Université Mohamed V Faculté de droit souissi
Rabat
FILIERE :ECONOMIEETGESTION
MODULE :INTRODUCTIONAUXSCIENCESDEGESTION ELEMENT: ANALYSE FINANCIERE
SEMESTRE 4
Equipe pédagogique
OUKASSI MUSTAPHA HNICH OMAR CHEMLLAL
ANNEE UNIVERSITAIRE 2014-2015
Chapitre1 : Analyse du bilan :
§1 Approche fonctionnel
calcul et analyse du fonds de roulement(FR)
calcul et analyse du besoin en fonds de roulement(BFR)
calcul et analyse de la trésorerie nette(TN)
§
1 Approche patrimoniale
1-redressement et reclassement des éléments de l ‘actif 2- redressement et reclassement des éléments du passif 3- calcul et analyse du ANC, FR financier
Chapitre2 Analyse du C.P.C : calcul et analyse des états de solde de gestion I- Tableau de formation des résultats
1-Marge brute en l’état 2-Production de l’exercice 3-Valeur ajoutée
4-Excèdent brut d’exploitation 5- Résultat d’exploitation, 6- Résultat financier, 7 - Résultat courant 8- Résultat net
II-Tableau de la capacité d’autofinancement
Chapitre3 diagnostic financier par la méthode des ratios 1- Ratios du bilan fonctionnel
2-Ratios du bilan financier 3- Ratios de gestion 4-Ratios de rentabilité
5- EFFET DE LEVIER
Chapitre4 Tableau de financement : diagnostic financier par la méthode des flux financiers
Chapitre1 : Analyse du bilan
Section 1 : Analyse du bilan fonctionnel 1- définition du bilan fonctionnel
Le bilan fonctionnel est bilan où les éléments de l’actif et du passif sont classés selon 3 grandes fonctions correspondant au trois cycles:
cycle d’investissement
cycle d’exploitation
cycle de trésorerie
2- les indicateurs d’équilibre financier du bilan fonctionnel
L’équilibre financier résulte de l’ajustement de la totalité des flux monétaire de l’entreprise. Pour ce faire, la situation financière de l’entreprise doit être structurée dans son ensemble de manière à dégager suffisamment de liquidités pour en assurer la solvabilité.
Les déterminants de l’équilibre financier sont essentiellement le fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement.
§1 Analyse du fonds de roulement
Le fonds de roulement se définit comme la part des capitaux permanent consacrée au
financement de l’actif circulant. Il est donc représenté par l’excèdent des moyens de financement permanent dont dispose l’entreprise sur l’actif immobilisé :
FDR = financements permanents - l’actif immobilisé
ACTIF
IMMOBILISE
FINANCEMENT PERMANENT
AC FDR
PC
Le fonds de roulement est un bon indicateur de l’equilbre financier de l’entreprise.
Un FDR positif permet à l’entreprise de supporter les incidents ( retard de paiement des clients, rotation lent de stocks des marchandises…) pouvant perturber le cycle normale d’exploitation de l’entreprise .
Un FDR positif est un gage de solvabilité futur de l’entreprise ce qui permet d’acquérir la confiance des partenaires de l’entreprise notamment les banques et les fournisseurs.
Néanmoins Un FDR positif, n’est pas une fin en soi, il peut être une condition nécessaire mais non suffisante de l’equilbre financier de l’entreprise. En effet l’importance du FDR est tributaire de plusieurs variables à savoir :
o La structure de l’actif de l’entreprise ( poids de l’actif immobilisé et ce lui de l’actif circulant) ;
o La nature de l’activité de l’entreprise ( commerciale, industrielle..) ; o La taille de l’entreprise (PME, grande) ;
o La durée du cycle d’exploitation (court, longue.).
De même un FDR négatif n’est pas nécessairement symptomatique d’une situation financière alarmante .En fin, il est conseillé d’examiner la notion du FDR par rapport à d’autre indicateur comme le chiffre d’affaire, Le BFR ...
§2 Analyse du besoin de fonds de roulement
Le BFR est le besoin ressenti par l’entreprise dans son cycle d’exploitation. Le fonctionnement du cycle d’exploitation implique la détention d’actifs physiques (stocks) et financiers (créances clients). Détenir ces actifs est une nécessité avant que la firme ne touche le résultat final de ces opérations sous forme de monnaie. Or, le renouvellement continu des opérations d’exploitation impose à l’entreprise de trouver un financement adapté à la détention de ces actifs ; on prend en compte ici le crédit fournisseurs.
L’existence d’un BFR tient fondamentalement à l’existence de décalages temporels entre les flux de produits et de charges d’exploitation d’une part, et les flux d’encaissement et
décaissement, d’autre part. l’exemple des frais de personnels qu’il faut payés chaque mois alors que le bien produit n’est peut être pas encore vendue est particulièrement clair. Ces décalages sont structurels, il s’ensuit que le BFR est permanent.
Le BFR peut être définie comme la différence entre le montant des postes de l’actif circulant hors trésorerie ( A.C.H.T) et le montant des postes du passif circulant hors trésorerie ( P.C.H.T) .
BFR = ACHT – PCHT
ACHT BFR
A.C.H.T
Si ACHT > PCHT en parle de besoin en fonds de roulement (BFR) Si ACHT < PCHT en parle de ressources en fonds de roulement (RFR)
Pour une meilleure analyse il souhaitable de distinguer le BFR d’exploitation et BFR hors exploitation
BFR d’exploitation : est la différence entre le montant des postes de l’actif circulant d’exploitation ( A.C.H.T d’exp) et le montant des postes du passif circulant d’exploitation ( P.C.H.T d’expl) .
BFR hors exploitation : est la différence entre le montant des postes de l’actif circulant hors exploitation (notamment les autres débiteurs et les TVP) et le montant des postes du passif circulant hors exploitation (notamment les autres créditeurs et l’Etat - IS) .
§3 Analyse de la trésorerie nette
la trésorerie nette est la différence entre le FDR et BFR . elle résulte aussi de la différence entre la trésorerie actif et la trésorerie passif
trésorerie nette = FDR - BFR ou
trésorerie nette = trésorerie actif - trésorerie passif
si FDR >BFDR la trésorerie nette est positif, l’entreprise dispose de l’argent liquide.
si FDR < BFR la trésorerie nette est négatif on parle d’insuffisance de liquidité d’ou le recours au crédits bancaires a très court terme.
