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Bulletin des médecins suisses

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Bulletin des

médecins suisses

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch

20 –2 1 13 . 5. 20 15 715 Editorial

De la structure tarifaire à sa mise en application

741 Tribune

Lernen verändert sich – auch für Ärztinnen und Ärzte

752 Horizons

L’escalade, métaphore de la vie

754 «Et encore…»

par Erhard Taverna

La technique et

ses conséquences

(2)

Dr Werner Bauer; Prof. Dr Samia Hurst;

Dr Jean Martin; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA;

Dr Jürg Schlup (FMH); Prof. Dr Hans Stalder;

Dr Erhard Taverna; lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH)

Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann; Dr ès. sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. publ. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn (FMH)

FMH

ÉDITORIAL: Urs Stoffel

715 De la structure tarifaire à sa mise en application NÉCROLOGIE: Yves Guisan, Janine Molleyres 716 In memoriam Bernard Droz

717 Nouvelles du corps médical

Autres groupements et institutions

IAFOB: Adrian Huber, Yvonne Bogenstätter, Urs Pfefferkorn, Heinz Zimmermann, Emanuela G. Medici

718 Ärztliche Führung als (m)eine Profession Spécialisations accrues, coûts et interdisciplinarité représentent des défis pour les collaborateurs et les cadres. Pour les relever, les cadres ont un rôle particulier à jouer: ils doivent diriger. Or qu’est-ce que cela signifie et comment s’y prendre au mieux en plus des autres tâches qui leurs incombent?

Courrier / Communications

720 Courrier au BMS

727 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

729 Rapport de gestion 2014 de la coopérative FMH Services 733 Emplois et cabinets médicaux

Tribune

COMPTE RENDU DE CONFÉRENCE: Bruno Kesseli

741 Lernen verändert sich – auch für Ärztinnen und Ärzte Les nouvelles formes

d’apprentissage ont le vent en poupe et influencent aussi de plus en plus durablement la formation médicale prégraduée, postgraduée et continue. C’est du moins l’impression qui demeure suite au symposium sur le «blended learning» qui s’est tenu en février dernier à l’hôpital universitaire de Zurich, dont voici quelques impressions.

POINT DE VUE: Fabienne Gay-Crosier

744 Médecin, politicien et liberté… je t’aime, moi non plus MEDICAL EDUCATION: Roman Hari

746 Stakeholderanalyse in der Planung ärztlicher Weiterbildungs-Curricula L’offre de formation est un critère important pour les jeunes médecins lorsqu’ils optent pour un nouveau poste. Lors de la planification d’un cursus de formation postgraduée, il importe de prendre en compte les besoins de toutes les personnes impliquées.

(3)

BADOUX

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41 (0)61 467 85 56, kwuerz@emh.ch

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, fax +41

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© EMH Editions médicales suisses SA (EMH), 2015. Le Bulletin des médecins suisses est une publication «open- access» de EMH. Sur la base de la licence Creative Commons «Attribu- tion – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 4.0 International», EMH accorde à tous les utilisateurs le droit, illimité dans le temps, de repro- duire, distribuer et communiquer cette création au public, selon les conditions suivantes: (1) citer le nom de l’auteur;

(2) ne pas utiliser cette création à des fins commerciales; (3) ne pas modifier,

obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

Horizons

SOUS UN AUTRE ANGLE: Erhard Taverna

751 Geld – Jenseits von Gut und Böse Le Stapferhaus consacre une exposition à l’argent qu’Erhard Taverna trouve enrichissante.

Il y a beaucoup de choses à voir et à découvrir, notamment l’origine du mot «salaire», la signification d’expressions particulières et la manière dont les différentes monnaies, les cartes de crédit et les bitcoins influencent le marché. On y présente également l’endette- ment et les revenus des états et les dépenses des ménages à travers les âges, ainsi que des grilles salariales et des comparaisons fiscales de manière claire et intéressante.

NOTES DE LECTURE: Jean Martin

752 L’escalade, métaphore de la vie Le livre présenté par Jean Martin intitulé Sur la trace de Nives suit une femme remarquable, Nives Meroi. Une femme qu’il n’a pas été facile d’accompagner puisqu’elle a gravi la majorité des sommets de l’Himalaya. Quelques réflexions sur l’escalade comme métaphore de la vie.

NOTES DE LECTURE: Dominique Eich-Höchli 753 Es bleibt hypothetisch

Et encore…

Erhard Taverna

754 La technique et ses conséquences La dynamique est l’une des caractéristiques de la modernité et le changement permanent demeure notre seule certitude. Les possibilités techniques évoluent constamment et ont un grand impact dans tous les domaines. Mais comment les évaluer?

Les chercheurs s’y attellent, mais l’on ne pourra jamais faire face à l’incertitude en toute sécurité.

L’auteur se réfère à Hans Jonas qui recommandait, faute de mieux, de privilégier le scénario pessimiste.

(4)

Le projet TARVISION, qui porte sur la révision de la structure tarifaire ambulatoire TARMED, est entré dans une phase décisive. Actuellement, plus de 150 per- sonnes sont à l’œuvre au sein d’une vingtaine d’équipes spécialisées composées de représentants des parte- naires en charge de la révision – la FMH, H+ et la CTM – et des délégués tarifaires des sociétés de discipline médicale concernées par les différentes positions tari- faires.

Au vu du calendrier particulièrement ambitieux de la révision, l’interaction entre les différentes compo- santes du projet laisse peu de marge de manœuvre si l’on veut éviter de prendre du retard. Différents obs- tacles restent à franchir, pour lesquels la FMH et ses partenaires ont besoin de la précieuse collaboration et du savoir-faire des délégués tarifaires des sociétés de discipline.

Jusqu’ici, le projet TARVISION s’est principalement concentré sur la révision de la structure tarifaire. Mais une structure tarifaire n’est pas encore un tarif pou- vant être appliqué au quotidien. Pour cela, il faut fixer des règles et des paramètres qui doivent ensuite faire l’objet de négociations et de conventions entre les partenaires tarifaires, ce qui prend du temps. Comme le système de santé de notre pays de même que l’application de la LAMal relèvent essentiellement des cantons, il ne suffit pas que les partenaires tarifaires signent une convention-cadre nationale;

il faut aussi des conventions d’adhésion cantonales.

Il en va de même de la valeur du point tarifaire, négociée et fixée au plan cantonal. Enfin, après une révision aussi conséquente, il s’agit également de recal- culer les valeurs de départ du point tarifaire.

Lors de l’introduction du TARMED en 2004, la conven- tion-cadre nationale avait été négociée par la FMH et H+ pour les fournisseurs de prestations, ainsi que par

santésuisse et la CTM pour les répondants des coûts.

Concernant les conventions d’adhésion cantonales, un groupe nommé «G7» avait vu le jour et négocié un mo- dèle de convention avec santésuisse sur mandat des cantons. C’est également ce G7 qui avait été chargé de calculer la valeur de départ du point tarifaire de chaque canton en collaboration avec NewIndex, puis de la négocier avec santésuisse.

Aujourd’hui, la situation est beaucoup plus complexe.

En effet, les répondants des coûts de la LAMal sont dé- sormais représentés par deux entités indépendantes, santésuisse et curafutura. Dans ce contexte, plusieurs questions se posent: faut-il négocier la convention- cadre nationale – qui, rappelons-le, vise à uniformiser la structure tarifaire comme l’exige la LAMal – de ma- nière séparée avec chacune de ces deux organisations faîtières? Ou celles-ci doivent-elles mettre sur pied une délégation commune? Que se passerait-il si aucune convention-cadre commune ne voyait le jour faute d’accord? Cette question se pose également pour les conventions d’adhésion cantonales: qui négocie avec qui sur quel mandat le modèle de convention d’ad- hésion cantonale? Enfin, la convention-cadre nationale devra encore être approuvée par le Conseil fédéral avec la nouvelle structure tarifaire, les conventions d’adhé- sion cantonales et les valeurs du point tarifaire par les gouvernements cantonaux. Tout cela exige une grande coordination mais surtout du temps!

Comme vous le voyez, chères et chers Collègues, de nombreuses questions sont encore en suspens et de

nombreux points restent à clarifier. C’est un travail de longue haleine qui nous attend ces prochaines semaines et ces prochains mois avant que la structure tarifaire révisée puisse être mise en œuvre et qu’un nouveau tarif susceptible d’être appliqué au quotidien voie le jour.

De la structure tarifaire à sa mise en application

Urs Stoffel

Dr, membre du Comité central de la FMH, responsable ad intérim du département Tarifs et conventions pour la médecine ambulatoire en Suisse

Les règles et les paramètres nécessaires à l’application quotidienne d’un tarif à la presta- tion doivent faire l’objet de négociations et de conventions entre les partenaires tarifaires.

