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Le mardi 4 août 2015, la Russie a présenté devant la Commission des limites

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TRIBUNE n° 755

La posture du Canada

en Arctique face à la Russie

Un frein aux futures négociations sur les territoires maritimes ?

Analyste à l’Institut prospective et sécurité en Europe (Ipse).

Quentin Delarue

L

e mardi 4 août 2015, la Russie a présenté devant la Commission des limites du plateau continental (CLPC) de l’ONU, sa revendication de 1,2 million de km2correspondant à l’extension de sa Zone économique exclusive (ZEE), c’est-à-dire au-delà des 200 milles nautiques (370 km) des côtes, arguant que son plateau continental s’étend et comprend la dorsale de Lomonossov et celle de Mendeleïev. Cette démarche est évidemment motivée par les ressources considé- rables que la région de l’Arctique renferme avec pour la zone revendiquée par la Russie, des réserves estimées à 586 milliards de barils de pétrole (plus du double des réserves actuelles de l’Arabie saoudite), sans compter le gaz et autres minéraux.

La Russie est le pre- mier pays à faire ce type de requête devant la CLPC en 2001, requête rejetée l’année suivante, et celle du 4 août 2015 n’est en réalité qu’une demande répétée.

Cependant, le Canada n’est pas en reste puisqu’histori- quement, c’est la première Nation à avoir prolongé ses frontières au nord entre les 60° W et 141° W de longi- tude en 1925. Plus récem- ment, en décembre 2013, le Canada a formulé égale- ment une demande similaire

Carte tirée de l’article de Denis Sergent :

« L’Arctique convoité » in La Croix.

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Cependant, juste avant de déposer son dossier, le Canada, par l’entremise de son Premier ministre Stephen Harper, a décidé d’inclure le pôle Nord dans les territoires que ce pays revendique. La réaction russe ne s’est pas fait attendre puisque Moscou a augmenté, quelques jours plus tard, sa présence militaire en Arctique. Ainsi, Stephen Harper traduit dans cette modification de dernière minute, une réponse classique « du berger à la bergère », suite à l’entreprise russe de dépo- ser un drapeau en titane en août 2007, à l’aplomb du pôle Nord sur les sédiments du plancher arctique à plus de 4 000 mètres de profondeur. Au-delà de la prouesse technique, la provocation politique ressentie comme telle par le Canada mais aussi par le Groenland qui a également des visées sur le pôle Nord, amène le Canada, à durcir ses propos contre la Russie, notamment depuis le début de la crise ukrai- nienne en 2013, le pays abritant par ailleurs la plus importante communauté ukrainienne dans le monde.

En effet, en décembre 2014, Stephen Harper avait affirmé par communi- qué que : « Depuis le début du conflit, le régime de Poutine a constamment violé l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine » et dans le même temps, l’annonce de sanctions sur l’économie russe s’inscrivait dans un contexte d’expulsion de leurs diplomates les mois précédents. Mais déjà en février 2009, lorsque des CF-18 Hornet de l’armée canadienne avaient intercepté un bombardier Tupolev Tu-160russe, Stephen Harper avait déclaré : « Ils testent notre espace aérien plus fréquemment qu’ils ne l’ont fait depuis très longtemps.

Cela représente une agression non seulement dans l’Arctique, mais une agression de façon générale. Et elle est de plus en plus préoccupante. ».

Signification politique et impact réel sur la défense canadienne

Entre le dépôt de la revendication russe devant la CLPC le 4 août 2015 et aujourd’hui, la politique du Canada en Arctique n’a pas évolué. Ce n’est pas l’élec- tion de Justin Trudeau comme Premier ministre le 19 octobre 2015, mettant fin à 9 années de gouvernance du Parti conservateur (PCC) de Steven Harper, qui chan- gera la donne géopolitique même si Moscou espère un apaisement. Comme Steven Harper, Justin Trudeau emploie des formules oratoires très dures contre Vladimir Poutine. Fin 2015, quelques jours avant les élections fédérales du 19 octobre, Justin Trudeau promettait de « repousser la brute qu’est Vladimir Poutine », le qua- lifiant « d’indûment provocateur » en Arctique.

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Le symbole d’un pôle Nord appartenant au Canada est un leitmotivpolitique également pour Justin Trudeau. D’ailleurs, le Canada va conduire avec la Suède une mission scientifique du 5 août au 20 septembre 2016. Entre autres objectifs, les deux pays cartographieront les fonds marins arctiques permettant ainsi au Canada de recueillir des informations supplémentaires afin de présenter une nou- velle demande d’extension des limites de son plateau continental devant la CLPC.