En définitif, six catégories de structures fonctionnelles peuvent être observées (voir tableau ci après)
Application Les bilans
ACTIF N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 N+6
A.IMMO ACHT TA
10000 5000 2200
15000 6000 500
20000 6700 ---
25000 8000 3500
30000 10000 8000
40000 14000 200 TOTAL 17200 21500 26700 36500 48000 54200
Passif N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 N+6
FP PCHT TP
15000 2000 200
16000 3500 2000
18000 6000 2700
20000 14000 2500
34000 11600 2400
37000 15200 2000 TOTAL 17200 21500 26700 36500 48000 54200
FR BFR TN
5000 3000 2000
1000 2500 -1500
-2000 700 -2700
-5000 -6000 1000
4000 -1600 5600
-3000 -1200 -1800 -180
Evluation FR+ BFR+ TN+
FR+ BFR+ TN-
FR- BFR+ TN-
FR- BFR- TN+
FR+ BFR- TN+
FR- BFR- TN-
A BESOINS EN FONDS
DE ROULEMENT
1
BFR FR+
T+
Les BFR constatés sont entièrement financés par des ressources permanents (FR+) dont l’importance permet de dégager des disponibilités dont il convient de rechercher si elles sont bien exploitées. c’est une bonne situation
financière.
2
FR+ BFR
T-
Les BFR sont financés ,partie par des ressources permanents (FR+),partie par un excèdent des concours bancaires
courants sur les disponibilités.
D’ou la nécessité de s’interroger sur le poids important du BFR .
3
FR- T-
BFR
Les concours bancaires courants couvrent une partie des actifs immobilisés, les BFR et les disponibilités. Cette
situation est mauvaise si elle n’est pas occasionnelle et exige de reconsidérer les structures de financement
A
ROUSSOURCES EN FONDS
DE ROULENT
4
FR- RFR
T+
Les ressources issues du cycle d’exploitation couvrent un excèdent de liquidités ,éventuellement excessives ,mais encore une partie de l’actif immobilisé(FR-) .un renforcement des ressources stables est à examiner
5
T+ FR+
RFR
Les ressources issues du cycle d’exploitation s’ajoutent à un excèdent de ressources permanent(FR+) pour dégager un excèdent de liquidités important dont il est utile de juger s’il ne recouvre pas un sous emploi de capitaux
6
FR- RFR
T-
Les ressources permanents ne couvrent qu’une partie de l’actif immobilisé(FR-)et leurs insuffisances est compensée par les fournisseurs, les avances de la clientèle et les
concours bancaires courants. La dépense financière externe de l’entreprise est grande et la structure de financement est à revoir.
Quelques corrections a apporter au bilan comptable pour le rendre 100% fonctionnel
L’analyse fonctionnelle se fait dans le cadre de la continuité de l’activité de l’entreprise.
Cette analyse est le plus souvent faite par des personnes internes à l’entreprise.
Ainsi La constitution du bilan fonctionnel nécessite quelques opérations de reclassement des éléments d’actifs et du passif à savoir :
La prime de remboursement de l’emprunt est égale à la différence entre la valeur de souscription mois la valeur de remboursement de l’obligation, et doit être déduite de l’actif immobilisé ainsi que des dettes à LMT
Le traitement des immobilisations doit se faire à leur valeur brute et le montant des amortissements et provisions des immobilisations doit être retranché de poste actif et ajouter au poste capitaux propres, car du point de vue économique ces derniers constituent un moyen d’autofinancement de l’entreprise
le crédit bail ou leasing : c’est un moyen de financement à long terme. Mais les biens loués ne figure pas à l’actif puisque du point de vue juridique ils appartiennent à la société de leasing .Du point de vue économique, il s’agit d’une opération qu’il faut inscrire au bilan fonctionnel, en augmentant l’actif immobilisé du montant brut de l’élément acheté via le crédit bail, ainsi que le montant des capitaux propres du montant des amortissement et la VNA du montant des dettes à LMT.
Résumé
AIF= MB comptable + MB des biens du leasing- prime de remboursement KPF = KPC + PDPRC+ amort et prov de l’actif immob+ amort de leasing Dettes LMTF = val comp+ VNA de leasing- prime de remboursement ACHT hors exploi = autres debiteurs+ TVP
PCHT hors explo = autres crediteurs + Etat-IS
Section 2 : Analyse du bilan financier
Dans le bilan financier les éléments d’actifs sont classés par ordre de liquidité croissante et les éléments du passif sont classés par ordre d’exigibilité croissante.
La liquidité d’un emploi dépend de son aptitude de se transformer rapidement en monnaie L’exigibilité d’un ressource dépend de sa capacité d’être remboursée à l’échéance.
Contrairement à l’analyse fonctionnelle, l’approche patrimoniale se fait dans un souci de liquidation de l’entreprise. La question qui se pose donc est de savoir si , en cas de faillite , l’entreprise est –elle capable de faire face à ses dettes par la liquidation des ses actifs , d’où la nécessité de déterminer la valeur réelle ou vénale des éléments de l’actif du bilan( voir
retraitement des actifs du bilan)
Revalorisation des éléments d’actif
Les immobilisations en non valeurs : du point de vue financier, elles correspondent à un actif fictif, sans valeur ; leur montant doit être supprimé de l’actif et donc des capitaux propres.
Les actifs du bilan doivent être traiter à leur a valeur vénale , ce qui peut être à l’origine des plus ou moins values ,qu’il faut ajouter ou retrancher des capitaux propres
Les immobilisations financières (prêt plus d’un an..) il faut s’assurer que tous les éléments sont plus d’un an ; si une créance ou un prêt doit rembourser à mois d’un un il faut le reclasser dans l’ ACHT.
Stock outil : c’est le stock de sécurité qui conditionne la continuité du cycle d’exploitation. Le montant de ce stock qui est destiné à rester durablement dans l’entreprise, doit être retrancher de l ‘ACHTet ajouté à l’actif immobilisé.
