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/Lt^-c064^CCéL fj^' GUI PATIN

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Academic year: 2022

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(3) /Lt^-c064^CCéLfJ^'. GUI PATIN.

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(7) HISTOIRE DE LA MÉDECINE. GUI PATIN Doyen de. SA VIE, SON. la. Faculté de Médecine de Paris. ŒUVRE, (. .'601. Illustre de. -. SA. THÉRAPEUTIQUE. 1672). neuf Photogravures. PAR. Félix. LARRIEU. UOCTliUR UN MEDECINE DE LA FACULTE. DE PARIS ANCIEN EXTERNE DES HOPITAUX DE PARIS t MÉDAILLE DE DKONZE DU MINISTÈRE DU COMMERCE (ÉPIDÉMIE CHOLKRIQUE «OLKR UK ANCIEN INTERNE DE LIIOPITAL SAINT-JOSEPH (p.\ PARIS'. I'?J5. PARIS •. ALPHONSE PICARD, ÉDITEUR. LIBRAIRE DES ARCHIVES NATIONALES ET DE LA SOCIÉTÉ DE L'ÉCOLE DES CHARTES. RUE BONAPARTE, 82. 1889.

(8) %.. P35LÔ.

(9) A LA MÉMOIRE DES. DE Sx\INTE- MARIE MES ANCÊTRES MATERNELS MÉDECINS EN BASSE-NAVARRE ET AU PAYS DE LABOURD. 1630. —. 1850. A LA MÉMOIRE DE MON ONCLE,. M.. J.-B.. A MON PÈRE. A MA. LARRIEU. —. A MA xMÈRE. SŒUR. A MES AMIS. A MON PRÉSIDENT DE THÈSE,. M. LE. PROFESSEUR LABOULBÈNE. MtiMBRE DE l'aCADÉMIE DE MÉDECINE. MÉDECIN DE l'hOPITAL LA CHARITÉ OFFICIER DE LA LÉGION d'hONNEUR.

(10) A MES MAITRES DANS LES HOPITAUX. M. LE. PROFESSEUR GUYON. MEMBRE DE. l'aCADÉMIE. CHIRURGIEN. DE. DE. l'HOPITAL. MÉDECINE. NF.CKER. PROFESSEUR DE PATHOLOGIE EXTERNE A LA FACULTÉ CHEVALIER DE LA LÉGION d'hONNEUR. M. LE. DOCTEUR DESPRÉS. CHIRURGIEN DE. l'. HOPITAL LA CHARITÉ. CONSEILLER MUNICIPAL DE PARIS. CHEVALIER. M. LE. DE. M. LE. LÉGION. d'hONNEUR. DOCTEUR DESNOS. médecin. CHEVALIER. LA. DIC. DE. l'hOPITAL la CHARITÉ. LA. Ll-GION. d'. HONNEUR. DOCTEUR LABRIC. MÉDECIN DE l'hOPITAL DES ENFANTS MALADES. CHEVALIER. M. LE. D:;. LA LÉGION d'hONNEUR. DOCTEUR BUDÎN. ACCOUCHEUR DE l"H0PITAL. LA CHARITÉ. MM. LES DOCTEURS TISON ET LE BEC DE l'hOPITAL SAINT-JOSEPH.

(11) "PREFACE. L'étude que nous présentons aujourdlnii. mois de recherches. histoire de. Gui Patin. mement aux. le. mais rUlustre médecin a. :. fruit de longs. nous nous proposions défaire une. ajfaires de la Faculté de. pour. eut fallu,. Au début,. est. bien faire, écrire en. été. mêlé. Médecine de Paris,. même temps. l'histoire. Faculté pendant une période d'environ cinquante armées.. pas que. le. courage nous. entreprise. ;. ait. si inti-. qu'il. de. Ce. cette. n'est. manqué pour mènera bonnefin une telle. mais, outre qu'ime thèse. le. temps nous faisait défaut,. le. moment du moins,. et. est. un cadre. bien restreint,. nous avons dû abandonner, pour. notre première idée.. Aussi nous contenterons-nous d'exposer simplement eten suivant, autant qu'il sera possible, l'ordre chronologique, saillants de la vie de. cider. un. Gui Patin,. et. les faits les. nous nous efforcerons. plus. d'élu-. certain nond^re de points qui jusqu'à ce jour sont restés. dans l'ombre.. Que un. l'on ne s'attende. tout bien coordonné. et. donc pas à trouver dans notre travail complet.. nous donnons aujourd'hui, réaliser notre. en. Ce sont de simples. attendant que. notes que. nous puissions. premier projet. Nous avons reproduit quelques. gravures du xvii^. siècle,. qui donnent une bonne idée des. mœurs.

(12) — Gui Patin,. —. Nous navons eu garde. de Vépoqiie.. médicales. X. ni son célèbre adversaire, son. d'oublier. ni. cher QunQmïfconinie. rappelait lui-même) Thcophraste Renaudot, fondateur de ht. il. Gazette.. ^. Nous sommes heureux travail. le. nom. de. M.. de pouvoir placer en. de notre. tête. docteur Laboulbène, professeur d'histoire. le. à la Faculté de Médecine de Paris.. Il. a bien voulu nous faire. l'honneur d'en présider la soutenance orale, après nous avoir aidé. de. de. ses conseils et. ses lumières.. aussi de remercier toutes. les. aider dans nos recherches,. Montaiglon, professeur à conservateur à la. Estampes). ,. Médecine,. et. nous. et. tout particulièrement. des Chartes,. l'école. Corlieu. les. im devoir. faisons. personnes qui ont bien voulu nous. Bibliothèque. M-. et. Nous nous. ,. M. A.. M. Aug.. de. Flandrin,. Nalionale (Département des. bibliothécaire. à la. Faculté. de. prions de vouloir bien agréer l'hommage. de notre vive reconnaissance.. Paris,. *. le. Nous renvoyons. 25. le. Mars. 1889.. lecteur qui. serait. l'ancienne Faculté à l'excellent travail de de Paris (Paris, 1875, in-i8).. temps de Molière, par Maurice. On. curieux de connaître l'organisation de. M. CorWi^u,. L'uiicieinte FociiUc. <ie. Màh'cinc. consultera également avec fruit les Médecins au. Raynaud, (Paris 1863, in- 12)..

(13) CHAPITRE FAMILLE DE GUI PATIN. SES. I". NAISSANCE DE GUI.. —. PREMIÈRES ANNÉES, SA JEUNESSE.. IL. EMBRASSE. LA CARRIÈRE MÉDICALE.. PLAN DES ÉTUDES MÉDICALES AU XVI^ SIÈCLE.. Dans une. lettre qu'il. adresse à son intime ami, Spon. Gui. •,. Patin donne, en des termes d'une charmante simplicité, des détails fort intéressants sur ses ancêtres et sur sa famille. «. Mon. lieUnatal est un village à trois lieues de Beauvais en Picardie,. nommé Houdan-, un Noël. Patin,. qui vivoit dans. duquel. cents ans,. baronnie de. troisiesme. la. comté de Clermont en. Le plus ancien de ma race quej'aye pu descouvrir. Beauvaisis.. quelques uns se Beauvais. :. et. la. mesme. paroisse,. duré jusquesà moy.. la famille a. dans. sont retirez. marchands drapiers. villes et. les. à Paris. " ;. il. De. a esté. y a plus de trois ses descendans,. ont esté. notaires à. d'autres ont porté les armes,. Voir au catalogue des sources une énumération des principaux correspondants de Gui Patin. '. Houdan, aujourd'hui Hodenc-en-Bray, petit village d'environ 400 habitants. hameau de la Place, distant du bourg d'environ une demi-lieue, qu'est né Gui Patin. La Picardie est également la patrie des célèbres médecins Silvius -. C'est au. et. Fernel. —. :. Te. Silvi. ;. te. Ferneli. ;. te. Guido Patine,. Très una Hippocratas terra Picarda. tulit.. {Adr. de Valois.). Les nombreuses recherches auxquelles nous nous sommes livré au sujet de de Gui Patin n'ont pas donné de résultats bien satisfliisants. Les registres de la paroisse de Hodenc ne remontent pas au delà du xviiie siècle. Ceux •'. la famille.