L’interaction entre les différentes composantes

du projet laisse peu de marge de manœuvre si

l’on veut éviter que la révision ne prenne du

retard.

(5)

In memoriam Bernard Droz

Professeur Bernard Droz vient de nous quitter le 9 avril 2015 à l’âge de 85 ans.

Cet éminent scientifique, Professeur honoraire d’histo- logie et d’embryologie, a été apprécié par de nom- breuses volées de futurs médecins. Chercheur et au- teur de nombreuses découvertes dans le domaine des neurosciences (fonctionnement de la transmission axonale), il a été appelé à exercer les plus hautes res- ponsabilités dans les institutions responsables de la re- cherche, Brain Research, ainsi que le CNRS et l’INSERM en France, le Fonds national en Suisse.

Loin d’être un scientifique qui écrase de son aura pro- fessorale, c’était au contraire un homme sage, profon- dément humain, et engagé. Il était actif non seulement dans son domaine spécialisé et dans de multiples so- ciétés scientifiques, mais également dans les organes de l’Université de Lausanne, au Centre catholique de radio et de télévision, et au groupe des professionnels de santé d’Amnesty International. Jusqu’à ses derniers

jours, oubliant son âge, des deuils douloureux et un état de santé miné par plusieurs affections graves, il restait toujours profondément interpellé par l’injus- tice, la violence et la misère de ses frères humains. Il était toujours disponible pour répondre aux demandes souvent urgentes qui lui étaient faites par Amnesty International et en février de cette année, il écrivait en- core: «S’inquiéter, se soucier, tenter d’aider les plus dé- munis de liberté, de justice et de soins médicaux, n’est ce pas donner un sens à la fin de sa vie?» Quel magni- fique message, quel témoignage et quel exemple! (On pense à Stéphane Hessel, auteur de Indignez vous.)

Dr Yves Guisan, spécialiste en chirurgie et médecine générale FMH, ancien conseiller national Dr J. Molleyres, coordinatrice des Actions Urgentes pour le Groupe des Professionnels de santé Prof. Dr Bernard Droz

25.3.1930 – 9.4.2015

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Todesfälle / Décès / Decessi Cornelia Feusi (1963), † 10.4.2015, Praktische Ärztin, 8052 Zürich Josef Rüegg (1920), † 26.4.2015,

Facharzt für Kinder- und Jugendmedizin, 8802 Kilchberg ZH

Peter von Schulthess (1925), † 22.4.2015, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 8803 Rüschlikon

Peter Ludi (1927), † 8.4.2015,

Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 3045 Meikirch

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

BE

Sarah Berger Braun,

Praktische Ärztin und Fachärztin für Allge- meine Innere Medizin, Breitenrainplatz 36, 3014 Bern

VD

Laetitia Angèle Vauthey,

Spécialiste en médecine interne générale, 8, rue de Fribourg, 1800 Vevey

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Peter Jüni,

Praktischer Arzt FMH, Neubrückstrasse 92, 3012 Bern

Einsprachen gegen dieses Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt hat sich gemeldet:

Christina Schweiger,

Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe FMH, Monvia Gesundheitszentrum Luzern, Spitalstrasse 40, 6004 Luzern

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern.

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau hat sich gemeldet:

Sabine Druschke,

Breite Strasse 56, D-15517 Fürstenwalde

Nouvelles du corps médical

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Ärztliche Führung als (m)eine Profession

Adrian Hubera, Yvonne Bogenstättera, Urs Pfefferkornb, Heinz Zimmermannc, Emanuela G. Medicia

a iafob – Institut für Arbeitsforschung und Organsiationsberatung; b Kantonsspital Olten; c emeritierter Chefarzt Inselspital Bern

Die (Zusammen-)Arbeit in Spitälern verändert sich. Vermehrte Spezialisierung, Kostenfokussierung und Interdisziplinarität fordern Mitarbeitende wie Kader glei- chermassen. Im Umgang mit den aktuellen Herausforderungen im Spital kommt den Leitungspersonen eine besondere Rolle und Verantwortung zu – sie haben zu führen. Doch was bedeutet dies und wie gelingt es, als Arzt oder Ärztin, neben all den anderen Funktionen und Aufgaben, «gut» zu führen?

Eigentlich weiss man (bzw. Mann und Frau), was »Füh- rung» heisst und worauf es grundsätzlich ankommt:

Sinn erzeugen, Klarheit schaffen und Entwicklung ermöglichen [1, 2]. Doch wie in so vielem ist auch in Sachen Führung die Theorie klarer als die Praxis und das Papier geduldiger als der Alltag. Worauf kommt es also an? – aufs Tun. Wie verhalte ich mich als Chefarzt

gegenüber einem eigensinnigen Oberarzt? Wie stärke ich als Oberärztin die introvertierte Assistenzärztin?

Wie vertrete ich als Leitender Arzt eine andere Mei- nung als meine Chefärztin, ohne dass unsere Arbeits- beziehung darunter leidet? Und wie gelingt es mir, bei meiner Arbeit gesund zu bleiben? Fragen, auf die sich in der Literatur vielerlei Antworten finden, aber passen diese auch auf mich und meine Arbeitssituation?

Führungskompetenz und -leidenschaft – ein Muss für Kaderärzte im Spital

Es gibt keine richtige oder falsche Führung, auch im Spital nicht – sondern nur bessere oder weniger gute.

Wie man als Führungskraft in ganz bestimmten Situa- tionen agiert, hängt von verschiedenen Faktoren ab, die die Theorie und Führungshandbücher nur begrenzt adaptieren können. Was es braucht, ist «Profession»:

1. Ein adäquates Verständnis von Führung als relevante Funktion und Rolle in der (Zusammen-)Arbeit, 2. durch bewusste Reflexion entwickelte Führungskompetenz sowie 3. eine gehörige Portion Leidenschaft («Lust auf Führung»). Doch wie (ver-)schafft man sich diese Pro- fession?

Ärztinnen und Ärzte – auch in Kaderpositionen – ver- stehen sich in erster Linie als (hoch) spezialisierte Fachkräfte: Chirurgen, Anästhesistinnen, Mediziner, Orthopädinnen oder Kardiologen. Daneben haben sie eine Position inne, z.B. als Assistenzarzt, Oberärztin, Leitende Ärztin oder Chefarzt. Und mit der Position verbunden sind, nebst den fachbezogenen Aktivitäten und Zuständigkeiten, auch Führungsaufgaben und -verantwortlichkeiten sowie im besseren Falle auch entsprechende Führungskompetenzen. Oft wird Füh- Wie wirksame Mitarbeitendenführung gelingt

Eigentlich gilt es nur das zu tun, was man bereits über wirk- same Führung weiss. Mitarbeitende, die sich in ihrem Arbeits- umfeld unwohl fühlen, sind weniger engagiert, während Mit- arbeitende mit hoher emotionaler Bindung ans Arbeitsumfeld eher bereit sind, zusätzliche Aufgaben zu übernehmen [3]. Eine entscheidende Ursache für mehr oder minder hohen Grad emotionaler Bindung, für Motivation und Engagement ist die Qualität des Führungsverhaltens der Vorgesetzten [4].

Als professionelle Führungskräfte sollten Kaderärztinnen und Kaderärzte u.a.

– den Umgang mit Mitarbeitenden mögen (und nicht nur ihre Arbeit im Fachgebiet),

– führen wollen (und nicht nur aufgrund der Position führen müssen),

– als Führungskraft (be-)greifbar sein (wissen und sagen was einem wichtig ist, Position beziehen, ansprechbar sein usw.).

Sowie soweit wie situativ möglich

– Sicherheit vermitteln (u.a. durch Transparenz über Ansprü- che, Entscheide, Fehler usw.);

– Wertschätzung zeigen (u.a. durch Interesse, Feedback, An- erkennung usw.);

– Fordernd fördern (u.a. durch klare und realistische Ziele, konkrete Vereinbarungen sowie adäquate Unterstützung);

– Sog statt Druck erzeugen (u.a. durch motivierende Per- spektiven, Lust auf Veränderungen usw.);

– Handlungsspielräume ermöglichen (u.a. durch Zutrauen, Schaffung von Lernfeldern usw.);

– Ein soziales Betriebsklima schaffen (u.a. durch Ernstnehmen der Wünsche, Bedürfnisse und Sorgen der Mitarbeitenden, vorbildliches Verhalten, Raum für Spass und Humor usw.).

(8)

rung aber als Sekundärfunktion bzw. Zusatzaufgabe gesehen und wahrgenommen, wofür die meisten Ärz- tinnen und Ärzte nicht gezielt ausgebildet wurden.

