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Avant-propos. La formation des mots. Table des matières

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Texte intégral

(1)

8 9

8 9

table des matières

AvAnt-propos tAble des mAtières lA formAtion des mots

Les lettres 19

Les trente-six sons du français :

voyelles et consonnes 22

À l’écrit 22

À l’oral 22

Le suffixe, le préfixe et la composition 24

Le suffixe 24

Le préfixe 25

La composition 26

Le mot à plusieurs sens 27

Les antonymes 29

(2)

10 1111

Les paronymes 30

Les synonymes 31

Les niveaux de langue 34

La langue soutenue 34

La langue courante 35

La langue familière 36

La langue populaire 36

L’élision 37

lA phrAse

Les types de phrases 41

La phrase déclarative 42

La phrase interrogative 42

La phrase impérative 43

La phrase exclamative 43

Les types de proposition 44

La proposition indépendante 44

La proposition principale 45

La proposition subordonnée 46

La proposition incise 46

les fonctions

La nature des mots 47

Les mots variables 47

• Le nom 48

• Le déterminant 48

• L’adjectif 48

• Le verbe 48

Les mots invariables 49 • L’adverbe 49

• La préposition 49

• La conjonction 49

• L’interjection 49

Les fonctions essentielles : le nom sujet, le nom complément 50 Le sujet 50 Le complément d’objet 50 • Le complément d’objet direct (COD) 51

• Le complément d’objet indirect (COI) 51

Le complément circonstanciel 51

le nom

Le nombre du nom 54

Le singulier 54

Le pluriel 54

Le genre du nom 57

Souvenirs d’enfance 59

le verbe

Les formes du verbe 61

La forme active 61

La forme passive 61

La forme pronominale 62

La forme impersonnelle 62

Les groupes du verbe 62

1er groupe : les verbes en -er 62

2e groupe : les verbes en -ir 62

(3)

12 13

12 13

3e groupe : les verbes en -re, en -oir, en -ir 63

Les modes d’un verbe 63

Le mode personnel 63

Le mode impersonnel 64

Le verbe transitif 66

Le verbe intransitif 66

Les verbes d’action et les verbes d’état 67

Le verbe d’action 67

Le verbe d’état 68

L’impératif 68

Les verbes du 1er groupe (-er) 68

Les verbes du 2e groupe (-ir) 69

Les verbes du 3e groupe (-oir, -dre) 69 Passé simple ou passé composé ? 70 Le participe passé et son auxiliaire 71 Accord du participe passé sans auxiliaire 72 Accord du participe passé avec l’auxiliaire avoir 74 Accord du participe passé

des verbes pronominaux 75

Le participe passé suivi d’un infinitif 77

L’accent circonflexe 78

Les verbes en -aître et -oître 78

Plaire 79

S’il vous plaît 79

Frais, fraîche et fraîcheur 80

Égout, dégoûter, goût et goûter 81

Les accents dans la conjugaison 81

Adoucir les sons : les verbes en -ger 83 Les verbes en -eler et en -eter 84

Appeler 84

Jeter 85

Soufleter 85

Bécoter 85

Grelotter 85

Suçoter 86

Le verbe foutre 87

Infinitif 87

Impératif 87

Participe présent 87

Passé simple 88

Passé composé 88

Indicatif présent 88

Orthographe 88

Bâiller et bayer 88

Entrouvrir ou entr’ouvrir ? 89

« -er » ou « -é » ? : fourrer et sucer 90

les pronoms

Le pronom personnel 93

Définition 93

Forme des pronoms personnels 94

Le pronom le 95

Le pronom vous 95

Le pronom personnel y 96

Le pronom possessif 97

Définition 97

Forme des pronoms possessifs 97

Le genre 98

(4)

14 1515

Le nombre 98

Formes composées 99

Mon, ma, mes 99

Le pronom démonstratif 99

Définition 99

Forme des pronoms démonstratifs 100

Formes composées 100

Le pronom interrogatif 101

Définition 101

Les pronoms les plus usités 101

Le pronom relatif 101

Les pronoms les plus employés 101

Fonction 102

Les principaux pronoms relatifs composés 103

les mots invAriAbles

L’adverbe 105

L’adverbe de manière 105

L’adverbe de lieu 106

L’adverbe de temps 106

L’adverbe de quantité 107

L’adverbe d’opinion, d’affirmation 108

Remarques 108

La préposition 110

Définition 110

Les prépositions simples 110

Les prépositions composées 111

Définition 112

Deux types de conjonction 112

L’interjection 113

Définition 113

Les principales interjections 113

Les onomatopées 113

lA ponctuAtion

La virgule (,) 116

Le point (.) 116

Le point d’interrogation (?) 117

Le point d’exclamation (!) 117

Les points de suspension (…) 118

Les deux points (:) 118

Le point-virgule (;) 119

Les guillemets (« ») 119

Le tiret (—) 119

Les parenthèses ( ) 120

Les crochets [

] 120

les signes orthogrAphiques

Les accents 121

L’accent aigu 121

L’accent grave 122

L’accent circonflexe 122

Le tréma 124

(5)

16 17

La cédille 125

Le trait d’union 125

L’apostrophe 128

quelques pièges

Demi 131

À demi 131

Et demi 132

Mi 132

Nu 132

Se mettre à nu 133

Nouveau et nouvel, beau et bel, fou et fol, mou et mol 133

Sans 134

La raie culière 135

Embrasser et embraser 136

Cela et ça 136

Tout 137

Vingt, cent et mille 139

Vingt 139

Cent 140

mille 140

Les nombres composés 140

les homophones

• Sa et ça 143

• Non et n’ont 143

• Qu’on et con 144

• Leurs et leur 144

• S’y et si 145

• Fond et fonds 145

• Son et sont 146

• Eût et eut 147

• Fit et fît 147

• Fus et fût 148

• N’y et ni 148

• Où et ou 149

• On et ont 150

• Sans, s’en et c’en 151

• Cru, crut et crus 152

• Put et pût 153

• Ses et s’est 153

• Ces et c’est 154

• Vit et vît 155

• Peu et peut 155

• Par ce que et parce que 156

• Plus tôt et plutôt 157

• Aussi tôt et aussitôt 157

• Bientôt et bien tôt 158

• Sur et sûr 158

• Mon, m’ont et mont 158

• La, là et las 159

• Ah !, ha !, hah ! et hâ ! 160

• Oh !, ho !, ô ! et hô ! 161

• A et à 162

• Quel et qu’elle 162

• Crier, criai et crié 163

• Mis, mit et m’y 164

• Tant et temps 164

• Dans, d’en et dents 165

• Quand et qu’en 165

• Mais et mes 166

• Met et mets 166

(6)

18 19

• Le et le 167

• Les et les 167

• Trou et troue 168

corrigés 173

La formation des mots

Les Lettres

Vous avez un beau cou, une superbe motte… un ventre de pucelle… un cul d’albâtre… des tétons blancs comme neige… un col dégagé… des lèvres voluptueuses… de belles dents… les plus beaux yeux… les cils, les sourcils et les cheveux comme la déesse de la beauté… la jambe parfaite… le pied le mieux fait… Quand je vous aurai foutue, je vous dirai le reste.

