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Malheureusement (a question de la pro¬ création renvoie moins à cette dimension qu'au besoin que chacun ressent de trouver une identité d'homme ou de fem¬ me

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Academic year: 2021

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(2)

Loisirs d'été

Détente estivale

Avec un soleil resplendissant et un ciel d'azur d'un rare éclat qui invitent au farniente, chacun prend l'air pour se di¬

vertir tant sur le plan musical

et culturel que folklorique, ef¬

fectuer des promenades en montagne et profiter de la cha¬

leur estivale pour envahir éga¬

lement les piscines, les cours d'eau et les plages.

Texte et photos:

G. Bourquenoud

Toutes les personnes qui se reconnaîtront

sur ces photos gagnent un abonnement de trois mois à notre revue

Il suffit de s'annoncer par fil au 026/425 48 00

ou par écrit à Fribourg Illustré CP 331, 1701 Fribourg

(3)

Banque de spermes, procréation médicalement assistée, mères porteuses, bébés éprouvettesj famitte monoparentale ou couple gay, jusqu'où atter pour avoir un enfant?

Il est clair qu'il faut mettre des limites, ces technolo¬

gies ont été développées pour aider des gens qui ne pou¬

vaient pas avoir d'enfant, pas pour aller contre la nature ou assouvir des fantasmes. Pro¬

créer c'est sérieux, c'est une manière de montrer l'amour que l'on a pour la vie. lin coup de pouce à (a nature est le Bienvenu mais obsessionnelle- ment passer des mois, voire des années avec ce seul But de¬

vient absurde et vous fait ou¬

blier le bonheur présent.

I e pense qu'il y a deux as- I pects dans une relation

"d'amour, qu'elle soit entre hommes et femmes ou entre parents et enfants: se regarder dans les yeux l'un de l'autre ou regarder ensemble dans une même direction. Saint-Epaipé- ry décrit l'amour de cette deuxième façon.

Malheureusement (a question de la pro¬

création renvoie moins à cette dimension qu'au besoin que chacun ressent de trouver une identité d'homme ou de fem¬

me. Pas assez généreux, inté¬

ressés, donc suspects.

Jl est judicieux de prendre du temps, avoir un enfant n'est pas un acte d'égoïsme, c'est dé¬

cider de (e guider chaque jour sur le chemin de (a vie, jusqu'à ce qu'il vole de ses propres ailes et au-delà. Les parents ont pour mission de faire au mieux sans avoir le droit d'avoir rai¬

son, sans avoir nonplus le droit à l'erreur. Petit à petit, au fl des joies et obstacles de la vie, ils construisent une belle famil¬

le. Un enfant ne cfoit pas être une recette au bonheur du couple, il doit être un complé¬

ment. Personne ne doit se sen¬

tir coupable ou diminué s'il ne

peut avoir un enfant. Le véri¬

table bonheur c'est de vivre avec la personne qu'on aime et si le doute persiste; voiei une phrase à méditer: «Je t'aime et rien au monde, même pas l'ab¬

sence d'un enfant, ne pourrait diminuer le Boniteur que nous vivons, ma vie est désormais comblée puisque je la partage avec toi».

Personnellement, je pense qu'un enfant doit être un complément et non un but.

Dans cette merveilleuse aven¬

ture, il faut sans aucun cfoute aller jusqu'au 6out de son amour et si la nature persiste à vous bouder, adopter un enfant est une belle preuve de partage.

Le bonheur qu'apporte un en¬

fant ne se calcule pas dans la cftimie de son sang, mais dans celle de son cceurl

Nadia Maillard

(4)

cS, 'ommaire 11 août 2000 - N° 15/16

fil

, *n «Ï'±3Sr. •'* A istiFMSsfï'i.- Jï*"2JJ . Srv1:v 1

vtf', -

Société

7 Nouveau complexe communal à Farvagny

9 Moléson et ses jumelles 11 La Saint-Jean à Gruyères 18-23 Spécial bois

38 Marque protégée pour le vacherin fribourgeois 43 20 bougies pour Frigaz

Les jeunes

8 Concours cordons-bleus 9-10 Diplômés hôteliers

et à l'ECDD 12 La musique des rues

Croque-musique et les arts 11 Les «Chats» à l'honneur à Riaz 13 François Pantillon, compositeur 14-29 GNU et Rock Oz'Arènes

37 Jean Tinguely

et Niki de Saint-Phalle

Couverture:

La forêt des Dailies. PHOTO N. M.

Les sports

15 Ecole de natation pour lre enfance

26 Formule Ford

27 45e fête cantonale vaudoise de gym

35 Trophée romand de karting

Fondé en 1945 Rte de la Glâne 31 -1701 Fribourg Revue bimensuelle d'information et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendredi de chaque mois.

Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois

«hors les murs».

Rédaction et administration:

Route de la Glâne 31

Case postale 331 - 1701 Fribourg Tél. 026/425 48 25

Fax 026/425 48 20 Rédaction et coordination:

Nadia Maillard Correspondantes:

Nathalie Balmat Gérard Bourquenoud Albert Bovigny Albert Jaquet Marinette Jaquier Jacqueline de Saint-Bon Paul W. Tekadiozaya Service des abonnements:

Alexandra Martins Tél. 026/425 48 00

Abonnements 2000 (TVA incluse):

Annuel: Fr. 82.50 Semestriel: Fr. 42.50 Etranger: Fr. 95.- Par avion: Fr. 120.—

Vente au numéro: Fr. 3.90 CCP 17-2851-7

Tirage: 5700 exemplaires Editeur:

Fribourg Illustré SA Route de la Glâne 31

1701 Fribourg Publicité:

Alexandra Langel Tél. 026/425 48 00 Natel 079/314 90 44 Mise en pages et graphisme:

Michel Brodard

Délai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction. Celle- ci n'assume aucune responsabilité concernant les manuscrits et photos non commandés.

(5)

Nou\ #elle

estivale

Fritz (ill) d'Eric Sommer - Oui et non. Comme de nom¬

breux payements sont peu éle¬

vés, sur ceux-ci les frais repré¬

sentent finalement un pour¬

centage important. J'ai bien essayé de discuter avec la Pos¬

te pour obtenir une réduction, mais c'est exclu. «Tout le monde paye la même chose»

m'a-t-on dit. Mais finalement dans la masse des rentrées, ce¬

la ne représente que peu de chose. Et comme disait mon père, «il faut bien que tout le monde mange». Je préfère de loin donner cet argent à la Pos¬

te qui me rend service au quo¬

tidien qu'aux assurances ou aux impôts.»

Dans le silence revenu, il con¬

tinua quelques minutes son tra¬

vail.

La pile baissait.

«Tiens, lorsqu'on parle du loup... Voici une lettre des im¬

pôts.» Le coupe-papier fendit la mince enveloppe. Il se mit à lire.

«Ah! C'est trop fort. Voilà qu'ils me demandent de payer quatre mille huit cents francs d'impôt sur de l'argent que je n'ai pas gagné.»

- Comment est-ce possible?

- Tout simplement parce qu'ils estiment la valeur loca¬

tive de ma maison de La Com¬

be Basse bien au-dessus des loyers que je fait payer, et me taxent sur cette valeur plutôt que sur le montant réel des loyers que j'ai encaissés.

- C'est la grande maison beige qui vous vient de votre arrière- grand-mère?

-Oui.

- Elle se trouve dans un ma¬

gnifique quartier où les loyers sont élevés. Pourquoi ne faites-vous pas payer à vos lo¬

cataires ce qui se pratique alentour?

- Dans son testament, mon ar- rière-grand-mère avait donné des instructions. Elle est née dans cette maison. Lorsque, devenue jeune femme, elle n'a un mois pas pu payer le loyer très élevé, elle en a immédiate¬

ment été chassée. Plus tard, devenue plus aisée, elle a ra¬

cheté la maison, et a décidé

d'y pratiquer des loyers abor¬

dables à toute personne qui travaille. Probablement autant par bonté d'âme que pour faire la nique au voisinage huppé», ajouta Fritz avec un sourire de plaisir.

«Et c'est devenu une tradition dans la famille. Nous entrete¬

nons la maison avec un maxi¬

mum d'économie, mais nous conservons des loyers très bas.

