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Santé-social L action de la Région pour le bien-être de tous

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www.iledefrance.fr

Santé-social L’action de

la Région pour

le bien-être de tous

(2)

ÉDITORIAL

V ue de loin, l’Île-de-France est une région riche et prospère, où l’on vit mieux et plus longtemps qu’ailleurs. Mais vue de près, cette image perd de sa puissance, car elle masque de fortes disparités : d’un bout à l’autre de la ligne de métro n° 13, la différence d’espérance de vie est de deux ans. La santé des Franciliens les plus précaires, le parcours de vie des plus pauvres, la qualité de vie des personnes en situation de handicap ou des seniors contrastent fortement avec la situation des Franciliens valides, celle des plus aisés ou des plus diplômés.

Lutter contre ces disparités, faire progresser la qualité de vie, et la faire progresser pour tous : c’est le sens de la poli- tique sociale et de santé ambitieuse que nous avons vou- lue pour l’Île-de-France. Pour faire reculer les inégalités – quelles qu’elles soient – devant les difficultés de la vie quotidienne, nous avons construit, avec tous nos parte- naires, un bouclier social en cinq volets : accompagnement social, prévention, renforcement et accès à l’offre médico- sociale comme à l’offre de soins, avec un axe fort de santé environnementale. C’est un choix qui va bien au-delà des compétences obligatoires de la Région et que nous sommes fiers de porter au quotidien. Car en période de crise, où les inégalités sociales sont amplifiées par les inégalités écono- miques et environnementales, il est plus que jamais néces- saire de ne laisser personne au bord du chemin. Permettre à tous d’accéder à une vie meilleure, accompagner chacun, c’est une vraie mission de service public.

Laure Lechatellier

Vice-présidente chargée de l’action sociale, des formations sanitaires et sociales, de la santé, et du handicap Jean-Paul Huchon

Président du conseil régional d’Île-de-France

Une politique sociale et de santé ambitieuse pour l’Île-de-France

Santé-social, l’action de la Région pour le bien-être de tous

(3)

1 2 3 4

Éditorial 3

Introduction 6

La prévention 8

L’accès aux soins 11

L’offre de soins 15

L’accompagnement social 18

Santé-social, l’action de la Région pour le bien-être de tous

sOMMAIRe

(4)

D

epuis 1998, la Région Île-de-France s’investit dans les secteurs social, médico-social et de santé au service des Franciliens et des Franciliennes, notam- ment les plus fragiles : les jeunes, les per- sonnes âgées ou de handicap, les personnes en situation de grande préca- rité, les femmes victimes de violences.

Objectifs : lutter contre les inégalités sociales et réduire l’impact des conditions de vie sur la santé.

Une vision globale et transversale

en 2011 et 2012, deux rapports cadres ont redéfini le périmètre des missions sanitaires et sociales de la Région. La santé s’inscrit désormais dans une vision globale et transversale, qui englobe des dispositifs régionaux conçus pour améliorer le cadre de vie : transports, logement, environnement, etc. La Région a développé également une politique volontariste au-delà de ses champs de compétences.

Quatre actions en une, au nom de la qualité de la vie

Concourir à mieux informer les citoyens et les citoyennes, compléter l’offre en struc- tures sociales et sanitaires, permettre à tous de disposer des moyens de se soigner et de bénéficier d’un accompagnement social : tels sont les quatre piliers de la politique dans ce domaine en Île-de- France. La Région intervient par le biais de nombreux dispositifs tant en matière d’aide à l’investissement qu’en soutien au fonctionnement.

L’innovation durable

Dès 2008, la Région inclut des clauses environnementales aux projets soutenus dans ce domaine. Ces clauses respon- sables, telles que le respect des normes de construction « haute qualité environne- mentale » (HQe), visent deux ambitions : améliorer le confort des personnes accueillies et réduire les consommations énergétiques. La Région impose égale- ment des clauses d’insertion sociale pour les plus gros projets. ª

L’Île-de-France : une Région engagée pour la santé et le bien-être de tous

Les lois de la décentralisation du 13 août 2004 ont transféré aux Régions des responsabilités sanitaires et sociales.

• Aides aux étudiants, dont la distribution des bourses.

• Financement des centres de formation sociale et sanitaire.

• Élaboration et suivi du schéma régional des formations sanitaires et sociales.

Les compétences sanitaires et sociales

Les soins sont parfois difficiles à financer

La paupérisation de la population géné- rale aggravée par la crise financière et la montée du chômage représentent des facteurs de précarisation. Les populations de travailleurs pauvres, qui ne peuvent cotiser à une mutuelle complémentaire, fréquentent les lieux de soins où ils n’au- ront pas à faire l’avance de frais, quand ils ne renoncent pas directement aux soins faute de pouvoir assumer le paiement du ticket modérateur, des franchises et autres forfaits. ª

L

es personnes les plus modestes, qui sont en moins bonne santé que la moyenne, sont aussi celles qui se soignent le moins : 29 % des Franciliens et des Franciliennes déclarent en effet avoir renoncé à se soigner pour des raisons financières. Un chiffre qui chaque année augmente sensiblement, témoignant d’une forte inégalité des chances face à la santé.

