovulation.

L’ovaire a une double fonction :

- EXOCRINE : consiste à produire les gamètes féminins produits par la folliculogénèse à partir d’un stock de follicules (réserve, ne se reconstitue pas) mis en place pendant la vie intra- utérine (stade embryonnaire)

- ENDOCRINE : consiste à produire les hormones sexuelles, stéroïdes, assurée par les cellules des follicules et par les corps jaunes. Elle résulte du fonctionnement de l’axe hypothalamo- hypophyso-ovarien ou axe gonadotrope, qui a un fonctionnement cyclique.

4 cm de long, 2 cm de large 1 cm d’épaisseur

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III. SCHÉMA GÉNÉRAL DE L’OVOGENESE

L’ovogenèse est la croissance et la maturation de l’ovocyte contenu dans un follicule pour produire un ovocyte mature (= apte à être fécondé).

A. PENDANT LA VIE FŒTALE

Elle commence pendant la vie fœtale par une phase de multiplication.

Les cellules sont indifférenciées et portent le nom de gonocytes primordiaux, ce sont des cellules souches qui une fois différenciées en ovogonies vont se multiplier activement par mitose. Après la synthèse d’ADN pré méiotique, les ovogonies deviennent des ovocytes I.

Les ovocytes I entrent en méiose à partir de la 9ème semaine de la vie intra utérine.

Les gonocytes primordiaux et les ovogonies sont diploïdes, 46 chromosomes et 2C ADN. Puis dans les ovocytes I, on a 46 C avec 4C ADN.

Cet ovocyte va :

- Réaliser une partie de la prophase I (leptotène, zygotène, pachytène et diplotène) et s’arrête, boquée au stade diplotène jusqu’à la naissance.

- S’entourer de cellules folliculaires pour former le follicule primordial.

Les gonocytes primordiaux sont au nombre de 2 à 4 millions, puis au cours de la multiplication des ovogonies se produit des phénomènes importants d’atrésies (= apoptose).

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B. DE LA NAISSANCE A LA PUBERTE

A la naissance, il ne reste que 400 000 ovocytes I présents dans les follicules primordiaux (par ovaire).

 ce stock n’est pas renouvelable !!!!

Pendant l’enfance les gonocytes I les phénomènes d’atrésie se poursuivent jusqu’à la puberté. Il ne se passe pratiquement rien, c’est une période de quiescence.

C. DE LA PUBERTE A LA MENOPAUSE

Au moment de la puberté démarre une phase de croissance folliculaire. L’axe gonadotrope se met en marche: les follicules continuent leur croissance  primaire, secondaire, tertiaire jusqu’au stade mature. Les follicules entrent en croissance par groupes.

Mais l’ovocyte reste toujours bloqué au stade diplotène de prophase I.

Chaque mois avec la stimulation de l’axe gonadotrope, 1 follicule va atteindre le stade de follicule mûr et il va évoluer.

Au milieu du cycle ovarien, il apparaît un pic de LH.

Ce pic de LH permet la reprise de la méiose

A J12-13 : 25h après le pic de LH : reprise de la méiose (métaphase I, anaphase I...) qui aboutit à la production de 2 cellules filles de tailles inégales :

- L’ovocyte II, qui est fécondable et se bloque en métaphase II (la division n’a pas commencé) - Le premier globule polaire (Gp1), quasiment dépourvu de cytoplasme

 Permet d’éliminer la moitié du capital génétique.

(Quelques centaines dans la vie génitale d’une femme)

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5 Après l’ovulation, 2 possibilités :

- L’ovocyte n’est pas fécondé : dégénère sans jamais avoir fini sa méiose

- L’ovocyte est fécondé : il peut alors terminer sa méiose, et l’anaphase de la 2ème division méiotique à lieu. On obtient 2 cellules filles :

o l’ovotide, ayant tout le cytoplasme

o un 2ème globule polaire dépourvu cytoplasme

Ce système de division inégale permet de conserver les réserves cytoplasmiques dans une seule cellule fille : c’est une assurance pour la viabilité de l’embryon, qui a besoin de beaucoup de réserve pour assurer son autonomie lors de la 1ère semaine.