En réalité, le Canada n’a pas les moyens de s’opposer à la Russie et ne le veut d’ailleurs pas. En effet, le 16 mars 2015, la Russie a dépêché 38 000 soldats dans sa région arctique dans le cadre d’exercices militaires qui en réalité se dérou- laient sur tout le territoire russe (Crimée, île de Sakhaline, Abkhazie ou encore Ossétie du Sud). Ces manœuvres militaires ont mobilisé en tout 80 000 hommes, 220 avions, 200 chars et des navires de guerre. Cette démonstration de force russe traduit une sorte de course à l’occupation du terrain arctique que le Canada ne peut remporter. En effet, les 80 000 soldats russes en exercice sont à eux seuls deux fois plus nombreux que les effectifs de l’armée canadienne qui comptent seulement 41 300 hommes, réservistes compris.

Au même moment, le Canada faisait évoluer 200 soldats réservistes avec l’appui de 16 Rangersdu 1erGroupe de patrouille des Rangerscanadiens (GPRC), dans la province arctique du Nunavut dans le cadre de l’exercice Norex 2015. Cette opération militaire s’est déroulée du 20 au 30 mars 2015 avec son quartier général à Resolute Bay, au sein du Centre d’entraînement des Forces armées canadiennes dans l’Arctique (CEAFAC) qui existe depuis 2013. Cette opération a eu pour but d’améliorer les capacités d’intervention des militaires canadiens dans les régions arctiques du pays grâce à l’expérience et l’expertise accrue des Rangersqui sont des unités Inuits connaissant très bien le terrain arctique. Aussi, la position stratégique du village de 200 âmes de Resolute Bay sur l’île Cornwallis, au milieu de l’Arctique canadien, est le lieu de plusieurs exercices comme Sabre glacé du 20 mars au 1er avril 2014 avec la participation de 115 soldats, ou encore Arctic Ramdu 8 au 22 février 2016 avec 200 soldats mobilisés. Ce dernier exercice fait partie d’une mobilisation de plus grande ampleur autour de 4 autres exercices militaires dans l’Arctique canadien entraînant 2 500 soldats.

Le Canada peut ainsi compter sur ses Rangers qu’elle érige en véritables défenseurs de la souveraineté arctique canadienne. En réalité, bien qu’au nombre de 5 000 hommes, ces unités des Forces armées canadiennes (FAC) aux 26 dia- lectes et dispersées dans 200 communautés du territoire, constituent en fait un

« sous-élément de la réserve des FAC ». Réparties en 5 GPRC, elles effectuent des patrouilles de surveillance en Arctique, des missions de renseignements pour les FAC, aident les autorités des communautés locales ou encore participent aux opé- rations de sauvetages lors de catastrophes naturelles par exemple. Les Rangerscana- diens sont donc des unités précieuses mais sont pour l’instant, davantage entraînés pour survivre et aider les communautés locales que pour effectuer de véritables missions militaires combattantes.

TRIBUNE

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conditions hivernales l’une des six missions principales de l’armée, énoncées dans le document de stratégie de défense Le Canada d’abord.

Les coups d’éclats diplomatiques, la volonté d’ajouter le pôle Nord au territoire canadien et de prononcer des phrases très dures contre la Russie, ou encore de boycotter une réunion du Conseil de l’Arctique en avril 2014 à Moscou alors que le Canada en assurait la présidence, telle est la posture politique que le gouvernement canadien adopte pour souder sa population autour de la défense de la souveraineté du territoire, en particulier l’Arctique canadien. Cette stratégie politique tente de cacher l’insufisance des moyens militaires canadiens déployés en Arctique à la fois pour faire face à une future agression russe et pour protéger et couvrir l’ensemble de la surface géographique de cette région.

Au-delà des ressources naturelles (halieutiques, pétrolières et gazières) que renferme l’Arctique et les avantages que l’ouverture inévitable du Passage du Nord- Ouest engendrerait, cette stratégie de désignation de la Russie comme une menace pour le Canada permet au gouvernement canadien de détourner l’attention des problématiques locales en Arctique. En effet, l’Arctique canadien est éloigné des pôles économiques et décisionnels du pays qui se situent à plusieurs milliers de kilomètres, à Vancouver, Toronto, Ottawa ou encore Montréal. Les infrastructures, pas seulement militaires, mais de services publics et sociaux manquent et une vio- lence sociale est à déplorer. Au Nunavut, plus grand fragment du découpage admi- nistratif canadien, le plus au nord, avec 2 millions de km2 et ne comptant que 35 000 habitants, possède un taux d’homicide de 11 pour 100 000 habitants, sept fois supérieur à la moyenne nationale en 2014. Le taux de suicide, toujours au Nunavut, est de 65,8 pour 100 000 habitants en 2012, six fois supérieur à la moyenne nationale.

