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BILINGUE. Conan Doyle. Deux aventures. Two Adventures

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

C onan D oyle

S herloCk h olmeS

Deux aventures

p

Two Adventures

BILINGUE

(2)

CONAN DOYLE

Deux aventures de SHERLOCK HOLMES

The adventure of the speckled band La bande mouchetée

The three students Les trois étudiants

Traduction et notes de Georges HERMET Professeur a g r é g é honoraire

P O C K E T

Tous les titres de la collection Langues Pour Tous sur

www.languespourtous.fr

(3)

Comment utiliser la série « Bilingue » ?

/h attention, remarquez un. littéralement

• faux ami m. à m. mot à mot

adj. adjectif pl. pluriel

adv. adverbe qqch. quelque chose

fam. familier qqn quelqu'un

/ f e - figuré s bd. somebody

us États-Unis sg- singulier

expr. expression sth. something GB Grande-Bretagne syn. synonyme G.N. groupe nominal G. V. groupe verbal

Prononciation

Sons voyelles [1] pit, un peu comme le i de site

[as] flat, un peu comme le a de patte

[o] ou [s] not, un peu comme le o de botte

[u] ou [u] put, un peu comme le ou de coup

[e] lend, un peu comme le è de très

[A] but, entre le a de patte et le eu de neuf [s] jamais accentué, un peu comme le e de le

Voyelles longues [i:] meet [mi:t] cf. i de mie

[a:] farm [fa:m] ci. a de larme

[s:] board [bo:d] cf. o de gorge

[u:] cool [ku:l] cf. ou de mou

[3:] ou [s:] firm [faim]

cf. e de peur Semi-voyelle : [j] due [dju:], un peu comme diou...

Diphtongues (voyelles doubles) [ai] my [mai], cf. aïe !

[si] boy, cf. oyez !

[ei] blâme [bleim] cf. eille dans bouteille

[au] now [nau] cf. aou dans caoutchouc

[au] ou [su] no [nau], cf. e + ou

[îs] here [his] cf. / + e [es] dare [des] cf. é + e [us] ou [us] tour [tus] cf. ou

+ e Consonnes [0] thin [9m], cf. 5 sifflé (langue entre les dents)

[d] that [ôset], cf. z zézayé (langue entre les dents) [/] she [fi:], cf. ch de chute

[rj] bring [bnrj], cf. ng dans ping-pong

[3] measure ['me3s], cf. le j de jeu [h] le h se prononce ; il est

nettement expiré

* indique que le r, normalement muet, est prononcé en liaison ou en américain

La série bilingue anglais/français permet aux lecteurs :

• d'avoir a c c è s aux versions originales de nouvelles c é l è b r e s en anglais, et d'en apprécier, dans les détails, la forme et le fond ;

• d'améliorer leur connaissance de l'anglais, en particulier dans le domaine du vocabulaire dont l'acquisition est facilitée par l'intérêt m ê m e du récit, et le fait que mots et expressions apparaissent en situation dans un contexte, ce qui aide à bien cerner leur sens.

Cette série constitue donc une véritable méthode d'auto-enseignement, dont le contenu est le suivant :

• page de gauche, le texte anglais ;

• page de droite, la traduction française ;

• bas des pages de gauche et de droite, une série de notes explicatives (vocabulaire, grammaire, etc.).

Les notes de bas de page aident le lecteur à distin¬

guer les mots et expressions idiomatiques d'un usage courant et qu'il lui faut mémoriser, de ce qui peut être trop exclusivement lié aux événements et à l'art de l'auteur.

Il est conseillé au lecteur de lire d'abord l'anglais, de se reporter aux notes et de ne passer qu'ensuite à la traduction ; sauf, bien entendu, s'il éprouve de trop grandes difficultés à suivre le récit dans ses détails, auquel cas il lui faut se concentrer davantage sur la traduction, pour revenir finalement au texte anglais, en s'assurant bien qu'il en a maintenant maîtrisé le sens.

Dans les premières pages du présent recueil, la traduction suit volontairement de p r è s le texte anglais afin, par son parallélisme, de bien en éclairer la structure. Cela peut entraîner certaines lourdeurs, et des traductions plus élégantes sont alors s u g g é r é e s en note. Proressivement, la traduction deviendra de moins en moins littérale (le « mot à mot » étant alors éventuellement donné en note).

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(4)

La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article 41, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement r é s e r v é e s à l'usage privé du copiste et non d e s t i n é e s à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemples et d'illustration, « toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite » (alinéa 1e r de l'article 40).

•Cette représentation ou reproduction, par quelque p r o c é d é que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du C o d e pénal.

© 2006 - Pocket - Langues pour tous, département d'Univers Poche pour cette nouvelle édition

ISBN:2-266-16077-X

ARTHUR C O N A N DOYLE CHRONOLOGIE

Né le 22 m a i 1859, à E d i m b o u r g , dans une famille catholique et f r a n c o p h i l e .

1876-1881 : études d e m é d e c i n e à l'Université d ' E d i m b o u r g . E n 1880, n a v i g u e pendant sept mois comme médecin à b o r d d ' u n b a l e i n i e r .

1881-1882 : débuts difficiles dans l a carrière médicale.

A b a n d o n n e l e catholicisme.

septembre 1882 : s'installe comme médecin à Southsea.

1885 : épouse Louise H a w k i n s .

1887 : A Study in Scarlet : apparition d u personnage d e Sherlock Holmes, d'ailleurs a c c u e i l l i assez tièdement p a r le p u b l i c .

1889 : p u b l i c a t i o n d e Micah Clarke, roman historique situé dans l ' A n g l e t e r r e d u XVII* siècle.

1891 : The White Company, r o m a n d e chevalerie situé dans l ' A n g l e t e r r e et l a F r a n c e d u XIVe siècle.

1891 : début d e l a p u b l i c a t i o n d e The Adventures of Sherlock Holmes, dans the Strand Magazine. G r a n d succès auprès des lecteurs.

1892 : The Adventures of Sherlock Holmes. C o n a n D o y l e a b a n d o n n e l a m é d e c i n e p o u r se consacrer à l a littérature.

1893 : p u b l i c a t i o n d e The Refugees, r o m a n historique sur les tribulations des huguenots.

1894 : The Memoirs of Sherlock Holmes, dont l a dernière nouvelle, The Final Prohlem, raconte l a mort d u détective, que C o n a n D o y l e , sous l a pression d e ses lecteurs, devra ensuite « ressusciter ». Cette même année, i l introduit le ski norvégien e n Suisse.

1895 : The Exploits of Brigadier Gérard, nouvelles historico- humoristiques contées p a r leur héros, u n grenadier d e Napoléon.

1900 : C o n a n D o y l e est responsable d ' u n hôpital d e campa- gne e n A f r i q u e d u S u d pendant l a guerre des Boers.

Cette même a n n é e (octobre) i l est candidat (conservateur- unioniste) m a l h e u r e u x a u x élections à l a C h a m b r e des C o m m u n e s . Il fera u n e n o u v e l l e tentative, également m a l -

(5)

1900 : TT^e Great Boer War, essai politico-militaire.

1901 : The Hound of the Baskervilles (enquête d e Sherlock Holmes).