- Et vos locataires, qu'est-ce qu'ils en disent?

- Ils sont ravis. Lorsque leurs moyens augmentent, ils démé¬

nagent vers des appartements plus modernes et confortables, mais ils sont immédiatement remplacés. La maison est tou¬

jours pleine.»

Les yeux gris se posèrent lon¬

guement sur lui. Il crut qu'il commençait à comprendre ce regard.

- Je trouve que c'est très bien ce que vous faites. Comment le préposé au Service des im¬

pôts ne comprend-il pas votre position?

- Je ne sais pas, mais j'ai don¬

né toutes les justifications et les explications possibles, épuisé toutes les voies de re¬

cours amiable, et voilà la ré¬

ponse définitive de l'agent qui traite mon dossier. C'est un jeune fat qui visiblement a en¬

vie de devenir Directeur Na¬

tional avant 30 ans.

- Mais pourquoi n'usez-vous pas de votre influence pour ar¬

ranger les choses.

-D'abordje n'ai pas l'habitude de le faire. Ensuite, je ne veux pas entrer en guerre contre tou¬

te cette estimable administra¬

tion. C'est un seul agent qui fait cela, et j'aurai un jour l'occa¬

sion de lui rendre la monnaie de sa pièce. En attendant, j'ai les moyens de payer.»

Les yeux gris, d'abord appro¬

bateurs, se perdirent quelque temps dans le vague pendant que Fritz terminait d'ouvrir les trois dernières enveloppes de la pile. Il se tournait vers An- nette pour lui donner de nou¬

velles instructions, lorsqu'elle le regarda et lui dit:

«Tout le monde paye la même chose.»

Surpris, occupé encore par ce qu'il voulait lui dire, il ne voyait pas de quoi elle voulait parler.

«Pardon?

- Tout le monde paye la même chose.»

Le regard interrogateur de Fritz rencontra celui des yeux gris.

Annette se taisait. Fritz fronçait les sourcils. Son regard disait:

«donne-moi des explications».

Les yeux gris répondaient: «Tu

es bien assez intelligent, tu peux trouver toi-même» et d'autres choses encore.

Et lentement l'air interroga¬

teur de Fritz se transforma en un air de complicité joyeuse.

Son regard dit: «Ai-je bien compris?» Les yeux gris ré¬

pondirent: «Evidemment.»

Tous deux se sourirent de plus en plus largement, se mirent à rire, et leurs éclats alertèrent la gouvernante qui passa la tête par la porte en lançant: «Tout va bien?» Pris par leur fou-ri¬

re, ils ne purent que secouer la tête en guise d'acquiescement.

Après qu'ils se soient calmés, Annette dit: «Je m'en occu¬

pe», et Fritz: «Je téléphone à Marc». Marc était le respon¬

sable régional de la Poste.

Annette repartait avec la gran¬

de boîte du courrier sous le bras. «Je crois que nous allons faire une bonne équipe, tous les deux» lui dit Fritz avec une drôle d'inflexion dans la voix.

* * *

*

Deux jours après, au bureau du Directeur des impôts, la porte s'ouvrit et le jeune fat entra d'un air assuré. «Vous m'avez fait demander, Monsieur?

- Oui, c'est au sujet du redres¬

sement de M. Nacht (c'était le nom de famille de Fritz).

- Ah oui? J'espère que vous avez remarqué mon initiative.

Je...

- Oui, c'était effectivement une initiative remarquable au plus haut degré. L'argent est là. Vous pouvez le compter.» Il désignait, sur son bureau un sac postal copieusement rem¬

pli.

Les idées tourbillonnaient dans la tête du jeune homme.

Le ton de son supérieur était légèrement sec et les félicita¬

tions n'étaient pas aussi cha¬

leureuses qu'il les aurait sou¬

haitées. Il se demandait aussi pourquoi l'argent était arrivé dans un sac postal.

(A suivre)

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du nouveau complexe

communal de Farvagny

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(7)

Regards sur«..

Paul W. Tekadiozaya La commune de Far- vagny s'est dotée dernièrement de nouvelles infrastructures. L'inaugu¬

ration officielle a été une occasion pour les habi¬

tants de découvrir et de sa¬

luer à sa juste mesure cette belle œuvre englobant l'administration commu¬

nale, l'école et les aména¬

gements sportifs.

C'est sans doute sans le moindre regret que les corps enseignant et administratif de Farvagny ont quitté leurs an¬

ciens bâtiments où ils tra¬

vaillaient dans des conditions vétustés. Depuis quelque temps, ils sont bien installés dans leur nouveau complexe communal. Un bâtiment qui leur permet de disposer des lo¬

caux à suffisance et mieux adaptés à notre époque. «Je suis très fier de la décision de la population et très content de la réalisation d'un tel com¬

plexe tant sur le plan esthé¬

tique que sur le plan de la qua¬

lité», a confié le syndic Georges Richard.

Des salles spacieuses et mieux adaptées...

En effet, cette réalisation est une conjonction d'efforts de la fusion effective des trois com¬

munes: Farvagny-le-Grand, Farvagny-le-Petit, Grenilles et Posât. Depuis 1997 donc, tout le monde s'est mis d'accord sur la nécessité d'acquérir de nouvelles infrastructures ada¬

ptées à l'entité communale

créée et composée désormais de 1720 habitants. Le défi était de taille mais il a été brillamment relevé par les au¬

torités communales. Il a né¬

cessité un investissement de 13,8 millions et, surtout, une augmentation d'impôt de huit centimes qui en vaut la peine.

Situé à l'ouest du village, le

Le nouveau complexe communal de Farvagny. photos pwt

complexe communal se divise en trois édifices distincts sur un espace particulièrement vaste. Le bâtiment scolaire abrite onze classes primaires et enfantines disposées sur trois niveaux. A cela, il faut ajouter la bibliothèque, les salles d'activités, une salle de maîtres et d'autres petites salles pour des cours d'appui.

Une grande salle de 400 places fait la jonction entre l'école et le bâtiment administratif.

Outre la halle de sport, un der¬

nier bâtiment situé en retrait est dédié aux services de l'édi- lité et du feu.

FARVAGNY

Inauguration du nouveau

complexe communal

(8)

Gastronomie

MEffTTT" Hj., W.> tfZ\

w\, | j

rm 'X 'N J Ma

• ••... Paul W. Tekadiozaya

ien que peu connue, une compétition sco¬

laire donne l'occasion à des jeunes élèves des classes de cours d'écono¬

mie familiale de faire va¬

loir leurs connaissances culinaires et leur sens pra¬

tique. Une manière de re¬

découvrir les saveurs per¬

dues.

Valérie Despont toute contente de recevoir son Ier prix, un vélo tout terrain.

Créé il y a plus d'une vingtai¬

ne d'années par des entre¬

prises gazières romandes, le concours «Flaminettes et Fla- michefs» est né de la volonté d'encourager la cuisson au gaz. Autrefois réservé aux filles, il a été élargi aux gar¬

çons en 1977. D'où, la modifi-

Les candidats au concours de l'édition 2000.

PHOTOS PWT

Le trio gagnant, de gauche à droite: Alexandre Bourqui, Valérie Despont et Christelle Fidanza.

cation du nom du concours.

L'entreprise Frigaz qui encou¬

rage la cuisson domestique au gaz naturel prend donc en charge l'organisation de ce concours, en collaboration avec les milieux de l'enseigne¬

ment de l'école familiale qui délèguent les élèves candidats.

Quant au concours propre¬

ment dit, il porte sur la prépa¬

ration de deux recettes: un plat imposé à préparer sur feux ou¬

verts et un autre au four à gaz.

Cette année, il s'agissait des

«joues de lottes aux crevettes et curry» comme menu, suivi d'un dessert de «feuilletés aux

fraises». Un jury de 5 mem¬

bres, parmi lequels des profes¬

sionnels, apprécie les résultats selon les critères suivants: la cuisson, la saveur, l'organisa¬

tion, la propreté et la présenta¬

tion du plat prêt à servir.

