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Projet de recherche sur les ressources des jeunes

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Ministère des finances et des comptes publics

Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes

Ministère du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social

Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques

Sous-direction de l'observation de la solidarité

Bureau de la jeunesse et de la famille

Appel à projets pour la réalisation de post-enquêtes qualitatives associées à l’enquête nationale sur les ressources des jeunes – ENRJ 2014

Contact : Raphaëlle Rivalin, responsable de l’enquête nationale sur les ressources des Jeunes.

Tel : 01.40.56.56.33

Mèl : raphaelle.rivalin@sante.gouv.fr

Diffusion de l’appel à projets de recherche : jeudi 16 avril 2015 Date limite de réception des projets : lundi 1er juin 2015, 17h

La DREES et l’INSEE ont mené au cours du quatrième trimestre 2014 une enquête quantitative sur les ressources de jeunes (l’enquête nationale sur les ressources des jeunes – ENRJ 2014) auprès de plus de 5 700 jeunes de 18 à 24 ans ainsi que de leurs parents (plus de 6 300 parents ont été interrogés).

Les sources statistiques actuelles prennent difficilement en compte la complexité de la période transitoire de la jeunesse : elles captent et mesurent partiellement les ressources de ces jeunes adultes.

Visant à répondre à ces lacunes d'informations statistiques, l’ENRJ se fixe quatre objectifs principaux : mesurer et décrire le plus finement possible les différentes ressources des jeunes de 18 à 24 ans en France : nature, fréquence, montant ;

recenser les aides reçues par ces jeunes, notamment celles en provenance de leurs parents (le cas échéant d’autres ménages ou individus), et corrélativement ce qui est donné par les jeunes à leurs parents, afin de mieux comprendre les solidarités intrafamiliales ;

estimer l’importance du montant de l’aide pour les jeunes adultes dans le budget de leurs parents ; contribuer à mieux connaître les ressources nécessaires afin d’accéder à l’indépendance économique.

En dépit de la richesse de son questionnaire – d’une durée moyenne de trois quarts d’heure pour le jeune adulte et de 25 minutes pour les parents –, l’ENRJ ne peut couvrir exhaustivement des thématiques aussi larges que celles portant sur les ressources des jeunes, leurs conditions de vie, les diverses formes de l’aide et de la solidarité familiale, ou encore le rapport au travail des jeunes adultes.

Le dispositif de l‘ENRJ prévoit en conséquence la possibilité de réinterroger les jeunes et/ou leurs parents afin d’approfondir certains questionnements relatifs aux thématiques de l’enquête dans le cadre d’un entretien avec un chercheur. Ces entretiens pourront s’appuyer sur les données recueillies dans l’enquête

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quantitative et/ou mettre en perspective certains résultats issus des traitements statistiques réalisés à partir de celle-ci.

Parmi les jeunes adultes interrogés, 2 627 ont accepté le principe de cette réinterrogation dont 1 662 pour lesquels au moins un des parents a également accepté d’être réinterrogé. Du côté des parents (séparés ou en couple), 2882 ont accepté de répondre aux post-enquêtes.

La Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DREES) du Ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes convie donc la communauté des chercheurs, à présenter des projets de recherche, s’appuyant sur des « post-enquêtes ». Dans le cadre de celles-ci, ils réinterrogeront les personnes ayant répondu à l’ENRJ qui ont accepté de recevoir un chercheur pour un entretien complémentaire.

Les résultats collectés dans ces post-enquêtes devront permettre d’approfondir les thématiques abordées par le questionnaire de l’enquête. Les travaux réalisés pourront également permettre d’améliorer le questionnaire des potentielles futures ENRJ.

La DREES financera plusieurs projets à hauteur de 75 000 euros TTC maximum par projet. Elle mettra à disposition des équipes retenues les coordonnées des personnes ayant accepté un entretien complémentaire, après avis favorable du conseil national de l’information statistique (CNIS) et autorisation de la commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL - voir infra §4).

1. Présentation de l’enquête nationale sur les ressources des jeunes 1.1 Objectifs et thématiques de l’enquête

L’ENRJ a été co-pilotée par l’INSEE et la DREES. Cette enquête nouvelle vise à répondre au manque d'information statistique sur les ressources des jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans et résidant en France.

Les statistiques françaises sur les revenus s’appuient en grande partie sur les sources administratives (données fiscales et données des organismes sociaux). Pour les moins de 25 ans, ces sources comportent des lacunes dues notamment aux possibilités de rattachements fiscaux et à un accès aux droits sociaux limité avant 25 ans. En l’absence d’enfants, seules les aides aux logements peuvent être versées aux 18 - 24 ans, sous réserve qu’ils habitent dans un logement indépendant et soient locataires. Le seuil de 25 ans, imposé par les codes de la sécurité sociale et de l’action sociale et des familles, et par le code des impôts induit ainsi une rupture dans la connaissance statistique des revenus.

L’ENRJ se donne donc comme premier objectif de décrire le plus finement possible les différentes ressources des jeunes adultes enquêtés : celles émanant d’activités rémunérées, celles correspondant à des transferts sociaux et celles provenant des transferts monétaires ou en nature1 reçus des parents ou d’autres ménages.

Une attention particulière est apportée aux transferts financiers et aux aides reçues par les jeunes en provenance de leurs parents. En effet, pour les jeunes adultes, et plus particulièrement les étudiants qui ont décohabité, l’aide des parents constitue une ressource essentielle. Le système de protection sociale français prévoit peu d’aides directes à destination des jeunes pour leur permettre de subvenir à leurs besoins. En conséquence, l’aide des parents et les transferts intrafamiliaux revêtent un caractère particulièrement important quand il s’agit de mesurer les ressources dont disposent les jeunes adultes.

Par sa double interrogation, des jeunes adultes et de leurs parents, l’enquête permet de mettre en regard l’évaluation que font les jeunes des aides reçues et celle qu’en donnent leurs parents. Ce double questionnement permettra de mieux mesurer la charge budgétaire que représente le jeune sur le budget de ses parents. L’ENRJ questionne en outre de façon plus globale l’importance des transferts familiaux, qu’ils soient descendants (des parents vers le jeune) ou ascendants (l’inverse). Elle offre également une analyse des conditions de vie des jeunes adultes à partir des caractéristiques des logements qu’ils occupent, ainsi que par l’étude de leur privations (restrictions de consommation, contrainte budgétaire ressentie, recours aux soins).

Les thématiques abordées par l’enquête sont présentées de façon détaillée en annexe 1 et l’ensemble des questionnaires (questionnaire introductif, questionnaire Jeune adulte, questionnaire Parent) sont disponibles dans le document annexe 2. Les instructions aux enquêteurs sont disponibles à la demande.

1 Dons de nourriture, mise à disposition d’un logement, d’une voiture, services comme la prise en charge de tâches domestiques …

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1.2 Champ de l’enquête

Les critères d’éligibilité retenus pour être dans le champ de l’enquête sont les suivants :

être né entre le 1er octobre 1989 et le 1er octobre 1996, donc être âgé de 18 à 24 ans révolus au 1er octobre 2014, date de début de collecte ;

résider en France (hors Mayotte) au moment de l'enquête pour les jeunes et leurs parents.

Afin de répondre à l’ensemble de ses objectifs, l’ENRJ interroge ces jeunes quelles que soient leurs situations familiales, de logement et d’emploi : jeunes vivant avec leurs parents, en logement collectif (internats, cités universitaires, foyers de jeune travailleurs, gendarmeries, casernes militaires…)2, en logement individuel indépendant, seuls ou en couple, avec ou sans enfant, étudiant, en emploi, chômeurs ou inactifs autres qu’étudiants.