(14) sont demeurez aux champs.. d'autres le. nom,. qui estoit fort sçavant. extrêmement. comme pour. si la. mémoire.. tout ce. temps. où. il. et. Cujas,. mort du Roy Henry L'an. 1590,. il. de guerre. Feu receu Tan. fut. 1. mon père à. à. guerre,. avoit estudié. avant. les. Bourges soubs. feu. 588, huit jours et. Roy. honoroit. se fut arresté à Paris pour toute. III et le siège il. mon père homme de. grand père estoit. porte. je. advocat du. et. duquel feu. et. Apres avoir estudié à Orléans. Fournier. empesché.. Mon. là, fut. icy advocat,. estre. Barricades.. Mess.. la. grand père, de qui. au Presidial. avoit un frère* conseiller. Beauvais,. Mon. de Paris qui ensuivit ne. sa. vie,. l'en eut. prisonnier par les Ligueurs et ne put. fut pris. des diverses paroisses de Beauvais, conservés à partir du milieu du xvie siècle, mentionnent plusieurs Patin dont il n'est pas possible d'établir la filiation. Malheureusement, les seuls documents que nous eussions pu consulter avec fruit, les fonds des anciens notaires de Beauvais,. n'ont. pas. été. dépouillés. et se. trouvent. dispersés chez les notaires actuels. Les Épitaphiers de Paris (Saint-Germain-l'Aux.). mentionnent un certain nombre de Patin, entre autres un « Nicolas Patin, en son la ville de Beauvais, admodiateur de l'église de Nostre-Dame de Royaumont, filz de feu Adam Patin, qui deceda en cette ville de Paris, au logis du Panier, vers rue de Séjour, le jeudi ly»-- jour de décembre 1579 >'• Il reste à savoir si c'étaient des ancêtres de Gui. Un GuiUaume Patin, marchand de bois, créature honnorable et idoine », fut également enseveli dans l'église SaintGermain-l'Aux., en septembre 1462. Xoel d'Argonne dit de son côté dans ses ^Célanges : « Un de ses parens (de Gui Patin) me fit remarquer par rencontre à la porte du charnier des Saints Innocens, l'épitaphe d'un de ses ancêtres, qui s'estoit habitué à Paris. Cette épitaphe avoit pour timbre un arbre gravé dans la pierre, et de petits oiseaux qui s'envoloient, avec cette devise ou plutôt ce rébus de Picardie Us ne s'y sont pas teints, pour équivoquer à Patin. » Dans les Pièces originales de la Bibliothèque nationale, (doss. 49.966), nous trouvons Pierre Patin et Claude P., marchands drapiers à Paris vers i6oo,Anthoine P., marchand, demeurant à Beauvais, qui sans doute étaient des parents de Gui. * Claude Joly, chanoine de Paris, dans ses additions aux opuscules d'Ant. vivant bourgeois de. ('. —. —. :. Loysel, lui consacre. la notice suivante c M. Jean Patin, après avoir passé quelques années au Barreau du Parlement de Paris, se retira en sa ville natale de Beauvais où il fut fait conseiller et avocat du roy au Presidial y exerçant ensemblement les deux charges, en vertu d'un arrest du Parlement donné en sa faveur le 15 lévrier 1588, comme il paroist dans la Conférence des ordonnances de la dernière édition de l'an 1641, t. I, p. 427 liv. II, tit. 6, parag. 5. Il exerça ces :. ;. deux charges fort courageusement et constamment au temps que cette ville s'estoit laissée emporter au partyde la Ligue et y maintint l'authorité du roy avec beaucoup d'adresse et toute la fidélité requise en un homme de bien, jusques à ce ;. qu'estant enfin. persécuté par les factions du maire Godin,. et. du lieutenant. cri-.

(15) estre. rachepté. comptant. somme. ;. qui. quatre cent. n'est pas. grand mère m'a. un orfèvre de Beauvais, à gros interest. ouy dire en pleurant, seigneur feu. ". mon. de nostre. père,. qui n'estoit. qui. païs,. jamais. fut,. et. exécutées,. luy. le. fit. feu. tout le. venoit à. François. monde Paris. le. qu'il. et son ;. Patin,. somme ramassée. çà et. demicein d'argent chez. malheur de ce temps pouvoit tirer bien. meo,. retenir au païs,. fait,. iino. bon. Le. là.. service de. qui parloit d'or et. de soy pour s'en. urgente.. luy procura. le. pour. Et,. plus riche qu'il. n'a. laquelle s'appelloit Claire Manessier,. Feu mon père. ancienne famille d'Amiens.. homme de. luy ressembloit,. ma. aux champs. Feu. espouser, avec de belles promesses. et. l'estoit. ce que je luy ay maintes fois. homme avo. payer. fallut. mais qui. tant qu'ille retint prés. ma mère,. descendue d'une bonne s'appelloit. fit. anniienle. affaires,. et. voyant. un jeune. estoit. l'attacher davantage. party qui. et détestant. point vitieux,. en ses. servir. et. que, pour parachever cette. dit. qu'il. grande aujourd'hui. engagea ses bagues de mariage. elle. livres,. temps de guerre. principalement en. alors, et. là,. moins de. à. il. bien,. si. jamais. en. fut. un. :. si. ne faudroit point de notaires.. Il. il. tous les ans pour les affaires de son maistre, où. il. avoit. nomme Nicolas, qui estoient deux arc-houtants de la Ligue dans Beauvais, haranguant selon le deu de sa charge, et exortant le peuple au service du Roy Henry IV, il pensa estre lapidé par les menées de ces deux archiligueurs, de sorte qu'il fut obligé de quitter la ville, et se retirer prez du Roy son maistre, où il trouva du suport par la recommandation de M. de Fresnes-Forget, secrétaire d'Etat. Mais enfin il fut rétably en ses deux charges, lorsque la ville rentra en l'obéyssance du Roy, et continua d'y rendre justice avec réputation, jusques en l'an 1605 auquel il mourut d'une squinance, au retour d'un voyage de Fontainebleau où il avait esté en commission vers le Roy au nom de la ville. Telles commissions lu\estoient ordinaires, tant à cause de sa charge d'advocat du Roy, que parce qu'il estoit éloquent et fort entendu dans 1 histoire et la politique. Lorsqu'il quitta Beauvais par les fureurs de la Ligue, sa maison fut pillée, où il fit perte de ses beaux livres, qu'il cherissoit uniquement, et qu'il a regretté toute sa vie. Il ne laissa qu'une fille nommée Françoise Patin, estoit oncle de François Patin, advocat en Parlement, qui a esté père de Maistre Guy Patin, docteur régent et doiende la Faculté de Médecine à Paris, lequel m'a fait part de ce qui est cy-dessus escrit. » ^ Gaspard d'Auxy, seigneur de Monceaux, baron de Houdan. Charlotte d'Auxy de Monceaux porta en dot en 1615, à son mari, Godefroy Tiercelin, marquis de Brosses et de Sarcus, le château de Houdan qui avait été érigé en Baronnie en 1608. Gaspard et sa femme ont été enterrés dans l'éghse de Houdan. Leur tombe se voit encore au pied du maître-autel. minel,.

(16) tout. Ce. qui. cinq. me. mainte. m'ont. mille caresses. fait. deux. superslites,. eu entre elles tout. bien paternel, qui ne. moribus. le. me. anliquis,. sans. vaut la. Mon. n'a rien. il. services.. de. pas encore,. et. la. força de. dont. je suis. sont. toutes. mère, lequel,. moy avons. apporté. icy,. sans. cent. Tout. ambition. avare,. et. et. lui. né. le. avec. vendredi, dernier jour d'août 1601. Tâge de neuf ans, auprès de son père qui. inspirer,. me. père. le. de très bonne heure,. faisoit lire,. encore tout. de neuf ans,. faire ses. le. jeune Gui. ». A. était, à cette. s'y lia d'amitié. Il. :. parents pour aller. humanités au collège de Beauvais qui. époque, en grande réputation.. s'ef-. œuvres de. petit, les. quittait ses. il. ;. goût de Tétude. le. Plutarque tout haut, et m'apprenoit à bien prononcer. l'âge. ce. bonnes gens, qui ont. faute des. avarice. fils. De. gagné, nonobstant presque trente années de fascheux. était. resta, jusqu'à. Mon. à cause. ». Gui Patin. '<. ne. frère et. malheur de feu mon père estoit un maistre ingrat lequel. je. filles. bien de. cinq, a suiïy pour les marier.. escus de rente; mais ce n'est pas vescu,. quantité d'amis que. regretter de plus en plus.. fois. 7 enfants, adhiic. mariées, et ont. le. et j'ay trouvé. un frère qui est en Hollande; les cinq. et. estant divisé en. eu. ;. tout, qui. fait. l'a. sont sortis. mariage i'aisné,. du. point. connoissois luy.. imaginable. crédit. le. avec des. condisciples qu'il devait retrouver plus tard à Paris et qui se sont. fait. un. nom dans. dix-neuf ans,. il. l'histoire, la. littérature. prenait la route de Paris et. de Boncourt" étudier la philosophie, sous. la. ou. allait. les arts.. A. au collège. direction de. deux. Le collège de Boncourt, ou de Bécourt, devait son origine à « messire Pierre de Bécoud, chevalier de Flcchencl lequel donna la maison assise au mont Sainte- Geneviève à Paris » en 1353, en faveur de 8 jeunes hommes du diocèse de Tcrouanne, sujets du roi de France et non point du comte de Flandre. •^. ;. Pierre Gàlland, principal de ce collège,. mort en. l'an 15 59,. collèges de l'Université. (Arch. Nat., S, 6255.). en. fit. un des. plus beaux.