La Région Île-de-France a donc choisi de s’impliquer.

Origines sociales et environnement impactent la santé

Accès à l’éducation, alimentation, loisirs ou comportements à risque définissent, dès le plus jeune âge, des trajectoires de santé. Il est aujourd’hui prouvé que les disparités de santé observées dans l’en- fance se retrouvent souvent à l’âge adulte, tant en termes de prévalence que d’espé- rance de vie. La santé des Franciliens et des Franciliennes est donc déterminée par des facteurs sociaux, économiques et envi- ronnementaux, assujettis aux ressources, aux conditions de travail, de vie et de loge- ment. Une part importante de la popula- tion est exposée à un environnement marqué par des pollutions diverses et est touchée par une précarité croissante.

La médecine de premier recours doit être renforcée

La médecine générale n’est pas répartie de façon égalitaire dans les territoires. Paris est par exemple 4,57 fois mieux équipé que le département de seine-et-Marne (77). en outre, l’âge moyen des praticiennes et des praticiens franciliens (54 ans) induit un nombre important de départs à la retraite dans les années à venir, qui ne donnera pas systématiquement lieu à des remplace- ments, aggravant ainsi ce problème d’accès aux soins. Tenant compte de ces para- mètres, l’Agence régionale de santé (ARs) a déterminé un certain nombre de terri- toires en voie de désertification ou fragili- sés sur le plan de la démographie médicale, zones sur lesquelles l’offre de soins doit être développée de manière prioritaire et où la Région investit.

Retour sur les spécificités des territoires franciliens

L’ÎLE-DE-FRANCE, UN TERRITOIRE DE CONTRASTES

19 %

des allocataires français du RSA

résident en Île-de-France des Franciliens habitent

30 %

en zone urbaine sensible 7% en France métropolitaine

13,3 %

des Franciliens vivent en dessous du seuil de pauvreté 14,1% en France métropolitaine

37 %

des cadres français vivent en Île-de-France

Source : Inégalités de niveau de vie et mesures de la pauvreté, INSEE 2009

Santé-social, l’action de la Région pour le bien-être de tous Santé-social, l’action de la Région pour le bien-être de tous

InTRODUCTIOn

InTRODUCTIOn l 7

(5)

La Région agit en matière de prévention des risques sanitaires. Une initiative qui va bien au-delà des compétences attribuées aux conseils régionaux dans le cadre de la loi de décentralisation. À ce titre, la Région Île-de-France soutient l’action des organismes engagés dans les territoires. Elle finance des structures telles que le Centre régional d’information et de prévention du sida (CRIPS), participe à l’organisation d’événements comme Solidays et accompagne un nombre important de porteurs de projet dans leurs actions.

LA PRÉVenTIOn

Alors que l’offre de soin est dévolue à l’État, la prévention reste à développer. Le soutien de la Région Île-de-France dans ce domaine est donc essentiel pour répondre aux besoins des territoires et des structures d’accueil.

Une politique

de prévention étendue

La Région Île-de-France déploie des pro- grammes de soutien aux structures dans de multiples domaines : addictions, mala- dies et infections sexuellement transmis-

sibles, cancers, éducation nutritionnelle, vieillissement, etc. La Région accentue son intervention pour les publics fragiles.

Des spécificités franciliennes : VIH, addictions, pollutions…

L’Île-de-France a ses spécificités en matière de santé. Par exemple, l’infection par le VIH-sida a affecté précocement et très fortement les populations franciliennes.

Les problématiques inhérentes à la toxico- manie sont très concentrées sur les terri- toires, ou encore les pathologies liées à la souffrance psychique. sans oublier cer- taines formes de pollution, qui ont des répercussions sur la santé : le bruit ou les pollutions atmosphériques (gaz d’échappe- ment dus aux forts trafics routiers et aériens). Les publics les plus fragiles sont aussi les plus exposés : c’est vers eux, jeunes, femmes, enfants en bas âge, per- sonnes en situation très précaire que la Région se tourne en priorité.

Liberté et IVG : près de 400 000 € d’aides en 2013

Les difficultés d’accès à la contraception ou à l’avortement constituent un frein à l’égalité des chances. La Région Île-de-France se veut un facilitateur, accompagnant notamment les plannings familiaux. en 2013, elle a sou- tenu les actions de la Fédération régionale du mouvement français du planning fami- lial, en finançant d’une part 45 % du budget de fonctionnement de l’organisation et d’autre part une campagne de communica- tion. 675 000 cartes-pocket ont par exemple été diffusées à cette occasion, avec des résul- tats concrets à la clé : la plate-forme télépho- nique a vu ses appels entrants augmenter pendant et après les deux semaines et demie d’affichages grands formats.