Zwar haben Sie im Laufe ihres Werdegangs (mehr oder weniger gute) Führung erfahren und somit eine ge- wisse Ahnung davon, aber sie kennen weder die grund- legenden Prinzipien und Zusammenhänge, noch effek- tive Ansätze der Anwendung bzw. deren Wirkung. Meist am eigenen Leibe erfahren wurden jedoch die Auswir- kungen von schlechter Führung. Dies ist jedoch ein we- nig geeigneter Ansatzpunkt, um Führen zu lernen.

Führungsentwicklung – ein Muss für moderne Spitäler

Wie lässt sich dies ändern? Wir denken, dass Führung vermehrt als Profession zu verstehen ist. Spitäler brau- chen Führung, denn durch sie wird eine effektive und effiziente (Zusammen-)Arbeit ermöglicht. Welche Art der Führung, durch wen und in welcher Form, gilt es situativ zu klären. Damit diese Klärung effektiv erfol- gen kann, sind die ärztlichen Führungskräfte und Lei- tungspersonen der Spitäler entsprechend zu qualifizie- ren. Ab einer gewissen Position gehört Führung dazu und eine entsprechende Führungsprofession sollte vorhanden sein. Dies bedeutet, Kaderärztinnen und Kaderärzte sollten ein Bewusstsein für ihre besondere Rolle und Verantwortung als Führungskraft entwi- ckeln und leben – wollen, dürfen und können.

Führung sollte Profession sein – aber wie kann ich sie zu meiner machen? Durch die aktive und bewusste Auseinandersetzung mit meinen inneren Bildern, meinen Werten und Zielen sowie mit meiner Situation, meinem Umfeld, seinem und meinem Anspruch an Führung und den Möglichkeiten, die ich habe, (gut) zu führen. Zudem gilt es, sich gute und geeignete Füh- rungsmethoden und -instrumente anzueignen, um in der jeweiligen Situation adäquat und wirkungsvoll agieren zu können.

Spitäler erkennen zunehmend, dass die Förderung dieser bewussten Auseinandersetzung und der damit

verbundenen Qualifizierung der ärztlichen Führungs- kräfte mit einem Mehrwert verbunden sind. Geschulte Kaderärztinnen und Kaderärzte fühlen sich sicherer in ihrer Führungsrolle und gehen dadurch auch an- spruchsvolle Führungssituationen aktiv an. Probleme und Konflikte werden eher angesprochen, unbefrie di- gende Arbeitssituationen vermehrt geklärt und moti- vierende Arbeitsbedingungen geschaffen – zugunsten einer höheren Qualität und Effizienz in der Leistungs- erbringung. Und wer will dies nicht?

Literatur

1 Neuberger O. Führen und führen lassen: Ansätze, Ergebnisse und Kritik der Führungsforschung. 2002. (Vol. 2234). utb.

2 Von Rosenstiel L. Mitarbeiterführung in Wirtschaft und Verwaltung. 2002. München: Bayrisches Staatsministerium für Arbeit, Familie und Sozialordnung.

3 Nink, M. Engagement Index Deutschland 2010. 2011; Berlin: Gallup.

4 Information Factory. Schweiz führt?! Eine Studie über Werte, Aufgaben und Wirksamkeit von Führung. 2014; Online unter www.information-factory.com/Schweiz-fuehrt

Korrespondenz:

Adrian Huber iafob – Institut für Arbeitsforschung und Organisationsberatung Obere Zäune 14

CH-8001 Zürich Tel. 044 254 30 67 Fax 044 254 30 70

Führungsseminar für Kaderärztinnen und Kaderärzte In Fortführung der etablierten «biaggi-Führungsseminare», gestaltet das Institut für Arbeitsforschung und Organisations- beratung (iafob) 2015/16 das 10. Führungsseminar für Kader- ärztinnen und Kaderärzte.

Dieses Führungsseminar richtet sich an erfahrenere Oberärz- tinnen und Oberärzte sowie Leitende Ärztinnen und Ärzte, die ihre Führung im Spital reflektieren und ihre Führungskompe- tenzen gezielt verbessern wollen. Basierend auf konkreten Bei- spielen vermitteln fachkompetente und spitalumfelderfahrene Expert(inn)en die relevanten Aspekte ärztlicher Führung.

Das Seminar ist in vier themenbezogene Module von je 2 Tagen aufgeteilt und bildet in sich ein Ganzes.

2./3.11.2015: Führungsgespräche und Gesprächsführung 7./8.12.2015: Führungsprinzipien und Führungsstil 18./19.1.2016: Teamführung und Konfliktmanagement 3./4.3.2016: Selbstführung und Laufbahngestaltung Das Führungsseminar ist vom Schweizerischen Institut für Wei- ter- und Fortbildung (SIWF) anerkannt und wird mit 32 Credits als persönliche Fortbildung angerechnet.

Weitere Informationen und Anmeldung: www.iafob.ch/index.

php/veranstaltungen oder adrian.huber[at]iafob.ch

(9)

Was bedeutet hier fortschrittlich . . .?

Exponenten der FMH und der Schweizerischen Gesellschaft für Gynäkologie werben für ein Ja zum Verfassungsartikel, der die Präimplan- tationsdiagnostik (PID) in der Schweiz ermög- lichen soll [1, 2]. Dabei haben sie bereits einen nicht unbedeutenden Werbeerfolg erzielt, nämlich die Kaperung des Begriffs «fort- schrittlich». In der Diskussion um die Abtrei- bung und deren Finanzierung waren es die Begriffe «vernünftig» und «bewährt», welche einem, wie das Elixier der Gallier, offensicht- lich Unbesiegbarkeit verleihen können. Über die Rechtmässigkeit einer solchen Inanspruch- nahme sprachlicher Wunderwaffen hat leider kaum eine Diskussion stattgefunden. Umso mehr beabsichtige ich mit dieser Replik, die Diskussion um den Begriff «fortschrittlich»

anzustossen. Die provokative erste Frage lau- tet denn auch: bedeutet es wirklich Fortschritt, einem medizinischen Verfahren die Gesetzes- grundlage zu verleihen, welches mit absoluter Sicherheit dazu verwendet werden wird, Leben zu selektionieren. Es ist mir durchaus be- wusst, dass eine Abtreibung je nach Resultat eines pränataldiagnostischen Tests ebenfalls Selektion von scheinbar wertem und unwer- tem Leben bedeutet. Was in diesem Fall aber durch die betroffenen Eltern noch abgewogen und in Anbetracht des «Tötungsakts» der Ab- treibung allenfalls noch abgewendet werden könnte, geschieht bei der PID anonym. Die mit allen Eigenschaften zum Leben ausgestat- teten Embryonen landen im kalten Laboraus- guss – ist das Fortschritt? Die Kollegen Schlup und Imthurn gehen wie selbstverständlich davon aus, dass im Falle einer möglichen Be- hinderung ja sowieso abgetrieben würde und preisen die PID sogar als Verfahren, um Ab- treibungen zu verhindern! Das ist aus ethi- scher Sicht ein klassischer sogenannter natu- ralistischer Fehlschluss und das wiederum ein Alarmsignal für eine Ethik, die sich zuse- hends auf eine schiefe Ebene (slippery slope) hin bewegt. Ampeln, die vom Gesetzgeber aus ethischen Abwägungen einmal auf rot gestellt wurden, werden einfach auf grün gestellt, weil es halt eine logische Konsequenz aus vor- herigen Entscheidungen sei. Im Politiker-Jar- gon nennt man das Salamitaktik! Daher die zweite provokative Frage: was wird «Fort- schritt» bedeuten, wenn dieser nächste Ent- scheid einmal gefällt sein wird? Den neuen Begehrlichkeiten wiederum nachgeben? Diese heissen dann aber «Retterbabys», «Designer- kinder» und «Klone» …! Mit Bestimmtheit wird das inflationäre Allzweck-Argument der fortschrittlichen Fortpflanzungsmediziner

auch dort wieder Verwendung finden und zwar trotz Eurobonus – die armen Eltern müs- sen für ihr Designerkind nach Belgien reisen.

Dr. med. Daniel Beutler-Hohenberger, Thun

1 Schlup J. Warum wir eine zeitgemässe Fort- pflanzungsmedizin brauchen. Schweiz Ärzte- zeitung. 2015;96(14–15):511.

2 Imthurn B. Ja zu einer zeitgemässen Fort- pflanzungs medizin. Schweiz Ärztezeitung.

2015;96(14–15):512–4.