Ce concours avait pour cadre le Cycle d'orientation de Joli- mont: selon le règlement, il a lieu le même jour et dure plus de deux heures. Ravie du tra¬

vail de ces jeunes cuistots, Marguerite Pilloud-Dessiex, la présidente du jury, conclut: «A voir les résultats, à coup sûr, il y en a certains qui sont très doués, surtout que la cuisine s'accommode très bien au be¬

soin d'être créatif. Et je pense que cela pourrait cacher de vrais chefs cuisiniers à l'ave¬

nir». ■ FRIBOURG

Concours pour jeunes

cordons-bleus

(9)

BULLE

Heureux jeunes diplômés hôteliers

i Paul W. Tekadiozaya

G lion Hotel School, la prestigieuse école hôtelière, a procédé der¬

nièrement à la cérémonie de remise des diplômes à des lauréats de la promo¬

tion 2000. Un spectacle haut en couleurs.

Au cours d'une séance qui s'est tenue en ses salons à Bul¬

le et en présence d'une nom¬

breuse assistance, Glion Hotel School a proclamé les résultats de cette année. Revêtus de leurs costumes d'apparat, 65 étu-

Le Chef académique félicitant un lauréat. photo pwt

diants se sont vus décerner le

«Glion Bachelior Degree in Hospitality and Tourism Ma¬

nagement». En bref, le diplô¬

me récompensant la fin de leurs six semestres d'études intenses, dont deux en stages pratiques professionnels, en matière de gestion hôtelière et touristique.

Fait exceptionnel en cette pé¬

riode de crise: la majorité de ces étudiants ont non seule¬

ment un diplôme, mais égale¬

ment un emploi. En effet, 90%

de ces futurs cadres quittent la célèbre école déjà avec un em¬

ploi. A part ceux qui désirent continuer leurs études ou qui

[;>Vrfilkx^3 Regards sur...

ne sont pas demandeurs d'em¬

ploi dans l'immédiat. Une vraie aubaine! Regroupée au¬

tour de trois campus (Bulle, Glion, Leysin), Glion Hotel School compte plus de 8000 étudiants de plus de 70 natio¬

nalités.

Participant à la manifestation, Aly Abdel Azziz, un ancien de l'école occupant des hautes fonctions dans des hôtels de classe au Moyen-Orient, a qualifié le Glion Hotel School

«d'excellent départ pour une carrière bien remplie et réussie en tant que chef d'entreprise ou cadre supérieur». C'est dire la renommée de cette institu¬

tion devenue une référence à travers le monde dans le do¬

maine hôtelier.

Moléson, son panorama de 360° avec les jumelles les plus puissantes du monde

/l y a 15 ans, Moléson- sur-Gruyères a créé le premier observatoire d'ini¬

tiation à l'astronomie pour le public. Cette initiative a eu un impact important et a été fortement appréciée par les visiteurs.

Les observations de l'as¬

tronomie se font de nuit et le nombre d'observateurs est donc limité.

Au seuil du deuxième millé¬

naire, la station de Moléson- sur-Gruyères a décidé de don¬

ner une tournure nouvelle à son observatoire en lui appor¬

tant une activité diurne.

En effet, grâce notamment à l'installation du nouveau funi¬

culaire, l'accès au sommet du Moléson est facilité de jour comme de nuit.

C'est ainsi qu'il a été choisi de mettre à disposition du public, gratuitement, les jumelles les plus puissantes du monde.

Outre l'infrastructure existan¬

te, l'endroit est bien sûr uni¬

que car il dispose d'un site ex¬

ceptionnel avec un paysage ouvert sur 360°. Il s'agit-là du panorama le plus complet de Suisse Romande qu'il sera possible de contempler avec cet appareil.

L'inventaire effectué par l'Ins¬

titut suisse de géographie a dénombré plus de 1000 points

de vue, soit: 462 montagnes, 479 villes, 17 lacs, 15 glaciers, 157 chalets d'alpage, au total 1130 lieux à observer.

La puissance de ces jumelles permet de voir un détail, par

exemple, un bateau sur le lac Léman, voire de lire l'heure au clocher des églises environ¬

nantes.

(10)

A l'aula de l'université la remise des diplômes

aux élèves de l'ECDD Regards sur...

Lm remise des diplômes.

PHOTO JSB

• • • Jacqueline de Saint-Bon Dernièrement, l'aula de l'uni¬

versité était remplie par les élèves de l'Ecole Cantonale de Degré Diplôme pour la remise de parchemins bien mérités car durement arrachés à leur savoir.

On peut donc parler de têtes bien pleines mais on les espè¬

re aussi bien faites pour ces 133 jeunes. Sans faire de cri¬

tique sur celles qui n'ont pas ju¬

gé utile de finir leurs examens parce qu'elles ont déjà trouvé une place. La décision était ra¬

pide, peut-être dangereuse car nul ne peut affirmer qu'un di¬

plôme en bonne et due forme n'aidera pas à trouver un travail plus valorisant et mieux payé.

Pour la circonstance, le direc¬

teur Jean-François Comment s'était transformé en maître de chais pointilleux. Pour lui, la cuvée 2000 promet de bons es¬

poirs car les échantillons goû¬

tés se révèlent vifs mais légers, souples et doux, parfois déjà un brin capiteux, mais jamais agressifs, creux ou secs.

Les productions théâtrales montées par Yann Pugin: Co- media del Arte et autres ba¬

rillets se produisirent pour la plus grande joie des élèves, peu habitués à l'usage de re¬

volvers: Rien ne va plus dans le monde, mais avec la violen¬

ce simulée par les armes à feu, ils pensent que tout peut chan¬

ger.

Humour noir? Si l'on veut.

Mais les soubresauts du mon¬

de actuel ne sont pas pour dé¬

mentir cette vision pessimiste des jeunes. Pour le moment,

ü3fc

les vacances sont bien méri¬

tées. A la rentrée, le maître de chais sera aussi à pied d'œuvre pour préparer une nouvelle cu¬

vée, certainement d'aussi bon¬

ne augure que fut celle de l'an 2000.

Il y a ceux qui collectionnent les médailles, les boîtes de froma¬

ge, les couvercles de crème, les boutons. D'autres plus mal¬

chanceux les contraventions, les rappels de factures impayées;

mais il y a ceux qui accumulent avec frénésie d'autres jolies ba¬

bioles; à Châtonnaye, Estelle Dénervaud voue un véritable culte aux nains de jardins! De¬

vant la ferme familiale le pro¬

meneur attentif peut admirer une scène bucolique digne d'un conte de Grimm. Sur la mousse, gnomes, champignons, ani¬

maux des forêts, tourniquets et fleurs en plastique entourent la Reine, la plus belle en son mi¬

roir: Blanche-Neige. Unique!

Marinette Jaquier

(11)

RIAZ

Les «Chats» à l'honneur

Spectacle

• Paul W. Tekadiozaya

econnaissable par M. m. ses chanteuses en dzaquillon et chanteurs en bredzon, la Chanson du Pays de Gruyère fête cette année ses cinquante ans d'existence. Pour immor¬

taliser l'événement en sor¬

tant des sentiers battus, l'ensemble a choisi de jouer une comédie musica¬

le. Une belle aventure!

«Je suis comblé, puisque le but qu'on s'était fixé a été at¬

teint du point de vue de la qua¬

lité artistique, des composi¬

tions et de l'engouement des choristes et des acteurs», s'est réjoui le président du Comité d'organisation André Brodard.

En effet, le spectacle pour chœurs, orchestre et jeu scé- nique intitulé «La Saga des chats», du sobriquet des habi-

Des acteurs déguisés ou des

«chats» heureux... photopwt

tants de la commune de Riaz, a été une réussite. Cette création d'Henri Baeriswyl pour la mu¬

sique et Pierre Gremaud pour les paroles, mise en scène par Myriam Humbert, a été un vrai régal pour les habitants de Riaz.

Pour le directeur Michel Cor- pataux, chef des chœurs bien connu en Suisse, c'est un spectacle original, alliant une musique proche du classique accompagnée de textes très bien faits. Surtout que la meu¬

te des chats formée par la trou¬

pe théâtrale de jeunes, mais des amateurs expérimentés a très bien joué son rôle. Et bien que privilégiant le chant popu¬

laire traditionnel, la Chanson du Pays de Gruyère s'est bien investie dans cette aventure.