Soutenir les structures professionnelles

Depuis 2011, le Pass’

contraception est disponible dans 930 lycées, centres de formation des apprentis (CFA) et instituts de formation sanitaire et sociale (IFSS) franciliens.

Il s’agit d’un chéquier, ouvrant l’accès à un suivi médical

(consultations et analyses) et à la délivrance de contraceptifs.

Une campagne promotionnelle a été lancée à la rentrée 2013- 2014, s’adressant aux salariés des établissements, aux élèves et aux professionnels de santé.

Encarts dans la presse

professionnelle, affichage et déploiement digital sur des sites et applications mobiles à très forte audience jeune (Skyrock, Deezer, Facebook…) permettent une diffusion élargie de l’information.

Le Pass’ contraception, gratuit et anonyme

Santé-social, l’action de la Région pour le bien-être de tous LA PRÉVenTIOn l 9

(6)

Les outils mis en œuvre dans le cadre de la politique régionale de prévention consti- tuent des réponses à l’augmentation des maladies chroniques. Ces pathologies sont étroitement liées aux modes de vie en Île- de-France (difficulté d’accès à une alimen- tation équilibrée, surmenage, stress, défaut d’exercices physiques, etc.), et à un environ- nement pollué (air, eau, omniprésence des composants chimiques, etc.).

L’Observatoire régional de la santé (ORS), un organisme d’étude

L’ORs d’Île-de-France est un département technique intégré à l’Institut d’aménage- ment et d’urbanisme (IAU Île-de-France), cofinancé par la Région et l’ARs (Agence régionale de santé). sa mission : aider à l’élaboration des politiques sanitaires et sociales régionales. Il observe, surveille et étudie les pathologies spécifiquement franciliennes, renforçant les connaissances en matière de déterminants de santé, d’inégalités sociales et territoriales face à la santé, ou de qualité de vie.

De grandes causes régionales en matière de santé

La Région met en place annuellement un appel à projet (APP) spécifique à la pré- vention « santé jeune ». en 2013, il était lié à l’alcool, en 2014, au sommeil. Chaque année, une problématique est érigée en

« Grande Cause régionale ». Le principe : créer un appel à projets thématique et susciter des propositions novatrices visant à mieux comprendre ou à endiguer le phénomène en question. Afin de souligner l’intérêt des projets retenus, les finance- ments attribués dans ce cadre sont majo- rés. L’année 2013 a été consacrée à l’information sur les effets des perturba- teurs endocriniens (Pe), présents en quan- tité non négligeable dans des produits de consommation courante ou dans l’envi- ronnement. Campagnes de sensibilisation du grand public, soutiens aux bonnes pra- tiques, luttes contre les comportements à risque comptaient parmi les actions éli- gibles. Cinq projets ont été soutenus en 2013, pour un montant de près de 100 000 €. Pour 2014, la Région cible son action sur l’évolution des comportements alimentaires et leur impact sur la santé à travers ses dimensions nutritionnelles, économiques (actes d’achat), sociales (convivialité, plaisir, structuration des repas) et sanitaires (aliments bénéfiques pour la santé et adaptés aux besoins phy- siologiques de chacun).

Santé et environnement :

réduire les inégalités des populations

face aux risques sanitaires Précarisation, inégalités territoriales, déserts médicaux… Autant de facteurs qui agissent sur l’état de santé de populations déjà fragilisées. La Région défend donc l’accès à des soins pour tous. Sa politique volontariste se tourne en priorité vers les publics qu’elle juge les plus vulnérables. Elle intervient particulièrement en soutenant la création, l’extension, la restructuration ou l’équipement d’établissements spécialisés et innovants : maisons de naissances, établissements de prise en charge psychothérapeutique, centres médicaux universitaires, antennes de soins mobiles, etc.

L’ACCès AUX sOIns

LES SUBVENTIONS AUX PROJETS DE PRÉVENTION ET D’ÉDUCATION À LA SANTÉ

Répartition des projets par thématiques en 2013 (en % de dossiers)

AAP Jeunes Alcool

32,7 %

Santé mentale

19,2 %

VIG / IST

11,5 %

Nutrition AAP Perturbateurs 2 %

endocriniens

9,6 %

Autres pathologies Éducation à la sexualité

Contraception / IVG

Prévention / ES

5,8 %

Périnatalité Accompagnement 3,8 %

Source : Région Île-de-France

10 l LA PRÉVenTIOn

Santé-social, l’action de la Région pour le bien-être de tous

(7)

• Création du centre IVG de l’hôpital Tenon (20e arrondissement de Paris).

