• Aucun résultat trouvé

« Regard croisé pharmaciens-Français : vaccination et nouveaux services » (Sondage) – Toute La Veille Acteurs de Santé, le hub de l'info du secteur santé

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "« Regard croisé pharmaciens-Français : vaccination et nouveaux services » (Sondage) – Toute La Veille Acteurs de Santé, le hub de l'info du secteur santé"

Copied!
29
0
0

Texte intégral

(1)

avec et

Baromètre des pharmaciens La pharmacie de demain

Sondage réalisé pour

LEVÉE D’EMBARGO LE 23 OCTOBRE 2017 À 6H

(2)

Méthodologie

Recueil

Echantillon

Echantillon de 992 Français, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge et profession del’interviewéaprès stratification par région et catégoried’agglomération.

Echantillon de 440 pharmaciens titulaires d’officine

Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par Internet les 13 et 14 septembre 2017.

Enquête réalisée auprès d’un échantillon de pharmaciens titulaires d’officine

interrogés par Internet du 18 au 27 septembre 2017.

(3)

Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le résultatd’unsondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part etd’autrede la valeur observée. La marged’erreurdépend de la taille del’échantillonainsi que du pourcentage observé.

Si le pourcentage observé est de …

Taille de l’Echantillon 5% ou 95% 10% ou 90% 20% ou 80% 30% ou 70% 40% ou 60% 50%

200

3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1

400

2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0

500

1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5

600

1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1

800

1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5

900

1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3

1 000

1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1

2 000

1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2

3000

0,8 1,1 1,4 1,6 1,8 1,8

Précisions sur les marges d’erreur

Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1 000 personnes, si le pourcentage observé est de 20%, la marged’erreurest égale à 2,5%. Le pourcentage réel est donc compris dansl’intervalle[17,5 ; 22,5].

(4)

L’œil du sondeur :

Céline Bracq, Co-fondatrice et DG d’Odoxa

1. SITUATION ECONOMIQUE ET AVENIR DE LA PHARMACIE

Pharmacie : une activité rentable aux yeux de quasiment tous les Français. Les pharmaciens, eux, sont beaucoup plus partagés

94% des pharmaciens pensent que la situation économique de leur profession va se détériorer et ils estiment, comme les Français, qu’ilest difficile de reprendre oud’acquérirune pharmacie

Des pharmaciens très pessimistes sur leurs résultats : 64% estimentqu’ilsseront en dessous de leurs objectifs 2. RUPTURE DE STOCKS

Plus de ruptures de stocksqu’avant: 96% des pharmaciens le disent et 63% des Français

Rupture de stocks : plus du tiers des patients changeraient de pharmacie en cas de rupture fréquente de médicaments 3. OFFRE DES PHARMACIES ET ÉVOLUTION DES SERVICES

Evolution de l’offre : les Français ne perçoivent pas encore beaucoup l’évolution des pharmacies que les professionnels jugent pourtant significative

L’enthousiasmedes Français pour les nouveaux services

Peu de pharmaciens se sentent plus en pointe que leurs confrères en matière digitale (12%)

Vente des médicaments à l’unité,Français et pharmaciens à front renversé : 83% des Français y sont favorables, 91% des pharmaciens y sont opposés

En revanche les pharmaciens approuvent le développement de la préparation des doses à administrer, service jugé utile par une majorité de Français atteintsd’uneALD

Les trois quarts des pharmaciens proposeront la vaccination contre la grippe, et déjà la moitié des Français choisiraient de se faire vacciner en officine

Céline Bracq, Co-fondatrice et Directrice générale d’Odoxa

@celinebracq

(5)

L’œil de l’expert (1/2)

Hubert Olivier, Président d’OCP

Les résultats de ce sondage sont très nets: dans un contexte économique contraint, l’avenir de l’officine passe par le développement des services aux patients.

