Dix-septième Année. — N° 47 P r i x d u n u m é r o : 1 0 centimes
Dimanche 15 Juin 1902.
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K Les conséquences de la paix dans le Sud-africain
La Politique coloniale les énumère com- me suit :
Ce sera d'abord, au point de vue pure- ment financier, la réduction du prix de l'argent, les mines d'or du Rand étant mises à nouveau en exploitation.
Au lieu des exigences continuelles pro- v o q u é e s par les dépenses militaires drai-
nant toutes les semaines un million de livres sterling de l'Angleterre vers le Trans- vaal, ce sera maintenant, dans son ancien lit élargi, un courant inverse de ilôts d'or régularisé du Transvaal vers la Grande- Bretagne et le continent, où il réduira le prix de l'argent et augmentera la fortune industrielle comme le limon jaune du Nil fertilise les plaines de la Basse-Egypte, en même temps que les forces précieuses jus- qu'à ce jour paralysées par une guerre sté- rile profileront désormais au travail fé- condant.
Car il faut bien se rendre compte qu'un pays aussi vaste que les nouvelles posses- sions anglaises, après une guerre d'exter- mination de près de trois ans, doit être re- constitué de fond en comble.
Depuis ce sol fouillé par les obus, pié- tiné par des milliers de soldats et de che- vaux, jusqu'aux fermes incendiées, aux voies ferrées arrachées, aux ponts détruits, aux villes bombardées, aux mines effon- drées, tout est à refaire tant en entreprises agricoles qu'en exploitations industrielles.
Des milliers d'aventuriers vont allluer vers le Sud africain où la valeur de leurs seules forces et de leurs capacités escompte la récompense de leurs efforts restés sté- riles ailleurs.
De même les grands syndicats tourneront vers ces contrées la force de leurs capitaux et leur activité, stimulée par la survenue d'un nouveau c o n c u r r e n t , le Trust de l'Océan; ils rétabliront le travail industriel et commercial des hauts fourneaux et de la charrue, là où la fusillade et le canon avaient seuls la parole en ces derniers t e m p s .
Comme travaux les plus urgents à exé- cuter dès maintenant, on estime qu'il faut 50 millions de livres sterling à consacrer à la reconstitution première du réseau ferré, 5 millions de livres sterling au réseau télé- graphique, 15 millions aux ports et jetées, aux installations électriques pour traction et éclairage.
Cette dernière industrie va bénéficier d'améliorations considérables.
Il en est une aussi, qui est appelée à un grand et prochain développement. Etant donné la hâte que va mettre le monde in- dustriel à courir à la curée du Sud africain on ne saurait attendre l'achèvement du ré- seau ferré, et l'on exploitera le trafic des grandes roules par l'adoption de la traction automobile.
Cette innovation produira une révolution non moins considérable qu'autrefois celle des chemins de fer.
Autrefois, avant l'extension du réseau ferré, tout le transport des produits se fai- sant par chariot à bœufs, un voyage de Port-Elisabeth aux Diamondfiels demandait quarante cinq jours, et encore fallait-il que ce fut en belle saison.
Ces interminables théories de chars dont chacun était attelé de 1(5 à 20 bœufs en- combrant les grandes routes cl surtout les rues des villes, où leur maniement élait plus difficile q u ' u n e batterie de gros ca- nons , vont disparaître et avec elles une spécialité sud-africaine, la fabrique de ces chariots à Capetown, où il s'en fabriquait une moyenne de 3000 à 4000 par an.
L'automobile va les supplanter et comme le Sud africain est encore à la merci de l'Europe quant aux produits manufacturés, l'industrie des automobiles, comme celle des wagon, y trouvera son compte, comme, du reste, tout le marché industriel en gé- néral.