1902 : C o n a n D o y l e est fait chevalier (knight) pour ses services pendant l a guerre des Boer s. Il devient Sir A r t h u r C o n a n D o y l e .

1903 : Adventures of Gérard, d'autres nouvelles historico- humoristiques contées p a r leur héros, u n grenadier d e Napoléon.

1905 : 773e Heturn of Sherlock Holmes.

1906 : Sir Nigel, d'autres aventures d e chevalerie mettant en s c è n e le héros d e The White Company.

1911 : 772e Lost World, récit d'aventures dans le style d e Iules V e r n e , et introduisant l e professeur C h a l l e n g e r . 1914 : The Valley of Fear (enquête d e Sherlock Holmes).

Sir A r t h u r C o n a n D o y l e , â g é d e 55 ans, tente d e se faire engager c o m m e officier instructeur. M a i s c'est e n tant q u e c i v i l q u ' i l p a r t i c i p a à l'effort d e guerre p a r ses n o m b r e u x articles.

1917 : His Last Bow (enquête d e Sherlock Holmes). C o n a n Doyle se p r o c l a m e u n adepte d u spiritualisme.

1925-1927 : affaire O s c a r Slater : C o n a n D o y l e fait réhabili- ter u n h o m m e injustement condamné.

1927 : The Case-Book of Sherlock Holmes.

1928 : édition définitive d e 772e British Campaigns in Europe, histoire des opérations militaires d e l a guerre d e

1914-1918.

1929 : 772e Maracot Deep, récit à l a manière d e Iules V e r n e de l a découverte d e l'Atlantide.

1930 : C o n a n D o y l e s'éteint l e 7 juillet à C r o w b o r o u g h , Sussex.

The adventure of the speckled band

La bande mouchetée

(6)

In glancing1 over my notes of the seventy o d d2 cases in which I have during the last eight years studied the methods of my friend Sherlock Holmes3, I find many tragic4, some comic, a large number merely strange, but none commonplace ; for, working as he did rather for the love of his art than for the acquirement of wealth, he refused to associate himself with any investigation which did not tend towards the unusual, and even the fantastic. Of ail thèse varied cases, however, I cannot recall5 any which presented more singular features than that which was associated with the well-known Surrey6 family of the Roylotts of Stoke M o r a n7. The events in question occurred in the early days of my association with Holmes, when we were sharing rooms 8 as bachelors9, in Baker Street1 0. It is possible that I might1 1 have placed them upon record before, but a promise of secrecy was made at the time, from which I have only been freed during the last month by the untimely death of the lady to whom the pledge 1 2 was given. It is perhaps as well that the facts1 3 should1 4 now corne to light, for I have reasons to know there are widespread1 5 rumours as to the death of Dr Grimesby Roylott which tend to make the matter even 1 6 more terrible than the truth.

It was early in April, in the year '83, that I woke one morning to find Sherlock Holmes standing, fully dressed, by the side of my bed.

1. to glance at : jeter un coup d'ϔl rapide sur.

2. A o d d : bizarre, curieux ; dépareillé : an odd shoe ; impair : an odd number, (le contraire étant : an even number) ; environ, quelque (inv.), après u n chiffre.

3. Holmes : [houmsj.

4. I find many tragic... : construction : I find that many are tragic... but none is commonplace.

5. to recall : to remember : se souvenir.

6. Surrey ['sAri] : comté d u sud-est d e l ' A n g l e t e r r e , contigu au G r a n d L o n d r e s .

7. Stoke Moran ['stouk 'moirsn] : château et v i l l a g e . 8. rooms : furnished lodgings ( p l . inv.) : un garni, un meublé.

9. A bachelors : célibataires ; bachelier : student who has passed his G . C E . (gênerai certificate of éducation).

10. Baker Street ['beiks striit] : r u e d e L o n d r e s p r o c h e

L o r s q u e je parcours les notes se rapportant aux quelque soixante-dix affaires g r â c e auxquelles j'ai, ces huit dernières années, étudié les méthodes employées p a r m o n a m i Sher- lock H o l m e s , je m'aperçois q u e b e a u c o u p d'entre elles ont u n caractère t r a g i q u e , q u e certaines sont comiques, u n g r a n d n o m b r e tout simplement étranges, mais qu'aucune n'est dépourvue d'intérêt ; e n effet, étant donné q u ' i l travaillait pour l'amour d e son art plutôt que pour s'enrichir, il refusait de s'intéresser à toute enquête q u i n'eût participé de l'extraordinaire, voire d u fantastique. P a r m i toutes ces affaires variées, je ne me souviens toutefois d'aucune q u i ait présenté des caractéristiques plus curieuses q u e celle concernant u n e c é l è b r e famille d u Surrey, à savoir les Roylott d e Stoke M o r a n . Les événements e n question se sont produits dans les-tout premiers jours de m o n association avec H o l m e s , alors q u e , célibataires, nous partagions u n meublé dans Baker Street. J'aurais fort b i e n p u consigner ces événements auparavant, n'était une promesse de discré- tion dont je n'ai été libéré que le mois dernier, p a r la mort prématurée d e l a dame envers laquelle je m'étais e n g a g é . Il est sans doute préférable q u e ces faits soient révélés maintenant, c a r j ' a i des raisons d e penser q u e les bruits q u i courent partout concernant l a mort d u D r G r i m e s b y Roylott pourraient faire paraître l'affaire sous u n jour encore plus h o r r i b l e q u e l a vérité même.

A u début d u mois d'avril 1883, u n matin, à m o n réveil, je trouvai S h e r l o c k H o l m e s , tout habillé, debout à m o n chevet.

d u centre commerçant d e l a ville à côté d e M a r b l e A r c h . 11. redoublement d e l'idée d'éventualité avec it is possible et might.

12. a pledge = a promise : une promesse, un engagement.

13. the facts : l'article défini peut avoir le sens d u démons- tratif q u ' i l tient d e ses origines, ces faits.

14. should : subj. introduit par des locutions comme : it is as well that, it is good, necessary, useful, etc.

15. widespread : répandus partout.

16. even : devant u n comparatif even équivaut à still : encore plus.

(7)

He was a late riser 1 as a rule, and, as the clock on the mantelpiece showed me that it was only a quarter past seven, ï blinked2 up at him in some surprise, and perhaps just a little resentment, for I was myself regular in my habits.

"Very sorry3 to knock you u p4, Watson," said he,

"but it's the common lot this morning. Mrs Hudson5 has been knocked up, she retorted6 upon me, and I on y o u . "

"What is it, then ? A fire ?"

"No, a client7. It seems that a young lady has arrived in a considérable state of excitement, who insists u p o n8 seeing me. She is waiting now in the sitting-room. Now9, when young ladies wander about the metropolis1 0 at this hour of the morning, and knock sleepy people up out of their beds, I présume that it is something very pressing which they have to communicate. Should it prove to be 1 1 an interesting case, you would 1 2, I am sure, wish to follow it from the outset. I thought at any rate that I should call you, and give you the chance."

"My dear fellow, I would not miss it for anything."

I had no keener pleasure than i n1 3 following Holmes in his professional Investigations, and in admiring the rapid déductions, as swift as intuitions, and yet always founded on a logical basis, with which he unravelled 1 4

the problems which were submitted to him.