C'est donc à la fois un anniver¬

saire, une création de 14 piè¬

ces chantées, un orchestre, des intermèdes musicaux, un théâtre en 14 tableaux, des ac¬

teurs, etc.

Le spectacle en soi a séduit le public. C'est un peu la re¬

vanche du chat sur l'humain.

Toutes les races de chats avaient sorti leurs griffes pour se venger: le ma! aimé, la vic¬

time de la folie des hommes pour sa fourrure ou la victime

toute désignée de la Science pour la vivisection, du chaton au vieux matou, des chats touffus, des chats pelés, des chats soyeux, des chats de bal¬

con, de gouttière ou de sofa, etc. Tout y est passé. Cette

«Saga des chats» qui a été pré¬

sentée à plusieurs reprises a émerveillé un public toujours plus nombreux. Preuve qu'on peut aimer les chats... ■

Au Moyen Âge, les gens de Gruyères avaient coutume de fêter la Saint-Jean-Baptiste, pa¬

tron de la cité. La Maison des comtes de Gruyères cé¬

lébrait cette fête patronale et créa plusieurs fonda¬

tions pieuses. La chapelle de Saint-Jean, sur une haute muraille du château en est une. Les gens du comté s'y rassemblaient le 24 juin.

Des cinq mandements, Gruyè¬

res, Montsalvens, Corbières, Château-d'Œx et Gessenay (actuellement Saanen), on se rendait en procession à la cha¬

pelle à la veille de la Saint-Jean pour y passer la nuit en prières et appeler la protection de Dieu sur la dynastie et le comté.

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La Saint- Jean

à Gruyères

iJësSk.

Le comte François assortit cet¬

te fête d'une coutume substan¬

tielle. Il fit mettre en perce un tonneau de son meilleur vin pour réconforter ses sujets en prière. Le jour venu et l'office célébré, ces derniers étaient dans d'excellentes dispositions pour entamer la fête profane.

C'est ce passé historique qu'a ravivé la fête qu'organisent depuis l'an dernier les com¬

merçants de Gruyères (asso¬

ciation). La fête a donc été re¬

ligieuse et profane. Cette deuxième édition a vu un cor¬

tège s'ébranler de la Maison du Gruyère à Pringy pour re¬

joindre la cour extérieure du château. Les costumes médié¬

vaux ont été bien sûr très pré¬

sents.

Au long de la fête qui s'est poursuivie, l'animation a été assurée par la Compagnie des quatre lunes de Romainmôtier.

Hormis des évocations dan¬

sées, équestres, musicales ou autres, cette compagnie a cam¬

pé à Gruyères où des artisans ont tenu échoppe.

(12)

Le patê d'intche-no Le pate a Radiô Friboua

Ti hou j'èmi dou patê ke no j'akuton du l'a diora dji j'an, i chan ke lè trè premi j'an no fajan duvè j'àrè totè lè premirè demindzè dou mê. Apri chin, tantyè ou dêri Boun'An, no vo j'an intrètinyê è intrètsantâ in patê ti lè mê oun'àra dè tin.

To chin alâvè adi fèrmo bin. Ma du le Boun'An, l'è j'ou dèchidâ dè fère totè lè demindzè le mimo «programme» è adon noj'avan tyè mé on kârd'àra. Kan on'avê chaluâ lè dzin, kontâ dutrè fari- boulè, pachâ on tsan fayi dza rèvouityi chu le rèlodzo è irè gayâ le momin dè vo dre a révère.

L'y a dè chin ouna fiêrta tropa dè j'an, on payijan dè Bifou voli vindre dou fin è l'a anonhyi din la gajèta: «bon fin a vindre, karanta fran lè 100 kilo». Din chi tin chin irè on pri dè fou. Lè vejin kudjivan li fére a konprindre ke chin irè tru tyê è ke nyon vudrè li payi parié pri po chon fin. Ma li lou rèbrekâvè ke pèr d'avô iran ti a kour dè pathera, l'an dè- van l'avi fê on dè hou tsôtin chè, ke lè j'âbro korchan apri lè tsin. E ora ke l'evê arouvâvè ou bè, kan le tsa chè kutchivè chu la tètse dè fin. la titha pin- dê d'ouna pâ è la kuva dè l'ôtra. Le furi voli pâ mothrâ le nâ è lou fudrè prou ad- zetâ dou fin.

Chin l'a dourâ dinche tantyè a la fin dè jouin è lou j'é de ke fayi tsandji, ôtra- min l'avé fan dè pèlâ. L'è adon ke no j'an dèchidâ dè pyakâ du le premi dè juiyè tantyè a la fin dou mi d'ou. L'y a kotyè dzoua no no chin achetâ outoua d'ouna trâbya po rèbetâ chu pi ôtyè ke n'in vô la pêna. Mè moujo ke l'afére y oudrè rin tan mô.

Du la premire demindze dè chaptanbre no cherin rè inke totè lè demindzè po na demi-ôrèta, du lè novalè dè midzoua è demi tantyè a oun'àra (12 h. 35 à 13 h.) è no rèbayèrin ou keminthèmin la pre¬

mire kobya dou tsan «Adyu mon bi

In èfè, on bi dzoua arouvè on payijan dè pèr d'avô avoui on'apyê dè dou tsavô po tsèrdji on lordo yâdzo dè fin. In pachin ou velâdzo l'a pèjâ chon tsê vudyo è l'è j'ou tsêrdji on vayin yâdzo. Le vindyà ke l'avi pô fan dè payi le pèjâdzo li di d'alâ pèjâ le to è dè rèpachâ in ch'inmodin po payi la drouganna. On bè de na pechinta chyâye, ke vêyé nyon rèvinyi, chè inmo- dâ léva ou velâdzo po vouityi apri chon kêfre. Ma nyuba, nyon irè vinyê pèjâ chu le grô pê, dèvan le mothyi. L'è adon ke l'a konprê ke chon klian l'avi vanâ chin vinyi pèjâ, ke le vêrè pâ rè pèr inke è ke chon tsê dè fin irè fotu por Ii. I chavê pa- nyi chon non è du yô i vinyê.

Rèchponchâbyo dè ha pâdze:

Albert Bovigny Rte de Schiffenen 15 1700 Fribourg

La lOCf émission en direct du Comptoir de la Gruyère, 7 nov. 1999.

PHOTO GILBERT SPIELMANN

payi». Ditè le a vouthrè j'èmi k'âmon bin akutâ on bokon dè patê la demindze.

I fô dèvejâ avoui lè dzin è n'in chô totè- vi ôtyè dè bon.

Albert Bovigny Lè vejin ke rijolâvan, li an de: «T'â j'à ora avoui ton fin a karanta fran lè than kilo. T'â panyi pu betâ ouna batse din ton bochon».

Ma li, lou j'a rèbrekâ: «Pouârtè rin, l'è kan-mimo j'ou vindu tyê!».

Albert Bovigny horloge

abandonner couplet essayaient pareil fourrage attelage pesage facture

ancienne monnaie bourse

On tsê dè fin vindu tyê

Lexique rèlodzo = pèlâ = kobya = kudjivan = parié = pathera = apyê = pèjâdzo = drouganna = batse = bochon =

(13)

Le jeu des

Dans un groupe de vingt- trois personnes, il y a une chance sur deux que deux d'entre elles aient le même jour d'anniversaire. Dans un groupe de cinq, il y a trois chances sur cent; dans un groupe de quinze, il y a une chance sur quatre.

Il s'agit là d'une bizarrerie statistique. Quand l'impor¬

tance du groupe augmente, le nombre de «couples»

augmente aussi. Mais beau¬

coup plus vite. En effet, dans un groupe de cinq, il y a dix couples, alors que dans un groupe de vingt- trois, il y en a 253.

Ce fait curieux a été expli¬

qué par le mathématicien Warren Weaver lors d'un dî¬

ner en l'honneur de

Fêtes d'anniversaire

quelques officiers pendant la Seconde Guerre mondia¬

le. La plupart des compa¬

gnons de table de Weaver trouvaient incroyable que le nombre ne soit que de vingt- trois; ils pensaient qu'il au¬

rait dû tourner aux environs de cent. Quelqu'un fit re¬

marquer qu'ils étaient vingt-deux. Chaque invité fit part de sa date de nais¬

sance; elles se révélèrent toutes différentes. Alors, la maîtresse de maison prit la parole: Excusez-moi, dit-el- le, je suis la vingt-troisième personne dans cette pièce, et je suis née un 17 mai, com¬

me le général».