Les écarts de conversion actifs ils sont dus soit à une augmentation de la dette soit à une baisse de créance. Ils concernent les éléments d’actif conclu en devise et traduit en DH dans la comptabilité de l’entreprise sur la base du dernier cours de change connu à la date de clôture de l’exercice. Ces écarts traduisent des pertes de change latentes .Du point de vue financier si ces pertes sont observées par une provisions pour risques et charges, il faut donc annuler l’ECA avec la provision . Dans le cas contraire ( cad aucune provision n’est constituée) on élimine l’ECA de l’actif et donc des capitaux propres.
Les effets de commerce facilement escomptable ainsi que les titres et valeurs de placement facilement négociables sont à assimilés à des disponibilités.
Revalorisation des éléments du passif
La répartition du bénéfice de l’exercice : la partie distribué sous forme de dividendes aux associés est considérée comme une dette à court terme, et donc à reclasser dans le PCHT.
Les dettes : selon l ‘ETIC , si elles sont à court terme on les reclasse au poste PCHT si elles sont a long terme on les reclasse dans le poste financement permanent.
Comptes d’associés créditeurs s’ils sont bloqués leur montant sera assimilé au financement permanent.
Les provisions pour risques : selon les informations, si elles n’ont pas d’objet réelle et donc non admises par le fisc, elles doivent être intégrées dans le bénéfice imposable : donc 35% de leur montant constitue une dette de l’entreprise envers l’état et donc à relogé dans le PCHT. Par contre si elles ont un objet réelle on les relogent dans les dettes à LMT ou les dettes à court terme selon l’échéance des ces provisions
Le compte d’écart de conversion passif fait apparaître les gains latents provenant, soit d’une augmentation des créances, soit d’une diminution des dettes. Au plan financier, lorsqu’il existe une probabilité assez forte pour que ces gains latents se transforment en gains de change effectifs, ils peuvent être considérés comme un élément du résultat. On les assimile donc à des capitaux propres. Au plan fiscal, il faudrait constater un impôt latent à reclasser dans les dettes à moins d’un an (Etat créditeur), si les gains de change latents n’avaient pas été réintégrés extra-comptablement au résultat fiscal.
Par contre, si ces gains latents n’ont pas de forte chance de se transformer en gains effectifs, il convient (en application du principe de prudence) d’éliminer les écarts du passif (gains non réalisés). Parallèlement, le montant de ces écarts doit être, selon les cas, diminué des créances correspondantes ou ajouté aux dettes correspondantes (on retrouve ainsi la valeur initiale des créances ou des dettes)
le crédit bail ou leasing : si l’analyse est fait dans un souci de liquidation aucun
traitement à faire, par contre si l’analyse est fait dans un souci de continuité de l’activité de l’entreprise il faut intégrer le montant net dans l’actif immob ainsi que dans les dettes à LMT
Chapitre 2 :Analyse du CPC ( Etude des états de soldes de gestion
)$1 Marge brute sur vente en l’état (marge commerciale)
elle est mesurée par la différence entre les ventes de marchandises et les achats revendus de marchandises. C’est un indicateur important pour apprécier les performances des entreprises commerciales :
marge commerciale = ventes de m/ses – achats de m/ses
$2 production de l’exercice
production de l’exercice = prod vendue + prod stockée + prod immobilisée
La production de l’exercice est un indicateur important de l’activité réelle de l’entreprise .Mais elle n’a de signification que par sa partie vendue car se sont les ventes qui génèrent des cash- flow
$3 valeur ajoutée
la valeur ajoutée exprime l’apport spécifique de l’entreprise à l’économie nationale. C’est la richesse créée par la firme et se sont surtout les entreprises industrielles qui ont une forte VA. Sa répartition montre l’importance des facteurs de production ( charges de personnel, impôts…) dans le processus de production.
valeur ajoutée = marge commerciale + production de l’exercice - consommation de l’exercice
$4 Excèdent brut d’exploitation (EBE)
c’est un indicateur de mesure des performances industrielles et commerciales de l’entreprise EBE = valeur ajoutée+ subvention d’exploitation –impôts et taxes –charges de personnel
NB : Si le signe est négatif on parle plutôt d’insuffisance brute d’exploitation
$5 Résultat net = résultat d’exploitation+ résultat financier +résultat non courant
Résultat d’exploitation =EBE+ autres produits d’exploitation- autres charges d’exploitation+
reprise d’exploitation- dotations d’exploitations- transfert de charges.
Le résultat d’exploitation exprime les performances industrielles et commerciales de l’entreprise indépendamment de son activité financière et non courante.
Résultat financier =produits financiers –charges financières
Résultat non courant = produits non courant –charges non courantes
$6 capacité d’autofinancement (CAF) C.A.F = Résultat net
+ dotations d’exploitation ( sauf celles de l’actif circulant et de la trésorerie) + dotations financières ( sauf celles de l’actif circulant et de la trésorerie) + dotations non courantes ( sauf celles de l’actif circulant et de la trésorerie) - reprises d’exploitation ( sauf celles de l’actif circulant et de la trésorerie) - reprises financières ( sauf celles de l’actif circulant et de la trésorerie) - reprises non courantes ( sauf celles de l’actif circulant et de la trésorerie) +valeur nette comptables des immobilisations cédées
-produits de cession de l’actif immobilisé
Calcul de la C.A.F. à partir de l’E.B.E. (Méthode soustractive) CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT =
Excédent brut d’exploitation ou Insuffisance brute d’exploitation
+ Produits encaissables c-à-d (Autres produits d’exploitation, , Transferts de charges d’exploitation, Produits financiers, Produits non courants à l’exclusion des reprises sur amortissements, sur subventions d’investissement, sur provisions durables et provisions réglementées et à l’exclusion des produits de cession des immobilisations)
- Charges décaissables c-à-d ( Autres charges d’exploitation, Charges financières, charges non courantes , Impôts sur les résultats à l’exclusion des dotations relatives à l’actif immobilisé et au financement permanent et à l’exclusion de la valeur nette d’amortissement des immobilisations cédées)
La CAFest la source de financement générée par l’activité ordinaire de l’entreprise au cours de l’exercice. c’est le potentiel de financement interne de l’entreprise.
Une CAF positive et importante, permet à l’entreprise de financer son activité par ses moyens propres. C’est un gage de solvabilité de l’entreprise envers ses créanciers.
Si on retranche les dividendes de la CAF on parle de l’autofinancement :
Autofinancement= CAF- Distribution de dividendes
L’autofinancement représente les ressources internes générées par l’activité et laissées à la disposition de l’entreprise pour s’autofinancer.