Forderungen sorgfältig überdenken Zum Beitrag «Ist weniger mehr? – Grenzen der modernen Medizin» von Benedikt Horn [1]

Lieber Bene

Wie gewohnt besticht deine Zusammen- fassung der Berner Vortragsreihe durch Elo- quenz und Präzision. Die Kernaussage, jeden Zweifel von Patienten ernst zu nehmen, ob eine Untersuchung oder Therapie sinnvoll sei, möchte ich noch verstärken: Als kritisch den- kende Ärztinnen und Ärzte sind wir sogar in der Pflicht, solche Zweifel zu säen, wo es uns angebracht scheint. Erlaube mir eine Ergän- zung deines prägnanten Fazits in sieben Punk- ten anzubringen, mit einigen inhaltliche Fra- gezeichen, in der Hoffnung, dass du damit einen Steilpass erhältst, eigene kritische An- merkungen (in einer Duplik) zu formulieren.

Ad 1 (Verzichtwünsche von Patienten ernst nehmen spart Millionen): Leider erleben wir in der Sprechstunde oft das Gegenteil. Wün- sche nach maximaler Sicherheit generieren Millionenkosten.

Ad 2, 3, 4 und 7 (Gesellschaft anstelle von Be- hörden gefordert, und besonders der Einzelne, beraten von Gesundheitsprofis, in verständ- licher Sprache): Um informiert über Nutzen oder Nutzlosigkeit von Untersuchungen und Therapien entscheiden zu können, brauchen Patienten spezifische Fähigkeiten (health lite- racy, numeracy). Hier stehen die Bildungsver- antwortlichen in der Pflicht, also Behörden.

Und wie erreicht man Migranten und Asylan- ten? Wird sich die Ungleichbehandlung durch solche Ansprüche an die Eigenverantwortung nicht vergrössern?

Ad 5 (Diskussionen über Sinn oder Unsinn von Abklärungen oder Therapien): Aus Kos- tensicht rechnet sich der Zeiteinsatz vielleicht, aber wer leistet diese (immer noch bescheiden vergütete) Zeit in der Sprechstunde? Etwa die in Zeitnot befindliche, schwindende Haus- ärzteschaft? Oder Practice Nurses, die dann in der Pflege fehlen?

Ad 6 (Einbezug junger Menschen): Das halte ich für eine klare Überforderung. Will ich mich als 18-Jähriger aktiv damit auseinander- setzen, mit wie viel medizinischem Aufwand meine Grossmutter sterben soll? Als App, wie vorgeschlagen, einzelne zu unterlassende Therapien anwählen? Ich möchte das meinen eigenen Kindern ehrlich gesagt nicht zumu- ten. Die haben schon genug zu tun mit der Bewältigung ihres eigenen aufblühenden Le- bens.

So gesehen ist es vielleicht nicht so übel, wenn diese Forderungen in sieben Punkten nicht

«hic et nunc» umgesetzt, sondern noch etwas sorgfältiger überdacht werden. Die Relevanz des Grundgedankens, dass weniger oft mehr sein kann, ist dagegen unbestritten.

Dr. med. Stefan Neuner-Jehle, Steinhausen

1 Horn B. Ist weniger mehr? – Grenzen der modernen Medizin. Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(16):580–1.

Lösungsversuche nicht auf die lange Bank schieben

Duplik zum Beitrag von Stefan Neuner-Jehle Lieber Stefan

Vielen Dank für Deine Replik auf mein Fazit nach der denkwürdigen Veranstaltung des

«Forum für Universität und Gesellschaft» der Uni Bern.

Einige Kollegen erwarten nun vielleicht, dass wir 500 Jahre nach Marignano mit dem ver- balen Zweihänder aufeinander losgehen, das Bild von Ferdinand Hodler sagt ja mehr als 1000 Worte. Unser Diskurs ist friedlicher! Zu Deiner Replik:

Ad 1: Ohne Zweifel sind beide «Gangarten»

möglich. Viele Patienten haben ein enormes Bedürfnis nach Sicherheit, Abklärungen und Therapien. Hier wird sparen in der Tat schwie- rig sein. Sehr viele Patienten (und deren Ange- hörige) lehnen aber zusätzliche Untersuchun- gen und Behandlungen verbal oder nonverbal, direkt oder «durch die Blume» ab. Es ist mög- lich (wahrscheinlich? sicher?), dass Arzt oder Ärztin die Patienten stark beeinflussen und so nach Jahren Praxistätigkeit der eine Arzt mehr Patienten hat, die gerne intensiv be- treut werden, die andere Ärztin mehr Patien- ten hat, die gerne verzichten. Tendenz zu einer gewissen «Radikalisierung» nicht aus- geschlossen.

Ad 2, 3, 4, 7: Ich war stets Verfechter hoher Eigenverantwortung und habe gelegentlich auch mal schlechte Erfahrungen gemacht,

Courrier au BMS

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meist aber gute. Das Bildungsangebot für unsere Lehrlinge, Gymnasiasten, Absolven- ten von Volkshochschul- oder Senioren-Kur- sen ist immens. Wenn man die Prospekte studiert, ist ein beachtlicher Teil gesundheit- lichen Themen und Problemen gewidmet.

Bezüglich Asylanten, Immigranten, Arbeits- losen und Suchtpatienten gilt es vorerst, die zahllosen bestehenden Einrichtungen und Bemühungen von Freiwilligen nicht behörd- lich zu blockieren, weil irgendwo ein Haar in der Suppe festgestellt wurde. Das Abschieben von persönlicher und mitmenschlicher Ver- antwortung an Behörden ist häufig zu ein- fach, oft ineffizient und politisch umstritten.

Ad 5: Als hoffnungsloser Idealist plädiere ich dafür, dass Diskussionen über Sinn und Un- sinn von Abklärungen und Therapien zu den wichtigsten Aufgaben (Kernkompetenzen) der Hausärzte gehören. Ich betone, dass mir das keinesfalls immer gelungen ist, aus verschie- densten Gründen. Zeitaufwand und Tarif- struktur einigermassen in Einklang zu brin- gen gehört zu den grossen Herausforderungen unserer Standespolitiker.

Ad 6: Ich bin überzeugt, dass der Einbezug der jungen Generation zwingend zu unseren Auf- gaben als «Generalunternehmer» der Patien- ten und ihres Umfeldes gehört. Natürlich haben junge Menschen auch sonst schon viel

«am Hals», viel mehr, als wir vor einer oder zwei Generationen. Aber junge Leute sind sehr interessiert an Information auch über schwierige Probleme.

Lieber Stefan, mit der Bemerkung, dass die diskutierten Probleme nicht erst in Jahrzehn- ten, sondern «hic et nunc» umgesetzt werden sollten, habe ich bei Dir genau das erreicht, was am Schluss der Diskussion der Veranstal- tungsreihe im Raum stand: Wir alle, also auch die Ärzteschaft, sollten aktiv dazu beitragen, dass man Lösungsversuche schwieriger Pro- bleme nicht auf die lange Bank schiebt. Als Redaktor von PrimaryCare bist Du dazu prä- destiniert und ohne Zweifel im Boot sehr will- kommen!

Mit freundlichen kollegialen Grüssen Dr. med. Benedikt Horn, Interlaken

Einschränkung der ärztlichen Entscheidungsfreiheit

Zum Beitrag «Die Wahl der Implantate ist Aufgabe der Ärztinnen und Ärzte» [1]

Der verdankenswerte Beitrag weist auf eine zunehmend wichtige Problematik hin. Die ei- genverantwortlich entscheidenden Ärztinnen und Ärzte sehen sich einem wachsenden Druck und Tendenzen zur Einschränkung der ärztlichen Entscheidungsfreiheit ausgesetzt.

In diesem Zusammenhang schadet es nicht,

darauf hinzuweisen, dass die Standesordnung der FMH bereits 1997 in vorausschauender Art und Weise diesbezüglich verbindliche Richt- linien definierte. Im Artikel 31 heisst es un- missverständlich: «Ärzte und Ärztinnen stel- len bei Vertragsabschlüssen sicher, dass sie in ihrer ärztlichen Tätigkeit keinen Weisungen von nichtärztlichen Dritten unterworfen wer- den, die mit einer gewissenhaften Berufsaus- übungen nicht vereinbar sind». Es wäre zu wünschen, dass die FMH und die Fachgesell- schaften gemeinsam darauf hinarbeiten, dass diese Regelung auch eingehalten werde und gleichzeitig ihre Mitglieder dabei gebührend unterstützen.

Dr. med. Jürg Knessl, MAE, Zürich Ehemaliges Mitglied der Kommission Standesordnung FMH

1 Brandenberg JE. Die Wahl der Implantate ist Aufgabe der Ärztinnen und Ärzte.

Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(17):619–22.

