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N Septembre - Octobre euros. Crédits non-contractuels L ÉVÉNEMENT CINÉMA DU 25 SEPTEMBRE DANS VOS LINÉAIRES EN JANVIER 2020

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L’ÉVÉNEMENT CINÉMA DU 25 SEPTEMBRE DANS VOS LINÉAIRES EN JANVIER 2020 L’ÉVÉNE E E E EM M M M M M ME E E E E E E EN N N N N N N N NT T T T T T T T T C C C C C C C C CI I I I I I IN N N N N N É É É É É É É É ÉM M M M M M MA A A A A A A A D D D D D D D D DU U U U U U U U U 2 2 2 2 2 2 2 2 25 5 5 5 5 5 5 5 S S S S S S S S SE E E E E E E EP P P P P P PT T T T TE EMBRE

DANS VOS LINÉAIRES EN JANVIER 2020

(2)
(3)
(4)

Turquoise

Jaune

Deux tons

Noir

Super Mario Noir

Link Hyrule

Représentant en France:

Keltoum Djoumer; +33 (0)6 52 52 60 40

Nintendo Switch is a trademark of Nintendo. © 2019 Nintendo. Licensed by Nintendo.

© Bensussen Deutsch & Associates, LLC. PowerA and the PowerA logo are trademarks of Bensussen Deutsch & Associates, LLC.

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(5)

SOMMAIRE MM1 N262 / SEPTEMBRE 2019

UN IFA SOUS LE SIGNE 28

DE LA 8K

Ce nouvel épisode de l’IFA lance la période de fin d’année en présentant les milliers de nouveautés. Sans surprise, la 8K a occupé

le terrain. Tour d’horizon des annonces.

JEU DE SPORT, UN 46

ELDORADO QUI CONFIRME

Les jeux de sport sont l’une des principales poules aux œufs d’or du jeu vidéo. Et ce tant en termes de physique qu’en digital. Et

sur cette fin d’année, c’est une déferlante de jeux de sport qui arrive. MultiMédia à la

Une fait le point sur ce segment.

GROSSISTE, UN 14

MÉTIER EN PLEINE TRANSFORMATION

Avec la digitalisation des produits culturels et du commerce, les modèles de distribution

évoluent à toute vitesse. Maillon essentiel de cette chaîne de valeur, les grossistes se transforment. Présentation des forces et des

stratégies en présence.

UNE LOGISTIQUE 38

EXPERTE AU SERVICE DU JEU VIDÉO CHEZ

CDISCOUNT

Cdiscount, qui vient de fêter ses 20 ans, poursuit sa montée en puissance. Arnaud Mathiote, dresse pour MultiMédia à la Une un bilan complet de son activité et des perspectives sur le secteur du jeu vidéo.

NEWS REPÈRES

DOSSIER GROSSISTE / 14

- Nicolas Berthou et Frédéric Khiari - Innelec Multimédia

- Gilles Meissonnier - DS Distribution

- Lionel Chataigner et Christophe Dombrowski - Pixminds Distribution

- Olivier Granger - Trax Distribution - Fabrice Pierga et Philippe Bares - Exertis - Marc Illouz - WT&T

DOSSIER IFA / 28

- Un IFA sous le signe de la 8K - Marie Legrand – TCL - Angelo d’Ambrosio - Acer

- Samsung, pionnier de la diffusion de contenu 8K

INTERVIEW

MULTIMÉDIA / 36

Gauthier Vathaire - Bitdefender

DISTRIBUTION / 38

Arnaud Mathiote – Cdiscount

GAMING / 40

Philippe Serreau - AverMedia

FOCUS

GAMING / 41

Omen propose le premier PC portable gaming à deux écrans

VIDÉO / 42

Marché de la Vidéo : - 12,4 % en valeur au 1er semestre

MARCHÉ / 43

Reset, le jeu vidéo et bien plus encore

NOUVEAUTÉS

JEU VIDÉO / 44

Bandes dessinées et jeu vidéo, la nouvelle alliance

Jeu de sport, un eldorado qui confirme Zelda, une légende infatigable

DVD / BLU-RAY / 49

Vers l’infini et au-delà Actualités

MUSIQUE / 52

Actualités

RETROUVEZ

LE MOIS PROCHAIN

DOSSIER

MATERIEL ESPORT

SPECIAL PGW

(6)

6 / MM1 N°262 - SEPTEMBRE 2019

BIGBEN INTERACTIVE REGROUPE SES ACTIFS GAMING DANS NACON

Bigben a décidé de regrouper (à confirmer par les actionnaires de Bigben fin octobre) des actifs et passifs de son Pôle Gaming au sein de la société Nacon, SAS entièrement détenue par Bigben Interactive SA. Cela regroupe ses studios de jeux, les filiales de distribution dédiées, ainsi que toutes les propriétés intellectuelles dédiées au Gaming. Sur son dernier exercice fiscal, ce pole affiche à un chiffre d'affaires de 105,5 millions en croissance de 20,9% par rapport à l'exercice précédent. L’indépendance de cette structure, dirigée par Alain Falc, lui permettra notamment de faciliter le financement nécessaire à sa croissance. Nacon bénéficiera de l‘acquisition toute récente du développeur parisien Spiders (Greedfall, Bound by Flame…) qui complète un pôle de studios comme Cyanide, Kylotonn ou Eko Software.

GAMECASH OUVRE UN PREMIER MAGASIN À PARIS

L’enseigne spécialiste du jeu vidéo d’occasion et de la Culture Geek Gamecash, ouvrira son premier magasin à Paris le samedi 26 octobre prochain au 57 avenue des Gobelins dans le 13e arrondissement. Ce magasin sera donc un flagship pour la marque. Sur une superficie de 160 m2, la boutique parisienne sera très orientée rétro-gaming et produits dérivés de la pop culture, qui sont les points forts du concept. «  A Nancy, où nous sommes arrivés il y a quelques mois, nous avons fait la différence sur ces secteurs sur lesquels nous avons plusieurs longueurs d’avance », explique Philippe Cougé, Président

de Gamecash. Les clients parisiens pourront également bénéficier des services de la marketplace Gamecash.fr, leur permettant de revendre des jeux online cash, tout en se faisant livrer chez eux ou en magasin. « L’attente clients est très forte sur Paris, où nous réalisons déjà nos meilleurs scores de vente sur la plateforme e-commerce 100% occasion ! », affirme Philippe Cougé, et d’ajouter, « ce Gamecash parisien est le premier d’une longue liste, car notre potentiel en région parisienne est d’au moins 20 nouvelles boutiques dans les 5 prochaines années ».

NEWS SEPTEMBRE 2019

EN BREF

BANDAI NAMCO ENTERTAINMENT ouvre une nouvelle société de jeux mobiles baptisée Bandai Namco Mobile. Basée à Barcelone, elle se dédiera au développement et à la commercialisation de divertissements sur mobiles hors du marché asiatique.

MODUS GAMES a acheté The Balance Inc, développeur du jeu Override: Mech City Brawl.

LE CHINOIS ALIBABA

vient d’ouvrir un premier point de vente en Europe AliExpress Plaza dans la banlieue de Madrid. D’une surface de 740m², le magasin sous enseigne AliExpress propose des produits électroniques, du petit- électroménager, de la bagagerie, des vélos et trottinettes électriques, etc.

CARREFOUR

a ouvert son premier point de vente sous le nouveau concept Next à Dijon le 30 aout dernier. Proche du cash and carry, ce concept se veut plus accessible que le modèle de supermarché classique de l’enseigne.

FNAC DARTY

a finalisé le 31 juillet dernier

l'acquisition de Nature & Découvertes qui compte un réseau de 97 magasins. Des premiers shop-in- shops ouvriront en France dès le 2e semestre 2019 au sein de magasins Fnac.

LDLC

a ouvert sa 47e boutique à Cormontreuil (51). Il s'agit de la première boutique en Champagne- Ardenne. D'une surface de vente de 99 m², elle dispose également d'un atelier de 13 m² dédié au conseil des particuliers et professionnels dans leur équipement informatique.

CRÉDIT DU NORD

propose le paiement mobile avec Samsung Pay à ses clients.