(restifde La Bretonne) Les quelque deux cent soixante-dix signes graphiques appelés lettres contenus dans ces lignes coquines que nous devons à Restif de La Bretonne ont servi à former environ soixante-cinq mots. Ces mots ont formé deux phrases : l’une très longue et l’autre très courte. À leur tour, les deux phrases ont formé un paragraphe qui constitue le texte.

La langue française emploie vingt-six lettres. C’est ce qu’on appelle l’alphabet.

Quand les lettres sont placées dans l’ordre traditionnel,

(7)

20 21 on dit qu’elles sont en ordre alphabétique.

Voyons des exemples de la façon dont Restif de La Bre- tonne a utilisé les lettres de l’alphabet pour en faire des mots :

a avez, albâtre, aurai b beau, blanc, belles, beauté c cou, cul, col, cils, cheveux, comme

d d’albâtre, des, de, dents, dégagé, déesse, dirai e beau, motte

f fait, foutue g neige, dégagé

h cheveux

i cils, sourcils j jambe, je

k -

l lèvres, les, la, le m motte, mieux n neige o cou, comme

p pucelle, plus, parfaite, pied q quand

r reste

s superbe, sourcils t tétons

u un, une

v vous, ventre, voluptueuses

w -

x beaux, mieux

y yeux

z avez

eXercice 1

Jouez avec les lettres, retrouvez les mots :

Mots de 8 lettres Mots de 7 lettres 1- m-s-i-e-r-t-e-o 1- n-f-l-i-e-r-e 2- h-o-e-n-c-n-c-o 2- y-r-e-n-p-c-i 3- e-b-i-n-g-d-a-a 3- u-t-e-c-l-o-t 4- r-a-u-b-s-l-e-c 4- m-l-r-i-a-l-o 5- g-n-b-s-e-r-e-o 5- o-n-l-e-m-a-m Mots de 6 lettres Mots de 5 lettres 1- t-s-e-x-e-a 1- n-e-s-r-i 2- a-d-e-r-d-r 2- r-n-e-u-i 3- e-r-c-h-l-e 3- n-g-i-a-v 4- e-m-b-e-m-r 4- e-g-r-v-e 5- a-s-r-i-i-s 5- r-e-h-i-c Mots de 4 lettres Mots de 3 lettres

1- r-u-o-t 1- b-o-z

2- c-i-e-v 2- e-t-p

3- s-n-u-a 3- t-v-i

4- t-b-e-i 4- n-c-o

5- c-t-e-a 5- u-l-c

La langue française, donc, compte vingt-six lettres.

Avec ces lettres, on forme des mots.

Avec ces mots, on construit des paragraphes. Avec ces paragraphes, on compose un texte, un poème, une chanson, un roman.

(8)

22 23

LeS trente-SIx SOnS Du frAnçAIS : vOyeLLeS et COnSOnneS

À l’écrit

Pour écrire, le français a besoin de 26 lettres, dont six voyelles : a, e, i, o, u, y et vingt consonnes : b, c, d, f, g, h, j, k, l, m, n, p, q, r, s, t, v, w, x et z.

À l’oral

Mais pour parler, on compte 36 sons.

Il y a douze voyelles orales : (i) ivresse

(é) érection (e) pine (è) excitation (a) chatte (â) âpreté (o) tripoter (ô) oh ! (ou) mou (u) cul (eu) queue (eur) cœur

Il y a quatre voyelles nasales : (in) machin

(en) engin (un) à jeun

(on) téton

Il y a dix-sept consonnes : (p) pomper

(b) bander (f) fesses (v) vulve (m) motte (t) troufignon (d) duvet (s) sein (z) zizi (n) néné (l) lécher (k) quéquette (g) garce (ch) chatouiller (j) juter

(gn) gougnotter (r) rosette

Il y a trois semi-voyelles : (iy) fille

(ui) pertuis (w) oui

Restif de La Bretonne n’a pas eu recours à la lettre k dans son texte, mais le son « k » se rencontre dans bon nombre de mots savoureux :

enconner, déculotter, enculer, cochon, éjaculer, clitoris, érection, testicules, croupe, cuisse et cunnilingus, sans oublier les classiques : cul, con, couilles et queue…

(9)

24 25

Le SuffIxe, Le préfIxe et LA COMpOSItIOn

Dans la langue de tous les jours, on utilise des suffixes ou des préfixes sans même s’en rendre compte. Quand vous dites :

« Je l’aime poilu »,

vous ne pensez pas suffixe, alors que vous venez d’en utiliser un :

poil

+

u

=

poilu

. Par ailleurs, dans

endurcir

se cache un préfixe, en :

en

+

durcir

=

endurcir

.

le suffixe

Le suffixe est un élément que l’on ajoute à la fin d’un mot pour former un nouveau mot :

• suceuse

• sensuellement

• branlette

• poilu

• avidement

• ivresse

D’un nom comme partouze peuvent dériver un verbe, un adjectif ou un autre nom ; voyons quelques exemples inspirés de Catherine Millet :

Partouze

Dans les plus vastes partouzes auxquelles j’ai participé…

Partouzeuse

[…] authentique et affectueuse gouine et néanmoins partouzeuse sans parti pris.

Partouzer

À quel âge avais-je commencé à partouzer ?

Partouzarde

Nous sortions d’une soirée qui n’avait pris aucune tournure partouzarde.

le préfixe

Le préfixe est un élément que l’on ajoute au début d’un mot pour en former un nouveau :

• déformer

• décharger

• endurcir

• empoigner

• déboutonner

• farfouiller

Mais la langue s’amuse aussi par-devant et par-derrière.

Jugez-en :

en + cul + ade = enculade

En ajoutant le suffixe

-ade

et le préfixe

en-

, vous avez habillé le mot

cul

pour lui donner un sens plus joyeux.

C’est donc dire que l’on peut aussi former un mot nou- veau en ajoutant à la fois un suffixe et un préfixe à un même mot :

• enconner

• déculotter

• enconneur

• enculade

(10)

26 27

• embrasser

• enfiler

la composition

La composition consiste à créer un mot nouveau en combinant des mots qui existent déjà ; on les écrit avec ou sans trait d’union :

• boute-joie

• par-derrière

• tête-bêche

• grain de beauté

• faire son dedans-dehors

• arrière-gorge eXercice 2

trouvez des suffixes trouvez des préfixes 1- branle 1- verser

2- con 2- goût

3- rose 3- puce

4- couille 4- fendre

5- suce 5- puissant trouvez des préfixes et des suffixes 1- cul

2- gueule 3- touche 4- couple 5- fil

Le MOt à pLuSIeurS SenS

Dans le vocabulaire du sexe, le mot à plusieurs sens s’emploie couramment.