L’interrogation des parents se fait auprès d’un des membres du couple parental, ou en cas de séparation, auprès de chacun des deux parents (dans la mesure du possible).

La collecte s’est déroulée du 1er octobre au 31 décembre 2014 en France métropolitaine ainsi qu’en Guadeloupe et à La Réunion. Elle a été menée par le réseau des enquêteurs de l’INSEE, en face à face principalement et par téléphone.

L’échantillon initial était composé :

- d’environ 8 900 logements dits « ordinaires » dans lesquels résidait au moins un jeune dans le champ ;

- et de 200 logements collectifs, dans chacun desquels six jeunes devaient être interrogés.

Finalement, plus de 5 700 jeunes ont répondu à l’enquête, dont plus de 1 000 en établissements collectifs, ainsi que plus de 6 300 parents au total.

Parmi ces jeunes adultes répondants, 2 627 ont accepté de s’entretenir avec un chercheur pour approfondir les thématiques de l’enquête3, dont 1 662 pour lesquels au moins un des parents a aussi accepté ce principe de réinterrogation. En tout, 2882 parents (séparés ou en couple) ont accepté de répondre aux post- enquêtes.

Ci-dessous, plus en détail dans le tableau ces chiffres selon le type de logement (ordinaire ou en établissement collectif) :

Accord post-enquête Logements ordinaires Collectivités Total Ensemble des jeunes

adultes 2 081 546 2 627

Ensemble des parents

(séparés ou en couple) 2 356 526 2 882

Jeune adulte et au moins un de ses parents

1 367 295 1 662

Le nombre de questionnaires relatifs à des jeunes (ou fiches adresses) ayant donné accord pour une post- enquête par département figure en annexe 3.

2 Selon le recensement de la population, 6 % des jeunes de 18 à 25 ans vivent en ménage dit « non ordinaire ».

3 La question était posée ainsi : « Accepteriez-vous, dans quelques mois, un entretien complémentaire avec un chercheur, pour approfondir certains sujets de cette étude? »

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1.3 Protocole de contact de l’ENRJ et informations disponibles pour les prises de contact

Le mode de collecte de l’ENRJ est le suivant : le face à face pour les personnes résidant dans le logement tiré au sort et le téléphone pour les personnes (parents ou jeune adulte) n’y résidant pas. En effet, les jeunes sont plus souvent que le reste de la population multi-résidents. Il est donc possible que le jeune sélectionné, même s’il réside habituellement (c’est-à-dire par définition au moins un mois dans l’année) dans le logement tiré au sort, ne soit jamais ou rarement présent pendant la collecte. Dans ce cas, le téléphone peut être utilisé dès lors que le face à face n’est pas possible.

Pour commencer la collecte, les enquêteurs avaient à leur disposition les « fiches adresses », document contenant notamment l’adresse postale et le nom du ménage à enquêter. Ensuite, lors des prises de contact, ils ont saisi des informations complémentaires sur une « fiche complémentaire » : notamment l’adresse postale, le numéro de téléphone et l’adresse de messagerie de la personne à enquêter résidant ailleurs que dans le logement de la fiche adresse.

Dans le cas de jeunes résidant en structure collective (les « communautés » au sens du recensement de la population), le repérage des individus à enquêter se fait également à partir des mêmes types de documents (fiche adresse et fiche complémentaire). La fiche adresse correspond cependant dans ce cas à un descriptif de l’établissement et comporte de fait des informations spécifiques (modalités et jours/heures d’accès à l’établissement, type de population résidente, nom et coordonnées du responsable,…) qui permettaient à l’enquêteur d’anticiper et de personnaliser la première prise de contact avec le responsable. Comme pour les jeunes résidant en logement ordinaire, la fiche complémentaire, elle, ne correspond qu’aux prises de contact avec un ménage (les jeunes et leurs parents) à enquêter. A une fiche adresse dite « communauté » correspondent donc plusieurs fiches complémentaires, puisque dans une même structure, l’enquêteur devait réaliser 6 entretiens auprès de jeunes adultes.

Ce sont ces documents qui seront mis à disposition des équipes de recherche pour contacter les personnes dans le cadre des post-enquêtes (voir §4.3). Ces documents sont présentés en annexe 4.

2. Sélection et financement des projets de recherche 2.1 Financement des projets

La DREES financera plusieurs projets à hauteur de 75 000 euros TTC maximum par projet retenu.

2.2 Critères de sélection

Le comité de sélection, chargé de sélectionner les projets, sera composé d’experts techniques et scientifiques. Chaque projet sera évalué par deux experts et discuté lors de la réunion du comité de sélection. La responsable du comité de sélection – Marie-Clémence Le Pape, maître de conférences à l’Université Lumière Lyon 2 et collaboratrice extérieure au bureau « de la jeunesse et de la famille » de la DREES – veillera à ce que chaque projet soit examiné de façon neutre et impartiale.

La sélection des projets se fera en fonction des critères suivants :

l’intérêt de la problématique de recherche et son adéquation avec les objectifs de l’appel à projets ; la qualité de la méthodologie proposée et sa faisabilité au regard des objectifs énoncés et des moyens demandés ;

la compétence scientifique de l’équipe ; l’adéquation du budget proposé au projet.

Le comité de sélection se réserve le droit d’opérer une présélection de projets, pour lesquels l’administration demande des précisions ou des ajustements sur la partie scientifique et éventuellement sur la partie financière, dès lors que cela ne bouleverse pas l’économie générale de l’offre. Au regard du nouveau projet présenté par le candidat, l’administration décide de retenir ou rejeter l’offre.

2.3 Présentation des propositions

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Chaque proposition de projet devra tenir sur 20 pages au maximum, bibliographie et calendrier prévisionnel compris, hors annexe financière et composition de l’équipe.

Les critères d’éligibilité des projets sont les suivants :

Le projet doit répondre à l’objectif et aux impératifs du champ de cet appel à projets. Par ailleurs, les projets qui favoriseront une possible amélioration du questionnaire quantitatif seront particulièrement appréciés.

L’articulation entre la problématique posée par les candidats et l’objectif d’approfondir les thématiques abordées par le questionnaire de l’enquête, ou d’améliorer la méthodologie/le questionnaire de l’enquête, doit être impérativement et explicitement énoncée.

Peuvent être présentés des projets de recherche d’une durée de 2 ans maximum (cf. calendrier prévisionnel infra §6).

Les propositions devront présenter de façon argumentée :

la problématique de recherche et sa conformité avec les objectifs de l’enquête quantitative ; les hypothèses théoriques ;

la méthodologie envisagée et son adéquation aux données disponibles ;

la grille d’entretien ou tout du moins quelques éléments méthodologiques sur le déroulement des entretiens (questionnement dans ses grandes lignes)

les critères de sélection des ménages à interroger en mentionnant les questions, le nom des variables du questionnaire et les modalités retenues ;

le nombre de fiches-adresses demandées et le nombre de répondants attendus. Les propositions devront également préciser si l’accès aux données quantitatives issues des réponses aux questionnaires ENRJ 2014 pour les personnes à réinterroger est souhaité. Elles devront alors expliciter l’usage qui en sera fait.

Le résumé devra contenir 5 000 caractères au maximum et 5 mots clés.