LG

a annoncé un investissement de 2,5 milliards de dollars dans son usine de génération 10.5G à Paju en Corée du Sud. L’objectif est de pouvoir répondre à la demande croissante des consommateurs pour les TV et de se renforcer sur le segment professionnel des écrans Oled de grandes tailles.

CANAL+

et Netflix ont annoncé un partenariat de distribution. A partir du 15 octobre, la chaîne cryptée proposer le catalogue du génat de la SVoD dans son pack Ciné Séries pour un total de 35 euros au lancement, puis 50 euros.

SONY ACQUIERT INSOMNIAC GAMES

Sony Interactive Entertainment a annoncé l’acquisition d’Insomniac Games. Ce studio était un partenaire de longue date de Sony pour qui il avait développé des jeux comme Marvel’s Spider-Man (13,2 millions d’exemplaires à date) ou Ratchet & Clank. C’est le 14e studio de Sony Interactive Entertainment et surtout la première acquisition de studio du groupe depuis depuis celle de Sucker Punch en 2011. Un accord important dans un contexte de rachats multiples de studios par son concurrent Microsoft (Playground Games, Ninja Theory, Undead Labs, Compulsion Games, Obsidian Entertainment, inXile Entertainment et Double Fine Productions).

(7)

LE STREAMING MUSICAL ET VIDÉO EN FORTE CROISSANCE AUX ETATS-UNIS

Selon un nouveau rapport de la Consumer Technology Association (CTA), les consommateurs américains devraient dépenser un total de 26 milliards de dollars dans des abonnements à des services de streaming musicaux et vidéo en 2019, contre 20,4 milliards en 2018. Un chiffre qui devrait grimper à près de 32,3 milliards en 2020. Tiré par le succès continu d’Apple Music, Pandora et Spotify, les revenus du streaming musical aux Etats-Unis devraient ainsi progresser de 33 % en 2019 à 8,4 milliards de dollars et pourraient franchir la barre des 10 milliards de dollars en 2020. Pour ce qui est de la SVoD, le marché devrait, selon la CTA, croitre de 25 % en 2019 à 17,7 milliards de dollars et de 24 % en 2020 à près de 22 milliards de dollars, porté par le lancement de Disney+, Apple TV+ et HBOMax et l’adoption croissante des écouteurs sans fil et des enceintes connectés. Ces chiffres restent cependant encore inférieurs au marché du jeu vidéo qui devrait, selon eux, générer 38,9 milliards de dollars de revenus en 2019 et près de 42  milliards en 2020, grâce à l’amorce d’un virage révolutionnaire vers des modèles de streaming, les abonnements et les achats in game. Plus globalement, selon la CTA, les dépenses des consommateurs américains en logiciels et services grand public (y compris les services de musique vidéo et de jeux vidéo) devraient augmenter de 14 % à 75,6 milliards de dollars, alors que dans le même temps les dépenses en matériel électroniques devraient baisser d’environ 0,3 %.

UN PREMIER MEDIACLINIC

DANS UN HYPERMARCHÉ U

MediaClinic vient d’ouvrir son premier magasin en hypermarché dans l’Hyper U de Mûrs-Erigné (49) qui sera très certainement un magasin « flagship » par son importance. Installé dans la galerie marchande du centre commercial, ce magasin de 40 m2 a la particularité d'être le premier signé directement avec les exploitants du Groupe U, Benoit Choplain et Richard Marchand. « C'est une expérience historique pour nos deux marques », explique Philippe Cougé le président fondateur de MediaClinic,

«  Aujourd'hui les grands distributeurs cherchent à s'associer à des spécialistes dont le savoir-faire et les outils ont fait leur preuve dans des activités comme l'occasion ou la réparation  ». Et d'ajouter « nous fondons beaucoup d'espoirs sur ce premier

MediaClinic dans un Hyper U qui sera, nous l’espérons, le premier d'une très longue liste ! ». Les salariés en charge de l’espace Multimédia de l’Hyper U ont été associés à l’expérience, avec une formation spécifique de l’activité occasion. « La distribution et le commerce doivent se réformer, et pas seulement en France ou en Europe », affirme enthousiaste Philippe Cougé et d’ajouter : « L’occasion, les ateliers Do It Yourself, la réparation, l’échange, le prêt ; toutes ses nouvelles pratiques représentent l’avenir du secteur. Je suis persuadé que dans moins de 5 ans tous les grands distributeurs l’auront intégré dans leur modèle. C’est en effet bon pour la planète et pour le pouvoir d’achat de tous ».

GRANDE CONFÉRENCE UHD PARTNERS FRANCE

L’UHD Partners France et son président Laurent Villaume annoncent la tenue de sa grande conférence annuelle. L’évènement qui réunira une nouvelle fois l’ensemble des acteurs de l’Ultra Haute Définition se tiendra le jeudi 5 décembre 2019, à l’Elysée Biarritz à Paris. Et sera l’occasion de faire le point sur les avancées et le déploiement de l’UHD 4K, grâce à la présence de personnalités issues des différents domaines d’intervention du format.

LOEWE FRANCE FERME SES PORTES

Dans un contexte concurrentiel acharné et avec la domination toujours plus importante des acteurs asiatiques, pas facile pour un indépendant de survivre dans la jungle des fabricants de TV. Et Loewe, dernier vrai spécialiste européen du domaine, en fait les frais. Depuis le 1er juillet 2019, les responsables en charge du contrôle du groupe ont travaillé à la recherche de nouveaux investisseurs susceptibles de reprendre la marque Loewe, de définir une nouvelle stratégie commerciale pour relancer Loewe sur les différents marchés. En conséquence, considérant l’absence d’évolution de la situation du Groupe Loewe Technologies qui demeure en redressement judiciaire, le tribunal de commerce a prononcé la liquidation de la filiale Loewe France après 17 ans d’activité.

(8)

8 / MM1 N°262 - SEPTEMBRE 2019

EN BREF SPIDER-MAN

ne fait plus partie de l’Univers cinématographique Marvel (MCU), faute d’accord trouvé par Disney avec Sony, qui détient les droits cinématographiques du super-héros, pour poursuivre le partenariat signé en 2015.

ALTICE

annonce la signature d’un partenariat avec Amazon Prime Vidéo,

concernant l’intégration du service dans les offres LaBox SFR Fibre, SFR Box Plus et SFR Box 8. Prime Video sera également accessible aux clients mobiles SFR.

HASBRO,

le géant américain du jouet, rachète pour 3,6 milliards d’euros Entertainment One à qui l’on doit entres autres la licence Peppa Pig, se renforçant ainsi sur le marché du divertissement des jeunes enfants.

HBO

prévoit d’augmenter sa capacité de production de programmes originaux de 10 % à horizon 2020, afin d’enrichir sa future plateforme de streaming HBO Max, dont le lancement est prévu le 29 octobre prochain aux Etats-Unis.

SALTO,

le projet de plateforme vidéo commune porté par France Télévisions, TF1 et M6 a reçu cet été le feu vert de l’Autorité de la concurrence. La plateforme française qui mixera Live TV, Replay et SVoD sera accessible via internet sur ordinateur, smartphone, tablette et certains téléviseurs connectés début 2020.

NETFLIX :

Face à l’arrivée de nouveaux concurrents et la perte d’abonnés à laquelle la société commence à faire face (126 000 abonnés en moins aux Etats-Unis entre avril et juin 2019), le géant de la SVoD mise plus que jamais sur le contenu. Netflix a ainsi signé un accord avec David Benioff et Dan Weiss, les créateurs de Game of Thrones dont le contrat avec HBO est arrivé à terme. Les deux hommes vont ainsi développé en exclusivité de nouvelles séries et nouveaux films, pour la modique somme de 200 millions dollars,

MATRIX :

Warner Bros. a officiellement annoncé la mise en chantier d’un 4e volet avec aux commandes Lana Wachowski et les acteurs Keanu Reeves et Carrie Ann-Moss dans leurs rôles respectifs. Selon Variety, le tournage de ce nouvel opus pourrait début d’ici le début 2020.