(17) maîtres. illustres. hommes. cassus, les deux Il. Nicolas de Bourbon. :. et. de leur. les plus instruits. peine terminé sa philosophie que. avait à. la. siècle.. noblesse de. Beauvais voulut, en récompense des services rendus à. son père, fice. et sans qu'il. «que. :. lui. en coûtât rien,. lui. Ma-. Pierre de. elle. par. donner un béné-. refusay tout plat, écrit Gui Patin, protestant. je. absolument que. je. ne serais jamais prestre. :. bcncdictus Doini'. nus qui mihi illam mentem immisit in tencra adluic œfafe. François Patin. de bon, mais. il. ». en. n'en garda pas. comme. il. beaucoup de rancune. autrement de. mère.. la. Il. put, «. avec. de Dieu. l'aide. à son. il. se tira d'af-. ».. Quelles furent les occupations de Gui Patin, une eut quitté le collège de Boncourt. r. fois qu'il. C'est un point assez. difficile. mot dans ses. lettres.. à résoudre, d'autant qu'il n'en dit pas un. ''. fils,. resta cinq ans sans. Beauvais. Pendant ce temps,. la voir ni aller à. faire,. reconnaissoit, à ce refus, quelque chose. « qui. fut tout. .». Dans un autre endroit de ses lettres il dit « J'ay souvent loué Dieu de ne fait ny femme, ny prestre, nv Turc, ny Juif. « II n'avait pas très haute :. m'avoir. opinion du beau sexe et il ne perd pas beaucoup d'occasions d'en dire sa façon de penser « Vostre fils est allé disner chez Carolus, ou se doibvcnt rendre ma femme ma hruë et mes deux belles sœurs, qui sont allé gagner les pardons à certain petit sermon dont je ne sçav seulement pas le nom. Mais ce ne sont pas tousjour les pardons qui font aller les femmes, c'est l'envie de trotter. Voilà :. pourquoy. l'on dit icy. plaisamment. que. saint. Trotter,. Babil, sont les plus giands patrons de ce sexe dévot. ». sainte. Ce. qui font de la médecine n'est pas moins curieux à noter. :. qu'il. « C'est. Caquet. et saint. des. femmes. sot. animal. dit. un. qu'une femme qui se mesle de nostre mestier cela n'appartient qu'a ceux qui ont un haut de chausse et la teste bien faite. J'avais fait seigner et purger ce malade il se portoit mieux. Elle me dit ensuite que mes purgatifs lui avoient fait du mal, et qu'elle le purgeoit de ses petits remèdes dont elle se servoit autrefois à Lyon. Quand j'eus reconnu par ces paroles qu'elle ne faisoit pas grand cas de mes ordonnances je la quittay là et ay pratiqué le précepte du Messie Sinilc iiiortuos sepelire mort nos.... Ce n'est pas à une femme de pratiquer la méthode de :. ;. :. Galien. :. Res. est siihlimioris inlelligcntue. Il. animal dimidiali inleUectus. comme. dit saint. Paul,. :. il. faut avoir l'esprit plus fort.. faut qu'elles filent leur quenouille,. cotitiiieaitt se in silentio.. n. Millier. ou au. est. moins,.

(18) —. 6. —. Bayle prétend, non sans quelque raison,. qu'il. plusieurs. fut,. années, correcteur d'imprimerie ^ Pendant ce temps,. connaissance de Jean Riolan, qu'il. y eût alors en France.. Ce. décida à embrasser. le. dernier, voyant les. la. bonnes. qu'il. eut à passer au début. moments. les. Du. de ses études.. voyons-nous, en 1623, publier, sous un recueil de cantiques religieux,. les initiales. qu'il. intelli-. est à croire qu'il fut. Il. Hodenc, dans. dis-. Le jeune. carrière médicale.. Gui se mit donc à étudier avec ardeur. aidé par la châtelaine de. la. plus savant anatomiste. le fils, le. positions de Gui Patin et frappé de la vivacité de son. gence,. fît. il. dédie. «. difficiles. moins. le. G. P. B.,. à très illustre. noble dame D. Jacqueline Do. espouse de haut et. «. et très. <(. puissant seigneur mess.. «. chevalier de l'ordre du roy, gentilhomme de sa chambre,. «. baron de Houdant, seigneur de Moliens, Candes, Besi-. «. gny, etc.^» Il. nous paraît. fois avant. bien que le sujet. utile,. ce jour,. et. Gaspard de Monceaux, escuyer,. mieux que nous ne saurions. donner une idée de ce qu'étaient. * Dans Gui Patin. les. brochures. été traité bien des. ait. qu'inspira. la. lutte. les. de. le faire,. de. études médicales, au. Renaudot. contre. la. Faculté,. nom. de Maschural, compagnon d' imprimerie. C'est sans doute son bon maître et ami, Nie. deBourbon,qui lui procura de l'occupation dans la période de cinq années qu'il resta sans revoir ses parents. Les savants hommes de ce temps se faisaient un devoir de corriger les épreuves de leurs ouvrages, ce qui aurait permis à Riolan de remarquer Gui Patin. est. désigné par. les adversaires. sous. le. * Ce recueil de cantiques est un vol. in-12, fort mal imprimé de 155 pages, avec quelques gravures. Il contient 53 cantiques dont un, le i8« paraît être de la façon de Gui Patin. Il est consacré au ('5. Sacrement de triariage». Il se chante sur. l'air. d'Un amoureux. hermite, et. commence. Honneur au mariage, Et aux gens mariez, Qui sont d'un sainct cordage. Ensemblement. liez,. par ce couplet. :. Pour D'un. fruit plaisant et. Que. grâce divine. estre la racine. la. beau. Produit en ce rameau..

(19) — temps de Gui Patin. Tout. 7. -. écolier, qui s'y. destinait. devait. savoir son grec et son latin, avoir passé par la rhétorique et. deux ans de philosophie.. fait. après lequel. Il. devenait maître es aiis^. il. près au baccalauréat d'aujourd'hui.. de médecine,. tême. '",. faire. subissait. «. titre. Pour. alors un qui. examen. répond à peu. être admis aux écoles. son acte de bap-. l'étudiant devait présenter. connaître ses nom, prénoms, surnoms,. le lieu. de. sa nb^pnalité et son titre de maître es arts.. sa naissance,. Toutes ces formalités remplies,. il. avait la. qualification. de. Phdiâlrc, était admis aux lectures des bacheliers en médecine et. des docteurs régents,. trielles.. et. prenait ses inscriptions trimes-. il. Ces cours ou leçons. consistaient dans l'application. des aphorismes d'Hippocrate dans l'étude des choses naturelles. (Anatomie. (Hygiène. et. et. Physiologie), des. Régime),. gie et thérapeutique) ". tion. de. sauf les. et ». choses non naturelles,. des choses contre nature, (Patholo-. Les cours. celui. de chirurgie,. fêtes. et. les jours. avaient fériés,. en. latin,. à l'excep-. lieu. tous. les. jours,. nombreux. alors.. faits. assez. Les étudiants étaient tenus de suivre avec exactitude. les. leçons des maîtres, les disputes et les argumentations publiques,. de rédiger avec soin leurs cahiers sur. les notes qu'ils. pre-. naient aux cours. Puis, après un temps dont la durée ne. pou-. vait. en aucun cas être moindre de 28 mois, mais ordinairement. "^. M. Corlieu (Op.. »'. Corlieu, Op.. qu'un étudiant devait prouver, pour êtreadmis aux Écoles, qu'il était de religion catholique. Cependant, jusqu'à l'année 1645, les protestants pouvaient, sans être inquiétés, foire leu'S études à la Faculté de Paris. C'est alors seulement que le doyen fit quelques restrictions par suite des désordres qu'ils avaient occasionnés. L'Assemblée du clergé en 1645 ^^e plaignait de son côté de ce que leur nombre allait toujours croissant et de ce qu'ils n'observaient pas la neutralité religieuse qui leur avait été imposée comme condition de leurs études. (V. Assemblées Générales du Oero-e, Pr. V. 1645, P- I5 5-) cit.. cit.. p. 18) dit.

(20) —s— admis à subir. atteignait quatre ans, l'étudiant était. du baccalauréat.. qu'il dût,. compte de ce. épreuves. qu'il. fait. n'était. aucun service hospitalier, on comprendra sans. astreint à suivre. peine. l'on tient. Si. les. après quatre années d'argumentations, devenir. discoureur habile et. en syllogismes,. fort. qu'il. et. nul en. fût. pratique.. Les examens du baccalauréat, qui. avaient lieu tous les. deux ans, duraient tout une semaine, sous nateurs élus le samedi qui précédait. Chaque le. la. la fête. direction d'exami-. de. la. Purification.. jour le candidat restait deux heures sur la sellette; et,. samedi, à l'issue. de* la. messe, tous. les. rendaient dans les salles supérieures où. docteurs régents se ils. décidaient, par un. vote public, de l'admission ou de l'ajournement des candidats.. Chaque nouveau. bachelier devait prêter entre les mains du. doyen un serment dont Hazon nous a conservé dans son ouvrage. Vous. jurez. :. Riiiis,. :. que vous puissiez vous trouver,. us et statuts de. D'honorer. formule,. usas Faciilfafis Medicinœ, etc.. D'observer fidèlement, de tout votre pouvoir situation. la. en quelque. les décrets, pratiques,. Faculté.. la. et. et. respecter. le. doyen. et tous les maîtres. de. la. Faculté dans les choses honnêtes et permises.. De. soutenir. la. Faculté contre tous ceux qui entrepren-. draient quoi que ce soit contre ses statuts ou son honneur, et surtout contre tous ceux qui pratiquent iliicitement cine, toutes les fois qu'elle vous en. D'assister en. robe à toutes. la fin. défunts, aux. de. l'office. ;. méde-. l'obligation.. messes ordonnées par. les. Faculté, d'y arriver au moins avant jusqu'à. imposera. la. la. la fin. del'Épitre etde rester. d'assister aussi. aux messes pour les. obsèques des maîtres,. et,. également,. à la. messe.

