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1297 FMHLe Sars-CoV-2 et le Covid-19 ne doivent pas être minimisés

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Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Organ ufficial da la FMH e da la FMH Services

41 7 . 1 0. 2 02 0

1296 Editorial

de Jürg Unger-Köppel Un coup d’œil dans les coulisses du Comité central

1302 ASSM

smarter medicine:

liste «Top 5» pour la dermatologie et la vénéréologie

1326 «Et encore…»

par Rouven Porz

Réflexion sur le pouvoir des définitions – epistemic injustice

1297 FMH

Le Sars-CoV-2 et le Covid-19 ne doivent pas être minimisés

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

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SOMMAIRE 1293

Rédaction

Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur en chef);

biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Julia Rippstein (Rédactrice version imprimée et en ligne);

Prof. Dr méd. Anne-Françoise Allaz, membre de la FMH

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr oec. Urs Brügger;

Prof. Dr méd. Samia Hurst; Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH;

Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH;

Dr méd. Daniel Schröpfer, membre de la FMH;

Charlotte Schweizer, cheffe de la communication de la FMH;

Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH;

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.;

Prof phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Santé publique, épidémiologie, biostatistique Prof. Dr méd. Milo Puhan

Rédaction Droit

Dr iur. Ursina Pally, cheffe du Service juridique de la FMH

FMH

EDITORIAL: Jürg Unger-Köppel

1296 Un coup d’œil dans les coulisses du Comité central 

COVID-19: Thomas Sigrist

1297 Le Sars-CoV-2 et le Covid-19 ne doivent pas être minimisés  Au sein de la population, on observe une banalisation croissante de la pandémie. Le nombre de cas confirmés progresse de manière signi ficative depuis juillet. Même si le nombre de décès n’augmente pas dans la même proportion, aucune raison pour l’instant de minimiser la situation: le virus semble circuler actuellement davantage auprès d’une population plus jeune. Les médecins doivent assumer leur rôle avec prudence et vigilance, participer à l’élaboration des décisions politiques et soutenir les mesures mises en place.

1301 Nouvelles du corps médical 

Autres groupements et institutions

ASSM: Organisation de soutien «smarter medicine – Choosing Wisely Switzerland»

1302 smarter medicine: liste «Top 5» pour la dermatologie et la vénéréologie 

Courrier / Communications

1304 Courrier au BMS

1308 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

1309 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

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SOMMAIRE 1294

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Nina Abbühl, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, www.emh.ch

Annonces:

Markus Süess, Key Account Manager EMH, tél. +41 (0)61 467 85 04, markus.sueess@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

Immeubles/Divers»:

tél. +41 (0)61 467 86 08, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, abo@emh.ch Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les cas être indiqué de manière claire et transparente. L’utilisation à des fins commerciales peut être possible uniquement après obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Impression: Vogt-Schild Druck AG, https://www.vsdruck.ch/

Tribune

THEME: Martin Hošek, Erich Honegger, Andy Stadler

1318 Bessere Behandlung durch Sozialberatung in der Hausarztpraxis

POINT DE VUE: Kevin Morisod, Véronique Grazioli, Mary Malebranche, Patrick Bodenmann 1322 Covid-19 et surdité: les iniquités de santé d’une population oubliée

Horizons

VITRINE: Hedi Meierhans 1325 Sonntagmorgen

VITRINE: Jürg Kesselring 1325 Wissenstechnik

Et encore…

Rouven Porz

1326 Réflexion sur le pouvoir des définitions – epistemic injustice

Photo de couverture:

© Fernando Cortés | Dreamstime.com

ANNA

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Un coup d’œil dans les coulisses du Comité central

Jürg Unger-Köppel

Dr méd., membre du Comité central, responsable du département Médecine et tarifs hospitaliers

Plusieurs médecins grisonnants se croisent et discu­

tent: «Il nous faut absolument un chirurgien au Co­

mité central» – «Oui, et aussi un interniste» – «Oui, mais alors surtout un Romand.» La discussion pren­

drait­elle un autre tour si les médecins étaient tous jeunes? Peut­être entendrions­nous alors: «Il faut quelqu’un qui s’engage pour un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie familiale» – «Oui, et pour le respect des horaires de travail» – «Et surtout da­

vantage de femmes» – «Et puis quelqu’un de favorable à de meilleures conditions pour la formation postgra­

duée, et à moins de travail administratif.» Enfin, qu’en serait­il si toutes les générations étaient représentées?

La vision que l’on a de l’extérieur sur le Comité central est une chose, avec les opinions et souhaits que l’on peut entretenir à son égard, la vision de «l’intérieur»,

autrement dit des membres, en est une autre. Prenons un instant pour jeter un œil dans les coulisses de l’ac­

tuel Comité central.

Lors de nos débats, la formation médicale de base n’a joué un rôle que dans la mesure où le réseautage au sein de la FMH diffère en fonction des groupes de spé­

cialistes. En revanche, tous sont toujours allés dans le sens du corps médical dans son ensemble, et ont cher­

ché des solutions convenant à une part aussi large que possible des plus de 42 000 membres de notre organi­

sation. Chaque fois qu’il a fallu clarifier la position d’un groupe de spécialistes important concernant l’une des questions débattues, nous nous sommes adressés aux collègues concernés. Sur ce point, je vais donc contredire mes confrères grisonnants, cités en début d’article: l’important n’est pas d’avoir un chirurgien, un interniste, un psychiatre ou un neuroradiologue pédiatrique, mais une personne capable d’appréhender les intérêts du corps médical dans son ensemble et de les représenter adéquatement. Je vais en revanche abonder dans leur sens pour ce qui touche à la repré­

sentation des régions linguistiques, tant le quotidien du médecin s’avère différent selon qu’il est installé au

bord du lac Léman, du Bodensee ou du Lago di Lugano.

Savoir reconnaître ces différentes réalités est essentiel pour le travail du Comité central. Une autre différence notable tient à la nature des défis qui se posent aux méde cins à l’hôpital ou au cabinet médical. Il faut abso­

lument que ces deux univers soient représentés si l’on veut que les discussions puissent déboucher sur des résultats équilibrés. Enfin, il est important pour les collaborateurs de la FMH que les membres du CC aient les  connaissances et l’expérience nécessaires pour prendre les décisions (de direction) qui les concernent.

Comment ont été traitées les préoccupations de la  jeune génération dans une assemblée âgée de cin­

quante ans et plus? Un membre du Comité a assuré la liaison en continu avec l’ASMAC et réciproquement, les autres membres ont, en fonction du thème traité, étroitement associé l’ASMAC au processus décisionnel.

Et avec une femme jouissant d’une large visibilité au sein du CC et la secrétaire générale de la FMH, le point de vue des femmes a été largement relayé.

Bien des gens ne perçoivent le président de la FMH qu’au travers de son action vue de l’extérieur. Mais de l’intérieur, sa façon de diriger les nombreuses séances du Comité central à l’ordre du jour très chargé revêt une  importance capitale tant pour les rapports des membres entre eux qu’en termes de résultats. Il faut certainement voir comme un signe du travail remar­

quable accompli par le président sortant que même face à des opinions très divergentes en début de discussion, on a souvent obtenu des résultats portés à l’unanimité au prix de compromis viables. Tous ont travaillé beau­

coup et avec beaucoup d’engagement sous sa direction, et ce sans aucun incitatif ou bonus. Outre le travail du président, un élément central a certainement été que les membres du Comité central se sont vus eux­mêmes non pas comme des solistes inquiets de leur image, mais bien comme les membres d’une même équipe.

Avant de clore, permettez­moi encore une observation personnelle: en vingt ans passés au sein de diverses di­

rections ou conseils d’administration, il ne m’a jamais été donné de voir une collaboration aussi agréable, constructive et résolument axée sur les résultats qu’au sein de ce Comité central.

De quoi a-t-on besoin au Comité central?

Et qu’en dirait la jeune génération de médecins?