Il atténue ou accentue la chaleur du moment présent.

Caresse mon petit bouton

a beaucoup plus de charme que

Caresse mon clitoris

, mais le médecin dira plus convenablement :

Déshabillez-vous, je vais examiner votre clitoris

plutôt que :

Déshabille-toi, je vais examiner ton petit bouton !

Certains mots n’ont qu’un sens, mais la plupart servent à désigner plusieurs choses, comme :

bouton

, qui s’emploie en parlant du

clitoris

dard

,

verge

et

moineau

, qui désignent le pénis

érection

, qui peut signifier « action d’ériger un monu- ment » ou « état du pénis dressé »

couilles

, qu’on utilise familièrement pour désigner les testicules, et qui prend le sens de « courage » dans

manquer de couilles

ou

couille molle

(homme sans courage)

motte

, qui désigne aussi le pubis de la femme

nectar

, qu’on substitue parfois à

sperme

pompier

, qui signifie faire une

fellation

Affaire

Le mot affaire a plusieurs sens ; parmi eux, celui que lui prête Catherine Millet :

Il a mal terminé son affaire, parce qu’au dernier

moment je lui ai demandé de passer dans le cul.

(11)

28 29

J’admirais la concentration avec laquelle il menait son affaire.

Et si je m’agitais et que l’affaire était conclue, n’aurais-je pas l’air bête de ne pas l’avoir deviné ?

Branler

Un projet peut branler dans le manche et vous pouvez dire que vous n’en avez rien à branler.

Autre emploi :

Elle le serrait, elle le remuait, elle le branlait. Et rien n’avançait.

(Gervaisede Latouche)

fourrer

On peut fourrer un manteau avec du vison ou se fourrer le doigt dans l’œil. Évitez cependant de vous fourrer dans une sale histoire.

Autre emploi :

Il a voulu me le fourrer à moi, mais j’ai le conin trop étroit ou il a l’engin trop gros : jamais il n’a pu !

(restifde La Bretonne) Queue

On peut tirer le diable par la queue quand on est au chômage, mais de grâce, ne tirez pas la queue de votre amant, votre aventure pourrait se terminer en queue de poisson !

Autre emploi :

Ma queue éclatait sous tes lèvres comme une prune de juillet.

(apoLLinaire)

Cul On peut faire cul sec en buvant, on peut aussi tomber sur le cul ou se faire traiter de trou du cul !

En avez-vous plein le cul de vos collègues de travail ? Rap- pelez-vous, avoir le feu au cul ne donne rien. Patience ! Autre emploi :

Il regarda le con en lui soulevant le cul.

(restifde La Bretonne)

LeS AntOnyMeS

Un antonyme est mot qui s’oppose, par le sens, direc- tement à un autre.

Bander et débander

Ah ! mon ami, la jolie chose qu’un pas de deux quand on bande.

(miraBeau)

Je me mettais le vit et les couilles dans l’eau froide pour me faire débander.

(restifde La Bretonne)

Amollir et durcir

Ce lâche qu’il excite en vain, Au lieu de reprendre des forces

Pleure mollement sur sa main.

(corneiLLe) (

Des vers de huit syllabes

)

Ils se frottèrent à elle et elle sentit contre son

ventre et contre ses fesses leurs sexes durcir. Elle

(12)

30 31

bougea afin de les mieux sentir. Il lui sembla qu’ils durcissaient encore.

(réGine deforGes) Jouissance et abstinence

Ses genoux de force écartèrent les miens, il

s’avança, s’écrasa et brisée, meurtrie, je subissais sa jouissance.

(Lianede pouGy)

Un artiste abstinent, ce n’est guère possible. Un jeune savant abstinent, ce n’est certainement pas rare.

(freud)

LeS pArOnyMeS

Les paronymes sont des mots qui peuvent se confondre.

éruption et irruption

Ceux qui habitent près d’un volcan craignent toujours une éruption, mais vous, Madame, méfiez-vous de l’irruption de votre mari dans la chambre de votre amant.

Le clignotement de ses yeux annoncerait l’éruption du foutre.

(restifde La Bretonne)

La littérature nouvelle fit irruption avec fracas.

(châteauBriand) érection et érection

Même mot, mais… On peut assister en public à l’érection d’un monument, mais mieux vaut être dans l’intimité pour assister à l’érection d’une verge ou d’un clitoris.

J’éprouve une érection et me masturbe en frappant mon pénis contre mon ventre.

(daLi) éminence et imminence

éminence est un titre qu’on donne aux cardinaux. Son éminence le cardinal.

C’est aussi une saillie, une protubérance.

Malgré une légère résistance de Célénie, mon doigt force l’entrée, pousse sa pointe et ne tarde pas à rencontrer la petite éminence.

(rochemond)

On a parlé de l’imminence de la crise économique.

Devant l’imminence du danger, soyez prudent !

LeS SynOnyMeS

S’il est vrai qu’il n’existe pas d’amour parfait, il n’y a pas non plus de synonyme parfait. On le sait, les synonymes sont des mots ou expressions de même nature qui ont le même sens. D’une façon générale, les synonymes ont un sens voisin.

Tout comme on aime varier les jeux de l’amour, on aime aussi varier l’emploi des mots :

Comparez :

Ta jolie broquette est toujours très raide

quand tu me lèches.

(restifde La Bretonne), et

Ta

belle quéquette est toujours bien droite quand tu me

caresses.

(13)

32 33 Comparez :

Sa braguette était ouverte et son truc était

tout debout… et… frétillait. Et il était énorme son truc.

Ça m’a fait une peur bleue.

(muLLer) et

Son zip était ouvert et sa queue était bandée… et… sautillait de joie.

Et son machin était super gros. J’ai eu la trouille.

Si vous avez l’habitude de lui dire :

T’as un beau cul !,

variez, et dites-lui :

T’as une belle porte d’entrée !

Elle va éclater de rire et fera sonner vos bijoux de famille ! Essayez ! Les synonymes, il n’y a que ça pour rompre la monotonie des mots et des gestes…

Voici d’autres synonymes pour vous amuser et surprendre votre partenaire.

fellation : faire une pipe, tailler une pipe, brouter, pomper, sucer, tutoyer le pontife, bouffer, mâchonner, manger, avaler la purée

sexe de la femme : abricot, bazar, boutique, foufre, chatte, con, moule, craque, motte, tirelire, tchoune, touffe, fente, grotte

Sexe de l’homme : asperge, bite, clarinette, coco, goupillon, moineau, Popaul, queue, zizi, zob, quéquette, quiquette, chibre, dard, pieu, paf, colonne, pine, bite, scratch, cierge, truite, colonne, manche, barreau, trique, pieu, gourdin, bambou, andouille, salami, goujon, coquine, anguille, biscuit, boutoir, bélier, calumet de la paix, cigare

