Vers des sociétés transparentes ? Perspectives internationales sur le gouvernement ouvert, les données ouvertes et la recherche sur la
transparence.
23ème Congrès mondial de science politique 19-24 juillet 2014, Montréal, Québec, Canada
Panel RC10 Electronic Democracy
Chair : Dr. Sarah Labelle (sarah.labelle@sic.univ-paris13.fr) Co-Chair : François Allard-Huver (fr.allardhuver@gmail.com) Discutants : Pr. Yves Jeanneret, Dr. Claire Oger.
Dans la lignée de recherches précédentes en Sciences Politiques et en Sciences de l’Information et de la Communication sur des notions et pratiques comme le « gouvernement ouvert », la
« transparence », la « participation » publique et la « gouvernance », ce panel interroge l’état actuel des recherches sur la transparence. Les propositions pourront s’inscrire dans le cadre de travaux historiques et théoriques ou référer à des recherches centrées sur la mise en application des politiques ; dans tous les cas, elles exploreront comment la transparence redistribue le pouvoir et les relations entre les différents acteurs impliqués en examinant son statut en tant que notion idéologique et en tant que modèle d’action pour la sphère publique.
Au travers d’analyses des politiques cadres, tout particulièrement celles centrées sur les médias informatisés (la société de l’information, le gouvernement ouvert, etc.), le panel examinera comment la transparence mobilise les compétences et l’expertise des acteurs publics. Nous aspirons à réunir dans ce panel des chercheurs de traditions de recherches et d’horizons géographiques différents qui questionnent la notion de transparence et les concepts associés tel que l’ouverture, la responsabilité ou la mise en capacité des citoyens. Les sujets traités peuvent combiner des échelles et des approches variées en incluant des organisations comme, par exemple, les Etats, les ONG, les organisations internationales ou bien encore des thèmes comme la gouvernance, le business, la confiance, etc.
Les enjeux du panel sont de mettre à jour l’opérativité sociale de la notion de transparence et la manière dont elle se réfère à des processus concrets et à l’autorité politique. Plus encore, nous souhaitons discuter l’hypothèse que la transparence en tant que modèle conduit non seulement à négliger le rôle de la communication, mais également à occulter les outils, les signes et les dispositifs sociotechniques.
Consignes :
Date limite pour soumettre une proposition : 7 Octobre 2013
Les propositions, en français ou en anglais, ne doivent pas dépasser 1 500 caractères (250 mots, approximativement). N’incluez pas les références, de notes bibliographiques ou d’informations de contact dans le résumé du texte.
Soumissions en ligne sur le site de l’IPSA : http://www.ipsa.org/my-ipsa/events/submit/paper
