G20065. Jeux de combinaisons
a) Parmi les entiers de 1 àn, j’en choisisp à qui je donne la couleur rouge.
Aux n−p autres je donne la couleur jaune. Pour k = 1 à n je définis la fonction f(k) = rang de k parmi les entiers de même couleur (rangés en ordre croissant). Montrez la relation entre coefficients binômiaux
1 +
n
X
k=1
Ck−1f(k)=Cnp
b) Imaginez un procédé pour mettre en correspondance les Cnp façons de constituer l’ensemble rouge du a) et les entiers de 1 à Cnp.
Solution
a) La relation est vraie pourn= 1, que 1 soit rouge ou jaune, carf(1) = 1, C10 =C11 = 1, C01 = 0. Supposant la relation vraie pour n < m, je vais la prouver pour n=m.
Sim est rouge, f(m) =p et il y a p−1 rouges parmi 1 à m−1, la somme du premier membre estCm−1p−1 +Cm−1p =Cmp, comme annoncé.
Simest jaune,f(m) =m−p et il y aprouges parmi 1 àm−1, la somme du premier membre estCm−1p +Cm−1m−p =Cmp, comme annoncé.
b) Parmi les Cnp ensembles rouges, ceux où n est rouge sont en nombre Cn−1p−1 =Cnp−Cn−1p . Je leur affecte les rangsCn−1p + 1 àCnp. Notantk1, . . . , kp
les éléments rouges, si kp = n le rang sera Ckp
p−1+ le rang de l’ensemble k1, . . . , kp−1 parmi les ensembles de p−1 entiers< kp. Poursuivant en pre- nant les éléments par ordre décroissant, on voit qu’à tout ensemble on peut affecter le rang 1 +
p
X
i=1
Ckii−1.
Inversement, si le rang r est donné, kp est le plus petit entier n tel que r≤Cnp, et on poursuit en comparantr−Ckp
p−1 àCnp−1, etc.