FMH Editorial 1296

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Le Sars-CoV-2 et le Covid-19 ne doivent pas être minimisés

Thomas Sigrist

Dr, médecin-chef en pneumologie et directeur du département de médecine interne, Klinik Barmelweid AG

Au sein de la population, on observe une banalisation croissante de la pandémie due au coronavirus 2 du SARS (SARS-CoV-2) et de la maladie qui y est associée (coro- navirus disease-19, Covid-19). Le nombre de cas confirmés progresse de manière signi ficative depuis juillet. Même si le nombre de décès n’augmente pas dans la même proportion, aucune raison pour l’instant de minimiser la situation: le virus semble circuler actuellement davantage auprès d’une population plus jeune. Tout médecin ayant accompagné des cas graves dans les hôpitaux sait qu’il peut s’écou- ler plusieurs mois avant que les fonctions de l’organisme ne soient complètement rétablies. Les informations relayées par les médias sont rarement basées sur une pratique fondée sur les preuves et les séquelles à long terme du Covid-19 restent inconnues. Il serait donc déplacé de minimiser la situation. Les médecins doivent assumer leur rôle avec prudence et vigilance, participer à l’élaboration des déci- sions politiques et soutenir les mesures mises en place.

Quatre personnes se réunissent pour une séance dans un espace clos et s’installent à 1,5 mètre de distance l’une de l’autre. Aucune d’elles ne porte de masque et toutes se sentent en bonne santé. Une situation de tous les jours.

Les quatre personnes sont contaminées par le virus.

L’une se plaint de perte du goût, l’autre a de la fièvre pen- dant trois jours accompagnée de symptômes au niveau des voies respiratoires supérieures, une autre connaît une évolution plus douce de la maladie. Un homme doit être hospitalisé. Une semaine plus tard, il est intubé et mis sous respiration artificielle pendant plus de 8 jours;

après 4 semaines de réadaptation et donc près de 7 se- maines après les premiers symptômes, il peut rentrer chez lui. Il n’a pas encore recouvré sa capacité de travail.

Cette situation s’est produit quelque part en Suisse mais peut se répéter n’importe où.

En tant que médecin-chef d’une clinique de réadapta- tion, j’observe avec inquiétude la manière avec laquelle la pandémie due au coronavirus 2 du SARS (SARS-CoV-2) et la maladie qui y est associée (coronavirus disease-19, Covid-19) sont minimisées. Il ne fait aucun doute que cette tendance reflète les connaissances accrues sur le sujet, l’évolution du nombre de cas et de la mortalité, la sollicitation du système de santé mais aussi l’accoutu- mance de la société aux mesures prises.

Que savons-nous sur le SARS-CoV-2 et le Covid-19?

Les caractéristiques virales (p. ex. structure, liaison aux récepteurs ACE2), la transmission, les symptômes, la période d’incubation (5 à 6 jours), l’infectiosité (de 2  jours avant à 8 jours après l’apparition des symp- tômes) ainsi que la pathophysiologie (altérations cyto- pathiques, réponses immunitaires excessives, hyper- coagulabilité) qui se manifeste sur les organes les plus divers sont entre-temps bien connus. On sait aussi que statistiquement, près de 81% des cas sont sans gravité, 14% développent une forme grave et 5% une forme cri- tique de la maladie. Inversement, un grand nombre de  points demeurent inconnus: traitement médi- camenteux, biomarqueurs pronostiques, immunité humo rale et cellulaire, pour n’en citer que quelques- uns. Grâce au conseil scientifique (National COVID-19 Science Task Force NCS-TF), nous savons que les hommes présentent un risque 25% plus élevé d’hospi- talisation et 60% plus élevé d’hospitalisation en soins intensifs avec, pour eux, 50% de mise sous respiration artificielle. Le risque augmente avec l’âge, les maladies cardio-vasculaires préexistantes, le diabète et l’adipo- sité, les maladies des voies respiratoires et le tabagisme

FMH Covid-19 1297

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(41):1297–1298

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persistant. Dans cette constellation, la mortalité est la plus élevée entre le 14e et le 21e jour après l’apparition des symptômes. Permettez-moi d’insister encore sur la menace que représente cette situation et de mettre deux chiffres en perspective au niveau mondial:

770 0000 décès sur près de 38 millions de personnes atteintes du VIH contre, dans le cas du SARS-CoV-2, 900 000 morts sur 27 millions de personnes infectées, et ce en quelques mois et non en plusieurs années.

Comment les chiffres évoluent-ils?

En Suisse, les infections par le SARS-CoV-2 doivent être déclarées. Les laboratoires ainsi que les médecins traitants ont donc la responsabilité de les déclarer au canton. Ces chiffres sont collectés et analysés à la fois par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et par d’autres groupes d’intérêts.

Le canton de Bâle-Ville par exemple met à disposition un tableau de bord («dashboard») en ligne présentant des graphiques chronologiques avec des données actua- lisées toutes les heures (cf. https://data.bs.ch/pages/co- vid-19-dashboard/?flg=de). La stagnation autour de 100 à 150 cas de malades hospitalisés (en soins intensifs) par jour – après le pic du mois d’avril – y est parfaitement vi- sible. Le nombre de cas confirmés progresse de manière significative depuis juillet alors que le nombre des décès n’augmente pas dans la même proportion. Cela signifie que le taux d’infection reste élevé ou qu’il augmente à nouveau actuellement, mais que la mortalité diminue.

Ce constat ne doit pas ouvrir la voie à une minimali- sation de la situation. Il semblerait que les personnes jeunes soient actuellement les plus touchées. Ces per- sonnes présentent, on le sait, un taux de morbidité et de mortalité moins élevé. Nous ignorons encore comment la maladie va évoluer pour les générations plus âgées.

Qu’en est-il du système de santé suisse?

On a tout à fait le droit de critiquer le système suisse de santé: préparation à une pandémie, gestion de la situa- tion au sein d’un système fédéral, responsabilité de l’im- pact des décisions et transfert des connaissances, pour ne citer que quelques points. Néanmoins, hormis les quelques exceptions connues, le système de santé suisse n’a jamais atteint ses limites. Certes, selon la prise de position de la Société suisse de médecine intensive du 10 avril 2020, 98% des lits certifiés unités de soins inten- sifs pour adultes étaient occupés en Suisse par des pa- tientes et des patients en situation critique, atteints ou non du Covid-19 (l’occupation des lits d’une unité de soins intensifs s’élève en moyenne annuelle à 75%).

A cette période, des lits non certifiés supplémentaires

pour le traitement des patients atteints du Covid-19 étaient disponibles dans les hôpitaux de soins aigus et les cliniques de réadaptation sur demande des cantons.

D’après ce qu’on sait sur la pandémie (comparaison ville/campagne en Chine, différents systèmes de santé en Europe / dans le monde), le bon fonctionnement du système a un impact sur la mortalité. En Suisse, dans l’ensemble, cela s’est plutôt bien passé. Nous devons le reconnaître et non l’exprimer sous la forme d’un doute par rapport au danger que représente le Covid-19.

La vie continue

De nombreux résidents en Suisse ont eu probablement peu de, voire aucun, contact avec des patients présen- tant une forme grave ou critique de la maladie. Ils n’ont vécu que les restrictions liées aux mesures politiques et en ressentiront probablement les conséquences finan- cières. On peut comprendre que cela puisse engendrer une certaine colère et une mauvaise évaluation de la si- tuation. Les médecins ne sont d’ailleurs pas épargnés.

A ce jour, la clinique Barmelweid a soigné près de 90 pa- tients présentant une forme grave ou critique de la mala- die (âge moyen de 66 ans et 71% d’hommes). Nous avons traité des patients plus âgés présentant de nombreuses comorbidités et une forme relativement plus douce de la  maladie, et des patients plus jeunes présentant une forme plus sévère et nécessitant une plus longue hospita- lisation (âge 22 à 90 ans, durée moyenne de séjour en cli- nique de réadaptation 22 jours, max. 48 jours). Les pre- miers contrôles de suivi effectués 3 mois après la phase aiguë de la maladie indiquent qu’il faudra attendre pro- bablement 3 à 6 mois, voire jusqu’à 12 mois, pour viser la restitutio ad integrum de toutes les fonctions de l’orga- nisme. Les séquelles à long terme du Covid-10 demeurent inconnues. Ces chiffres sont sans ambiguïté. Je n’ai aucun doute quant au risque pour l’individu et pour la société.