MARS FILMS ET OCÉAN FILMS EN DIFFICULTÉ

Le moral n’est décidemment pas au beau fixe du côté des sociétés de production et distribution indépendantes françaises. Alors qu’EuropaCorp a été placé en procédure de sauvegarde en mai dernier, deux autres distributeurs indépendants hexagonaux sont aujourd’hui dans la tourmente. En cessation de paiement depuis le 8 juillet 2019, Mars Films a ainsi été placé en redressement judiciaire le 1er août dernier par le Tribunal de Commerce de Paris. Une période d’observation a été ouverte qui durera jusqu’au 1er février 2020. Ancienne filiale de distribution de Bac Films avant d’être acquise à 80 % par Studiocanal en 2000, puis rachetée entièrement en 2002 (Vivendi détient 30 % du capital depuis 2015), Mars Films est actuellement le 8e distributeur en termes de fréquentation en France avec un peu plus de 5 millions d’entrées depuis janvier, grâce notamment au succès de Grâce à Dieu de François Ozon (915 000 entrées). La société prévoit encore de sortir 5 films d’ici la fin de l’année, dont Un Jour de Pluie à New York de Woody Allen (18 septembre) et J’Irai où tu Iras de Géraldine Nakache (2 octobre). La société de production et distribution a annoncé vouloir désormais se

recentrer sur la production, avec une dizaine de films par an. Dans le même temps, Le Film Français a annoncé qu’Océan Films Distribution avait été déclaré en liquidation judiciaire le 31 juillet dernier par le Tribunal de commerce de Nanterre. L’hebdomadaire nous apprend que le distributeur qui n’a sorti que 2 films au premier trimestre (Paradise Beach de Xavier Durringer et Maguy Marin, L’Urgence d’Agir de David Mambouch) est en cessation de paiement depuis le 1er février 2018. Le président de la structure Philippe Aigle avait démissionné en avril dernier. La société avait déjà été liquidée en 2013, avant de renaître avec l’entrée au capital de Star Invest Films France en janvier 2016.

DISNEY BAT DE NOUVEAUX RECORDS

Mais où s’arrêtera Disney cette année ? Les records n’arrêtent pas de tomber pour le studio aux grandes oreilles en 2019, année la plus prolifique de son histoire et de l’industrie cinématographique.

Après Avengers : Endgame qui a ravi cet été le titre de plus gros succès de tous les temps à Avatar avec près de 2,8 milliards de dollars de recettes au box-office mondial, mais également Le Roi Lion (1,6 milliard), Captain Marvel (1,128) et Aladdin (1,04), c’est en effet au tour de Toy Story 4, sorti le 20 juin, d’engranger plus d’un milliard de dollars de recettes au box-office mondial, devenant ainsi le 4e film Pixar à passer ce cap hautement symbolique. Ce score permet surtout à Disney de battre un nouveau record, avec pour la 1er fois de l’histoire 5 films milliardaires sur une année. Un exploit qui traduit l’année 2019 exceptionnelle de Disney. En presque 7 mois, la firme totalise 7,67 milliards de dollars de recettes au box-office, explosant ainsi le précédent record de la meilleure année pour un studio, déjà détenu par Disney (7,61 milliards en 2016). Et le plus dingue, c’est que l’année est loin d’être terminée. Le studio a encore quelques atouts de taille dans sa manche avec les sorties programmées en fin d’année de Maléfique : Le Pouvoir du Mal, La Reine des Neiges 2 et Star Wars : L’Ascension de Skywalker. Autant dire que le record va être pulvérisé. A noter au passage que Disney est devenu le premier studio à atteindre les 5 milliards de dollars au box-office à l’international avec d'ores et déjâ environ 5,09 milliards.

NEWS SEPTEMBRE 2019

(9)

CHIFFRES DU MOIS

X 65,3 %

.

C’est la croissance des ventes digitales de Nintendo sur son dernier trimestre fiscal (et ce pour une croissance globale de 2,4 %). Ce qui représente 230 millions d’euros.

X 100 millions.

C’est le seuil que la PS4 a dépassé cet été selon Sony. Ce qui en ferait la console la plus rapide à atteindre ce seuil devant la PS2 et la Wii. Il s’est vendu 3,2 millions de PS4 sur le dernier trimestre fiscal.

X 2 400.

C’est le nombre de titres dont disposerait la Switch mi-juillet suivant Nintendo.

X 23 %.

Selon une étude du cabinet Ampere Analysis, 23 % des Européens regardent quotidiennement des vidéos en ligne sur leur smartphone (à la fin du 1er trimestre 2019), contre 33 % aux Etats-Unis. Une proportion qui augmente considérablement chez les 18-24 ans puisqu’ils sont près de 9 sur 10 à regarder des vidéos sur leur smartphone tous les jours, et ceux aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis. A noter par ailleurs que 44 % des américains regardent quotidiennement des vidéos en ligne sur Smart TV contre 30 % en Europe.

X 54,7 milliards.

Ce sont en dollars les revenus générés par les différentes licences Disney en merchandising pour l’année 2018, en hausse de 3,2 % par rapport à 2017 (53 milliards de dollars), selon le magazine Licence global. Et l’on parle bien que du merchandising, et non de ce que rapporte le box-office. A titre de comparaison, WarnerMedia pointe en 4e position avec 11 milliards de dollars.

X 18,6 semaines.

C’est, selon l’Observatoire européen de l’audiovisuel, le délai moyen entre la sortie d’un film en salles et sa sortie en EST, en Allemagne, France, Royaume-Uni, Belgique et aux Pays Bas. Il est de 19,6 semaines entre sa sortie en salles et sa sortie en TVoD. Le Royaume-Uni a le délai de sortie en EST le plus court (17,5 semaines) et l’Allemagne le plus long (20,5 semaines). En comparaison, le délai entre sortie en salles et sortie EST était de 12,3 semaines aux Etats-Unis en 2018 (en baisse de 5 semaines depuis 2012).

X 8,2 %.

Après un bond de 30,6 % en juillet à 18,21 millions d’entrées, la fréquentation cinématographique a une nouvelle fois progressé de 8,2 % en août à 15,85 millions d’entrées, selon les dernières estimations du CNC. Sur les 8 premiers mois de 2019, les entrées en salles s’établissent à 138,96 millions, en hausse de 5,1 % comparé à la même période en 2018. La part de marché des films français est estimée à 33,5 % sur les 8 premiers mois de 2019 (vs 37 % en 2018) et celle des films américains à 54,9 % (48,9 % en 2018).

X 18,7 %.

Grâce à la Chine, devenu le principal marché d’exportation pour les films européens, la fréquentation enregistrée par les long-métrages européens hors Europe a progressé de 18,7 % en 2017, pour atteindre 97 millions d’entrées, selon l’Observatoire européen de l’audiovisuel.

Anne-Gabrielle Dauba-Pantanacce,

directrice de la communication, des affaires publiques et du service de presse de Google France, quitte son poste pour rejoindre Netflix en tant que directrice de la communication pour la France et l’Europe du Sud. Elle prendra ses nouvelles fonctions au sein du nouveau bureau de la plateforme à Paris.

Dominique Boutonnat

a été officiellement nommé cet été à la présidence du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), par le Président de la République, en remplacement de Frédérique Bredin, dont le mandat s’est terminé mi-juillet.

Producteur associé à de nombreux films à succès (Intouchables, Polisse, L’Arnacoeur…), il est l’auteur d’un rapport qui avait fait grand bruit sur le financement privé du cinéma français mi-mai.

Axelle Briau

devient Sales Director en charge de l’in- game advertising en France d’Activision Blizzard Media. Elle était directrice des ventes du site de Taboola, après avoir travailler chez Melty ou Prisma.

Luke Bradley-Jones

rejoint The Walt Disney Company au poste de directeur général Europe et Afrique de Disney+. Débauché de chez Sky où il occupait le poste de directeur marketing, il prendra ses fonctions à compter de début 2020. Basé à Londres, Luke Bradley-Jones officiera également en tant que senior vice-président de la division Direct-to-Consumer (D2C) de la firme.