D ' o r d i n a i r e , m o n a m i se levait tard, et comme l a p e n d u l e sur l a c h e m i n é e n e marquait q u e sept heures u n quart, je lui lançai u n r e g a r d où l a surprise se mêlait à q u e l q u e ressentiment, c a r j'étais moi-même u n homme d e g r a n d e régularité dans mes habitudes.

« Désolé d e vous réveiller, Watson », d i t - i l , « mais c'est notre sort c o m m u n ce matin. M m e H u d s o n a été réveillée, elle m'a d o n c tiré d u s o m m e i l , et je vous rends l a pareille. »

« Q u e se passe-t-il d o n c ? Y a-t-il le feu ? »

« N o n ; c'est u n e cliente. Il paraît qu'une jeune femme donnant les signes d'une g r a n d e agitation vient d'arriver, et tient absolument à me voir. E n c e moment elle attend au salon. O r , lorsque d e jeunes dames parcourent l a capitale à cette heure matinale, et tirent les gens endormis d e leur lit, je suppose qu'elles ont q u e l q u e chose d'urgent à faire connaître. S i cela se révèle être une affaire intéressante, je suis certain q u e vous aimeriez l a suivre depuis son début.

E n tout cas, j ' a i pensé q u ' i l était d e m o n devoir d e vous appeler p o u r vous e n donner l a possibilité. »

« M o n cher a m i , je n e voudrais pas rater cela pour tout l'or d u m o n d e . »

R i e n n e m e plaisait davantage q u e d e suivre Holmes a u cours d e ses enquêtes ; j'admirais alors ses déductions rapides, aussi promptes q u e des intuitions, et cependant toujours fondées sur une base l o g i q u e , ce q u i l u i permettait de démêler les cas q u ' o n l u i soumettait.

1. late riser : (celui) qui se lève tard ; d u verbe to rise (rose, risen).

2. to blink at : battre rapidement des paupières p a r c e q u e ébloui ou surpris.

3. very sorry : forme e l l i p t i q u e d e I am very sorry, employée p o u r s'excuser.

4. to knock up : to awaken by knocking : réveiller qqn en frappant à sa porte.

5. Mrs Hudson : l a logeuse des célibataires.

6. to retort [rit'oirt] : rembourser, rendre la pareille ; répliquer.

7. a client : S h e r l o c k H o l m e s , détective privé, considérait ceux q u i venaient l u i d e m a n d e r son aide comme des clients à q u i i l demandait des honoraires ; dans le c o m m e r c e u n client est a customer.

8. to insist upon + gérondif : insister pour obtenir q q c h de difficile.

9. now : a d v . à présent, maintenant ; sans a u c u n e nuance de temps, p o u r présenter u n e e x p l i c a t i o n , u n e mise e n g a r d e : or, eh bien.

10. metropolis [mi'trapalis] : ville p r i n c i p a l e , capitale d ' u n pays.

11. should it prove to be : should, subj. hypothétique, r e m p l a c e if avec inversion d u sujet : if it proved to be.

12. would : e x p r i m e l a volonté.

13. to have pleasure in + gérondif : noter l a construction : prendre plaisir à.

14. to unravel [An'rœvsl] débrouiller des fils emmêlés ; éclaircir un mystère.

12 13

(8)

I rapidly threw on my clothes, and was ready in a few minutes to accompany my friend down to the sitting-room. A lady dressed in black and heavily veiled l, who had been sitting in the window, rose as we entered.

"Good morning, m a d a m2, " said Holmes cheerily3.

"My name is Sherlock Holmes. This is my intimate friend and associate4, Dr Watson, before whom you can speak as freely as before myself. Ha, I am glad to see that Mrs Hudson has had the good sensé to light the fire. Pray draw up to it, and I shall order you a cup of hot coffee, for I observe that you are shivering . "

"It is not cold which makes me shiver," said the woman in a low voice, changing her seat as requested 6.

"What then ?"

"It is fear, Mr Holmes. It is terror." She raised her veil as she spoke, and we could see7 that she was indeed in a pitiable8 state of agitation, her face ail drawn and grey, with restless9, frightened eyes, like those of some hunted animal. Her features and figure 1 0 were those of a woman of thirty, but her hair was shot

with 1 1 prématuré grey, and her expression was weary

and haggard. Sherlock Holmes ran her over1 2 with

one 1 3 of his quick, all-comprehensive 1 4 glances.

J'eus tôt fait d'enfiler mes vêtements et je fus e n u n c l i n d'ceil prêt à a c c o m p a g n e r m o n a m i a u salon. U n e dame vêtue d e noir, portant u n e épaisse voilette, assise près d e la fenêtre, se leva à notre entrée.

« Bonjour, M a d a m e », dit Holmes d ' u n ton enjoué. « Je m'appelle Sherlock H o l m e s . V o i c i m o n ami intime et collabo- rateur, le D r W a t s o n , e n présence de q u i vous pouvez parler aussi librement q u e devant m o i . A h ! je suis b i e n content d e voir q u e M m e H u d s o n a e u la bonne idée d'allumer d u f e u . A p p r o c h e z - v o u s d o n c d e la cheminée pendant q u e je d e m a n d e pour vous u n e tasse de café b i e n c h a u d , c a r je vois q u e vous tremblez. »

« C e n'est pas d e froid q u e je tremble, » dit la femme d'une voix sourde, tout e n changeant d e siège, comme Holmes le l u i avait demandé.

« D e q u o i d o n c alors ? »

« C'est d e p e u r , M . H o l m e s . Je suis terrifiée. » Tout e n prononçant ces mots, elle releva sa voilette, et nous vîmes qu'elle était vraiment dans u n pitoyable état d'agitation ; elle avait les traits tirés, le visage blême, des yeux q u i révélaient sa frayeur et sa nervosité, comme ceux d ' u n animal traqué. Elle avait le visage et le corps d'une femme de trente ans, mais ses cheveux étaient parsemés d e mèches prématurément grises ; tout e n elle exprimait l a lassitude et l'égarement. S h e r l o c k Holmes l a jaugea d ' u n seul COUD d'ceil r a p i d e et intuitif.

1. veiled : voilée, portant une voilette (petit voile plus o u moins transparent p o u r cacher le visage).

2. m a d a m : façon respectueuse d e s'adresser à u n e dame i n c o n n u e . L a forme m a s c u l i n e est Sir.

3. cheerily : d e cheery : avec gaieté, bonheur, joie.

4. associate [s'soujieit] : a m i q u i s'intéresse a u x activités de S h e r l o c k H o l m e s et les partage.

5. to shiver : trembler d e froid o u d e p e u r .

6. as requested : construction : as she had been requested (= asked).

7. could see : can avec u n verbe d e p e r c e p t i o n (to hear, to see) sert à conjuguer c e verbe ; i l ne se traduit pas e n français.

8. pitiable ['pitisbsl] : digne d'être plaint, pitoyable.

9. restless : formation : rest (repos) + suffixe less (sans, dépourvu de) : agité.

10. A figure : la forme du corps ; la silhouette. (Le mot français figure se traduit p a r face) ; autre sens : chiffre d e 0 à 9 : a three-figure number : un nombre de trois chiffres.