Cet ovotide est une cellule théorique car il contient déjà le génome du spermatozoïde : celle cellule est donc en réalité le zygote.

Les étapes de l’ovogénèse sont étroitement associées aux cellules péri-ovocytaire. On ne peut pas dissocier l’ovogénèse et la folliculogénèse.

IV. LA FOLLICULOGENSE

Le follicule passe par 5 stades successifs séparés par 2 périodes :

- primordial - primaire

- secondaire (pré antral)

Toujours présent après la puberté

- tertiaire (cavitaire débutant) - tertiaire (cavitaite avancé) - mur, de Graaf

Seulement après la puberté

Les 1ers ovocytes bloqués au stade diplotène sont visibles dès la 13ème semaine de développement.

Période PRE-ANTRALE

= croissance basale + insensible aux variations hormonales liées à l’axe gonadotrope.

Période ANTRALE : sensible aux variations hormonales cycliques de l’axe gonadotrope

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A. LE FOLLICULE PRIMORDIAL

Le follicule primordial est présent dans l’ovaire dès la vie fœtale.

 il constitue le stock de follicule ovarien à la naissance.

Le plus simple : il est constitué par un ovocyte de 20 à 30 microns (bloqué en prophase I) dont le noyau est appelé vésicule germinative.

Le cytoplasme est polarisé : une grande partie des organites (Golgi, REG, lysosomes, mitochondries) sont regroupés dans le noyau vitellin de Balbiani situé proche du noyau. Ce noyau vitellin est essentiel au métabolisme du follicule à ce stade.

Autour de l’ovocyte, on a une mince couche de cellules folliculaires ou folliculeuses aplaties, unies entre elles et à l’ovocyte par des jonctions adhérentes et des jonctions perméables.

Cette couche est séparée du stroma ovarien par une membrane basale : c’est la membrane de slavjanski.

50 microns

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7

B. LE FOLLICULE PRIMAIRE

Ces follicules primaires sont observés dans l’ovaire à partir de l’enfance avant la puberté.

L’entrée en croissance est visible par l’augmentation du nombre des cellules folliculaires. Ces cellules sont plus grosses et ont une forme cubique. Ces changements sont en relation avec une intense activité de synthèse (mitochondries) qui va produire 2 nouvelles structures très importantes :

- Les granules corticaux : Changement de position lors de la maturation ovocytaire finale.

Petites vésicules sphériques avec un contenu hétérogène, jouent un rôle important lors de la fécondation car ils modifient la zone pellucide pour empêcher l’entrée d’autres spermatozoïdes. A ce stade on les trouve dans le cytoplasme.

- La zone pellucide en périphérie de l’ovocyte : réseau de filaments glycoprotéiques qui entourent l’ovocyte joue aussi un rôle important lors de la fécondation et sert à protéger l’embryon lors du transit de celui-ci.

C. LE FOLLICULE SECONDAIRE

Cet aspect de follicule secondaire apparaît avant la puberté (fin de l’enfance).

Les cellules folliculaires se multiplient activement (100aines). Plusieurs couches de cellules folliculaires cubiques forment la granulosa. Ces cellules établissent des jonctions communicantes avec l’ovocyte en envoyant des prolongements cytoplasmiques à travers la zone pellucide.

A l’extérieur de de la membrane de Slavkjanski, des cellules du stroma ovarien se mettent en place pour former la thèque interne, qui aura un rôle dans la stéroidogénèse = rôle endocrine.

60 – 80 microns

100 à 200 microns de diamètre

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D. FOLLICULE TERTIAIRE CAVITAIRE JEUNE

Ces follicules tertiaires apparaissant à la puberté sous l’influence hormonale de l’axe gonadotrope.

A ce stade, l’ovocyte mesure 90 microns de diamètre. Les cellules de la granulosa se mettent à élaborer le liquide folliculaire qui s’accumule dans de multiples microcavités.

Autour de la thèque interne se met en place une autre thèque : la thèque externe, qui constitue une enveloppe fibreuse conjonctive.