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11 / MM1 N°262- SEPTEMBRE 2019

L'EMPIRE DISNEY CONTRE-ATTAQUE

Nouveau maillon clé de la nouvelle stratégie de The Walt Disney Company, Disney + se précise. À l'occasion de sa convention annuelle D23 Expo, qui s’est tenue du 23 au 25 août en Californie, les dirigeants de l'entreprise ont en effet dévoilé les contours de l'offre et notamment son prix. La plateforme SVoD du géant du divertissement sera officiellement lancée le 12 novembre aux Etats-Unis à 6,99 dollars par mois ou 69,99 dollars à l’année, mais également au Canada (8,99 dollars CA/mois) et aux Pays-Bas (6,99 euros/mois ou 69,99 euros/

an). A noter que les abonnés américains bénéficieront également d’un bundle rassemblant Disney+, ESPN+ et Hulu avec de la publicité à 12,99 dollars par mois. L’Australie et la Nouvelle-Zélande suivront le 19 novembre. Par contre, en France, il faudra encore patienter puisque selon Deadline, Disney+ devrait être lancé en Europe durant la première moitié de 2020. Parmi les autres annonces, Disney a indiqué que le service sera accessible par l’intermédiaire d’une application dédiée, compatible avec les appareils Apple et Android, les navigateurs web, les consoles PlayStation 4 et Xbox One, Google Chromecast, le lecteur TV Roku ainsi que certaines TV connectées. Pour l’instant, aucun terminal Amazon n’est en revanche annoncé. Toujours côté technique, Disney a prévu d'inclure le support de la 4K UHD avec HDR et Dolby Atmos sans surplus. Le téléchargement hors-ligne sera également disponible ainsi que la possibilité de visionner jusqu'à 4K flux UHD par abonné. A titre de comparaison, l'offre Netflix équivalente est facturée à 15,99 euros, soit plus du double de Disney+. Quant au catalogue, il devrait contenir pour sa première année pas moins de 500 films et 7 500 épisodes de séries actuelles ou terminées ainsi que plus de 25 séries originales et plus de 10 films originaux. Parmi les productions originales, outre les séries The Mandalorian ou encore The Falcon & The Winter Soldier déjà annoncées, Disney+ proposera également 3 nouvelles séries Marvel : Moon Knight, She-Hulk et Miss Marvel, une version live de La Belle et le Clochard, un reboot en série de True Lies, un spin-off de Toy Story 4 consacré à Fourchette ainsi qu’une nouvelle série High School Musical.

Disney a également annoncé plusieurs remakes, dont ceux de Maman, j’ai Raté l’Avion, La Nuit au Musée ou 13 à la Douzaine.

X 9,1 milliards de dollars.

C’est selon l’institut Parks Associates les revenus que devraient perdre les sociétés de télévision à péage et par OTT aux Etats-Unis en 2019, à cause du piratage et du partage de compte. L’institut prévoit une perte de revenus de 12,5 milliards de dollars en 2024.

27 % des ménages américains se livreraient aujourd’hui à une forme de piratage ou de partage de compte.

X 5 milliards.

Netflix a célébré le 26 août dernier l'envoi par la poste de son 5 milliardième DVD en location. Si cette branche historique n'est plus la plus importante de la firme (45 millions de dollars de bénéfices au 2e trimestre 2019 tout de même), elle compte encore aux alentours de 2,5 millions d’abonnés américains fidèles (14 millions en 2011).

X 4 milliards.

Selon les estimations de l’association professionnelle VAUNET, les recettes de la télévision payante devraient atteindre 2,4 milliards d’euros en Allemagne en 2019 et celles de la VoD 1,6 milliard (1,1 milliard d’euros pour la SVoD, 300 millions pour l’EST et 200 millions pour la VoD transactionnelle locative), soit un total de 4 milliards d’euros (contre 3,5 milliards en 2018).

X 75 millions.

Selon la société d’analyse GlobalData, le marché européen de la SVoD devrait augmenter à un taux de croissance annuel de 5,6 % entre 2019 et 2023, pour atteindre 75 millions d’abonnement fin 2023.

X 7 milliards.

La société d’étude Futuresource Consulting estime que les dépenses en vidéo de divertissement des Français (de la télévision payante à la SVoD, en passant par le cinéma) dépasseront les 7 milliards d’euros en 2019, positionnant la France au 3e rang des marchés du divertissement en Europe, derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne.

X 90 millions.

Face à la concurrence croissante des services SVoD, Canal+ a décidé de mettre l’accent sur ses propres productions, en passant de 6 à 10 séries originales françaises produites par an, augmentant pour ce faire son budget de 60 à 90 millions d’euros. A noter que l’offre Canal+ Séries compte 1 million d’abonnés 6 mois après son lancement.

TWITCH OUVRE UN BUREAU EN FRANCE

Déjà utilisé par des millions d’utilisateurs en France, Twitch n’avait pourtant pas encore de bureau en France. C’est désormais chose faite. Mélissa Simoni (ex Twitter et Hi Media) rejoint Twitch en tant que Sales Director pour la France, la Belgique et le Luxembourg, basée à Paris. Elle est la première recrue du bureau français (et supervisera les ventes et les solutions pour l'ensemble des annonceurs en France) qui continuera de s’agrandir cette année parallèlement au développement des activités de Twitch dans la région.

NEWS SEPTEMBRE 2019

(11)

EN FRANCE EN 2018

CHIFFRE D’AFFAIRES D’APPLE PAR

SEGMENTS DE PRODUITS (EN MILLIARDS DE DOLLARS)

PARTS DE MARCHÉ DES FABRICANTS DE SMARTPHONES EN EUROPE AU 2

E

TRIMESTRE 2019

Q

La frontière devient de plus en plus floue entre «  pure players  » de l’Internet et les commerçants traditionnels. Entre

« pure players » possédant des boutiques (LDLC), des corners dans des magasins (Cdiscount) voire des filiales en « dur » (Amazon) et commerçants traditionnels devenus des géants du « click &

mortar », les stratégies se rapprochent de plus en plus.

Q

On repère le poids de plus importants des e-commerçants spécialisés comme Zooplus (animalerie), Oscaro et Allopneus.com (voiture), Asos et Zalando (vêtements). Et ce même si les grandes plateformes généralistes comme Amazon, Cdiscount ou Veepee trustent les premières places.

Q

A de rares exceptions près, ces « pure players » ont su rester indépendants. En effet, dans ce Top 10, seuls Cdiscount (Casino), Rue du Commerce (Auchan) et partiellement Showroomprivé (20  % du capital détenu par Carrefour) et Allopneus.com (40  % détenus par Michelin) appartiennent à une autre entreprise.

Q

Malgré la montée en puissance des acteurs chinois, Samsung reste dominant en Europe, voire accentue son avance avec plus de 40  % de parts de marché sur le Vieux Continent au premier trimestre. Un tour de force quand on se souvient que le scandale des téléphones qui surchauffaient se déroulait il y a 2 ans. Et ce pendant que son compère du haut de gamme (Apple) voit la part de ses Iphone baisser doucement mais sûrement.

Q

Les acteurs chinois ou taïwanais (Huawei, Xiaomi, Oppo, ZTE…) continuent leur montée en puissance. Et ce même si selon les périodes, les acteurs en vogue ne sont pas toujours les mêmes. Bénéficiant de téléphones mobiles toujours plus technologiques, hyper puissants sur leur marché intérieur et très performants sur les territoires émergents, les constructeurs chinois sont désormais également très forts sur les marchés matures. Xiaomi dont le chiffre d’affaires a crû de quasiment 50 % en Europe (avec un part de marché de 10 %) est le grand gagnant du moment.

Source : Statista / Apple Source : Statista / Canalys

Source : Statista / EcommerceDB

Q

Apple est vraiment une société qui, comme les chats, a 9 vies. Revitalisée par ses Imac à la fin des années 90 puis par les Iphone / Ipad depuis la fin des années 2 000, la Firme à la Pomme se renouvelle désormais avec ses services et ses accessoires.

Q

Les ventes de services ont grimpé à 11,46 milliards de dollars entre avril et juin, contre moins de 10 milliards de dollars l'an dernier et 11,45 milliards de dollars au trimestre précédent. Ce qui en fait sa 2e source de revenus et représente désormais plus de 20 % de son chiffre d’affaires.

Q

La catégorie accessoires, wearable et home croît quant à elle à toute vitesse (+ 48 % sur son dernier trimestre) et génère sur la période un chiffre d’affaires de 5,5 milliards de dollars.

