Décrets, arrêtés, circulaires
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT
Arrêté du 30 juin 2014 modifiant l’arrêté du 25 novembre 2011 relatif au référentiel de certification prévu à l’article R. 254-3 du code rural et de la pêche maritime « organisation générale »
NOR : AGRG1412498A
Le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement, Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment le chapitre IV du titre V du livre II ;
Vu l’arrêté du 25 novembre 2011 fixant les modalités de la certification mentionnée au 2
ode l’article L. 254-2 du code rural et de la pêche maritime ;
Vu l’arrêté du 25 novembre 2011 relatif au référentiel de certification prévu à l’article R. 254-3 du code rural et de la pêche maritime « organisation générale »,
Arrête :
Art. 1
er. – Le référentiel « organisation générale », annexé à l’arrêté du 25 novembre 2011 relatif au référentiel de certification prévu à l’article R.254-3 du code rural et de la pêche maritime « organisation générale », est remplacé par le référentiel annexé au présent arrêté.
Son entrée en application est fixée à six mois après la publication du présent arrêté.
Art. 2. – Le directeur général de l’alimentation est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 30 juin 2014.
Pour le ministre et par délégation : Le directeur général
de l’alimentation, P. D
EHAUMONTA N N E X E
ORGANISATION GÉNÉRALE
EXIGENCE DÉTAIL
de l’exigence POINTS
de contrôle
DOCUMENTS de référence enregistrement
MODALITÉS
d’audit LIEU
d’audit
1. Dispositions d’organisation, de pilotage et de suivi du référentiel E1 Les activités sollici-
tées pour la certi- fi c a t i o n s o n t c o n f o r m e s à celles revendi- quées et compati- bles avec celles indiquées dans les statuts de l’entreprise.
L’entreprise peut solliciter une certification unique- ment pour les activités revendiquées et compa- tibles avec celles indi- quées dans ses statuts, ou tout document équi- valent.
La ou les activités pour lesquelles l’entreprise sollicite une certification doit être en conformité avec la ou les activités revendiquées et compa- tibles avec celles indi- quées dans ses statuts ou tout document équi- valent.
Statuts de l’entre- p r i s e o u t o u t document équi- valent.
Documentaire Siège ou établisse- ment
E2 Organisation de l’entreprise.
L’entreprise décrit précisé- ment son organisation et définit son ou ses domai- nes d’intervention.
Il existe un descriptif précis de l’activité liée aux pro- duits phytopharmaceuti- ques de l’entreprise dans lequel sont définis : – l’organisation générale
(fonctionnement interne de l’entreprise, rôles, information,…) ;
Descriptif à jour de l’entreprise
Documentaire Siège ou établisse- ment
– les infrastructures (bâti- ments, locaux,…) et leur vocation ;
– les domaines d’applica- tion ;
– les périodes pendant les- quelles l’activité est exer- cée et/ou les horaires d’ouverture ;
– un organigramme fonc- tionnel ;
– la liste des documents de référence utilisés (pour la planification, le fonction- nement, le suivi des prestations) ;
– les prestataires externes ; – un descriptif du réseau à
jour, le cas échéant.
E3 Les responsabilités des personnes impliquées dans l’activité agréée sont définies.
Un organigramme nomina- tif présente les liens hié- rarchiques, les rôles et les responsabilités du personnel de l’activité liée aux produits phyto- pharmaceutiques de l’entreprise.
L’entreprise nomme un res- ponsable, chargé de la mise en oeuvre du réfé- rentiel.
Il existe un organigramme nominatif présentant les liens hiérarchiques, les rôles et les responsabili- tés du personnel de l’ac- tivité liée aux produits phytopharmaceutiques de l’entreprise.
Un responsable de la mise en oeuvre du référentiel est nommé.
Liste des personnes impliquées dans le champ des activités agréées (nom, fonction, domaine d’exper- tise, service).
Organigramme.
Documentaire Siège ou établisse- ment
E4 La communication de l’entreprise sur son agrément est claire.
Dès sa délivrance par l’ad- ministration,
L’agrément de l’entreprise est affiché au sein des établissements ouverts au public, à l’accueil ou dans le rayon des pro- duits phytopharmaceuti- ques.
L’entreprise est précisé- ment identifiable dans ses supports de commu- nication et ses docu- ments commerciaux et techniques. Il commu- nique sur son agrément et précise la ou les acti- vités agréées dès lors que les produits phyto- pharmaceutiques sont évoqués.
L’agrément de l’entreprise est affiché au sein de l’établissement, à l’ac- cueil ou dans le rayon des produits phytophar- maceutiques, si celui-ci est ouvert au public.
