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Un amour de Swann Marcel Proust

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Academic year: 2022

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Collection dirigée par Henri Mitterand

U n a m o u r d e S w a n n

Marcel Proust

r é s u m é a n a l y t i q u e c o m m e n t a i r e c r i t i q u e d o c u m e n t s c o m p l é m e n t a i r e s

D o m i n i q u e B a r b é r i s Agrégée de Lettres modernes Ancienne élève de l'École Normale Supérieure de Sèvres

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© Éditions Nathan, 1989 ISBN 2.09.188615.7

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La vie de Proust

Les premières années : 1871-1890

Marcel Proust est né à Auteuil le 10 juillet 1871. Il est le premier fils du professeur de médecine Adrien Proust et de Jeanne Weil, fille d'un financier israélite. Un frère cadet, Robert, naît en 1873. La famille partage son temps entre l'appartement du boulevard Malesherbes et la maison de famille du côté paternel, située à Illiers, qui sera le modèle du Combray de la Recherche.

Le jeune Marcel fait ses études au lycée Condorcet. Sa scolarité est interrompue par de fréquentes absences car sa santé est fragile, et il souffre de crises d'asthme. Il collabore à des revues publiées avec des camarades. En 1889, reçu bachelier, il commence son service mili- taire à Orléans.

Portrait d'un mondain : 1890-1898

En 1890, la grand-mère maternelle de Proust meurt d'une crise d'uré- mie. À la fin de son service militaire, il s'inscrit à la faculté de Droit et à l'école libre des Sciences Politiques. Il publie ses premiers textes dans des revues assez confidentielles : Le Banquet, fondé avec ses amis Daniel Halévy et Robert Dreyfus, et, plus tard, La Revue blanche. Il fréquente les milieux mondains de l'époque, et certaines de ses rela- tions sont restées célèbres pour avoir inspiré les personnages de son œuvre : ainsi l'aristocrate et esthète Robert de Montesquiou, la belle comtesse Greffülhe, Madeleine Lemaire (possible modèle de Mme Ver- durin) dont il fréquente le salon.

Une passion le lie au pianiste et compositeur Reynaldo Hahn.

Il se met en congé de son poste de bibliothécaire à la Mazarine ( 1896), publie chez Calmann-Lévy un recueil de nouvelles, Les Plaisirs et les Jours, préfacé par Anatole France, et commence à rédiger un texte autobiographique qui restera inachevé : Jean Santeuil. Une carrière de romancier mondain pourrait s'ouvrir devant lui.

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La maturation intellectuelle et esthétique : 1898-1908 En 1898, Proust, dreyfusard depuis le début de l'Affaire (1894), est l'un des signataires de la pétition d'intellectuels qui demande la révi- sion du procès Dreyfus. Il se passionne pour l'œuvre de l'écrivain anglais John Ruskin (1819-1900). De 1899 à 1904, il travaille à la traduction d'un des ouvrages du grand esthète : La Bible d'Amiens, pour laquelle il prépare également une préface. Pendant ces années, Proust paraît abandonner ses projets romanesques, mais il approfondit sa réflexion sur l'art ; il voyage à Venise, en Hollande où il découvre la peinture flamande et notamment le « plus beau tableau du monde » : la Vue de Delft, du peintre Vermeer.

En 1903, il perd son père. Vers cette époque, il publie dans Le Figaro des chroniques sur les salons mondains ; certaines seront réutilisées dans la Recherche. En 1905, il est frappé par un nouveau deuil : sa mère meurt brutalement, d'une crise d'urémie. Cette disparition est ressentie tragiquement par l'écrivain : « Ma vie a désormais perdu son seul but, sa seule douceur, son seul amour. » Proust entre en clinique.

Ce deuil marque sans doute une étape décisive dans l'élaboration de l'œuvre.

