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Rappels anatomiques de la peau Structure

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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PLAN (1) Les escarres

définition

Rappels anatomiques de la peau Structure

Rôle La cicatrisation

L’escarre, mécanismes physiopathologiques Épidémiologie

Facteurs de risque

Les différentes localisations Les stades de l’escarre

Complications et répercussions Traitements

Rôle infirmier dans la prise ne charge des escarres

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DÉFINITION

du grec « echara » signifiant croûte

Nécrose ou lésion de la peau et des tissus sous jacents d’origine ischémique,

c’est une compression des tissus mous entre

les saillies osseuses et un plan dur entrainant

une privation d’oxygène (anoxie) provoquant la

mort des tissus

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RAPPELS ANATOMIQUES

la PEAU : Enveloppe protectrice du corps humain 3 couches d’épaisseur variable

L’épiderme: couche externe, la plus superficielle, fabriquée en permanence par la membrane

basale.

Le derme: tissu conjonctif élastique qui abrite , les vaisseaux sanguins, les glandes sudorales, les glandes sébacées, Follicules pileux et

terminaisons nerveuses

L’hypoderme avec les cellules adipeuses, les vaisseaux de plis gros calibres

► La peau se renouvelle entièrement

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RAPPELS ANATOMIQUES

3 rôles principaux de la peau protecteur:

Étanchéité:

protège de la pénétration des micro-organismes et de l’eau perméable, elle participe aux échanges gazeux

Sécréteur: Régulateur thermique:

chaud (phénomène de sudation), élimination substances toxiques froid (frisson, contraction musculaire, vasoconstriction)

Capteur sensitif :

perceptions grâce aux terminaisons

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RAPPELS ANATOMIQUES (4) Les phases de la cicatrisation

• Hémostase : formation d’un caillot qui remplie la plaie et relie les bords de la blessure.

• Inflammation : phase de détersion (élimination de tout ce qui est toxique sur la plaie) qui dure entre 12 et 24h après la blessure.

• phase de réparation tissulaire ou granulation

• phase de maturation ou proliférative : épidermisation ou cicatrisation qui commence vers J4 allant jusqu’à 2/3 semaines après la blessure.

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L’ESCARRE, MÉCANISME PHYSIOPATHOLOGIQUE

Tout individu conscient ou inconscient de jour comme de nuit assis ou couché change de position

Cette Mobilisation permet l’irrigation des tissus entre deux phases de compression

Un patient en perte de mobilité ne peut assurer ces modifications de pression

Apparition de l’escarre en quelques heures

L’écrasement tissulaire est le principal facteur mais ne pas négliger les phénomènes de cisaillement, de

frottement et de friction

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EPIDÉMIOLOGIE

En France, la prévalence moyenne de l'escarre chez les patients hospitalisés est de 8,6%. (nombre de patients porteurs d'escarre un jour donné)

L'incidence est de 4,3%. (proportion de patients

développant une escarre au cours de leur séjour) L'âge moyen des porteurs d'escarres est de 74 ans.

250 000 pers/an en France dont 14000 en meurent chaque année

Plus de 85% des patients développent au moins une

escarre durant leur vie.

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LES FACTEURS DE RISQUE (1)

Les facteurs de risques locaux et/ou extrinsèques

Hyperpression Cisaillement Frottement

Macération/ humidité Matériel inadapté

Mauvaise surveillance

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LES FACTEURS DE RISQUE (2)

Les facteurs de risques généraux et intrinsèques (liés au patient)

Immobilité Âge

État physiologique général

Pathologies métaboliques, nutritionnelles Pathologies neurologiques

Pathologies vasculaires et circulatoires

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LES DIFFÉRENTES LOCALISATIONS

Le plus souvent dans la partie basse de la taille:

39% au sacrum 36% au talon

18% autre ( ailes du nez,

occiput en néo nat ou en

neuro, méat urétral…)

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LES STADES DE L’ESCARRE

(SELON LA CLASSIFICATION EUROPÉENNE)

Stade I:

rougeur (érythème)

persistante sur une peau apparemment intacte ne blanchissant pas à la

pression ( ne + avoir de

pression sur cette zone)

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LES STADES DE L’ESCARRE

(SELON LA CLASSIFICATION EUROPÉENNE)

Stade II:

perte de substance

concernant l’épiderme

voire une partie de derme se présentant sous la

forme d’une phlyctène, une

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LES STADES DE L’ESCARRE

Stade III:

Ulcération jaunâtre

fibrineuse

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LES STADES DE L’ESCARRE

(SELON LA CLASSIFICATION EUROPÉENNE)

Stade IV:

Nécrose noire

sèche ou humide

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COMPLICATIONS ET RÉPERCUSSIONS

Complication majeure : L’infection

Aggrave processus de la mortification des tissus

Peut être à l’origine d’une ostéite voire une septicémie signes cliniques : écoulement, odeur, douleur, aspect

inflammatoire (recherche de germe possible par prélèvement à l’aide d’un écouvillon, hémoculture si besoin )

Répercussions : Souffrance psychologique et physique

Plaie inesthétique, malodorante, dépérissement d’une partie du corps

DOULEURS PHYSIQUES

Dépendance vis-à-vis des soignants, de l’entourage et de matériel spécifique ( lit, matelas, coussins, vêtements = coût)

REPERCUSSIONS SOCIALES ET ECONOMIQUES / DEVENIR

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TRAITEMENT CURATIF DE L’ESCARRE

Une urgence en terme de traitement

La guérison de l'escarre dépend d’un apport protéino énergétiques importants (reserve ou alimentation)

Une éventuelle dénutrition empêchera donc la guérison de l'escarre.

La résolution de la dénutrition est alors un préalable à la guérison.,

Si la dénutrition n’est pas résolue, l’espérance de guérison

(20)

Une escarre constituée mettra des semaines ou des mois pour guérir (s’il guérit…)

Le coût humain, social et économique est très élevé : Le meilleur traitement sera donc la prévention !

la prévention des escarres est

pleinement inscrite dans le rôle propre

de l’infirmier(e)

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EVALUATION DU RISQUE D’ESCARRES

OBLIGATOIRE A L’ENTREE DE CHAQUE

PATIENT ET REEVALUATION REGULIERE ELLE SE FAIT GRACE A L’ECHELLE DE

BRADEN et PERMET LE CHOIX DE

MATERIEL ADAPTE ( matelas, coussins ,

supports

…=

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Echelle de Braden

L’échelle de Braden est une méthode de calcul du risque d’apparition d’escarre.

Elle consiste en l’évaluation de 6 items. Chacun est évalué et détermine un score de 1 à 4.

Le score final est la somme des scores de chaque item. Selon ce score final, le risque est plus ou moins élevé.

Faculté de communication et de perception de la douleur

Exposition de la peau à l’humidité

Activité physique

1. Nulle

2. Très limitée

3. Légèrement limitée 4. Normale

1. Nulle

2. Très limitée

3. Légèrement limitée 4. Normale

1. Personne alitée

2. Personne confinée au fauteuil 3. Marche occasionnelle

4. Marche fréquente

Mobilité Nutrition Frictions et cisaillements

. Immobilité sans aide 2. Très limitée sans aide 3. Limitée sans aide

4. Normale

1. Très insuffisante 2. Insuffisante 3. Correcte 4. Excellente

1. problème permanent (rougeurs ou lésions)

2. problème potentiel (risque 3. pas de problème

Score final La somme des items sélectionnés indique le score dans l’échelle de risque d’apparition d’escarres : 23-18 : risque faible

17-14 : risque modéré 13-9 : risques élevés 8-6 : risque très élevé

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EVALUATION NUTRITIONNELLE

L’infirmiér(e) évalue l’équilibre alimentaire du patient :

Repérage d’une alimentation insuffisante ou pauvre en protéine, IMC basse ou une perte de poids récente,

→ ALERTER le médecin : prescription d’ un bilan nutritionnel afin de diagnostiquer une dénutrition métabolique (CRP, IONO, ALBUMINE, pré-albumine..)

L’infirmier en fonction des résultats, avec les conseils du médecin ou de la diététicienne, mettra en place une prise en charge adaptée

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RECHERCHE BIOLOGIQUE DE LA DENUTRITION

Dosage de la C-Réactive Protéine (CRP)

La CRP est une protéine inflammatoire. Sa demi-vie est de 12

heures. Une CRP élevée (> 20 mg/l) est le reflet d'un syndrome inflammatoire, donc d'un risque d'hypercatabolisme, donc d'un risque élevé de dénutrition particulièrement chez le sujet âgé.

dosages plus spécifiques en micronutriments (sels minéraux ,

vitamines et/ou oligo-éléments) en fonction du contexte clinique.