Il est obtenu en retranchant de la CAF, les distributions de l’exercice. Le CGNC précise bien qu’il s’agit des bénéfices de l’exercice précédent ou des exercices antérieurs.
II Correction du CPC
6193 Dotations aux amortissement 6132 Redevances de crédit bail
6311 Intérêt des emprunts et dettes
6135Rémunération du personnel extérieur 6171Rémunération du personnel
donc le montant des redevances de crédit bail et la rémunération du personnel extérieur est à déduire des autres charges externes est à reloger dans les comptes correspondants.
716 : Subventions d’exploitation :
Elles sont reçues par l’entreprise pour lui permettre de compenser l’insuffisance de certains produits d’exploitation ou de faire face à des charges d’exploitation. De ce fait, elles doivent venir en accroissement de la production .
CHAPITRE 3 : Diagnostic financier par la méthode des ratios
Un ratio est un rapport significatif entre deux grandeurs du bilan et/ou du CPC caractéristiques de la situation d’une entreprise.
L’utilisation des ratios permet d’apprécier la situation financière de l’entreprise, de suivre son évolution et de la comparer à celle d’autres entreprises.
Pour être intéressants, les ratios doivent être :
calculés sur plusieurs périodes, pour pouvoir suivre leur évolution dans le temps,
comparés aux données moyennes du secteur pour mieux situer l’entreprise dans son secteur.
Le choix des ratios dans l’analyse financière dépend des préoccupations de l’analyste financier ; c’est pourquoi, on distingue les ratios liés à l’analyse du bilan et ceux relatifs à l’analyse des performances des entreprises.
I- L’analyse du bilan par la méthode des ratios
Il convient de distinguer les ratios liés à l’analyse patrimoniale de ceux relatifs à l’optique fonctionnelle.
I-1 La méthode des ratios dans l’optique patrimoniale :
D’une façon très globale, deux séries de ratios peuvent être calculés à partir du bilan patrimonial :
Les ratios de liquidité,
Les ratios d’endettement ou d’autonomie financière.
I-1-1 Les ratios de liquidité
Il s’agit de ratios visant à apprécier le risque de défaillance de l’entreprise. Trois ratios sont généralement utilisés :
1) Le ratio de liquidité générale :RLG= Actifs courts / Dettes à court terme. Ce ratio mesure le degré de couverture des dettes à court terme par les actifs à moins d’un an. Il constitue donc une autre façon d’exprimer le fonds de roulement patrimonial. Par conséquent, il doit être supérieur à 1.
2) Le ratio de liquidité réduite :RLR= Actifs courts (moins les stocks) / Dettes à court terme. Ce ratio exclut du numérateur les stocks, qui constituent le plus souvent l’élément le plus incertain quant à son délai de liquidation. Traditionnellement, on considère qu’il doit être voisin de 1.
3) Le ratio de liquidité immédiate :RLI= Valeurs disponibles/Dettes à court terme. Ce ratio mesure le degré de couverture des dettes à court terme par les éléments les plus liquides des actifs courts.
I-1-2 Les ratios d’endettement1
Traditionnellement, on distingue les ratios de capacité d’endettement et les ratios de capacité de remboursement.
1) les ratios de capacité d’endettement : Le risque de déséquilibre financier couru par l’entreprise est naturellement fonction de son niveau d’endettement. Ce dernier peut être examiné à l’aide des ratios suivants :
Ratio d’endettement total : certains organismes financiers considèrent que le montant des dettes totales de l’entreprise ne devrait pas excéder deux fois le montant des capitaux propres. Ce qui signifie que le ratio Dettes totales /
1 La plupart des ces ratios servent de support aux normes bancaires d’endettement qui, dans la pratique, sont souvent transgressées.
Capitaux propres doit être inférieur à 2. Ce ratio sert à définir la capacité d’endettement global de l’entreprise.
Ratio d’endettement à terme : La norme bancaire courante veut que l’endettement à plus d’un an de l’entreprise ne dépasse pas le montant des capitaux propres. Ce qui signifie que le ratio Dettes à plus d’un an / Capitaux propres doit être inférieur à 1. Ce ratio sert à définir la capacité d’endettement à terme de l’entreprise.
2) La capacité de remboursement : Les ratios précédents ne donnent aucun renseignement sur la capacité de remboursement de l’entreprise. Pour apprécier cette dernière on fait intervenir la capacité d’autofinancement. Ainsi, certains établissements de crédit considèrent que le montant des dettes à plus d’un an ne devrait pas représenter plus de 3 fois la capacité d’autofinancement annuelle moyenne prévue. Ce qui signifie que le ratio Dettes à plus d’un an / Capacité d’autofinancement, exprimant le nombre d’années nécessaires pour rembourser les dettes à plus d’un an au moyen de la CAF, ne devrait pas excéder 3. Théoriquement, si l’entreprise ne respecte pas cette règle, elle ne peut prétendre obtenir de nouveaux crédits à long et moyen terme.
I-2 La méthode des ratios dans l’optique fonctionnelle :
D’une façon très globale, deux séries de ratios peuvent être calculés à partir du bilan fonctionnel :
Les ratios d’équilibre financier,
Les ratios de gestion.
I-2-1 Les ratios d’équilibre financier
Ces ratios permettent d’exprimer le FRF, le BFR et la TN.
1) Les ratios de FRF :
*t le ratio Financement permanent / Immobilisations brutes qui mesure le degré de financement des emplois stables par les ressources stables et indique, par la même, l’existence ou non d’un FRF positif. La règle de l’équilibre financier minimum veut que ce ratio soit supérieur à 1.
* le ratio FRF * 360 / CAHT qui doit être comparé aux données moyennes du secteur.
2) Les ratios de BFR : On calcule généralement le ratio ACHT / PCHT et le ratio BFR*360 / CAHT utile pour la prévision.
3) Les ratios de TN : On calcule assez souvent le ratio FRF / BFR qui mesure le degré de couverture du BFR par le FRF et exprime, par la même, la TN de l’entreprise. Parfois, on calcule le ratio TN*360 / CAHT, qui exprime la TN en jours des ventes HT.
I-2-
2 Les ratios de gestion
Ratios Formule Signification
Délai de stockage des marchandises ou des MP
Stock moyen des marchand ou des MP/ Coût d’achat des marchandise ou des MP
Le ratio exprime la durée moyenne de stockage des marchandises ou des MP.