En conclusion, il me paraît important de ne pas garder uniquement à l’esprit les nombres de cas positifs ou de décès, mais de mettre différents chiffres en perspec- tive. C’est le seul moyen pour les scientifiques d’assu- mer un rôle de conseiller en vue de décisions poli- tiques. C’est d’autant plus important dans le contexte actuel de médiatisation: les médias se sont emparés de la pandémie dans des proportions inégalées à ce jour et inondent tous les canaux possibles et imaginables.

Ces  informations sont rarement basées sur une pra- tique fondée sur les preuves et reposent plutôt sur un manque de connaissance. Les fake news côtoient des faits avérés: les distinguer n’est pas chose facile, même pour le lecteur avisé. Nous, médecins, devons donc être prudents et vigilants, participer à l’élaboration des déci- sions politiques et soutenir les mesures mises en place.

thomas.sigrist[at]

barmelweid.ch.

FMH Covid-19 1298

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Todesfälle / Décès / Decessi Susanne Hofer (1940), † 11.7.2020,

Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, 5400 Baden

Peter Seiler (1939), † 8.9.2020, Facharzt für Gastroenterologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 8802 Kilchberg ZH

Georg Keiser (1927), † 17.9.2020,

Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 6300 Zug

Aargauischer Ärzteverband Zur Aufnahme in den Aargauischen Ärzteverband haben sich angemeldet:

Als ordentlich praktizierende Mitglieder:

Alexander Dellweg, 4410 Liestal, Facharzt für Oto-Rhino-Laryngologie, FMH, Praxiseröffnung in Oberrohrdorf per 1. Januar 2021

Andreas Jakob, 5712 Beinwil am See, Facharzt für Hämatologie, FMH, Praxis- eröffnung in Praxisgemeinschaft in Aarau per 1. November 2020

Eva Christina Kempe, D-79725 Laufenburg, Praktische Ärztin, Praxiseröffnung in Praxisgemeinschaft in Laufenburg seit 12. August 2020

Angélique Sponholz-Schudel,

5453 Remetschwil, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin und Fachärztin für Gastro- enterologie, FMH, Praxiseröffnung in Praxis- gemeinschaft in Brugg per 1. März 2021

Als Assistenz- und Oberarztmitglieder:

Lucia Engeli, 5035 Unterentfelden, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Oberärztin im Kantonsspital Aarau seit 1. April 2016

Olga Maria Gericke, 5400 Baden,

Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, Assistenzärztin in Praxisgemeinschaft in Baden seit 1. September 2020

Tilmann Kleppi, 8053 Zürich,

Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates, Stv. Oberarzt im Kantonsspital Baden AG per 1. Februar 2021

Patrick Wedra, 4127 Birsfelden,

Assistenzarzt in Praxis seit 1. August 2020:

Frick (50%) und Aarau (30%)

Als Chef- und Leitende Ärztinnen und Ärzte:

Manuel Peterhans, 5408 Ennetbaden, Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates, FMH, Leitender Arzt im Kantonsspital Aarau AG seit 1. Mai 2020

Jan Plock, 8645 Rapperswil-Jona,

Facharzt für Plastische, Rekonstruktive und Ästhetische Chirurgie und Facharzt Hand- chirurgie, FMH, Chefarzt im Kantonsspital Aarau AG seit 1. September 2020

Frank Staudenmann, 8302 Kloten, Facharzt für Physikalische Medizin und Rehabilitation, FMH, Leitender Arzt in der Rehaklinik Bellikon seit 1. Mai 2019 Diese Kandidaturen werden in Anwendung von Art. 5 der Statuten des Aargauischen Ärzteverbandes veröffentlicht. Einsprachen müssen innert 14 Tagen seit der Bekannt- machung schriftlich und begründet der Geschäftsleitung des Aargauischen Ärztever- bandes eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet die Geschäftslei- tung über Gesuch und allfällige Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Monika Gudrun Rüther, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, Gemeinschafts- praxis Bolligen AG, Dorfmärit 16,

3065  Bolligen

Einsprachen gegen dieses Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet bei den Co-Präsi- denten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über allfällige Einsprachen.

Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug Zur Aufnahme in die Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Ronny Pilz, Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungs- apparates, Ortho-Cham-Zug, Rigistrasse 1, 6330 Cham

Einsprachen gegen diese Kandidatur müssen innerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Sekretariat der Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet der Vorstand über Gesuch und allfällige Einsprachen.

FMH Nouvelles du corps médical 1301

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(41):1301

Nouvelles du corps médical

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smarter medicine: liste «Top 5» pour la dermatologie et la vénéréologie

Organisation de soutien «smarter medicine – Choosing Wisely Switzerland»

Depuis quelques années, la profession médicale doit de plus en plus souvent faire face à des problèmes de coût et de qualité en plus de ses compétences médicales de base. Bien que la Suisse possède l’un des meilleurs sys- tèmes de santé au monde et l’une des espérances de vie les plus élevées, les coûts ont augmenté à un rythme supérieur à la moyenne. Outre les innovations médi- cales et les évolutions démographiques (vieillissement de la population, immigration), une certaine offre excédentaire peut également contribuer à l’augmenta- tion des coûts dans certains domaines.

C’est pour lutter contre ce phénomène que l’initiative

«Choosing Wisely» est née aux Etats-Unis en 2011. Une campagne correspondante intitulée «smarter medi- cine» a été lancée en Suisse en 2014. Les listes dites

«Top  5» de chaque discipline clinique en constituent la base. Elles contiennent chacune cinq mesures médi- cales dont on peut généralement se passer ou qui sont même inutiles.

Au vu de la pression croissante des coûts et des soins médicaux axés sur le patient, la Société Suisse de Der- matologie et Vénéréologie (SSDV) souhaite également soutenir cette campagne qui fait du sens. Elle a élaboré sa liste Top 5 afin de promouvoir la qualité, la sécurité et la sensibilisation aux coûts au sein de la profession médicale.

La Société Suisse de Dermatologie et  Vénéréologie formule les cinq recommandations suivantes:

1. N’effectuer un traitement antifongique systémique en cas de mycoses des ongles suspectées que si un champignon est détecté.

L’onychomycose est généralement causée par des der- matophytes (souvent Trichophyton rubrum et Tricho- phyton interdigital). Ceux-ci sont généralement sen- sibles aux traitements standard avec les dérivés azole et la terbinafine, mais des résistances à la terbinafine ont déjà été décrites. En outre, les mycoses des ongles peuvent également être causées par des non-dermato- phytes tels que la levure (Candida spp.) et les moisis- sures (par exemple Fusarium spp. et Aspergillus spp.).

Alors que les mycoses à levures ne répondent qu’aux dérivés azole, les moisissures ne sont pas accessibles aux traitements antimycotiques systémiques stan- dards. Enfin, de nombreuses autres causes (par exem- ple le psoriasis, le lichen plan, l’insuffisance vasculaire, les irritations mécaniques et chimiques, etc.) peuvent conduire à des ongles dystrophiques. Afin de réduire les thérapies inutiles et le risque d’effets secondaires liés aux médicaments, le diagnostic fongique doit donc être confirmé microbiologiquement avant une théra- pie antimycosique.

2. Traiter les dermatoses inflammatoires avec des corticostéroïdes topiques plutôt que systémiques.

En principe, l’application à court terme de cortico- stéroïdes systémiques peut soulager les symptômes graves, mais après leur interruption, une récurrence rapide ou même une aggravation (appelée effet de re- bond) menace souvent. Le traitement à long terme par des corticostéroïdes systémiques peut, dans certaines circonstances, provoquer de graves effets secondaires à court et à long terme. Les exceptions à cette règle de

La campagne «smarter medicine»

Soutenue par des sociétés de discipline médicale et profession- nelles ainsi que par des organisations de défense des patients et des consommateurs, l’association smarter medicine – Choosing Wisely Switzerland a pour but de sensibiliser l’opinion publique au thème des soins inadaptés et surabondants. La campagne est inspirée par le succès de l’initiative américaine Choosing Wisely, qui a pour objectif de garantir des «décisions judicieuses», mais aussi d’encourager une franche discussion entre le corps médi- cal, les patients et le public.