11. shot with : p a r t i c i p e passé d e to shoot : pousser, croître ; i c i : parsemé de, mêlé de, strié. A u t r e sens d e to shoot : tirer (un c o u p d e feu, avec une arme d e tir).

12. to run somebody over : jeter un coup d'œil sur qqn ; découvrir la vraie nature de qqn ; écraser : the bus ran over a pedestrian, le bus a écrasé un piéton.

13. one : r e m p l a c e l'indéfini a, an pour insister sur le caractère u n i q u e : un seul.

14. all-comprehensive : qui saisit, englobe tous les détails.

(9)

"You must no fear," said he soothingly, bending forward and patting her forearm. "We shall soon set matters right, I have no doubt. You have corne in by train this morning, I see."

"You know me, then ?"

"No, but I observe the second half of a return ticket1 in the p a l m2 of your left glove. You must have started3 early and yet you had a good drive in a dog- cart4, along heavy roads5, before you reached the station."

The lady gave a violent start6, and stared7 in bewilderment8 at my companion.

"There is no mystery, my dear madam," said he, smiling. "The left arm of your jacket is spattered with9

mud in no less than seven places. The marks are perfectly fresh. There is no vehicle save 1 0 a dog-cart which throws up mud in that way, and then only when you sit on the left-hand side of the driver."

"Whatever your reasons may be 1 1, you are perfectly correct," said she. "I started from home before six, reached Leatherhead1 2 at twenty past, and came in by the first train to Waterloo 1 3. S i r1 4, I can stand this strain no longer1 5, I shall go mad if it continues.

I have no one to turn to — none 1 6, save only one, who cares for me, and he, poor fellow, can be of little aid.

« Il ne faut pas avoir p e u r , » dit-il d'un ton apaisant,, tout en se penchant vers elle et e n l u i tapotant le bras. « l e suis sûr q u e nous aurons vite fait d e régler cette affaire. Vous êtes venue par le train, c e matin, à ce que je vois. »

« V o u s me connaissez d o n c ? »

« Pas d u tout,, mais je remarque dans l a paume de votre gant g a u c h e l a moitié d ' u n billet aller et retour. V o u s avez dû partir tôt et vous avez fait u n l o n g trajet e n cabriolet sur des routes détrempées avant d'arriver à la gare. »

L a dame eut u n sursaut et lança à m o n c o m p a g n o n u n r e g a r d désorienté.

« Il n ' y a a u c u n mystère dans ce q u e j'avance, c h è r e M a d a m e , » dit-il e n souriant. « Il y a sur l a manche gauche de votre jaquette a u moins sept taches de boue parfaitement récentes. S e u l u n cabriolet peut éclabousser ainsi sa passa- gère, et c e c i seulement lorsqu'elle est assise à l a gauche du cocher. »

« Q u e l q u e soit votre raisonnement, vous ne vous trompez pas, » dit-elle. « J'ai quitté l a maison avant six heures, suis arrivée à Leatherhead à six heures vingt et a i pris le premier train p o u r l a gare d e W a t e r l o o . M o n s i e u r , je ne peux absolument pas supporter cette tension nerveuse plus long- temps ; si cela continue, je d e v i e n d r a i folle. Je n'ai personne à q u i m'adresser, sauf q u e l q u ' u n q u i me porte de l'intérêt, mais q u i , le p a u v r e , n e peut guère m'apporter son aide.

1. return ticket : l a dame avait gardé l a partie d u ticket valable p o u r le retour.

2. p a l m [pa:m] : l a partie d u gant q u i recouvre l a paume de l a m a i n : l'empaumure.

3. must have started : i c i must e x p r i m e l a probabilité.

4. dog-cart : cabriolet, voiture légère, à deux roues, tirée par u n c h e v a l .

5. heavy roads : routes au sol rendu lourd par la pluie.

6. to give a violent start : a v o i r un brusque sursaut (de surprise) ; to start : sursauter ; cf. to startle : faire sursauter.

7. to stare at : regarder fixement.

8. bewilderment [bi'wildamsnt] : ahurissement.

9. to spatter with : éclabousser de. « La manche gauche est éclaboussée de boue en pas moins de sept endroits. » 10. save (except) : sauf ; save that : excepté, sauf que.

11. whatever your reasons m a y be : le suffixe ever d e sens indéfini s'ajoute à certains pronoms relatifs pour e x p r i m e r l'incertitude, le doute. Whatever s'emploie avec le subjonctif, may, p o u r renforcer l'idée d e doute.

12. Leatherhead : l a gare l a plus p r o c h e .

13. Waterloo [woits'lu:] : Waterloo Station : l'une des gares de L o n d r e s , desservant l a région S u d et le Continent.

14. sir [sa] o u [se:] : forme respectueuse pour s'adresser à u n h o m m e plus â g é ou d e c o n d i t i o n supérieure.

15. I c a n stand this strain no longer : forme comparative de l'adv. de temps : longtemps. D e u x formes sont possibles : celle employée p a r C . D o y l e et : I cannot stand this strain any longer. L a première est plus expressive.

16. none [nAn] : p r o n o m négatif : no one, nobody.

16 17

(10)

I have heard of y o u1, Mr Holmes ; I have heard of you from Mrs Farintosh, whom you helped in the hour of her sore2 need. It was from her that I had your address. O h , sir, do you not think3 you could help me too, and at least throw a little light through the dense darkness which surrounds me ? At présent it is out of my power to reward4 you for your services, but in a month or two I shall be married, with the control of my own incomë, and then at least you shall5 not find me ungrateful".

Holmes turned to his desk, and unlocking it, drew out a small case-book which he consulted.

"Farintosh," said he. " A h , yes, I recall the case ; it was concerned with an opal tiara. I think it was before your time6, Watson. I can only say, madam, that I shall be happy to dévote the same care to your case as I d i d7 to that of your friend. As to reward8, my profession is its reward ; but you are at liberty to defray9 whatever expenses I may be put to i 0, at the time which suits you best1 1. A n d now I beg that you will lay 1 2 before us everything that1 3 may help us in forming an opinion upon the matter."

J'ai entendu parler d e vous, M . Holmes ; j'ai entendu parler de vous p a r M m e Farintosh, q u e vous avez assistée alors qu'elle e n avait g r a n d besoin et q u i m'a donné votre adresse.

O h ! M o n s i e u r , ne croyez-vous pas q u e vous pourriez m'aider, m o i aussi, pour a u moins dissiper q u e l q u e p e u les profondes ténèbres q u i m'environnent ? Il m'est impossible à l'heure actuelle d e vous rétribuer pour vos services, mais dans quatre à six semaines je serai mariée et p o u r r a i librement disposer d e mes revenus ; vous verrez b i e n alors que vous n'avez pas e u affaire à une ingrate. »

Holmes se tourna vers son bureau et après l'avoir ouvert, en tira u n carnet q u ' i l c o m p u l s a .

« Farintosh, » d i t - i l . « Certes, je me rappelle cette affaire ; il s'agissait d ' u n diadème orné d'opales. l e crois q u e je ne vous connaissais pas encore, W a t s o n . Permettez-moi de vous assurer, M a d a m e , q u e je serai heureux d'apporter à votre affaire autant d ' a p p l i c a t i o n qu'à celle d e votre amie.