Délai d des en-cours de production
Stock moyen des en-cours / Coût des en-cours de production
Le ratio indique la durée du cycle de production
Délai d de stockage des biens produits
Stock moyen de produits finis/ Coût de production des produits finis vendus
Le ratio donne la durée moyenne pendant laquelle les biens produits restent stockés avant d’être vendus plus le délai est court plus la rotation des stocks est importante et plus l’entreprise encaisse les recettes des ventes
Délai des créances clients
En cours clients/ Chiffre d’affaires (TTC)
Le ratio exprime le délai de règlement moyen accordé par l’entreprise à ses clients.
Délai ddes dettes fournisseurs
En-cours fournisseurs/ Achats et charges externes (TTC
Le ratio permet de mesurer le délai moyen du crédit obtenu des fournisseurs.
L’analyse de l’évolution des ratios de gestion permet d’expliquer l’évolution du BFRE. Une augmentation des durées de stockage ou de crédits clients entraîne, par exemple, un alourdissement du BFRE.
II- L’analyse des performances de l’entreprise (activité rentabilité) par la méthode des ratios :
II-1 L’évolution de l’activité de l’entreprise :
Elle se mesure par le taux de variation d’un indicateur d’activité de l’entreprise.
Habituellement, on retient comme indicateur le chiffre d’affaires.
Taux de variation du chiffre d’affaires (CAn - CAn-1) / CAn-1
Il convient de comparer l’évolution de l’activité de l’entreprise avec celle des concurrents.
Néanmoins, toute évolution favorable du chiffre d’affaires doit susciter deux questions au minimum :
- l’amélioration du chiffre d’affaires est-elle due à une augmentation des prix ou d’une croissance en volume ?
- Cette amélioration est-elle provoquée par l’arrivée de nouveaux clients ou la conquête de nouveaux marchés ?
Il est souhaitable dans le calcul de la croissance du chiffre d’affaires de retenir des valeurs réelles (hors influence de l’inflation.
Exemple :
Chiffre d’affaires N-1 : 120 000 DH Chiffre d’affaires N : 146 970 DH Taux d’inflation : 3,5%
Chiffre d’affaires N déflaté : 146 970/1,035 = 142 000
Croissance du chiffre d’affaires = (142 000 – 120 000)/120 000 = 18,33%
Remarque :
On peut également s’intéresser à l’évolution de la valeur ajoutée qui reflète plutôt l’activité intrinsèque de l’entreprise.
Taux de variation de la valeur ajoutée (VAn - VAn-1) / VAn-1
Ce ratio mesure le taux de croissance de la richesse créée par l’entreprise.
D’autres ratios peuvent être calculés à partir de la valeur ajoutée :
- le poids économique de l’entreprise : en effet, la valeur ajoutée exprime l’apport spécifique de l’entreprise à la production de la richesse nationale2; le ratio valeur ajoutée/PIB permet de bien mesurer cet apport.
le degré d’intégration verticale de l’entreprise : pour cela, on calcule le ratio valeur ajoutée/production, appelé taux de valeur ajoutée. Plus ce ratio est important plus l’entreprise est intégrée, c’est à dire qu’elle assure elle-même la production des biens et services nécessaires à la réalisation de ses fabrications finales. Ce rapport peut varier de 0 (intégration nulle et recours intégral aux tiers) à 1 (intégration maximale sans aucun recours aux tiers).
les phénomènes de répartition dans l’entreprise : plusieurs ratios peuvent être calculés, à ce niveau, pour déterminer les parts relatives dans la valeur ajoutée des différents facteurs.
Charges de personnel/Valeur ajoutée, Charges financières/Valeur ajoutée, Impôts et taxes/Valeur ajoutée, Résultats/Valeur ajoutée,
Capacité d’autofinancement/Valeur ajoutée.
l’efficacité d’utilisation des facteurs de production : plusieurs ratios peuvent être calculés à cet égard,
VALEUR AJOUTEE/EFFECTIFS, QUI MESURE LE RENDEMENT DE LA MAIN-D’ŒUVRE
Valeur ajoutée/ immobilisations brutes d’exploitation, qui mesure le rendement des équipements d’exploitation ( richesse crée par 1 DH investi).
II-2 La profitabilité
L’analyse de la profitabilité met en relation une marge ou un résultat avec le chiffre d’affaires.
- Taux de marge bénéficiaire : Résultat net/chiffre d’affaires HT
Ce ratio exprime le gain net réalisé par l’entreprise pour chaque dirham de ventes. Il est nécessaire d’analyser son évolution sur plusieurs années et le comparer à la moyenne sectorielle.
- Taux de marge brute d’exploitation : EBE/Chiffre d’affaires HT
L’EBE est généralement retenu pour mesurer la profitabilité car il n’est pas influencé par la politique de financement de l’entreprise et la réglementation fiscale.
- Taux de marge brute : marge brute/ventes de marchandises.
2 mesurée par le PIB qui est égal à la somme des valeurs ajoutées
II-3 La rentabilité de l’entreprise :
Elle se mesure comme le rapport entre un résultat et les moyens en capitaux mis en œuvre pour l’obtenir.
RENTABILITE =RESULTAT/MOYENS
Plusieurs niveaux d’analyse de la rentabilité existent selon les moyens en capitaux pris en considération : s’il s’agit de l’intégralité des moyens mis en œuvre, on calcule la rentabilité économique ; s’il sagit uniquement des capitaux des actionnaires, on calcule la rentabilité financière.
II-3-1LA RENTABILITE DES CAPITAUX PROPRES
Le taux de rentabilité des capitaux propres (ou taux de rentabilité financière) mesure la rentabilité vue par l’actionnaire. Il est obtenu en calculant le ratio
RESULTAT NET DE L’EXERCICE / CAPITAUX PROPRES
Ce ratio mesure l’aptitude de l’entreprise à rentabiliser les capitaux investis par les actionnaires et les associés.
Le ratio de rentabilité financière peut être analysé de la manière suivante :
Résultat net / capitaux propres = Résultat / ventes * ventes / actif * Actif / capitaux propres Un tel produit montre que la rentabilité financière dépend non seulement de la rentabilité commerciale (Résultat net / ventes) et de la vitesse de rotation de l’actif (ventes / actif) mais également du niveau d’endettement de l’entreprise (Actif total ou Passif total / capitaux propres).