Les CV doivent tenir sur 1 page au maximum, être harmonisés et contenir les informations suivantes : les publications les plus en lien avec le sujet (10 maximum) ;

les participations à des recherches collectives, notamment à des enquêtes qualitatives ;

les autres projets en cours ou à venir dans lesquels le chercheur est impliqué et le temps réservé à chacun de ces projets.

La composition de l’équipe devra être détaillée, en particulier : les compétences de l’équipe dans le domaine;

l’organisation et la répartition du travail dans l’équipe : chaque tâche doit être explicitement impartie à telle(s) ou telle(s) personne(s) de l’équipe ;

un calendrier prévisionnel détaillé du terrain et des autres travaux devra être proposé.

Le responsable scientifique du projet devra répondre aux critères suivants :

il devra être membre permanent d’un laboratoire relevant d’un organisme de recherche4 ;

il devra consacrer au moins 30 % de son temps de recherche au projet de recherche et s’impliquer personnellement dans la phase de terrain en participant aux entretiens ;

il peut présenter des projets réalisés par un ou des doctorants dans le cadre de leur thèse ;

il peut également présenter des projets réalisés par des docteurs dans le cadre d’un post-doctorat ; il ne peut être membre du comité de sélection de l’appel à projets.

Organisme responsable du projet de recherche :

un organisme peut présenter un projet fédérant plusieurs équipes de recherche, étant entendu qu’il sera alors le seul contractant pour l’ensemble des équipes ;

4Est considéré comme organisme de recherche, une entité, telle qu’une université ou institut de recherche, quel que soit son statut légal (organisme de droit public ou privé) ou son mode de financement, dont le but premier est d’exercer des activités de recherche et de diffuser leurs résultats par l’enseignement, la publication ou le transfert de technologie ; les profits sont intégralement réinvestis dans ces activités, dans la diffusion de leurs résultats ou dans l’enseignement.

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il est responsable devant la DREES de l’avancement du projet, de la transmission des rapports scientifiques et financiers et du reversement des fonds aux parties prenantes ;

un même organisme peut déposer plusieurs projets d’équipes différentes.

Le budget devra être présenté dans une annexe financière détaillée, respectant le modèle fourni en pièce jointe (annexe 5). Par ailleurs, les frais nécessités par la recherche seront justifiés sur une page maximum, en complément de l’annexe fournie.

Le texte de l’appel à projets et dossier de réponse sont disponibles : sur le site de la DREES, rubrique Recherche/ Appel à projets ; sur demande à l’adresse suivante : raphaelle.rivalin@sante.gouv.fr Les dossiers de réponse devront parvenir au plus tard le lundi 1er juin 2015 :

par messagerie électronique au format Word, en un seul document, pour le dossier de réponse et au format Excel, pour le tableau de synthèse, à l'adresse suivante : raphaelle.rivalin@sante.gouv.fr. Les titres des documents envoyés doivent être sous la forme suivant : Nom du responsable_dossier réponse.doc, Nom du responsable_annexe financière.xls.

et par la poste (cachet de la poste faisant foi), 1 original avec les signatures et 5 copies à : Ministère des affaires sociales et de la santé

DREES

Bureau Jeunesse, famille A l’attention de Raphaëlle Rivalin 14 Avenue Duquesne, 75007 Paris 07 SP

Aucun projet arrivé après la date limite (le cachet de la Poste faisant foi) ne sera recevable, même s’il a été reçu à temps par courrier électronique.

S’ils le souhaitent, les chercheurs pourront faire parvenir une note d’intention de projet d’une page maximum mentionnant le champ de l’étude, les variables du questionnaire associées et la taille de l’échantillon souhaité afin de vérifier la faisabilité du projet. La DREES répondra uniquement sur la faisabilité du projet, en mesurant la taille de l’échantillon vérifiant les critères de sélection de la population recherchée.

Cette note devra être transmise au plus tard le lundi 18 mai 2015 à : raphaelle.rivalin@sante.gouv.fr sous la forme suivante : Nom du responsable_note d’intention de projet.doc.

3. Axes prioritaires et non exclusifs

Les sujets listés ci-dessous sont les axes prioritaires proposés par la DREES, Les candidats peuvent présenter des projets qui n’apparaissent pas dans la liste ci-dessous, à condition qu’ils correspondent à des thématiques proches de celles de l’enquête. Cette liste n’est donc aucunement exclusive, et l’ordre des thèmes n’exprime pas de priorité au sein de la liste.

Nota : en parallèle des recherches menées dans le cadre de cet appel à projets, le bureau de la famille et la jeunesse de la DREES, en collaboration avec des chercheurs spécialisés sur ce thème, mènera un travail réflexif plus global sur la méthodologie adéquate pour interroger et saisir, dans le cadre d’un questionnement quantitatif, les multiples formes de l’entraide familiale. Les entretiens exploratoires menés auprès des parents en amont de l’enquête statistique montrent une forte injonction à l’entraide familiale, qui peut conférer une forme de « violence symbolique » à toute enquête sur ce thème et introduire des biais dans les déclarations. Les questions traitées seront les suivantes : comment construire un questionnaire sur les pratiques d’entraide qui soit le moins normatif possible ? Comment travailler sur cette thématique en évitant l’imposition de problématique qui fait de l’entraide familiale une obligation morale et qui, de ce fait, ne laisse pas aux enquêtés la possibilité de dire qu’ils n’aident pas ou ne souhaitent pas aider ? Une post-enquête qualitative à visée méthodologique sera conduite par le bureau famille et jeunesse, afin de comparer ce qui a été déclaré en réponse au questionnaire statistique et ce qui est argumenté lors de l’entretien. Cette post-

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enquête, menée par la DREES en supplément des post-enquêtes financées dans le cadre de cet appel à projets, permettra de mieux comprendre les rapports qui se jouent entre enquêteur et enquêtés lors de la passation d’un questionnaire sur l’entraide familiale, d’aider à l’interprétation des résultats de l’enquête existante, et d’anticiper le protocole méthodologique à utiliser pour des enquêtes ultérieures sur ces thématiques.

3.1 Mesurer la pauvreté des jeunes adultes : faut-il réviser les concepts ?

Le principal enjeu de l’enquête nationale sur les ressources des jeunes (ENRJ) est de produire une mesure du niveau de vie des jeunes adultes, qui est mal évalué dans les dispositifs statistiques existants. L’enquête développe notamment la question des aides de la parentèle (financières, en nature,…), à l’instar d’enquêtes plus anciennes portant sur les jeunes adultes, comme le volet « Jeunes et Carrières » de l’enquête Emploi 1997. La construction de l’ENRJ s’est en outre nourrie de questionnements sur la mesure adéquate de la pauvreté pour les jeunes adultes et la nécessité d’une approche multidimensionnelle. Une approche individuelle des ressources a été privilégiée, l’hypothèse de fongibilité des ressources au sein de leur ménage semblant particulièrement discutable pour les jeunes adultes. Quant aux conditions de vie, l’enquête se concentre sur les conditions de logement, et sur le sentiment de privation des jeunes concernant des biens qui sont caractéristiques des modes de vie juvéniles (alimentation, vêtements, high- tech, communication, loisirs, …).