Il y a apparition d’une VASCULARISATION INTENSE au niveau des thèques ‼

E. FOLLICULE TERTIAIRE CAVITAIRE AVANCE

Les cavités confluent pour former une cavité unique appelé l’antrum.

Ce follicule est observable au début du cycle, au cours duquel il va pouvoir ovuler.

5 à 12 mm visible en écographie (1cm) 2 à 4 mm

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F. FOLLICULE TERTIAIRE MUR OU DE DE GRAAF

IL SE VOIT A L’ŒIL NU !

Il n’y en a normalement qu’un part cycle.

La croissance de ce follicule est liée :

- à la prolifération des cellules folliculaires qui continuent à se multiplier - mais surtout à l’accroissement du volume de l’antrum  de 3 à 5 mL

 Cet antrum repousse les cellules folliculaires en périphérie car le liquide est sous pression.

Il reste une petite partie qui fait saillie dans l’antrum : le cumulus oophorus, qui comprend :

- L’ovocyte, qui a terminé sa croissance : 100 à 120 microns - Sa zone pellucide

- Une couche de cellules folliculaires appelée corona radiata (couronne autour de l’ovocyte) : couplage métabolique avec l’ovocyte

Le liquide folliculaire est opalescent, il a une composition complexe : protéines, glucides, lipides, prostaglandines, facteurs de croissance, interleukines et surtout concentrations importantes de stéroïdes.

Les cellules de la corona radiata envoient des prolongements cytoplasmiques qui traversent la zone pellucide et sont reliés à la membrane de l’ovocyte par des jonctions GAP.

 On observe cet aspect dans un seul follicule par mois juste avant l’ovulation.

L’apex est dû à la du follicule (2 cm) par rapport à la taille de l’ovaire (4 cm).

2 cm

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 Bilan de la croissance folliculaire :

Nombreux follicules qui entrent en croissance (environ 500) : parmi eux, 1 seul va atteindre le stade follicule tertiaire antral = le follicule dominant, qui va pouvoir réaliser l’ovulation.

Au sein de ces follicules plusieurs modifications de l’ovocyte :

- son volume est multiplié x 5 par rapport au follicule primordial - accumulation de réserves dans le cytoplasme

- apparition de la zone pellucide - disparition des centrioles

- reste bloqué en diplotène prophase I

Modifications du follicule :

- volume multiplié x 100 et plus - modifications morphologiques

A. Vrai B. Vrai C. Faux D. Faux E. Faux : Gp1 à l’issu de la première division de méiose et le Gp2 à la deuxième division

F. Vrai

Fin du cours du 02 novembre 2017.

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V. L’OVULATION

L’ovulation consiste en une rupture de la paroi ovarienne et du follicule mure pendant que l’ovocyte subit d’ultimes modifications qui vont le rendre apte à être fécondé.

Aussitôt après l’ovulation le follicule déhiscent se transforme en corps jaune.

La rupture du follicule est précédée par une phase de maturation finale qui intéresse 1 SEUL follicule mur, qui est déclenchée par le pic de LH et dure 36 à 40h (à peu près un jour et demi): délai entre le pic de LH et l’ovulation. Le but de cette maturation est de rendre l’ovocyte fécondable et expulsable.

A. LA MATURATION FINALE DU FOLLICULE

Le complexe cumulo-ovocytaire CCO (cumulus oophorus + corona radiata + ovocyte) se détache de la granulosa. En se détachant, le cumulus subit des modifications :

- phénomène de mucification : les cellules folliculaires vont subir une augmentation de volume et une expansion. Les espaces intercellulaires vont être comblés par de l’acide hyaluronique et de glycoprotéines, sécrétés par les cellules folliculaires sous l’influence de facteurs de croissances contenus dans le liquide folliculaire de l’antrum.