Pour c e q u i est d e mes honoraires, sachez que ma profession est e n elle-même u n e récompense suffisante ; toutefois, a u moment q u e vous jugerez le plus o p p o r t u n , vous pourrez me rembourser toutes les dépenses q u e j'aurai été amené à engager. Et maintenant je vous prie de nous exposer tous les faits q u i peuvent nous aider à nous former u n e o p i n i o n quant à votre problème.

1. to hear of sbd : entendre parler de qqn. N e pas confondre avec to hear from sbd : recevoir des nouvelles de qqn.

2. sore [SD:] : adj. : douloureux ; a sore throat : une gorge douloureuse = un mal de gorge ; contrarié, lâché ; to feel sore about sth : être contrarié par qqch ; valeur adverbiale : qrandement ; to be in sore need : avoir grandement besoin de. 3. do you not think : cette forme interro-négative s'emploie lorsqu'on attend une réponse affirmative. L'anglais contem- p o r a i n l u i préfère l a forme contractée : Don't you think ? 4. to reward : récompenser qqn (financièrement) p o u r u n service r e n d u . To pay était jugé trop brutal à l'époque victorienne.

5. shall : lorsque l'auxiliaire shall (futur) est employé à l a 2e pers., s i n g . o u p l . , i l e x p r i m e une détermination, e u u n e promesse.

6. before your time : l'auteur évoque l a période où i l n e connaissait pas encore le D r W a t s o n .

7. as I did : reprise d u verbe dévote.

8. as to reward : reward est i c i u n n o m . O n pourrait aussi dire as for, as regards. C e s expressions doivent être employées e n tête d e phrase.

9. to defray : rembourser les frais encourus.

10. to put sbd to some expenses : faire engager des dépenses à qqn. I c i , l a postposition est rejetée après put 11. that suits y o u best : qui vous conviendra le mieux.

12. to l a y , laid, laid : v . i r r . transitif : poser, mettre, étendre, i c i expliquer. N e pas confondre avec to lie, lay, lain (intransitif) : être couché, être étendu ; n i avec to lie, lied, lied (v. régulier intransitif) : mentir.

13. that : relatif objet. Son e m p l o i est obligatoire à l a place de which lorsque dans l'antécédent figurent : ail, everyc only, very o u les superlatifs, y compris first et last.

(11)

"Alas ! " replied our visitor. "The very horror1 of my situation lies in the fact that my fears are so vague, and my suspicions dépend so entirely upon small points, which might seem trivial to another, that even he to whom of ail others I have a right2 to look for3 help and advice looks u p o n3 ail that I tell him about it as the fancies of a nervous woman. He does not say so, but I can read it from his soothing answers and averted eyes. But I have heard, Mr Holmes, that you can see deeply into the manifold4 wickedness of the human heart. You may advise me how to walk a m i d5 the dangers which encompass me."

"I am ail attention, madam."

"My name is Helen Stoner, and I am living with my stepfather6, who is the last survivor of one of the oldest Saxon7 families in England, the Roylotts of Stoke Moran, on the Western border of Surrey."

Holmes nodded his head. "The name is familiar to me," said he.

"The family was at one time among the richest in England, and the estate extended over the borders into Berkshire8 in the north, and Hampshire8 in the west. In the last century, however, four successive heirs were of a dissolute and wasteful9 disposition and the family ruin was eventually completed by a gambler1 0, in the days of the Regency1 1.

« Hélas ! » répliqua notre visiteuse, « ce q u i r e n d ma situation si h o r r i b l e , c'est q u e les craintes q u e j'éprouve sont b i e n vagues, et mes soupçons fondés seulement sur des petits détails q u e n'importe q u i d'autre pourrait juger insignifiants ; et même c e l u i d e q u i je suis e n droit d'espérer conseil et assistance considère tout ce que je l u i rapporte à ce sujet c o m m e les fantasmes d'une femme trop nerveuse.

Il ne m e le dit pas, mais ses réponses apaisantes et son r e g a r d q u i évite le m i e n me le font b i e n c o m p r e n d r e . O n m'a rapporté, M . H o l m e s , q u e vous étiez capable de pénétrer les aspects multiples d e l a vilenie d u c œ u r h u m a i n . C'est p o u r q u o i vous p o u r r i e z m e g u i d e r à travers les dangers q u i m'entourent. »

« V o u s avez toute m o n attention, M a d a m e . »

« Je m ' a p p e l l e Hélène Stoner, et je vis à l a limite ouest d u Surrey, chez m o n b e a u - p è r e q u i est le dernier survivant de l'une des plus anciennes familles saxonnes d ' A n g l e t e r r e , les Roylott d e Stoke M o r a n .

Holmes fit u n signe d e tête. « C e n o m m'est familier, » dit-il.

« Il fut u n temps où cette famille était p a r m i les plus riches d ' A n g l e t e r r e et ses terres s'étendaient jusque dans le Berkshire a u n o r d et le H a m p s h i r e à l'ouest. Toutefois au siècle d e r n i e r , quatre héritiers successifs dilapidèrent leurs biens à force d e d é b a u c h e et d e prodigalité, puis, au temps d e l a R é g e n c e , u n joueur invétéré acheva l a ruine de l a famille.

1. the very horror : i c i very est a d j . pour insister sur le n o m : l'horreur même de ma situation.

2. I have a right : o n e m p l o i e dans cette expression l'article défini o u indéfini, mais l a traduction est toujours : j'ai le droit de. R a p p r o c h e r d e : to make a fire : faire du feu, to make a noise : faire du bruit.

3. to look for : chercher, attendre, espérer ; to look upon : examiner, considérer, envisager.

4. manifold ['maenifsuld] : divers, nombreux, multiple ; threefold : triple ; a threefold blessing : une triple bénédic- tion.

5. to walk a m i d : marcher parmi, au milieu de ; amid

= among.

6. stepfather : second mari de la mère veuve ou divorcée.

7. Saxons : p e u p l a d e s germaniques q u i conquirent l ' A n g l e -

terre aux Ve et V Ie siècles. Ici l'auteur insiste sur l'ancienneté de l a famille Roylott.

8. Berkshire [be:k{3] ; Hampshire [h'œmpja] : comtés d u sud-est d e l ' A n g l e t e r r e , limitrophes d u Surrey a u n o r d - ouest et à l'ouest.

9. wasteful : porté à la dépense, au gaspillage.

10. gambler : personne q u i joue régulièrement et avec passion à des jeux d'argent.

11. Regency ['ri:d33nsi] : dans l'histoire d ' A n g l e t e r r e , période s'étendant d e 1810 à 1820.

20 21

(12)

Nothing was left save a few acres 1 of ground and the two-hundred-year-old house, which is itself crushed under a heavy mortgage2. The last squire3 dragged out his existence there, living the horrible life of an aristocratie pauper4, but his only son, my stepfather, seeing that he must adapt himself to the new condi- tions, obtained an advance from a relative, which enabled him to take a médical degree 5, and went out to Calcutta6, where, by his professional skill and his force of character, he established a large practice.