La véhémence du discours politique conforte la place et la solidarité du Canada dans le « bloc occidental » contre la politique de la Russie. Cependant, le Canada prend le risque de mélanger et de transposer en même temps les questions sécuritaires d’Europe de l’Est au Conseil de l’Arctique, institution qui n’a pas pour vocation à traiter de ces questions.

Il prend ainsi le risque d’emprunter le chemin de la rupture diplomatique avec la Russie, pays incontournable dans l’issue du conflit en Ukraine et au Moyen- Orient et région dans laquelle le Canada est engagé militairement. Devra être privilégié le dialogue et non le conflit ouvert avec les pays occidentaux.

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Ainsi, le Canada s’expose à une difficulté supplémentaire dans les futures négociations des frontières maritimes dans l’Arctique. D’ailleurs, la Russie, en déposant sa demande devant l’ONU, le 4 août dernier, n’attend probablement pas grand-chose de la CLPC. Sans doute s’agit-il ici davantage d’une manœuvre pour forcer les Canadiens à négocier sur les frontières arctiques avec la Russie.

TRIBUNE

Effectifs et matériels des armées russes et canadiennes

Les sources, en particulier officielles, gouvernementales, sur les effectifs et matériels de l’armée canadienne et russe sont ténues. Cela est encore davantage marqué concernant les régions arctiques des deux pays pour des raisons de secret défense évidentes. Cependant, en fonction à la fois des exercices que conduisent les deux pays en Arctique et des événements ou incidents qui se sont déroulés, une idée peut être faite sur les effectifs et le matériel déployé dont la liste ci-dessous n’est pas exhaustive.

• Le Canadas’appuie sur un déploiement rapide de ses troupes et en particulier de ses 5 000 Rangers, experts du ter- rain arctique. Il est donc capable de déployer plusieurs milliers de soldats avec l’appui de Rangerscomme c’est le cas lors de 5 exercices concomitants rassemblant 2 500 soldats du 8 février au 12 mars 2016 dans les provinces arctiques du pays ou proche de l’Arctique (Territoires du Nord-Ouest, Québec, Ontario, Labrador ou encore Terre Neuve).

Viala Marine royale et l’Aviation royale, le Canada a pu aussi dépêcher, en août 2015 lors des exercices Nanooket Qimmiq, plusieurs de ses 12 frégates de patrouille comme ce fut le cas pour 2 d’entre elles, le petit avion de trans- port CC-138 Twin Otter, et l’avion de surveillance Lockheed CP-140 Aurora. Ces exercices furent pour la première une opération de défense de la souveraineté canadienne dans le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut et pour la deuxième, une opération de surveillance de l’espace aérien, maritime et terrestre de ces trois mêmes pro- vinces. L’opération Nanook se déroule tous les ans depuis 2007 et a fait intervenir également un sous-marin de la Marine royale, des hélicoptères Bell CH-146 Griffon, des avions de transport CC-177 Globemasteret CC-130 Hercules, des avions de combat CF-18ainsi que des brise-glace des Garde-côtes canadiens (GCC). De plus, le Canada peut compter sur 5 Navires de patrouille extracôtier de l’Arctique (NPEA) dont un sixième est en construction et dont la livraison est prévue en 2018.

• La Russieest quant à elle capable de déployer plusieurs dizaines de milliers de soldats, des centaines d’avions, des centaines de chars et des dizaines de navires comme ce fut le cas avec 38 000 soldats déployés le 16 mars 2015 en Arctique. D’ailleurs lors de cet exercice militaire, la Flotte du Nord avec tous ses navires avait été placée en état d’alerte.

Ainsi, la Russie s’appuie en particulier sur l’une des 5 composantes de sa marine, la Flotte du Nord basée à Severomorsk dans la baie de Kola, situé près des frontières norvégienne et finlandaise. Cette flotte est la plus impor- tante de Russie. Elle compte l’unique porte-avions russe, 2 croiseurs lance-missiles lourds à propulsion nucléaire, 1 croiseur lance-missiles, 5 grands navires de lutte anti-sous-marine, 2 destroyers, 4 grands bâtiments de débarquement, 7 petits navires de lutte anti-sous-marine, 2 corvettes lance-missiles, 8 sous-marins nucléaires lanceurs de missiles balistiques, 1 sous-marin nucléaire spécial, 3 sous-marins nucléaires lanceurs de missiles de croisières, 8 sous-marins nucléaires polyvalents, 4 sous-marins nucléaires lance-torpilles, 6 sous-marins diesel et 1 sous-marin diesel d’essai.