- Avant le pic de LH, présence de prolongements cytoplasmiques (couplage métabolique entre corona radiata et ovocyte). Après le pic de LH, ces prolongements qui traversent la zone pellucide vont disparaître : rupture des ponts cytoplasmiques Disparition du couplage métabolique entre les cellules de la coronota radiata et l’ovocyte

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B. LA MATURATION FINALE AU NIVEAU DE L’OVOCYTE

Elle intéresse le cytoplasme et le noyau :

- Dans le CYTOPLASME (maturation cytoplasmique): maturation des granules corticaux, qui viennent se placer tous en périphérie de la cellule sous la MP ovocytaire et s’associent au réseau d’actine sous-membranaire. Se réalisent également les dernières synthèses : ce sont des facteurs de reprise et d’arrêt de la méiose. Il existe aussi des facteurs qui vont permettre la décondensation de la tête spermatique pour préparer l’éventualité de la pénétration d’un spermatozoïde

- Dans le NOYAU (maturation nucléaire): c’est la reprise de la méiose. La 1ère division de méiose se réalise et se manifeste par l’apparition du GP1 (fin 1ère division) : signe visible que la première division de méiose a été réalisée. L’ovocyte se bloque en métaphase II.

C. LE FOLLICULE MUR JUSTE AVANT L’OVULATION

Le follicule déforme la surface de l’ovaire qui est amincie par la distension. Les couches tissulaires se perforent en un point appelé le stigma par lequel commence à s’écouler le liquide folliculaire créant une aspiration qui va entrainer avec lui le CCO à la surface de l’ovaire.

La rupture du follicule est due :

- Pour une faible part, à l’hyperpression folliculaire

- Mais surtout une autodestruction localisée des parois du follicule et de l’ovaire.

Ces destructions résultent de l’action d’enzymes protéolytiques : - Sécrétées par l’albuginée ovarienne

- Présentes dans le liquide folliculaire

L’expulsion est facilitée par la rétraction du stroma ovarien, et donc le CCO va sortir et est capté par le pavillon de la trompe. L’épithélium ovarien desquame au niveau du stigma (schéma p. 32)

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13

VI. LA PERIODE POST-OVULATOIRE

Le follicule déhiscent (qui a expulsé son contenu) va se transformer en corps jaune, qui a une fonction endocrine.

- La surface du follicule se plisse et le liquide folliculaire qui reste va former un coagulum central sero-fibrineux.

- La thèque externe va s’épaissir. Les cellules de la thèque interne vont s’hypertrophier, grossissent.

- La membrane de Slavjanski disparaît petit à petit et permet aux cellules de la thèque interne de migrer vers le centre du follicule, envahir le reste de la granulosa.

Les cellules de la granulosa vont aussi s’hypertrophier et grossir, elles vont se vacuoliser se charger de lipides et d’un pigment jaune appelé la lutéine  on dit qu’elles se lutéinisent.

Les cellules de la thèque interne de la granulosa deviennent les cellules lutéales, avec des capacités stéroïdogènes (hormones sexuelles) disposées autour des capillaires. Ces cellules sécrètent de la

PROGESTERONE

VII. L’ACTIVITE CYCLIQUE DE L’OVAIRE

Pendant la période d’activité génitale (puberté- ménopause), la production de gamètes et d’hormones sont cycliques.

Le cycle ovarien dure, en moyenne, 28 jours avec émission d’1 seul ovocyte à J14.

(14)

14 Ce cycle est séparé en 2 phases de longueur égales :

- phase folliculaire - phase lutéale.

Comme ce cycle a une répercussion sur la muqueuse utérine, il est appelé cycle menstruel.

Le fonctionnement des 2 ovaires (droit/gauche) et globalement alterné.

A) LA PHASE FOLLICULAIRE (PRE-OVULATOIRE)

Succession de 3 phases : - Recrutement - Sélection - Dominance

1) RECRUTEMENT :

Au début du cycle (J1, 1er jour des règles) : 5 à 10 (une dizaine) follicules tertiaires cavitaires entament la dernière phase de leur évolution. On voit ces tertiaires à antrum à l’échographie. Recrutement a déjà commencé avant J1 du cycle, car au début 500 follicules.

2) SELECTION

En 5 à 8 jours, tous ces follicules vont entrer en atrésie, SAUF 1 qui est le follicule dominant qui est sélectionné en fonction :

- De son index mitotique (vitesse avec laquelle les cellules de la granulosa se multiplient) - De sa sensibilité hormonale.