94 % des pharmaciens estiment que la situation économique de leur profession va se détériorer.C’est conséquent car cela signifie que la quasi-unanimité des pharmaciens partage cet avis. Mais dans le même temps, le sondage met en évidence le décalage persistant entrel’offre actuelle de services des pharmaciens et les attentes que les Français expriment en la matière.

Cela signifie doncqu’il existe, à travers la satisfaction de cette demande, un levier majeur de développement des pharmacies françaises.

Les services aux patients, un levier de croissance pourl’officine

Une telle attente des Français doit être mise en regard de l’évolution même du mode de rémunération des pharmaciens. A cet égard, l’avenant 11 signé cet été entre l’Assurance maladie et un syndicat représentatif de la profession renforce encore davantage la déconnexion entre la rémunération du pharmacien et le prix des médicaments.

Ainsi, à l’avenir, le pharmacien tirera une part importante de ses revenus de ses nouvelles missions définies dans le cadre de la convention pharmaceutique,qu’il s’agisse des entretiens pharmaceutiques, des bilans de médication ou encore de la vaccination. Sur ce dernier point, nous pouvons mesurer à travers le sondage combien les français y sont favorables puisque la moitié des personnes interrogées se disent prêtes à se faire vacciner à la pharmacie. Cette évolution marque l’importance du rôle du pharmacien dans notre système de soins et dans les actions de prévention.L’expérimentation en cours dans certaines régions de la vaccination contre la grippe àl’officine sera de ce point de vue riche d’enseignements.

(6)

L’œil de l’expert (2/2)

Hubert Olivier, Président d’OCP

Le digital, une opportunité plusqu’une menace

L’envoi des ordonnances à distance, l’établissement d’un plan de posologie, l’achat via le site Internet de la pharmacie font notamment partie des services attendus par les patients. Or, grâce au digital, le pharmacien peutaujourd’hui proposer toute une palette de nouveaux services aux patients.

Le digital fait désormais partie de notre quotidien et cette réalité ressort très nettement des résultats du sondage : 77 % des Français interrogés sont ouverts à l’envoi d’une ordonnance à distance par mail ou par une application mobile. Dans le même temps, 94% des pharmaciens interrogés se disent prêts à développer ce service. « Il n’y a plus qu’à » pour que l’offre rencontre la demande. Plus de la moitié des Français (54%) sont disposés à bénéficier de conseils à distance de la part de leur pharmacien soit par mail ou via leur smartphone et 64% des pharmaciens y sont ouverts. Là encore, reste à franchir le pas.

En définitive, le digital va permettre aux pharmaciens de créer une relation encore plus forte avec leurs patients. Ce qui est essentiel aujourd’hui, c’est donc bien de considérer le digital comme un moyen et non comme un fin en soi, comme une opportunité et non comme une menace.

***

En conclusion, etc’est l’enseignement majeur de ce sondage, les services sont l’avenir de l’officine et le digital est le meilleur levier pour dynamiserl’offre de service et renforcer la relation avec les patients.

HUBERT OLIVIER, PRESIDENT D’OCP

(7)

Synthèse détaillée de Céline Bracq (1/6)

I. SITUATION ECONOMIQUE ET AVENIR DE LA PHARMACIE

PHARMACIE : UNE ACTIVITÉ RENTABLE AUX YEUX DE QUASIMENT TOUS LES FRANÇAIS. LES PHARMACIENS, EUX, SONT BEAUCOUP PLUS PARTAGÉS

Dans l’imaginairecollectif, le pharmacien fait partie des notables. Pour les Français donc, pas de doute, être à la tête d’uneofficine constitue une bonne situation : 92% d’entre eux jugent que la pharmacie est une activité rentable. Ceux qui fréquentent très régulièrement les pharmacies (et y dépensent donc beaucoup), les 65 ans et plus, en sont encore plus persuadés : ils sont 98% à le dire.