Socialisme pratique
En France, le socialisme pratique conti- nue à se développer, au détriment des vieilles écoles. Les ouvriers indépendants, plus connus sous le nom de Jaunes, vien-
nent de se fédérer et de publier leur pro- gramme. Il n'est pas inutile de le repro- duire :
Considérant que le prolétariat, dupé par les politiciens qui en vivent, s'achemine peu à peu dans les voies sans issue d'où il ne sortira, si l'on n'y porte remède, que par une révolution ;
Que celle révolution, préparée sur le terrain économique, ne peut qu'accumuler ruines et mi- sères sur les citoyens et sur la nalion ;
Considérant que les moyens révolutionnaires et les violences n'ont jamais fait aboutir les ques- tions sociales, et que les améliorations acquises jusqu'ici par la classe ouvrière sont les résultais non des grèves, ni des émeutes, mais des reven- dications pacifiques, vigoureusement poursuivies;
Considérant, d'autre part, qu'il imporle pour la classe ouvrière, de provoquer toutes les réfor- mes et les améliorations nécessaires ;
Que les travailleurs ne peuvent allendre les bras croisés, le bouleversement sOciail d'où sor- tirait le bien-être universel tant de fois promis ;
Qu'en réalité, l'amélioration du sort des tra- vailleurs ne peut résuller que de leur organisa- lion et de leur éducation ;
Considérant enfin , que le contrat de Iravail entre l'ouvrier cl le palron n'est pas un conlrat de louage ordinaire, donnant pour donnant, au- quel les deux parties sont soumises d'après les lois établies ; qu'on ne saurait trop s'élever conlre cette interprétation antisociale du travail, qui ravale l'œuvre de l'homme à une marchandise:
mais qu'au contraire, le contrat du Iravail est, avant lout, un pacte humain ;
Que ce pacte doit solidariser les hommes, au lieu de les partager en deux groupes perpétuelle- ment hostiles ; patron d'un côté, ouvrier de l'autre ; La Fédération nationale des Jaunes de France se conslitue sur ces bases : ^
1° Revendication ferme et continue des amé- liorations qui sont indispensables au développe- ment physique et moral de la classe ouvrière;
2' Participation de la main d'œuvre aux béné- fices du capital.
3" Opposition à toutes les grèves ayant un ca- ractère politique et dont la nécessité n'est pas démontrée par l'intransigeance patronale.
4" Fixation des heures de travail par corpora- tions, régions et métiers, d'un commun accord entre syndicats patronaux et syndicats ouvriers.
5" Développement parmi la classe ouvrière des grands moyens sociaux de relèvement et d'indé- pendance pour la vieillesse des travailleurs pau- vres : mutualités, assistances et retraites ou- vrières.
6° Education civique des travailleurs en vue de" tous les droits et de toutes les libertés néces- saires à un grand peuple, liberté d'association, liberté absolue de conscience, droit de propriété.
288 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE
Ce programme, essentiellement pratique, est de nature à réunir beaucoup de suffra- ges ouvriers. Il laisse résolument de côté tout ce qui est politique ou utopie, pour réclamer les réformes que l'ouvrier peut espérer dans l'organisation actuelle de la société : amélioration des conditions d'exis- tence, parlicipalion aux bénélices, unifica- tion de la durée du travail suivant la na- ture des professions, mutualités, retraites pour la vieillesse. On remarque aussi avec quelle fermeté il condamne les grèves po- litiques et affirme le droit de propriété.
Le programme des indépendants rompt avec les théories utopistes des collectivistes et s'inspire essentiellement des principes des écoles coopéralisles et solidarisles, dont MM. Charles Gide et L. Bourgeois sont les chefs en France. Nous ne savons si les Jaunes sont appelés à un grand ave- nir électoral dans le pays où ils ont eu le courage d'affirmer leurs principes; il n'en restera pas moins de leur initiative un pro- gramme résumant avec autant de clarté que de modération les vœux des travailleurs et les solutions qu'ils estiment pratiquement réalisables au début du XXe siècle.
Le commerce d'horlogerie de Francfort Suivant le rapport annuel de la Chambre du commerce de Francfort, une notable diminution des transactions a été constatée pendant l'année passée. Les causes sont multiples, en partie elles peuvent être attribuées à la mauvaise situation de l'industrie en général. La diminution des transactions a été particulièrement remarquable dans les centres industriels, comme dans les contrées rhénanes et en Saxe. La réduction du gain des ouvriers, le renvoi de ceux-ci en masse et la perte de capitaux étaient la conséquence de la décroissance des achats. Les prix sont restés les mêmes.