In a fit of anger7, however, caused by some robberies which had been perpetrated in the house, he beat his native butler to death8, and narrowly escaped a capital sentence. As it was, he suffered a long term of imprisonment9, and afterwards returned to England, a morose and disappointed man 1 0.

"When Dr Roylott was in India1 1 he married my mother, Mrs Stoner, the young widow of Major- General Stoner, of the B e n g a l1 2 Artillery. My sister Julia and I were twins, and we were only two years old at the time of my mother's remarriage. She had a considérable sum of money, not less than a thousand a year, and this she bequeathed to Dr Roylott entirely whilst we resided with him, with a provision 1 3 that a certain annual sum should be allowed 1 4 to each of us in the event of our marriage 1 5.

Il ne laissa q u e quelques hectares d e terres et une maison vieille d e d e u x cents ans, lourdement hypothéquée. L e dernier propriétaire y traîna l'affreuse existence d ' u n aris- tocrate sans ressources ; mais son fils u n i q u e , m o n beau- père, comprenant q u ' i l l u i fallait s'adapter a u x conditions nouvelles, obtint d ' u n p r o c h e parent u n prêt q u i l u i permit de mener à b i e n ses études médicales ; i l partit s'établir à C a l c u t t a où, g r â c e à sa c o m p é t e n c e professionnelle et sa force d e c a r a c t è r e , i l se créa u n e importante clientèle.

C e p e n d a n t , pris d ' u n a c c è s de colère provoqué par quelques larcins commis dans sa maison, i l roua d e coups son majordome indigène q u i e n mourut, et i l échappa d e p e u à une c o n d a m n a t i o n à mort. Néanmoins, i l dut p u r g e r u n e l o u r d e p e i n e d e p r i s o n , et, à sa libération, rentra e n A n g l e t e r r e , e n p r o i e à l'amerturme et à l a désillusion.

« Pendant q u e le D r Roylott vivait a u x Indes, i l épousa ma m è r e , M m e Stoner, veuve encore jeune d u G é n é r a l d e division Stoner, commandant l ' A r t i l l e r i e d u Bengale. M a sœur Julia et moi-même étions jumelles, et nous n'avions que deux ans lorsque m a mère s'est remariée. Elle avait une fortune considérable, — a u moins mille livres d e revenus p a r a n — qu'elle légua e n totalité a u D r Roylott alors q u e nous vivions avec l u i , une clause stipulant qu'une certaine rente annuelle devrait être versée à c h a c u n e d e nous, a u cas où nous nous marierions.

1. acre [e'ikr] : mesure agraire ; équivaut à 4046,86 mètres carrés. 2 acres valent approximativement 1 hectare.

2. crushed under a heavy mortgage : écrasée par une lourde hypothèque.

3. squire [skwais] : propriétaire terrien, châtelain.

4. pauper : indigent q u i vit d e l a charité officielle.

5. degree : titre, diplôme universitaire.

6. Calcutta [kœl'kAta] : g r a n d e ville d e l'Inde orientale, dans l e B e n g a l e o c c i d e n t a l .

7. a fit of anger : une crise de colère ; cf. a fit of apoplexy : une attaque d'apoplexie.

8. to beat to death : battre jusqu'à la mort ; to choke to death : étouffer jusqu'à la mort ; périr étouffé ; to starve to death : souffrir de la faim jusqu'à la mort ; mourir de faim.

9. a term of imprisonment: une période déterminée d'emprisonn em en t.

10. returned to England, a morose a n d disappointed man : e m p l o i d e l'article indéfini devant u n n o m sing.

attribut : « il rentra en Angleterre, homme amer et désa- busé ».

11. India : a u moment d u récit d e C . Doyle, l'Inde était une c o l o n i e anglaise.

12. Bengal : a n c i e n n e p r o v i n c e a u nord-est d e l'Inde, ville p r i n c i p a l e : C a l c u t t a .

13. A provision : clause restrictive dans u n testament.

14. that a . . . sum should be allowed : subj. exprimant l'idée d'une stipulation expresse.

15. marriage : union légale d ' u n homme et d'une femme ; ne pas confondre avec wedding : la cérémonie du mariage.

Ici l'équivalent serait : in the event of our getting married.

(13)

Shortly after our return to England my mother died

— she was killed eight years ago in a railway accident near Crewe 1. Dr Roylott then abandoned his attempts to establish himself in practice2 in London, and took us to live with him in the ancestral house at Stoke Moran. The money which my mother had left was enough for ail our wants, and there seemed no obstacle to our happiness.

"But a terrible change came over our stepfather3 about this time. Instead of making friends and exchanging visits with our neighbours, who had at first been overjoyed to see a Roylott of Stoke Moran back in the old family seat4, he shut himself up in his house, and seldom came out save to indulge i n5

ferocious quarrels with whoever 6 might cross his path.

Violence of temper approaching to mania has been hereditary in the men of the family7, and in my stepfather's case it had, I believe, been intensified by his long résidence in the tropics. A séries of disgrace- ful brawls8 took place, two of which ended in the police-court9, until at last he became the terror of the village, and the folks 1 0 would f l y1 1 at his approach, for he is a man of immense strength, and absolutely uncontrollable in his anger.

M a mère mourut p e u d e temps après notre retour e n A n g l e t e r r e ; elle fut victime, i l y a huit ans, d ' u n accident de c h e m i n d e fer près d e C r e w e . L e D r Roylott abandonna alors toute idée d e s'établir à Londres comme médecin et nous e m m e n a vivre avec l u i dans la vieille maison ancestrale de Stoke M o r a n . L'argent q u e m a mère l u i avait légué suffisait à p o u r v o i r à tous nos besoins et r i e n ne semblait pouvoir faire obstacle à notre b o n h e u r .

« M a i s à cette é p o q u e u n terrible changement affecta notre b e a u - p è r e . A u lieu d e se faire des amis et d'établir des relations mondaines avec nos voisins q u i avaient été d ' a b o r d ravis d e voir u n Roylott d e Stoke M o r a n réintégrer le v i e u x m a n o i r d e l a famille, i l s'enferma chez l u i , d'où i l sortait rarement sinon p o u r chercher violemment querelle à q u i c o n q u e se trouvait p a r hasard sur son c h e m i n . Tous les hommes d e cette famille ont fait montre, génération après génération, d ' u n caractère violent q u i frôlait l a folie, et e n ce q u i c o n c e r n e m o n beau-père, ce comportement avait, je le crois, é t é aggravé par son séjour prolongé sous les T r o p i q u e s . Toute une série d e bagarres scandaleuses se produisirent, dont d e u x se terminèrent devant le tribunal de simple p o l i c e . Finalement m o n beau-père devint l a terreur d u v i l l a g e et les habitants fuyaient à son a p p r o c h e , car c'est u n h o m m e d'une force inouïe, q u i , lorsqu'il est e n colère, n e se connaît plus.

1. Crewe [kru:] : ville d u Cheshire, comté dans l'ouest d e l ' A n g l e t e r r e , chef-lieu : Chester.

2. to establish himself i n practice : s'installer comme docteur et se c r é e r une clientèle.

3. came over our stepfather : prit possession de, envahit complètement (over).