Interpharma bleibt beim Schönreden Zum Beitrag «Instrumentalisierung ärztlicher Experten» von Rainer Kaelin Rainer Kaelin [1] beschreibt (nur) auszugs- weise, mit welchen Vorgehensweisen inter- nationale Pharmakonzerne Gewinnmaximie- rung betreiben. Noch immer sind sich viele ärztliche Kollegen des Ausmasses nicht be- wusst. Vielleicht sollte Herr Cueni [2] einmal die entsprechenden Berichte genauer studie- ren (zum Beispiel [3–5]). Die von ihm beschrie- benen Anstrengungen der Pharmaindustrie sind ja erst auf äusseren Druck hin entstan- den. Seine Aussage, die Verstösse schadeten auch der Pharmaindustrie, ist mehr theore- tisch denn von praktischer Bedeutung. So hat es den entsprechenden Firmen um ein Viel- faches weniger geschadet, als sie letztlich da- mit Gewinn erwirtschaften konnten, dass

«verantwortliche Manager [z.B.] Off-Label- Kampagnen planen» [2] oder gezielt auf Diagnose ausweitung (disease mongering) und damit Indikationserweiterung für ihre Pro- dukte hin gearbeitet haben [3–5]. Die Anstren- gungen der Pharmaindustrie würden glaub- hafter wirken, wenn sie (gewesene) Praktiken nicht schönreden, sondern transparent ma- chen und sich mit Wort und Tat davon distan- zieren würde. (Aussendienst-)Mitarbeiter der Pharmaindustrie sind sicherlich nicht weni- ger gesetzestreu als andere Personen. Nur haben sie auch loyal zu sein und vor allem da- für zu sorgen, dass die Produkte ihres Arbeit- gebers Absatz finden. Und als Arzt in eigener Praxis habe ich z.B. die Anpreisung zur Off- Label- Anwendung leider wiederholt erlebt.

Eigentlich spricht R. Kaelin ja in erster Linie

gar nicht die Pharmaindustrie an, sondern die (beteiligten) Ärzte. Dies auch im zweiten Teil, wo ich leider auch immer wieder feststellen muss, dass der Fall Rylander respektive die systematische Bearbeitung von Ärzten und Öffentlichkeit mit gefälschten und geschön- ten Studien/Daten zu den Auswirkungen des Tabakkonsums durch die Tabakindustrie viel zu wenig bekannt sind. Ich bin gespannt auf den zweiten Teil.

Dr. med. Oliver Dätwyler, Dietikon

1 Kaelin RM. Instrumentalisierung ärztlicher Exper- ten. Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(18):663–5.

2 Cueni T. Ein unvollständiges und unausgewogenes Bild. Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(18):666–7.

3 Moynihan R et al. Selling sickness: the pharmaceu- tical industry and disease mongering. BMJ.

2002;324:886–91.

4 Angell M. The Truth About the Drug Companies – How They Deceive Us and What to Do About It.

2004. Random House. (Deutsche Übersetzung:

Angell M. Der Pharma-Bluff. Wie innovativ die Phar- maindustrie wirklich ist. 2005. KomPart Verlags- gesellschaft.)

5 Angell M. Drug Companies & Doctors: A Story of Corruption. The New York Review of Books.

2009;56(1):8–12.

Ziel verfehlt

Zum Beitrag von Rainer Kaelin

In der SÄZ Nr. 18 unterstellt Rainer M. Kaelin der pharmazeutischen Industrie in der Zu- sammenarbeit mit der Ärzteschaft unkor- rektes Handeln [1]. Obwohl die Replik von Thomas Cueni [2], Generalsekretär der Inter- pharma, die unsachgemässe Kritik zu kor- rigieren vermag, möchte ich mich als Mit- arbeiter der Pharmaindustrie ebenfalls zu Wort melden.

Ich bin seit über 30 Jahren in verschiedenen Funktionen in der Pharmaindustrie tätig. Mit dem Zitieren von Einzelfällen, in welchen offenbar die gesetzlichen Rahmenbedingun- gen des seriösen Bewerbens von Arzneimit- teln missachtet wurden, eine ganze Branche und deren Mitarbeitende unterschwellig als Betrüger hinzustellen, hat Herr Kaelin das Ziel seines Ansinnens massiv verfehlt.

Wer sich mit der Bewerbung von Arzneimit- teln auseinandersetzt, weiss, dass es dabei

Lettres de lecteurs

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längst nicht mehr nur um «Treu und Glau- ben» geht. Die gesetzlichen Rahmenbedin- gungen und die von Seiten der Ärzteschaft und der Pharmaindustrie zusätzlich einge- führten strengen Regulative sorgen seit Jahren dafür, dass die Vermarktung und Zusammen- arbeit untereinander so erfolgt, wie es sich für eine Branche in einem Rechtsstaat gehört.

Wer das Gegenteil behauptet, handelt wider besseren Wissens und verliert dadurch mit seinen Aussagen jegliche Glaubwürdigkeit.

Ernst Herzig, Biel

1 Kaelin RM. Instrumentalisierung ärztlicher Exper- ten. Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(18):663–5.

2 Cueni T. Ein unvollständiges und unausgewogenes Bild. Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(18):666–7.

Ein unvollständiges und unausgewogenes Bild?

Sehr geehrter Herr Cueni, Generalsekretär von Interpharma

Vielen Dank für Ihr Interesse an meinen Arti- kel «Instrumentalisierung ärztlicher Exper- ten» [1]. Ich bin überrascht über Ihre Stellung- nahme [2], denn die Stossrichtung meiner Ausführungen richtet sich nicht primär an die Pharmaindustrie, sondern an die ärztlichen Experten, welche sich instrumentalisieren lassen. Meine Argumentation ist folgende:

Wenn im Medikamentenmarkt (in dem zahl- reiche Regeln und Verhaltenscodices gelten) Ärzte sich nachgewiesenermassen in erheb- lichem Ausmass instrumentalisieren lassen, dann muss man logischerweise annehmen, dass dies auch im Präventionssektor ge- schieht, falls ähnliche pekuniäre Gewinne/

Verluste auf dem Spiele stehen. Für diese These ziehe ich die von Goetsche beschriebe- nen Fälle heran. Und ich bin erfreut, dass Sie dazu grundsätzlich auch meiner Meinung sind: «die Kritik […] an den beschriebenen Verhaltensweisen ist durchaus berechtigt», schreiben Sie. Etwas weniger überzeugend ist Ihre Entrüstung, es sei «unstatthaft, aus individuellen Unzulänglichkeiten auf ein sys- temisch falsches Verhalten zu schliessen».

Möchten Sie die Leser der Schweizerischen Ärz- tezeitung glauben machen, dass die betrüge- rischen Marketingmassnahmen, sozusagen synergistisch, von einigen skrupellosen Phar- maverantwortlichen mit vereinzelten geld- gierigen aka demischen Medizinern per Zufall inszeniert worden seien? Wobei grosse Be- träge an die Betroffenen und die akademi- schen Institu tionen ausbezahlt worden sind und dies ohne Mitwissen ihrer jeweiligen hier archischen Vorgesetzten?

Überlassen wir das Urteil, ob mein Artikel ein

«unvollständiges und unausgewogenes Bild»

verbreite, den Lesern der SÄZ!

Nach meinem bescheidenen Dafürhalten wäre mehr kritische Unabhängigkeit für die Öffentlichkeit von Nutzen. Verhaltenscodices und Selbstregulierung taugen offenbar nicht.

Denn bezüglich Transparenz und Unabhän- gigkeit stört mich eine ganz konkrete Tat- sache erheblich: Ich habe den Text meines Artikels in Hinsicht auf seine Publikation der Redaktion der SÄZ zukommen lassen. Wie kommt es dann, dass Sie in der gleichen Aus- gabe dieses Organs die Stellungnahme der Interpharma zu meinem Artikel publizieren?

Ist es üblich, dass die Redaktion die Texte, welche Sie betreffen könnten, Ihnen unter- breitet? Muss sie das, oder tut sie dies aus freien Stücken?

Wie dem auch sei, zum grösseren Nutzen der Öffentlichkeit können offizielle Ärzteschaft und die Industrie durch mehr Transparenz noch einiges verbessern. Für Ihren Beitrag dazu möchte ich Ihnen danken.

Dr. med. Rainer M. Kaelin, Morges

1 Kaelin RM. Instrumentalisierung ärztlicher Exper- ten. Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(18):663–5.

2 Cueni T. Ein unvollständiges und unausgewogenes Bild. Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(18):666–7.

Big pharma – pro und kontra

Zum Beitrag von R. Kaelin und T. Cueni [1, 2]

Niemand bestreitet den überwältigenden Anteil der Pharmaindustrie an der heutigen Medizin. Die fortlaufende klinische Prüfung von Medikamenten ist dazu unentbehrlich, aber sie kann die Unabhängigkeit von betei- ligten Klinikern und Wissenschaftlern behin- dern. Man lese dazu etwa das Vorwort des Arztes und Wissenschaftlers Michael Crich- ton zu seinem weltbekannten Roman Jurassic Parc.