Pénis et testicules : bijoux de famille, boutique, paquet, service trois pièces, bourses, noyaux, Popaul et ses fran- gines, burnes, roubignolles, roupettes, prunes, burettes, amourettes

Se faire…

Se faire baiser, se faire fourrer, se faire fourbir, se faire bourrer, se faire mettre, se faire niquer, se faire enfourner, se faire embrocher, se faire enfourcher, se faire enfiler, se faire fourrager, se faire empaler, se faire besogner, se faire forer, se faire défoncer, se faire piner, se faire enfourner, se faire chatouiller la chatte

Mais aussi…

Se faire défoncer la rondelle, se faire enculer, se faire bour- riquer le cul, se faire taquiner la pastille, se faire enfoncer le cul, se faire chatouiller l’oignon, se faire farcir le cul, se faire reluire la rosette, se faire prendre par-derrière, se faire bouffer le cul

eXercice 3

Trouvez des synonymes de fellation

7 lettres : b _ _ _ _ _ _ b _ _ _ _ _ _ 6 lettres : p _ _ _ _ _ m _ _ _ _ _ Trouvez des synonymes du sexe de la femme 7 lettres : a _ _ _ _ _ _ t _ _ _ _ _ _

6 lettres : f _ _ _ _ _ c _ _ _ _ _ c _ _ _ _ _ 5 lettres : b _ _ _ _ m _ _ _ _ m _ _ _ _ Trouvez des synonymes du sexe de l’homme

7 lettres : a _ _ _ _ _ _ c _ _ _ _ _ _ s _ _ _ _ _ _

6 lettres : g _ _ _ _ _ b _ _ _ _ _ c _ _ _ _ _ 5 lettres : q _ _ _ _ p _ _ _ _

(14)

34 35

LeS nIveAux De LAngue

On s’habille différemment selon que l’on va à un mariage ou à un pique-nique.

De même, on parle différemment selon qu’on est en famille, au bureau, au lit.

Ces variantes linguistiques liées à la situation dans laquelle on se trouve s’appellent niveaux de langue. On parle aussi du registre de la langue.

On distingue généralement quatre niveaux de langue parlée :

• la langue soutenue ;

• la langue courante ;

• la langue familière ;

• la langue populaire.

la langue soutenue

La langue soutenue est celle des grandes occasions. C’est une langue recherchée, qui convient bien à la poésie, aux grands discours :

Sa main saisissait la gazelle alanguie du jouvenceau pour la bercer jusqu’à ce qu’elle s’élançât fière et hardie entre ses doigts.

(reJeB Ben

sahLi)

Un duvet clair ombrageait une jolie motte grasse et rebondie qui, faiblement entrouverte, laissait apercevoir un bout de clitoris semblable à celui d’une langue entre deux lèvres.

(miraBeau)

la langue courante

La langue courante est celle des bulletins de nouvelles.

Elle est claire, simple, précise :

La frivolité des liaisons, des amours, des adultères bourgeois m’écœurait.

(simonede Beauvoir)

Elle me branlait avec la langue et avec les lèvres, et je lui en faisais autant.

(Gervaisede Latouche)

la langue familière

La langue familière est la langue de tous les jours, celle de la conversation :

Qu’est-ce que tu fourrages là-dedans ? Ah ! Comme t’es cochon ! Comme t’es cochon !

(henry

monnier)

Elle soupirait profondément et secouait tout son corps. Tout à coup, je l’entends crier : Oh ! Oh ! Ah ! Ça fait du bien.

(verLaine)

la langue populaire

La langue populaire est la langue de la rue :

Hein, mon petit, que tu vas me baiser ? Allons bande ! Tu verras, si c’est bon de mettre sa quéquette dans un con de femme !

(spaddy)

Aimes-tu que je te dise tout ce que je sens pendant

que j’ai ta queue dans le trou du cul ?

(pierre Louÿs)

(15)

36 37 Autres exemples de niveaux de langue :

Langue soutenue

1.

Votre porte arrière du jardin est d’une grande beauté.

2.

Voulez-vous m’accorder vos faveurs ?

3.

Elle se mit à le sucer comme un sucre d’orge.

(pierre Louÿs) 4.

Phallus

Langue courante 1.

Quel beau cul !

2.

J’aimerais vous faire l’amour.

3.

Elle suce comme un ange !

4.

Pénis

Langue familière 1.

Un ben beau cul !

2.

J’aimerais t’enfourner.

3.

Elle suce et pompe !

4.

Queue

Langue populaire 1.

À enculer !

2.

Je m’occupe de ta chatte.

3.

Une ventouse que je te dis.

4.

Pine, bite

l’élision

En amour, dans le feu de l’action, on fait sauter une culotte par-ci, un slip par-là.

Dans la langue parlée, on fait sauter une lettre par-ci, une lettre par-là.

Voyons cela de plus près.

L’élision est la suppression d’une voyelle à la fin d’un mot quand cette voyelle est suivie d’un mot commençant lui-même par une voyelle ou un

h

muet. On fait l’élision en remplaçant la voyelle par l’apostrophe.

• Les voyelles s’élident devant le

a

:

Remue bien fort les fesses, comme je les remue moi-même. Lève-les en l’air le plus haut que tu pourras.

(nicoLas chorier)

Je me levais, un poil frisé dans la bouche. Il y a dix ans je l’aurais collé dans mon album de souvenirs…

(Loïs GouLd)

• Les voyelles s’élident devant le

e

:

Oh ! La bonne petite langue qu’elle a ma Lucienne.

(anonyme)

Il s’était arraché de sa bouche et de sa poitrine.

(Lucien reBatet)

• Les voyelles s’élident devant le

i

:

Écarte-toi bien, saisis mon gros bout et introduis- le en toi, donne un coup de rein pour qu’il y pénètre, pousse fort !

(anonyme)

… elle se mordait les lèvres et sentait la tige

brûlante palpiter en elle et l’inonder d’un flot

dévastateur.

(southernet hoffenBerG)

(16)

38

• Les voyelles s’élident devant le

o

:

Le pucelage, c’est bien connu, est un oiseau qu’on met en cage et qui s’envole aussitôt que lui vient la queue.

(mérardde saint-Just)

Un cou d’un rouge de carmin entouré d’une haie de petits poils plus noirs que le jais, et d’où sortait une odeur plus douce que celle des parfums les plus délicieux.

(Gervaisede Latouche)

• Les voyelles s’élident devant le

u

:

D’ultimes érections relevèrent encore le membre d’où bavaient quelques gouttes épaisses.

(Louis

stévenard)

La belle lèche ma quéquette Attisant le feu meurtrier

D’une langue rose et proprette.

(Boris vian)

• Les voyelles s’élident devant le

y

:

Ah ! Le gredin ! L’y voilà tout entier ! Toi, chère Marie, introduis ton doigt dans mon bijou.

(Baroche/hankey/duponcheL)

Branlez-la bien, Madame, elle sentira moins

la douleur. Tout est dit maintenant : m’y voilà

jusqu’au poil.