(21) —9— célébrée chaque samedi à. la. chapelle des Ecoles, à peine d'un. écu d'or d'amende pour chaque absence non. justifiée.. D'assister, deux années durant, aux exercices de l'Académie et à toutes les. argumentations. soutenances de thèses quodli-. et. bétaires et cardinales.. De. soutenir deux fois une thèse quodlibétaire, une fois. une thèse cardinale, d'être présent à tous. les. actes. de. la. et. le. Faculté.. De. observer. toujours. mode. d'argumentation. paix,. la. prescrit. bon. le. dans. les. ordre. discussions. par. Faculté.. la. Lorsque tous solennel,. doyen. qui. étaient. leur. remettait en. Tout Voici 1. bacheliers. docteurs. assignées, tous. les. même temps. avaient. prononcé. régents prenaient et. le. «». juro. places. les. premier bedeau procla-. nouveaux bacheliers, les. le. lettres ». qui. à. il. (diplôme) de bac-. '-.. calauréat. 20 mars. et. noms de. mait les. *-. les. n'était. la. cependant. pas. fini.. Il. fallait. formule du diplôme, consacrée par décret de. 599. la. subir encore. Faculté en date du. :. Nos Decanus et Saluberrima Facultas in aima Academia Parisiens!, notum faciquorum interest, honestum virum M. j-Egidium Gillotium, in artibus magistrum, diœcesis Trecensis, anno Domini 1598, die j octobris, post factam fidem. nius. qiiadriennii in medicinas studio consumpti, in nostris superioribus scholis. examine. probatum, et de omnibus medicinge partibus ita respondisse, ut eum dignum duxerimus qui ad publicas disputationes et ad gradum quem baccalaureatum vocant, admitteretur, prout admissus est quod in commentariis nostris illius anni testatum invenimus. In cujus rei fidem et luculendatum in tius testimonium hanc schedulam majore nostro sigillo obsignavimus conventu apud burellum nostrum post rem sacram habito die sabbathi 20 mensls. primato diligenter. et accurate fuisse. ;. :. martii. anno. 1. 399.. De mandate. dominorum decani. et. doctorum Saluberrima;. Facultatis.. Signé: Fardeau, major bidellus. (V. Reg.. Comm.. pour l'année 1599.).

(22) —. 10. —. de nouvelles épreuves pour confirmer. examen botanique,. commencement de. logie et l'hygiène au. Les thèses. des thèses sur. suivant,. l'été. grade obtenu. le. la. un. :. physio-. l'automne.. soutenir étaient de deux sortes, les quod-. à. libétaires et la cardinale.. Les thèses. des. l'ouverture. en. candidats. de leur. secondaires ou. ».. et. jusqu'au. deux. toujours. suivies. nommée. ainsi. l'honneur de. qui elle. réforme de l'Université en 1452. un. sur. d'hygiène. sujet. Cendres jusqu'à. étaient. d'argumentations. la. du cardinal d'Estoutefut. fondée,. roulait,. Au. saint Pierre. la. de par. soutenait. se. et. quodlibétaires, elles étaient de les. ordinairement. qui. Les. carnaval.. rcsunipfcs.. La thèse cardinale^ Gf!. écoles. soutenaient. façon. «. ville'S. quelconque. de médecine ou de physiologie, se soutenaient. {quodhbet). depuis. quodlibciaires, choisies sur un sujet. contraire. lors. de. les statuts,. depuis. des thèses. argumenter.. L'ars^umentation commençait dès six heures du matin jusqu'à. six. midi.. Le. les. façon du président, sur. théories de qui le candidat devait. durait. la. malheureux. et. candidat devait, de. heures à huit heures, réfuter les arguments que chacun. des. bacheliers. assistant. à. la. soutenance. lui. présentait.. Rouen en. 1403, avait été chargé par le roi, en 1452, de réformer les Universités de France, mission dont il s'acquitta avec inteUigence et une grande profondeur de vues. Il opéra dans la Faculté de Médecine plusieurs réformes importantes, et décida entre autres choses que le '3. Le. célibat. cardinal d'Estouteville, né à. ne. régents.. imposé, comme il l'avait été jusqu'alors, aux docteurs dans son S'il faut en croire l'abbé de MaroUes cité par La Rocque pour la du roy commissaire NoUessc, Guillaume, cardinal d'Estouteville,. serait plus. —. Traité de la. rèformation des Universités du royaume, permit aux docteurs de la Faculté de Médecine de porter la robe rouge..

(23) 1. neuf docteurs, six. Puis. —. 1. du grand. banc. du. et trois. petit,. entraient successivement en lice et prolongeaient l'argumentation. durant.. questionner. de. droit. Enfin,. général.. un assaut. avait lieu le. heures. trois. à. Tous. dernière. heure,. assistants. avaient. la. les. d'arguments. d'accabler. et. récipiendaire,. qui seul contre tant d'ennemis,. ver réponse à. toutes les questions posées.. Le. que. situation. Ce. «. de ce pauvre bachelier obligé, de par. que. d'érudition,. toute. Faculté. la. les. d'esprit,. en-. de répondre, sans désemparer, aux plus subtiles. ;. arguties que puisse inventer Tesprit de controverse surveiller à tous ni. devait. que ces énormes séances. Quelle. terrible. celle. littérature,. semble. tôt.. également à. d'avoir pendant sept grandes heures, plus. statuts,. de. commençait une heure plus. il. une chose. être. devait trou-. supplice aux thèses cardinales se terminait. midi, mais. le. moments pour ne hasarder. un mot que l'on puisse retourner contre. ni lui,. ;. de se. une phrase, et. que dix. adversaires sont prêts à saisir au passage pour l'en écraser. au. moment. décisif.. Et. comme pour. rendre. la. partie plus. inégale encore, l'usage voulait que dans les thèses quodlibétaires le candidat fournît lui-même à ses rivaux et à ses. juges les. moyens de réparer. Dans une pièce. leurs forces.. attenante à la salle des Actes étaient servis, à ses frais, du vin et des rafraîchissements.. gré, aller puiser à. Et. il. n'était. que parfois. à. croire. pas. la. seule qui échauffât. restait. sur la. les. l'ardeur têtes.. les. brèche, sans un. argumentant, argumenté,. ce que. pouvait, à. son. buvette des idées et des inspirations.. est. heureux tion,. la. Chaque docteur. douze coups. de. criblé la. de. la. Seul. moment. le. mal-. d'interrup-. d'objections,. grande. dispute. horloge. jusqu'à. vinssent.

(24) —. —. 12. Nous aimons. mettre un terme à cette longue épreuve. *•». que bien des. penser cependant,. à. de. même. modération, ou. la. mettaient. assaillants y. com-. se dispensaient, par une. misération facile à comprendre, de tourmenter. malheu-. le. reux candidat.. Le temps du Baccalauréat. à deux ans au bout. était fixé. desquels l'étudiant de bachelier devenait licencié^ non sans préalable,. au. avoir,. tique médicale.. mœurs des. des. En. subi. un examen particulier sur. la. pra-. outre, on s'enquérait des antécédents et. candidats, de l'honorabilité de leur famille,. de leurs relations.. et. L'examen passé,. les candidats jugés dignes. d'exercer. la. profession médicale étaient déclarés, non point encore licen-. mais licenfiandeSj c'est-à-dire aptes à être revêtus de ce. ciés,. caractère,. gardaient jusqu'au jour solennel où. titre qu'ils. ils. étaient définitivement reçus.. Les. licentiandes. rendaient. se. palais archiépiscopal, où. de. la. Ce. ils. processionnellement. étaient présentés. par. le. au. doyen. Faculté en grande robe, au chancelier de l'Université.. dernier leur. fixait le. jour où. L'intervalle qui les séparait les licentiandes à faire. ils. allaient recevoir la licence.. de ce jour. était. en corps^, escortés par. consacré par les. nouveaux. bacheliers, des visites chez les hauts fonctionnaires de l'Etat,. chez. le. priaient^. prévôt des au. marchands. nom de. la. et. des. Faculté, ces. de vouloir bien se trouver au jour. fixé. échevins,. etc.. ils. grands personnages par. le. chancelier, aux. Ecoles inférieures pour y apprendre les noms et les titres des nouveaux médecins que la Faculté devait donner à la. '*. M. Raynaud,. op. cit..

(25) —. —. n. quos, quales et quoi mcdicos. et à l'univers tout entier,. ville. mediconun coilegiuni. orbl. atqiic iiniverso. iirbi. isto. anno,. sit. suppeditaluruin.. La réception des. précédée du paranymp/ie,. licenciés était. cérémonie dans laquelle, après un discours, pompeux éloge de. Faculté ou des candidats à. la. une. invitation à se. rendre. copal pour recevoir. la. le lundi suivant. présage d'un. au palais archiépis-. licence et la bénédiction apostolique.. Le matin même du paranymphe, par ordre de mérite,. licence, ceux-ci recevaient. la. et, avoir le. candidats étaient classés. les. premier. iicu. de licence. était le. brillant avenir.. Enfin au Jour fixé, le chancelier les recevait à l'Archevêché etlà,. en présence du doyen de. la. Faculté, des docteurs régents,. des membres des autres Facultés et des notabilités convo-. quées pour placés. la. circonstance,. devant. mentelles. il. prononçait sur les. à genoux, tête. lui,. aspirants. nue^ les paroles sacra-. :. Ego canccHanus,. audorilatc aposfoiicd, quàfruor. do vobis liceniiam legendi, interpretandi hic et iibique ter r arum. In. nonnne Pal ris. et. in. hac parte,. faciendi medicinam. et Filii et Spiritits Sancti.. Puis, tous les assistants se rendaient à la cathédrale,. de. l'autel. mené Mère. à ;. la. bonne puis. ils. Sainte fin. Vierge, pour remercier. à. Dieu d'avoir. leurs travaux par l'intercession. de sa sainte. se consacraient par serment à la défense de la. religion catholique.. Les licenciés pouvaient ne pas briguer. le. doctorat, et se. mettre à user aussitôt des droits que venait de leur conférer le. chancelier, faciendi. Les cérémonies. et les. medicinam. épreuves peu. hic. et. ubique. difficiles. terrariun.. du doctorat se.