Mais ces dernières années, les enquêtes réalisées auprès de cette profession montrent que la baisse du prix des médicaments, les rémunérations sur objectifs de santé publique (ROSP) encourageant les médecins à moins prescrire et les ruptures de stock ont eu pour effet de réduire les marges. Les principaux concernés se montrent donc beaucoup moins catégoriques : 56% seulement estiment que c’est une activité rentable et les pharmaciens dont le chiffre d’affaire est inférieur à 1,5 millions sont même 54% à considérer qu’elle n’estpas rentable.

94% DES PHARMACIENS PENSENT QUE LA SITUATION ÉCONOMIQUE DE LEUR PROFESSION VA SE DÉTÉRIORER ET ILS ESTIMENT, COMME LES FRANÇAIS, QU’IL EST DIFFICILE DE REPRENDRE OU D’ACQUÉRIR UNE PHARMACIE

Si la rentabilité apparaît à ce jour tout de même majoritairement positive, les pharmaciens estiment presque tous que la situation économique va se détériorer : ils sont 94% à le dire ! Seuls 6% jugent au contrairequ’ellevas’améliorer,les jeunes pharmaciens étant à peine plus positifs (9% chez les moins de 45 ans). Par ailleurs, il apparaît malaisé pour un jeune diplômé de se lancer : 84% des pharmaciens considèrent qu’il est plutôt difficile d’acquérir une pharmacie, ce dont les Français veulent bien convenir et ce, de manière très large (83%).

(8)

Synthèse détaillée de Céline Bracq (2/6)

DES PHARMACIENS TRÈS PESSIMISTES SUR LEURS RÉSULTATS : 64% ESTIMENT QU’ILS SERONT EN DESSOUS DE LEURS OBJECTIFS

La vision peu reluisante des pharmaciens surl’avenirde leur métiers’explique: ils ontaujourd’huidu mal à tenir leurs objectifs. Seuls 31% anticipent une atteinte de leurs objectifs financiers cette année quand 64% pensent être en dessous. Seule une petite minorité de 5% pense pouvoir dépasser les objectifs initiaux. Des disparités majeures existent selon la taille del’officine: près des trois quarts (72%) des pharmacies dont le chiffre ne dépasse pas 1,5 millionsd’eurosprévoientd’êtreen dessous de leurs objectifs,c’est15 points de plus que les pharmacies dont le chiffre dépasse 1,5 millions (57%).

Dans ce contexte, les besoins de financement d’exploitation (trésorerie, escomptes…) dépassent ceux destinés au développement : 35% de citations contre 23% pour les investissements et 10% pour les embauches. Là encore, les plus petites officines se montrent les plus fragiles : 41% expriment des besoins de financementsd’exploitationcontre 30% pour les plus grosses.

PLUS DE RUPTURES DE STOCKS QU’AVANT : 96% DES PHARMACIENS LE DISENT ET 63% DES FRANÇAIS

Les ruptures de stocks de médicaments font également partie des difficultés des pharmaciens, la proportion est massive : 96%d’entre eux considèrent qu’ils y sont de plus en plus confrontés. Logiquement, les patients les perçoivent moins mais leur ressenti est également négatif : 63%d’entreeux ont le sentiment que leur pharmacien leur indique plutôt plusqu’avantque les médicaments ne sont pas disponibles.

II. RUPTURE DE STOCKS

(9)

Synthèse détaillée de Céline Bracq (3/6)

RUPTURE DE STOCKS : PLUS DU TIERS DES PATIENTS CHANGERAIENT DE PHARMACIE EN CAS DE RUPTURE FRÉQUENTE DE MÉDICAMENTS

Pour les pharmaciens,s’ilsdevaient régulièrement annoncer à leurs patientsqu’ily a des ruptures de stocks cela poserait un problème majeur : seuls 4% estiment que leurs patients ne trouveraient pas cela très grave, 53% anticipentqu’ils protesteraient et 43% jugent mêmequ’ilschangeraient de pharmacie pour ne plus avoir à attendre.