La mise en œuvre de l’initiative se fait à travers la publication par les sociétés de discipline médicale de listes dites «Top 5» de traitements superflus dans leur domaine de spécialisation. Par ailleurs, les recommandations déjà publiées à ce jour sont dispo- nibles dans un langage compréhensible par un large public, afin de permettre la prise de décision partagée.

Vous trouverez de plus amples informations sur l’association de soutien et une vue d’ensemble des listes Top 5 existantes sur le site www.smartermedicine.ch/fr

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS ASSM 1302

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préférer un traitement topique peuvent être des réac- tions graves, médicamenteuses et anaphylactiques, ainsi que des dermatoses généralisées ou résistantes aux traitements.

3. Eviter les tests sérologiques pour le diagnostic des infections cutanées par le virus de l’herpès simplex.

Les réactions sérologiques positives sont générale- ment l’expression d’une infection chronique, ce qui est le cas dans une grande partie de la population. Toute- fois, dans le cas d’une infection primaire aiguë, le titre d’anticorps peut encore être faussement négatif. Dans le cas de récidives locales, ni les anticorps IgM ni les augmentations significatives des anticorps IgG ne sont généralement détectables.

4. Ne pas interrompre l’anticoagulation dans les procédures dermatochirurgicales.

Le risque d’hémorragie est généralement faible lors d’une chirurgie de la peau, y compris une simple plastie de lambeau, et aucun saignement mettant la vie en danger n’a été signalé. Le risque de complications thromboemboliques et thrombotiques après l’arrêt ou le changement des inhibiteurs de l’agrégation plaquet- taire et des anticoagulants doit donc généralement être plus important que le risque chirurgical lié à une hémorragie. Les données scientifiques disponibles soutiennent cette approche, en particulier dans le cas d’une monothérapie avec des anticoagulants ou des in- hibiteurs de l’agrégation plaquettaire. Pour les théra-

pies combinées associées à un risque accru de saigne- ment (par exemple l’AAS et le clopidogrel) et pour les nouveaux anticoagulants oraux (inhibiteurs du fac- teur Xa), qui ont été moins bien étudiés à cet égard, une procédure individuelle et adaptée au risque en consul- tation avec des spécialistes de la coagulation est né- cessaire. Il convient de mentionner que la technique antérieure de «pontage» de l’anticoagulation orale à l’héparine augmente en fait le risque de saignement.

Les faits scientifiques montrent donc que dans la plu- part des situations, l’anticoagulation ne doit pas être interrompue pour une intervention de chirurgie cuta- née. Dans des cas exceptionnels («chirurgie majeure»), une approche individualisée est nécessaire.

5. Renoncer à la prophylaxie antibiotique périopératoire pour les opérations de la peau sans facteurs de risque supplémentaires.

Le risque d’infection des plaies lors d’interventions dermatologiques est généralement faible. La prophy- laxie antibiotique périopératoire doit être évaluée, en particulier pour les plaies contaminées ou infectées et pour certains facteurs de risque. Dans la plastie de lam- beaux à certains endroits tels que la moitié inférieure du nez, les lèvres, l’oreille, l’aine, la partie inférieure de la jambe et le pied, la prophylaxie antibiotique réduit le risque d’infection des plaies chirurgicales. Cela s’ap- plique également aux procédures en deux étapes et aux lésions ulcéreuses ou croûteuses. La prophylaxie antibiotique est également recommandée en cas d’im- munosuppression dans le cadre de la médication, de maladies systémiques et de malnutrition. Une autre raison peut être des infections dans d’autres localisa- tions ou des porteurs de porteurs d’un staphylocoque doré résistant ou sensible à la méticilline (SARM/ASM).

En outre, un risque élevé d’endocardite (prothèses de valves cardiaques mécaniques, endocardite anamnes- tique, certaines malformations cardiaques congéni- tales) nécessite une prophylaxie spécifique en cas d’in- terventions sur les muqueuses et d’interventions sur des découvertes de peau contaminée.

Organisation de soutien smarter medicine c/o SSMIG Monbijoustrasse 43 CH-3001 Berne smartermedicine[at]

sgaim.ch

Elaboration de cette liste

Au sein du comité et du groupe de travail «Communication et stratégie» de la Société Suisse de Dermatologie et Vénéréologie (SSDV), des approches et des expériences issues de la pratique ont été recueillies pour l’élaboration d’une liste Top 5. Elles ont été vérifiées et justifiées au moyen de la littérature médicale. Les membres de la SSDV ont ensuite été invités à donner leur avis et leurs commentaires. La liste finale a été examinée et approuvée par le comité de la SSDV.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(41):1302–1303

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS ASSM 1303

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Covid-19 – eine Berufskrankheit (mit Replik)

Der 34-jährige Augenarzt Li Wenliang orien- tierte seine Kollegen am 30.12.2019 über 7 SARS-Fälle im Wuhan Central Hospital, wo er arbeitete. Er wurde von der Regierung als Ge- rüchteverbreiter gemassregelt. Am 10.1.2020 erkrankte er selbst an Covid und starb am 6.2.2020. Rehabilitiert wurde er zum ersten Patienten mit einer anerkannten Berufs- krankheit durch den Erreger der aktuellen Pandemie SARS-CoV-2.

Die Bevölkerung in Italien und Spanien hatte dem Pflegepersonal während Wochen de- monstrativ gedankt. Wie viele dabei erkrankt sind, weiss man nicht.

Wie viele gibt es in der Schweiz? Gemäss Suva (August 2020) «kann es sich bei Coronavirus um eine Berufskrankheit handeln. Die An- erkennung als Berufskrankheit setzt voraus, dass in der beruflichen Tätigkeit ein viel hö- heres Risiko besteht, an Covid-19 zu erkran- ken, als beim Rest der Bevölkerung. Eine eher zufällige Kontamination am Arbeitsplatz reicht nicht aus. Jeder Fall ist eingehend zu prüfen. Ein massiv erhöhtes Risiko kann ge- geben sein, wenn Personal in Spitälern, Labo- ratorien und dergleichen bei der Tätigkeit direk t mit infizierten Personen oder Material in Kontakt kommen. Ebenso können Mitar- beitende z.B. in Alters-, Behinderten- und Pfle- geheimen im Rahmen der direkten Pflege von infizierten Bewohnern einem massiv erhöh- ten Risiko ausgesetzt sein.»

Für die Patienten ist die Anerkennung einer Berufskrankheit sehr wichtig. Sie werden damit von Diskriminierungen durch Kran- kenkassen geschützt (Franchise, Selbstbehalt bei Medikamenten, zeitlich unbegrenzt be- freit). Es ist gerechter, dass wenigstens dem Pflegepersonal diese Gerechtigkeit zugestan- den wird.

Die Prämie bezahlen die Arbeitgeber über Lohnprozente. Der CEO eines Spitals bezahlt deshalb etwas mehr trotz geringerem Risiko, als das Reinigungspersonal, sofern dieses nicht an Subunternehmen ausgelagert wurde.

Damit werden alle Krankenkassen entlastet, welche die Leistungen nur über Kopfprämien und indirekt über Steuern (staatliche Prämi- enverbilligung) finanzieren. Auch diesbezüg- lich eine klassische Win-win-Situation.

Damit wird die Frage der Berufskrankheit in der Schweiz politisch: Für die Prophylaxe wäre die Suva mitverantwortlich, z.B. Qualität der Masken im Spital, wie die FDA in den USA.

Noch wichtiger ist die Risikobeurteilung bei der Arbeit. «Bei Tätigkeiten, welche nicht auf die Betreuung und Behandlung infizierter Personen ausgerichtet sind, wie z.B. Verkaufs- personal, Hotelreinigungspersonal, Polizei, kann keine Anerkennung als Berufskrankheit erfolgen.» Ist diese Beurteilung der Suva rich- tig? Die Schulen sind nicht einmal erwähnt.