Le dosage de l’albumine et de la pré-albumine dans le sang

permet de vérifier si il y a une dénutrition protéino-énergétique chez un adulte.

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CRITÈRES BIOLOGIQUES DE DÉNUTRITION

ALBUMINE TRANSTHYRETINE OU PRE ALBUMINE

DEMI-VIE 21 JOURS 2JOURS

NORMES 35g à 50 g /L 0,25g -035g/L

Dénutrition modérée 30 -35 g/l 0,15g-0,25g/L

Dénutrition sévère < 30 g/l < 0,15 g/l

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La dénutrition est probable devant

- un IMC < 18,5. OU 21 pour les plus de 70 ans-

- Ou perte de poids récente et rapide (2%

semaine ou 10% sur 6 mois)

La présence d’œdèmes peut limiter le

diagnostic de dénutrition avec l’IMC.

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APRES l’EVALUATION du RISQUE D’ESCARRE

L’INFIRMIER(E) INSTALLERA UN MATERIEL ADAPTE AUX BESOINS DU PATIENT AFIN DE LIMITER LES COMPRESSIONS

IL METTRA EN PLACE UNE SURVEILLANCE ET DES SOINS DE PREVENTION RENFORCES :

- Soins d’hygiène et de confort renforcés

- Friction douce des points d’appui avec une huile de massage - Changements de position réguliers

- Évaluation cutanée et transmissions

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QUAND L’ESCARRE EST CONSTITUEE :

Mise en place de pansement adapté : ROLE SUR PRESCRIPTION

Changement de position Mobilisation

Soulagement des plaies ( position et thérapeutique antalgique)

Alimentation hyper-protéinée

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TRAITEMENT DU STADE I

Lever la pression exercée sur la rougeur par des

actions

mécaniques(mobilisation) et par du matériel d’aide (coussin)

Poser un film PU ou hydrocolloïde mince

transparent pour limiter friction et macération en suivant l’évolution de l’

érythème

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TRAITEMENT DU STADE II

Si la phlyctène ne risque pas d’éclater la

protéger avec un hydrocolloïde transparent et mettre en décharge complète

Si la phlyctène risque d’éclater:

Découpe de la peau a 1 mm des bords

Pose pansement hydro colloïde

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STADE II PHLYCTÈNE HÉMATIQUE

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TRAITEMENT STADE III Nettoyer la plaie au sérum phy débris fibrineux

Pose d’un pansement adéquat

Envisager chirurgie si

non guérison ou

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TRAITEMENT STADE IV

Détersion des zones nécrosées Pose du pansement adéquat

Envisager chirurgie si non guérison ou aggravation

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TRAITEMENT MÉDICAL ASSOCIÉ

Les gestes chirurgicaux

excision des tissus nécrosés

rapprochement des berges de la plaie et sutures si cela est possible

Greffe d’ un lambeau de peau de fermeture

Antalgiques du paracétamol au morphinique Antibiothérapie par voie générale, elle reste

exceptionnelle et se prescrit dans les risques de septicémie ou lorsque certains résultats

bactériologiques confirment la présence de germes à traiter

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CONCLUSION

LA PRISE EN CHARGE DES ESCARRES PASSENT ESSENTIELLEMENT PAR LA PREVENTION

ELLE EST DE LA RESPONSABILITE DES EQUIPES SOIGNANTES QUI PRENNENT EN CHARGE LE PATIENT

C’EST UNE COMPLICATION QUI A UN COUT IMPORTANT A TOUS LES NIVEAUX (Prolongation des soins, hospitalisation, dépendance..) LA MOBILISATION DES PROFESSIONNELLE SUR CETTE QUESTION EST

UNE OBLIGATION

L’ABSENCE DE VIGILANCE EST UNE FAUTE PROFESSIONNELLE

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BIBLIOGRAPHIE

http://www.has-sante.fr/

http://www.escarre.fr/

http://www.cicatrisation.info/

www.infirmiers.com/

Marieb

(39)

QUIZZ FINAL

Quel est le nom de l’échelle d’évaluation du risque d’es carre ? De combien de couches est faite la peau ?

Quel est le nom des différentes couches de la peau ? Quels sont les indicateurs biologiques de la dénutrition ? Quels sont les différents stades de formation d’une escarre ? Quelle est la définition d’une escarre ?

Comment prévient-on les escarres ?

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