(12)

13 / MM1 N°262- SEPTEMBRE 2019

REPÈRES

par Vladimir Lelouvier

52% DE L'E-COMMERCE MONDIAL VIA DES MARKETPLACES

Q

Les marketplaces auraient pesé 52 % de l'e-commerce dans le monde en 2018. Ce qui représenterait 1,86 billion (NDLR : milliers de milliards) de dollars, rien que sur les 100 plus importantes marketplace mondiales (qui représentent 95 % du total de ces places de marchés).

Q

Il faut noter la surpuissance dans le domaine des acteurs américains et chinois. Les places de marché américaines sont 61 dans le Top 100 mondial (Amazon, Ebay, Walmart, Wish, Houz…) et génèrent à elles seule 525 milliards de dollars grâce à leur puissance et à leur internationalisation (40 d’entre elles travaillent en dehors des Etats-Unis). Côté asiatique, on retrouve 17 des 100 plus importantes structures, mais surtout 3 des 4 premières (les Chinois Taobao, Tmall – 2 filiales d’Alibaba - et JD.com).

Q

Le succès des marketplaces est un phénomène assez nouveau. En effet, dans les 100 premières, 27 ont moins de 4 ans et 66 moins de 9 ans. Entre 2017 et 2018, le volume de vente a ainsi cru de 23 % pour le Top 100 et pour 10 d’entre elles de plus de 100 %. Un phénomène qui devrait s’accélérer avec la croissance du commerce mobile qui engendre une fluidité encore plus importante.

Q

Les places de marché comptent parmi les plates- formes les plus populaires d’e-commerce, car les clients sont attirés par le grand nombre de produits disponibles, généralement proposés à des prix inférieurs.

Ils permettent en plus aux acteurs traditionnels d’élargir à moindres frais leurs offres.

Les géants du secteur (exploités par Alibaba et Amazon) dominent le secteur. Mais il existe un certain nombre de places de marché, dont beaucoup vendent des produits dans une catégorie particulière de produits, qui augmentent leurs ventes à un rythme rapide. C’est aussi dans ce type de structures que se trouvent les plus importants potentiels de croissance, notamment au niveau local.

Croissance en 2018 Nombre de Marketplaces

> 100 % 10

50.1-100 % 12

30.1-50 % 13

15.1-30 % 27

0-15 % 31

< 0 % 7

Croissance des marketplaces dans le monde

Source : Internet Retailer

Source : Internet Retailer

Répartition des principales marketplaces dans le monde

Date de création des principales marketplaces dans le monde

Nombre de marketplaces par catégorie de chiffre d’affaires

(13)

GROSSISTE, UN MÉTIER

EN PLEINE ÉVOLUTION

Confrontés à la digitalisation, les marques et les distributeurs ne cessent d’évoluer. Les grossistes, maillons essentiels de la chaine de valeur, s'adaptent à leurs nouveaux besoins avec des outils et des stratégies innovantes. Afin de mieux comprendre ce secteur clé, MultiMédia à la Une vous propose un tour d'horizon des principaux acteurs du secteur et des solutions innovantes.

Les marchés des produits culturels et IT ont très fortement évolué en quelques années. Côté Entertainment, la tendance est à la réduction du nombre de titres, avec des ventes physiques qui baissent au profit du digital et une concentration sur les blockbusters qui tirent le marché. De plus, la digitalisation du commerce pousse à de nouvelles relations entre les fournisseurs et les clients. En conséquence, tout le monde bouge : les consommateurs, les revendeurs, les marques…

Face à ces changements, les grossistes ont évidemment évolué et se positionnent plus que jamais comme un partenaire essentiel capable d’orchestrer l’ensemble des enjeux sur toute la chaîne de valeur, du produit au client final. Il existe en effet de véritables opportunités si l’on anticipe bien les tendances.

DES APPROCHES INNOVANTES

Les grossistes ont anticipé ces tendances, et après une nécessaire période d’adaptation, sont repartis de l’avant grâce à des approches innovantes et globales. Et ce, avec pour but d’optimiser l’offre des magasins et l’activité des fournisseurs.

Ils recueillent actuellement les fruits de ces stratégies. Tous misent sur une offre diversifiée faisant la part belle aux nouvelles tendances (accessoire, digital @ retail, produits dérivés, mobilité…) avec des prestations « à la carte » pour chacun de leur partenaire, fournisseur comme distributeur.

Chaque grossiste a évidemment ses spécificités : certains créent des marques en interne, d’autres misent sur de nouveaux

services et/ou en accomplissent le travail terrain que les marques (toujours plus tournées vers le digital) ou les distributeurs

(dont certains délèguent aux grossistes la gestion de rayons entiers) ne peuvent/ veulent plus effectuer…

(14)
(15)

Face aux changements du marché, Innelec a su se réinventer. Il se présente dorénavant comme

«  Intégrateur de l’offre geek » en proposant une large gamme de jeux vidéo, d’accessoires et de produits dérivés. Nicolas Berthou et Frédéric Khiari, respectivement directeur général et directeur licensing consumer products d’Innelec Multimédia, nous expliquent la stratégie de développement du groupe.

Comment se porte Innelec ?

NB : Lors du premier trimestre fiscal 2019-2020, Innelec a réalisé un chiffre d’affaires de 14,8 millions d’euros en hausse de 4,7 %. La croissance a été principalement portée par l’activité des produits dérivés. Globalement, nous travaillons à élargir notre offre afin d’être l’intégrateur de l’offre geek pour tous nos partenaires de la distribution. Nous proposons donc à la fois en tant que distributeur, du software jeu vidéo et des consoles issus des grands noms du secteur (Sony, Nintendo, Capcom, Activision Blizzard, Bandai Namco Entertainment…) mais aussi, en direct ou en distribution, une très large gamme d’accessoires ou de produits dérivés. Si certains font (très bien) des accessoires, des produits dérivés ou le métier de grossiste, nous sommes les seuls du marché à disposer d’une offre unique aussi large et aussi intégrée.

Pourquoi miser sur cette diversification ? NB : Le marché change inexorablement avec de moins en moins de titres et des ventes physiques qui baissent, mais il existe de vraies opportunités si l’on anticipe bien les tendances. Dans le cadre de la montée en puissance du cloud et du digital, il faut miser sur les licences fortes que l’on peut mettre en valeur avec une offre adaptée tant en termes de software, d’accessoires que de produits dérivés. Les rayons se réinventent et ces changements fondamentaux de l’essence du métier deviennent de véritables opportunités.

Dans ce cadre, Innelec veut devenir l’intégrateur de cette offre et le partenaire de confiance de la distribution afin d’animer les rayons avec une offre riche et adaptée aux besoins réels des points de vente, et de monter des opérations clef en main intéressantes. Les enseignes peuvent avoir besoin d’un partenaire de confiance qui les aide à structurer leurs rayons. Nous travaillons d’ailleurs avec certaines enseignes afin de co- gérer tout le rayon jeu vidéo. Nous avons aussi développé des concepts retail dédiés à la Culture Geek, qui répondent aux besoins réels de la distribution : Espace Geek et Geek Collection.

Espace Geek est un nouveau type de magasin avec des espaces de vente clef en main dédiés à la Culture Geek ; on en compte déjà plus de 80. Quant à Geek Collection, c’est un rayon encapsulé dans de nombreuses enseignes (en GSA, en GSS…).

Les accessoires sont devenus une activité importante pour Innelec. Où en êtes-vous exactement dans le domaine ?

NB : Nous investissons beaucoup sur ce secteur devenu très important pour Innelec.