• Création d’un centre d’éducation et de planification familiale dans la future maison de santé étudiante de la rue des Quatrefages (Paris 5e).

• Acquisition de quatre échographes à destination du Centre médical de santé du Blanc-Mesnil (93) et des hôpitaux Tenon (75) et Béclère (92).

Santé-social, l’action de la Région pour le bien-être de tous 12 l L’ACCès AUX sOIns

La Région développe une action solidaire vers les jeunes. À ce titre, elle propose une aide de 100 euros pour la cotisation à une complémentaire santé. Presque 10 000 étudiants et étudiantes ont bénéficié du dispositif en 2013 et, bientôt, des appren- tis franciliens ne bénéficiant pas d’une mutuelle d’entreprise ou des jeunes en insertion professionnelle y auront accès.

Depuis 2010, une aide spéciale jeunes boursiers

Cela fait trois ans que les étudiants boursiers de 18-26 ans inéligibles à l’ACs (Assurance complémentaire santé) et à la CMU-C (Cou- verture universelle complémentaire) peuvent obtenir une aide à l’acquisition d’une couverture santé complémentaire. Les critères d’éligibilité sont les suivants : résider en Île-de-France, être inscrit dans un établis- sement d’enseignement supérieur (ou un institut de formation sanitaire et sociale francilien) et être allocataire d’une bourse sur critères sociaux ou d’une bourse régio- nale (échelon 0 à 3 et 4 sous conditions). La Région participe à hauteur de 100 € par personne et par année universitaire.

En 2014, le dispositif s’étend aux jeunes en situation d’apprentissage ou en insertion professionnelle

Cette aide est désormais ouverte aux apprentis non couverts par leur mutuelle d’entreprise et aux jeunes en situation d’insertion, inscrits dans l’un des disposi- tifs du service public régional de forma- tion professionnelle : Avenir jeunes, Écoles de la deuxième chance, programme régio- nal qualifiant compétence.

Une complémentaire santé pour les jeunes démunis

L’ACCès AUX sOIns l 13

Des centres de planification- contraception-IVG accessibles à toutes et tous

400 000 € de subventions en 2013 La Région lance chaque année une cam-

pagne « Sexualité, contraception, avorte- ment : un droit, mon choix, notre liberté  ».

La plate-forme téléphonique régionale

« Info IVG contraception » animée par les associations départementales du Planning Familial est au cœur de cette opération d’information.

Les Franciliennes sont confrontées à des inégalités sociales. Toutes ne disposent pas de la connaissance des comporte- ments préventifs en matière de sexualité.

L’Île-de-France se distingue en effet par des défaillances en matière de contracep- tion et un recours à l’interruption volon- taire de grossesse (IVG) plus élevé que la moyenne métropolitaine. La prévalence de certaines infections sexuellement trans- missibles témoigne également de situa- tions de prises de risques fréquentes. La Région s’engage pour un choix en matière de sexualité, de contraception, d’avorte- ment et de fécondité, en confirmant son soutien aux centres de planification- contraception-IVG d’une part, et aux ser- vices de périnatalité d’autre part.

Santé-social, l’action de la Région pour le bien-être de tous

(8)

Cannabis Top 3 des consommations en Île-de-France, selon l’âge et le sexe (% de répondants)

37 % 45 %

29,3 %

L’ÎLE-DE-FRANCE EST PARTICULIÈREMENT CONCERNÉE PAR LE VIH/SIDA…

Mais c’est la région où l’activité de dépistage du VIH est la plus élevée

1,23

millions en ÎLE-DE-FRANCE

de sérologies par an en France

millions

5

Nouvelles contaminations rapportées à la population par an

Île-de-France

France

Outre-mer

44

pour 100000

39

pour 100000

11

pour 100 000

Chez les homosexuels (hommes)

Chez les hétéros (mixte)

19,5

Taux d’incidence selon les populations en Île-de-France

pour 100000

1600

pour 100000

… ET LES DROGUES ILLICITES

9,5

4

6,6 6,4

4,7 3,2

Poppers Cocaïne Ensemble des Franciliens Hommes Femmes

Sources : Observatoire régional de santé Île-de-France ; Baromètre santé 2010, INPES - Exploitation ORS Île-de-France.

Réduire le nombre de contaminations est l’enjeu majeur de la lutte régionale contre le VIH-Sida et les addictions. Cet objectif repose non seulement sur l’accroissement des investissements en matière de préven- tion, mais aussi sur la qualité de la prise en charge médicale des patients et des per- sonnes en situation de toxicomanie, des campagnes d’éducation à la santé et, en aval, son soutien aux structures médicales.