Ces questionnements sur une mesure adéquate de la pauvreté pour les jeunes adultes, dans le cadre d’une enquête statistique et plus généralement, reste toujours largement ouvert. Un retour réflexif sur l’ensemble de ces concepts semble nécessaire afin de consolider une approche de la pauvreté de cette population et de préparer les travaux statistiques futurs. Comment adopter une approche individuelle sur l’ensemble des ressources ? Comment mesurer l’aide des parents, qui peut prendre différentes formes ? Quelle temporalité adopter pour mesurer les ressources ? Quelles sont les indicateurs pertinents pour analyser les conditions de vie des jeunes adultes ? Comment définir des normes concernant les consommations propres aux jeunes adultes ? Existe-t-il des biens particuliers qui permettraient d’établir une ligne de partage entre ceux qui se privent et ceux qui ne se privent pas ? Quelles questions poser dans les enquêtes portant sur les jeunes adultes et quels indicateurs produire in fine dans les études sur la pauvreté juvénile ? Enfin comment intégrer davantage la notion de pauvreté dans une perspective du cycle de vie ou du parcours de vie, décisive pour bien comprendre l’hétérogénéité des situations des jeunes ? Sur cette dernière question en particulier, complexe à traiter dans les enquêtes statistiques, des post-enquêtes qualitatives pourraient apporter un éclairage fondamental.

3.2 Un prêté pour un rendu ? La circulation des aides dans la parentèle

Deux périodes distinctes du cycle de vie donnent lieu à une activation accrue des ressources (monétaires, relationnelles, domestiques) disponibles au sein de la parentèle : lors de la transition à l’âge adulte, et lors du basculement dans la dépendance de parents vieillissants. Dès lors, il n’est pas étonnant que la majorité des recherches portant sur l’entraide familiale ciblent deux populations spécifiques : les jeunes et les personnes âgées dépendantes. Quel que soit le public visé, la plupart de ces enquêtes ont en commun de mesurer l’aide reçue par ces protagonistes, figeant parfois artificiellement les positions d’aidé (« les jeunes » et les plus « vieux ») et d’aidant (le reste de la parentèle). Or, des approches moins dichotomiques de l’entraide familiale suggèrent une cartographie plus complexe des relations familiales : tel jeune aidant, par exemple, sa grand-mère à faire les courses en échange d’un hébergement ponctuel au cours de l’année universitaire ; tel autre se faisant un devoir moral de dîner avec sa mère célibataire parce qu’ils partagent le même logement.

L’originalité de l’enquête statistique NRJ réside dans le fait qu’elle prend en compte l’ensemble des aides reçues et données par le jeune interrogé. Toutefois, elle ne permet pas de comprendre selon quelle logique le jeune endosse (ou refuse d’endosser) tour à tour les fonctions d’aidant et d’aidé. Les post-enquêtes qualitatives permettront donc de mieux appréhender des objets que l’enquête quantitative ne permet pas de traiter : l’aide donnée est-elle purement désintéressée ou constitue-t-elle, au contraire, un simple retour de l’aide reçue ? Les jeunes interrogés privilégient-ils ceux qui se sont investis ou qui s’investissent le plus à leur égard ? Certaines situations favorisent-elles la prise en charge de ce rôle d’aidant (place dans la fratrie, niveau de vie de la famille, configuration familiale, genre, origine ethnique,…) ? Comment les jeunes qualifient-ils eux-mêmes des pratiques que les chercheurs regroupent ou interprètent comme des preuves de soutien « moral » ou de soutien « économique » ? Au final, en appréhendant finement les agissements

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des jeunes, il s’agira de mieux comprendre l’investissement ou, au contraire, leur retrait de la sphère domestique familiale.

3.3 Les jeunes et le travail

La réalité du travail des jeunes est extrêmement complexe à appréhender dans le cadre d’une enquête statistique. Certains jeunes occupent un emploi et ont une position stabilisée sur le marché du travail, alors que d’autres sont toujours étudiants. Pour autant, les étudiants interrogés ont très largement déjà rencontré l’univers du travail puisqu’une part non négligeable travaille pendant ses études. Ils peuvent occuper des activités régulières ou occasionnelles, dans le cadre d’une formation ou non, pendant les vacances, ou en parallèle de leurs études. Et ces activités constituent toutes des moyens de subvenir à leurs besoins quels qu’ils soient. Les post-enquêtes seraient l’occasion d’approfondir de nombreux questionnements à la fois méthodologiques et de recherche.

La difficile mesure du travail des étudiants : enjeux statistiques et de connaissances

La mesure de la part des étudiants qui travaillent varie fortement d’une enquête à l’autre (l’enquête Emploi et l’enquête Statistiques sur les ressources et les conditions de vie de l’Insee, les enquêtes sur les conditions de vie de étudiants de l’Observatoire de la vie étudiante). Dans l’ENRJ, on a cherché à collecter toutes les activités rémunératrices des jeunes, pour la semaine d’interrogation et l’ensemble de l’année civile 2014. Les post-enquêtes seraient l’occasion de valider ou amender ce type de questionnement conçu pour mesurer au mieux le travail des étudiants. Parallèlement, un questionnement sur les modes de vie des étudiants qui travaillent en parallèle de leurs études pourrait être mené.

Un job plutôt qu’un emploi : la complexité de la réalité sociale du travail des jeunes.

Depuis longtemps les travaux de sociologues ou de psychologues ont décrit la diversité des rapports au travail selon les individus. Au-delà de la rémunération, ce qu’on nomme la dimension instrumentale du travail, les individus valorisent de nombreuses autres facettes du travail.

La question du rapport au travail pour les jeunes adultes pris dans leur globalité, les étudiants qui travaillent et ceux qui ont réalisé leur insertion professionnelle, est particulièrement intéressante. Elle permet de confronter des réalités du travail très différentes et de comprendre les aspirations professionnelles de chacun. Un apprenti, un jeune salarié qui poursuit ses études, un jeune intérimaire, et un jeune en emploi stable ont-ils le même rapport au travail ?

On pourrait choisir de traiter ce questionnement sur l’ensemble des jeunes ou de le restreindre à certaines sous-populations.

Concernant les étudiants ce questionnement sur le rapport au travail semble d’autant plus intéressant. Le travail des étudiants, qui est pour une part intégré à un cursus scolaire et pour une autre part déconnecté de celui-ci – les fameux « jobs étudiants » –, semble associer les nécessités d’acquérir une formation complémentaire ou alternative, d’avoir un revenu, d’obtenir un statut social, etc. Il serait intéressant d’explorer dans le cadre des post-enquêtes la multiplicité de ces rapports au travail.

Par ailleurs, les jeunes salariés en début de carrière sont particulièrement exposés à des situations de précarité salariale. Ils participent largement aux secteurs d’activités qui peuvent être faiblement rémunérateurs et avec des conditions de travail peu favorables. Les jeunes qui se trouvent au voisinage du salaire minimum (en dessous ou au dessus) pourraient faire l’objet d’une analyse particulière. La perception des jeunes de leurs conditions de travail est liée à leur rapport au travail, au statut qu’ils accordent à l’emploi (premier « job », emploi perçu comme provisoire ou stable, perspectives de carrière envisagées). Les post-enquêtes pourraient en outre s’ouvrir pour cette population potentiellement précaire à l’étude de leurs conditions de vie des et leur ressenti vis-à-vis de celles-ci.

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3.4 Le logement des jeunes : trajectoires résidentielles et modes de cohabitation au quotidien

Les difficultés d’accès à un logement autonome pour les jeunes sont une des questions récurrentes dans le débat public. L’enquête statistique NRJ permet de décrire les conditions de logement des jeunes enquêtés, qu’ils vivent chez leurs parents ou dans des logements indépendants : le confort des logements qu’ils occupent, les situations de multi-résidence (deux logements principaux peuvent être décrits), les dépenses de logement et les aides publiques ou privées reçues pour se loger. L’enquête donne quelques éléments sur le premier logement indépendant de celui des parents et un éventuel retour chez les parents après un premier départ. Elle ne permet cependant pas de disposer de la trajectoire résidentielle détaillée des jeunes enquêtés, ni de décrire les situations de multi-résidence les plus complexes.