Autrement dit, la rentabilité financière n’est pas indépendante de la politique d’endettement de l’entreprise (voir II-4 Rentabilité et endettement).
II-3-2 La rentabilité économique
Elle mesure la rentabilité moyenne de l’ensemble des capitaux engagés par l’entreprise, nécessitant une rémunération, que ces capitaux proviennent des associés ou des créanciers.
Traditionnellement, le ratio de rentabilité économique est calculé en rapportant la somme du résultat net (rémunération des capitaux propres) et des intérêts (rémunération des capitaux empruntés) au total des capitaux investis (capitaux propres et dettes financières (y compris trésorerie du passif)).
Taux de rentabilité économique = (Résultat net + Intérêts)/capitaux investis
On peut mettre au dénominateur le total des investissements en immobilisations et en BFR (appelé actif économique).
Dans la plupart des cas on préfère retenir au numérateur l’EBE ou le résultat d’exploitation, car ils ne tiennent compte que des seules opérations liées à l’activité propre de l’entreprise. Ce qui permet d’analyser l’impact direct des investissements sur cette activité.
II-4 RENTABILITE ET ENDETTEMENT :
la notion de l’effet de levier
Comme nous l’avons signalé précédemment, la rentabilité financière de l’entreprise dépend de son degré d’endettement.
Exemple numérique :
Une entreprise envisage de réaliser un programme d’investissement dont le coût s’élève à 2 000 (milliers de DH) générant un résultat avant impôt (le taux de l’IS de 35%) de 600 (milliers de DH). Pour financer ce programme, l’entreprise a le choix entre :
Un financement intégral par fonds propres,
Un financement de 1 200 par fonds propres et 800 par emprunt au taux annuel de 12%.
Le choix doit porter sur la formule de financement maximisant la rentabilité financière.
- 1ère formule de financement : financement intégral par fonds propres Résultat net = 600 * 0,65 = 390
Rentabilité financière = Résultat net / capitaux propres = 390 / 2 000 = 19,5 % - 2ème formule de financement : financement par fonds propres et par emprunt
Charges d’intérêt = 800 * 0,12 = 96 Résultat net = (600 – 96) * 0,65 = 327,6 Rentabilité financière = 327,6 / 1 200 = 27,3%
La meilleure rentabilité financière est donc obtenue par la deuxième formule de financement faisant intervenir l’endettement. L’entreprise, en s’endettant, améliore sa rentabilité financière de 27,3 – 19,5 = 7,8 points : c’est l’effet de levier.
Formulation :
Soit : C les capitaux propres D les capitaux empruntés RE le résultat d’exploitation RN le résultat net
Te le taux de rentabilité économique Tf le taux de rentabilité financière i le taux moyen des dettes s le taux de l’IS
On a :
Te = RE / C + D ( taux de rentabilité économique = Résultat d’exploitation / Actif économique) Donc :
RE = Te (C + D) D’où :
Résultat courant = Résultat d’exploitation – Intérêts (pour simplifier nous avons ignoré les autres charges et produits financiers ainsi que les charges et produits non courants).
Résultat courant = Te (C + D) – iD Avec Intérêts = iD
Ainsi le résultat net peut s’écrire : RN = Te (C+ D) – iD * (1- s)
= Le taux de rentabilité financière se formule ainsi : Tf = Résultat net / capitaux propres
Tf = RN / C
Tf = Te + (D / C ) (Te – i) * (1- s)
Dans cette relation, on trouve le ratio d’endettement global D / C (appelé également ratio de levier) qui caractérise la structure de financement de l’entreprise.
De cette relation, on peut tirer les conclusions suivantes :
La rentabilité financière (Tf) dépend de la rentabilité économique (Te), du taux moyen de rémunération des dettes (i), du niveau d’endettement (D / C) et du taux d’imposition (s).
Si Te > i, l’effet de levier joue favorablement en ce sens que plus l’entreprise est endettée plus sa rentabilité financière augmente.
Si Te < i, l’effet de levier joue de façon négative en ce sens que plus l’entreprise s’endette plus sa rentabilité financière diminue : c’est « l’effet de massue ».
Définition :
On entend par effet de levier l’impact de l’endettement de l’entreprise sur sa rentabilité financière. Il est obtenu en faisant la différence entre la rentabilité financière résultant du niveau d’endettement de l’entreprise ( Te + (D / C ) (Te – i) * (1- s) ) et la rentabilité financière lorsque l’entreprise n’est pas endettée ( Te* (1 – s) ) (avec D = 0).
Effet de levier = (Te – i) (1- s) D / C
chapitre 4 : Analyse financière dynamique : tableaux des flux
1 définition et intérêt du TF :
Alors que l’analyse financière statique basée sur le bilan permet de fonder une opinion sur l’équilibre financier et la situation de la trésorerie de l’entreprise à un moment donné, l’analyse des flux financiers vient compléter le diagnostic par une approche plus dynamique des
mouvements financiers de l’entreprise au cours de l’exercice.
Le tableau de financement est un tableau qui met en évidence l’évolution financière de
l’entreprise au cours de l’exercice en décrivant les ressources dont elle a disposé et les emplois qu’elle en a effectués.
L’intérêt du tableau de financement fait ressortir les mouvements financiers intervenus au cours d’un exercice, cad les ressources nouvelles dont l’entreprise a disposé et les emplois auxquels elle a procédé.
2- Règle générale de constitution du TF :
Tout accroissement d’un élément de l’actif (variation positif) et toute baisse d’un élément du passif (variation négatif) constitue un emploi.
Tout accroissement d’un élément du passif (variation positif) et toute baisse d’un élément de l’actif (variation négatif) représente une ressource..
EMPLOIS RESSOURCES
ACTIF + PASSIF -
ACTIF + PASSIF - 3- Structure du tableau de financement
le tableau de financement du PCM comporte deux parties : la synthèse des masse du bilan et le tableau des emplois et ressources .