À la recherche du temps perdu : 1908-1922 Après deux années difficiles, Proust se remet au travail. Pendant les deux années 1908-1909, il rédige des Pastiches et Mélanges et pré- pare un recueil d'essais : Contre Sainte-Beuve, dans lequel il exprime sa conception des rapports entre la vie et l'œuvre de l'artiste, et qui sera publié après sa mort. Progressivement émerge l'idée d'une œuvre dont la lente genèse va occuper la fin de sa vie. Les premiers textes consacrés à Combray et consignés sur des cahiers datent de 1909.

En 1912, Proust ne prévoit encore qu'un texte en deux parties : Le Temps perdu et Le Temps retrouvé, sous un titre général : Les Inter- mittences du cœur. Mais son projet prend de l'ampleur. En 1913, Du côté de chez Swann, refusé par les éditeurs Gallimard et Fasquelle, paraît chez Grasset à compte d'auteur. Proust se cloître dans sa cham- bre tapissée de liège (remède contre l'asthme) et il se consacre au tra- vail : la Grande Guerre, sa relation passionnée avec son chauffeur

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Agostinelli, disparu tragiquement dans un accident d'avion, entrent dans le développement des derniers volumes. (La relation avec Agostinelli inspirera l'écriture de La Prisonnière.) Le titre définitif est trouvé et Proust se soumet à un rythme de travail épuisant pour terminer sa tâche. En 1919, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, deuxième tome de la Recher- che, paru chez Gallimard, reçoit le prix Goncourt, malgré de vives cri- tiques. Puis les volumes se succèdent à un rythme accéléré : Gallimard, qui a maintenant acquis les droits de l'œuvre, fait paraître successive- ment Le Côté de Guermantes (1920-1921), et Sodome et Gomorrhe (1921). Mais la santé de Proust se détériore. Il meurt d'une pneumo- nie le 18 novembre 1922 sans avoir eu le temps de revoir le texte des derniers volumes. Ceux-ci sont publiés après sa mort par les soins de son frère Robert : La Prisonnière (1923), Albertine disparue (1925), et enfin Le Temps retrouvé (1927). En 1952, Bernard de Fallois publie Jean santeuil et, en 1954, le Contre Sainte-Beuve, jusque-là inédits.

Ils apportent de précieux indices sur la genèse de cette œuvre immense.

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VIE ET ŒUVRE ÉVÉNEMENTS POLITIQUES,

DE MARCEL PROUST SOCIAUX, CULTURELS

1870 Déclaration de guerre à la Prusse (19 juillet)

Défaite de Sedan (2 septembre) Proclamation de la République (4 septembre).

1871 Naissance à Auteuil (10 juillet). 1871 Commune de Paris (18 mars- 18 mai).

1873 Naissance de Robert (24 mai) 1873 Chute de Thiers ; fin de l'occupa- La famille s'installe bd Males- tion allemande

herbes. Rimbaud : Une saison en enfer.

1879 Élection de Jules Grévy.

1881 1886 Scolarité au lycée Con-

dorcet 1882 Wagner : Parsifal.

1885 Zola : Germinal.

1886 Dernières vacances à Illiers. 1886 César Franck : Sonate pour violon et piano.

1889 Proust reçu bachelier. 1889 Démission de Jules Grévy Affaire Boulanger Paul Claudel : Tête d'or.

1890 Service militaire 1890 Paul Valéry : Narcisse Mort de sa grand-mère maternelle, Mort de César Franck.

Mme Nathé-Weil.

1892 Études de droit et sciences politi- ques ; articles dans la revue Le Banquet.

1893 Vie mondaine ; rencontre R. de 1893 Scandale de Panama.

Montesquiou et la comtesse Greffühle.

1894 Rencontre de Reynaldo Hahn. 1894 Premier procès Dreyfus Debussy : Prélude à l'après-midi 1895 Attaché non rétribué à la bibliothè- d'un faune.

que Mazarine.

1896 En congé ; commence Jean San-

teuil, publie Les Plaisirs et les 1897 Barrés : Les Déracinés

Jours. Bergson : Matière et Mémoire

Gide : Les Nourritures. terrestres.