Gemäss UVG Art. 9 erstellt der Bundesrat die Liste der schädigenden Stoffe und Arbeiten sowie der arbeitsbedingten Erkrankungen.

Der Bundesrat könnte somit Covid-19 einfach als schädigenden Stoff erklären. Dies würde schlagartig viele erwähnte Probleme gleich- zeitig optimal lösen.

Dr. med. Markus Gassner, Grabs

Replik auf «Covid-19 – eine Berufs- krankheit»

Sowohl die Suva als auch die anderen Unfall- versicherer betrachten die aktuellen Vorga- ben des UVG betreffend Anerkennung einer Covid-19-Infektion als Berufskrankheit. Es wird geprüft, ob eine arbeitsbedingte Infek- tionskrankheit im Sinne einer Listenerkran- kung (Art. 9 Abs. 1 UVG) vorliegt, wie z.B. bei Arbeiten mit infizierten Patienten in Spitä- lern oder in Laboratorien, wobei jeweils von einer vorwiegenden Verursachung durch die berufl iche Tätigkeit ausgegangen werden muss. Bei Personengruppen, die nicht im kli- nischen Sektor mit Covid-19-Patienten arbei- ten, müsste für eine eventuelle Anerkennung (nach Art. 9 Abs. 2 UVG) nachgewiesen werden können, dass sie für eine gewisse Dauer ei- nem typischen Berufsrisiko ausgesetzt waren, z.B. mehrfachem und längerem bewussten Kontakt mit infizierten Personen. Dies ist z.B.

im Detailhandel – aber auch in Schulen – grundsätzlich nicht gegeben.

Im Zusammenhang mit dem Präventionsauf- trag bzw. der Kontrollfunktion der Suva sind folgende Punkte entscheidend: Die Suva und das BFU sind im Rahmen der Marktüberwa- chung die zuständigen Kontrollorgane für die Produktesicherheit, unter Aufsicht des Staats- sekretariats für Wirtschaft SECO. Für den Nachweis der Konformität von Produkten sind wir befugt, Informationen zu verlangen, Muster zu erheben, Kontrollen durchzu- führen und sicherheitstechnische Prüfungen zu veranlassen. Bei mangelhaften Produkten sind wir befugt, gegenüber dem Inverkehr-

bringer geeignete Massnahmen anzuordnen und entsprechende Verfügungen zu erlassen.

Im Rahmen dieses Auftrags werden von der Suva die Atemschutzmasken (persönliche Schutzausrüstung) sowie von Swissmedic die Hygienemasken (medizinische Produkte) kon trolliert. Basierend auf der Covid-19- Verordnung überprüfen die Suva und die kan- tonalen Arbeitsinspektorate ausserdem die Umsetzung der Empfehlungen des BAG be- treffend Hygiene und Abstand. In medizini- schen Einrichtungen und Pflegeinstitutionen werden diese Kontrollen durch die Kantone durchgeführt.

Anja Zyska, Abteilungsleiterin Arbeitsmedizin Suva

Bravo!

Brief zu: Fahrer H. Covid-19: FMH muss die Kommunikation des BAG optimieren. Schweiz Ärzteztg. 2020;101(37):1139;

Steinmann P. Verdienen wir, Ärzte und Ärztinnen, das Vertrauen unserer Patienten und Patientinnen in Sachen Corona? Schweiz Ärzteztg. 2020;101(37):1139.

Vor einigen Wochen schrieb ich einen Leser- brief mit der Kritik an der einseitigen Bericht- erstattung aller Medien (inklusive dieses) be- züglich Covid-19, auch mit Verweis/Link zu einem Arzt, der in China eine Zeit lang genau zu dieser Art Viren geforscht hat – weil seine Stimme bzw. Meinung (quasi aus der ersten Hand) weder gehört noch in gängigen Medien veröffentlicht wurde. Es wurden lieber blind Meinungen von politisch passenden Ärzten und aus benachbarten Ländern übernom- men, anscheinend um nicht als Einzelgänger mit eigener Strategie dazustehen (so wie z.B.

Schweden). Was danach passiert ist, wissen wir alle – ein grosses Durcheinander mit

«Empfehlungen» und «Verordnungen». Und Schweden geht es gar nicht so schlecht.

Jetzt, einige Wochen später, bin ich froh, dass  auch einige Ärzte sich trauen, ähnliche

COURRIER 1304

Courrier au BMS

Les courriers des lecteur publiés reflètent l’opinion de l’auteur. La sélection, les éventuel- les coupures et la date de publication sont du ressort exclusif de la rédaction. Il n’y a pas de correspondance à ce sujet. Les contenus diffa- matoires, discriminatoires ou illégaux ne seront pas publiés. Chaque auteur est personnelle- ment responsable de ses déclarations.

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Ansichten zu veröffentlichen, deshalb ein

«Bravo» an die zwei Kollegen! Es geht ja nicht darum, das Virus als nicht existent abzustem- peln oder irgendwelche Verschwörungstheo- rien zu verfolgen, sondern ganz einfach um das, wofür wir Ärzte da sind: um Erkrankun- gen aus erster Hand zu beurteilen. Und genau dort können uns gewisse Mitarbeiter des BAG und gewisse Minister (allesamt keine Medizi- ner) nichts vormachen – noch weniger ge- wisse Medien.

Ich würde sogar zu der Aufzählung von not- wendiger Kommunikation der Medien durch Dr. Fahrer noch einen 4. Punkt aufführen (oder als Ergänzung zu Punkt 2): Prozentsatz der positiv Getesteten pro Anzahl Tests. Wo- bei ich denke, gestern im Radio einen solchen Prozentsatz gehört zu haben ...

Ausserdem wünsche ich mir mehr Platz in der SÄZ für (solche) Leserbriefe sowie allgemein mehr Diskussionsraum bezüglich Covid u.Ä., nicht nur via Leserbriefe.

Dr. med. Dalibor Dojcinovic, Facharzt Allgemeine Innere Medizin, Scherzingen

Respektvoller Umgang mit dem Virus

Brief zu: Ackermann M. «Nehmen Sie selbst das Virus ernst und werden Sie so zum Vorbild». Schweiz Ärzteztg.

2020;101(38):1201–3.

Sehr geehrter Herr Ackermann Sehr geehrter Herr Scholer

Allerbesten Dank für Ihr schlüssiges Inter- view in der SÄZ.

Im allseits babylonischen Stimmengewirr zum Thema Corona tun sorgfältige Informati- onen zu den Grenzen des Wissens und Nicht- wissens gut und schaffen Vertrauen.

Quintessenz für mich: Wir müssen mit dem neuen Virus respektvoll umgehen. Und wir können und kennen die dafür geeigneten Massnahmen, damit unserer Gesellschaft keine existentielle Gefahr droht.

Besten Dank und freundliche kollegiale Grüs se

Dr. med. Jörg Fritschi, Obernau

Alain der Grosse und die kognitive Dissonanz. Der Realsatire 2. Teil Der Philosoph R. D. Precht erklärt die kogni- tive Dissonanz anhand eines Beispiels in etwa so: Ein Sektenguru informiert die Gemeinde, dass Gott den Weltuntergang beschlossen hat, und zwar am 11.9.2020. Am 12.9.2020 existiert die Welt immer noch, und seine Jünger leiden nun an den Folgen dieser kognitiven Disso- nanz: Einerseits wollen sie ihrem Guru blind vertrauen, andererseits ist die Welt nicht un- tergegangen. Der Guru muss diese Dissonanz lösen, oder seine Jünger werden sich ent- täuscht von ihm abwenden. Er erklärt: «Durch unser fleissiges Gebet haben wir Gott gnädig gestimmt und er hat die Welt noch einmal verschont.» Die kognitive Dissonanz ist auf- gelöst.