Les professionnels ne sont pas loin de la vérité : plusd’untiers des Français (35%) confrontés à des ruptures régulières changeraient de pharmacie. Les jeunes en particulier, plus « zappeurs » que leurs aînés, iraient voir la concurrence : 46% des 18-24 ans et 45% des 25- 34 ans déclarentqu’ilschangeraient de pharmacie.

EVOLUTION DE L’OFFRE : LES FRANÇAIS NE PERÇOIVENT PAS ENCORE BEAUCOUP L’ÉVOLUTION DES PHARMACIES QUE LES PROFESSIONNELS JUGENT POURTANT SIGNIFICATIVE

Les pharmacies évoluent : 53% des pharmaciens déclarent même que leur offre a changé de manière significative ces dernières années. La proportion atteint 58% chez les plus grandesd’entre elles. 31% parlentd’un changement marginal, quand 16% indiquent que leur offren’apas changé.

L’évolution des services ne saute pas encore aux yeux des Français… Invités à s’exprimersur la pharmacie qu’ilsfréquentent le plus souvent, seuls 22% d’entre eux qualifient le changement de significatif et 23% le trouvent marginal. La majorité d’entre eux (55%) considèrent quel’offre n’apas changé.

III. OFFRE DES PHARMACIES ET ÉVOLUTION DES SERVICES

(10)

Synthèse détaillée de Céline Bracq (4/6)

L’ENTHOUSIASME DES FRANÇAIS POUR LES NOUVEAUX SERVICES

Il faut dire que la plupart des services très visibles pour les patients que nous avons testés sont peu usités pour le moment. Seule la possibilité pour le patientd’envoyerune ordonnance par mail ou via une application mobile pour qu’ellesoit préparée avant sa venue est un service majoritairement testé dans les pharmacies, le 2e service le plus proposé nel’est qu’à21% : ils’agitdu site web pour que les patientss’informentsur les médicaments (disponibilités, effets secondaires…) Suiventl’applicationmobile qui rappelle aux patients de prendre son médicament (10%) et, à égalité, la possibilitéd’acheterdes médicaments sur le site internet de la pharmacie ou sur une application mobile et de venir les chercher au comptoir. Enfin, les conseils personnalisés aux patients via un mail ou une application mobile (8%), ou encore la possibilitéd’acheterdes médicaments sur le site internet de la pharmacie ou sur une application mobile et de les faire livrer (6%)n’existentque très marginalement.

Maiss’ilssont peu développés, presque tous les services sont « envisagés » par les pharmaciens.

Ils rejettent toutefois deux des propositions : la possibilitéd’acheterdes médicaments en ligne avant de venir les chercher au comptoir de la pharmacie (53% ne veulent pas recourir à ce service) et, plus encore, la possibilitéd’acheterdes médicaments sur le site internet ou sur une application mobile et les faire livrer (73%).

Dommage pour les patients car ils seraient 67% à utiliser (certainement ou sans doute) le premier service (retrait au comptoir après achat sur internet)s’il existait et 59% pour le second (livraison à domicile). Ils sont toutefois plus enthousiastes encore àl’égardde la possibilité pour le patientd’envoyerune ordonnance par mail ou via une application mobile (77%), et du site web site web qui permet aux patients des’informer sur les médicaments (76%) : deux services que les pharmaciens ont déjà mis assez largement en place ou comptent développer. Tous les autres services testés sont jugés majoritairement utiles à des niveaux variés (entre 54% et 77%). Sil’on se concentre sur le « certainement » plus projectif du comportement, entre 2 et 4 Français sur 10 pourraient, dans les faits, utiliser ces servicess’ilsexistaient.