(26) .. — M— passaient en. famille,. à. Faculté,. la. sans. le. concours des. étrangers. Le doyen. une dernière enquête sur l'honorabilité des. faisait. candidats, qui,. s^ils. n'étaient pas sujets à caution, étaient admis. à la vespéric, cérémonie préliminaire du Doctorat et qui se. composait de discours. et. d'une soutenance de thèse.. Le jour du Doctorat venu,. le. récipiendaire, précédé des. deux appariteurs de. la. ayant à sa droite. président de l'acte et suivi des. le. Faculté, en robe, et des bacheliers,. doc-. teurs régents, se rendait à la grande salle de la Faculté, où il. montait en chaire avec. le. président.. Le premier appariteur, après ces termes. qu'il. l'avoir salué,. lui. rappelait en. devait prêter le serment d'usage. Domine. :. doclorande, antcqiiam incipias, habcs Iria juranda.. Ce I". qu'il. D'observer. Faculté 2". les. 3°. :. droits, statuts, lois et. coutumes de. la. ;. D'assister, le lendemain de la saint Luc, à l'office pour. docteurs défunts. les. la. fallait jurer, c'était. De. ;. combattre de toutes ses forces ceux qui. médecine. illicitement, et n'en. condition qu'il. de. faisaient. épargner aucun de quelque. fût.. Après cette énumération. l'appariteur poursuivait. :. Vis. ista. jiirare (. Le. futur. docteur debout, en présence de l'auditoire, répon-. dait par un ôiiro. Puis. le. '^. prononcé d'un ton solennel.. Président s'adressant au récipiendaire. en peu de mots les devoirs professionnels,. ''. C'est cey»/o qui fut le dernier. mot de Molière.. u. lui. rappelait. Prenant alors. le.

(27) bonnet carré avec lequel. sienne. faisait le. du doctorat sur. çait cet insigne Il lui. il. -. 15. signe de la croix,. la tête. "^. lègue. Tel. lui. pla-. de son jeune confrère.. touchait légèrement la joue avec la. d'affranchissement et. il. paume de. donnait l'accolade. la. main en. comme. col-. ».. était le. cérémonial observé autrefois à. la. Faculté de. Médecine. Nous ne parlerons que pour mémoire des banquets qui accompagnaient les examens.. Dans. notre ancienne. Faculté toute réception de bacheliers, de licenciés, de docteurs, toute nomination. de doyen,. était l'occasion. quets dont les récipiendaires faisaient les. La. saint. ditionnel tins. frais.. Luc, fête delà Faculté, avait aussi son banquet tra-. donné. cette fois aux frais de la. donnés par. Compagnie. Les. les récipiendaires furent. première moitié du. xvii''. siècle et. il. fut. et. de 50. Le prix du banquet livres. '^. Corlieu, op.. '". De. était. de. 3. fes-. supprimés dans. décidé que les. destinées à les payer seraient versées dans Faculté.. de ban-. la. la. sommes. caisse de. la. 50 livres pour les doyens. seulement pour un docteur '\. cit.. nos jours, du moins en province, il n'y a plus que les aspirants notaires qui aient conservé la tradition du banquet. Le jour où il est admis dans le corps des tabellions, il est d'usage que l'aspirant régale les quatre examinateurs chargés de juger de ses aptitudes et de son honorabilité..

(28) CHAPITRE GUI PATIN SES THÈSES IL. EST CHARGÉ. II. POURSUIT SES ÉTUDES MÉDICALES. ET SON DOCTORAT.. —. SON MARIAGE.. DU COURS DE CHIRURGIE A LA FACULTÉ. commencer. C'est à l'âge de 20 ans que Gui Patin dut. études de médecine.. Il. avec ardeur quatre années. travailla. durant pour arriver au grade de bachelier,. — Ses parents se relâchant alors de. 1624.. dont. bénéfice offert par. décembre 1624,. sait,. le. 19. sous. la. présidence d'Élie. malmener dans ses Estnc fcniinœ. in. sujets. mais. nous empêcher :. Il. pas-. Le. plus tard fort. qu'il devait. sujet. y.à-j-jaxcç ?. homme. r). de. la. thèse. était:. (La femme ne peut-. Conclusion. :. Non.. et les thèses cardinales devaient. de par. les. des. statuts,. questions. bon nombre de thèses' sont consacrées à. résoudre les questions. Raynaud. licence.. livres.. de thèse roulaient ordinairement sur des points. exclusivement, ;. Béda.. viriim mutalio. de médecine ou d'hygiène,. d'hygiène. la. du. sa première thèse quodlibétaire. lettres.. pas se transformer en. traiter. l'aidèrent. purent pour ses degrés et l'achat de ses. qu'ils. Les. grande rigueur. la. noblesse de Clermont,. la. Gui Patin poursuivit ses études pour. elle. en. obtint. qu'il. avaient usé à son égard, depuis qu'il avait refusé le. ils. mieux. ses. d'en. les plus. citer. bizarres.. Nous ne pouvons. quelques-unes. après. Les héros naissent-ils des héros?. —. Maurice Est-il. bon.

(29) — de s'enivrer une. fois. ouvrage imparfait de acte naturel. —. /. enfants légitimes. lune pour. la. par mois nature. la. —. An. celui-ci:. barbai (Le. médecin. intéressant à. si. fait. un. ont-ils plus d'esprit. que. les. compte des phases de. — Sans. doit-il. compter mcdicus. cibi,. la. les jeux sibi.. etc.. An mcdlco barber) Un sujet. thèse. intitulée:. porter. la. médecin. haut point la dignité extérieure du traité.. questions quelque étranges qu'elles puissent paraître,. cependant. reflètent ;. est-il. modicas. une. ne pouvait manquer d'être. siècle. un. Faut-il tenir. Mentionnons és:alement. Ces. est-elle. ?. Les bâtards. r. — La femme — L'éternuement. r. coupe des cheveux?. comme. de mots,. —. 17. les. préoccupations du. et l'on aurait tort. de. les mettre^,. xvip. public au. comme on. l'a. déjà. compte de simples divagations des docteurs de. sur le. l'ancienne Faculté.. des Conférences. 11. de parcourir en. suffit. effet. traitées ès-bareau d\%ddresscs. les. tables. pour y trouver. des sujets non moins étranges.. La thèse. L'homme. traitée. par Gui Patin est entièrement de. femme,. et la. dit-il,. lui.. ne diffèrent pas d'espèce mais. de sexe seulement, différence qui provient d'une constitution du germe qui produit. différente. l'un et l'autre.. signes distinctifs des deux sexes cette. différence. barbe,. femme. indice. de. la. l'esprit. fois sur le. conséquence de. des poils plus rudes,. une large poitrine,. virilité,. ,. et et. presque toujours par les mœurs.. etc.. elle est inférieure à. la. La. On. peut. hésiter. l'homme quelque-. sexe du mâle (chez les hermaphrodites), mais. doute n'est pas permanent génital.. la. les autres. a des mamelles, des cuisses plus courtes, une peau. glabre, etc.. par. de constitution:. sont. Tous. :. le. le. sexe se manifeste dans l'acte.

(30) —. lo. La deuxième thèse quodlibétaire soutenue par Gui Patin avait pour sujet: An prœgnanti pericidosc lahorante abortiis / (Faut-il faire avorter. danger?). Il. '. la. une femme enceinte dont. novembre 1625 sous. soutint le 27. est en. la vie la. présidence. de François Mallet.. La conclusion. était:. Non,. moins que. à. le. fœtus ne. soit. corrompu. Enfin le 26 mars 1626. ne. il. soutint la thèse cardinale. cer/um graviditatis judlciuni. dans. l'urine. un signe certain de. dence de Denis Guèrin qui en Pendant. par son application. la. grossesse), sous. comme. la prési-. était l'auteur. il. se.. fit. remarquer. dans l'étude de l'anatomie. Le profes-. seur désigné pour faire. rades. Datiir-. ex urina) (Peut-on trouver. durée de son baccalauréat,. la. :. le. archidiacre. -.. cours, II. fut. le. proposa à ses cama-. nommé. La. qualité d'ar-. chidiacre, supprimée moins de cent ans après, correspondait. —. Résumé de la thèse. Il n'est jamais permis de tenter l'avortement, à moins ne soit corrompu. Les causes de l'avortement spontané viennent, soit des maladies dont l'origine est dans le sang de la mère maladies aiguës, certaines maladies chroniques, soit de malformations utérines ou fœtales. Au reste l'avortement est toujours dangereux, mais il l'est moins dans les premiers mois de la grossesse que dans les derniers, dans les mois pairs que dans les mois impairs, chez les multipares. Le meilleur moyen à opposer à l'avortement est la saignée des veines du bras, renouvelée aussi souvent que le cas le demande ^ Extrait des Statuts (Append.) Art. V. Doctor anatomicus demonstret osteologiam ex suggesto prius, quam «natomen celebret. In ossibus comparandis et dignoscendis probet discipulorum diligentiam et industriam quem ad studium anatomicum aptiorem judicarit creet Archidiaconum. Nec eo munere priventur bacca*. que. le foetus. :. —. —. !. :. —. laurei, sed cœteris preferantur. Etc.. Art. VII. si. — Ubi. quid incuJcandum. Doctoris qui. cam. eum. doctor, qu£e videbuntur necessaria, docuerit sit,. etrepetendum,. latine et breviter. ;. archidiaconus,. exponat ex mente. et jussu. ante contulerit, nec identidem obloquatur vel seriem anatomi-. obturbet.. —. Doctor non sinat dissectorem divagari, sed contineat in officio Anatomica nec répétât qu£e Archidiaconus plenè et perspicuè dixerit ad mentem doctoris et spectantium captum. Art. VIII.. dissecandi, et demonstrandi ea quae enarraverit. :.