Wie die Sektenmitglieder habe auch ich einige Überzeugungen verinnerlicht. Zum Beispiel dass die Wahrung der demokratischen Rechte, der individuellen Freiheit, der freien Meinungsäusserung, der Bewegungs- und Reisefreiheit so unveräusserbar sind, dass es o.k. ist, jedes Jahr zu ihrer Verteidigung tau-

sende junger gesunder Menschen zu rekrutie- ren, um im Militär bei Bedarf ihr Leben zu las- sen. Dies galt bis ins Jahr 2019. 2020 erkennen meine sieben Gurus, dass diese Grundrechte relativierbar sind, wenn es darum geht, eine Grippe-ähnliche Krankheit aufzuhalten. Und in mir entsteht der Schmerz der kognitiven Dissonanz: Meine Gurus bereiten für zentrale Werte unserer Gesellschaft zehntausende Teenager im Militär auf tödliche Gefahren vor und dieselben Werte sind plötzlich verhandel- bar, um unsere Spitäler nicht zu überlasten.

Meine Versuche, diese Dissonanz aufzulösen, sind die folgenden:

1) Es geht ja nur um eine beschränkte Zeit.

Bald ist alles wieder normal: Ja, schon mög- lich, aber was machen wir, wenn als nächstes nicht eine schwere Corona-Grippe kommt, sondern etwas wirklich schlimmes? Und was machen wir, wenn die nächste xy-Grippe wie- der denselben Fehlalarm auslöst wie Corona?

Gibt es eine Sicherheit für unsere Grund- rechte? Leider haben meine Gurus keine gu- ten Erklärungen, die es qualitativ mit jener des Sektengurus aufnehmen können.

2) Wir dürfen Alain vertrauen, schliesslich hat er uns für Ostern Ausgang versprochen bei guter Führung, und er hat sein Versprechen gehalten, erinnern Sie sich noch? Wer braucht da noch Grundrechte, wo wir doch unsern Alain haben?

3) Wenn der Russe kommt und wir unsere Söhne retten wollen, wie aktuell die mögli- chen Corona-Opfer (oder noch ein bisschen dringlicher, da unsere Soldaten im Schnitt 65 Jahre jünger sind als die Corona-Opfer), und sie deshalb nicht in die Schlacht gegen die Rus sen schicken, verlieren wir unsere Freiheit auf immer und ewig. Die jetzigen Corona- Massnahmen dagegen gelten nur für kurze Zeit: Dieses Argument habe ich unter 1) be- reits entkräftigt. Zudem: Hey, wir reden dar- über, dass unsere gesunden Söhne ihr Leben auf dem Schlachtfeld lassen sollen!!! Für dieselben Grundrechte, die für Corona so ver- zichtbar sind. Und glauben Sie mir: Putin würde uns bei guter Führung an Ostern auch etwas Ausgang geben! Alain und Vladimir wissen beide, was für uns wirklich wichtig ist!

4) Wir haben viele Menschenleben gerettet: Ja, v.a. kranke und schwer kranke sind im Lock- down nicht gestorben. Drei meiner geretteten Patienten sind inzwischen doch gestorben:

einer mit Exit, einer an COPD erstickt und einer seinem Tumorleiden erlegen. Sie alle haben wir gerettet vor Corona, verurteilt, ihr Leiden bis zur bitteren Neige auszukosten.

Ich fürchte, meine kognitive Dissonanz bleibt vorerst bestehen.

Meine Gurus haben noch nicht genug für die Rettung der Welt gebetet.

Dr. med. Rainer Fischbacher, Herisau Kommentar zum Artikel

von Steve Pascolo

Brief zu: Pascolo S. Sichere und effiziente mRNA-Impfstoffe gegen SARS-CoV-2. Schweiz Ärzteztg. 2020;101(39):1234–6.

Der oben genannte Artikel beschreibt über drei Seiten nicht die offenen, Angst machen- den Fragen zur mRNA-Impfung. Die Verarbei- tung der Impfsubstanz in der Zelle und dem Körper wird in zwei Sätzen wiedergegeben und ist somit zu wenig erklärend.

Der Artikel von Clemens Arvay in der Schwei­

zerischen Ärztezeitung [1] ist wesentlich aus- führlicher geschrieben und zeigt auch mögli- che Gefahren einer genetischen Impfung auf, welche auch durch die Spezialisten der Cure- Vac AG, Tübingen (genetischer Impfherstel- ler), beschrieben wurden [2].

Ob es richtig war, 300 Millionen Schweizer Franken in eine Vorbestellung eines geneti- schen Impfstoffs von Moderna USA zu inves- tieren, wage ich zu bezweifeln. Auch ob die Impfdosen je geimpft werden können.

Dr. med. Hans Baumann, Bassersdorf

1 Arvay C. Genetische Impfstoffe gegen COVID-19:

Hoffnung oder Risiko? Schweiz Ärzteztg. 2020;101 (27–28):862–4.

2 Rojer S, Petsch B. Design und Funktionsweise von mRNA-basierten Impfstoffen zum Schutz vor Infek- tionskrankheiten. Trillium Immunolgie, 3/2019.

www.trillium.de/zeitschriften/trillium- immunologie/archiv/ausgaben-2019/heft-32019

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(41):1304–1308

COURRIER 1305

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide via un formulaire disponible sur notre site internet:

www.bullmed.ch/publier/remettreun-courrier- des-lecteurs-remettre/

Votre courrier pourra ainsi être traité et publié rapi- dement. Nous nous réjouissons de vous lire!

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Harte Fakten

Brief zu: Binder T. Nicht das Virus ist entscheidend, sondern das Milieu, individuell und gesellschaftlich. Schweiz Ärzteztg.

2020;101(38):1187–8.

Sehr geehrter Herr Kollege Binder

Schauen Sie sich doch bitte alle Fakten genau an. Ad Positivitätsrate in der Schweiz: 2.3.2020 4% und am 5.3.2020 22%! Dass deshalb die Pani k ausbricht und plötzlich deutlich mehr Tests gemacht werden und somit die Test- durchführung grosszügiger wird, liegt auf der Hand. Dadurch sinkt primär nochmals die Posi tivitätsrate. Ein so steiler Anstieg von 4% auf 22% als ein rein lineares Phänomen zu bezeich nen, ist zumindest etwas gewagt.

Wenn Sie also wirklich der Wahrheit näher- kommen wollen, dann bleibt Ihnen nichts an- deres übrig, als harte Fakten zu nehmen, die nicht beeinflussbar sind durch Testhäufigkeit, Testindikationen, Testverfügbarkeit etc. Es bleibt uns nur der Tote als hartes Faktum üb- rig. Um hier ehrlich zu sein, müssen wir aber auch da ins Epizentrum gehen = Kanton Tes- sin (oder Kanton Waadt). Und da müssen Sie mir schon erklären, wie Sie mir diesen PEAK an Todesfällen im Tessin erklären ohne CO- VID-19. Eine Grippewelle ist dazu lächerlich.

Ich möchte hiermit dem ganzen Tessin mei- nen Respekt zollen für seine unglaubliche Leistung und Durchhaltewillen – und einen Kollegen entschuldigen, der die Welle nicht erleiden musste und leider auch bis dato nicht wahrhaben will.

Dr. med. Andreas Würmli, Altstätten

Die Spezialistinnen und Spezialisten haben das Nachsehen

Replik zum Leserbrief von Hauser, G.

Sparen im Gesundheitswesen: Hausarzt und -ärztin first!

Schweiz Ärzteztg. 2020;101(37):1139–40.

Sehr geehrter Herr Hauser

Sie sind der Ansicht, dass der Bundesrat Berset recht hat, wenn er verlangt, dass jeder Patient zuerst zum Hausarzt gehen muss, um Kosten zu sparen.

Es ist auch richtig, dass der Hausarzt immer weiss, wer der beste Spezialist für ein Leiden ist, das heisst, dass der Spezialarzt von der Qualitätsbeurteilung des Hausarztes, Arzt, der noch nach Hause kommt, abhängig ist.

Gleichzeitig schlagen Sie vor, dass die Haus- ärzte und Hausärztinnen eine bessere Ausbil- dung haben sollten und dass diese dafür die Befugnis bekommen, die entstehenden Kos- ten zu verrechnen.