(11)

Synthèse détaillée de Céline Bracq (5/6)

PEU DE PHARMACIENS SE SENTENT PLUS EN POINTE QUE LEURS CONFRÈRES EN MATIÈRE DIGITALE (12%)

La plupart des pharmaciens ne se sentent pas spécialement « en pointe » en matièred’outilsdigitaux : 62% estimentqu’ilsles utilisent

« ni plus ni moins » que leurs confrères. Ils sont deux fois plus nombreux à se sentir « moins en pointe » (26%) que « plus en pointe » (12%). Les Français, eux, ne prennent pas leur pharmacien pour un super geek : la moitiéd’entreeux (50%) le voient dans la moyenne, un peu plusd’unquart (27%) le jugent « en retard » quand un peu moinsd’unquart (23%) le trouvent « plutôt en pointe ».

VENTE DES MÉDICAMENTS À L’UNITÉ, FRANÇAIS ET PHARMACIENS À FRONT RENVERSÉ : 83% DES FRANÇAIS Y SONT FAVORABLES, 91% DES PHARMACIENS Y SONT OPPOSÉS

La mesure figure dans le programme d’Emmanuel Macron et est actuellement expérimentée : la généralisation de la vente de médicaments àl’unité. En supposant que le gouvernement souhaite, comme cela existe dans certains pays (États-Unis, Canada, Pays- Bas ou Royaume-Uni), faire en sorte que le pharmacien ne délivre aux patients que le nombre précis de comprimés prescrits, nous avons demandé aux Français et aux pharmacienss’ilsseraient favorables à cette mesure. Les réponses sont à front renversé sur ce sujet : les Français y sont favorables à 83% et les pharmaciens opposés à 91%. Cela explique peut-être pourquoi cette mesure n’apas été intégrée au PLFSS. Si les Français y voient certainement une mesure anti-gaspillage, les professionnels on le sait, mettent en avant le temps et le coût pour le conditionnement (dans un contexte, on l’a vu, de tensions économiques) et également le problème de la traçabilité des produits.

EN REVANCHE LES PHARMACIENS APPROUVENT LE DÉVELOPPEMENT DE LA PRÉPARATION DES DOSES À ADMINISTRER, SERVICE JUGÉ UTILE PAR UNE MAJORITÉ DE FRANÇAIS ATTEINTS D’UNE ALD

En revanche,l’idéede développer la préparation des doses à administrer (PDA) pour les pathologies chroniques séduit une bonne part des pharmaciens : 53% y sont favorables, en particulier les plus petites officines (57%). La PDA est très bien accueillie par les patients atteints de maladies chroniques : plus de la moitié (55%) trouvent ce service utile.

(12)

Synthèse détaillée de Céline Bracq (6/6)

LES TROIS QUARTS DES PHARMACIENS PROPOSERONT LA VACCINATION CONTRE LA GRIPPE, ET DÉJÀ LA MOITIÉ DES FRANÇAIS CHOISIRAIENT DE SE FAIRE VACCINER EN OFFICINE

En Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle Aquitaine, les pharmaciens peuvent désormais administrer eux-mêmes le vaccin contre la grippe. Ils’agiten effetd’uneexpérimentation prévue pour durer trois ans avant un éventuel élargissement.

Cette mesure enthousiasme une majorité écrasante de pharmaciens : près des trois quarts des pharmaciens annoncent qu’ils proposeront ce service quand cela sera possible. Les plus jeunes (les pharmaciens de moins de 45 ans) sont même 83% à le dire.

Bonne nouvelle pour eux, le potentiel de patients prêts à se faire vacciner est énorme : pas moins de 50%d’entreeux seraient prêts à choisir de se faire vacciner en officine. Un chiffre extrêmement élevé pour une nouvelle pratique -qui plus est un acte médical- démontrant la confiance des Français en leurs pharmaciens.