Créer des établissements dédiés aux personnes atteintes du VIH Sida

Aujourd’hui, les besoins (suivi médical et soins) des personnes séropositives restent importants. en conséquence, la Région soutient en priorité les établissements proposant une prise en charge médicale globale des patients et des patientes. elle soutient également des associations œuvrant pour la prévention et l’accompa- gnement des personnes infectées.

Accompagner et soigner les personnes souffrant d’addiction

Les territoires franciliens regroupent une part importante des décès français par over- dose. La mise en vente libre des seringues stériles et l’accès aux produits de substitu- tion aux opiacés ont permis de réduire le taux de transmission des infections, en par- ticulier du VIH et des hépatites. Autre pro- grès : l’amélioration des prises en charge médicale et sociale de ces personnes. envi- ron 800 000 € ont été financés en 2013, répartis entre plusieurs projets, tels que l’aménagement d’automates distributeurs et récupérateurs de matériels d’injection ou le soutien d’associations spécialisées dans l’accompagnement de patients souffrant d’addiction, les centres d’accueil et d’accom- pagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues (CAARUD) et les centres de soins, d’accompagnement de prévention en addictologie (CsAPA).

VIH-Sida, hépatite, addiction :

proposer une prise en charge globale

Elles permettent de contrôler la propagation des infections transmissibles (VIH et hépatites), d’offrir des services de santé de qualité aux usagers,

de réduire les consommations par injection ou inhalation dans les lieux publics, de diminuer la délinquance.

Une première expérimentation est attendue. La première salle de consommation francilienne devrait ouvrir dans Paris.

Les salles de consommation

Les inégalités sociales face à la santé se conjuguent avec des déséquilibres territoriaux. Si l’Île-de-France est fortement médicalisée, elle présente de nombreuses disparités  : en mars 2011, Paris comptait 1 médecin généraliste pour 840 habitants, contre seulement 1 pour 1 433 en Seine-Saint- Denis (93). Parallèlement, une majorité de jeunes médecins, plutôt que d’exercer de manière isolée, souhaite partager un projet de santé et mutualiser les coûts d’installation.

Des regroupements (pôles, centres et maisons de santé pluridisciplinaires) sont opérés afin de mieux coordonner les pratiques et d’offrir une meilleure prise en charge. Dans l’objectif d’enrichir et d’améliorer l’offre médicale, la Région mène deux actions clés : elle soutient la création de services collectifs de santé, sous réserve de conformité du projet social de soin, et aide les praticiens à installer ou à maintenir leur activité en zones déficitaires.

L’OFFRe De sOIns

14 l L’ACCès AUX sOIns

Santé-social, l’action de la Région pour le bien-être de tous

(9)

Seine-et-Marne 77

Essonne 91 Yvelines

78 Val-d’Oise

95

94 92

75 93

366

365 337

332 332 331 322 321 321 299 298 295 291 286 286 273 272 270 262 251 242 238

Sources : Agence régionale de santé Île-de-France (ARS), Atlas de la démographie médicale au 1er janvier 2013, Plan régional santé de l’ARS.

UNE RÉGION TRÈS BIEN DOTÉE EN MÉDECINS…

Nombre de médecins en activité régulière pour 100000 habitants

… MAIS UNE RÉPARTITION INÉGALE SUR LE TERRITOIRE

Picardie Centre Haute-N

ormandie Champ.-A

rdenne Bourgo

gne Basse-N

ormandie Pays d

e la Loire Poitou-Charentes Nord-P

as-de-C alais Lorraine

Auvergne Franche-Comté Bretagne Rhône-Alpes Corse Alsace Midi-Pyrén

ées Aquitaine Limousin Langue

doc-Ro ussilon Île-de-FrancePro

v.-Alpes Cô te d’Azur

75 Paris 92 Hauts-de-Seine 93 Seine-Saint-Denis 94 Val-de-Marne

CHIFFRES CLÉS

300

centres municipaux

de santé

90

réseaux de santé

* Hors AP-HP

établissements publics à but commercial privés d’intérêt collectif

200 61 200

Carte des zones déficitaires et fragiles

Santé-social, l’action de la Région pour le bien-être de tous Santé-social, l’action de la Région pour le bien-être de tous

16 l L’OFFRe De sOIns L’OFFRe De sOIns l 17

Comment veiller à ce que les soins médi- caux, généralistes ou spécialisés, soient accessibles à tous et à toutes ? En s’assu- rant d’une répartition territoriale équili- brée de l’offre médicale. Dans ce cadre, l’intervention régionale est multiple : favo- riser l’implantation de structures médi- cales partout en Île-de-France, s’attacher à maintenir les services existants en place.