(31) —. prosecteur aujourd'hui. L'archidiacre. à peu près à celle de avait. -. 19. soin des choses qui regardaient l'école, expliquait. le. leçons du maître sans en modifier. les. forme,. Gui Patin. baccalauréat,. licencié le. fut lait. dont. la. que. n'obtint. il. ne. i. 5. juin. 1626, et malgré. la dis-. été l'objet pendant le temps de son. avait. il. Cela. licence.. fond, mais oui. sans troubler Tordre des études.. et. tinction. le. le. onzième. et dernier lieu. cependant pas. devait. de. l'empêcher plus. tard de devenir doyen.. après,. le. doctorat, qu'il. Gui Palin. et. obtint. d'un. plus. an. ". 7 octobre 1627.. Nous avons ici. son. poursuivit. Il. retrouvé une copie des LcUrcs de doctorat de. nous sommes heureux de pouvoir. la. reproduire. :. Universis, praesentes literas inspecturis,. berrimae Facultatis. tium. in. Eo. Medicinœ. omnium. qui est. si. et. collegium Salu-. famatissimo studio Parisiensi regen-. vera salus.. tores, divinaelegi s praeceptis veritati,. in. Decanus. Cùm. universae fidei cathoiicae cul-. ntadstricti, ut fidèle testimoniu m perhibeant. multo magis convenit. ut viri. tam ecclesiastici quam seculares. maxime diversarum artium. et. omnibus scrutantur,. ea alios instruunt et informant, ut sic nec. amore,. et. in. scientiarum professores, qui veritatem. in. quacumque occasione deviare a rectitudine debeant. Hinc est quod nos, non solum vera amicitia. vel favore, aut alia. veritatis et ratione. moti, sed etiam veritate, verum testimoniumperhibemus, quod dilectus. PATIN,. noster nobilis et discretus vir magister Guido. diœcesis Bello-. vacensis, ex pago dicto Hoiidan en Bray, in Saluberrima Facultate. Medicinae gradum doctoratus secundum Facultatis statuta. et. consue-. tudines, prgehabitissolemnitatibusin talibus assuetis,laudabililer et honorifice. adeptus. est,. anno Domini millesimo sexcentesimo vigesimo sep-. timo, die vero septima mensis octobris. sigillum nostrum. apposuimus.. magnum, quo. Datum. in. In. cujus rei. talibus utimur,. solcmniter Parisiis,. in. literis. testimonium,. prœsentibus. Aula Scholarum praedictae.

(32) 20 Facultatis, aiino Domiiii millesimo sexcentesimo vigesimo octavo, die. sabbathi quarta novenibris.. De mandato dominorum. Decani. et. Doctorum Regentium.. Beuzeville, major. qui voulait obtenir le titre de docteur régent. Tout docteur et avoir part. ceux. qui. avoir été. possédaient,. nommé. }j.ixpcu.avia.. manie. ?!. bcilncum. conclusion. sujet à dessein. :. :. f. (les. A de. fille. \ Le malin docteur. oui. Faculté, et. il. ((. me. Je. présida. la. :. métroce. M. G. Joudouyn De furore traité. me. une belle marier. ».. eut une occasion de défendre les droits. il. le. fit. avait pris au sérieux les. ses grades. 11. avait choisi. avec laquelle sa mère eut bien voulu. peine docteur,. la. après. sujet était. bains conviennent-ils à. Je presiday à. «. de Gui Patin.. uterino^àcause que vers ce temps-là j'en avois. jeune. temps. Georges Joudouyn. Le. bachelier. Ufriiin. Faculté à tous. quelque. devait,. arriva le tour. 1. thèse du. la. docteur, présider une thèse quodlibétaire.. Le 6 décembre 1627 la. que donnait. aux privilèges. le. bidellus.. avec une vivacité qui montrait. serments que. l'on prêtait. qu'il. en obtenant. :. souviens qu'il y a vingt trois ans, qu'estant jeune docteur et. n'estant pas encore marié, je fus prié de porter. le ciel. à la. procession. —. ^ Résume de la Thèse. Cet état pathologique vient de l'utérus qui surabondant de sang ou de semence pousse le sujet à rechercher .xvec fureur l'accomplissement de l'acte génitiil. Qu'opposer à cet état après les liens et le fouet. d'Hippocrate ? « Nisi viro-o sit et vuhia, clescendat in amahiJes viri ampkxiis. » Sinon, régime très léger, saignée des veines basiliques des saphènes, diète de petit lait,. application de lames de. (opium. plomb. sur les reins, administration des. hypnotiques. diacode en particulier). Si de. tels remèdes sont insuffisants fiiudra-t-il recourir aux émétiques ? aux carthartiques violents? au tartre stibié? non. Mais les bains d'eau douce et froide fréquemment administrés feront cesser successivement. tous. et. les. lascive.. symptômes du mal,. et apaiseront enfin les. mouvements de. l'imagination.

(33) — du. Saint Sacrement,. le. —. 21. jour de la grande feste, laquelle on célèbre icy. avec toutes sortes de solennitez. Je sçavois bien à peu près combien je Valois, et je sçavois. bien aussi. en pareil cas. Estant donc charge que pour. ma. comment mes pour cet. invité. collègues en avoient usé. effet,. je. le. leur promis à. qualité de docteur régent en nostre Faculté, je. voulois avoir le premier lieu, ne le cédant du tout qu'aux conseillers. cour souveraine. Cela. me. promis. fut. mais quand ce vint au. ;. ma chappe d'escarlate, comme nous sommes. prendre, avec. la. de au. et. fait. vestus lorsque. nous passons docteurs, que nous disputons ou présidons, ou que nous allons. à. moy, dont. avoir le premier lieu au dessus de. monnoies,. et l'autre secrétaire. champ. assembla sur. le. presens pour. aller à la. premier. médecin de. Compagnie. le. tous les notables de. procession la. un conseiller de. le. on y adjoignit. Royne,. la. laquelle attendit après nous. ma et. mais. ;. bouche d'un président à mortier, ;. fils. fut. de. dans Paris.. qui perdirent la. grondoient de ce que. ils. confirmée dés. M. de. Bellievre,. doyen des conseillers d'Estat.. et. Un. nostre. Il. y avoit. un vieux. moy. contre. procession, je. les avois. par. le soir. Il. le. bon. prononça. qui luy racontoient cette controverse qu'il avoit esté bien jugé,. se passait à Saint-fitienne. la. la. d'un chancelier de France, et qui. c'estoit. en auroit ordonné ainsi puisque. on. faveur que j'estois. respect, ce disoient-ils de. le. Neantmoins ma sentence. avoit esté procureur gênerai. Ceux. préséance.. champ, pour. qui est aujourd'hui. en. Cour, quelques maistres des Comptes la. ;. vieux Simon Seguin,. le. lequel mourut l'ancien dit. deu. qu'il m'estoit. paroisse qui estoient. la. que luy dans nostre Faculté. advocat qui m'adjugèrent. cédèrent sur. ;. aux. estoit conseiller. l'un. du Roy.J'alleguay. 27 de janvier, 1648 qui. aussi grand docteur. précédez.. deux hommes voulurent. l'enterrement de nos compagnons,. j'estois. docteur de. la. homme à. ceux. et. qu'il. Faculté. » Le. fait. du Mont.. an après son doctorat,. épousa Jeanne dé Jeansson\. le fille. io*octobre 1628, Gui Patin. de marchands de Paris en-. * Jeanne de Joansson avait reçu une instruction remarquable pour une femme de son temps. On en peut juger par un fragment d'une lettre qu'elle écrivait de Cormeilles à son mari, lettre qui se trouve dans le mss. de M. de Montaiglon..