3-1 la synthèse des masses du bilan fonctionnels
masses Exercice N
(a)
Exercice N-1 ( b)
Variation : a - b emplois ressources Financement permanent
- Actif immobilisé
=Fonds de roulement (A) Actif circulant HT
-passif circulant HT
=besoin en fonds de roulement (B) Trésorerie nette ( C)
Si variation FP>AI variation FRF = ressource nette Si variation FP<AI variation FRF = emploi net
Si variation ACHT>PCHT variation BFR = emploi net Si variation ACHT<PCHT variation BFR = ressource nette
3-2 Tableau des emplois et ressources
Montant
emplois ressources Ressources stables de l’exercice
Autofinancement -CAF
-Distribution de bénéfice
cessions et réduction des immobilisations -cessions et réduction des imm incorporelles -cessions et réduction des immo corporelles -cessions et réduction des immo financières -Récupérations sur créances immobilisées Augmentation des capitaux propres et assimilés - Augmentation de capital , apports
- Subvention d’investissement
Augmentation des dettes de financement ( nettes de primes de remboursement) Total ressources stables
Emplois stables de l’exercice
Achats et augmentation des immobilisations Achats des immobilisations incorporelles Achats des immobilisations corporelles Achats des immobilisations financières Augmentation des créances immobilisées
Remboursement des capitaux propres et assimilés Remboursement des dettes de financement
Emplois en non valeurs Total emplois stables Variation du BFR Variation du TN
Total Général
Université Mohammed V –SOUISSI
Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales -Rabat-
TD D’ANALYSE FINANCIERER
Semestre 4
Groupe A-B
Pr : OUKASSI MUSTAPHA
Année universitaire 2014-2015
Cas n°1: bilan fonctionnel
Bilan 31-12-2012
ACTIF Brut Amt/pr Net PASSIF Montant
ACTIF IMMOBILISE
Immo. en non valeur - Frais préliminaires
- prime de remb de l’emprunt
- Immo. incorporelles
Immo. corporelles constructions .M.T M.M.B
Ecart de conversion actif
18750 20000
510000 360000 130000
5250 -
120000 90000 30000
13500 20000
- 390000 270000 100000
FINANCEMENT PERMANENT
Capitaux propres
Dettes de financement
Provisions durables pour risque et charges
650000 250000
43500
1038750 245250 793500
ACTIF CIRCULANT H .T
Stocks
Clients et comp ratt Autres débiteurs TVP
100000 70000 20000 30000
100000 70000 20000 30000
PASSIF CIRCULANT H .T
Fournisseurs Etat créditeur Autres créanciers
100000 60000 20000
TRESORERIE - ACTIF
Banques CAISSE
80000 50000
--- 80000 50000
TRESORERIE - PASSIF
Crédit d’escompte Crédit de trésorerie
- 20000
TOTAL 1388750 245250
1143500
TOTAL 1143500
Autres informations
1-l’entreprise utilise une machine depuis juillet 2010, sous contrat de crédit bail. sa valeur d’origine est de 80000 dh , amortissable sur 5 ans.
2- les autres débiteurs et les autres créanciers sont hors exploitation
3- dans Etat créditeur, le montant Etat-IS est de 15000dh TAF : Etablir le bilan fonctionnel de l’exercice 2012
Corrigé :le bilan fonctionnel
ACTIF MONTANT PASSIF MONTANT
ACTIF IMMOB(1) ACE(4)
ACHE(5)
Trésorerie Actif
1098750 170000 50000 130000
CAPITAUX PROPRES(2) Dettes de fin(3) PCE(6)
PCHE (7)
Trésorerie passif
978750 270000 145000 35000 20000 TOTAL 1448750 TOTAL
(1) AI = 1038750 + 80000-20000 = 1098750 (2) KP = 126100 +92900 +28500+18000 = 978750 (3) DF = 125000 +12000 – 12000 = 270000
(4) ACexp = 100000 + 70000 = 170000 (5) AChexp=20000+30000=50000
(6) PCexp =100000+45000=145000 (7) PChexp=15000+20000=35000
Calcul du FR BFR TN
FR = 978750+270000 –1098750 =150000 BFRE = 170000 –145000 = 25000
BFRHexp =50000-35000 = 15000 BNRG =25000+15000=40000
TN = 150000 – 40000 = 110000 FR-BFRG OU TN TA-TP =13000-2000=11000
Commentaire
FR+
110000
BFRG+
40000
TN+
110000
Les BFR constatés de 40000dh sont entièrement financés par des ressources permanents (FR+de 150000) dont l’importance permet de dégager des disponibilités de 110000 dont il convient de rechercher si elles sont bien exploitées. c’est une bonne situation financière.
Cas n°2: bilan fonctionnel
Au 31-12-2013, le bilan de la société «IFRAN» se présente comme suit :
Brut Amt.
ou prov.
Net
ACTIF IMMOBILISE
Immo. en non valeur - Frais préliminaires
- prime de rembour des obligat
Immo. incorporelles -Immo.en recherches et développement
- Fonds commercial Immo. corporelles - Terrains
- Constructions - Inst. Tech. M et O Immo. financières.
- Autres créances financièr - Titres de participation - Autres titres immobilisées
400 200 500 1.000 2.000 6.000 9.000 1.500 700 2.200
100 100
100 -- 4.500 5.000
200 -- --
300 100
400 1.000 2.000 1.500 4.000 1.300 700 2.200
FINANCEMENT PERMANENT
Capitaux propres
- Capital social - Réserve légale - Autres réserves - Résultat net
Dettes de financement
- Autres dettes de financement
-Emprunt obligataire
Provisions durables pour
risques et charges
-Provisions durables pour risques et charges
13.300 700 300 500
14 00
800 23.500 10.00
0
13.500 17.000
ACTIF CIRCULANT H .T
Stocks - Marchandises
Créances de l’actif circulant
- Clients
- autres débiteurs
- Comptes régularisation actif
- Titres et valeurs de placement
1.500
7.000 3.200 150 300
500 500
1.500 -- -- --
1.000
5.500 3.200 150 300
PASSIF CIRCULANT H .T
- Fournisseurs et comptes rattachés
- Organismes sociaux
- Etat –
créditeur(1)
- Autres
créanciers
- comptes de régularisation
3.000 500 1.000 600 300
12.150 2.000 10.150 5.400
TRESORERIE - ACTIF
- Banques, T.G et chèques postaux
500 -- 500
TRESORERIE -
PASSIF
- Crédit de trésorerie
1.750
500 -- 500 1.750
TOTAL 36.150 12.00
0
24.150 TOTAL 24.150
Dont Etat- IS : 400
Informations complémentaires :
-L’entreprise utilise une machine depuis octobre 2010 sous contrat de crédit bail.