Nous pouvons couvrir quasiment tous les

INNELEC,

INTÉGRATEUR DE L’OFFRE GEEK

Nicolas Berthou Frédéric Khiari

(16)

17 / MM1 N°262- SEPTEMBRE 2019 besoins du marché tant sur console que sur

PC. Sur console, nous sommes alliés à des experts comme PDP (n°1 aux Etats Unis), Hori (n°1 au Japon) ou Sony DADC (qui distribue Dreamgear et ABP) et nous développons notre propre gamme Konix baptisée Mythics. Côté PC, notre gamme Konix Drakkar, devenue une référence du marché, se déploie sur une vaste palette de segments. Développer nos propres gammes nous permet de mieux maitriser la qualité et la production de l’offre, et de répondre aux besoins des distributeurs et des consommateurs. Notre savoir-faire dans le domaine est reconnu. L’avenir de Konix passe par les licences tant internes avec nos gammes Drakkar, Mythics ou Heroes, qu’externes comme World of Tank. Signe de l’importance de cette activité pour nous, nous venons de recruter Antoine Ménard comme directeur marketing de Konix Interactive. Il a été directeur marketing

et développement commercial de Dargaud-Le Lombard, responsable marketing international licensing d’Ubisoft, chef de produits chez Fox Pathé Europa…

Comment se porte l’activité produits dérivés d’Innelec ?

FK : Très bien. Elle a vu son chiffre d’affaires doubler pour notre premier trimestre fiscal 2019-2020 par rapport à la période équivalente de l’année dernière. Nous sommes devenus un intégrateur de licences associées aux grands noms du secteur et couvrant quasiment tous les segments et toutes les grandes licences de l’Entertainment et du jeu vidéo. Cela nous

permet de développer de vraies stratégies de merchandising ou de théâtralisation, d’être présent sur les temps forts de chaque licence… Nos produits basés sur des licences comme Harry Potter, Nintendo, Disney ou Fortnite fonctionnent extrêmement bien. Les

perspectives de croissance de l’activité produits dérivés d’Innelec sont donc excellentes.

Quels sont vos principaux partenaires dans le domaine ?

FK : Nous avons atteint notre optimum avec une vingtaine de partenaires dans le domaine.

Parmi eux, on retrouve bien sûr des spécialistes des figurines comme Funko, Jazwares (et ses figurines Fortnite, soit une quinzaine de produits sur des lancements par vagues), Exquisit Gaming (une vingtaine de références de supports pour manette ou téléphone en forme de figurine avec des licences comme Sonic ou Star Wars) ou les Black Series d’Hasbro (figurines Star Wars, société pour laquelle nous distribuons aussi par exemple le Monopoly Fortnite) mais aussi de l’audio comme OTL (casque audio avec des licences comme les Pokémon, Mario, LOL, etc.).

Nous travaillons également avec des acteurs généralistes comme Half Moon Bay (avec des licences comme Star Wars, Avengers, Disney, Marvel, Harry Potter, Game of Thrones ou Street Fighter, soit une cinquantaine de références), Noble Collection (Harry Potter, Seigneur Des Anneaux, Game of Thrones…), Semic (Marvel, DC Comics, Star Wars..) ou GB Eye (Borderlands Call Of Duty, Minecraft…). Nous venons aussi récemment dans le domaine du sport de lancer des produits autour de licences de la Fédération Française de Football (avec des casques audio dans un premier temps) et des All Black (enceintes et casques Bluetooth). Il ne faut pas oublier notre gamme Konix Heroes et ses produits conçus en interne comme notre gamme Lapins Crétins.  

Q

par Vladimir Lelouvier

La croissance a été

principalement

portée par l’activité

des produits dérivés

DOSSIER GROSSISTE

(17)

DS DISTRIBUTION,

UN DISTRIBUTEUR

SPÉCIALISTE DES MARCHÉS

&8/785(/6(7¢7(&+1,48(6

DS Distribution est un acteur incontournable de la distribution de produits culturels et techniques en France. Chaque jour, ses 140 commerciaux gèrent de A à Z plusieurs centaines de linéaires d’hypermarchés et de supermarchés à travers toute la France. Gilles Meissonnier, Directeur Général de DS Distribution revient pour MultiMédia à la Une sur le métier de DS et sur les perspectives d’avenir du secteur.

Comment définiriez-vous votre métier aujourd’hui ?

Plus qu’un « grossiste », qui se contente d’acheter et revendre des produits, je préfère définir DS comme un « distributeur et prestataire de services spécialisés ». En effet, notre rôle consiste à délivrer à nos clients, tout au long de la chaine de distribution, une palette de services à forte valeur ajoutée. Nos 140 commerciaux-merchandiseurs assurent chaque jour la gestion des linéaires de nos clients : de la mise en rayon, aux réassorts en passant par les théâtralisations, la gestion des stocks...

Ils aident ainsi les responsables de rayon à optimiser leurs linéaires et ratios de gestion, afin de surperformer les marchés. Nos services offres & achats sont continuellement à l’affût des nouvelles tendances du marché et des nouvelles unités de besoins consommateurs, afin d’apporter à nos clients des leviers de CA, de rentabilité, ou de trafic pour booster durablement leur attractivité.

Au-delà de la simple gestion des commandes et livraisons aux points de vente ou plateformes, nous faisons évoluer les assortiments de nos linéaires en permanence en fonction des « sell-out ». En effet, avec ses dizaines de lancements de nouveautés par semaine et de très fortes évolutions des ventes hebdomadaires, la catégorie des produits culturels, sur laquelle nous avons construit notre expertise depuis plus de 50 ans, est la plus exigeante de toutes les catégories de produits de grande consommation. Aujourd’hui, grâce à l’engagement de nos équipes sur la durée, nous avons construit une relation de confiance avec l’ensemble de nos clients et partenaires. L’efficacité, la fiabilité et notre « ADN Services » sont les principaux atouts de DS pour relever les défis d’aujourd’hui et de demain.

Quel est le positionnement de votre entreprise ?

DS Distribution occupe une position de leader sur son secteur. En effet, nous sommes le seul distributeur spécialisé à proposer une offre complète de produits et services sur l’ensemble des produits culturels et techniques : musique, vidéo, jeux vidéo, consoles accessoires, consommables et produits gaming. Pour nos clients de la distribution, c’est l’assurance de disposer d’un interlocuteur unique pour l’ensemble de ces familles de produits et de faire ainsi des économies dans leur

gestion au quotidien. De plus, ce dernier offre une parfaite connaissance de l’ensemble des gammes de produits, tout en conservant une certaine objectivité, ce qui peut l’amener à conseiller tel produit, plutôt qu’un autre, en fonction de l’évolution du marché ou de la zone de chalandise du magasin. Cette capacité à s’adapter aux besoins et aux spécificités de chaque magasin grâce à l’écoute et au conseil est l’une de nos grandes forces. En outre, pour nos fournisseurs, choisir DS Distribution, c’est bénéficier d’un modèle pertinent et efficace qui permet de mutualiser

DS Distribution gère des linéaires complets de A à Z en fonction du point de vente

(18)

19 / MM1 N°262- SEPTEMBRE 2019

DOSSIER GROSSISTE

les coûts d’une force de vente qui couvre un parc de plus de 3 000 clients dont la plupart ne sont plus visités par les équipes commerciales de nos fournisseurs : DS est alors leur meilleure solution pour construire durablement leur nouvelle distribution. Cette double prestation de services en amont et aval est unique sur nos marchés, et constitue une vraie différenciation vis-à-vis de nos concurrents.

Quels sont les autres services que vous proposez ?

DS Distribution cherche à offrir toujours plus de services et de réactivité au quotidien à ses clients. Notre culture du service ne se limite pas au terrain avec la palette de services déjà décrite précédemment. En

« back-office », nous investissons beaucoup de moyens en informatique et logistique pour répondre aux exigences de nos marchés. Nos commerciaux, équipés de tablettes et d’applications ad hoc, peuvent en temps réel interroger nos bases de données, gérer toutes les activités de leurs rayons et répondre aux attentes de leurs clients. Grâce à ces nombreux outils de pilotage, nous garantissons également d’excellents ratios de gestion : stock, détention du 20-80... Autant d’atouts qui font tous les jours la différence entre un vrai prestataire de services à forte valeur ajoutée et un simple grossiste.

Quels sont vos autres atouts ?

Avec nos 3 plateformes logistiques (Rennes, Nice et Caen), nous sommes en capacité de livrer chaque commande à J+ 1 sur toute la France, un délai quasiment unique en GSA. Nous avons également développé des applications extranet pour nos clients, leur offrant un grand nombre de fonctionnalités dans le pilotage, l’exécution ou le suivi administratif de leurs rayons. Ces interfaces, pensées avec et pour nos clients et développées par nos informaticiens, sont de véritables atouts pour nos clients car elles apportent efficacité et transparence dans les opérations.