Les allers-retours entre le domicile parental et un ou des logements indépendants

Au sein des trajectoires résidentielles, les post-enquêtes pourraient s’intéresser aux cas de jeunes qui, après avoir pris une autonomie totale ou partielle, reviennent vivre chez leurs parents. Un même angle d’analyse pourrait utilement réunir les cas des jeunes qui, quelques mois ou années après un départ initialement envisagé comme définitif, réintègrent le foyer parental, suite par exemple à un échec professionnel ou sentimental, et ceux des jeunes adultes retournant vivre chez leurs parents à la fin de leurs études. Dans un contexte de crise économique, ces situations, qui restent encore relativement rares pour les premiers, pourraient prendre de l’ampleur. Les post-enquêtes pourraient analyser les modes pratiques de cohabitation (partage des tâches, respect des règles de vie en commun, contributions financières éventuelles) ainsi que l’impact sur les relations entre parents et enfants : bienveillance ou impatience, retour vécu comme allant de soi ou sentiment de contrainte mutuelle ? Revenir vivre chez ses parents peut impliquer une perte d’indépendance. Les phases d’émancipation et d’intégration sociales déjà traversées sont-elles à recommencer ? Les jeunes comme leurs parents sont susceptibles de mettre en place des stratégies, pour préserver une autonomie, favoriser un nouveau départ ou le contraire. L’effet du regard que porte l’entourage sur ces jeunes et sur leurs parents, la répétition de ces épisodes dans le parcours résidentiels pourraient également être explorée. D’une situation d’urgence ou vécue comme transitoire à une cohabitation qui peut devenir chronique, comment se transforment l’organisation du quotidien, les interactions et les ressentis de chacun ?

Plus largement, qu’en est-il de ces jeunes adultes qui font des allers-retours réguliers dans le même mois ou l’année entre leur domicile et celui de leurs parents, pendant leurs études, voire après et dont certains semblent n’être finalement jamais partis du foyer parental ? La multi-résidence pourrait devenir un mode de vie à part entière, à caractère stable, même si les modalités en sont variables selon la fréquence des allers- retours, selon qui des jeunes ou des parents finance le 2ème logement ou selon que les jeunes vivent en couple ou pas, par exemple. Les formes d’accueil chez les parents peuvent également varier : retours considérés comme des « visites » ou une « réintégration » du foyer habituel, accueil limité au simple hébergement ou complété d’achat de nourriture pour la semaine, d’entretien du linge, etc. Quelle perception ont ces jeunes adultes de leur indépendance, de leur appartenance au foyer parental, de l’aide qu’ils reçoivent ? Diffère-t-elle de celle de leurs parents ? Une double interrogation des jeunes et de leurs parents serait particulièrement éclairante sur ces thèmes.

Cohabiter avec d’autres jeunes

Les jeunes adultes, quand ils ne vivent pas ou plus avec leurs parents, peuvent partager un logement avec d’autres jeunes : des colocataires ou bien leur partenaire, s’ils sont en couple. Au-delà des potentielles économies réalisées sur le coût du logement, qu’impliquent ces choix en matière de conditions de vie et d’entraide ? Partager un logement n’implique pas nécessairement une solidarité de fait. Selon les situations, le degré de mutualisation des ressources matérielles ou des relations peut être très divers. Pour les couples de jeunes adultes, qu’implique le fait de partager un même logement : une étape supplémentaire dans l’entrée dans l’âge adulte, une mise en commun plus générale des ressources -financières notamment- qui n’existait pas nécessairement auparavant, une logique d’entraide du membre du couple le plus aisé vers le moins aisé ? Comment interviennent les parents dans ces logements partagés : dans le cas de colocation, dans le cas de couples ? La prise d’indépendance par rapport aux parents est-elle plus marquée pour ces jeunes que pour ceux qui vivent seuls ?

Vivre en collectivité est une autre forme, particulière, de cohabitation entre jeunes. Les jeunes adultes résidant en internat, en cité universitaire, dans des foyers de jeunes travailleurs ou d’autres établissements collectifs sont inclus dans le champ de l’enquête NRJ (annexe 6).

(10)

Ils représentent une proportion non négligeable de la jeunesse actuelle5. L’enquête décrit leurs ressources, l’aide apportée par les parents, leurs conditions de logement, les relations entretenues avec les parents et si les effectifs l’autorisent, permettra de les comparer à celles des autres jeunes. Une approche qualitative permettrait d’approfondir les éventuelles spécificités de la vie en collectivité : les raisons du choix de ce type de logement, les profils de jeunes concernés en termes de ressources, d’insertion sociale, de capacité à mobiliser des réseaux d’aides (la famille ou autre). Vivre dans un établissement collectif contribue-t-il à améliorer les conditions de vie de ces jeunes ? Existe-t-il une synergie d’entraide entre les jeunes vivant ensemble ? La communauté du lieu de vie implique-t-elle une communauté des liens sur lesquels ces jeunes pourraient s’appuyer ? Des monographies d’établissements pourraient éventuellement être envisagées, dont la méthode devra être explicitée.

Ces questionnements sur la vie des jeunes en établissement peuvent être également propices à des réflexions méthodologiques sur la mise en place d’enquêtes statistiques dans ce type de logement. Le questionnaire et le protocole sont-ils toujours bien adaptés ? Quelles ont été les réactions du personnel encadrant ? Dans quelle mesure se sont-ils investis dans ce projet ? Dans quels cas ont-ils été plus réticents ? Enfin, comment les enquêteurs, des acteurs extérieurs à ces organisations, peuvent-ils mener à bien leur terrain ?

3.5 Mobilités sociales, trajectoires et parcours des jeunes

Des mobilités extrêmes : conditions et vécu des jeunes en situation de mobilité sociale ascendante et descendante

Les mobilités extrêmes restent des exceptions. Il n’en demeure pas moins intéressant de les analyser tant ces trajectoires restent prégnantes dans l’imaginaire collectif, nourrissant, dans les cas de réussite, des spéculations sur les possibilités d’une telle ascension, et dans le cas inverse, la peur du déclassement. Par la finesse des informations qu’elle recueille sur la situation du jeune, l’enquête statistique ENRJ permet de mieux appréhender les conditions (économiques, familiales, etc.) de ces jeunes en situation de mobilité sociale. Les post-enquêtes qualitatives approfondiront la connaissance de ces trajectoires en s’intéressant d’une part aux situations de mobilité sociale ascendante, et d’autre part, aux situations sociales descendantes, dont il faudra définir les contours, s’agissant d’une tranche d’âge pour laquelle beaucoup d’aspects sont encore en devenir. Cette définition devra s’appuyer sur les variables disponibles dans l’enquête statistique.

Quelle que soit la situation retenue, on interrogera plus finement le vécu de ces trajectoires. En effet, deux passations distinctes ont été menées dans l’enquête statistique NRJ : auprès des jeunes puis auprès de leurs parents. Les post-enquêtes qualitatives pourront ne mobiliser qu’un seul de ces volets (volet « jeunes » ou volet « parents »), ou réutiliser ce double protocole, pour mieux saisir, par exemple, les enjeux des relations entre les générations.