(sade)

(17)

41

La phrase

LeS typeS De phrASeS

À minuit, à la bougie, au lit, on se fiche carrément de faire des phrases. Les yeux, les soupirs, les gestes suffisent pour exprimer ses désirs, mais la phrase a quand même son utilité. Jugez-en par vous-même.

La phrase est l’unité de base de la communication. On en distingue quatre types : la phrase déclarative, la phrase interrogative, la phrase impérative, la phrase exclamative.

Faisons encore appel à la prose de Restif de La Bretonne pour illustrer les quatre types de phrases. À partir de l’énoncé original à la forme déclarative :

Vous avez des tétons blancs comme neige.

Il est possible de moduler :

Avez-vous des tétons blancs comme neige ?

(Interrogative)

(18)

42 43

Montrez-moi vos tétons blancs comme neige.

(Impérative)

Comme vous avez des tétons blancs comme neige !

(exclamative)

Examinons la question de plus près.

la phrase déclarative

La phrase déclarative sert à communiquer un fait, une opinion ou un jugement.

Il avait l’agrément de la réenculer quand elle foutait du cul sur lui.

(restifde La Bretonne)

Je bandais comme un âne.

(restifde La Bretonne)

la phrase interrogative

La phrase interrogative sert à demander un renseigne- ment, à poser une question.

Tu la sens, tu la sens bien, ma bite, hein ? Vas-y, dis-le que tu la sens bien, ma petite salope.

T’aimes ça, hein, ma salope ?

(LiLi GuLLiver)

Et qu’est-ce qu’il te prend de m’attaquer le bouton comme ça ?

(pierre Louÿs)

la phrase impérative

La phrase impérative sert à exprimer un ordre, un sou- hait, un désir.

Aimons, le temps nous y convie.

(francois

maynard)

Agite bien ta langue sur mon bouton.

(apoLLinaire)

Baise-moi, bourreau, baise-moi, j’adore !

(sade)

la phrase exclamative

La phrase exclamative sert à exprimer une émotion, un sentiment.

J’aime ça ! Encore !

(pierre Louÿs)

Quelle chute de reins ! Quel joli cul ! Qu’il est bien fait ! Comme il est blanc !

(Baroche/ hankey/duponcheL)

eXercice 4 Phrase

Voulez-vous bien me permettre, madame, de mordre et pincer vos belles chairs pendant que je fous ?

(sade)

Sade a écrit la phrase à la forme interrogative.

1. À partir de la même phrase, faites une phrase décla- rative.

(19)

44 45 2. À partir de la même phrase, faites une phrase impé-

rative.

3. À partir de la même phrase, faites une phrase excla- mative.

LeS typeS De prOpOSItIOn

Il nous arrive à tous de faire des propositions. Celles que je vous soumets ne sont pas tout à fait les mêmes, j’en suis sûr !

la proposition indépendante

Êtes-vous comme la proposition indépendante ? Celle qui se suffit à elle-même ?

Je vous le souhaite !

La masturbation est une qualité militaire.

(apoLLinaire)

On joue à l’indépendant, selon le temps et les personnes.

Ça varie. Comme dans certaines phrases qui peuvent avoir plusieurs indépendantes :

Deux indépendantes

Elle se plaça sur lui / et le vit entra profondément.

(apoLLinaire)

trois indépendantes

Prenez un cercle, / caressez-le, / il deviendra vicieux.

(ionesco)

Quatre indépendantes

Ouvre les dents, / ferme tes lèvres, / laisse ta langue tranquille / et… je vais te guider.

(pierre

Louÿs)

Cinq indépendantes

Ses bourses frottaient sur mes fesses, à l’entrée de mon vagin, / sa verge dure m’emplissait, / glissait / et glissait sur mes parois profondes, / mes ongles s’enfoncèrent dans ses fesses.

(aLina reyes)

Mais rappelez-vous qu’un directeur d’école a toujours un adjoint ou une subordonnée. Le macho a aussi et même plusieurs subordonnées.

la proposition principale

La proposition principale est une proposition qui est complétée par une autre :

La femme se prêtait à l’intromission d’un

doigt caressant que je glissais à travers l’ébène de

son taillis.

(miraBeau)

(20)

47

la proposition subordonnée

La proposition subordonnée est une proposition qui en complète une autre :

La femme se prêtait à l’intromission d’un doigt caressant que je glissais à travers l’ébène de son taillis.

(miraBeau)

Montrez-moi le trou de votre cul, madame, que je le gamahuche à mon aise.

(sade)

la proposition incise

L’incise, « dit-on », protège les personnes qui lancent des rumeurs…

La proposition incise se place toujours entre virgules ou entre tirets au milieu ou à la fin d’une phrase :

Ce cul adorable, reprit-il, je ne veux pas le quitter des yeux.

(duBois-JoLLy)

Bonté divine ! s’écria-t-elle en remuant la charnière, ah ! chien… mon doux Jésus… quel dommage que ce soit un péché…

(miraBeau)

Je me mis aussitôt à lui allonger des coups de cul, des coups de vit, qui lui allaient, disait-elle, jusqu’au cœur.

(Gervaisede Latouche)

De l’écume des mers, dit-on, naquit la belle Cyrthérée : c’est depuis ce temps que le con sent toujours la marée.

(saint auLaire)

Les fonctions

Il y a des gens au caractère variable et d’autres dont l’humeur ne change jamais : ils sont invariablement toujours les mêmes.

Or, rien n’est plus monotone que les personnes qui font tou- jours l’amour de la même façon. Variez ! Soyez l’exception !

LA nAture DeS MOtS

On distingue les mots variables et les mots invariables.

les mots variables

Le mot variable est celui qui s’accorde en genre et en nombre avec le mot qui s’y rapporte.

Le mot éjaculation est variable :

Ça dure des heures, c’est ennuyeux et moi, les yeux au plafond, j’attends que le vénérateur du culte termine son œuvre. Dans certains cas, je me dis tout bas : vive l’éjaculation précoce !

(kerorGuen)

(21)

48 48

Il se foutit trois coups en trois copieuses éjaculations.

(restifde La Bretonne)

• Le nom

Il me fut plus facile d’atteindre son trou du cul que son gland.

(catherine miLLet)

J’ai tout à coup conscience de mon vide, de mes trous, de mes replis…

(françoise rey)

• Le déterminant

La femme qui se branle le clitoris…

(apoLLinaire)

Si je ne mets pas de slip, je me coince les poils dans la fermeture Éclair.

(françoise rey)

• L’adjectif

Tu me montres une bite bien grosse, bien raide…

(françoise rey)

Des caresses honteuses sont ce que…

(LarBaud)

• Le verbe

Elle branle bien…

(anonyme)

En pressant contre toi mes seins qui bandaient fort…

(françoise rey)

les mots invariables

• L’adverbe

… ma main descendit rapidement à son con.

(restifde La Bretonne)

• La préposition

… je pompe avec ardeur le foutre de ses couilles.