Et côté trade-marketing ?

Afin d’améliorer l’exécution magasin dans la mise en avant des produits, nous investissons systématiquement sur des concepts de mobiliers ou

présentoirs « livrés clés en main », des dispositifs de balisage, de PLV et ILV de nos produits ou univers, des dispositifs d’animation de nos opérations promotionnelles. Sur le terrain, nos équipes sont capables de prendre en charge l’installation de mobiliers ou PLV, de s’adapter à toutes les surfaces de magasins, petits et grands, de créer de l’attractivité et de suivre leur évolution au fil du temps. Ce service « All Inclusive » est également une grande force de DS Distribution.

Quelles sont les évolutions nécessaires dans votre métier ? Pour exister et performer sur des marchés en pleine mutation, toute entreprise se doit d’être agile en permanence. Si DS Distribution résiste aux turbulences, c’est bien grâce à sa solidité et à son agilité. Pour continuer à progresser, nous ne cessons d’innover et d’intégrer de nouveaux outils, process ou pratiques afin de nous permettre une meilleure exécution et un meilleur pilotage de notre activité. Nos analyses des différents secteurs d’activités sur lesquels nous opérons sont aussi de formidables opportunités de transférer des bonnes pratiques existantes dans chaque métier ou segment de clientèle. Ces 10 dernières années ont été marquées par la dématérialisation de beaucoup de nos produits, ce qui nous impose de fortes restructurations dans notre offre et nos pratiques avec nos clients et nos fournisseurs. La conduite du changement et des transformations est notre quotidien chez DS Distribution. Ce n’est pas simple tous les jours mais c’est terriblement intéressant !

Quelles sont les dernières nouveautés dans votre offre ?

Nous étoffons notre gamme de produits techniques avec des grandes marques de l’univers technique comme Cellularline, le leader européen de l’accessoire pour smartphone (cf. MM 257) ou Trust dans l’univers du gaming et computing (cf. MM260 Edition Spéciale IDEF). A noter que pour nous, il ne s’agit pas de multiplier les marques. Notre objectif est de répondre aux attentes des clients et consommateurs. Chacun de nos partenaires doit pouvoir bénéficier de toute notre attention et donc de la qualité de nos services. C’est la condition pour conserver cette excellence opérationnelle qui demeure le cœur de notre savoir-faire et qui conditionne notre réussite et celle de nos clients sur le long terme.  

Q

Créer l’évènement en magasin pour déclencher l’achat d’impulsion

Grâce aux PLV, DS Distribution crée de l’attractivité en point de vente

par Yoan Langlais

(19)

PIXMINDS

DISTRIBUTION

VEUT INVENTER LE BUSINESS DE DEMAIN

Afin de marquer l’évolution importante du groupe, E-Concept devient Pixminds Distribution.

Lionel Chataigner et Christophe Dombrowski, respectivement PDG et Sales Director EMEA chez Pixminds, nous explique leurs ambitions pour le futur.

Comment se positionne E-concept en tant que distributeur / grossiste?

LC : E-Concept fête cette année ses 20 ans dans l’industrie vidéoludique. Depuis 1999, nous sommes grossiste et distributeur de marques fortes. De plus, depuis 2012, nous sommes aussi designers et fabricants de produits en propre que porte Pixminds Innovation (qui possède E-Concept à 100%). Nous souhaitons plus que jamais nous distinguer sur le marché par notre positionnement « innovant  », y compris dans la distribution. Nous sommes donc ravis d’annoncer en avant-première pour MultiMédia à la Une le changement de nom d’E-Concept en Pixminds Distribution.

Une évolution qui met en lumière celle de notre stratégie et le travail remarquable fait par toutes nos équipes ces dernières années.

Nous avons réussi à devenir un distributeur reconnu, tout en innovant pour contribuer à notre échelle, à dynamiser nos marchés. Ce qui bénéficie finalement à tous nos clients.

Pour ceux qui ne nous connaissent pas ou n’avaient pas fait le lien avec E-Concept, Pixminds Innovation, c’est 22 récompenses internationales d’Innovations ou de Design produits parmi les plus prestigieuses (CES Award Innovation, Concours Lépine ou encore German Award) obtenues ces 3  dernières années. Une grande fierté pour nous. D'où ce changement de nom que nous venons d’acter.

Quels sont vos points forts dans ce domaine ?

LC : Sans hésitations, notre équipe ! J’ai la chance d'être entouré depuis longtemps par une équipe dévouée et passionnée, mais ces derniers mois nous l’avons encore renforcé avec de nouveaux talents et experts reconnus que j’aurai le plaisir de vous présenter bientôt.

Pour porter notre activité de distribution en France, Europe et Middle East, le plus marquant dans ce « mercato » est sans doute l’arrivée de Christophe Dombrowski. Christophe revient

chez nous après ses passages chez Vivendi, Abysse Corp et Exertis. Preuve à la fois de notre ambition dans le secteur et de la particularité de Pixminds comme expérience humaine et professionnelle.

CD : C’est un retour aux racines pour moi. On ne parle pas uniquement de distribution à nos clients, mais surtout de capacité à répondre à l’ensemble de leurs besoins et à inventer le business de demain. A tous les étages de l’entreprise, la volonté est d'être à l’écoute et innovant pour nos clients, aussi bien en marketing, en logistique, en ADV, et bien sûr

en R&D. Je suis convaincu qu’il y a encore tout à faire pour booster nos marchés. Avoir une structure intégrée et à taille humaine s’avère décisif pour répondre rapidement et de manière pertinente à nos clients.

Avec quels types de marques travaillez- vous?

CD : Pixminds travaille actuellement avec des partenaires historiques qui lui font confiance depuis de nombreuses années, mais aussi avec ses marques propres comme Steelplay et Lexip. Nous aurons évidemment plaisir à travailler avec de nouvelles marques qui souhaitent se développer en France et en Europe. En effet, nous sommes convaincus que comme l’affirme le vieil adage : « Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ».

Donc, toutes les marques, mais aussi tous les distributeurs et franchisés qui rentrent dans notre ADN et notre envie de dynamiser nos marchés, sont de futurs alliés.

Vous avez de plus en plus une politique de produits internes. Comment articulez- vous cela avec votre activité de grossiste?

LC : Nous souhaitons mener tout cela de front et développer aussi bien les marques que nous distribuons que celles que nous avons lancées, Steelplay et Lexip en priorité. Et ce toujours en lien avec nos racines de Gamers et de Geeks.

CD : Cela s’avère très complémentaire. Nous ne sommes en effet pas nombreux à pouvoir comprendre l’ensemble des enjeux sur toute la chaîne de valeur, du produit au client final.

Cela nous permet de partager nos savoir- faire, notre vision et d'être finalement plus dans une logique de co-développement avec nos partenaires. Ce qui change beaucoup de choses.

Q

devient

Lionel Chataigner (à gauche) et Christophe Dombrowski (à droite)

(20)

30 OCT 2 0 1 9

03 NOV PARIS EXPO PORTE DE VERSAILLES

ESPACE

FAMILLE

JOUER

RESPONSABLE

TOURNOIS

ESPORTS

BOUTIQUE

OFFICIELLE

(21)

Trax, distributeur spécialisé dans les produits IT et audio poursuit sa croissance. Dénicheur de talent, le groupe a conçu de nouveaux outils pour mieux répondre aux attentes de ses clients. Entretien sur l’avenir de Trax Distribution avec Olivier Granger, CEO du groupe.

Quelles sont les évolutions nécessaires de votre métier pour préparer l’avenir ?

Aujourd’hui, notre métier évolue au rythme de la transformation digitale globale que l’on connaît depuis plusieurs années et qui modifie en profondeur le fonctionnement de nos clients en GSA et GSS. Pour les enseignes, le cross-canal est désormais la règle. Cette évolution permet d’une part de rester compétitif face aux « pure players » poids lourds du e-commerce, mais également de satisfaire les consommateurs devenus omniscients. A notre niveau, cela nous oblige à faire preuve de flexibilité et d’une grande adaptabilité, que ce soit vis à vis de ces enseignes, mais également de nos marques partenaires. Notre rôle a donc inévitablement changé, et c’est pour nous une nouvelle opportunité. Nous ne sommes plus un simple intermédiaire entre la marque et le magasin, nous devenons un véritable distributeur à valeur ajoutée. Cela se traduit par toujours plus de services et de conseil afin de répondre à ces enjeux.