(34) —. 22. richis. dans. de vingt. le. commerce,. mille écus;. pagne s-emblable la. avoir une. si. de son ami Spon.. femme. bonne,. a plusieurs. ne devait pas trouver en elle une com-. Il. à celle. vostre est digne. si. qualitez. en dot l'espérance. et qui lui portait. Ah. !. de. si. humeur. belle. bonnes, mais. fort. Dieu que. que vous estes heureux d'en. !. parfaite et. Mon. «. La mienne. !. quelquefois. elle est. chagrine et cruelle aux valets et servantes, qui sont deux qualitez. desquelles. ne tiens. je. 84 ans a esté de. la. :. a. sa. mesme humeur. Vous. reux que beaucoup d'autres .vos affaires. Feue. rien.. Domino. ;. mère. avez esté plus heu-. que Dieu. c'est. qui a vescu. dotur uxor prudens.. s'est. meslé de. ». Jeanne de Jeansson eut dix enfants de Gui Patin. La plu-. Nous aurons dans. part moururent jeunes.. occasion de. la suite. parler de l'aîné et du troisième, Robert et Charles, qui devinrent tous deux médecins de la Faculté,. Dans. de temps qui s'écoula depuis son doctorat. l'intervalle. jusqu'à l'année i640,oij tre. commença la. de. la. Faculté con-. Théophraste Renaudot, Gui Patin mit au jour. de plusieurs médecins ou chirurgiens Il. publiait en. 1628. la. d'André du Laurens". tin. lutte. œuvres. illustres.. traduction latine de toutes les œuvres. Elle parut à Paris,. Durand, en deux beaux volumes. Gui Patin eut. les. d'elle dix enfants. chez. in-4''. le libraire. Mar-. ornés des portraits. :. — Charles (18 novembre 163 — février docteur en médecine. — Pierre (25 1633), — François (21 novembre 1635), (8 août 1634), devint avocat en Parlement. mort en bas âge. — François (22 décembre 1637), militaire, tué 9 octobre 1658. — Catherine mars 1632), morte à 2 ans. — Jean-Baptiste (16 juin 1643), mort en bas âge. — Gahrielle-Cathenne (4 octobre 1644), morte en bas âge. — Godefroy docteur en médecine.. Robert (ii août 1629),. mort à 60. jours.. 1),. C/jrt/7«. le. (9. Tannée suivante.. (15 septembre 1647;, mort •'. Andreae Laurentii. Paris, 1628, 2 vol in-4".. .. .. .. Opéra omnia. .. .. .. studio et operx Guidonis Patini..

(35) Ljaie/n. l'i/n/i'.v. veteatùic âvrrmahi/n o.w/^. OttouimaueJ' ù/a. ceutiài/^' er/urie^. œ..

(36)

(37) — de du Laurens. et. 25. de Henri IV. de qui du Laurens. était le. pre-. mier médecin. Aux œuvres publiées déjà. Gui Patin ajoutait. deux. traités inédits. Brevis commentarius. i"". :. in. artcm parvam. Galeni, cours dicté par du Laurens à l'École de Montpellier. durant les années. i. ^89. et. du Laurens^ donna à Patin. Naudé son. générosité de. ^90. et que Jean Auber, élève de. i. :. Consilia niedica qu'il dut à la. 2. intime ami.. Il. enrichit. de quelques. notes les traités De' Elcphantiasi de Arlhrifide, et refondit le traité. De. oh. lue venerea,. sacré à détendre. la. il. ajoute un chapitre préliminaire con-. provenance américaine du mal vénérien.. Les marins de Christophe Colomb où. de Charles. les soldats français. l'auraient apporté en Italie,. Mil. le. gagnèrent lors de. l'expédition de Naples.. La même année d'Ambroise Paré bien. :. paraissait la huitième édition des oeuvres «. Le Paré\ des dernières impressions,. relié'vaut huit livres, sans rien rabattre. en ceste dernière d'un nouveau adjousté sur. la fin. du. cute niihi noto, sans. plein. de. livre, et fait. y avoir mis son. ce médecin anonyme traité,. vie. n'était autre et. culté de. traité. et. des. qui a esté. fièvres,. par un médecin. nom. ». Il. est à croire. rappelle. beaucoup. celle. que du. peu. la. un. de Gui Patin. la. Fa-. Paris, « qui nourrist et eleve les plus. beaux esprits qui soient en médecine, qui distribue vraye doctrine d'Hippocrate et de Galien Tous. in. stvle. des fièvres contient un éloge de. Médecine de. et. intiis. que Gui Patin. Le. charme,. de. manière d'Ambroise Paré,. La préface du. traité. est auo:menté. il. ».. la. pure et. Elle se termine. de Patin ont écrit prix au lieu de Pan'. Chéreau, remarquer leur méprise, que le contexte aurait dû suffire à leur faire éviter. Le titre de l'ouvrage est Les œuvres d'Ambroise Paré. Revues et corrigées ... et augmentées d'un fort ample Traicté des Fiebvres ... et de la ^. le. les éditeurs des lettres. premier, a. lait. :. curation d'icelles. .. .. .. Paris 1628.. in-f'^..

(38) — par ces mots. ". :. —. 24. Je proteste icy que ce n'a point esté par. in-. tention de paroistre docte ny scavant que tout ce qu'il y a de. bon dans. ce Traité des fièvres a été compilé par. tout. bons médecins ausquels, après Dieu, cognoissance que. ay en. la. tenu de ce peu de. je suis. médecine. et. en. la. ans après, Gui Patin publiait chez Jost,. Deux. manuel d'anatomie. ',. dont. auparavant. torze ans. Jean Vigier. traité. j'en. fut. à. la. chirurgie.». le libraire,. un. première édition avait paru qua-. Lyon. L'ouvrage, dû à. enrichi de. moy des. nombreuses notes. la. plume de. et d'un. petit. des valvules du cœur, qui sont de Gui Patin.. Des travaux doyen. et. si. considérables. le. signalèrent à Tattention du. des docteurs régents de. Faculté. Aussi. la. fut-il. chargé en 1632 du cours de chirurgie, lorsque Jean Riolan, qui avait jusque-là professé la chirurgie à l'École, devint pro-. fesseur au collège royal.. en français et. Les. était. cours. et. — Le cours. avait lieu tous les jours. destiné aux chirurgiens. les visites. Gui Patin de publier cette même année vation ties. ". la. médecine,. Enchiridion. Vigier, corrigé *. le. delà santé par un bon régime*,. de. Traité de. la. dit-il. n'empêchaient pas. ordinaires. <^. Traité de. De. toutes les par-. dans sa préface, celle qui. conservation de la santé par. traite. de. par M. Jean 1630 in-12. légitime usage des. en bon ordre. anatomique compilé et dressé augmenté en cette dernière. édition.. et. un bon régime. choses requises pour bien et heureusement vivre. la conser-. .. .. .. Paris et. Paris 1632 (2e éd. in-i8).. Cet ouvrage a été inséré dans le Médecin charitahh de Ph. Guibert, le plus ancien livre de médecine à l'usage des gens du monde. P. Guibert, docteur régent «Il est l'auteur d'un livre qui a eu sa de la Facuhé, mourut en 1633, le 21 juillet bénédiction du ciel et de la terre, savoir du Médecin charitable, qui a esté imprimé plus de 60 fois, pour le grand soulagement des familles ayant appris à un chacun, de préparer de petits remèdesensa maison à bon marché, pour se purgera petits frais et à grande espargne par jus de pruneaux laxatifs, bouillons et ptisannes, avec le séné qui est le Roi de tous les bons remèdes, sans qu'il soit besoin de se :. servir de tant de. (Mss. de. M.. remèdes. inutils et qui coustent. Montaiglon, p. is^-). si. cher. ».

(39) la. conservation de. tique, la. la. semble estre. la. -. 25. santé qu'on. nomme. Hygieine ou Diété-. plus. la plus. recommandable. belle,. plus nécessaire aussi bien qu'elle est la plus difficile pour. grande quantité des choses qui sont traitées en tout ainsi. qu'il. la. Et. beaucoup plus doux de se conserver en. est. bonne santé louable par un usage modéré d'un de bons alimens.. icelle.. et. .... que d'user d'un. tas. air. bien sain,. de remèdes estran-. gers qui nous eschauffent, qui nous purgent avec véhémence,. On. voit se. dessiner. thérapeutique auquel Gui Patin,. comme. nous. et qui. coustent beaucoup.. ». le. système. le. verrons dans. la suite, sera fidèle toute sa vie.. En 1635 c'était le tour des Consiiioruin medicinalium de Guillaume de Baillou. Gui Patin y ajouta une table analytique. et. raisonnée qui. en 1637,. fait. tout le mérite de cette édition. Enfin,. donnait une nouvelle édition des Orationes. il. fationes de Passerat. qu'il augmentait de plus de. d'éloges en faveur de l'auteur. Nous grande. le. et. ;o pages. '.. verrons maintenant prendre une part active. lutte. que. la. Faculté. Prce-. allait. à la. entreprendre contre Théo-. phraste Renaudot. il a publié depuis cette époque bon nomM. Chéreau a parlé dans sa BihJiographia Tatiniaiia, travail auquel nous ne saurions mieux faire que de renvoyer le lecteur. A sa liste déjà longue, nous ajouterons un ouvrage de Hoffman, imprimé par les soins de Gui Patin Gaspari Hopnanni Apologi.e pro Galeno Libri m. Edente Guidone '. Gui Patin ne. s'en est pas tenu là. bre d'ouvrages dont. :. Tatino. (Lyon, 1668, 2 vol. in-40.). ;.

(40) CHAPITRE. III. PROCÈS DE RENAUDOT ET DES APOTHICAIRES. CONTRE GUI PATIN. I. §. Renaudot. 1O40 que. C'est vers la. lutte. un peu. vons. Faculté ; son procès avec Gui Patin.. et la. commença,. entre. Renaudot. et. sortir. de notre. sujet. néanmoins. la. la. à. proprement. d'en. passer sous. que ce. Bien. Faculté.. à. cause. grande part que Gui Patin y a prise Théophraste Renaudot naquit à Loudun, en était. carrière. qu'il. lui. probité, vation,. eussent assuré un avenir. eût. quoi qu'en aient. mais,. en. ses. dit. ennemis, à. 584.. plus. d'une santé de et. l'on puisse imaginer.. firent. fer,. des. plus. Avec. de rectitude. et. avait. de. unie,. que d'éléinventif. de sa vie l'une des. il. Il. et. activité infatigable. diversement. cela,. «. grand fonds de. merveilleusement. revanche,. la. quelque. d'ambition. un. une souplesse extrême, une. prodigieusement. brillant,. embrassée. Beaucoup. un esprit doué de. industrieux,. aidée. 1. de. venu au monde avec de rares qualités d'esprit. caractère qui. soit. nous ne pou-. parler,. silence,. parler.. plus. occupées que. un malheur. :. par.