Favoriser les centres, maisons et pôles de santé pluridisciplinaires

L’exercice de la médecine en groupes plu- riprofessionnels connaît un développe- ment accru en Île-de-France. Il constitue une des solutions les plus efficaces à la volonté d’améliorer les conditions de tra- vail et de vie des professionnels. Il répond également à l’accroissement des besoins des populations en matière de santé.

Aussi, la Région promeut la création des structures dites de premier recours. en plus des soins, elles offrent un ensemble de services de prévention, d’éducation à la santé, pratiquent le tiers payant et une facturation de secteur 1. en 2013, la

Région a permis un certain nombre d’opé- rations : 52 projets ont été financés, pour un montant de presque 5,2 M €, soit une progression de 96,09 % par rapport à 2012. L’effort de l’investissement en 2014 se poursuit.

Des contrats régionaux d’exercice sanitaire

Afin de permettre à tous les citoyens et citoyennes d’accéder à des soins de proxi- mité et de qualité, la Région a créé des Contrats régionaux d’exercice sanitaire (CRes). Il s’agit de favoriser les praticiens et les praticiennes (médicaux ou paramédicaux : infirmiers, kinésithérapeutes, etc.) qui déci- dent d’exercer en zones déclarées par l’ARs déficitaires ou fragilisées. L’aide s’adresse à deux catégories de personnes : les étudiants et étudiantes, via une allocation d’études, et les professionnels de santé (généralistes, spécialistes de premier recours et paramédi- caux), via une aide à l’installation. Cette dernière prend en charge une partie des travaux d’équipement ou de sécurisation des locaux. Les bénéficiaires s’engagent en contrepartie à s’installer pour une période minimale de trois ans dans une zone défici- taire ou fragilisée.

La permanence des soins

La Région contribue à maintenir les instal- lations existantes et à les rénover. Par ail- leurs depuis 2002, en partenariat avec l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) et l’ARs, la Région accompagne le transport sanitaire d’urgence grâce au finan- cement d’un hélicoptère basé au centre hos- pitalier Henri-Mondor (Créteil). L’appareil permet de rallier les hôpitaux franciliens en moins de 20 minutes et sert également à effectuer des liaisons interhospitalières.

Territoires :

de l’égalité en matière de soins

(10)

En 2010, 600 acteurs et actrices du champ médico-social et social ont participé à la révision de la politique sociale francilienne autour de trois grands thèmes : l’égalité des chances des personnes en situation de handicap, l’état des lieux de la pauvreté sur les territoires, l’accompagnement du vieillissement de la population.

Conformément à la démarche de l’Agenda 21, le programme d’action sociale vise le développement durable. Parmi les ambitions : réduire les inégalités sociales

et territoriales en améliorant la qualité de vie des Franciliennes et des Franciliens.

Personnes en situation de handicap, seniors, personnes en grande précarité, gens du voyage, petite enfance, femmes victimes de violence : la Région Île-de-France accompagne les populations les plus fragiles pour leur offrir des conditions de vie adaptées à leurs besoins. Elle participe en particulier à la création, à l’extension ou à la réorganisation de places en structures d’accueil ou de services adaptés.

L’ACCOMPAGneMenT sOCIAL

D’après le baromètre santé 2010 de l’INPES (Institut national de prévention et d’éduca- tion pour la santé), près de 14 % des Franci- liennes et des Franciliens âgés de 15 à 85 ans se sentent limités dans leurs activités quoti- diennes (professionnelles, à domicile ou pour les soins personnels). Une limitation d’activité reflète différentes situations de handicap qui vont de la définition la plus large à la plus restrictive. Par ailleurs, 1 % des enfants vit avec des déficiences sévères.

Le financement des structures d’hébergement pour les personnes

en situation de handicap

L’enveloppe régionale est avant tout utilisée pour développer et rénover services et établissements. en 2013, 12,2 M € ont été versés aux porteurs de projets destinés aux enfants et aux adultes en situation de handicap : centres d’action médico -sociale précoce, instituts thérapeutiques et pédagogiques, instituts d’éducation motrice ou sensorielle, foyers de vie, foyers d’accueil médicalisé, entreprises adaptées, etc.

Aider à l’autonomie

Au-delà du financement des équipements et véhicules des services de maintien à domicile, la Région contribue également aux fonds de compensation des Maisons départementales des personnes handica- pées (MDPH). Plus de 2 M € ont été attri- bués aux huit MDPH en 2013, en vue de financer des travaux d’adaptation des loge- ments ainsi que des acquisitions d’aides techniques ou d’appareillages. en 2014, 1 million supplémentaire y sera consacré au vu des besoins.