1898 Signataire de la pétition d'intellec- tuels pour la révision du procès

Dreyfus. 1899 Cassation de la condamnation de Dreyfus.

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1900 Séjour à Venise avec sa mère. 1900 Mort de J. Ruskin.

1902 Voyage en Hollande. 1902 Debussy : Pelléas et Mélisande.

1903 Chroniques publiées dans Le Figaro ; mort de son père.

1904 Traduction de La Bible d'Amiens 1904 Début de la construction du

de Ruskin. canal de Panama.

1905 Mort de sa mère ; entre en 1905 Première révolution russe

clinique. Romain Rolland :

1906 Installation bd Haussmann. Jean-Christophe.

1908 Rédaction du Contre Sainte- 1908 Création de la N.R.F.

Beuve et des Pastiches et Mélanges.

1909 Premiers cahiers Combray. 1909 Barrés : Colette Baudoche 1910 Travaille Un amour de Swann. Blériot traverse la Manche en

avion.

1912 Gallimard refuse Du côté de chez Swann.

1913 Du côté de chez Swann publié 1913 Poincaré, président de la

chez Grasset République

Proust engage Céleste Albaret. Barrés : La Colline inspirée.

1914 Mort d'Agostinelli en avion. 1914 Guerre franco-allemande (3 Rédaction de La Prisonnière et août).

de La Fugitive.

1916 Rupture du contrat avec Grasset 1916 Prise de Douaumont par les

Documentation pour Allemands

La Prisonnière, rédaction du Freud : Introduction à la

Temps retrouvé psychanalyse.

Fréquente Morand.

1918 Du côté de chez Swann publié 1918 Armistice de Rethondes.

chez Gallimard.

1919 Installation rue Hamelin À l'ombre des jeunes filles en fleurs, prix Goncourt.

1920 Le Côté de Guermantes I. 1920 Deschanel, président de la 1921 Le Côté de Guermantes II République.

Sodome et Gomorrhe I.

1922 Sodome et Gomorrhe II. 1922 Mauriac : Le Baiser au lépreux Mort de Proust (18 novembre). Joyce : Ulysse.

1923 Sodome et Gomorrhe III.

La Prisonnière.

1925 Albertine disparue.

1927 Le Temps retrouvé.

1952 Jean Santeuil.

1954 Contre Sainte-Beuve.

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L'œuvre de Proust

UNE VIE, UNE ŒUVRE

Il est difficile de situer la Recherche : Proust lui-même hésite à le faire. Il annonce « un livre aussi long que les mille et une nuits [...], mais tout autre », « une espèce de roman », ou encore, « un verre gros- sissant fournissant à ses lecteurs le moyen de lire en eux-mêmes ».

L'œuvre ne se laisse pas enfermer si facilement dans les catégories.

Une « espèce de roman »

À la recherche du temps perdu est bien « une espèce de roman », brassant près de cinq cents personnages et décrivant le monde étroit et déjà condamné des milieux aristocratiques et bourgeois de la fin du siècle. Proust a trouvé certains modèles autour de lui, mais aussi chez Balzac ou chez Saint-Simon, le grand mémorialiste de la cour du roi Louis XIV.

L'œuvre emprunte aussi au roman d'initiation : un homme, le nar- rateur, raconte son apprentissage du monde et de l'amour, et la nais- sance de sa vocation d'artiste. « Une vocation » : c'est le mot que Proust choisit lorsqu'il s'agit de résumer son projet et son œuvre.

Il y a donc dans la Recherche des ingrédients du romanesque, mais les dimensions et la nature du projet de Proust l'écartent des voies tra- ditionnelles.