Sie verlangen eine 7-jährige Weiterbildung in Dermatologie, Gynäkologie, Pädiatrie usw.

und fordern von den Kranken, die direkt ei- nen Spezialisten aufsuchen, ein Strafhonorar von CHF 300.

Wenn ich Ihre Forderungen lese, dann wird mir mehr als schlecht, und ich muss feststel- len, dass Sie die Absichten des Herrn Bundes- rates nicht durchschaut haben, denn dieser macht zurzeit jeden Hausarzt zum General- spezialisten, der alles kann und noch darf, und gleichzeitig wird ein Studiengang an der Uni Freiburg geführt, der aus Krankenschwes- tern, Hebammen und Pflegern Hausärzte macht. Dies sollte Ihnen zeigen, was Herr Ber- set von unsern Grundversorgern hält. Seine Absicht dürfte sein, schlechte und spitalab- hängige Grundversorger und entschlackte Spezialisten zu haben, die alles an die Zentren im staatseigenen Spital schicken müssen. Als Spezialarzt kann ich Ihnen versichern, dass wir zurzeit nur noch mit Verboten beglückt werden, und dies mit der Absicht, die Zentren in den Staats-Spitälern zu füttern und unsere guten Netzwerke zu zerstören.

Unser Bundesrat und ein grosser Teil der Poli- tiker wollen ein staatliches Gesundheits- wesen, das aus schwachen Grundversorgern, ambulanten und staatseigenen Spitalzentren und Spitälern besteht. Der Rest ist Schnee von gestern.

Der Grundversorger in der Gruppenpraxis (Zukunft) wählt nie den besten Spezialisten, aber den, der auch Mitglied oder Aktionär der Gruppenpraxis ist. Ist kein Spezialist in der Grosspraxis, so können diese auf die Mithilfe der lokalen staatlichen Spitäler zurückgrei- fen. Der niedergelassene Spezialist hat das Nachsehen.

Wenn Sie eine bessere Ausbildung der Grund- versorger fordern, so fordern Sie etwas, was bei den älteren Grundversorgern die Regel ge- wesen ist. Leider haben sich auch die Struk- turen der Spitäler, die immer noch die Haupt- ausbildner der Ärzte und Ärztinnen sind, gewandelt. So finden Sie auf der Dermatolo- gie, der Pädiatrie, der Gynäkologie usw. prak- tisch keine Stellen für Grundversorger und Grundversorgerinnen mehr. Alle Fächer sind bereits in Spezialeinheiten unterteilt.

In Zukunft wird es nur noch staatlich (Bund/

Kanton/Krankenkasse) angestellte Grundver- sorger und Spezialisten in den Spitalzentren und klassenlosen Spitälern geben. Ein von Ih- nen gefordertes Strafhonorar wird auch ent- fallen.

Dr. med. Stephan Probst, Facharzt für Gynä­

kologie und Geburtshilfe, Facharzt für Phlebologie und Lasertherapien, Sursee

Generalkonsent: Verständlichkeit als ethische Dimension

Brief zu: Sprecher F, Talanova V. Verbesserungspotenzial des Generalkonsents. Schweiz Ärzteztg. 2020;101(38):1197–200.

Die Daten- und Probenforschung in der Hu- manforschung ist unbestritten wichtig für den generellen medizinischen Fortschritt.

Dabei ist die Information und Einwilligung der Teilnehmenden essentiell und muss rechtlichen und ethischen Standards entspre- chen. Im Artikel «Verbesserungspotenzial des Generalkonsents» zeigen die Autorinnen Talanova und Sprecher auf, welche Anpassun- gen im Generalkonsent (GK 2018) aus rechtli- cher Sicht in der aktuell verwendeten Version von unimedsuisse und swissethics aus ihrer Sicht notwendig wären. Es ist in der Tat kor- rekt, dass einzelne rechtliche Spezifikationen in der Version GK 2018 nicht ausgeführt wer- den. Dabei handelt es sich allerdings nicht um ein absichtliches Vorenthalten von Rechtsin- formation – z.B. des Rechts auf Nicht-Wissen oder der Anonymisierung – und auch nicht um eine bewusst eingesetzte rechtliche «Un- genauigkeit», wie die Autorinnen postulieren, sondern vielmehr um einen Kompromiss im  Abwägungsprozess zwischen rechtlicher Korrektheit und der ethischen Dimension der Verständlichkeit. Letztere wird oftmals ver- gessen. Im GK 2018 wurde demnach berück- sichtigt, dass nicht alle Personen zwischen Verschlüsslung und Anonymisierung immer unterscheiden können. Begriffe wie «Wider- spruch» und «Widerruf» – in juristischer Spra- che eine Selbstverständlichkeit – werden von Patientinnen und Patienten möglicherweise verwechselt. Mit anderen Worten: Die Rechts- sprache ist für Forschungsteilnehmende nicht einfach zugänglich und daher in puncto Verständlichkeit vielleicht manchmal unge- schickt, wenn diese 1:1 übersetzt wird. Das Dokument GK 2018 ist im Abwägungsprozess zwischen ethisch «gut» und rechtlich «rich- tig» entstanden und zu verstehen. Zusätzlich ist zu erwähnen, dass im Prozess der Auf- klärung wesentlich ist, dass es nicht nur um die Aushändigung eines Schriftstücks geht, sondern ebenfalls eine persönliche münd- liche Aufklärung stattfinden soll, wobei auch individuelle Fragen beantwortet werden.

Um Vertrauen in die Daten-Proben-Forschung zu generieren und die Bereitschaft, an For- schungsprojekten teilzunehmen, zu fördern, sollen und müssen die Teilnehmenden fair, verständlich und korrekt informiert werden.

Dabei steht die Herausforderung im Vorder- grund, das rechtlich Notwendige in verständ- licher Form präzise und strukturiert wieder- zugeben. Es darf nicht vergessen werden, dass der Generalkonsent von kranken und teil- weise schwachen Patientinnen und Patienten

COURRIER 1306

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gelesen wird und verstanden werden soll.

Hier muss man sich fragen, ob ein kurzer, prä- gnanter Text nicht tatsächlich besser ist als ein alle rechtlichen Details ausführendes – und damit kompliziertes – Dokument. Für Forschungsteilnehmende steht an erster Stelle immer das Vertrauen, die Fairness und Offenheit, in der persönlichen Beziehung zu Ärztinnen und Ärzten sowie zu den jeweili- gen Spitälern und Institutionen. Dies ist die Grundlage, dass diese ihre Daten und Proben zur Verfügung stellen. Ein hauptsächlich für Juristinnen und Juristen verfasster und ver- ständlicher Text des Generalkonsents – wie von Talanova und Sprecher favorisiert – kann dieses Vertrauen in Personen und Institutio- nen nicht ausschliesslich entstehen lassen.

Daher setzt sich swissethics weiterhin für eine in erster Linie verständliche Form jeg- licher Informationsschrift ein, welche nach hohen ethischen Standards versucht, recht- lich richtig, aber nicht ausschliesslich recht- lich detailliert zu informieren. Der Weg dort- hin bleibt voller Herausforderungen und kann nur im Dialog gelöst werden.

Dr. med. Susanne Driessen, Präsidentin swissethics, St. Gallen

Die eigene Haltung auf dem Prüfstand

Brief zu: Martin J. Späte Erkenntnis.

Schweiz Ärzteztg. 2020;101(38):1204.

Ich schreibe als einer derer, von denen der Au- tor vermutet, dass sie ihre eigene Haltung bis- lang als aufgeklärt wahrgenommen haben, sie nun aber auf den Prüfstand stellen. Aber ich habe schon immer ein gewisses Unwohl- sein dabei empfunden. Mit der «Späten Er- kenntnis» kommt eine solide Beschreibung des Status quo. Und für mich doch auch eine Benennung des Problems. Dafür vielen Dank.