(sade)

Ses deux mains fourrageaient sous la robe, s’enfonçaient par-dessus la soie dans une braise fondante.

(reBatet)

•La conjonction

Pendant que courbée sur le lit, mes fesses d’aplomb sur son visage…

(sade)

Elle souffrait beaucoup de son farfouillage, car il retirait et renforçait brutalement.

(restifde La

Bretonne)

• L’interjection

Bandes-tu ? Quelle jouissance ! Son premier cri

fut : Ah ! que ça fait mal… le second : Ah ! que

ça fait plaisir…

(miraBeau)

(22)

51 50

LeS fOnCtIOnS eSSentIeLLeS : Le nOM Sujet, Le nOM COMpLéMent

Il faut poser les bonnes questions pour obtenir les bon- nes réponses, soit celles qui peuvent mettre du poivre dans votre quotidien. Allez-y ! Une question par-ci, une question par-là…

le sujet

Un nom est sujet d’un verbe quand il désigne la personne, l’animal ou la chose qui fait l’action. Pour trouver le sujet d’un verbe, on pose la question « qui est-ce qui ? » ou

« qu’est-ce qui ? » avant le verbe :

Le clitoris en érection de Wanda pénétra bientôt entre les fesses satinées…

(apoLLinaire)

Qu’est-ce qui pénétra entre les fesses ? Réponse : le clitoris.

Clitoris

est le sujet du verbe

pénétra

.

le complément d’objet

Un nom est complément d’objet quand il indique la personne, l’animal ou la chose sur lesquels s’exerce l’action exprimée par le verbe.

Il y a deux sortes de compléments d’objet : le complément d’objet direct (COD) et le complément d’objet indirect (COI).

• Le complément d’objet direct (COD)

Il exige la bouche, comme si le con de la jeune épousée s’était réfugié là.

(nicoLas chorier) Pour trouver le COD, il suffit de poser la question « Qui ? Quoi ? » après le verbe.

Il exige quoi ? Réponse : la bouche.

Bouche

est COD.

• Le complément d’objet indirect (COI)

Ce complément est généralement introduit par à ou de :

Les attouchements semblaient plaire à la fille car elle se tint tranquille, sauf qu’elle poussait un peu le ventre en avant.

(apoLLinaire)

Pour trouver le COI, il suffit de poser la question « à qui ? à quoi ? » après le verbe.

Les attouchements semblaient plaire à qui ? Réponse : à la fille.

Fille

est COI.

le complément circonstanciel

Un nom est complément circonstanciel (CC) quand il indique dans quelle condition s’accomplit l’action mar- quée par le verbe.

Dans une crise de jalousie, on pose toutes les questions nécessaires pour trouver le complément circonstanciel.

Celui qui est interpellé doit expliquer les circonstances entourant le fait.

(23)

52 53 Pour trouver le complément circonstanciel, il suffit de

poser après le verbe les questions suivantes :

« Où ? Quand ? Comment ? pourquoi ? Combien ? De quelle façon ? Pour quelle raison ? »

Il y a plusieurs compléments circonstanciels :

• de lieu : chez elle ou chez vous ?

• de temps : le matin, le midi ou le soir ?

• de mesure : combien de fois ?

• de cause : l’envie ou l’amour ?

• de comparaison : mieux que l’autre ?

Je vis le gros membre entrer dans un con velu qui l’avala comme une pastille…

(apoLLinaire) Entrer où ?

Réponse : dans un con.

Con

est complément circonstanciel de lieu.

Avala comment ?

Réponse : comme une pastille.

Pastille

est complément circonstanciel de comparai- son.

Les compléments circonstanciels de lieu et de temps se retrouvent généralement avant le verbe :

Dans ma bouche, la chose s’arrondit…

(Bernard

noëL)

La chose s’arrondit où ?

Réponse : dans ma bouche, placé en tête de phrase.

Le nom

Le mot qui sert à nommer une personne, un animal, une chose, une idée s’appelle un nom.

Particularités

Il y a des hommes qui aiment se travestir en femme le temps d’une soirée, d’une nuit, d’un spectacle. D’autres changent de sexe irrémédiablement. Il en est de même en français : certains noms changent de genre en passant du singulier au pluriel.

Vous connaissez les classiques : amour, délice et or- gue.

Amour :

Masculin :

Il faut savoir prendre l’amour physique où il se trouve, jamais dans l’habitude, ça devient répugnant.

(Lise deharme)

Féminin :

Le vert paradis des amours enfantines.

(BaudeLaire) Délice :

Masculin :

C’est un délice que d’enculer une mariée le

jour de ses noces.

(restifde La Bretonne)

(24)

54 55 Féminin :

L’imagination m’appportait des délices in-

finies.

(nervaL) Orgue :

Masculin :

Une fois sur deux ou trois, l’étreinte sexuelle est le point d’orgue d’une séance de photos.

(cathe-

rine miLLet)

Féminin :

Avec Janine, cette nuit, on a joué les grandes orgues.

(anonyme)

Le nOMbre Du nOM

le singulier

Le singulier désigne une seule personne, un seul animal ou une seule chose :

Je suçais son clitoris, j’allais jusqu’au fond puiser un nectar rafraîchissant.

(roBert BrasiLLach)

le pluriel

Le pluriel désigne plusieurs personnes, plusieurs animaux ou plusieurs choses :

Certaines femmes ôtent leurs bas pour faire l’amour, ainsi croient-elles ne pas être des grues.

(anatoLe france)

Mon pantalon ou mes pantalons

Il relevait ses jupes. Elle ne portait pas de pantalon.

(apoLLinaire)

Malgré sa résistance, j’eus vite écarté le pantalon et la chemise. Ma main jouait avec ses poils. Ses cuisses étaient serrées, mais je sentais son clitoris dur.

(apoLLinaire)

Des noms qui s’emploient le plus souvent au pluriel :

Appas

Les ans raviront tes appas et ton con deviendra si vaste que les mulets n’en voudront pas.

(maynard)

Couilles

Bien sûr, on peut employer

couille

au singulier comme dans

Il a une couille plus basse que l’autre

et

Sucer une couille, puis les deux à la fois

, mais

couilles

s’emploie surtout au pluriel :

Mon vit point très gros, mais canaille depuis les couilles jusqu’au bout.

(verLaine)

fesses

Naturellement, on peut dire :

Je me suis fait piquer à la fesse droite

. Mais on dira plus spontanément :

Il m’a pincé les fesses

et non

Il m’a pincé la fesse droite.

Comme elle trémousse des fesses, la céleste petite

amie !

(restifde La Bretonne)

(25)

56 57 reins

Je vais et je viens, entre tes reins…

(GainsBourG)

Je lui faisais cambrer les reins, de sorte que son con était aussi à ma portée que le trou du cul.

(restifde La Bretonne) Parties

Parties, nom commun, féminin pluriel, désigne les bijoux de famille ; le mot s’emploie aussi pour parler de joyeuses fêtes ; au singulier, une partie.