De plus, ce rapport s'exprime également contre l'augmentation des droits de douane sur l'hor- logerie.
Le rapport est plus favorable en ce qui con- cerne les outils et les fournitures d'horlogerie.
Celle industrie se développe d'une façon réjouis- sante. Les transactions ont été pour certains ar- ticles et pour divers pays en diminution sur l'an- née précédente, mais par la fabrication de nou- veaux articles, celte lacune a cependant élé com- blée. Le prix de vente esl également resté le même.
Les matières premières étaient partiellemenl meilleur marché et pouvaient être obtenues plus facilement que les années précédentes.
L'assurance aux Chambres fédérales Les sociétés libres de secours mutuels avaient eu samedi dernier une bonne séance au Grand Conseil genevois. Elles ont eu de nouveau au- jourd'hui une séance excellente au Conseil natio- nal. De plus en plus on recoiinoît dans tous les milieux que ce sonl elles qui devront servir de base à la reprise de l'assurance contre la maladie.
La question a été soulevée a propos du rapport de gestion du département du commerce et de l'industrie. Dans son rapport, le Conseil fédéral, parle de la pétition qu'il a reçue en décembre dernier de la Fédération des sociétés de secours mutuels de la Suisse romande. Cette pétition de- mande l'élaboration d'une loi fédérale accordant des subventions aux sociétés de secours mutuels.
Le Conseil fédéral déclare dans son rapport qu'il étudie celle question, et la commission a pris acte des déclarations du Conseil fédéral.
Un membre de la commission, M. Hochslras- ser, a tenu à accentuer les déclarations de la commission et il a invité le Conseil fédéral à ac- corder le plus tôt possible aux caisses libres de secours en cas de maladie les subsides de la Con- fédération. M. Hochstrasser a insisté pour que ces subventions ne portent aucune atteinte à la liberté d'action des caisses.
De son coté, M. Calame-Golin l'excellent dé- puté libéral de Neuchàtel, a vivement appuyé lui aussi la pétition de la Fédération romande. M.
Calame, qui fait partie du comité que l'Union li- bérale romande a nommé au lendemain du rejet des projets Forrer pour étudier de nouvelles pro- positions , a saisi cette occasion pour exposer au Conseil national quelles étaient les idées qui pré- valent actuellement dans la Suisse romande. Nos lecteurs connaissent ces idées, qui peuvent se résumer ainsi : séparation de l'assurance contre les accidents professionnels et de l'assurance contre la maladie. En matière d'accidents profes- sionnels, revision de la loi sur la responsabilité civile. En matière d'assurance maladie, décen- tralisation de l'assurance; développement des caisses libres avec l'appui financier de l'Etat.
M. Calame a reconnu que l'appui financier de l'Etat devait avoir pour condition et pour effet de faire réaliser certaines réformes aux Sociétés de secours mutuels. Et pour tracer le programme de ces réformes, l'orateur s'est inspiré du projet présenté par M. LeCointe au Grand Conseil ge- nevois projet qu'il a cité avec éloge. Comme M.
LeCointe, M. Calame-Colin voudrait voir les So- ciétés libres constituer des réserves techniques et graduer leurs primes suivant l'âge des assurés.
M. Calame voudrait également voir les subsides de l'Etat servir à favoriser l'assurance des per- sonnes déjà malades.
L'exposé que M. Calame a fait du programme libéral en matière d'assurance a obtenu un très grand succès. M. Bossy député conservateur de Fribourg, a chaudement appuyé ce programme et a insisté sur les services rendus par les socié- tés libres de secours mutuels. Et M. le conseiller fédéral Deucher lui-même, qui trouvait que M.
Hochstrasser allait trop loin en demandant les subventions de l'Etat sans aucune condition, est venu déclarer qu'il était entièrement d'accord avec MM. Calame et Bossy. Il a rappelé les vœux exprimés dans le sens de ces idées soit par la Fédération romande, soit par d'autres caisses de secours, en particulier celle du canton de Berne, soit par la Société des juristes et par l'Union ou- vrière (revision de la loi sur la responsabilité ci- vile), soit par la Société suisse de statistique (en- quête sur les sociétés de secours mutuels). Et il s'est montré tout disposé à tenir compte de ces vœux.
