NOUVELLES CONTRIBUTIONS A L’ÉTUDE
DES PROPRIÉTÉS BIOLOGIQUES DE LA PROPOLIS
Adelina
DEREVICI,
A. POPESCO N. POPESCO Laboratoire central du Contrôle desAliments,
Cimpul
Mosilov5,
Bucarest(Rournanie)
SOMMAIRE
L’étude des
propriétés biologiques
de lapropolis
a été faite àpartir
de l’extraitalcoolique
pourlequel
on a calculé le pourcentage dupoids
de résidu sec et déterminé l’action inhibitrice sur la cul- ture de Pasteurellaavis, exprimée
enmilligrammes
de résidu sec par millilitre du milieu.Sur les souris et les
cobayes,
nous avons établi une tolérance de 1,12 g de résidu sec parkg
depoids
vif. Sur lescobayes,
on constate une action favorable sur l’évolution des brûlures.La
propolis
serépand
dans toutl’organisme,
on la trouve sous formegranulaire
dans certains organes des souris ou dans leshémocytes
des abeilles.INTRODUCTION
I,a propolis, produit apicole complexe, contient des résines, des baumes, des
huiles
essentielles, de
lacire
etdu pollen.
La fraction active de la propolis séparée
parV ILLANU E VA
et al.( 19 6 3 )
estla
ga-langine ( 3 , 5 , 7 trihydroxyflavone) ; elle fait partie du groupe des flavonoïdes pré-
sents
dans de nombreux végétaux
sousforme de glucosides
et non àl’état libre.
Dans ce
travail,
nousprésentons les résultats de
nosrecherches
surl’action d’un extrait alcoolique de propolis
surla souris,
lecobaye
etles abeilles.
Nous
avons étudié :-
Sur
lasouris : la tolérance
etles aspects histo-pathologiques de certains organes;
- sur
le cobaye :
latolérance
etl’effet
surl’évolution de certaines brûlures
expérimentales
traitées àl’extrait alcoolique
et àl’onguent de propolis ;
- sur les
abeilles :
Wla tolérance
etl’action
surl’infection produite
enles ali-
mentant avec
du pollen infesté d’Aspergillus niger
etde
Uucormucedo ;
2°l’effet
sur la
formule de l’hémolymphe.
MATÉRIEL ET MÉTHODES
Les.expériences
ont été faites avec un extraitalcoolique
depropolis, préparé
en faisant ma-cérer
pendant
4à 5 jours,
à l’abri de lalumière,
despetits fragments
depropolis
dans de l’alcooléthylique
à8 5 °.
1
° On détermine la
quantité
de résidu sec pour 100ml, puis
on évalue lepouvoir antibiotique
par
rapport
au résidu sec contenu dans la dilutionlimite, qui
détermine l’inhibition totale de la culture de Pasteurella avis en bouillon ougélose.
Dans des boîtes de I’etri sur
gélose
ensemencées avec 5 gouttes de culture de bouillon de24 heures
on
dispose
des rondelles depapier-filtre
humectées d’une émulsion aqueuse depropolis,
en concen-tration
1/10 , 1/15 , 1/17 , 1/20
en utilisant comme témoin de l’alcool à8 5 °,
en dilution à1/10 .
2
° La tolérance des souris à
l’égard
de lapropolis
a été étudiée sur des lots de 6 souris de 20g.qui
ont reçu une émulsion aqueuse contenant différentesquantités
d’extraitalcoolique ;
on apré paré
des dilutions à1/10 , 1/20 , 1/40 , 7/ 100 , 15/ ioo qui
ont été administrées par o,5ml,
soit parinjec-
tions sous-cutanées, soit en les introduisant dans l’estomac à l’aide d’une
petite
sonde. Les témoinsont reçu des solutions
alcooliques correspondant
à celles de l’émulsion depropolis.
A d’autres lots de 6
souris,
on a administré par les mêmesvoies,
de l’émulsion depropolis
à30p. 100, 40 p. 100et 60 p. 100,
préparée
avec un extrait concentré parévaporation
de l’alcool et contenant 14 g de résidu sec p. 100.L’examen
histopathologique
a été exécuté sur des coupesd’organes
de souris provenant de différentslots, ayant
reçu de lapropolis per
os ou par voie sous-cutanée ou seulement unequantité
d’alcool
correspondant
à celle de l’extraitalcoolique.