G. Bd

Pour le Vuillerain

François Pantillon, la composition est un acte d'amour qui doit créer un environnement de bien et de beau

••••••••••• Albert Jaquet Tout en voulant at¬

teindre le cœur de l'auditeur en le remplis¬

sant d'ombre et de lumière, le musicien François Pan- tillon recherche dans sa musique une voie nouvelle construite sur la tradition, mais s'appuyant sur les dé¬

couvertes sonores de notre temps.

«L'homme moderne - dit- il - reste l'homme de tou¬

jours, c'est-à-dire un être sensible et délicat qui re¬

cherche instinctivement la beauté et l'apaisement. Il est faux, ajoute-t-il, de croire que le développe¬

ment fulgurant de la tech¬

nique le transforme peu à peu en un être dur et froid.

La branche avant-gardiste outrancière s'est leurrée en voulant ignorer mélo¬

die, harmonie et rythme, tout comme en dévelop¬

pant une nouvelle sorte de bruits mathématiquement organisée.»

Né à La Chaux-de-Fonds en 1928, descendant d'un lignée de musiciens, François Pan- tillon commence naturelle¬

ment ses études musicales avec son père. Il dirige ses pre¬

miers chœurs à l'âge de 17 ans puis, diplômé en musique à 20

ans, il fréquente le Con¬

servatoire royal de Bruxel¬

les. Distingué de plusieurs premiers prix, il se perfection¬

ne auprès de Paul van Krem¬

pen à l'Academia Chigi di Sie¬

na; à Hilversum avec Franco Ferrara; au Festival de Lucer¬

ne avec Herbert von Karajan.

Ce dernier l'engage comme violon-solo mais, bientôt lui donne la baguette et l'encoura¬

ge à diriger.

Nommé chef et directeur artis¬

tique du Thuner Stadtorches¬

ter, il y restera vingt-cinq ans, soit de 1972 à 1997. François Pantillon fonde l'ensemble professionnel «Cappella Ber- nensis» avec lequel il fera plu¬

sieurs tournées de concerts en Suisse et à l'étranger. En outre, il fait une carrière de chef invité dans de nombreux pays et dirige des orchestres prestigieux. Fin connaisseur des chœurs, il acquiert une ré¬

putation de chef d'oratorio. Il dirige de nombreuses créa¬

tions et premières auditions («Gloria» de Poulenc, en Suis¬

se; une «Cantate de Noël», de Honegger, en Pologne; «Re¬

quiem» de Sutermeister, en Angleterre).

Compositeur particulièrement fécond, dès sa jeunesse Fran¬

çois Pantillon remporte plu¬

sieurs prix. Cependant, ce n'est qu'en 1986 que se confir¬

me sa vocation de composi¬

teur, soit lors du succès immé¬

diat de «Clameurs du monde».

Cet oratorio profane est créé à Bienne à l'occasion de la Fête cantonale de chant et de la ma¬

nifestation TSR Miroir 86. Il

est repris en Pologne en 1989 au Festival «Wratislawia Can- tans» où le compositeur reçoit la médaille d'or. En 1991, les Concerts-Clubs choisissent cette fresque sonore pour la présenter dans les cinq plus grandes villes de Suisse, inter¬

prétée par la Philharmonie slo¬

vaque et la soprano Barbara Hendricks.

La même année, le Stadtthea- ter, de Berne, crée son opéra

«Die Richterin», et, vu l'appel du public, en donne onze re¬

présentations. François Pan¬

tillon qui habite Lugnorre sur la pente sud du Mont Vully, compose alors un cycle de mé¬

lodies; un trio pour violon, violoncelle et piano; la Messe di San Pedro pour chœur et orgue; un Magnificat, pour so¬

prano et huit violoncelles.

En 1995 à Milan, eut lieu la première italienne de «Cla¬

meurs du monde» et, en fin d'année, les deux chœurs de la Ville fédérale: Pro Arte et l'Ensemble vocal de Berne, créaient à la cathédrale l'ora¬

torio de Noël intitulé «Beth¬

léem», repris à Rome en 1997.

Actuellement, François Pan¬

tillon écrit un «Te Deum 2000» qui, en première mon¬

diale, sera interprété le 25 no¬

vembre 2000 en la cathédrale de Berne. Récemment, l'Or¬

chestre symphonique de cette ville a interprété lors des Concerts d'abonnement, sa sinfonietta «Imaginaire cou¬

leur de ciel» sous la direction du grand chef russe Dimitrij Kitajenko.

nombres

(14)

Musique Fribourg

Dans la jungle de la musique rock,

«GNU» explose!

> Marinette Jaquier

Se faire un nom aujourd'hui parmi les nombreux groupes de rock est devenu un challen¬

ge plutôt difficile. Percer à tout prix; c'est le but que se sont fixés quatre supers copains to¬

qués de musique. Le groupe

«GNU» existe depuis trois ans, tous ont baigné dans l'art musical très tôt et ont joué dans diverses formations jus¬

qu'en janvier 1997. Goûts et

caractères similaires, ils déci¬

dent de créer leur propre grou¬

pe. Fortuit et heureux choix, le succès est à la porte. Ils sont connus, appréciés, sollicités;

le chemin parcouru fut pour¬

tant difficile, exigeant, chacun a fait d'âpres sacrifices, inves¬

tit quelques économies, s'est dévoué corps et âme, s'accro- chant à son rêve incoercible.

Des heures et des heures à composer, arranger, jouer jus¬

qu'à l'épuisement. Actuelle¬

ment leur musique est au top niveau; légitime récompense!

Style et musiciens.

«GNU» mélange des mélodies accrocheuses pop à l'anglaise avec l'énergie et l'efficacité du rock indépendant américain.

Le résultat est rock alternatif original. Mélange d'humour à

dose gourmande et de clins d'oeil aigre-doux. «GNU» ne joue que leurs créations, com¬

posant ensemble par un pro¬

cessus instinctif; des textes co¬

casses, toujours en anglais, qui racontent la vie de tous les jours, des histoires drolatiques de gens, de ce qui se passe au¬

tour d'eux, mais aussi des ex¬

périences personnelles. Les ré¬

pétitions ont lieu cinq fois par semaine et plus s'il y a concert en vue. Le groupe se dit heu¬

reux et remercie vivement la ville de Fribourg qui a mit à disposition un abri PC pour une somme modique. Situé sous le parking des Grand- Places, le bruit ne dérange ain¬

si personne.

Autodidactes, ils ont créé leur propre société «Management

& Booking», ils se gèrent

seuls, organisent leur emploi du temps, fixent les dates des concerts, établissent des con¬

tacts avec d'autres groupes, planifient etc., tout un travail qui exige du temps et un cer¬

tain savoir faire. Tout se fait depuis leur bureau Karmalab, situé passage du Cardinal à Fribourg.

Premier CD

Quatre copains enthousiastes, posés dans la vie qui ont un objectif tenace : réussir à vivre de leur passion. Geb (44 ans) batteur, le plus âgé du groupe, le papy du rock fribourgeois, Alain B. (30 ans) guitariste et chanteur, Patrice P. (28 ans) guitare basse, Sergio G. (27 ans) guitare basse et charengo. Un quatuor doué, qui a la réussite en point de mire. Fiers de leur premier CD, disponible depuis juin dans tous les magasins

«Fréquence Laser» de Suisse romande, le public pourra les voir et les écouter sur scène à Avenches le 19 août à 23 h 30 lors de Rockoz'Arères, ainsi que le 25 août à Remaufens dans le cadre du giron de la jeunesse de la Veveyse aux cô¬

tés de «STUT» et «ASTON VILLA».

Quatre fribourgeois à décou¬

vrir et à suivre absolument!

Dans la jungle du rock, «GNU»

ne passe plus inaperçu!

«GNU», un groupe qui monte, qui monte!

(15)

Jacqueline Lambiel en plein travail. photo m. j.