Sa valeur d’origine est de 600 et sa durée de vie normale est de 5 ans.
-Les autres créances et les autres débiteurs sont hors exploitation.
Travail demandé :
1. Etablir le bilan fonctionnel
2. Calculer le fonds de roulement fonctionnel, le besoin de financement Global et la trésorerie nette.
3. faites un Commentaire.
Cas n°3 : Bilan financier
La direction générale de la société «GOGRE» souhaite, avant de réaliser un important programme d’extension, procéder à l’analyse de sa situation financière au 31-12-N.
Une étude précise des différents postes du bilan au 31-12-12, fait apparaître les informations suivantes :
- Les terrains peuvent être évalués à 11 000 ;
- Les constructions sont évaluées à 130% de leur valeur comptable;
- La valeur nette comptable des I.T. M.O représente 80% de la valeur réelle
- valeur comptable des titres de participation est estimée à 60% de leur valeur réelle ; - En ce qui concerne les matières premières, on évalue le stock-outil à 900 ;
- Un stock de produits finis de 1400, provisionné à hauteur de 300, a une valeur vénale de 1000 ;
- Dans le poste « clients et comptes rattachés » figurent des effets à recevoir escomptables pour une valeur de 650 Dh ;
- La moitié des titres et valeurs de placement est facilement négociable
- La moitié des provisions pour risques est justifiée et à échéance dépassant l’année ; le reste est non justifié;
- Les provisions pour charges sont fondées et à échéance courte ; - La société distribue le ¼ des résultats à titre de dividendes ; - Le taux de l’IS est de 30%.
Travail demandé : :
1- Etablir le bilan financier 2012;
2- Calculer le Fonds de roulement financier et l’actif net ; 3- Faites un commentaire
ACTIF Exercice clos le 31/12/12
Brut A P Net
Immobilisations en N.V 228 127 101
. Frais préliminaires 96 48 48
. Primes de R des O 132 79 53
Immobilisat incorporelles 8160 1680 6480
. Brevets, marques et … 8160 1680 6480
Immobilisat corporelles 29856 8952 20904
. Terrains 7800 7800
. Constructions 9600 2880 6720
. I.T M . O 9576 4500 5076
. Autres imm corporelles 2880 1572 1308
Immobilisat financières 1960 1960
. Prêts immobilisés (1) 408 408
. Titres de participation 1536 1536
. Autres titres immobilisés 16 16
Total Actif immobilisé 40204 10759 29445
Stocks 4006 74 3932
. Matières et fournit cons 2172 58 2114
. Produits finis 1834 16 1818
Créances de l’actif circul 8624 276 8348
. Fournisseurs – avance 54 54
. Clients et comptes rattac (2) 7572 276 7296
. Autres débiteurs 998 998
Titres et val de plac 1236 1236
Total actif circu (hors très) 13866 350 13516
Trésorerie-actif 1800 1800
. Caisse 600 600
. Banques 1200 1200
Total général 55870 11109 44761
1 Dont à moins d’un an 20 2 Dont à plus d’un an 1600 3 Dont à moins d’un an 1000 4 Dont à plus d’un an 1000 PASSIF
Exercice N
Capitaux propres 22828
. Capital social 18000
. Réserve légale 1440
. Autres réserves 1780
. Report à nouveau 18
. Résultat net de l’exercice 1590
Dettes de financement 11706
. Emprunts obligataires 1760
. Autres dettes de financement (3) 9946 Provisions durables pour risques et charges 197
. Provisions pour risques 180
. Provisions pour charges 17
Total Financement Permanent 34731
Dettes du passif circulant 9964
. Clients avances 42
. Fournisseurs et comptes rattachés (4) 6458
. Etat 1986
. Autres créanciers 1478
Total passif circulant (hors trésorerie) 9964
Trésorerie-passif 66
. Banque (S.C) 66
Total général 44761
Cas3: Analyse du CPC
On vous communique les comptes de produits et charges de la sociétés
« ISRA » .
Compte de produits et charges
2013 2012
I- Produits d’exploitation
- Ventes de marchandises (en l’état)
500000 250000
- Ventes de biens et services produits 10 000 000 5 000 000
- Variation des stocks de produits (±) -reprises d’exploitations
500 000 130000
300 000 135000 Total I 11 130 000 5 685 000 II- Charges d’exploitation
Achat srevendues de m/ses 968000 663850
- achats consommés de matières et fournitures 4 000 000 2 000000
- autres charges externes 1 714 200 1 237 650
- impôts et taxes 1 821 600 944 400
- charges de personnel 1 821 000 814 500
- dotations d’exploitation 137 400 110 850
Total lI
10 462 200 5 771 250
III- Résultat d’exploitation 667 800 -86 250
IV- Produits financiers
- produits des titres de participation et autres titres immobilisés
Total IV
0 0
V- Charges financières
- charges d’intérêts 168 000 38 250
- Pertes de change 148 500
Dotations financières 166 500 55 500
Total V
483 000 93 750
VI- Résultat financier (IV-V) - 483 000 -93750
VII- Résultat courant (III-VI) 184 800 - 180 000
VIII- Produits non courants
- produits des cessions d’immobilisations - reprises non courantes
40000 3200
15000 5000 Total
VIII
43 200 20000 IX- Charges non courantes
- valeurs nettes d’amortissement des immob cédées - Dotations non courantes
28 000 20 000
12000 8000
Total IX
48 000 20000
X- Résultat non courant (VIII-IX) - 4 800 0
XI- Résultat avant impôts (VII+X) 180 000 -180 000
XII- Impôts sur les résultats 63 000
XIII- RESULTAT NET (XI-XIII) 117 000 - 180 000
- Autres informations pour les 2 exercices :
- Dans autres charges externes 200000corresponde a une rémunération externe - 30% des dotations (exp,fin NC,) sont relative a l’actif circulant
- 40% des reprises (exp,fin NC,) sont relative a l’actif circulant
- L’entreprise utilise une machine depuis 2010 sous contrat de crédit bail. Sa valeur d’origine est de 600000dh amortissable linéairement sur 10 ans. les redevances de 65000 sont payées en fin de chaque année.
Travail demandé :
1. D’établir l’état des soldes de gestion.
2. De calculer la CAF