On a utilisé l’inclusion dans de laparaffine
et la coloration à
l’hématoxyline
éosine et au van Gieson.3
°
La tolérance descobayes
àl’égard
de lapropolis
a été étudiée sur des lots de 6cobayes
et4témoins
auxquels
on aadministré
de l’alcool dilué.On a administré à la sonde une émulsion aqueuse
préparée
avec de l’extraitalcoolique
de propolis.
L’action de l’extrait
alcoolique
et del’onguent
depropolis
sur la cicatrisation des brûlures aété étudiée sur des
cobayes
de 250grammes, chezlesquels
on aprovoqué
des brûlures à l’aide d’une rondellemétallique (ayant
un diamètre de 2,5 cm) surchaque flanc,
sur une zonepréalablement épilée.
La
plaie
du flanc droit a ététraitée,
àchaque séance,
d’abord à l’extraitalcoolique, puis
àl’onguent
depropolis
15p. 100, tandis que laplaie
témoin du flancgauche
a étébadigeonnée
à l’al-cool ou avec un
simple
onguent.Le traitement a été
répété
5jours
de suite.4
° La tolérance des abeilles à
l’égard
de lapropolis
et l’action de cette dernière sur l’infectionprovoquée
en administrant dupollen
infesté de moisissuresAspergillus niger
et Mucormucedo,
aété étudiée par nous sur des abeilles
d’été, après
lagrande miellée,
en août19 6 2 .
Dans le but d’étudier d’autres aspects de
l’organisme
des abeillesd’été,
nous avons étudié l’hé-molymphe
sur divers groupes d’abeilles.Pour le
prélèvement
del’hémolymphe,
on aemployé
unepipette capillaire
introduite dans larégion thoracique,
dans le vaisseaudorsal,
éliminant ainsi lerisque
de contamination avec des cel- lules d’autres tissus.Les frottis sont fixés à l’alcool
méthylique,
colorés 3 minutes auMay-Grünwald,
dilués dans l’eau distillée et 30minutes au Giemsa. On acompté
sur un frottis 500 éléments. Leprélèvement d’hémolymphe
a été effectué le3 e
et le 16ejour
del’expérience.
Pour établir la formule de
l’hémolymphe,
on a utilisé la classificationindiquée
par RoosESOOivt( 1937
) : proleucocytes, macronucléocytes,
cellulesfusiformes,
formesintermédiaires,
cellules gra- nulaires.Afin de
pouvoir
exclure l’intervention des facteurs «âge
» et «fatigue
» des abeilles avec les-quelles
on a travaillé en août19 6 3 ,
on arépété
cesexpériences
en avril19 6 4
avec des abeilles de la nouvellegénération, qui
n’étaient pasfatiguées
par lagrande
miellée d’été.On a constitué des lots alimentés comme suit : un lot au miel
simple,
un second au miel+
pro-polis
et un troisième lot au miel+ propolis
+pollen
infesté de moisissures.RÉSULTATS
1
0
L’extrait préparé
par nouscontient
7de
résidu sec pour 100 millilitres.Après 2 q heures,
à3 ï o ,
on constate uneinhibition
totaledes cultures,
sousl’action
de la
propolis
endilution
à1/10
et1/15 ,
uneinhibition partielle
pour ladilution
à1
/ 17 ,
trèsréduite
pour ladilution
ày 2 o
et nulle pour le témoinalcool.
z° Dans les
expériences
sur lessouris,
on constatequ’il n’v
a pas de mortalité(tabl. i).
On a établi une tolérance de i,i2g/kilo. Les
souris du lotqui
a reçufier
oso,
5
ml.de dilution
à 30 p. 100( 1 ,, 2 g/kg) survivent.