Portrait

> Marinette Jaquier Cette école un peu particulière a été fondée en 1993 par Jac¬

queline Lambiel. Elle consiste à apprendre à l'enfant dès l'âge de 3 mois l'initiation et la connais¬

sance de l'eau, la flottabili- té, la sécurité. La méthode préconisée est naturelle, douce et sans accessoire flottant. Elle se déroule en trois phases: l'équilibre dorsal, la motricité, l'auto¬

nomie. L'enfant au fil des jours chasse ses peurs, ses angoisses; le but n 'est pas d'en faire de futurs cham¬

pions, mais d'offrir la pos¬

sibilité d'être à l'aise dans l'eau en toute quiétude et de jouir pleinement des in¬

nombrables joies que pro¬

cure l'eau. «L'eau est énergie, santé, plaisir, jeu, sport et source de vie, mais aussi hélas source de dan¬

ger pour qui ne la contrôle pas», explique Jacqueline Lambiel experte en la ma¬

tière.

De 3 mois à 6 ans

Destinés aux bambins de 3 mois à 6 ans, ces indispen¬

sables cours obtiennent un succès grandissant depuis quelques années. Quel parent n'a pas éprouvé un jour la peur

v"./ y

./ M

A-v

de voir son enfant s'approcher inconsciemment d'un plan d'eau et de risquer de faire un plongeon involontaire dans ce liquide incolore et toutefois in¬

quiétant, faute de savoir nager.

L'eau est pourtant un élément familier; déjà dans le ventre maternel, le nourrisson a joui du plaisir jubilatoire d'évoluer dans ce liquide tempéré et pro¬

tecteur. Puis le nouveau-né fait connaissance avec la peur, l'anxiété, les dangers de la vie extra-utérine. L'eau fait partie de ses craintes, c'est pourquoi apprendre à l'enfant que l'élé¬

ment peut être un ami s'il est dompté et aimé est primordial.

L'école «Les Canetons» béné¬

ficie d'une renommée solide et fiable. Chaque moniteur(trice) a suivi une formation sérieuse de 18 mois théorique et pra¬

tique. C'est l'unique école re¬

connue par l'Association suis¬

se des enseignants en natation première enfance (ASENPE).

Ambiance enjouée.

Lors du passage du Fribourg Illustré à la piscine de Puidoux (VD), l'ambiance était en¬

jouée et tapageuse. Les cris et les rires des enfants réson¬

naient gaillardement comme une ruche bourdonnante. Nao- my (4 mois V2) faisait ce jour- là son baptême de l'eau. Ses yeux étonnés, tout grands écarquillés exprimaient plaisir et surprise, puis suivirent des sanglots inquiets mais fu¬

gaces. La voix rassurante et les bras protecteurs de Jacqueline Lambiel ont très vite effacé toute crainte. «C'est normal au début que les bambins pleu¬

rent, la position horizontale et la perte de l'image des parents en sont la cause, mais très vite ils retrouvent d'instinct une réaction de survie», explique l'experte monitrice. Le test de flottabilité est plus émouvant.

L'enfant est mis à l'eau tout habillé et doit durant 15 mi¬

nutes flotter en position dorsa¬

le. Crispé au départ, il prend très vite confiance en lui, les voies respiratoires à la surface de l'eau et quelques petits mouvements en font une vraie bouée vivante. Ce test se fait uniquement lorsque l'élève est capable de se remettre en posi¬

tion dorsale dite de survie. Au¬

tour du bassin plusieurs ma¬

mans enthousiastes: «C'est merveilleux de voir ces petits bouts de chou évoluer aisé¬

ment, mais c'est avant tout sé¬

curisant, j'habite au bord d'un lac» explique Jovanna. Une autre mère avoue que tous ces enfants ont appris à nager à l'école «Les Canetons». La vi¬

sion de tous ces bébés nageurs est épatante et le plaisir qu'ils semblent éprouver rassure.

Tout bambin dès la prime en¬

fance peut apprendre à nager, même les enfants IMC, triso¬

miques ou handicapés physi¬

quement, la méthode d'ap¬

prentissage aquatique est aussi destinée aux personnes âgées ou à celles qui ont la phobie de l'eau. Alors plus d'hésitation, rendez-vous est donné à l'éco¬

le «Les Canetons» et hop à l'eau!

Pour tous renseignements:

Tél. 079/658 83 29 Fax 021/907 90 91 Internet: www.canetons.ch E-mail: natation @ canetons, ch

Flotter comme un caneton,

nager à l'égal d'un poisson

Ecole de natation de la 1re enfance

(16)

Mots croisés

© Multi-Ad Services Europe

: m HORIZONTALEMENT

5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Transmission de pensée - S'enfouit avec agilité dans le sable.

Qui ne donne pas signe de vie - Ancienne capitale du duché de Ventadour.

Famille qui a laissé en Provence de nombreux polyptyques - Enroulement de coquille - Offert à tout le monde.

Symbole chimique - Fit partie du groupe des nabis - S'adresse à une femme.

C'est à la campagne qu'il vous attend - Partie de perroquet.

Entre Tananarive et Majunga - Béquille - Etonnent par leurs prouesses.

Embûche - Mis au sec.

Assemblé - Œuvre de coq.

Près de Montlhéry - Petit massif volcanique d'Allemagne - Est plus apprécié en Grande-Bretagne qu'en France.

Veut tout savoir - Ville du Nigeria - Dissimule un corps d'Asie.

Prénom - Bon endroit pour la saignée - Réunit la mer Baltique à la mer du Nord.

Gouffre - Fait blanchir l'étalon - Est facilement repéré par le marin.

Après elle, c'est plus dur - Préfixe.

Donne à manger - Manifestent leur désaccord.

Vous le partagez avec votre père, mais il reste entier - Echouer - Consommateur qui ne paie pas.

VERTICALEMENT

1 II vend des choses lourdes, mais au volume et non au poids - Romaine appétissante.

2 Respire avec difficulté - Il flotte.

3 Le Danemark en fait partie - Vitellius y fut vainqueur.

4 A fond du tonneau - Facilitent le lancement.

5 Dans la gamme - A joué un rôle important dans la naissance d'une confédération - Menace - Le vent la poussait.

6 Ne contestent donc pas - Se fait sur un tapis vert.

7 Siège léger - Plus lustré.

8 Leurs têtes grossissent quand elles sont cachées - Espèce de faucon.

9 Ne pas mener à bien - Devient blanche en hiver.

10 Ville du Mexique - Convenir.

11 Cadeaux de nos pères - Jeunes solipèdes - Négation.

12 Baie d'Asie - Vif - Ville du Nigeria - Note.

13 Défendit Liège - Juste avant de lâcher la rampe.

14 Un peu d'Espagne en France - Points d'attache.

15 Inséré directement sur l'axe - Son occupant domine les autres.

Solution dans notre prochain numéro 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1011 12131415

f-

BELIER 21.03 - 20.04

TAUREAU 21.04 - 21.05

#

CANCER 22.06 - 22.07

?

LION 23.07 - 23.08

i

H VIERGE 24.08 - 23.09 C'est une période agitée qui s'annon¬

ce. En cet été, méfiez-vous des cou¬

rants d'air qui pourraient bien at¬

teindre votre forme olympique. C'est une période idéale pour entreprendre des travaux extérieurs. Côté travail, ce n'est pas le moment de se reposer, les tâches ne manquent pas et une ai¬

de vous serait précieuse. Sentimental:

tout va bien.

lm> BALANCE m> 24.09-23.10 Cette période, sera très calme. Sur le plan professionnel, les choses vont bien mais rien de bien extraordinaire.

Sur le plan familial, on vous réclame.

Les enfants voudraient passer plus de temps avec vous mais vous n'êtes pas souvent présent. Faites des efforts, essayez d'aménager votre emploi du temps pour leur consacrer davantage de temps.

SCORPION 24.10-22.11 La période qui s'annonce est plutôt

calme et vous permet de prendre du recul. Au bureau, tout semble bien al¬

ler pour vous. Cœur: vous devriez être plus confiant envers ceux qui vous entourent et laisser les autres prendre un peu plus d'initiative.

GEMEAUX 22.05 - 21.06 La patience n'est pas votre point fort, et pourtant... Dans votre travail, vous avez trouvé une solution à chacun de vos problèmes et vos supérieurs vous en félicitent. Santé: que diriez-vous d'un peu de marche à pied pour vous dégourdir les jambes?