Quels sont vos nouveaux outils ?

Depuis deux ans Trax Distribution a engagé de nombreux investissements dans ses outils digitaux. Après avoir solidement rattaché à son ERP des solutions comme Districloud pour sa gestion SAV, amélioré sa connexion au WMS (système de gestion d’entrepôt) pour la partie logistique, intégré Yooz pour la dématérialisation des factures entrantes et fait un travail de fond sur sa base de données clients et produits, le groupe a également développé son commerce en ligne au travers de sa nouvelle boutique pour les pros www.traxdistribution- shop.com et par sa solution de Drop-Shipping : Trax Drop. Ce nouveau maillage interne nous permet d’avoir une gestion plus fluide, de gagner en efficacité et de remplir notre objectif principal d’amélioration constante de notre taux de service. Grâce à Trax Drop, nous sommes également en mesure de proposer aux enseignes de livrer directement le consommateur final. Ce dernier point est très important, cela signifie que nous pouvons nous adresser à de nouvelles cibles comme les revendeurs indépendants, les e-marchands qui représentent une part de marché importante.

Quel est votre rôle auprès des marques que vous distribuez ? Du côté des marques, la dimension de conseil concernant leur stratégie de distribution est primordiale dans notre démarche et vient très en

amont puisque nous les sensibilisons dès le départ de la post production à la commercialisation. Même si les marques sont évidemment 100%

décisionnaires sur ce qu’elles présentent, nous essayons de travailler conjointement sur le positionnement des prix de ventes, avec la prise en compte de la structure des marges en France, du packaging pour que le produit soit bien accueilli en rayon, ou encore des tendances et opportunités sur le marché. Notre service technique teste également tous les produits connectés pour veiller à ce que les applications soient parfaitement fonctionnelles sur le territoire. Cela montre le degré d’implication que nous avons.

Vous avez également un rôle de conseil dans la stratégie des marques…

En effet, notre rôle est de conseiller les marques sur leur approche globale du marché. Aujourd’hui, nous faisons en effet le constat que la pénétration du marché par les marques en direct, via la vente en ligne et les marketplaces, est facilitée. Et nous remarquons que beaucoup de marques scindent leurs équipes commerciales en deux unités : sales offline et sales online. L’équipe Online, via leur compte « vendeur affilié », chapote alors directement de leur siège, la vente et la livraison

FORT DE SES NOUVEAUX OUTILS,

TRAX DISTRIBUTION AVANCE

Premier né de la gamme PNJ Expert, le R-Skylab ( 299 euros)

(22)

23 / MM1 N°262- SEPTEMBRE 2019

DOSSIER GROSSISTE

en direct aux consommateurs sur les places de marché françaises.

Nous ne pouvons évidemment pas leur reprocher d’utiliser ce canal concurrent mais nous constatons que cela amène parfois certaines incohérences entre les deux canaux. Notre rôle est de préserver nos partenaires pour qu’ils ne se mettent pas en porte à faux vis-à-vis des distributeurs concurrents. Nous restons donc vigilants sur cette question et travaillons énormément en amont sur nos contrats cadres de distribution, car il est essentiel aujourd’hui d’apporter une réelle cohérence entre la politique online et offline à mener. Notre métier change vite, mais nous voyons ces évolutions comme de réelles opportunités pour tous nos clients.

Côté produit, quelles sont les nouveautés chez Trax cette année ? Trax Distribution dispose d’une équipe dédiée qui a comme leitmotiv de dénicher des marques à fort potentiel. Nous étoffons notre catalogue avec des marques à forte notoriété dans leur catégorie, c’est le cas des deux dernières que nous avons signées : Lexar et Philips-Screeneo.

Au-delà, ce qui est très important pour nous, ce n’est pas de venir engranger le plus de partenaires possibles, mais bien d’avoir une offre cohérente et d’assurer un accompagnement sur-mesure, en créant un lien fort pour nous pousser mutuellement vers une croissance

« saine ». Sans toutes pouvoir les citer, nous pouvons vous annoncer quelques signatures et nouveautés très intéressantes (cf. encadré ci- contre).

Où en êtes-vous de la marque de drone PNJ que vous avez rachetée en 2015 ?

PNJ souffre toujours de la décroissance du marché des caméras d’actions (cf. interview MM257), malgré le lancement de nouveaux modèles avec stabilisation intégrée, cela n’a pas évolué. Néanmoins notre présence sur les drones et stabilisateurs continue d’augmenter ce qui nous a amené à revoir notre stratégie et à investir sur ces catégories. Historiquement axée sur des drones d’entrée et de moyenne gamme allant de 49 à 149 euros, exception faite des drones racers, PNJ a décidé, en plus de sa ligne générique, d’affiner sa stratégie en segmentant son catalogue et en proposant deux nouvelles collections qui répondront à chaque profil d’utilisateur : PNJ Kids et PNJ Expert

Quel est votre objectif ?

En développant ces gammes, notre objectif principal est de répondre aux attentes d’un public plus large, de l’enfance à l’âge adulte, du débutant aux confirmés et de les suivre à chaque étape de leur

progression. PNJ Kids s’adressera donc au jeune public avec des drones « fun » à piloter et très abordables. L’ambition de la marque est d’implanter ces produits dans les rayons jouets des enseignes avec qui nous travaillons mais également en allant s’adresser aux enseignes spécialisées avec lesquelles nous ne travaillons pas encore. PNJ Expert s’adressera à un utilisateur averti qui recherche un drone avec stabilisateur offrant une prise en main irréprochable qui lui permettra de réaliser des prises de vues stabilisées, aériennes avec une résolution 4K. Avec le retrait progressif de Parrot sur le marché français grand public, PNJ est plus que légitime grâce à son savoir-faire pour se positionner sur ce segment et venir proposer des produits avec des caractéristiques techniques équivalentes au grand leader DJI mais avec des prix 50 % moins chers. Nous pouvons d’ores et déjà annoncer 3 nouveaux produits de la collection PNJ Expert pour la fin de l’année : deux drones à 249 et 299 euros et un stabilisateur PNJ pocket à 299 euros. Nous sommes confiants sur ce projet les équipes sont très motivées pour transformer ce projet en réussite.

Q

 

LES NOUVEAUTÉS DE TRAX DISTRIBUTION

Philips-Screeneo : En avril dernier, Trax Distribution a signé un contrat avec Philips-Screeneo pour la distribution de leurs vidéoprojecteurs destiné au grand public. Le distributeur les accompagnera notamment sur le lancement de leur nouvelle collection de vidéoprojecteurs pocket : Neopix.

ISKN : La marque sortira début octobre sa toute nouvelle tablette graphique, la Zepaper. Elle sera proposée à 249 euros. Trax a déjà référencé l’article chez la Fnac.

Lexar : Trax Distribution vient de signer avec la marque premium de stockage Lexar, très forte sur les cartes mémoires et lecteurs flash, avec un service innovation des plus performants sur cette catégorie. Une quinzaine de références sont d’ores et déjà disponibles.

Abyx : Depuis un an, Trax travaille avec la marque Abyx Smartwatch spécialiste des smartwatches qui rencontre un vif succès puisque la marque a gagné 10% de part de marché en GSA en quelques mois.

4 nouveaux modèles de montres sortent en prévision des fêtes : Fit Air, Fit hybrid, Fit Smart et la Touch GPS.

Xtrememac : Spécialisée sur les périphériques informatiques et plus particulièrement autour de l’univers Apple, nous pouvons vous annoncer près de 5 nouveaux produits qui viendront s’ajouter à la White Line d’Xtrememac. Cette marque rencontre un succès énorme en magasin.

Les vidéoprojecteurs Philips Screeneo (de 69 à 199 euros)

Abyx Smartwatch, Abyx Fit Air (119,90 euros)

par Yoan Langlais

Références

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