Céline Bracq, Co-fondatrice et Directrice générale d’Odoxa

@celinebracq

(13)

Situation économique et avenir de la pharmacie

Chapitre 1

(14)

Diriez-vous que la pharmacie est une activité…

Perceptions des Français et Pharmaciens sur la rentabilité de la pharmacie

ST Rentable : 92%

ST Pas rentable : 7%

Français Pharmaciens

Très rentable 44%

Plutôt rentable 48%

Plutôt pas rentable 5%

Pas du tout rentable 2%

(NSP) 1%

ST Rentable : 56%

ST Pas rentable : 44%

Très rentable 2%

Plutôt rentable Plutôt pas 54%

rentable 37%

Pas du tout rentable 7%

67% des moins de 45 ans

66% de ceux dont le CA ≥ à 1,5M €

74% des 18-24 ans

98% des 65 ans et plus

*Etude CSA de septembre 2016

(15)

Pensez-vous qu’à l’avenir la situation économique des pharmacies va avoir tendance ….

Pronostic sur la situation économique des pharmacies

Pharmaciens

A s'améliorer 6%

A se détériorer 94%

9% chez les moins de 45 ans

(16)

Diriez-vous qu’il est aujourd’hui plutôt facile ou plutôt difficile pour un jeune diplômé en pharmacie d’acquérir une pharmacie ?

Acquérir une pharmacie pour un jeune diplômé

Pharmaciens Français

Plutôt facile 16%

Plutôt difficile 83%

(NSP)

1% Plutôt facile

15%

Plutôt difficile 84%

(NSP) 1%

87% des 18-24 ans

91% des 65 ans et +

(17)

A propos de vos objectifs financiers, diriez-vous que vous allez cette année :

Atteinte des objectifs financiers cette année

Les dépasser 5%

Les atteindre 31%

Etre en-dessous de vos objectifs

64%

Pharmaciens

CA < 1,5M € : 72%

CA ≥ 1,5M € : 57%

(18)

Quels sont actuellement vos besoins de financements ?

Besoins de financements

Pharmaciens

35%

23%

10%

32%

Des financements d'exploitation (trésorerie, escomptes…)

Des financements d'investissements

Des financements pour embaucher

Aucun besoin / NSP

CA

< 1,5M €

CA

≥ 1,5M €

41% 30%

18% 28%

10% 9%

31% 33%

(19)

Les ruptures de stocks

Chapitre 2

(20)

Aux Français : Diriez-vous que votre pharmacien vous indique plutôt plus qu’avant ou plutôt moins qu’avant que vos médicaments ne sont pas disponibles immédiatement ?Aux pharmaciens : Diriez-vous que vous êtes plus ou plutôt moins qu’avant confrontés à une rupture de stock ou d’approvisionnement ?

Fréquence des ruptures de stocks de médicaments

Pharmaciens

Plus qu'avant 96%

Moins qu'avant 1%

(NSP) 3%

Français

Plutôt plus qu'avant

63%

Plutôt moins qu'avant

36%

(NSP)

1%

(21)

Aux Français : Si votre pharmacien vous indiquait régulièrement que vos médicaments ne sont pas disponibles immédiatement et qu’il faut revenir plus tard quelle serait votre réaction ?Aux Pharmaciens : Si vous deviez indiquer régulièrement à vos clients que leurs médicaments ne sont pas disponibles immédiatement, quelle serait d’après vous, en général, la réaction de vos clients ?

Réactions des clients en cas de ruptures de médicaments

Pharmaciens

Ils protesteraient 53%

Ils changeraient de pharmacie pour ne plus avoir à attendre

43%

Ils ne diraient rien/ ce n'est pas très grave

4%

Français

Vous protesteriez auprès de votre pharmacien

15%

Vous changeriez de pharmacie pour ne plus

avoir à attendre 35%

Vous ne diriez rien/ne feriez rien, ce n'est pas très grave

49%

(NSP) 1%

46% des 18-24 ans

45% des 25-34 ans

(22)

Offre des pharmacies et évolution des services

Chapitre 3

(23)

Aux Français : A propos des services offerts par votre pharmacie, c’est-à-dire celle que vous fréquentez le plus souvent, diriez- vous que ces dernières années l’offre a changé de manière … Aux Pharmaciens : A propos des services offerts par votre pharmacie, diriez-vous que ces dernières années votre offre a changé de manière

Evolution de l’offre en pharmacie

Pharmaciens

Significative 53%

Marginale 31%

N'a pas changé 16%

Français

Significative 22%

Marginale 23%

N'a pas changé

55%

CA < 1,5M € : 46%

CA ≥ 1,5M € : 58%

(24)

Voici plusieurs services qui pourraient être mis à disposition de vos patients. Dites-nous si vous souhaiteriez ou pas y recourir ou si vous y avez déjà recours ?