Un agenda 22

La Région a adopté son agenda 22, un cadre stratégique visant à l’accessibilité des personnes en situation de handicap dans tous les domaines de la vie, au même titre que tout autre citoyen ou citoyenne, par un suivi opérationnel transversal des réalisa- tions concrètes en ce sens. C’est le passage d’une vision sectorielle du sujet (lycées et handicap, transports et handicap, sports et handicap, etc.) à une vision globale qui permet de penser l’accessibilité universelle tout au long de la vie. Il permet de donner une vision claire et pédagogique des poli- tiques publiques et des actions menées par la Région en faveur des citoyennes et citoyens en situation de handicap.

Handicap :

l’égalité des chances

Santé-social, l’action de la Région pour le bien-être de tous L’ACCOMPAGneMenT sOCIAL l 19

(11)

La Région soutient financièrement les struc- tures d’accueil collectif des jeunes enfants âgés de trois mois à trois ans en les incitant à répondre à des besoins spécifiques.

L’insuffisance de l’offre en matière de garde d’enfants en Île-de-France est un problème important. Pour aider à le résoudre, la Région cible ses aides sur les structures d’accueil collectif. entre 2008 et 2011, 138 établissements ont été soute- nus et plus de 3 800 places supplémen- taires ont été créées. La Région soutient particulièrement les établissements qui se veulent innovants :

l une amplitude horaire élargie pour mieux répondre au travail des parents en horaires décalés ;

l l’accueil d’enfants en situation de han- dicap ;

l des programmes mixtes établissement pour personnes âgées - crèche, assurant un rapprochement intergénérationnel.

en 2013, 23 structures de garde collective pour jeunes enfants ont été financées, pour un montant total de 2,2 M € : 4 crèches, 2 haltes-garderies et 17 multi- accueils. soit 656 places nouvelles.

Environ 610 000 bénéficiaires des allocations familiales franciliens vivent avec moins de 942 € par mois. La moitié d’entre eux se com- pose de familles monoparentales et de couples avec enfants. Au total, 1,5 million de personnes sont concernées, soit 13 % des Franciliens et des Franciliennes.

Apporter la réponse la plus adéquate

La Région accompagne la très grande diffi- culté sociale en participant au financement de structures d’accueil (et à la création de places supplémentaires) qui offrent refuge, domiciliation et suivi social : des centres d’hébergement pour une première stabili- sation jusqu’aux maisons-relais pour une réelle insertion.

Petite enfance : faciliter

le quotidien des parents…

Grande précarité

Les femmes sont statistiquement plus tou- chées par la précarité que les hommes. De ce fait, et particulièrement dans le cas des violences subies, il est indispensable de veiller à la sécurisation de leur parcours et de donner les moyens d’une mise à l’abri. La Région intervient en investissement et en fonctionnement sur cette problématique.

Par ailleurs, les violences faites aux femmes sont un des thèmes de la Grande Cause sociale régionale en 2014.

Des logements pour les femmes victimes de violences

Le nombre de femmes, avec ou sans enfants, présentes dans les structures d’accueil et d’hébergement augmente chaque année. À propos des femmes victimes de violences, le recensement des places d’accueil met en lumière une offre inférieure de 10 % aux sollicitations reçues. Depuis 2008, la Région, en partenariat avec la Fédération nationale solidarité, femmes (FnsF), met des loge- ments sociaux à la disposition de ces femmes maltraitées.

Des téléphones portables

La Région Île-de-France participe à la pro- tection des Franciliennes en finançant un programme expérimental innovant : la dis- tribution de téléphones portables d’alerte aux femmes repérées comme étant en très grand danger. Les critères sont définis par le Parquet en fonction de la gravité des faits, du profil social de la victime, et des caracté- ristiques de l’agresseur. en 2013, la Région a soutenu en seine-saint-Denis et à Paris l’accompagnement de ces femmes à hauteur de 35 K €. Cette expérimentation a vocation à s’étendre à l’ensemble des départements dès 2014.

40 000 à 50 000 gens du voyage résident en Île-de-France aujourd’hui (source MIPES - Mission d’information pour la pauvreté et l’exclusion sociale). La densité urbaine francilienne et les coûts du foncier accroissent les difficultés des familles à séjourner ou habiter dans le respect de leur mode de vie.

Depuis maintenant plus de douze ans, la Région Île-de-France mène une politique sociale active à destination des gens du voyage. Il s’agit d’améliorer tant quantita- tivement que qualitativement l’offre d’ha- bitat, sur tous les territoires franciliens.

La Région intervient en concertation avec les professionnels de terrain, collectivités ou associations. en 2013, deux aires d’ac- cueil ont été financées, offrant 64 places réparties entre la seine-saint-Denis (93) et le Val-d’Oise (95).