La connaissance des relations que ces jeunes entretiennent avec leur famille invite également à d’autres perspectives d’approfondissement. Les enjeux de la mobilisation de la famille (nature de l’aide apportée, fréquences, circonstances, etc.) pourront être approfondis. Les post-enquêtes qualitatives devront également permettre de nuancer, voire de remettre en question des discours très généralisant sur le

« contexte familial ». En considérant par exemple des cas où la trajectoire du jeune enquêté diffère de celle de ses frères et sœurs, il sera possible de décrire plus finement ce qui se joue dans la famille.

La fin de la jeunesse : un an après que sont-ils devenus ?

Construire une enquête statistique nécessite de définir des bornes d’âges pour la jeunesse, qui ne sont bien sûr pas aussi marquées dans la réalité, l’entrée dans la vie adulte s’effectuant de plus en plus tardivement.

Dans le cadre de l’ENRJ le champ retenu est celui de jeunes âgés de 18 à 24 ans, le problème de mesure des ressources étant particulièrement complexe pour cette tranche d’âge dont l’accès aux droits sociaux est limité et les revenus mal appréhendés.

Mais à 25 ans ou à 26 ans tous les jeunes ne sont pas entrés pleinement dans leur vie d’adulte. De même, les solidarités familiales, essentielles pour les 18-24 ans, ne se sont pas brusquement interrompues au soir du 25ème anniversaire des jeunes interrogés. Il serait intéressant de compléter la photographie des jeunes ou/et des parents réalisée par l’ENRJ par une interrogation qualitative un an environ après la réalisation de l’enquête, notamment pour les jeunes les plus âgés de l’échantillon qui pouvaient encore être très largement dépendants de l’aide parentale. Cette interrogation permettrait d’approfondir la réflexion sur les parcours.

Passer le seuil des 25 ans leur a-t-il permis d’accéder à certaines ressources extérieures dont ils ne

5 Selon le recensement de 2009, 6 % des jeunes de 18 à 25 ans vivent en ménage non ordinaire.

(11)

pouvaient bénéficier auparavant ? Cela leur a-t-il permis d’accéder à une plus grande autonomie ; sont-ils à présent pleinement indépendants ? Des évènements ont-ils au contraire empêché cette prise d’indépendance ? Les comportements d’aide, le regard porté sur les jeunes adultes peuvent se modifier à mesure que les jeunes avancent en âge. Pour autant, cette borne des 25 ans, juridique et administrative6, a- t-elle un sens pour les jeunes et leurs parents ? Constitue-t-elle un seuil « psychologique » pouvant marquer un changement des comportements ?

Ces réflexions sur les seuils de passage à l’âge adulte peuvent s’intégrer plus largement dans une logique réflexive sur le champ adopté dans l’enquête afin de préparer les futurs projets statistiques sur le sujet.

3.6 A la marge des politiques publiques de jeunesse : le halo de la vulnérabilité

La question de l’insertion sociale et professionnelle des jeunes est mise au centre des préoccupations des politiques publiques aussi bien en France qu’en Europe. Un plan « priorité jeunesse » a été mis en place en France à partir de 2012 et de nouveaux dispositifs ont été créés tels que la garantie jeune, les emplois d’avenir ainsi que les « contrats de génération ». Dans le même temps les engagements pris en faveur de la lutte contre le décrochage scolaire ont été réaffirmés.

Cette action publique est souvent concentrée sur des catégories action : les Neet7 pour la garantie jeune, les jeunes au chômage pas ou peu diplômés pour les emplois d’avenir… Si ces catégories d’action sont justifiées, elles contribuent parfois à laisser de côté certains jeunes qui se situent juste à la marge de ces dispositifs.

L’objectif de post-enquêtes qualitatives pourrait être de s’intéresser à ces jeunes qui sont à la marge de l’action publique, dans un « halo de la vulnérabilité », peu décrits, au contraire des jeunes que l’on qualifie de « vulnérables » et qui bénéficient a priori d’un certain nombre d’aides publiques.

L’enquête nationale sur les ressources des jeunes (ENRJ), par une description fine des revenus et des aides perçus par les jeunes, devrait permettre d’identifier les jeunes qui bénéficient des divers dispositifs publics (garantie jeune, RSA, allocations chômage, contrats aidés,…) et les jeunes qui sont potentiellement à la marge de ces dispositifs (des jeunes chômeurs bacheliers, des Neet hébergés, des chômeurs non indemnisés). L’enquête permet également de connaître l’ancienneté au chômage et les raisons déclarées de l’inactivité.

Ces post-enquêtes qualitatives pourraient ainsi se questionner sur la pertinence des seuils fixés par les divers dispositifs publics aux travers des représentations des jeunes qui n’en bénéficient pas. De questionner leur parcours d’intégration sociale et leurs possibles trajectoires d’accès à l’âge adulte à défaut d’une intégration dans ces dispositifs. Elle permettra aussi d’interroger leur prise en charge par l’aide publique. Elles pourront s’inscrire enfin dans une réflexion plus large sur la prise en charge par les pouvoirs publics des jeunes qui n’entrent pas dans les critères des dispositifs à destination des jeunes publics.

4. Modalités de réalisation des travaux, cadre conventionnel 4.1 Conditions de réalisation, cadre juridique

À l’issue du processus de sélection des projets financés, les projets sélectionnés seront présentés par la DREES au comité du label du CNIS (conseil national de l’information statistique). Seuls les projets permettant d’approfondir les thématiques de l’enquête quantitative ou d’améliorer la méthodologie de l’enquête recevront un avis d’examen favorable délivré par le comité du label. Les projets devront également faire l’objet d’une autorisation de la CNIL (commission nationale de l’informatique et des libertés).

Sous réserve de l’avis favorable du CNIS et de l’autorisation de la CNIL, une convention tripartite de recherche sera conclue entre la DREES, l’INSEE et l’organisme de rattachement de l’équipe de recherche des projets retenus. Cette convention fixera l’objet et les conditions de réalisation de la recherche, ainsi que les modalités de son financement par la DREES.

Par ailleurs, dans le cadre de cette convention, l’ensemble des chercheurs participant à la réalisation des post-enquêtes seront mis à la disposition de l’INSEE. Cette mise à disposition leur permettra d’avoir accès aux informations nominatives nécessaires pour contacter les enquêtés (coordonnées contenues dans les fiches adresses et fiches complémentaires de contact, cf. annexe 4).

6 Imposée par les codes de la sécurité sociale et de l’action sociale et des familles, le code des impôts.

7 Les jeunes ni en emploi, ni en études ou en formation (not in employment, or in education, or in training).

(12)

4.2 Modalités pratiques d’organisation et moyens mis à disposition

Les chercheurs réalisant les post-enquêtes et ayant signé les conventions tripartites avec l’INSEE et la DREES seront mis à disposition de l’INSEE et bénéficieront à ce titre d’une carte d’enquêteur de l’INSEE qui les accréditera afin d’entrer dans le ménage et à accéder aux coordonnées des personnes à enquêter.

Autant de cartes d’enquêteurs seront éditées qu’il y a de régions (et de directions régionales de l’INSEE) concernées par les post-enquêtes. Les fiches adresses et les fiches complémentaires de contact (cf. annexe 4) contenant les coordonnées des enquêtés, ainsi que les cartes d’enquêteur, seront mises à la disposition des chercheurs dans chaque direction régionale de l’INSEE concernée. Des déplacements seront à prévoir pour y avoir accès.

Des données nominatives de contact sont également disponibles sous forme informatisée, mais pour une partie des enquêtés seulement (données recueillies en cours d’enquête pour les personnes résidant dans un autre logement). Elles pourront être fournies aux équipes de recherche.