Pour accompagner la Flotte du Nord, la Russie a décidé de créer un régiment de défense antiaérienne composé de missiles sol-air S-300d’une portée de plusieurs centaines de kilomètres. Elle a aussi fait voler au moins 3 bombar- diers au-dessus de l’Arctique, un bombardier Tu-160 intercepté par 2 avions de chasses CF-18 canadiens en février 2009, après avoir pénétré dans l’espace aérien du Canada et 2 bombardiers Tu-95en septembre 2014 inter- ceptés par les mêmes appareils pour les mêmes raisons.

Canada Russie

Soldats du rang 23 000 766 055

Réservistes 17 300 + 5 000 Rangers 2 485 000

Chars de combat, chars légers

et chasseurs de chars 181 15 400

Avions 482 3 683

Hélicoptères 175 1 715

Flotte 37 + 5 Navires de patrouille extra-

côtier de l’Arctique (NPEA) 352

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« Justin Trudeau would tell off ‘bully’ Vladimir Putin ‘directly to his face’ if he becomes Prime Minister» in National Post, 13 octobre 2015 (http://news.nationalpost.com/news/canada/justin-trudeau-would-tell-off-bully-vladimir-putin- directly-to-his-face-if-he-becomes-prime-minister).

Sergent Denis : « L’Arctique convoité » in La Croix.com, 18 août 2015 (www.la-croix.com/Actualite/Monde/L-Arctique-convoite-2015-08-18-1345567).

« L’armée russe poursuit sa démonstration de force » in Le Matin, 20 mars 2015 (www.lematin.ch/monde/armee-russe-poursuit-demonstration-force/story/30487171).

Pedwell Terry : « Le Canada impose de nouvelles sanctions à la Russie » in lapresse.ca, 19 décembre 2014 (www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201412/19/01-4829806-le-canada-impose-de-nouvelles- sanctions-a-la-russie.php).

Godbout Jacques N. : « L’Armée canadienne mènera 5 importants exercices dans l’Arctique en deux mois » in 45e Nord.ca, 20 février 2014 (www.45enord.ca/2014/02/armee-canadienne-menera-5-importants-exercices-dans- arctique-en-deux-mois/).

Parent Stéphane : « Le Canada veut mettre la main sur le pôle Nord » in Regard sur l’Arctique, 11 décembre 2013 (www.rcinet.ca/regard-sur-arctique/2013/12/11/francais-le-canada-veut-mettre-la-main-sur-le-pole-nord/).

« Un test pour l’Otan, selon Harper » in Radio Canada, 28 février 2009

(http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/2009/02/28/004-harper-afghanistan.shtml).

Gouvernement du Canada : « À propos de l’Armée », 3 mars 2016 (www.army-armee.forces.gc.ca/fr/a-propos/organisation.page).

Gouvernement du Canada : « Bienvenue à la Marine royale canadienne », 24 février 2016 (www.navy-marine.forces.gc.ca/fr/index.page).

Gouvernement du Canada : « Disponibilité opérationnelle dans l’Arctique – l’Armée canadienne s’entraîne dans le Nord du Canada », 8 février 2016 (http://nouvelles.gc.ca/web/article-fr.do?nid=1032019).

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« Arctique : la Russie réclame 1,2 million de km2au Nord de la Sibérie » in Le Parisien, 04 août 2015

(www.leparisien.fr/international/la-russie-revendique-plus-d-un-million-de-kilometres-carres-dans-l-arctique-04- 08-2015-4989929.php).

Gouvernement du Canada : « Navires de patrouille extracôtier/de l’Arctique », 21 juillet 2015 (www.navy-marine.forces.gc.ca/fr/flotte-unites/npea-apercu.page).

Gouvernement du Canada : « Exercice Norex 2015», 20 mars 2015 (www.army-armee.forces.gc.ca/fr/exercices-2015/ex-norex.page).

Gouvernement du Canada : « Operation Nanook» in Northern Frontline, hiver 2014 (www.forces.gc.ca/assets/FORCES_Internet/docs/en/Frontline_ef_Winter_2013_web.pdf ).

« Marine russe : composition et armements » in Sputnik News, 13 mai 2014 (https://fr.sputniknews.com/infographies/20140513201201435/).

Gouvernement du Canada : Stratégie de défense – Le Canada d’abord, 27 juillet 2013 (www.forces.gc.ca/fr/a-propos/canada-d-abord-strategie-defense.page).

Références

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