L'aventure racontée n'est pas celle d'un personnage classique, mais celle d'une conscience. Celle-ci s'exprime par la voix du narrateur, « un monsieur qui dit je », qui n'est ni tout à fait Proust, ni tout à fait un autre. Cette conscience raconte un apprentissage ; elle fait revivre à la mémoire de l'artiste qui écrit le jeune homme dilettante d'autrefois, commente et éclaire ses expériences et ses erreurs. Bien au-delà, elle essaie de nous faire entrer dans sa perception du monde, du temps et de l'espace, domaine des impressions, de la subjectivité radicale, jusque-là réservés à la poésie. Le narrateur nous associe à ses réflexions sur la société, sur l'histoire, sur l'art. Des scènes proches de la comé- die voisinent avec des passages lyriques, des réflexions philosophiques,

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des pastiches, des morceaux de critique d'art. Ainsi la Recherche ne se réduit-elle à aucun genre : elle les aborde tous et elle en fait la synthèse.

Une « cathédrale »

L'écriture de la Recherche s'étend sur quatorze années (1909-1922).

En réalité, Proust n'a jamais cessé d'y travailler. Ses œuvres de jeu- nesse ( Jean Santeuil, Les Plaisirs et les Jours) contiennent des ébau- ches, des esquisses de scènes qu'il retravaille plus tard. Il les remanie pour les intégrer dans son texte, utilise ses articles, ses chroniques, ses pastiches. Cette œuvre, unique et tardive, est une somme, née de l'assemblage de fragments accumulés depuis des années et qui a len- tement mûri. Dans les premiers projets, elle devait comprendre deux tomes (Le Temps perdu, Le Temps retrouvé), mais elle s'est progres- sivement amplifiée jusqu'à occuper les sept volumes qui nous sont par- venus. Ainsi, le texte n'a pas été écrit de façon continue. Proust lui-même compare modestement sa méthode de travail à la technique de la couture : il ajuste les « paperoles » de ses brouillons comme on coudrait une robe. Ou bien il se compare à l'architecte, bâtissant une cathédrale. Dans sa perspective, l'Art n'est pas un divertissement. Il n'est pas l'imitation de la vie, mais la vie elle-même, recréée, dotée d'un sens : « La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent vécue, c'est la littérature. »

L'esthétique de Proust

Dans les dernières pages du Temps retrouvé, le narrateur, parvenu au terme de son apprentissage, s'apprête à commencer son œuvre : il en définit le sens et les principes. Il refuse le réalisme, cet « art qui est le double emploi de ce que nos yeux voient et de ce que notre intel- ligence constate ». Le réalisme produit des œuvres superficielles et sans beauté qui n'arrivent pas à exprimer le monde profond et inconnu de l'artiste.

Le véritable artiste doit creuser sous les apparences de la vie ; il doit

« chercher à apercevoir sous de la matière, sous des mots, quelque chose de différent ». Rien n'est insignifiant, ni inutile, ni indigne de son intérêt : car l'originalité n'est pas dans le sujet traité ; elle est dans le regard de celui qui écrit : « La seule chose importante est la profon- deur où on a su descendre dans un sujet même frivole. » À ce titre,

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les mesquineries du snobisme, la peinture d'une haie d'aubépines n'ont pas moins d'importance que les analyses de l'amour. Elles portent une part de la vérité de celui qui les regarde.

Le style est la traduction de cette vision dans un langage. Il exprime l'homme, et c'est pourquoi Proust lui accorde toute son importance : le style des personnages révèle leur vérité ; et le style de la Recher- che, fondé sur les métaphores, nous associe à la transformation du monde et à ses chatoiements sous le regard du narrateur.