(41) lnluuh(/tc/iJi/c. ',. ntcaccittc'' cl /tij/oïunriao/niic^. ^n\^e/ii/.icJ /ii\>aÂ,. /)uiai<U e.ieirut. ^Co'/ie/iKifit ùift'/i/e'ic. '. ;. a/-. /Vi/t/irc'',. uuc/itci uiu,ij>. nt'i'o.iiiif'e ina/iitfn.. eJk.

(42)

(43) —. —. 27. une de ces ironies bizarres qui se rencontrent quelquefois dans. d'ailleurs. hommes. des. vie. la. illustres,. généreusement. si. traité,. condamné pendant. à l'excès.... Renaudot. fut. sa vie. à entendre. ce thème. favori. revenir. de toute nature. Ses. débuts. pénibles. faire fortune,. boutique d'un. maître. de. sortes. de ses. une foule de. procès. 1606.. docteurs,. il. venu. :. Puis,. Montpellier, se. Il. Paris. à. alla. il. ses. faire. y obtint. et. grade. le. Montpellier deux. à. faisait. docteurs. les. jeune. fort. végéta quelque temps dans. chirurgien.. études de médecine à. de docteur, en. railleries. des. dans. fois'. toute. ». furent. avec l'idée de la. mille. l'avait. donné un nez. avait. lui. camus. adversaires,. nature qui. la. destinés. exercer. à. à. Montpellier, et les docteurs qui avaient l'intention d'exercer. en province.. sérieuses, et. une. faisaient. des. leurs. grades. avec. Renaudot. était. seconds acquéraient. les. une rapidité prodigieuses.. et. facilité. Seuls les premiers. études. de ceux-ci.. Une. docteur,. fois. se. il. y exerça quelques années. C'est. P. Joseph. du célèbre de. intime grise. Richelieu,. Or,. ". :. régime, d'être Il. vint. donc. cela. i. Leclerc. plus. là qu'il. fit. natale. ville. la. nui.. le. nom. même. conseiller. d'Éniinencc. sous. l'ancien. compatriote d'un ministre tout puissant.. le. à Paris, vers. 161 2,. et. réussit à. et. connaissance. du Tremblay),. connu sous. jamais. n'a. dans sa. rendit. se faire. ^>. nom-. mer médecin du Roi.. A. peine. instance privilège. arrivé. auprès. de. dans. de. fonder. d'ouvrir des bureaux. la. la. capitale,. reine. mère. Renaudot se mit en tant. pour obtenir. une gazette, que pour obtenir d'adresses.. L'approbation. du. le. celui roi. ne.

(44) — se. guère attendre. fit. années tout.. plus. tard,. Quand. pas. arrêt. de. jusqu'en. qui durèrent fallut. il. cinq. n'était. Parlement un. Parlement eut approuvé,. le. que. vint. Ce. 161 7.. moyen de démarches. jouissance au. 1624.. octobre. 30. le. encore obtenir du. fallait. Il. du Conseil ne. celle. ;. —. 28. attendre. déclaration royale, qui ne vint qu'au bout de quatre ans,. la. le. mars 1628.. 1 ;5. 8. tion royale, le. quatorze mois après. Enfin,. Renaudot. 1629,. juin. la. déclara-. obtenait son. pri-. vilège. Il. mettre. le. in- 4". grande brochure. une. publia tout aussitôt. public au courant de. ses projets. pour. Inventaire <ics. :. addresses du Bureau de reneonire, etc.. appuie son idée sur l'autorité d'Aristote,. Il. du. celle. «. de Montaigne pour. sieur. Cette. brochure. '. est. A. jours.. l'en. l'endroit. croire. de. il. la. au. réclame. et. campagne. Nous y. industriels. et. et. à. le. triste. et. briefves. nos. sort. de. Paris pour y cher-. recevoir advis au Bureau de ren-. relevons au hasard les mentions sui-. :. Abbregé des sciences. de. des meilleures intentions. humanité,. dont on peut donner. contre » est curieuse à consulter.. vantes. bien des. animé. pauvre. la. table des « choses. à. est. ceux qui accourent de La. de preuve. de. chef-d'œuvre. un. Renaudot en remontrerait. '. invoque. qui en reviendra ».. bien. à. servir. et. méthodes de. les. apprendre.. —. Anatomies. et. — Animaux de toutes sortes — Baccalauréat autres degrez a obtenir. — autres aménagements des champs. — ConsulBœufs, vaches, brebis, abeilles — Cours, leçons, disputes, conférences tations pour maladies et pour — Distillation autres préparations Médecine, autres actes en théologie, — Eaux de Spa et autres médicinales. — Expériences de remèdes chymiques. entreprendre. — autres banquets à de médecine. — Festins, nopces lieux, personnes, Gazette de nouvelles étrangères. — Maladies, leurs remèdes — Mariages. — Mémoire qu'on voudra meubles et aliments propres à à postérité de quelque chose. — Modes nouvelles. — Noms personnes de considération comme des.... Médecins. — demeures de toutes et. dissections. et. affaires.. etc.. et. et. et. fitire et. :. les traitter.. laisser. et. la. les.

(45) —. —. 29. cher de l'emploi, paraît surtout l'avoir en cette. à trouppes. commun de. pays. le. monde soubz. tout le. « Ils. :. semble estre. qui. ville,. ému. accourent centre. le. l'espérance de. quelque avancement, qui se trouve ordinairement vaine. trompeuse. ;. payement des bienvenues ceux qui. induisent. les. employ. et. aux. mêmes^ ausquelles. Au. lieu. et autres. desbauches. quelque. a. y. de. qu'ils. s'y. leur. et. au. ausquels trouver. faire. présentent. d'elles. facile accez,. ils. nécessité avant qu'avoir trouvé. la. pourront. employ. avoient. inutiles. donne un. leur oisyveté. après leur arrivée en cette s'il. qui. qu'ils. frais. promettent. se trouvent accueillis de maistre.. ce peu. car ayant despensé. et. heure. venir apprendre au bureau. ville,. ou. une. désormais,. conditions. présentes^. et. y. entrer beaucoup plus aisément qu'ils ne feroient après avoir. vendu. hardes;. Ce. qui fera. ailleurs.. sans. ou n'y. leurs. aveu pour en. —. ayant. discerner plus. faire. point se. facilement. punition qu'il. la. pourvoir les. gens. appartiendra.. —. Nouvelles qu'on résoudre.. en. Oculistes et operateurs. voudra apprendre. Vœux de religion et les conditions pour y entrer.. —. ». Q.uestions à. Allez au burei>u d'adresse:. Pour vos. trois sols. vous y pourrez entrer. Et trouver quelque chose ou blanque. Il. y. avait. femmes n'étaient point admises au «La corruption du siècle, le soupçon Bureau envers les dames et demoiselles vertueuses. une exception cependant. :. les. bureau. Renaudot s'en excuse en leur disant: et la. de ce. médisance excuseront le qu'il en permet l'entrée aux. hommes. seulement,. et la. dévotion, et charité. en gré la peine qu'on leur donnera de se pourvoir hors le dit Bureau, de demoiselles suivantes, filles de chambres, femmes de charge, nourrices et autres servantes. » familière à leur sexe leur fera supporter. Les paragraphes consacrés aux affections secrètes pourraient aller de pair avec annonces que des médecins éhontés mettent de nos jours en certains lieux. Renaudot n'avait, dit-il, d'autre mobile que la charité. A notre avis, et il diffère de celui de M. Raynaud et de M. Gilles de la Tourette, ce n'était que du pur charlatanisme et envie de fciire fortune. La charité, lorsqu'elle est sincère, ne s'annonce pas, dit-on, à son de trompe. les.

(46) — fut. l'on. même, au. Renaudot y. résumée dans. est. ces lieux. Un homme. il. les. rimes suivantes. vient d'arriver,. qui sçait tout trouver,. Et chez qui de tout. fait. monstre. ;. Sans dire ny quoy ny comment,. Son Il. registre ne faut, ne ment,. tient le. Bureau de rencontre.. Par luy vous aurez des laquais Et pour. faire. Vous sçaurez Les. de bons acquests, les terres. en vente.. offices à resigner.. Les deniers qui sont adonner Et prendre à interests ou rente.. Aussi vous serez advertis Qu'il enseigne les bons partis. Pour Et. assortir un mariage,. fait,. comme. bien entendu. Retrouver ce qu'on a perdu Fors des. filles le. Pour. femmes. A. les. pucelage.. il. leur trouver en. est adroit. bon endroit. Nourrice ou servante. En son. fait. il. à les suivre. est diligent.. Et ne couste guère d'argent. A. événement.. Elle. Cour, devant Louis XI H. La brochure de. la. En. fit. 1631, l'occasion d'un ballet que. carnaval de. dansa à. —. bureau d'adresses. du. L'installation. 30. se faire inscrire en son livre.. ;. :.

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