Les équipes de recherche pourront disposer, sur demande, de l’ensemble des réponses des enquêtés sélectionnés aux questionnaires de l’ENRJ concernant les personnes sélectionnés pour les post-enquêtes.

Les données d’enquête sont fournies pour permettre la gestion de l’entretien. En aucun cas elles ne doivent faire l’objet d’une exploitation statistique.

Les équipes pourront également disposer sur demande, comme tout autre chercheur, des fichiers de production et de recherche anonymisés de l’enquête nationale sur les ressources des jeunes, pour faire les analyses consécutives à leurs entretiens. Ces fichiers devraient être disponibles au premier trimestre 2016 sans les données financières des parents issues des appariements sociaux-fiscaux, puis en juin 2016 avec les données financières des parents. Une mesure déclarative du revenu disponible du ménage des parents sera toutefois disponible dès janvier 2016.

Les chercheurs s’engageront dans le cadre de la convention à réaliser les entretiens dans un délai de deux ans, à les retranscrire en les anonymisant et à en livrer un exemplaire à la DREES sous forme de CD-Rom.

Les chercheurs s’engageront également à mettre à disposition de la « banque d’archivage d’enquêtes qualitatives » (BEQuali) gérée au sein du centre Quételet, les entretiens retranscrits et anonymisés pour archivage et mise à disposition de la communauté scientifique, accompagnés de la documentation nécessaire à leur utilisation.

4.3 Modalités de suivi des projets

Une fois que les projets seront sélectionnés, un comité scientifique, composée de la responsable du comité de sélection ainsi que de plusieurs experts, veillera à ce que les équipes rendent un travail conforme à ce qui a été prévu dans le cadre de la convention.

Une première réunion sera organisée le mardi 7 juillet à la Drees. Les équipes sélectionnées veilleront à se rendre disponibles à cette date. Des échanges par voie électronique auront lieu courant juillet afin de préparer les étapes administratives et techniques ultérieures.

Par la suite et conformément à la convention, les équipes de recherche rendront une première note intermédiaire rendant compte du travail bibliographique effectué et présentant, de façon argumentée, le guide d’entretien stabilisé. Cette première note intermédiaire interviendra avant le début du terrain de la post-enquête qualitative et fera l’objet d’éventuels retours ou recommandations du comité scientifique.

À la fin de l’enquête de terrain, une deuxième note intermédiaire devra être remise au comité scientifique accompagnée d’un bilan précis des entretiens menés et d’une retranscription intégrale de 5 entretiens.

Le rapport final présentera l’ensemble de la recherche menée.

4.4 Interrogation des jeunes et/ou de leurs parents

Les entretiens devront être réalisés au maximum dans les 6 mois qui suivront la mise à disposition des coordonnées de contact des enquêtés (fiches adresses).

(13)

Les chercheurs devront obligatoirement envoyer une lettre-avis aux personnes sélectionnées ayant accepté la visite d’un chercheur lors de l’enquête quantitative. Les coordonnées des chercheurs responsables du projet devront apparaître sur la lettre-avis. Un modèle de lettre-avis type est présenté en annexe 7.

5. Calendrier prévisionnel des post-enquêtes

Lancement de l’appel à projets Jeudi 16 avril 2015

Date limite d’envoi de la note pour vérifier les critères de faisabilité des

projets Lundi 18 mai 2015

Date limite de réception des propositions Lundi 1er juin 2015

Sélection des dossiers 1ere semaine de juillet

2015

Réunion de prise de contact avec les équipes retenues Mardi 7 juillet 2015 Date limite d’envoi du dossier au comité du label pour avis d’examen 1ere quinzaine de

septembre 2015

Présentation des projets devant le comité du label (assurée par la DREES) 1ere quinzaine d’octobre 2015

Autorisation de la CNIL novembre 2015

Signature des conventions de recherche Janvier 2016

Transmission de la 1ère note intermédiaire Avril 2016

Transmission de la 2ème note intermédiaire Novembre 2016

Réunion de restitution intermédiaire Janvier 2017

Remise du rapport final et réunion de restitution du rapport final Juin 2017

(14)

ANNEXES :

A

nnexe 1 : structure et contenu des questionnaires de l’enquête statistique (questionnaire introductif, questionnaire jeune adulte, questionnaire parent)

A

nnexe 2 : questionnaires de l’enquête quantitative (questionnaire introductif, questionnaire jeune adulte, questionnaire parent)

Annexe 3 : effectifs de questionnaires avec accord de post-enquête par département

Annexe 4 : modèles de fiches adresses (logements ordinaires et « communautés ») et de fiches complémentaires de contact

Annexe 5 : modèle d’annexe financière détaillée

Annexe 6 : nombre et type de structures collectives enquêtées dans l’ENRJ Annexe 7 : modèle de lettre avis

(15)

Annexe 1 : structure et contenu des questionnaires de l’enquête statistique (questionnaire introductif, questionnaire jeune adulte, questionnaire parent)

L’ENRJ est constituée de trois questionnaires.

- Le questionnaire introductif permet de repérer si le ménage enquêté comprend au moins un jeune éligible à l’enquête et de décrire succinctement l’ensemble des personnes vivant dans le logement, appréhendant ainsi les contours du ménage dans lequel vit le jeune adulte. Ces informations vont permettre par la suite de filtrer l’ensemble des autres questionnaires.

- Le questionnaire Jeune Adulte (cf. tableau 1) - Le questionnaire Parent (cf. tableau 2)

Tableau 1 : Structure du questionnaire Jeune adulte et description des modules.

Modules Jeune

adulte Nom du module Description du module

Module A Situation familiale Informations sur la vie en couple, la situation matrimoniale légale, les enfants du jeune, etc.

Module B Lieux de vie

Ce module identifie et caractérise les deux principaux logements du jeune.

Le logement est a priori, pour ceux n’habitant pas exclusivement chez leur(s) parent(s), la charge la plus importante dans le budget des jeunes.

Le module collecte la description des conditions de logement et notamment les informations qui permettront, à l’exploitation, de connaître le coût du logement.

Module G Caractéristiques individuelles du jeune

Informations sur le lieu de naissance, la nationalité, le nombre de frères et sœurs y compris les demi ou quasi-frères/sœurs et description des frères et sœurs. Les informations sur l’origine sociale du jeune sont renseignées dans le questionnaire parent pour une meilleure identification.

Module H Formation du jeune

Interrogation sur le niveau d’études, sur les formations en cours (niveau de formation, plus haut diplôme, spécialité du diplôme,

…).

Module I Occupation au cours de la semaine précédente

Description de la situation d’activité la semaine qui précède l’enquête.

Module J

Revenus d’activités semaine précédente et description de l’activité au

cours de cette semaine

Si le jeune adulte a réalisé une activité rémunérée ou plusieurs dans la semaine, déclarées ou non, on recueille le montant de la rémunération obtenue et on décrit l’emploi/l’activité.

La seconde partie du module décrit l’organisation de la semaine précédente pour les jeunes qui ont une activité.

Module K Occupation en 2014 et revenus d’activité

On reproduit dans cette partie une description de la situation d’activité et une mesure des revenus d’activité pour les trois premiers trimestres de l’année 2014.

Le module permet de mesurer la variabilité infra-annuelle des occupations du jeune et de leurs ressources.

Module KV Emplois et jobs de vacances

Le module examine le cas des jeunes qui ont occupé un emploi pendant les vacances scolaires de l'année de l'enquête (en 2014). Il précise l'apport de ressources que représentent ces

"jobs de vacances".