C'est une très bonne période pour dé¬

marrer de nouvelles affaires. Vous avez le vent en poupe alors profitez- en. Sur le plan sentimental, rien à di¬

re, vous êtes chéri et votre partenaire vous apprécie. Côté santé: surveillez vos jambes.

SAGITTAIRE 23.11-21.12 On ne peut pas dire que ce soit la grande forme. Vous êtes déprimé et vous ne désirez pas vous en sortir.

Faites attention tout de même, votre santé mentale est primordiale pour mener à bien votre travail et votre vie privée.

Les idées ne vous manquent pas mais il faudrait commencer par les mettre dans le bon ordre! Votre partenaire se montre parfois sous un jour que vous ne lui connaissiez pas et cela vous contrarie. Côté professionnel: vous aimez prendre des risques et cela vous met en bonne position.

CAPRICORNE 22.12-20.01

C'est l'été, le soleil, les vacances!

que voulez vous de plus? Au travail, vous entreprenez plein de choses à la fois et vous essayez de vous bouscu¬

ler un peu cela confortera vos supé¬

rieurs. Sentimental: décidément, ce n'est pas votre période vous conti¬

nuez à vous endormir, et votre parte¬

naire se fatigue, réagissez!

C'est à reculons que vous commen¬

cez cette dure période. Au bureau vous ne manquerez pas de travail. Les affaires se bousculent mais rien de neuf à l'horizon.

Tout va pour le mieux. Les amours sont au beau fixe, si vous êtes céliba¬

taire, vous risquez de faire de nom¬

breuses rencontres. Mais méfiance, surveillez vos fréquentations! Côté professionnel, vos ambitions vont être à la hauteur de la réalité.

VERSEAU 21.01 -18.02 Une période qui balance entre le bien et le mal. Il y aura des jours avec et des jours sans. Contentez-vous de fai¬

re ce que l'on vous demande et ne cherchez pas les querelles. Côté san¬

té: faites attention aux rhumes des foins!

POISSONS 19.02 - 20.03 En plus de vos soucis professionnels, vous aurez quelques soucis privés.

Ne mélangez pas le travail et la vie privée. Sur le plan santé, les soucis vous font broyer du noir. Côté fi¬

nances, surveillez votre compte ban¬

caire et ne faites pas trop de dépenses inutiles.

(17)

m© tid

par Gérard Bourquenoud

Des petits riens qui ont de l'importance Rares sont les personnes qui ont le malheur d'être victimes d'obsessions compul¬

sives, méritant un traitement psychiatrique... mais une majorité de gens avoue quand même retourner régulièrement sur ses pas pour revérifier quelque chose avant de partir de la maison. Pour certains, il y a lieu de s'assurer que le gaz est bel et bien éteint, qu'on a fermé tous les robinets, verrouillé fenêtres et portes.

Un tiers des propriétaires de villas qui ont une alarme retournent invariablement la mettre en fonction ou constater que c'est déjà fait. Parmi les autres craintes, citons celles d'avoir laisser le fer à repasser branché, le four allumé, le café sur le feu, la télévision, les phares de la voiture, etc.

Bref, la solution la plus sûre, est de n'allumer ni lumière, ni bougie chez soi, et re¬

noncer à faire à manger pour éviter d'oublier la cuisinière électrique ou encore la friteuse. C'est le meilleur moyen pour que toute la famille puisse partir en paix.

Qu'en pensez-vous?

Le sexe commence à 60 ans

Une enquête réalisée récemment dans notre pays est arrivée à la conclusion que le sexe commence à 60 ans, mais avec un accent plus prononcé chez les hommes que chez les femmes. Le thé-dansant que bon nombre d'établissements publics organi¬

sent chaque semaine donne semble-t-il la preuve que 69% des hommes qui fré¬

quentent ce genre de rencontres y vont uniquement pour le sexe ou pour une aven¬

ture amoureuse, 24% pour flirter ou y découvrir une femme à leurs goûts qui pourrait devenir une compagne de chaque jour, et 7% pour danser et se distraire. Ce dernier point est paraît-il celui qui intéresse la majorité féminine qui fréquente le . thé-dansant hebdomadaire. ,

Vers

quelle société allons-nous?

Il y a près d'un demi-siècle, la Suisse comptait 224 665 ménages à une seu¬

le personne. En 1990, ce chiffre a quadruplé et ils étaient 920 330 à oc¬

cuper un appartement. La proportion des hommes célibataires vivants seuls a passé durant la même période de 14,7% à 24,3%, alors que le pour¬

centage des hommes dans les mé¬

nages à une personne est passé de 28,7% en 1960 à plus de 40% en 1990. Près de la moitié des hommes qui vivent seuls ont entre 25 et 44 ans, alors que cette tranche d'âge ne représente que 23% des femmes. A Genève, par exemple, les ménages d'une seule personne représentaient 39% des ménages privés, donc supé¬

rieure à la moyenne suisse qui était de 32,2%. Donc, dans notre pays, un homme sur sept et une femme sur cinq vivent seuls. Tiré d'une étude de Co- N lette Fry, Université de Genève.

Grandir sans tabac

Les statistiques ont démontré déjà maintes fois que le tabac constitue un réel fléau pour la jeunesse. Et même si une majori¬

té de jeunes souhaite ne jamais se mettre à fumer, bon nombre d'entre eux ne résistent pas au plaisir de s'adonner au tabagis¬

me. Il suffit d'observer les abords des collèges et des écoles pour s'apercevoir que la «clope» fait partie du quotidien des ados. Il est vrai que la plupart des jeunes ignorent souvent avec quelle rapidité ils peuvent se trouver dépendant de la nicotine.

L'action qui consiste à reconnaître sa dépendance est déjà un premier pas vers le chemin de la délivrance. L'intérêt de cette démarche réside dans le fait du message qu'elle dispense. Un jeune homme me disait récemment qu'il n'avait plus fumé une cigarette depuis six mois, mais que malheureusement c'était dé¬

jà trop tard, pour la raison qu'une tumeur plus ou moins grave a été décelée aux poumons. Si toutefois vous souhaitez cesser de fumer, l'Association suisse pour la prévention du tabagisme, Effingerstr. 40, 3001 Berne, vous conseillera judicieusement.

Pour favoriser la

pousse de jeunes arbres Pour permettre un rajeunissement naturel des forêts tou¬

chées par l'ouragan Lothar», l'Office fédéral des forêts envisage d'abattre 20 000 chevreuils de plus cette année, soit au total 65 000 bêtes. Et pourquoi?

Parce que ces animaux sauvages raffolent des jeunes pousses, tandis que les chamois et les cerfs sont surtout friands de l'écorce des arbres adultes. Il faudra que le peuple suisse se dévoue à consommer toute cette viande.

La Confédération versera également aux cantons 80%

des frais d'indemnisation pour les dégâts causés par les lynx, les loups, les castors, les ours, les loutres et les aigles. Les cantons devront prendre en charge la part res¬

tante. La Confédération va d'autre part contribuer à des mesures de prévention par l'engagement de bergers ou

». l'utilisation de chiens. >

(18)

Le bois Le canton accueille

sa première femme parmi les

18 nouveaux forestiers-bûcherons

Nadia Maillard

L Institut agricole de Grangeneuve a dé¬

cerné récemment 18 certi¬

ficats aux nouveaux fores- tiers-bûcherons. Trois can¬

didats et un répétant ont malheureusement échoué.

Im Sorensoise Laetitia Pa- risod, 23 ans, qui possédait déjà une formation de pay¬

sagiste, est la première fri- bourgeoise à accéder à cette profession. Discrète et passionnée, elle confie qu 'elle est peut-être la seu¬

le à avoir à présent un pa¬

pier, mais qu'il y a sûre¬

ment des femmes qui travaillent dans la forêt et qui font un excellent bou¬

lot. A savoir si elle con¬

seille à d'autres femmes cette profession, elle ré¬

pond que l'essentiel est de mettre tout son cœur dans le métier qu 'on choisit.

Walter Schwab, chef du service des forêts et de la faune.

Les nouveaux diplômés.