Dans lelot
desouris
aux-quelles
on aadministré
parles
mêmes moyens0 ,5
ml dedilution
à 40 p. zoo( 1 , 40 g/kg) 4/
6
dessouris
meurent ainsi que5/ 6 des témoins ;
on constate unemortalité de 6/6
tant chez
les
animauxqui
ont reçudes injections
souscutanées que chez les témoins.
Dans le lot
qui
a reçuPer
os uneconcentration
de 60 p. 100(2,ro g/kilo) 1/ 6 des
souris
meurent et6/6 des témoins ; parmi
lesanimaux qui
ont reçudes injections
sous-cutarées 2/ 6 meurent, ainsi
que6/6 des témoins
recevant l’alcool pur(tabl. 2 ).
Ces chiffres représentent la
moyenned’expériences
effectuées endouble.
A l’examen
microscopique du foie,
on constate unedégénérescence graisseuse
et un
certain degré d’hyperémie (fig. r).
Dans les coupesprovenant
d’animauxayant
reçu de lapropolis
on remarqueaussi la présence
degranules noirs dans les cellules du parenchyme hépatique,
surtout àproximité
desgrands vaisseaux, ainsi
que dans les cellulesmacrophages
àl’intérieur
decertains vaisseaux (fig. 2 ).
Les reins
nerévèlent
pas de processus dedégénérescence ;
on y remarque uneinfiltration glomérulaire
que nous trouvonségalement chez les témoins, qui pré-
sentent en outre de
l’hyperémie (fig. 3 ).
Dans larate,
lapulpe
blancheapparaît hy- perplasiée dans certaines sections.
Onsignale
une actionmégacariocytaire (fig. 4 ).
Dans le
parenchyme,
on constate dans de rares cellules laprésence
decertains
gra-nules fins,
opaques,noirs. Sur les
coupescolorées
àl’hématoxyline éosine,
elles ontle
mêmeaspect
queles dépôts du foie.
Dansle
poumon, nous trouvons endehors
de l’hyperémie,
unépaississement
de laparoi alvéolaire (fig. 5 ),
parrapport
auté-
moin.
Les
coupesd’estomac
neprésentent
pasde lésions (fig. 6).
De ces
constatations, il résulte
que lapropolis
serépand dans l’organisme entier,
à
partir du point d’introduction ; les
autresaspects histopathologiques
nediffèrent
pas
beaucoup
de ceuxdes témoins.
3
° Chez les cobayes, les brûlures effectuées présentent
sous l’influence de lapropolis
uneépithélisation plus accélérée ; comparativement
autémoin
lacicatri-
sation était complète
lez 5 e jour,
la peauayant
unaspect
presquenormal ;
parcontre,
laplaie témoin était incomplètement fermée, présentant
unaspect irrégulier
et
bourgeonnant.
4
° Chez
lesabeilles,
lesrésultats
ontprécisé qu’une
émulsion depropolis
àune
concentration
de 20 p. 100 dans du miel provoque desphénomènes d’intoxi-
cation
et la mortdes abeilles
en5 -6 jours ;
enl’ajoutant
à unmélange miel-pollen,
elle
n’a pasempêché l’apparition de
mycoses.Les
mycosesapparaissent
dans le lotqui reçoit
du miel-r- pollen
ou du miel-f- pollen + propolis ( 1 ).
Les abeilles présentaient,
endehors des manifestations cliniques, des modifi- cations histopathologiques caractéristiques ( 2 ), le développement des hyphes (fig. 7 )
et
des
sporanges. On a constaté unecertaine
inhibition de lavitalité
des spores carmalgré leur présence abondante dans
le contenuintestinal,
onn’a
pas pu lescul- tiver
surmilieu Ceapek dans le lot qui
a reçumiel + pollen + propolis.
On constate une
résistance plus
forte chez les abeilles deprintemps
quechez
( 1
)
L’examenmycologique
a été fait par le D! RII>EANU, à la section deMyco
ogie du Laboratoire centraldu Contrôle des
Aliments,
Bucarest. _ _( 2
)
Les sectionshistologiques
ont été exécutées par 3I°!e A. Suctu, assistante à la Faculté deBiologie,
Bucarest.
les abeilles <i’été :
chezles premières,
lesmanifestations cliniques surviennent
aubout de quelques
semaines seulement.De ces
constatations,
ilrésulte
quel’âge, l’état physiologique
et lasaison
exer-cent une influence sur les
réactions des abeilles.