4. seat : g r a n d e maison aristocratique a u m i l i e u d ' u n vaste d o m a i n e .

5. to indulge i n sth o u i n doing sth : se permettre le plaisir, le luxe de... ; A indulgence : plaisir, jouissance, l'indulgence se dit leniency.

6. whoever t p r o n o m relatif sujet d e might : qui que ce soit qui..., quiconque. Whoever s'emploie aussi b i e n comme sujet que c o m m e objet, là où l'on attendrait whomever.

7. «la violence du caractère, frôlant la folie, est héréditaire chez les hommes de cette famille » ; mania : ['meinia] folie furieuse ; une manie, a queer habit.

8. brawl : dispute tapageuse se terminant souvent par une rixe.

9. police-court : tribunal où l ' o n juge les infractions légères.

10. folks [fauks] : les gens (du v i l l a g e ) .

11. would fly : would e x p r i m e l a répétition, l'habitude et c o r r e s p o n d à l'imparfait français.

24 25

(14)

"Last week he hurled the l o c a l1 blacksmith over a parapet into a stream and it was only by paying over ail the money that I could gather together2 that I was able to avert3 another public exposure4. He had no friends at ail save the wandering gipsies5, and he would give thèse vagabonds leave to encamp upon the few acres of bramble-covered6 land which rep- resent the family estate, and would accept in return the hospitality of their tents, wandering away with them sometimes for weeks on e n d7. He has a passion also for Indian animais, which are sent over to him by a correspondent, and he has at this moment a cheetah and a baboon, which wander freely over his grounds8, and are feared by the villagers almost as much as their master.

"You can imagine from what I say that my poor sister Iulia and I had no great pleasure in our lives.

No servant would9 stay with us, and for a long time we did ail the work of the house. She was b u t1 0 thirty at the time of her death, and yet her hair had already begun to whiten, even as 1 1 mine has."

"Your sister is dead, then ?"

"She died just two years a g o1 2, and it is of her death that I wish to speak to you. You can understand that, living the life which I have described, we were little likely1 3 to see anyone of our own â g e and position.

1. local : de notre village ; cf. the local : 7e bistrot du village, the locals : les gens du coin.

2. " gather together : forme pléonastique, e x p r i m e l a diffi- culté rencontrée par Miss Stone pour réunir l'argent.

3. to avert : forme littéraire p o u r to avoid : éviter.

4. exposure : action honteuse révélée au grand jour ; scandale. C f . to expose : révéler, démasquer.

5. gypsies (ou gipsies) : membres d e tribus vagabondes vivant dans des roulottes q u e l ' o n croyait e n France originaires d e B o h ê m e (bohémiens), e n A n g l e t e r r e d'Egypte, d'où gypsies dérivé d e Egyptians.

6. brambles : ronces, donnant des fruits noirs : blackber- ries. N e pas confondre avec le mûrier, arbre méditerranéen dont les feuilles étaient utilisées p o u r l'élevage des vers à soie : the mulberry tree. Bramble-covered est u n a d j . composé : n o m -I- p . p . : covered with brambles.

« L a semaine dernière i l a précipité l e maréchal-ferrant d u v i l l a g e dans l a rivière par-dessus le parapet, et ce n'est qu'en donnant tout l'argent q u e j ' a i p u réunir à g r a n d - peine, q u e l ' a i réussi à l u i éviter u n nouveau scandale p u b l i c . Il n ' a p o u r amis q u e des bohémiens nomades, auxquels i l donne permission d e camper sur les quelques arpents d e terre couverts d e ronces q u i constituent le domaine familial, et, e n retour, accepte leur hospitalité sous leurs tentes, allant parfois jusqu'à les a c c o m p a g n e r dans leurs pérégrinations, pendant des semaines et des semaines.

Il a aussi u n e passion pour les animaux des Indes, q u ' u n correspondant l u i expédie d e ce pays ; e n ce moment i l a u n guépard et u n b a b o u i n q u i errent sur ses terres e n toute liberté et sèment l a p a n i q u e p a r m i les villageois, presque autant que l e fait leur maître.

« V o u s p o u v e z i m a g i n e r d'après m o n récit que ma pauvre soeur Julia et m o i n e menions pas u n e v i e b i e n agréable.

A u c u n domestique n'acceptait jamais de rester à notre service, et pendant longtemps nous avons fait tout le travail de l a maison. Julia n'avait q u e trente ans lorsqu'elle est morte, et pourtant ses c h e v e u x avaient c o m m e n c é à b l a n - chir, tout c o m m e les miens d'ailleurs. »

« V o t r e sœur est d o n c morte ? »

« O u i , i l y a tout juste d e u x ans, et c'est d e sa mort q u e je veux vous entretenir. Il vous est facile d e voir q u e , menant le genre d e vie q u e je vous a i décrit, nous avions p e u d e chances d e fréquenter des gens d e notre â g e et d e notre c o n d i t i o n .

7. for weeks o n e n d : on end = continuously : sans interruption.

8. grounds : p l u r i e l i n v a r i a b l e dans le sens d e jardins, parc, entourant u n bâtiment clos p a r des haies, murs o u barrières.

9. would : e x p r i m e i c i l a volonté, l'obstination dans le refus.

10. but = only : ne... que.

11. even as : exactly, precisely as.

12. ago : précise c o m b i e n d e temps s'est écoulé depuis l'action mentionnée. Il s'emploie d o n c avec le temps v e r b a l q u i i n d i q u e une action révolue : le prétérit (she died).

13. we were little likely : likely, a d j . , e x p r i m e u n e forte probabilité ; quant à little, i l a une valeur négative : il était très peu vraisemblable que nous...

(15)

We had, however, an aunt, my mother's maiden1 sister, Miss Honoria Westphail, who lives near Har- row2, and we were occasionally allowed to pay short visits at this lady's house. Julia went there at Christmas two years ago, and met there a half-pay Major of Marines3, to whom she became engaged. My stepfa- ther learned of the engagement4 when my sister returned, and offered no objection 5 to the marriage ; but within6 a fortnight7 of the day which had been fixed for the wedding, the terrible event occurred which has deprived me of my only companion."

Sherlock Holmes had been leaning back in his chair with his eyes closed, and his head sunk in a cushion, but he half opened his lids now, and glanced across at his visitor.

"Pray be précise as to détails," said he.

"It is easy for me to be so, for every event of that dreadful time is seared8 into my memory. The manor house is, as I have already said, very old, and only one wing is now inhabited. The bedrooms in this wing are on the ground floor, the sitting-rooms being in the central block of the buildings. Of thèse bedrooms the first is Dr Roylott's9, the second my sister's, and the third my o w n1 0. There is no communication between them, but they ail open out into the same corridor. Do I make myself plain 1 1 ?"

"Perfectly so."

1. maiden : d e maid : jeune fille non mariée ; bonne, servante : it's the maid's day off : c'est le jour de sortie de la bonne.

2. Harrow on the Hill ['haerau] : petite ville d e l a grande banlieue l o n d o n i e n n e , c é l è b r e p o u r l a public school d u même n o m , fondée e n 1571.