Mise à disposition de nouveaux services pour les patients

Pharmaciens

57%

10%

8%

21%

10%

6%

37%

61%

56%

33%

37%

20%

6%

28%

35%

45%

53%

73%

1%

1%

1%

1%

La possibilité pour le patient d’envoyer une ordonnance par mail ou via une application mobile pour qu’elle soit préparée

avant sa venue dans votre pharmacie

Une application mobile qui rappelle aux patients de prendre son médicament

Des conseils personnalisés aux patients via un mail ou une application mobile

Un site web de votre pharmacie afin que les patients s’informent sur les médicaments (disponibilités, effets

secondaires…)

La possibilité d’acheter des médicaments sur votre site internet ou sur une application mobile et venir les chercher

au comptoir de votre pharmacie

La possibilité d’acheter des médicaments sur votre site internet ou sur une application mobile et les faire livrer chez

vos patients

Vous y avez déjà recours Vous souhaitez y recourir Vous ne souhaitez pas y recourir (NSP)

ST a déjà recours ou le souhaite

94%

71%

64%

54%

47%

26%

*Etude CSA de septembre 2016

Rappel sept. 2016*

90%

52%

51%

21%

NR

NR

(25)

Pour chacun des services suivants que pourraient proposer les pharmacies, dites-nous si vous l’utiliseriez certainement, sans doute, sans doute pas, certainement pas :

Services souhaités par les Français dans les pharmacies

Français

42%

34%

33%

27%

25%

20%

35%

42%

34%

32%

33%

34%

14%

15%

18%

25%

25%

28%

9%

9%

15%

16%

17%

18%

La possibilité d’envoyer une ordonnance par mail ou via une application mobile pour qu’elle soit préparée avant votre venue à la pharmacie

Un site web de votre pharmacie afin de vous informer sur les médicaments (disponibilités, effets secondaires…) La possibilité d’acheter des médicaments sur le site internet de votre pharmacie ou sur une application mobile et venir les chercher au comptoir

de votre pharmacie

La possibilité d’acheter des médicaments sur le site internet de votre pharmacie ou sur une application mobile et les faire livrer chez vous Une application mobile qui permette de faire le tri dans votre armoire à

pharmacie

Des conseils personnalisés sur votre santé via un mail ou une application mobile

Certainement Sans doute

Sans doute pas Certainement pas

S/T Oui

54%

76%

77%

67%

59%

58%

Rappel sept. 2016*

83%

79%

68%

56%

*Etude CSA de septembre 2016

NR

NR

(26)

A propos des outils digitaux tels que site web, applications mobiles, achats de médicaments en ligne etc….

Aux Français : diriez-vous que votre pharmacien, c’est-à-dire celui chez qui vous vous rendez le plus souvent, est : Aux Pharmaciens : diriez-vous que, par rapport aux autres pharmaciens, vous les utilisez :

Utilisation des outils digitaux

Pharmaciens

Plutôt plus que les autres pharmaciens

12%

Plutôt moins que les autres pharmaciens

26%

Ni plus ni moins que

les autres pharmacins

62%

Français

Plutôt en pointe 23%

Plutôt en retard 27%

Ni en pointe, ni en retard

50%

(27)

Vendre les médicaments à l’unité

Français :Certains pays comme les États-Unis, le Canada, les Pays-Bas ou encore le Royaume-Uni ont mis en place un système de vente de médicaments à l’unité dans les pharmacies, c’est-à-dire que le pharmacien ne délivre aux patients que le nombre précis de comprimés prescrits.Seriez-vous très favorable, plutôt favorable, plutôt opposé ou très opposé à ce que ce système de vente à l’unité soit mis en place par les pharmacies enFrance…

Pharmaciens : Vous personnellement seriez-vous favorable ou opposé à la généralisation de la vente à l’unité pour tous les médicaments prescrits ?