Le
tableau 3synthétise
les résultats desfrottis effectués le 3 e
etle
16ejour des expériences de printemps,
en cequi
concerne la formulede l’hémolymphe.
Le
lot d’abeillesqui reçoit
dumiel + propolis présente
unehémolymphe simi-
laire
à celledu témoin,
on observe seulement laprésence de granules de propolis.
I,a formule de l’hémolymphe chez
lesabeilles qui reçoivent du miel + propolis
rt pollen
infesté demoisissures
est différente.Le rapport proleucocyte/macronu- cléocyte
estinversé ; des
cellules contenantdes granules de propolis sont présentes.
I,’examen
desprélèvements après
16jours d’expérience, précise de
même uneinversion du rapport proleucocyte/macronucléocyte
chez les deuxpremiers lots
d’abeilles :
le nombre desmacronucléocytes
atteint 7z p. ioo pour le lotqui reçoit
du miel
et6 7
p. 100pour le lotqui reçoit
aussi de lapropolis. Les proleucocytes
ontpresque
disparu
et lepourcentage des fusiformes
aaugmenté.
Dansles
deuxlots,
cet
aspect caractérisé
parla présence d’un nombre élevé de macronucléocytes
etde
cellules
fusiformes,
constaté dès le3 e jour
dansl’hémolymphe
desabeilles soumises
àl’infection
desmoisissures, apparaît plus tardivement.
CONCLUSIONS
ET DISCUSSIONNos recherches sur
la tolérance des souris, des cobayes
etdes abeilles
àl’ex-
traitalcoolique
depropolis s’appuient
sur l’étude de la mortalité et desaspects his- topathologiques des
organes chezles souris.
Chez
les souris et lescobayes
on aconstaté
une tolérance de 1,12 g derésidu
sec par kilo.
Sur
lasouris,
nous avonsdémontré
queles doses dépassant la limite de tolé-
rance
entraînent
unecertaine mortalité qui n’est
pasdirectement proportionnelle
à la
concentration
enrésidu
secde
ladose administrée. Ce fait peut
avoir une re-lation
avecl’intervention dans les phénomènes d’oxydo-réduction signalée par
S W A
IN ( 19 6 2 ),
pourles flavonoïdes,
groupeauquel s’intègre
lafraction active
dela propolis,
lagalangine.
Des
recherches de
BAIXAS(ig6z),
il ressortque les flavonoïdes
sontactifs grâce
à
leurs propriétés chélatoires,
leurmolécule possédant
desfonctions orthodiphé- noliques, capables
defixer des
cationsbivalents
dumilieu ;
il en résulte desdérivés
trèssolubles,
nontoxiques. M ASQUEUER ( 19 6 1 ) signale aussi
despropriétés
communesà
la vitamine
P.Le composant complexe des flavonoïdes détermine d’après l’opinion de RA-
vrnn
(ig6i)
demultiples réactions
dansl’organisme, fait qui semble ressortir aussi
de nosexpériences.
Ainsi,
nous avonsconstaté
que lapropolis
a uneaction favorable
sur lesbrû- lures provoquées
surcobayes : l’accélération
de laguérison, aspect normal de
lapeau.
Cet
effetpeut
avoir unrapport
avec certainespropriétés conjonctivo-trophiques
des flavonoïdes, signalées
par BABZrr et al.(zg6i),
BAIXAS(ig62).
LÉGER
et al.( 19 6 0 ) expliquent l’action protectrice
etrégénératrice des flavo- noïdes
sur le tissuconjonctif
par son enrichissement encollagène jeune
et en fibresélastiques ;
cetteaction interviendrait aussi dans
le cas desbrûlures.