La tête à hauteur des parties qui se présentaient, je pouvais sucer et pomper deux sexes en même temps.

(catherine miLLet)

Qui n’a pas rêvé de polluer avec des parties de jambes en l’air les lieux les plus ordinairement innocents qu’il fréquente ?

(catherine miLLet)

eXercice 5

Dans les phrases qui suivent, y a-t-il des corrections à faire ?

1- Un jour, en retirant la main de dessous sa robe pour me donner l’absolution, il me couvrit toute la gorge de quel- que chose de chaud qui se répandit par petite goutte.

(Gervaisede Latouche)

2- Elle enfouit comme à tâton son visage et ses narines dans le plis de l’aisselle. (JuLes romains)

3- Elle me fit voir le vit de Courbelon qui se perdait dans son con, et la vivacité de leur transport me fit juger de l’excès de leurs plaisirs. (miraBeau)

Le genre Du nOM

Les femmes se servent de rouge à lèvres, de rimmel, de poudre, de vernis à ongles pour souligner leur féminité et mettre en valeur leur beauté. Le français, qu’on dit compliqué, l’est moins que les femmes quand il s’agit du féminin des noms.

Le nom a un genre : il est masculin ou féminin. Un garçon.

Une fille.

• Sorcier, sorcière

Mon corps tout entier avait disparu, j’étais sorcière, ou plutôt sorcier ; envolés mes contours trop doux, trop flous, effacées les rondeurs de mes seins…

(françoise rey)

• Chat, chatte

Ça se dévorait le chat et ça gueulait comme des putois.

(pierre Louÿs)

La Harley n’a plus de selle arrière, le cadre me sciait la chatte.

(catherine miLLet)

Pensez à fesse pour vous rappeler que quelques mots forment leur féminin à l’aide du suffixe -esse :

• Abbé, abbesse

L’abbesse soupira. Le gonflement, la palpitation

d’un sein d’albâtre que couvrait encore un voile

importun, tout semblait m’enhardir.

(miraBeau)

(26)

58 59

• Moine, moinesse

Ils consommèrent la volupté ; et l’outil sortit de sa gaine, la moinesse l’essuya elle-même d’un linge fin avec ses petites mains et le baisota longtemps encore.

(morion)

• bougre, bougresse

Mais je sens que l’on me farfouille… Sacredieu, la bougresse me donnait le postillon : son gros vilain doigt me sondait d’importance.

(miraBeau)

Rosemauve se fit enculer… Il retourna Conette et lui en fit autant. Minone, libre, alla

gamahucher… Et moi, je branlai Minone. Les trois bougresses se récriaient que l’enculage branlé était divin.

(restifde La Bretonne)

• garce

garce n’a pas de masculin.

Enfin la garce toute fière, Remuait du mieux le derrière.

• Orifice

Par-derrière ou par-devant, orifice est toujours mas- culin :

Vos mains ne sont pas à vous, ni vos seins, ni tout particulièrement aucun des orifices de votre corps.

(pauLine réaGe)

eXercice 6

Dans les phrases suivantes, y a-t-il des corrections à faire ?

1- Mon désir était si grand que mon membre s’agitait comme une pendule. (apoLLinaire)

2- Son anus se resserre à me couper le doigt. Qu’elle serait délicieuse à enculer dans cette instant. (sade) 3- J’ai été aimée par tous les bouts, ou plutôt par toutes

les orifices, et devant et derrière, et de haut-en-bas.

(Louise dormienne)

4- L’évêque pénétra dans le sanctuaire qu’il purifia par un ample aspersion de son eau lustral. (miraBeau) 5- Sa verge, énorme et longue, avait l’air d’un asperge

monstrueux, un asperge noir des Enfers. (morin)

SOuvenIrS D’enfAnCe

• bijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou et pou prennent un

x

au pluriel.

Je te ferai donc élargir le bijou par un gros homme de ma connaissance.

(restifde La

Bretonne)

Ici, bijou désigne le trou du cul ou le con. Au pluriel,

bijou

s’emploie surtout pour désigner l’appareil génital de l’homme :

les bijoux de famille.

Elle se mit sur le dos et ramenant ses cuisses sur

son ventre, les genoux pliés, elle ouvrit ses jambes

comme un livre.

(apoLLinaire)

(27)

60 61

Il était à genoux sur le lit, penché sur moi, je passai ma main entre ses cuisses et je repris son joli bijou ; je m’amusai à coiffer et décoiffer sa tête rouge comme le corail.

(miraBeau)

• trou au pluriel prend un s mais pou prend un

x

.

Certaines tribus trouvent un plaisir fou à chercher des poux dans le trou du cul.

(John

cLeLand)

La jouissance est égale, de nuit tous les chats sont gris, et tous les trous sont trous.

(nicoLas

chorier)

Le verbe

Messieurs, vous aimez chez la femme certaines formes de son corps, et vous, Mesdames, vous aimez votre homme surtout quand il est en forme. Pour que votre français soit en forme, il faut connaître les formes du verbe, qui sont au nombre de quatre :

LeS fOrMeS Du verbe

la forme active

Le sujet fait l’action.

Elle remua du cul et du con.

(restifde La

Bretonne)

la forme passive

Le sujet subit l’action.

J’ai été aimée par tous les bouts, ou plutôt par

tous les orifices et devant et derrière, et en haut et

en bas.

(Louise dormienne)

(28)

62 63

la forme pronominale

La forme pronominale a un petit côté égoïste comme dans

se masturber

, mais heureusement aussi, un côté sensoriel, comme dans

se laver

.

Elle devait s’être lavée, car son con n’exhalait aucune odeur.

(apoLLinaire)

la forme impersonnelle

Voilà une forme qui manque de personnalité, mais qui permet de dire n’importe quoi sans trop s’engager.

Le verbe ne s’emploie qu’à la 3e personne du singulier.

Le sujet n’est ni une personne ni une chose.

Il faut être entouré de culs, quand c’est en cul qu’on fout.

(sade)

Il est inouï comme le superbe cul de ce garçon m’occupe la tête.

(sade)

LeS grOupeS Du verbe

Il y en a trois :

1

er

groupe : les verbes en -er

fourrer bander sucer

2

e

groupe : les verbes en -ir

aboutir s’accroupir affermir

3

e

groupe : les verbes en -re, en -oir, en -ir

mordre se mettre geindre

falloir vouloir émouvoir

sentir sortir sourire

LeS MODeS D’un verbe

Le mode d’un verbe est une façon d’exprimer l’attitude du sujet qui parle.

le mode personnel

Il y a quatre modes personnels :

• L’indicatif, pour présenter un fait comme certain :

Son foutre lâché, il a le temps de mettre la table et de cuire une omelette avant que sa bite se soit assouplie.

(tony duvert)

Elle me patine la main. Je rougis. Comme mon pucelage m’étouffe ! Je ne bande point.