La 7e cérémonie de clôture a été chapeautée par Hans Jakob Bracher, directeur de l'école professionnelle des forestiers- bûcherons de Grangeneuve.

Heureux pour les nouveaux di¬

plômés, il relève notamment son enthousiasme pour la pre¬

mière femme du canton qui re¬

çoit son CFC et le nombre des élèves toujours nombreux qui permet la relève de cette pro¬

fession importante de la natu¬

re.

Walter Schwab, chef du servi¬

ce des forêts et de la faune a quant à lui relevé le mérite de ces jeunes diplômés qui ont dû lors des derniers mois de for¬

mation, être confrontés, sans préparation, au test Lothar. Ce test a été réussi brillamment grâce à la mise en pratique de leur savoir-faire dans des conditions physiquement et moralement difficiles. Il en¬

courage les jeunes profession¬

nels à profiter dès cet automne des possibilités de la forma¬

tion continue pour être tou¬

jours à la pointe du progrès, car le profil de la profession

Les 18 lauréats Andrey Didier, Cerniat Briigger Michel, Alterswil Charlet Olivier,

La Tour-de-Trême Cuennet Yannick, Léchelles

Dougoud Silvain, Villars-sur-Glâne Egger Kuno, Plasselb Favre Yann, Lessoc Grandjean Fabrice, Albeuve

Henninger Christian, Gurmels

Jaquet Marc, Estavannens Lambert Richard, Dompierre

Minder Adrian, Greng Munoz Werner, Givisiez Parisod Laetitia, Sorens Pasquier Laurent, La Tour-de-Trême

Raemy Manfred, Plaffeien Vouillamoz Nicolas, Châtel-St-Denis

Weber Christian, Bösingen

Laetitia Parisod, première fores¬

tière-bûcheronne du canton féli¬

citée par Pascal Corminboeuf.

évolue sans cesse en fonction des nouvelles techniques de travail.

Le Conseiller d'Etat Pascal Corminboeuf souhaite que les unités de gestion entre les fo¬

rêts dominiales, communales et privées, que le canton doit mettre sur pied dans les 4 ans, verront leur rythme et leur concrétisation s'accélérer à la suite de cet ouragan qui a bien

(19)

Les diplômes présentés sur une branche, bois oblige!

montré les limites des limites territoriales ou communales. Il précise qu'une surface fores¬

tière appropriée d'environ 800

hectares constitue un des cri¬

tères pour la création de ces unités de gestion. Côté éner¬

gie, Pascal Corminboeuf relè-

Le bois Hans Jakob Bracher, directeur de l'école professionnelle des forestiers-bûcherons.

ve qu'il y a encore toute la pa¬

noplie des carburants bios tirés du bois à mettre en valeur.

Malgré de grandes résistances qui s'expliquent, il faut croire plus que jamais à l'avenir du bois énergie.

La forêt gruérienne accueille

le cours de génie forestier

de montagne

Nadia Maillard

Jrois semaines durant, quelque 17 apprentis forestiers-bûcherons en fin de 2e année ont mis la main à l'ouvrage dans nos forêts en guise de cours pratique. Parmi eux, une fille du Costa Rica effec¬

tuait un stage. Elle suit dans son pays une forma¬

tion de gestion et protec¬

tion des ressources natu¬

relles.

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Les apprentis, logés au chalet du Piano à la Tour-de-Trême, en groupes de cinq, ont tra¬

vaillé deux à trois jours sur le même chantier touchant à la sylviculture et au génie fores¬

tier. Cela leur a permit de tou¬

cher aux différentes techni¬

ques pratiquées. Le but était de prendre part activement aux constructions sous l'en¬

cadrement d'un professeur, garde ou contre-maître fores¬

tier.

Sous la houlette de Pascal Sonnenwyl, responsable du cours, ils ont mis sur pied des barrages en bois à Inson (pho¬

to 1), des caissons et barrages à l'ancien chemin de la Trême, une place de détente à Pont-la- Ville, des escaliers à Riaz, un abri pour le bois de feu à Broc (photo 3) et une place de pique-nique au Grand-Crêt (photo 2). Des appréciations individuelles ont été remises à la fin du cours. ■

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Dotée de nouvelles installa¬

tions, la scierie (photo 1) pro¬

jette d'ici les deux prochaines années, une transformation an¬

nuelle de 12000 m3 de pin syl¬

vestre et de sapin-épicéa pro¬

venant de la forêt suisse, soit l'équivalent de 6000 arbres.

Le produit essentiel fourni est la charpente sur listes, par exemple du bois de poutrelle que les charpentiers utiliseront pour la construction de mai¬

sons. Deux sous-produits en découlent. Dans la première catégorie vient la plaquette, bois déchiqueté qui sera trans¬

formé en papier ou panneaux de novopan. La seconde caté¬

gorie regroupe la sciure et les écorces qui partiront en chauf¬

ferie. La scierie possède d'ail¬

leurs sa propre chaudière qui alimente ses bâtiments et quelques habitations alen¬

tours.

Etapes de la transformation du bois

A l'extérieur

Le long bois arrive en écorce par camion et est stocké dans le parc de bois en grume. En-

La scierie des

Arbognes

un maïlon de

la filière du bois suite le débiteur coupe le bois

en fonction des commandes et de sa qualité. Puis l'écorseuse ôte l'écorce du bois (photo 2).

A l'intérieur

Le bois est scié à l'aide d'une scie à ruban et d'un disque de fraisage, le tout sous contrôle d'un opérateur. L'étape est as¬

sistée par ordinateur et un rayon laser, infrarouge, in¬

dique le trait de sciage (photo 3). Lors de cette étape, les co¬

peaux et les écorces sont récu¬

pérés et triés par grandeur (photo 4). Ensuite, la déli- gnieuse déligne le bois, pour rendre les planches parallèles, aussi bien pour des lam¬

bourdes que des carrelets (photo 5).

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ÉÈ2S. ;

Actuellement en phase élancement, la scierie Stern des Arbognes demeure defùs trois générations. Bernard, actuel responsable, sous le retfrd attentif de son père Marcel, a donné des moyens technique de pointe et un habit tout neuf à cette entreprise qui a cédé an flammes en décembre 1998. Il m'a aimablement guidée dansh coulisses de la scierie.

Lothar et le bois

Le canton de Fribourg a été très touché par l'ouragan Lothar.

Il a couché près de l'200'000 m3 de forêts. Une bonne partie de ces arbres est partie à l'exportation essentiellement vers la France et l'Autriche. Les scieurs fribourgeois en ont pris une bonne quantité en solidarité avec la forêt. Vu l'immense quan¬

tité, les troncs sont arrosés en permanence et stockés pour être utilisés d'ici deux à trois ans.

Ces bois qui ont reçu souvent une forte tension reçoivent des contrôles pointus. Ainsi un tri est fait pour déceler le bois à problèmes qui sera utilisé pour les lamellés et le bois d'embal¬

lage.

Au niveau forestier, cela a appris à gérer différemment et plus justement la forêt. Des outils plus performants ont fait leur ap¬

parition dans nos forêts, comme par exemple le processeur, engin servant au débardage (entourage de l'arbre enraciné, coupage, couchage et otage des branches). Ensuite le porteur, machine qui a somme toute remplacé le cheval, transporte du bois court (photo 7). Une fois chargée, elle appuie 400 g au cm2; le pied humain fait plus de marque au sol! Puis inter¬

viennent souvent des machines de chantier pour la mise en tas des déchets de coupes.

Le procédé le plus courant dans une zone dévastée, est de fai¬

re des lignées de tas de déchets de coupe et de laisser entre, une vingtaine de mètres où seront semées les essences de feuillus comme par exemple dans la forêt des Dailies sous la direction de Daniel Francey, entrepreneur forestier (photo 8).

Lothar a permis encore de confirmer une solidarité avec le scieur et la forêt fribourgeoise ainsi que les différents corps de métier.

Les bois de construction subis¬

sent un traitement préventif par immersions contre les at¬

taques des insectes et des champignons. Le séchage s'opère uniquement sur les

produits à valeur ajoutée (pho¬

to 6). Le rabotage est effectué par des tiers pour l'instant et revient ensuite à la scierie pour l'ultime étape, le stocka¬

ge. ■

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