Meine Vita enthält auch Arbeit als Arzt in Afri ka, Publikationen zu den medizinanthro- pologischen Dimensionen der Medizin in Afri ka/Europa und immer wieder private Kontakte nach Afrika. Wie der Autor bin ich mir keiner Verfehlungen bewusst, ich habe immer versucht, mich allen Situationen anzu- passen und das Beste daraus zu machen.

Vorstellungen von Unter- oder Überlegenheit sind nicht nur systemisch und bestehen hart- näckig fort: Vor allem sind sie als solche oft nur schwer erkennbar. Die Grenzen ver- schwimmen im Alltag, Probleme sind in kom- plexe Zusammenhänge eingebunden. So ist

«Überlegenheit» eine analytische Kategorie, die für mich (und andere) oft nicht erfahrbar ist. Ebenso wie ich auch einem Patienten eine Behandlungs-Empfehlung nur nach bestem Wissen und Gewissen geben kann, eben was

Überrissene Medikamentenpreise:

was tun?

Die Kollegen Barben und Cerny haben un- längst in dieser Zeitschrift [1] auf eindrückliche Weise dargestellt, wie die Situation der Medi- kamentenpreise und Pharmagewinne sogar in den reichsten Volkswirtschaften spätestens seit der Corona-Krise nicht mehr haltbar ist.

Schon vor ein paar Jahren habe ich in einem ausführlichen Artikel detailliert die Entwick- lung der Krebsmedikamentenpreise beschrie- ben [2], die in den letzten 20–25  Jahren fast 50-mal  teurer geworden sind. So liegen die Kosten für neue Krebsmedikamente zurzeit etwa bei 12 000 Franken, gelegentlich sogar in der Grössenordnung von 15 000 Franken pro Monat. In vielen Studien wurde bewiesen, dass diese Preise in keinem Verhältnis weder zu den Produktionskosten noch zu ihrer Wirksamkeit stehen. Kürzlich wurde auch nachgewiesen, dass etwa zwei Drittel aller Krebsmedika- mente, die in den letzten 15 Jahren zugelassen worden sind, im Vergleich zu früheren Krebs- medikamenten nur marginal wirksamer sind, wenn überhaupt [3]. Der Richtpreis für neue Medikamente wird in den USA festgelegt, wo die republikanischen Präsidenten alle Gesetze ausser Kraft gesetzt haben, die dem Staat eine Möglichkeit einräumten, den Richtpreis zu kontrollieren. Gegen diese Medikamenten- preise anzukämpfen, die der Pharmaindus- trie Gewinnmargen erlauben, von denen an- dere Industriezweige nur träumen können, ist äusserst schwierig, aber nicht unmöglich.

Natio nal gibt es die Möglichkeit, mit Zwangs- lizenzen den Gebrauch von Generika zu er- wirken, selbst wenn das Patent noch gültig ist.

International sollte man grossen Druck aus- üben, damit endlich Transparenz über die Ent- wicklungs- und Produktionskosten der neuen Medikamente geschaffen wird. Aus gut unter- mir in der Situation möglich und richtig er-

scheint.

Mit der Schlussfolgerung, das alles zum Thema zu machen und eben zuzulassen, dass nicht alles ein für alle Male geklärt ist, gehe ich vollständig mit. Auch wenn ich mich ei- gentlich nicht von Themen wie Lynchmord oder Vergewaltigungen angesprochen fühle, weil ich immer hoffte, darüber wären wir hin- aus. Aber sie sind eben nur die Spitze eines Eisberges. Und stellen mein Bild von der Ent- wicklung, die ich als Nachkriegskind so posi- tiv erlebt habe, immer mehr in Zweifel.

Dr. med. Thomas Lux, Zürich

SDM: gemeinsame Entscheidungs- findung

Brief zu: Rosca A, et al. Gemeinsame Entscheidungsfindung:

keine Modeerscheinung. Schweiz Ärzteztg. 2020;101(39):

1239–41

Die dargelegten 12 Mythen sind meiner Mei- nung nach nicht alles nur Mythen. Gegen das von Jürgen Kaspar vorgelegte Modell der Kommunikation und Entscheidungsfindung ist prinzipiell nichts einzuwenden. Ich frage mich nur, braucht es tatsächlich einen solch riesigen Aufwand mit Symposien von weit- gereisten Experten, um das Konzept der gemein samen Entscheidungsfindung, abge- kürzt SDM oder wie üblich in Englisch

«Shared Decision-Making», zu diskutieren. Es ist mir klar, dass die Zeit der Götter in Weiss vorbei ist, aber dass es den gesunden Men- schenverstand gibt, wissen wir. Aber wir wis- sen auch, wie schwierig dieser zu definieren ist. Wir können auf den Philosophen Denis Dide rot (1713–1784) zurückgreifen: Gesunder Menschenverstand ist jenes Mass von Urteils- kraft und Intelligenz, durch dessen Hilfe jeder mit den gewöhnlichen Angelegenheiten der Gesellschaft fertig wird.

Ich behaupte, dass wir in der Praxis täglich SDM angewendet haben und anwenden, ohne zu wissen, dass dies SDM heisst (angeblich einer der Mythen). Im Weiteren, um bei den sogenannten Mythen zu bleiben, sind viele Patienten damit überfordert oder nicht in der Lage, diesen Prozess mitzuverfolgen, oder lehnen diesen sogar ab.

Es ist durchaus denkbar, dieses vorgeschla- gene 6-Schritte-Modell in den Lernkatalog des Medizinstudiums einfliessen zu lassen.

Ich befürchte nur, dass als nächster Schritt ein Formular kreiert wird und SDM zwingend dokumentiert werden muss und damit der administrative Aufwand in der Praxis um ein weiteres (unnötiges) Element erweitert wird.

Dr. med. Jürg Kälin, Luzern

Des secondes d’éternité

Lettre à: Stalder H. Le temps des vieux. Bull Med Suisses.

2020;101(37):1166.

Cher Monsieur Stalder, Plein de bon sens (comme d’habitude!) l’article sur «Le temps des vieux». Votre réflexion a détendu mon espri t de philosophe qui s’empêtre depuis des années avec ce problème du «temps», si com- pliqué, surtout quand on l’accouple à l’espace.

Le plus appréciable dans le temps des vieux, c’est la lenteur, car il permet de cueillir de plus en plus «des secondes d’éternité». Amicale- ment,

Dr méd. Henri Duruz, Meyrin 

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(41):1304–1308

COURRIER 1307

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richteter Quelle erfährt man aber, dass unser Land zu denjenigen gehört, die jede entschie- dene Offensive der WHO in diese Richtung weitgehend bremsen. Es ist deswegen an der Zeit, dass wir unseren Bundesrat diesbezüg- lich unter Druck setzen.

Prof. Dr. Franco Cavalli, Präsident, Institut für onkologische Forschung (IOR), Bellinzona

1 Barben J, Cerny T. Welche Lehren ziehen wir aus der Corona-Krise? Schweiz Ärzteztg. 2020;101(37):

1152–4.

2 Cavalli F. Irrsinnige Medikamentenpreise. Wider- spruch. 2016;68:153–64.

3 Davis C, et al. Availability of evidence of benefits on overall survival and quality of life of cancer drugs approved by European Medicines Agency: retro- spective cohort study of drug approvals 2009-13.

BMJ. 2017;359:j4530.

COURRIER / COMMUNICATIONS 1308

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www.bullmed.ch → tour d’horizon

Prof. Arnaud Chiolero, MD, PhD, Laboratoire de santé des populations, Département de santé communautaire, Université de Fribourg

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Examen de spécialiste Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en  neurochirurgie

Date:

Printemps: le jeudi 27 mai 2021 Automne: le jeudi 30 septembre 2021 Lieu:

Printemps: Neurochirurgie, Universitäts- spital Basel, Spitalstrasse 21, 4031 Bâle Automne: Neurochirurgie, Universitätsspital Basel, Spitalstrasse 21, 4031 Bâle

Délai d’inscription:

Printemps: 27 avril 2021 Automne: 30 août 2021

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → formation postgraduée → Titres de spécia- liste et formations approfondies → neurochi- rurgie

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