M. le conseiller fédéral Deucher a donc déclaré que les autorités fédérales, en travaillante la re- prise de l'assurance, sépareraient dorénavant la réparation du risque professionnel de l'assurance contre la maladie. Elles poursuivront parallèle- ment l'élude de ces deux questions. En matière de risque professionnel, il y aura lieu de reviser la loi sur la responsabilité civile et peut-être de créer une caisse centrale contre les accidents, spécialement destinée à ceux qui trouvent diffici- lement à s'assurer ailleurs. En matière d'assu- rance maladie, la Confédération encouragera les caisses libres moyennant certaines conditions prévues par la loi et dont l'orateur a indiqué quel- ques-unes. M. Deucher a déclaré à deux reprises différentes qu'il ne songeait pas à reprendre un projet sur les mêmes bases que le précédent. Par conséquent l'idée d'une assurance obligatoire et organisée par l'Etat est définitivement abandon- née, spécialement en ce qui concerne l'assurance maladie. Que ceux qui continuent à préconiser l'assurance obligatoire à Genève se le tiennent pour dit.
On voit que les déclarations de M. le conseiller fédéral Deucher confirment absolument ce qui a été dit l'autre jour au Grand Conseil de Genève de la direction dans laquelle doit s'élaborer la future législation fédérale en matière d'assurance.
Ajoutons que ce programme a été entièrement approuvé avec des nuances diverses par des dé- putés de tous les groupes.
Vos lecteurs auront pu s'en rendre compte en lisant le compte rendu détaillé de la séance du Conseil national.
Les Sociétés de secours mutuels ont donc rem- porté la victoire définitive sur l'assurance obliga- toire organisée par l'Etat. C'est à ces Sociétés qu'il appartiendra maintenant de réaliser les ré- formes qui leur permettront de recevoir les subsi- des de l'Etat et qui auront pour effet de générali- ser l'assurance. Nous enregistrons ce résultat avec une profonde satisfaction. Les libéraux de la Suisse romande seront heureux d'appuyer de toutes leurs forces la future législation fédérale en matière d'assurance, suivant le programme indiqué par M. Calame-Colin et par M. le con- seiller fédéral Deucher. Ce programme répond en effet complètement aux idées libérales.
(Du correspondant de Berne au
Journal de Génère) I
Un trust chez les Peaux-Rouges Deux tribus indiennes, les Omaha et les Winnebagos, ont constitué un trust dans le but de monopoliser la vente des curio- sités indiennes aux blancs.
Le président du trust, « G r a n d T o n n e r r e » , est chef des Winnebagos, tribu qui a la spécialité de la fabrication des arcs et des flèches. «Bel Arc-en-Ciel» et « P o u l e de Prairie» qui confectionnent des peaux de s e r p e n t s ; « J o h n A. Logan» qui prépare des coiffures de plumes d'aigles, font par- tie du conseil d'administration.
F e n i m o r e Cooper ne s'est jamais douté que ces héros en arriveraient là.
La fermeture des magasins
le dimanche, en France
L'an dernier, j'ai parlé d'une campagne faite par un certain nombre de bijoutiers dans le but d'obtenir la fermeture des magasins, l'après-midi du samedi. Celte campagne qui avait bien vite récolté un grand nombre d'adhésions va être reprise, et, sans aucun doute, triomphera défini- tivement de la routine. La semaine prochaine, je donnerai sur ses moyens d'action et de propa- gande, des détails complets. Aujourd'hui, je me bornerai à des considérations d'ordre général.
Depuis quelques années, les condilions d'exis- tence dans les grandes villes ont beaucoup changé.
La facilité des communications pousse de plus en plus, les habitants de ces villes qui peuvent supporter une telle dépense, vers la banlieue. Les conseils des hygiénistes ne les y poussent pas moins. Aucun désir n'est plus légitime, plus sa- cré, sous tous les rapports, et, par suite, ne mé- îite plus d'être encouragé. Mais pour le satisfaire, il faut autre chose que des trains nombreux et rapides, autre chose encore que le désir de se bien porter. Il faut du temps. Or, avec les habi- tudes actuelles, très peu de conïrnerçants possè- dent cet élément indispensable.