Rainer M. Kaelin erinnert daran, dass die zehn grössten Pharmafirmen alle wegen Be- trugs zu Bussen zwischen 93 Millionen und 3,2 Milliarden Dollar verurteilt wurden. Herr Cueni nennt dies «individuelle Unzulänglich- keiten» – eine groteske Einschätzung. Dage- gen spricht nicht nur die Beteiligung aller der zehn grössten Pharmafirmen, sondern auch die Tatsache, dass solche «Verstösse» unmög- lich die Tat von Einzelnen sind, vielmehr set- zen alle Fälle ein grösseres Team von beteilig- ten Akteuren voraus.

Gewiss darf man mit Herrn Cueni annehmen, dass Mitarbeitende der Pharmaindustrie so gesetzestreu wie andere Personen sind. Das- selbe möchte man auch den Bankern zugute- halten. Das Problem bei beiden ist offenbar, dass die Gesetzestreue schwieriger wird, wenn es um zusätzliche Gewinne in Milliardenhöhe geht. Gemäss Herrn Cueni verzeigen Pharma- firmen Verstösse von Konkurrenten selbst,

und auch ihre Whistleblower sorgen dafür, dass solche «Verstösse ans Licht kommen».

Will heissen, der Pharmamarkt reguliert und kontrolliert sich selbst. Dem gegenüber spricht Kollege Kaelin von einer «Mauer des Schweigens» um das fehlerhafte Verhalten.

Laut Herr Cueni «bietet Interpharma Hand zu weiteren möglichen Verbesserungen der Be- ziehungen zwischen Ärzteschaft und Pharma- industrie», verwahrt sich aber gleichzeitig gegen die Kritik von Herrn Kaelin. Sehr er- mutigend tönt diese Einladung nicht. Herr Cueni hat eine Gelegenheit zur Verarbeitung der erwähnten Pharmavergangenheit und zu einem Neuanfang verpasst.

PD Dr. med. Hans Göschke, Binningen

1 Kaelin RM. Instrumentalisierung ärztlicher Exper- ten. Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(18):663–5.

2 Cueni T. Ein unvollständiges und unausgewogenes Bild. Schweiz Ärztezeitung. 2015;96(18):666–7.

FMH: de la parole aux actes, un océan ou un Röstigraben?

Par la voix de son nouveau président, le Dr Jürg Schlup, la FMH avait publié en automne 2013 un éditorial concernant les médecins de famille et l’exclusion injustifiée des porteurs de deux titres FMH par certains assureurs [1].

Le contenu de cet éditorial montrait claire- ment une prise de conscience nouvelle de cette discrimination aberrante qui avait déjà été dénoncée sans relâche auprès de la FMH par notre groupement de spécialistes depuis 2010 (ce problème touche essentiellement des médecins en Suisse romande). Comme l’avait souligné le Dr Schlup, l’exclusion par les caisses des spécialistes en médecine interne générale porteurs d’un deuxième titre de spécialiste est contraire au principe de l’égalité de traite- ment et la FMH s’oppose vivement aux modè- les fondés sur des listes établies exclusive- ment par les caisses.

Des paroles aux actes, il y a malheureusement au sein de la FMH un décalage pour le moins difficile à comprendre.

En effet, si l’absurdité de contraindre un pa- tient à changer de médecin traitant est bien soulignée par le Dr Schlup en raison de la nécessité d’établir une relation de confiance avec un nouveau médecin au prix de plusieurs consultations, le coût réel de ces changements imposés par des assureurs mériterait un engagement plus conséquent qu’une simple réflexion: «La FMH est alors en droit de de- mander combien coûtent réellement ces changements forcés.» Mais l’a-t-elle demandé, et à qui?

Sur le plan politique, l’attitude des assureurs n’est pas non plus défendable, comme le mentionne également le Dr Schlup. Mais là

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encore, la passivité de la FMH surprend. Son rôle s’est limité à prendre en marche (proba- blement par contrainte plus que par choix) le train de l’initiative de M. Olivier Feller, ini- tiative qui a eu le mérite d’exister grâce à l’activité du groupement vaudois des allergo- logues.

«Sur le plan juridique enfin, l’exclusion des porteurs de deux titres pose problème en ce sens qu’elle est arbitraire et contraire au prin- cipe de l’égalité de traitement.» Cette prise de position claire du président de la FMH aurait pu et dû stimuler son service juridique à se montrer plus actif dans ce dossier qui lui est parfaitement connu depuis 5 ans. Cela n’est hélas pas le cas, la seule proposition de la FMH ayant été de soutenir sur le plan juridique d’éventuelles initiatives individuelles…

Justement, quelques initiatives individuelles existent en Suisse romande visant à détendre non seulement les médecins concernés mais également les patients qui se voient refuser le remboursement de soins et contraints de changer de médecin traitant au détriment d’une relation thérapeutique établie de longue date. Là encore, le manque de soutien de la FMH est incompréhensible.

En effet, cela fera bientôt une année qu’une demande a été effectuée afin de soutenir une démarche juridique en faveur des patients, affaire pendante au Tribunal (Cour des assu- rances sociales) du canton de Vaud. Malgré plusieurs contacts et relances auprès du Ser- vice juridique de la FMH, il n’a toujours pas été possible d’obtenir une réponse à ce jour!

Manifestement, il semble plus aisé pour la FMH de s’engager à détendre une cause avec de belles paroles dans un éditorial que par des actions concrètes. Mais il est vrai que les promesses de certains n’engagent que ceux qui ont la faiblesse d’y croire…

En terminant la rédaction de cette lettre, j’apprends qu’une démarche juridique indivi- duelle, déposée dans un autre canton romand sans l’aide de la FMH, semble nous donner raison. C’est très encourageant pour toutes les personnes qui se sont engagées dans ce com- bat.

Mais que fait donc la FMH dans ce dossier?

Comment soutient-elle ses membres (article 2 des Statuts)? La question mérite d’être posée.

Dr Christian Frigerio, Paudex

1 Schlup J. Renforcement de la médecine de famille et de la pédiatrie. Bull Méd Suisses. 2013;94(41):1533.

Réponse

La FMH a soutenu avec énergie l’initiative par- lementaire du conseiller national Olivier Fel- ler, qui a malheureusement été rejetée par le

Conseil national lors de la session d’automne 2014 par 98 voix contre 70 et 13 abstentions.

Le Comité central de la FMH a décidé de sou- tenir une démarche juridique appropriée en vue de clarifier la question des porteurs de deux titres. Jusqu’ici, aucun cas approprié ne nous a cependant été annoncé. C’est donc avec plaisir que le Service juridique de la FMH accueillera toute annonce de cas à l’adresse lex[at]fmh.ch

Hanspeter Kuhn, avocat, chef de la division Service juridique de la FMH

Wettrennen um das Hirn

So der Titel eines Artikels von Christoph Kum- mer in der Zürichsee-Zeitung vom 2.4.15. Um Krankheiten heilen zu können, wollen For- scher die Geheimnisse des Hirns entschlüs- seln. Das sei grundlegend, um den Herausfor- derungen des 21. Jahrhunderts zu begegnen, meinte der Gründer des Brain-Forums in Lausanne, der saudische Unternehmer Walid Juffali. Die Entschlüsselung des Hirns könne Anleitungen zum Bau von Supercomputern und Robotern liefern. Auch China mische mit.

Die Chinesen hätten viele talentierte Neuro- logen. Vor allem die Methode der Hirnstimu- lation sei vielversprechend. Dabei werde eine Art Hirnschrittmacher in den Körper des Pa- tienten implantiert, welcher elektrische Im- pulse ans Hirn gebe. Eine Brille, die aussieht wie eine Maschine vor den Augen, mit Leitun- gen über dem Schädel wäre für den therapeu- tischen Bereich interessant. Mit dieser sog.

«Reality Substitution Machine» könne man in eine virtuelle Realität eintauchen. Es liessen sich aber auch Situationen in der echten Welt aufnehmen und wieder abspielen. Sie soll für die Behandlung von Angststörungen einge- setzt werden. Die Patienten könnten dann in einer virtuellen Umgebung mit ihren Ängs- ten konfrontiert werden, ohne Konsequenzen fürchten zu müssen.

