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Construction géométrique d'une ligne plane du troisième degré passant par neuf points donnés

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N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

Construction géométrique d’une ligne plane du troisième degré passant par neuf points donnés

Nouvelles annales de mathématiques 1resérie, tome 14 (1855), p. 233-235

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1855_1_14__233_2>

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CONSTRUCTION GÉOMÉTRIQUE ,

D'une ligne plane du troisième degré passant par neuf points donnés ;

D'APRÈS M. CHASLES.

(Comptes tendus, 3o mai i853, page 943 )

1. Lemme. Étant donnés cinq points d'une conique et une droite dans le plan de la conique, on peut construire

(*) Le sommet est le point ou le cercle de courbure a quatre poiuts en commun avec la courbe

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géométriquement les intersections de la droite et de la conique sans décrire la conique.

% Lemme. Etant donnés quatre points dans un plan et le rapport anharmonique d'un faisceau passant par ces points, on peut construire géométriquement les sommets des faisceaux homographiques passant par ces points, sommets situés sur une conique passant par les quatre points donnés.

3. Lemme. Étant données deux coniques dans le même plan, chacune par cinq points, si, de plus, trois de ces points sont communs aux deux coniques, on peut con- struire géométriquement le quatrième point d'intersec- tion des deux coniques sans décrire ces coniques, et ce point est unique et toujours réel.

4. PROBLÈME. Étant donnés neuf points d'une courbe plane du troisième degré, trouver deux faisceaux homo- graphiques F1 et F2, dont les intersections donnent la ligne du troisième degré passant par les neuf points ( t . X I I , p . 3 6 o ) .

Solution. Soient ax, <z2, a3, .., a9 les neuf points don- nés et A , B, C les trois coniques déterminées,

A par les points «,, <?2, #,>, #<* ^s*

B — 1 . , « 2 , « 3 , *4, «b>

G — / / , , a1% aiy <74> a-t)

et une' conicpie indéterminée D passant par les quatre points flt, a2, tf3, a4, Les quatre coniques ayant quatre points en commun appartiennent à un faisceau F2 ( t. XII, p. 358 et 35g).

Les quatre polaires d'un point quelconque pris dans le plan par rapport aux quatre coniques sont un faisceau F1

homographique au faisceau F2, et dont le rapport anhar- monique est constant, quelque part qu'on prenne le pôle.

Si l'on cherche un point P fixe tel, que les quatre rayons

(4)

, ( 235 )

Pfl5, Pa6) P«7, PK forment uu faisceau Q' g phique au faisceau des polaires, ce faisceau Q' sera aussi homographique au faisceau F*.

Le quatrième rayon PK coupe la conique variable D correspondante en deux points; la suite de ces points est sur une courbe du troisième degré passant par les sept points öj, a8,..\, an et par le point P (t. XII, p, 36o).

Le point P est arbitraire, mais si l'on prend Je point P sur la conique M passant par les points as, a^, a7, a* et tel, que le faisceau P as, Pa6, P#7 > P#s soit homogra- phique au faisceau des quatre polaires, il est évident que la courbe du troisième degré passera alors par les huit points <zt,aS9..., a8 et encore par le point P. Construisons de même une conique N passant par les points a5, a6, a7, a9 et telle, que le faisceau P as, Pa6, P^7, Pa9 soit homographique au faisceau des quatre polaires ; les co- niques M et N ont en commun les points <2g,a6, a7 et encore un quatrième point (Iemme3); prenant ce qua- trième point pour P, la courbe du troisième degré, donnée par l'intersection du faisceau F2 et F1 ayant pour som- met P , passera parles neuf points ax, a2, #3-,..., a9 ; ce qu'il fallait faire.

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