ST Favorable : 83%

ST Opposé : 17%

Français Pharmaciens

69% des 18-24 ans

88% des 65 ans et +

Favorable 9%

Opposé 91%

Très favorable 43%

Plutôt favorable 40%

Plutôt opposé 12%

Très opposé 5%

12% des moins de 45 ans

(28)

Préparer les doses à administrer pour les pathologies chroniques

Aux Français atteints d’une maladie chronique ou affection longue durée (35%) : Certains pharmaciens proposent aux patients atteints de maladies chroniques ou d’affections longues durées de leur préparer un pilulier à la semaine en fonction de leur ordonnance. Dans votre cas, jugez-vous ce service… Aux Pharmaciens : Vous personnellement seriez-vous favorable ou opposé au développement de la préparation des doses à administrer (PDA) pour les pathologies chroniques ?

ST Utile : 55%

ST Pas utile : 44%

Pharmaciens Français

Atteints d’une maladie chronique ou affection longue durée

Très utile 14%

Plutôt utile 41%

Plutôt pas inutile

21%

Pas du tout inutile

23%

1%

Favorable 53%

Opposé 47%

Moins de 45 ans : 58%

CA < 1,5M € : 57%

CA ≥ 1,5M € : 49%

50-64 ans : 49%

65 ans et + : 51%

(29)

Aux Français : Les pharmaciens seront bientôt autorisés à administrer le vaccin contre la grippe. Lorsque cela sera possible, si vous devez vous faire vacciner contre la grippe, choisirez-vous de vous faire vacciner par un pharmacien ?

Aux pharmaciens : Les pharmaciens seront bientôt autorisés à administrer le vaccin contre la grippe, vous personnellement, lorsque cela sera possible, proposerez-vous ce service dans votre pharmacie ?

Vaccination contre la grippe par un pharmacien

Oui certainement

45%

Oui probablement 27%

Non probablement pas

16%

Non certainement pas 12%

ST Oui : 72%

ST Non : 28%

Pharmaciens Français

Oui Non 50%

50%

60% des 18-24 ans

54% des 50-64 ans et 53% des 65ans et +

Moins de 45 ans : 83%

CA ≥ 1,5M € : 80%

Références

Documents relatifs

Q4 : Parmi ces patients, combien ont accepté de consulter leur médecin pour refaire une. évaluation clinique et un dosage de

&#34;Si nous sommes compétents pour les plus fragiles, il est totalement incohérent de nous l’interdire pour des adultes en bonne santé !&#34; selon Thierry Amouroux, le

Aux patients ayant été hospitalisés et aux proches : Pour chacun des personnels suivants à qui vous avez pu avoir affaire, lors de votre dernier séjour dans un établissement

 Le saignement des gencives n’est pas perçu comme un signal d’alerte bucco-dentaire puisque 64% des répondants déclarent que leurs gencives sont en bonne santé alors que 76%

L’évolution du mode de rémunération et du métier de l’officine prévue par l’avenant n°11, signé en juillet 2017 par l’USPO et l’Assurance maladie, positionne

 Employeurs : évaluez les risques, prenez les décisions qui s’imposent, notamment l’aménagement des horaires afin de limiter l’exposition des salariés

Philippe GAERTNER, pharmacien, praticien officinal à Boofzheim (67), président de la FSPF Julien GRAVOULET, pharmacien, praticien officinal à Leyr (54), secrétaire général de l’URPS

Ces nouveaux opérateurs doivent permettre de partager les informations, de renforcer la coordination dans les territoires de santé entre professionnels mais