Femmes : halte aux violences et à la précarité

Gens du voyage : une offre

d’habitat enrichie

Santé-social, l’action de la Région pour le bien-être de tous

20 l L’ACCOMPAGneMenT sOCIAL L’ACCOMPAGneMenT sOCIAL l 21

DES ACTIONS EN FAVEUR DES SANS-ABRI

Nombre de places dédiées à cette population

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

872 2 289

4 911 Places réhabilitées

Places créées

8 072

places depuis 2004 Places équipées

500 1000 1500

2000 1 715

826

Source : Région Île-de-France

Santé-social, l’action de la Région pour le bien-être de tous

(12)

Près d’un million de Franciliens et Franci- liennes seront âgés de 75 ans et plus en 2020.

30 % d’entre eux seront en situation de dépendance ou de précarité. Aussi, depuis 2004, près de 220 M € ont été consacrés aux seniors, une politique sociale qui se renforce en particulier en 2011, sur une des plus importantes problématiques de santé publique : la maladie d’Alzheimer et des

Seniors : un soutien

orienté vers les personnes âgées dépendantes

et leurs aidants

La résidence sociale Notre-Dame du Bonsecours (Paris 14e) se veut un pôle médico-social de proximité, intergénérationnel, destiné aux personnes atteintes de troubles du comportement et des fonctions supérieures.

Le soutien régional a permis d’y intégrer 98 lits Alzheimer, dont six réservés à un hébergement temporaire. En outre, il comprend :

• un foyer d’accueil médicalisé de 90 lits, dont 14 réservés à des patients Alzheimer jeunes ;

• une crèche accueillant des enfants en situation de handicap ;

• un centre médico-psycho-pédagogique ;

• un espace de convivialité et de services : le Petit Café, géré par l’association AFASER.

Innovation : de l’intergénérationnel à Notre-Dame du Bonsecours

troubles associés.

Ce sont les familles qui dans 70 % des cas prennent en charge le malade et per- mettent son maintien à domicile. La

Crédits photographiques

(De gauche à droite et de haut en bas) :

Couverture : © Tetra Images/Andia ; p. 6 : Laurent Villeret/Picturetank ; p. 7 : WeDoData ; p. 8 : Laurent Villeret/Picturetank ; p. 9 : Plainpicture ; p.10 : WeDoData ; p.11 : Éric Garault/Picturetank ; p.12 : Xavier Schwebel/Picturetank, Région Île-de-France, Odilon Dimier/PhotoAlto/Photononstop ; p.13 : Creatas/icidesign N.Prinz/Ing amplublising/Patrick Sheandell O’Carroll/PhotoAlto/MFPF, Patrick Gaillardin/Picturetank ; p. 14 : WeDoData ; p.15 : Éric Garault/Picturetank ; p. 16 : WeDoData ; p.17 : Éric Garault/Picturetank ; p.18 : Bruno Fret/Picturetank ; p.19 : André Lejarre/le bar Floreal.photographie, Jean-Marc Armani/Picturetank ; p.20 : Jéromine Derigny/Picturetank, WeDoData, Bernard Baudin/le bar Floreal.photographie ; p.21 : Alain Le Bacquer/Picturetank , Alain Le Bot/

Photononstop ; p. 22 : Jean-Robert Dantou/Picturetank.

Région a bien conscience de l’apport considérable de ces « aidants ». Les sou- tenir constitue aussi une réponse à la prise en charge de la maladie d’Alzheimer. La Région s’engage dans le financement des structures, services et associations qui œuvrent dans ce sens.

Participer à l’augmentation du nombre de places

disponibles

La Région soutient en premier lieu les établissements d’hébergement pour per- sonnes âgées dépendantes (ehpad). elle finance également les centres d’accueil de jour, proposés par les ehpad ou auto- nomes. Ces centres accueillent des patients pris en charge à domicile. si cette initiative permet aux familles de se trou- ver du répit, elle offre aux patients la pos- sibilité de participer à des activités de stimulation cognitive.

Soutenir les aidants

L’inscription de cette thématique au rang de Grande Cause régionale de l’année 2012 a permis d’en accroître la visibilité et de majorer les financements qui y ont été consacrés. elle a permis de susciter l’émergence de projets associatifs inno- vants destinés à apporter une réponse au besoin de répit, à prévenir les risques médico-sociaux (ruptures familiale, sociale et professionnelle) ainsi qu’à mieux cerner les problématiques sociales et les besoins en termes de santé des aidants de malades d’Alzheimer jeunes et de personnes handicapées vieillissantes.

À ce titre, 17 projets pour un montant de 210 000 euros ont été financés.

22 l L’ACCOMPAGneMenT sOCIAL

Santé-social, l’action de la Région pour le bien-être de tous

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Région Île-de-France Unité société

Direction du développement social de la santé et de la démocratie régionale

35, boulevard des Invalides 75007 Paris

01 53 85 53 85 / www.iledefrance.fr Conception graphique : Rampazzo & Associés - Mai 2014 - Impression : Imprimerie de Compiègne

Références

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