Ainsi, le livre nécessite un travail d'introspection exigeant « où nul ne peut nous suppléer ni collaborer avec nous. Aussi combien se détour- nent de l'écrire ! Que de tâches n'assume-t-on pas pour éviter celle-là ! »

À LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU DESCRIPTION DE L'ŒUVRE

L'œuvre compte sept volumes à l'intérieur desquels Proust a par- fois distingué des parties :

Du côté de chez Swann : 1. « Combray »

2. « Un amour de Swann » 3. « Noms de pays : le nom » À l'ombre des jeunes filles en fleurs :

1. « Autour de madame Swann » 2. « Noms de pays : le pays » Le Côté de Guermantes I et II Sodome et Gomorrhe I et II La Prisonnière

La Fugitive (publiée sous le titre Albertine disparue) Le Temps retrouvé

Une « offensive »

Proust a souvent souligné l'architecture de la Recherche en compa- rant son livre à une église ou à une « cathédrale » soutenue par les deux piliers que sont le premier volume : Du côté de chez Swann, et le der-

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nier volume : Le Temps retrouvé. Dans les premières pages de « Com- bray », le narrateur découvre à la fois la force de dispersion du temps et la grâce de la mémoire : une petite madeleine trempée dans du thé fait resurgir les bonheurs de son enfance à Combray. Ces intuitions encore partielles sont complétées par les expériences symétriques de la fin du Temps retrouvé où le narrateur, vieilli, constatant la vieillesse de ceux qu'il a connus, comprend le rôle que jouera la mémoire dans l'œuvre à laquelle il va désormais consacrer sa force et qui sera une résurrection du passé.

La clef des intuitions du narrateur n'est donnée qu'à la fin du roman.

C'est pourquoi on a pu définir la Recherche comme « un roman poli- cier dont l'inconnue serait de nature métaphysique » : cette inconnue n'est autre que le temps, dernier mot du livre, ce temps contre lequel la Recherche est construite « comme une offensive ». Parvenu au terme de son apprentissage, le narrateur comprend que sa vie, en apparence décevante et perdue, va lui fournir les matériaux de son œuvre, mais qu'il faut renoncer au monde pour le recréer par l'écriture. En appa- rence, l'œuvre est pessimiste car le monde est le « royaume du néant » ; mais sa conclusion est optimiste car la création artistique permet de ressusciter le temps perdu.

La loi du t e m p s

La Recherche décrit une traversée de lieux : le paysage d'enfance de Combray, avec ses deux côtés : le côté de chez Swann et le côté de Guermantes ; la station balnéaire de Balbec, en Normandie, où le narrateur découvre l'amour (À l'ombre des jeunes filles en fleurs) ; Paris où il est introduit dans le prestigieux milieu des Guermantes ; Venise, ville sans cesse rêvée et qu'il finit par visiter en compagnie de sa mère (Albertine disparue).

Mais le monde que traverse le narrateur est un monde changeant : les paysages, les sociétés et les hommes « baignent dans le temps ».

Un des objets de la Recherche est d'analyser ces incessantes et par- fois insensibles transformations de l'espace géographique et social : la guerre de 14-18 modifie le paysage parisien et brasse des milieux autrefois hostiles ; les bourgeois envahissent le salon des Guermantes et ce sont eux qui occupent les plus brillantes positions. Mme Verdu-

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COLLECTION DIRIGÉE PAR HENRI MITTERAND Une série d'ouvrages conçus pour guider les lycéens dans l'étude des œuvres littéraires intégrales.

Un itinéraire de lecture, respectant le découpage de l'œuvre, propose pour chacune de ses unités un résumé détaillé suivi d'un commentaire critique. En tête et en fin d'ouvrage, toutes les références culturelles et les outils méthodologiques nécessaires à la préparation des épreu- ves du baccalauréat.

1. Germinal, Émile Zola par J. VASSEVIÈRE

2. L'École des femmes, Molière par J. BÉNAZÉRAF

3. Le Rouge et le Noir, Stendhal par P. LAUDET

4. Candide, Voltaire par J. et M. CHARPENTIER

5. Jacques le Fataliste, Denis Diderot par A. CARPENTIER

6. La Princesse de Clèves, Madame de Lafayette par A. CANTILLON

7. Tartuffe, Molière par Cl. PUZIN

8. L'Assommoir, Émile Zola par B. DESGRANGES et P. CARLES 9. Dom Juan, Molière

par O. GOT

10. Madame Bovary, Gustave Flaubert par A.-M. OZANAM

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