3) DOMINANCE :

Ce follicule sélectionné est appelé le follicule dominant. Ce sera le seul qui atteindra le stade de follicule mure de Graaf Il exerce un effet inhibiteur sur les autres.

J1 J14

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B) PHASE LUTEALE (POST-OVULATOIRE)

 Formation du corps jaune.

Le corps jaune se maintient et exerce ses fonctions endocrines (synthèse de progestérone) jusqu’à la fin du cycle où on a 2 possibilités :

Pas de fécondation : corps jaune se transforme en corps atrétique et disparaît

Fécondation : corps jaune persiste pendant toute la grossesse et reste fonctionnel tout le long : on l’appelle corps jaune gestationnel.

La durée moyenne d’un cycle est de 28 jours en théorie mais en pratique la durée du cycle peut varier entre 26 et 30 jours.

Les différences portent uniquement sur la longueur de la phase FOLLICULAIRE.

La phase lutéale a toujours une durée FIXE de 14 jours.

 L’ovulation peut survenir entre J12 et J16. Toujours 14 jours après l’ovulation, l’ovulation peut juste survenir un peu plus tôt ou plus tard dans le cycle.

C) ACTIVITE ENDOCRINE DE L’OVAIRE

Au sein de cette activité cyclique, on a une activité endocrine. La fonction endocrine de l’ovaire repose sur 3 compartiments :

- Les follicules produisent des oestrogènes - Le corps jaune produit de la progestérone

- Le stroma (thèque interne +++) produit de petites quantités d’androgènes.

Ces 3 compartiments répondent à la stimulation d’hormones gonadotropes de l’hypophyse : FSH, LH.

J14 J28

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16 La LH a des récepteurs sur :

- La thèque interne (stroma) :

 Induit la synthèse d’une petite quantité d’androgènes

- Les cellules de la granulosa mais seulement à la fin de la phase folliculaire ‼

 Induit la mucification du CCO + rupture liaisons entre la corona radiata et l’ovocyte - Les cellules du corps jaune

 Induit synthèse progestérone

La FSH a principalement des récepteurs sur les cellules de la granulosa, qui répondent à la FSH :

- D’abord en synthétisant ses propres récepteurs : des récepteurs à la FSH qui va permettre d’amplifier le signal : auto entretien

- En synthétisant une aromatase qui transforme les androgènes produits par la thèque interne en œstrogènes

- Multiplication des cellules de la granulosa : croissance du follicule

- Induit la synthèse d’inhibine, hormone qui intervient dans le rétrocontrôle de l’ovaire

- Induit la synthèse de récepteurs à LH sur les cellules de la granulosa qui apparaissent à la fin de la phase folliculaire

VIII. CONTRÔLE DU CYCLE OVARIEN

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17 La sécrétion d’œstrogènes : (œstradiol)

- légèrement ascendante pendant la majeure partie de la phase folliculaire (= croissance d’une cohorte de follicule)

-

revient ensuite à un niveau un peu plus bas (stable) à la phase lutéale. Car tous les follicules disparaissent sauf 1.

Œstrogènes sécrétés pendant TOUT le cycle !!!

La sécrétion de progestérone correspond à la durée de vie du corps jaune :

- Très faible/absente pendant la phase folliculaire

- Augmentation rapide de la synthèse de progestérone après l’ovulation - Puis plateau pendant la phase lutéale.

 Arrêt de prolifération des cellules folliculaires pendant la phase lutéale

Régulation de la fonction endocrine de l’ovaire :

 Contrôlée par l’axe gonadotrope :

Les neurones hypothalamiques secrètent une gonado-libérine, la GnRH selon un mode, rythme pulsatile.

Au niveau hypophysaire, en réponse à la stimulation par la GnRH, l’antéhypophyse va synthétiser des hormones gonadotropes : FSH et LH, qui ont pour cellules cibles les cellules de l’ovaire. Leur sécrétion n’est pas régulière (≠ la GnRH), elle est cyclique.

synthèse de FSH : synthèse de LH

- Augmente pendant la phase folliculaire - Réalise un pic au 13ème jour

- Chute pour rester à un niveau bas pendant phase lutéale

- ¢ cibles : ¢ ovaire

- Sécrétion cyclique : contrôlent le cycle ovarien

- Niveau bas pendant la phase folliculaire

- Pic très important à J13 : le pic de LH

- Niveau bas pendant la phase lutéale.