De
nosexpériences
surla souris, il
ressortqu’à
lasuite de l’administration
parvoie intragastrique
oupar voie sous-cutanée,
lapropolis
diffusedans l’organisms entier ; dans
uneétape initiale,
on la trouve sousforme
degranules dans certaine
organesdes souris
oudans
leshémocytes des
abeilles.I,a présence
desgranules
depropolis dans les hémocytes, illustre
un moyende propagation dans l’organisme de
ceproduit qui peut
êtreutilisé ultérieurement
dans descomposants complexes.
Les
abeillesauxquelles
onadministre
de lapropolis présentent après
3jours
une formule
de l’hémolymphe analogue
àcelle des témoins ; le
i6ejour,
on constatela
prédominance des macronucléocytes
etdes
cellulesfusiformes.
Des
aspects semblables avaient
étésignalés
dans lesprélèvements
effectuéle 3 e jour
chezles abeilles soumises également
à une infection par mycose.Il
sem-blerait
que cesmodifications représentent
uneréponse
commune àdifférents agents infectieux
oubien elles seraient déterminées
par lesnouvelles conditions
de vie encaptivité prolongée.
La tolérance
enversl’extrait de propolis additionné de
miel dansla proportion
de
20 p. 100,plus grande
chezles abeilles
deprintemps
que chez lesabeilles d’été, plus âgées
etfatiguées
parla grande miellée,
démontrel’importance
de l’étatphy- siologique
sur lesréactions de l’organisme.
CONCLUSIONS
W A
partir
de l’extraitalcoolique de propolis,
on adéterminé :
a)
lepourcentage de résidu
sec( 7
gdans l’extrait utilisé) ;
b) le pouvoir antibiotique
enétablissant la dilution
limite et laquantité de
résidu
sec parml nécessaires
àl’inhibition totale de la culture
enbouillon de
Pas-teu y
ella avis.
La dilution limite
aété
de1/15
et lepoids du résidu
secétabli
par nousa
été de o,z).6o mg/ml.
2
°
Les expériences
surla souris
etles cobayes
ontétabli
unetolérance de
r,r2 grésidu
sec parkg
depoids vif ;
lapropolis administrée per
os estplus active.
3
° I,’extrait alcoolique
etl’onguent de propolis
ontaccéléré
lacicatrisation des brûlures expérimentales des cobayes.
4
° La tolérance
àl’égard de la propolis diluée
à 20p. 100dans du miel
estplus grande
chez lesabeilles
deprintemps (les jeunes abeilles
non encorefatiguées
parla grande miellée prédominent)
que chezles abeilles d’été (vieilles abeilles, fatiguées
par la
grande miellée).
Reçu pour publication
en novembre19 65.
SUMMARY
NEW CONTRIBUTIONS TO THE STUDY OF THE BIOLOGICAL PROPERTIES OF PROPOLIS
A
study
of thebiological properties
ofpropolis
has been conducted on the basis of the alcoholic extract, for which the percentage of theweight
of thedry
residue has been calculated and the inhi- bitive effect on the culture of Yasteurella avisdetermined,
which isexpressed
in mg ofdry
residueper ml of medium.
The
investigation
concerned the tolerance of mice andguinea-pigs ( 1 . 12
g perkg
liveweight).
At the same
time,
a 20 per cent emulsion ofpropolis
was administered inhoney
to the bees. Thesummer bees died after
5 -6 days,
but thespring
bees resisted for zo-zrdays.
This indicates theimportance
of age,physiological condition,
etc.Propolis
diffuses in theorganism
from thepoint
ofintroduction ; granulary deposits
werefound in certain mouse organs
(liver, spleen, stomach)
and in themacronucleocytes
of the bees.For the selections made on the
3 rd
and r6thday
of theexperiment,
the appearance of thecontrols, except
for the presence ofgranules
ofpropolis
in themacronucleocytes.
Later modifications super-vene in the two groups in the same way,
determining
a percentage ofhaemocytes
similar to thatfound in the bees infected
by
moulds.Propolis
acceleratesepithelial growth
overexperimental
burns onguineapigs
and returns theskin to its normal appearance. This
protective
andregenerative
effect on theconjunctival
tissuebelongs
to the whole group offlavonoids,
of whichgalangine,
the active constituent ofpropolis,
is a rnember.
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