3. a half-pay Major of Marines : half-pay : solde réduite donnée à u n officier q u i n'exerce pas son métier, mais n'est pas encore à l a retraite ; major : grade entre ceux de capitaine et lieutenant-colonel ['meid39] commandant ; marines [ms'riinz] soldats d'infanterie embarqués sur des navires d e guerre et entraînés aux opérations amphibies.

4. m y stepfather learned of the engagement : « mon beau-père fut informé des fiançailles » ; learned of = was informed of.

5. offered no objection = expressed no objection : n'ex- prima aucune objection.

C e p e n d a n t , nous avons u n e tante, l a sœur n o n mariée de notre mère, Miss H o n o r i a W e s t p h a i l , q u i habite près d e H a r r o w , et d e temps e n temps, notre beau-père nous permettait d e l u i r e n d r e d e courtes visites. Il y a deux ans, l u l i a s'y rendit p o u r Noël, et y fit l a connaissance d ' u n commandant d'infanterie d e marine e n demi-solde, avec q u i elle se fiança. L o r s q u e m a sœur rentra, elle informa m o n b e a u - p è r e d e ses fiançailles, et c e l u i - c i n'éleva aucune objection à cette u n i o n . M a i s , moins d e q u i n z e jours avant la date q u i avait été fixée pour l a cérémonie, cet affreux malheur vint m e p r i v e r d e m o n u n i q u e c o m p a g n e . »

Sherlock H o l m e s s'était renversé dans son fauteuil, les yeux clos, l a tête enfoncée dans u n coussin, mais à ce moment-là, i l souleva les paupières et jeta u n r a p i d e c o u p d'œil à son interlocutrice.

« l e vous p r i e d'être très précise dans-les détails », d i t - i l .

« C e l a m e sera facile, c a r c h a q u e particularité d e ces épouvantables instants est restée gravée d e manière indélé- b i l e dans m a mémoire. C o m m e je vous l ' a i déjà d i t , le château est très v i e u x , et u n e seule des deux ailes est habitée à l'heure actuelle. Dans cette aile, les chambres sont a u rez-de-chaussée, tandis q u e les salons occupent l a partie centrale d u bâtiment. L a première d e ces chambres est celle d u D r Roylott, l a seconde, celle d e m a sœur et l a troisième, l a m i e n n e . Il n ' y a a u c u n e c o m m u n i c a t i o n entre ces pièces, mais toutes trois donnent sur le même c o u l o i r . Est-ce q u e je m e fais b i e n c o m p r e n d r e ? »

« Parfaitement. »

6. within : à l'intérieur d'une période o u d'une distance ; within an hour : en moins d'une heure ; within a mile : à moins de deux kilomètres.

7. a fortnight : période d e deux semaines (fourteen nights).

8. seared : (to sear [sisr]) : « gravé au fer rouge (dans ma mémoire) ».

9. of t h è s e bedrooms the first is Dr Roylott's : cas possessif après l e q u e l bedroom est sous-entendu c a r sa , répétition n'est pas indispensable à l a compréhension d e l a phrase.

10. m y own : sous-entendu bedroom ; équivaut a u p r o n . possessif : mine.

11. do I make myself plain ? : plain = clair, facile à comprendre.

28 29

(16)

"The Windows of the three rooms open out upon 1 the lawn. That fatal night Dr Roylott had gone to his room early, though we knew that he had not retired to rest2, for my sister was troubled by the smell of the strong Indian cigars which it was his custom to smoke.

She left her room, therefore, and came into mine3, where she sat4 for some time, chatting5 about her approaching wedding. At eleven o'clock she rose to leave me, but she paused at the door and looked back.

"Tell me, Helen," said she, "have you ever heard anyone whistle in the dead of the night6 ?"

"Never," said I.

"I suppose that you could not possibly7 whistle yourself in your sleep ?"

"Certainly not. But why ?"

"Because during the last few nights I have always, about three in the morning, heard a low clear whistle.

I am a light sleeper, and it has awakened me. I cannot tell where it came from — perhaps from the next room, perhaps from the lawn. I thought that I would just ask8 you whether you had heard it."

"No, I have not. It must be those wretched9 gipsies in the plantation 1 0. "

"Very likely. A n d yet if it were on the lawn I wonder that you did not hear it also."

" A h , but I sleep more heavily than you."

"Well, it is of no great conséquence, at any rate 1 1, "

« Les fenêtres des trois chambres donnent sur l a pelouse.

Cette funeste nuit-là, le D r Roylott s'était retiré tôt, b i e n qu'à notre connaissance i l n e se fût pas couché, c a r m a sœur fut incommodée par l a forte odeur des cigares indiens, q u ' i l fume d ' o r d i n a i r e . C'est pour cela qu'elle quitta sa c h a m b r e et vint dans l a mienne, où elle resta assise u n certain temps, à causer d e son mariage tout p r o c h e . A onze heures, elle se leva p o u r se retirer, mais s'arrêta sur le pas de l a porte, et se retournant, me r e g a r d a .

« D i s - m o i , Hélène, » fit-elle, « as-tu jamais entendu quel- q u ' u n siffler a u c œ u r d e l a nuit ? »

« Jamais », répondis-je.

« Je suppose q u e c e n'est pas toi q u i éventuellement sifflerais dans ton sommeil ? »

« Certainement pas. M a i s p o u r q u o i ? »

« P a r c e q u e ces dernières nuits j'ai c h a q u e fois entendu, vers trois heures d u matin, u n faible sifflement parfaitement distinct. J'ai le sommeil léger, et ce bruit m'a réveillée. Je ne p e u x pas d i r e d'où i l venait — peut-être d e l a chambre voisine, peut-être d e l a pelouse. Je tenais à te demander si tu l'avais e n t e n d u . »

« N o n , absolument pas. C e sont sans doute ces maudits bohémiens q u i campent dans le bois. »

« C'est fort p r o b a b l e . Et pourtant s'il venait d e l a pelouse, je m e d e m a n d e p o u r q u o i tu n e l'aurais pas entendu toi aussi. »

« M a foi, c'est p a r c e q u e j ' a i le sommeil plus l o u r d q u e toi. »

« O h ! c e l a n'a pas b e a u c o u p d'importance, e n tout cas. »

1. open out upon : ouvrir sur, donner sur.

2. retired to rest ; to retire (litt.) = to go to bed : aller se coucher ; to retire to rest est donc, une sorte de pléonasme.

3. mine : p r o n . possessif, l re pers. s i n g . , p l . : 7e mien, la mienne, les miens, les miennes.

4. she sat : lorsque to sit, to lie, sont employés sans postposition (down, up) ils expriment u n e position et n o n u n mouvement, être assis, être couché ; to sit down : s'asseoir ; to lie down : se coucher.

5. to chat : s'entretenir, bavarder amicalement avec q q n . 6. in the dead of the night : lorsque tout semble mort la nuit ; cf. in the dead of winter : au cœur de l'hiver.

7. I could not possibly : possibly m a r q u e u n renforcement de l'idée d e possibilité p h y s i q u e exprimée par could.

8. I would just ask : would e x p r i m e l'intention = I just wanted to.

9. wretched ['retjid] : m a r q u e l'antipathie et même l'aver- sion.

10. plantation : terrain planté d'arbres pour l'exploitation d u bois.

11. at a n y rate = in any case : en tout cas.

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