L'idée dominante du boutiquier français, c'est d'être continuellement à la disposition du client.
La crainte de manquer une vente lui fait accom- plir des faits d'une endurance quasi héroïque. Il se transforme en prisonnier volontaire, et ne voit plus du monde extérieur que ce qui passe devant sa vitrine. C'est en vain que la nature accomplit à chaque saison, et chaque jour les miracles de son incessante transformation. Pour le boutiquier, il n'y a plus, ni ciel, ni eau, ni verdure, ni oiseaux. Il n'y a sur terre que des clients. Et au service du client, sa vie se passe.
Durant les beaux soirs d'été, les parisiens s'en vont le long des boulevards chercher un peu d'air et un peu de liberté. Le boutiquier les voit passer, sans être tenté de les suivre. Toute son énergie mentale est absorbée par l'idée, que peut être parmi eux, il y a des clients. Quand des promeneurs s'arrêtent devant la vitrine, un rayon d'espoir descend dans son cœur. Oui, vingt dé- ceptions de ce genre dans une soirée ne le décou- ragent pas. Tel le pêcheur à la ligne surveillant le menu fretin qui tourbillonne autour de son amorce, la mordillant, sans jamais s'accrocher à l'hameçon. De temps à autre, le pêcheur prend une belle pièce et cela suffit à lui faire supporter celte vie de patience si mal récompensée, mais, lui du moins, voit l'eau qui balance son bouchon, entend le bruissement du vent dans les feuilles, le chant des oiseaux, et respire un air calmant et fortifiant.
Il y a seulement une dizaine d'annés, nul ne songeait que la situation du boutiquier put jamais changer. La seule lueur qui brillait dans son exis- tense était l'époque où il se retirerait des affaires.
Tout ses rêves, tout ses désirs étaient — et sont encore — reportés vers cette époque — comme le prisonnier qui attend l'expiration de sa peine.
Bien souvent, il ne l'atteint pas, soit que la mort l'emporte avant, soit que l'état de ses affaires l'oblige à mourir sur le champ de bataille. Parmi les privilégiés, combien, quand sonne l'heure de la délivrance, sont trop vieux, trop invalides pour jouir des plaisirs auxquels ils avaient tant songé.
Ils les trouvent sans saveur et regrettent l'ancien esclavage.
Enfin, des paroles libératrices se firent enten- dre. Il était question du repos du dimanche, et I même de l'après-midi du samedi. Elles furent
LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 289
considérées comme des billevesées d'utopistes.
Bien peu d'intéressés crurent au succès. Mais grâce à une active propagande, le nombre des convaincus a augmenté et augmente encore. Dans quelques industries l'heure de la délivrance à déjà sonné.
Rien n'est plus difficile que d'apporter un chan- gement dans les m œ u r s des boutiquiers. C'est qu'il faut lutter contre sa femme, toute puissante dans la boutique — et une terrible amie de la routine. Elle excelle dans l'art d'éteindre toutes veilléités de réformes, à l'aide d'un prétendu sens pratique dont elle réclame le monopole. Mais celte difficulté ne doit pas amener le décourage- ment. Avec de la persistance, quand on est servi par les circonstances, on triomphe môme de la résistance féminine.
En Angleterre, la lutte a été aussi difficile qu'en F r a n c e . Aujourd'hui le demi congé du sa- medi est obligatoire, et déjà, dans beaucoup de petites villes, les négociants prennent un autre demi congé, généralement le mercredi. Tout le monde s'en trouve pour le mieux. Les clients connaissent les heures de fermeture des boutiques et prennent leurs dispositions en conséquence.
Dans la petite ville des environs de Paris que j'habite, les bouchers décidèrent de fermer bou- tique à midi, et fixèrent à cent francs l'amende pour ceux qui commettraient une infraction à cette règle. Au début plus d'une ménagère se trouva prise et maudit ces paresseux de bouchers.
Aujourd'hui tout fonctionne pour le mieux.
L'habitude d'aller à la campagne aura sans doute une autre heureuse influence sur les m œ u r s commerciales françaises. Elle apprendra au com- merçants à faire un meilleur emploi de son temps.