(miraBeau)

• Le conditionnel, pour présenter un fait comme hy- pothétique :

Les sept hommes ont parié qu’ils m’enculeraient

chacun trois fois et que j’aurais assez de foutre

dans le derrière pour emplir une coupe de

champagne.

(pierre Louÿs)

(29)

64 65

Il aurait voulu que je l’enfile, comment aurais- je osé, couché sur lui, essayant de faire l’homme sur cet homme qui restait homme de toute façon.

(tony duvert)

• Le subjonctif, pour exprimer un souhait, une volonté :

Elle branle bien, cette cochonne. Mais faudrait qu’elle aille tout du long, maintenant, et plus vite, pour me faire venir.

(sir henry spencer

ashBee)

• L’impératif, pour exprimer un ordre :

Eh bien, introduis dedans ton doigt ; remue-le de haut en bas.

(Baroche/hankey/duponcheL)

Écarte bien mes lèvres avec tes doigts pour bien faire entrer ta langue, comme je le fais… Bien, bien… va vite !

(henry monnier)

le mode impersonnel

Les deux modes impersonnels, l’infinitif et le participe, ne dépendent pas d’un sujet :

• L’infinitif présent :

Je n’aime pas à voir que la mode se perde d’introduire le vit aux filles par le con.

(pierre Louÿs)

Dans son impatience, il prit le temps de dégrafer mon fichu, ma jupe, et de délacer mon corset.

(John cLeLand)

• L’infinitif passé :

Après m’être déshabillée toute nue, je m’examinais avec un sentiment de volupté, je portais des regards enflammés sur toutes les parties de mon corps, je brûlais, j’écartais les cuisses, je soupirais.

(Gervaisede Latouche)

Après avoir enfoncé ma verge dans sa gorge, j’ai pu dormir quelques heures.

(mansour)

• Le participe présent :

Charlotte, en jouissant, poussa des cris

d’assassinée, qui m’épouvantèrent.

(pierre Louÿs)

Les deux pines, à peine séparées par une mince paroi, venaient se cogner du museau en augmentant la jouissance de la jeune femme.

(apoLLinaire)

• Le participe passé :

Enivrée de plaisir, il est certain qu’elle m’aurait laissé tout faire, mais son jeune conichon, quoique bien humecté de son foutre et de ma salive, ne put être pénétré.

(restifde La

Bretonne)

Cornabœux avait passé son nœud court et gros dans l’anus dilaté de Mony qui gueulait.

(apoLLinaire)

(30)

66 67

LeS verbeS trAnSItIfS et LeS verbeS IntrAnSItIfS

Vous cherchez un verbe dans le dictionnaire, et vous lisez « verbe transitif ». Vous dites ouf ! et vous refermez le dictionnaire… Pourtant, ce n’est pas si compliqué !

le verbe transitif

Le verbe transitif direct a un complément d’objet direct (COD), sans préposition.

Ce que j’aime surtout, c’est bouffer la chatte des filles comme toi.

(aLina reyes)

Bouffer quoi ? Réponse : la chatte.

le verbe intransitif

Le verbe intransitif se passe carrément de complé- ment.

Il y enfonça un doigt et se mit à farfouiller, étonné qu’il y eût tant de force dans un simple petit anus.

(BeauLieu)

S’envoyer en l’air

Non, mais elle ne va pas s’envoyer en l’air devant nous, maintenant ?

(françoise rey)

De façon générale, il doit bien y avoir un lien intrinsèque entre l’idée de se déplacer dans

l’espace, le voyage et l’idée de baiser, sinon cette expression très répandue, « s’envoyer en l’air », n’aurait pas été inventée.

(catherine miLLet)

LeS verbeS D’ACtIOn et LeS verbeS D’étAt

Si le sexe de la femme est le moteur de la vie, le verbe est le moteur de la phrase.

Il y a les verbes d’action et les verbes d’état.

le verbe d’action

On comprend tout de suite ce qu’est un verbe d’action en lisant l’exemple suivant :

Le con est son domaine, le plaisir est son élément, il va le chercher, dans les replis les plus cachés, il pénètre, il sonde, il le trouve, il s’y plonge, il le goûte, il le fait goûter, il y naît, il y vit, il y meurt, et renaît aussitôt pour le goûter encore.

(Gervaisede Latouche)

L’homme place sa langue sur le clitoris de la

femme, il lui donne de légères titillations, il

aspire à lui l’intérieur des lèvres de la motte,

puis il lèche de haut en bas le clitoris et ses

ramifications ; enfin, quand la femme lui

presse fortement la tête sur ses cuisses, il tourne

la langue avec force autour du clitoris en

(31)

68 69

redoublant toujours le mouvement jusqu’à ce qu’elle décharge.

(restifde La Bretonne)

le verbe d’état

Le verbe d’état est un verbe qui exprime une action subie par le sujet.

Je me sentis alors défaillir sous le plaisir des sensations qui me submergeaient.

(John cLeLand)

Mon imagination devenait brûlante de désir.

(miraBeau)

L’IMpérAtIf

les verbes du 1

er

groupe (-er)

À la deuxième personne du singulier, les verbes du 1er groupe, à l’indicatif, se terminent en -s :

tu pénètres, tu suces, tu lèches

… Pénétrer, lécher, sucer… Que voilà des verbes qui donnent des idées ! Mais sachez qu’à l’impératif, ces verbes ne prennent jamais de s.

Va, pénètre, mon cher, je m’abandonne à toi.

(sade)

Lèche !… lèche bien !… lui disait Colette. Pointe ta langue dans le haut… Trouve… Ne sens-tu pas le petit bouton ?

(spaddy)

Va, va, mon ange chéri ; va, va, ne me quitte pas !

(henry monnier)

Attention ! Si vous lui dites

« va-y »,

elle va penser que vous la trompez avec une Tahitienne du nom de Vahi ! Une liaison s’impose : on écrit

Va

, oui, mais

Vas-y

!

Suce

, mais

suces-en

!

Voilà ma gorge ; suces-en les bouts !

(Baroche/hankey/duponcheL)

Si vous lui dites

« donne-en »

, elle peut vous répondre

« donnant-donnant »

! S’il est vrai qu’on dit

donne

, on écrit cependant

donnes-en

et

donne-m’en

:

Va !… va !… va !, mon loup… donne-m’en de la bite…

(spaddy)

les verbes du 2

e

groupe (-ir)

À l’impératif, les verbes du 2e groupe prennent un s à la deuxième personne du singulier.

Ne cesse pas, Berthe, Berthe, viens ! viens ! Oh ! Oh !

(apoLLinaire)

les verbes du 3

e

groupe (-oir, -dre)

À l’impératif, les verbes du 3e groupe prennent aussi un

s

à la deuxième personne du singulier :

Caressons-nous de plus d’une manière, Donne, reçois et rends !

N’en forment qu’un, ne se dérobent rien,

Foutons du haut en bas, avant et derrière.

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