Les cellules cibles de la GnRH sont les cellules de l’antéhypophyse.

- possède un pic 12H avant le 13ème jour (période de dominance, le follicule synthétise de nombreux eostrogènes)

 +++ Pendant phase folliculaire : permet la croissance folliculaire.

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18

La baisse de la FSH permet la sélection du follicule dominant, car lui seul va résister à ce

« manque » de stimulation.

L’ovaire, en réponse à cette stimulation, va exercer un rétrocontrôle sur l’hypothalamus et l’hypophyse. Ce rétrocontrôle varie en fonction de la période du cycle :

La FSH et la LH agissent en synergie sur la croissance folliculaire et la production d’oestrogènes.

Pendant la 1ère partie de la phase folliculaire :

La LH induit la synthèse d’androgènes par la thèque interne.

La FSH induit la synthèse d’aromatase par les cellules de la granulosa

La FSH va également induire chez les cellules de la granulosa la synthèse de ses propres récepteurs, pour potentialiser ses effets.

La FSH et les œstrogènes stimulent la prolifération des cellules de la granulosa  accélère la croissance folliculaire  augmente la production d’œstrogènes (œstradiol). Ces œstradiols participent à la maturation ovocytaire.

Les cellules de la granulosa synthétisent de l’inhibine, qui exerce un rétrocontrôle négatif sur la synthèse de GnRH par l’hypothalamus et sur la synthèse de FSH par l’hypophyse

Les œstrogènes ont un rétrocontrôle négatif sur la synthèse de GnRH par l’hypothalamus et de FSH par l’hypophyse + un rétrocontrôle positif, à un moment, sur la synthèse de LH.

Pendant la phase folliculaire pré-ovulatoire :

Les rétrocontrôles changent. On a toujours une synthèse d’inhibine. Le follicule dominant va synthétiser des œstrogènes dans des quantités importantes.

Transformation Androgènes œstrogènes

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19 Ces œstrogènes atteignent un niveau qui fait basculer le rétrocontrôle :

Les estrogènes exercent un rétrocontrôle positif sur la GnRH, sur la FSH et sur la LH

 Augmentation de la FSH et de la LH, à l’origine du pic de LH et de l’ovulation.

 Avec le pic d’œstrogènes, le rétrocontrôle sera positif et va entrainer le pic de LH et de FSH et donc l’ovulation.

Après l’ovulation, pendant la phase lutéale :

La progestérone exerce un rétrocontrôle négatif sur la synthèse de LH et un rétrocontrôle positif sur la synthèse de FSH.

L’hypophyse va permettre de relancer le cycle d’après une fois que la synthèse de progestérone s’arrête.

Progestérone  LH et  FSH

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Contrôle du cycle ovarien :

Pendant la phase folliculaire, la FSH entraine la croissance des follicules et donc une augmentation de la synthèse d’œstrogènes. A partir du moment où l’œstrogène atteint un certain niveau : rétrocontrôle devient positif  pic de FSH et de LH au 13ème jour.

Pendant la 2ème partie du cycle, la progestérone est synthétisée par le corps jaune. La LH entretient la synthèse de progestérone par le corps jaune, et la progestérone va avoir un effet inhibiteur sur la croissance du follicule et sur la synthèse de LH.

 Les œstrogènes ont un effet positif sur la sécrétion de LH.

 La progestérone a un effet :

- Négatif sur la production de LH - Positif sur la sécrétion de FSH

 L’inhibine a un effet négatif sur la sécrétion de FSH.

 Les œstrogènes et la progestérone vont avoir un effet positif OU négatif, en fonction de la durée et de la dose, sur la sécrétion de GnRH.

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21 A. Faux : ovocyte II a 23 chromosomes mais comme il est bloqué en métaphase deux il y a encore 2 chromatines.

B. Faux : c’est la première C. Faux : c’est la MP, pas la MN D. Vrai

E. Vrai

F. Faux : c’est la LH

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