En Angleterre, les commerçants passent infini- ment moins d'heures à leurs affaires, mais ils travaillent avec intensité. Ils n'échangent pas deux mots inutiles. Gela leur permet d'être libres chaque jour de très bonne heure, parfois à quatre heures, et par suite d'habiter très loin des villes, et de consacrer quelques heures à leurs occupa- tions favorites.
Que l'on compare à cela les habitudes françai- ses. Souvent à 8 heures du soir et même plus tard, des commerçants sont encore pris p a r l e u r s
«y ont affaires. Ils s'en prennent à tout le monde, ex- cepté à eux. Pourtant, s'ils se livraient à un sé- vère examen de conscience, ils reconnaîtraient bien vite, qu'avec un plus judicieux emploi de leur temps, ils auraient pu gagner plusieurs heu- res. Ils me répondront qu'ils sont bien obligés de se conformer aux habitudes de leur pays. Ce n'est pas toujours exact. J e connais des Anglais vivant à P a r i s y faisant des affaires importantes, et qui pourtant trouvent moyen d'y conserver leurs habitudes nationales. Tout d'abord, on les trouve trop secs, parfois mal élevés, mais on habitue, et on finit p a r reconnaître qu'ils parfaitement raison d'être ainsi.
La campagne menée dans la bijouterie doit réussir cette année. Il faudra que chacun s'y em- ploye de son mieux.
(Moniteur de la bijouterie et de Vhorlogerie.)
B r e v e t s d ' i n v e n t i o n
Horlogerie et Bijouterie
LISTE DES BREVETS E N R E G I S T R É S E U t r e s i s t r e m e n t g .
Cl. 64, n° 23,380, 7 mars 1901, 8 h. p. — Per- fectionnement a u x montres Roskopf. — L.
Werro fils, fabricant d'horlogerie, Ghaux-de- Fonds (Suisse). — Mandataire : A. Mathey- Doret, Ghaux-de-Fonds. ;
Gl. 64, n° 23,381. 3 mars 1902, 8 h. p. — Mou- vement de montre Roskopf perfectionné. — Arnold Baum g artner, fabricant d'horloge- rie, Granges(Soleure, Suisse). — Mandataire:
A. Mathey-Doret, Ghaux-de-Fonds.
Gl. 64, n° 23,382. 2 avril 1902, 2 h. p. — Boite de montre. — Voe Jean Aegler, fabricant d'horlogerie, Rebberg, 9, Bienne (Suisse). — Mandataire: Gottfried F u r r e r , Bienne.
M o d i f i c a t i o n s »
Gl. 64, n° 21,639. 3 novembre 1900, 4 h . p. — Coq avec piton porte-spiral mobile. — Charles llosat, P r o g r è s 39, Loçle (Suisse). Licence du 22 avril 1902, en faveur de H. Moser
& Ci e, fabrique d'horlogerie, Locle (Suisse) ; enregistrement du 28 mai 1902.
Gl. 64, n° 21,039. 3 novembre 19C0, 4 h . p . — Coq avec piton porte-spiral mobile. — Charles Rosat, Progrès 39, Locle (Suisse). Licence du 22 avril 1902, en faveur de César Racine, fa- bricant d'horlogerie, Locle (Suisse) ; enregis- trement du 28 mai 1902.
K a c l i a t i o n g .
Cl. 64, n° 17134. Boîte de montre métallique.
Gl. 64, n° 18711. Nouvelle raquette pour montres de poche.
Gl. 64, n° 21312. Dispositif pour fixer la cuvette et le cercle du mouvement aux montres de poche.
Cl. 65, n° 16115. Mécanisme moteur électrique pour mouvements d'horlogerie, remplaçant les ressorts ou poids moteurs.
Nouvelles diverses
Union suisse des a r t s et métiers. — Celte
association aura son assemblée annuelle de délé- gués les 14, 15 et 16 courant à Frauenfeld. Le principal objet de son ordre du jour est: «Quelle est l'assurance la plus avantageuse pour se pré- server des conséquences de la responsabilité ci- vile ? »
Le Conseil d'Etat a répondu à l'invitation qui lui a été adressée en se faisant représenter à Frauenfeld par l'inspecteur cantonal des appren- tissages.
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