Module L Revenus sociaux en 2014 Le module collecte l'information sur les revenus sociaux perçus, au cours de la semaine précédant l'enquête et au cours de 2014.

Module O

Privation, pauvreté subjective et indicateur de

bonheur

Le module complète les mesures monétaires précédentes par un questionnement sur les privations, la pauvreté subjective et le bonheur des jeunes adultes.

Module P État de santé et recours aux soins des jeunes

Le recours aux soins est identifié comme un indicateur de la pauvreté en condition de vie. Par ailleurs, ce module s'efforce de combler des lacunes de l'information statistique sur cette tranche d'âge en matière de santé et de recours aux soins notamment concernant la couverture maladie complémentaire.

Module R Relation avec les parents Le module décrit la relation que le jeune entretient avec ses

(16)

parents, et donc le contexte familial dans lequel prennent place les transferts intrafamiliaux.

Module S Aides reçues des parents

L’une des ressources principales des jeunes est l’aide reçue des parents, qui peut être monétaire mais aussi en nature, et prendre des formes très différentes. Pour éviter que les formes les mieux identifiées de l'aide (versement mensuel d'une "pension", par exemple) n'occultent les modalités moins visibles (parce que vécues comme allant de soi, comme l'achat de vêtements, la possibilité de venir prendre ses repas chez les parents, ou bien parce que ponctuelle, comme le paiement de frais d'inscription, du permis de conduire, …). On opte dans ce module pour un questionnement détaillé de l’ensemble des aides que peut recevoir le jeune qui est interrogé.

Module T Autres aidants

Les aides que le jeune reçoit peuvent provenir d’autres personnes que ses parents : ses grands parents, les parents de son conjoint, le conjoint lui-même… Le module vise à mesurer ces aides.

Module V Approche biographique

L’âge n’est pas un bon indicateur du processus d’accès à l’indépendance (à un même âge les jeunes peuvent être totalement dépendant financièrement de leurs parents ou au contraire totalement indépendamment). Ce module retrace les événements les plus significatifs du cheminement vers l’âge adulte.

Note : - Les modules sur fond gris sont les modules dont les thématiques sont en partie communes avec le questionnaire « Parent ».

Elles permettront la comparaison entre le point de vue du jeune et des parents.

Tableau 2 : Structure du questionnaire Parent et description des modules.

Modules

« Parent » Nom du module Description du module

Module A Situation du ménage du parent

Informations sur la vie en couple, la situation matrimoniale légale, les enfants, etc. du parent et du conjoint, niveau de formation, … On traite également dans ce module les relations entre deux parents séparés

Module B Activité professionnelle du parent et de son conjoint

Codage de la catégorie socioprofessionnelle du parent interrogé et de son conjoint actuel.

Module C Revenus du ménage de

parent Description des revenus du ménage Module D Contribution du jeune au

ménage du parent

Dans ce module on analyse les aident qui peuvent être apportées aux parents par le jeune. Elles peuvent être monétaire ou en nature.

Module E Aide du ménage du parent au jeune

Dans ce module on étudie les aides apportées par les parents au jeune sélectionné.

Module F Aide du ménage du parent aux autres enfants

Le module complète la description des transferts entre les parents et le jeune interrogé par des données sur l’aide apportée aux autres enfants de 18 à 24 ans. Elles permettront de mieux évaluer le taux d’effort des parents.

Module G Relations avec le jeune Il décrit la perception des parents de la relation qu’ils entretiennent avec le jeune enquêté.

Notes : - Les modules sur fond gris sont les modules dont les thématiques sont en partie communes avec le questionnaire jeune adulte. Elles permettront la comparaison entre le point de vue du jeune et des parents.

(17)

Annexe 2 : questionnaires de l’enquête quantitative

2.1 – Questionnaire introductif 2.2 – Questionnaire Jeune adulte 2.3 – Questionnaire Parent

(18)

Annexe 3 : Effectifs de questionnaires (jeunes adultes ou parents) avec accord de post-enquête par département - données provisoires

8

Département Nombre total de Questionnaire Jeune avec

accord de post-enquête

Nombre total de Questionnaires parents avec accord post-enquête

1 18 29

2 13 12

3 14 19

4 0 3

5 10 8

6 30 40

7 4 16

8 27 23

9 2 7

10 12 16

11 4 7

12 17 19

13 96 83

14 31 26

15 2 6

16 1 14

17 15 25

18 12 21

19 9 17

20 0 7

21 26 29

22 13 12

23 5 4

24 4 12

25 37 41

26 12 16

27 7 16

28 11 16

29 31 48

2A 4 3

2B 9 4

30 20 16

31 72 69

32 6 11

33 58 61

34 36 32

8 Ces éléments peuvent être éventuellement précisés suite à l’apurement des tables issues de la collecte.

(19)

Département Nombre total de Questionnaire Jeune avec

accord de post-enquête

Nombre total de Questionnaires parents avec accord post-enquête

35 90 57

36 4 8

37 38 23

38 44 50

39 10 14

40 10 17

41 15 23

42 31 28

43 0 8

44 54 70

45 33 32

46 10 15

47 5 8

48 0 1

49 79 63

50 13 24

51 28 27

52 0 4

53 28 19

54 38 32

55 10 13

56 36 50

57 28 54

58 4 0

59 137 102

60 24 37

61 9 12

62 47 60

63 44 30

64 43 35

65 8 12

66 20 12

67 65 54

68 32 37

69 72 59

70 7 21

71 11 20

72 48 33

73 18 22

74 23 38

75 85 67

76 29 29

77 84 78

(20)

Département Nombre total de Questionnaire Jeune avec

accord de post-enquête

Nombre total de Questionnaires parents avec accord post-enquête

78 12 30

79 0 9

80 33 29

81 13 30

82 14 19

83 29 39

84 25 25

85 36 39

86 61 35

87 15 8

88 15 15

89 17 25

90 6 4

91 29 25

92 51 49

93 17 21

94 44 42

95 63 69

97 64 97

99 0 1

Non renseigné 1 85

Total 2627 2882

(21)

Annexe 4 : modèles de fiches adresses (logements ordinaires et communautés) et de fiches complémentaires de contact

4.1 - Modèle fiche adresse logement ordinaire 4.2

-

Modèle fiche adresse communauté 4.3 - Fiche complémentaire de contact

(22)

Annexe 5 : modèle d’annexe financière détaillée

Ci-dessous le modèle d’annexe financière détaillée. Cette annexe financière vous est aussi mise à disposition sous forme de fichier Excel.

Estimation du coût complet du projet :

Le coût complet du projet de recherche doit prendre en compte les coûts des personnels

permanents et des personnels recrutés spécifiquement pour le projet, les coûts de fonctionnement et d’équipement et les frais de gestion.

Attention ! Le coût complet diffère du montant du financement demandé dans le cadre de cet appel à recherches. La prise en charge de la rémunération des personnels permanents n’est pas

possible dans le cadre de cet appel à projets pour les équipes appartenant à des établissements publics de recherche ou à des universités.

Total des coûts

Nombre en équivalent temps

plein (ETP)

Personnel permanent (A)

Personnel recruté spécifiquement

(B)

Fonctionnement (C)

Équipement (D)

Prestations (E)

Frais de gestion * (F) 0

Coût complet du projet

(Total= A+B+C+D+E+F) 0

* Les frais de gestion ne doivent pas dépasser 4% du total du coût total des dépenses hors frais de gestion. Frais de gestion = (A+B+C+D+E)*0.04

** ETP = équivalent temps plein

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