Kürzlich sah ich den Schluss einer Sendung im Schweizer Fernsehen, wo eine Professorin einem Doktoranden einen Magneten, der ein 500 000-mal stärkeres Magnetfeld generiert als ein Handy, an den Kopf hält. Der Doktorand konnte die eingeübten Fingerbewegungen nicht mehr willentlich ausführen! In diesem Zusammenhang erzählte mir ein Betroffener, dass er als Mitarbeiter einer Überwachungs- firma neu ein Handy tragen müsse, das ihn Schritt für Schritt überwache. Es gäbe Studien von der Universität Uppsala, die zeigten, dass das Krebsrisiko erhöht sei bei Dauerhandy- trägern, und vor allem wenn sie viel telefonie- ren. Das Tragen dieses Überwachungshandys hätte eine Wirkung, wie wenn man dauernd telefonieren würde. Der Betroffene will das

nicht machen, auch dauernde Überwachung empfindet er als Riesen-Stress.

Meine Befürchtungen haben sich bewahrhei- tet. Das biopsychosoziale Wesen Mensch wird als Maschine betrachtet. Ich kann mit einem einfachen Beispiel aufzeigen, warum eine sol- che Brille für die Therapie von Angststörun- gen ungeeignet ist.

Ein Hausarzt überwies mir einen Patienten mit Panikattacken. Er spürte Krämpfe in der Brust und hatte Angst vor einem Herzinfarkt, wurde ohnmächtig, als ihn jemand auf diese Möglichkeit hinwies. Er beobachtete seinen Puls und die Atmung. Er konnte sich nicht mehr entspannen, um zur Arbeit zu gehen.

Bekam am Bahnhof wieder Panikattacken.

Alles Somatische klärte der Hausarzt ab, ohne Befund! Er bekam immer wieder Angst auf dem Weg zur Arbeit. Ich fragte, ob er seine Arbeit gerne mache. Er sprach von Umstruktu- rierung und den damit verbundenen Proble- men, neue Mitarbeiter, die nicht seine Wellen- länge hätten. Auch stellte sich heraus, dass er eher perfektionistisch war und für alles Ver- antwortung übernehmen wollte. Er befürch- tete ein beginnendes Mobbing. Ich erklärte ihm die vegetativen Symptome der Angst und zeigte ihm auf, dass sie ungefährlich waren.

Ausserdem machte ich die Verbindung zur Arbeit, vor der er eigentlich Angst hatte. Er konnte das einsehen und wir bearbeiteten die Probleme am Arbeitsplatz. Er bekam einen neuen Blickwinkel und konnte seine Einstel- lung ändern und anders mit den Mitarbeitern umgehen. Das brauchte etwas Zeit und er hatte einen kleinen Rückfall, den wir auch klären konnten. Der Patient hatte schliesslich keine Panikattacken mehr und ging wieder gerne arbeiten.

Wenn man den Patienten an diese obgenannte Brille gesetzt hätte, hätte er 1000-mal den Ar- beitsweg aufnehmen können und sehen, dass ihm (vielleicht) nichts passiert. Ob das dann in der Realität funktioniert hätte, bezweifle ich. Aber nehmen wir mal an, es hätte funktio- niert, dann wären ja die Probleme am Arbeits- platz, die ich vermutete, gar nicht erwähnt worden und der Patient hätte bestimmt eine Symptomverschiebung gemacht, weil er sich weiterhin sehr unwohl gefühlt hätte.

Es ist unmöglich, die Geheimnisse des Gehirns rein technisch entschlüsseln zu wollen. Eine Hirnforschung ohne Geisteswissenschaft und Erfahrungswissenschaft geht in die falsche Richtung. Die Entscheidungen für eine «neue schöne Welt» treffen wir aber heute. Die heu- tige Hirnforschung schliesst die Seele aus.

Sie existiert nicht, obwohl man weiss, dass die meisten Krankheiten psychosomatischer Genese sind. Ausserdem ist zu sagen, dass gewisse Fragestellungen in der Forschung bei einer solchen Einseitigkeit gar nicht auftreten können. Ein gutes Beispiel ist der amerikani-

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sche Pionier der Hirnforschung, Wilder Pen- field. Er wird als Vater der Neurochirurgie be- zeichnet. Er hat sozusagen die Landkarte des Gehirns erstellt. Bei Reizung der sylvischen Fissur hatten Patienten ähnliche Erlebnisse (mit Betonung auf ähnlich) gehabt wie Nah tod- erfahrene. Ein Mitarbeiter sagte, hätte man diese Bedeutung erkannt, hätte man Experi- mente anschliessen können, die eine ausser- körperliche Erfahrung bewahrheitet hätten oder nicht. Da aber Penfield damals so über- zeugt war, dass brain gleich mind ist, konnte diese Frage gar nicht kommen. Am Ende sei- ner Karriere schrieb aber Penfield, dass die Wahrscheinlichkeit zugunsten brain ungleich mind grösser sei.

Dr. med. Hedi Meierhans, Maseltrangen

Keine Hexenjagd gegen Scientology Die Eröffnung eines neuen Zentrums, eines sogenannten Ideal Org. für die Scientology hat in Basel zu grossem Aufsehen und zu Protestdemonstrationen geführt. Die Sciento- logy-Organisation ist mehrfach und weltweit in das Kreuzfeuer der Kritik gekommen wegen angeblicher finanzieller Ausbeutung von deren Mitgliedern. In Frankreich und Deutschland ist Scientology als Sekte nicht zugelassen.

Beim genauen Hinsehen unterscheiden sich die Lehren und Praktiken der Scientology nicht wesentlich von anderen Richtungen, die innerhalb des Psychomarkts seit langem eine feste Position erobert haben. Die Zerlegung der Persönlichkeit in mehrere Teile der Geist- seele und den Appell an religiöse und spiritu- elle Werte findet man auch in anderen Denk- richtungen der Psychotherapie, nicht zuletzt bei C. G. Jung. Es muss auch erwähnt werden, dass die Scientology sich zur Ethik aller gros- sen monotheistischen Weltreligionen bekennt.

Insofern die Scientology versucht, ihren Adep- ten geistige Autonomie zu gewähren durch Ver- arbeitung zurückliegender «Geschehnisse», entfernt sie sich ebenfalls nicht von anderen alteingesessenen psychologischen Schulen.

Der jahrzehntelange Kampf der Scientology gegen den Missbrauch von psychotropen Medikamenten, d.h. auf das Zentralnerven- system einwirkender Medikamente und gegen Drogenkonsum im Allgemeinen darf als ein bedeutender Verdienst angerechnet werden.

Dass die Scientology auf verschiedenen Wirt- schaftszweigen eine Tätigkeit entfaltet hat oder dass ihr Begründer L. Ron Hubbard für eine Weltregierung, Abschaffung der Atom- waffen und globale Abrüstung eintritt, kann man ebenfalls nicht gegen die Scientology verwenden. Auch hier finden sich Verwandt- schaften, z.B. mit der katholischen Kirche.

Dass es innerhalb der Scientology schwarze

Schafe gibt und Verfehlungen zustande ge- kommen sind, muss ebenso gut verziehen wer- den können, wie die unzähligen schweren Entgleisungen der katholischen Kirche ent- lang ihrer langen Geschichte.

Die Scientology enthält in ihrer theoretischen Ausrichtung zahlreiche Elemente, die durchaus einer Überprüfung würdig sind und in der ge- genwärtigen Zeit als nützlicher erscheinen als gewisse verstaubte psychologische Heilmetho- den aus den Anfängen des 20. Jahrhunderts.

Was zu wünschen wäre, ist, dass die Scien- tology sich gegenüber der modernen Psycho- logie öffnet und endlich auf ihre Feindschaft gegen die Schulpsychiatrie verzichtet. Wie zwischen den grossen Kirchen eine Öffnung und ein Gespräch wünschenswert sind, ebenso wie die Verbannung von jeglichem Radikalis- mus, wäre eine Annäherung zwischen Scien- tology und anderen philosophisch-psycho- logischen Schulen und Strömungen von grossem Nutzen. Eine neue Denkrichtung für die Psychotherapie, die infolge gewisser Ähn- lichkeiten zusammen mit der Scientology gewürdigt werden könnte, ist jene von der

«Psychagogischen Psychotherapie», die als ein Denkmodell für das 21. Jahrhundert be- zeichnet worden ist.

Dr. med. René Bloch, Therwil

Kostenbewusstsein vs. Marketing Offener Brief an die Verwaltung der Krankenkasse Sanitas

Als langjähriger, im Wesentlichen mit der Sanitas zufriedener Kunde und ehemaliger

«Zusammenarbeiter» habe ich vor kurzem die Vorstellung Ihres Produktes «Priority Ac- cess» [1] erhalten. Damit haben Sie mich wirk- lich etwas auf dem «falschen Fuss» erwischt.

Ich spreche zu Ihnen als Hausarzt mit 28 Jah- ren Erfahrung in eigener Praxis, zurzeit im aktiven Ruhestand. Ich habe es immer als grosse Aufgabe empfunden, den Patienten zu

«coachen», das heisst, mit ihm den Abklä- rungs- und Behandlungsweg zu besprechen.

Damit habe ich sicher, auch wenn der Patient keinem Managed-Care-Modell angehörte, für die Kasse wesentliche Kosten sparen können, die in keiner Statistik so erscheinen, höchs- tens in meiner eigenen mit der «Tendenz zu Überarztung». Wir leben, lautstark unter- stützt von den Medien, in einer Welt der Spezialisten. Und die wollen auch leben und ihre «Kenntnis an den Mann/Frau bringen», die neuesten Methoden und Medikamente anwenden – nur sind die meist nicht unbe- dingt kostengünstiger als die alten. Sicher will ich mich dem tatsächlichen Fortschritt, neh-

men wir z.B. nur die Diabetes-Behandlung, nicht verschliessen. Die Medizin ist derart komplex geworden, dass es, um eine Über- sicht zu bewahren, je länger, desto mehr einen Koordi nator braucht. Der/die durchschnitt- liche Pa tient/Patientin ist damit häufig rest- los überfordert. Wie viel Zeit brauchte ich, um die im Internet bezogenen, durchaus korrek- ten, oftmals aber grosse Ängste auslösenden Informationen in ein richtiges Licht zu rü- cken? Stunden!

Zur Illustration eine alltägliches Beispiel: Der gestresste Patient kommt zum Arzt, weil er seit längerer Zeit Rückenweh hat «und etwas geschehen muss». Frei erhältliche Hausmedi- kamente hat er natürlich schon alle auspro- biert und im Internet fand er alle möglichen gefährlichen Krankheiten, die seinen Sym- ptomen entsprechen könnten. Soll er nun zum Neurochirurgen, zum Neurologen, zum Rheumatologen, zum Orthopäden oder gar zum Internisten, es könnten ja auch «die Nie- ren» sein? Der Neurochirurg wird zuerst ein MRI machen, vielleicht sogar eine kleine Dis- kushernie finden, zur Operation raten, der Neurologe wird vielleicht nichts finden, zur Sicherheit aber auch ein MRI machen und den Rat des Neurochirurgen einholen, und so werden sich die Spezialisten, die alle nichts Konkretes finden, zu ihrer Absicherung den Pa tienten im Kreis herum zuweisen, nicht ohne Untersuchungen «zum Ausschluss» vor- zunehmen – was seine Kosten hat. Und der Pa- tient hat noch immer Rückenweh. Er glaubt sich allerdings «in guten Händen». Es geht etwas, man klärt ab. Ob es zweckmässig und wirtschaftlich ist, kann er nicht beurteilen.

Bezahlen wird ja sowieso hauptsächlich die Grundversicherung. Solche Beispiele sind in der hausärztlichen Praxis an der Tagesord- nung, ob es den Diabetologen, den Derma- tologen, den Kardiologen und andere Viele betrifft. Wenn es der Sanitas wirklich um Kos- tenbewusstsein und nicht um Marketing geht (was ich letztlich aus der Bemerkung der Part- nerhaft mit Hirslanden und KaSpi Winterthur schliessen muss), wäre aus hausärztlicher Sicht ein solches Produkt wie Priority Access eigentlich obsolet.

Ich hoffe, ich konnte Ihnen mit diesen Aus- führungen meine Meinung als jetzt emeri- tierter, aus seiner Sicht kostenbewusst arbei- tender Hausarzt «Mehr-Fach-Arzt» darlegen.

Mit geschätzter Hochachtung

Dr. med. Urs Dimmler, Beatenberg

1 Eine Dienstleistung der Sanitas für Halbprivat- und Privatversicherte, die in Zusammenarbeit mit der Hirslanden-Gruppe und dem Kantonsspital Winter- thur innerhalb von Tagen den direkten Zugang zu Spezialisten gewährleistet.

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Die serielle Bestimmung des Prostata- spezifischen Antigens PSA in der Krebsvorsorge – oder: die patho- gnomonische log-PSA-Grafik

Aus eigener Betroffenheit habe ich mich seit Jahren intensiv mit der Vorhersagbarkeit einer fatalen Entwicklung durch serielle Bestim- mungen des PSA-Werts beschäftigt [1]. Bei Rezidiven von Prostatakarzinomen nach radi- kaler Operation sieht man eindrücklich, wie der PSA-Wert sich über viele Jahre streng exponentiell entwickelt, mit ziemlich kon- stanter Verdoppelungszeit. Mit einer semi- logarithmischen Aufzeichnung lässt sich der Verlauf recht gut voraussagen. Vor der Prosta- tektomie finden wir beim Prostatakarzinom die Überlagerung einer exponentiellen Zu- nahme des PSA durch das Karzinomwachs- tum über das PSA-«Hintergrundrauschen»

durch die nicht malignen Prostataanteile.

Im meinem Fall war der Tastbefund (auch des Urologen) bis zur Operation völlig unauffällig und ich hatte keinerlei Symptome, nur den in der Grafik ersichtlichen PSA-Verlauf. Im hoch- auflösenden MRI fand sich schliesslich eine suspekte Zone. Zum Zeitpunkt der Prostatek- tomie bei einem PSA-Wert von erst 6 ng/ml («normal» wäre bis 3–4 ng/ml) war der Tumor bereits über die Organgrenze fortgeschritten und wegen raschen Wiederanstiegs des PSA- Wertes nach dem Eingriff musste eine (zum Glück erfolgreiche) Radiotherapie der Prosta- taloge durchgeführt werden. Im Rückblick hatte ich leider zu lange gezögert. Ich hätte mich auf die Aussage des Kurvenbildes verlas- sen und schneller reagieren sollen! Dieses Bild einer geraden Linie auf der logarithmi- schen Grafik ist – mit gesundem Menschen- verstand betrachtet – pathognomisch für ein Prostatakarzinom. Keine andere Pathologie macht ein solches Bild.

Die PSA-Bestimmung zur Krebsvorsorge muss überlegt eingesetzt werden [2]. Man hat frü- her zu wenig beachtet, dass die Mehrzahl der Prostatakarzinome einen gutartigen Verlauf nimmt, mit der Folge von Überdiagnose und Übertherapie. Als Folge einer sehr kritischen Stellungnahme des Medical Board [3] geriet die PSA-Bestimmung als Vorsorgeuntersu- chung unter Beschuss. Aber schüttet man damit nicht das Kind mit dem Bade aus, wenn symptomlosen Männern grundsätzlich vom Test abgeraten wird? Die Steilheit des PSA- Anstiegs auf einer semi-logarithmischen Gra- fik kann eine wertvolle prognostische Hilfe sein, vermutlich sogar aussagekräftiger als die heute üblichen wiederholten Biopsien, die zudem schmerzhaft und nicht ungefährlich sind. Bei einem aufgrund der Grafik voraus- sichtlich gefährlichen Verlauf müssten die Weichen für eine Therapie in Zukunft schon

bei einem PSA-Wert gestellt werden, der noch kaum über dem als normal geltenden Bereich liegt.

Sorgfältige prognostische Studien über den Nutzen der seriellen PSA-Bestimmung wären wünschenswert. Die Laboratorien könnten einen nützlichen Beitrag leisten, wenn sie die seriellen PSA-Resultate auf Wunsch des auftrag- gebenden Arztes auf einer semi-logarithmischen Grafik ausdrucken würden. Freundlicherweise hat Unilabs St. Gallen bereits eine kostenlose Online log-PSA-Chart eingerichtet auf http://

psa.cdi.ch. Benutzername unilabs-psa, Passwort VAC2042ancy.

Dr. med. Albert Kind, Schaffhausen

1 Kind A. Semi-logarithmische Grafik zur Darstellung des PSA-Verlaufs. Anwendung einer Grafik zur Früh- erkennung und Nachsorge des Prostatakarzinoms.

PrimaryCare. 2013;13(1):13–7.

2 Gasser T, Iselin C, Jichlinski P, Kreienbühl B, Merz V, Recker F et al. PSA-Bestimmung – Empfehlungen der Schweizerischen Gesellschaft für Urologie (SGU). Schweiz Med Forum. 2012;(12):126–8.

3 Expertenrat des Swiss Medical Board

PSA-Test nicht geeignet zur Früherkennung des Pro- statakarzinoms. Schweiz Ärztezeitung.

2011;92(48):1857.

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