Les supports de communi- cation et les documents commerciaux et techni- ques liés à la ou les a c t i v i t é s a g r é é e s c o n t i e n n e n t l e no d’agrément de l’entre- prise ainsi que les activi- tés agréées.
Les éléments mentionnés, concernant l’agrément, correspondent à ceux de l’entreprise certifiée, notamment le no SIREN.
Affichage de l’agré- ment
Supports de com- munication et documents com- merciaux et tech- n i q u e s d e l’entreprise.
Agrément.
Visuel Etablissement
E5 Archivage. Tous les documents de référence et enregistre- ments (listés dans la colonne « documents de référence et enregistre- ments » des référentiels et définis dans E2) sont archivés pendant une période a minima égale à l’intervalle entre deux audits.
Archivage des documents.
Les enregistrements doi- vent rester lisibles, faci- l e s à i d e n t i fi e r e t accessibles.
Visuel Siège ou établisse-
ment
E6 Enregistrements. La tenue des enregistre- ments par l’entreprise doit être constatée sur, au moins, les deux der- niers mois d’activité.
Il existe des enregistre- ments sur au moins les deux derniers mois d’ac- tivité.
Enregistrements Documentaire Siège ou établisse- ment
2. Gestion du personnel - compétences, formations et informations 2.1. Personnel certifié et qualifié
E7 Les personnes exer- çant une fonction d’encadrement, de vente, d’appli- c a t i o n o u d e
Toutes les personnes exer- çant une fonction d’enca- drement, de vente, d’application ou de conseil dans le champ
Pour chacune des person- nes exerçant une fonc- tion d’encadrement, de vente, d’application ou d e c o n s e i l d a n s l e
Copie de certificat individuel corres- p o n d a n t a u x fonctions exer- cées, en cours de
Documentaire Siège ou établisse- ment
conseil dans le champ des activi- tés agréées sont certifiées.
des activités agréées détiennent un certificat individuel correspondant aux activités exercées en cours de validité, à défaut un justificatif de demande de renouvelle- ment doit être déposé avant la date de fin de validité.
champ des activités agréées, il existe un cer- tificat individuel corres- pondant aux fonctions exercées en cours de validité, à défaut un jus- tificatif de demande de renouvellement doit être déposé avant la date de fin de validité.
validité ou justifi- catif de demande de renouvelle- ment en cours.
E8 Le personnel non titulaire d’un cer- tificat individuel bénéficie d’un encadrement.
L’entreprise peut embau- cher une personne non- titulaire d’un certificat individuel correspondant aux fonctions exercées dans la mesure où cette personne est encadrée par une personne expé- rimentée et certifiée, jus- qu’à l’obtention de son certificat individuel, dans la limite de 6 mois après l’entrée en fonction ou à l’issue de la période d’es- sai.
Il existe un système d’ac- compagnement des per- sonnes non titulaires d’un certificat individuel correspondant aux fonc- tions exercées.
Document permet- tant le suivi de l’accompagne- ment (ex : fiche d’accompagne- ment, itinéraire d’intégration…).
Documentaire Siège ou établisse- ment
E9 Les prestataires externes respec- tent le référentiel pour le(s) chapi- tre(s) se rappor- tant à l’activité réalisée pour le compte de l’en- treprise.
Les prestataires externes respectent le référentiel pour le(s) chapitre(s) se rapportant à l’activité réalisée pour le compte de l’entreprise.
Ces prestataires sont réfé- rencés dans un fichier : raison sociale, nom, pré- nom, domaines d’exper- t i s e s , r é f é r e n c e s , interventions réalisées au sein de l’entreprise a i n s i q u e l e u r no d’agrément ou les preuves de conformité au(x) référentiel(s).
La sous-traitance de la tota- lité des activités pour lesquelles l’entreprise est agréée est exclue.
Un registre recense les prestataires externes avec leur raison sociale, nom, prénom, domaines d’expertises, références, interventions réalisées au sein de l’entreprise a i n s i q u e l e u r no d’agrément valide et/ou les preuves de conformité au(x) référen- tiel(s).
L’ensemble des activités pour lesquelles l’entre- prise est agréés ne peut être sous-traité par un ou plusieurs prestataires externes.
Registre prestataires externes avec les activités exer- cées.
Contrats de sous- traitance.
Description de maî- trise des sous- traitants.
Documentaire Siège ou établisse- ment
2.2. Actualisation des connaissances E10 Les connaissances
relatives à l’acti- vité liée aux pro- duits phytophar- m a c e u t i q u e s sont actualisées.
Les connaissances en cohé- rence avec l’activité de l’entreprise sont actuali- sées.
Il existe une procédure de gestion des formations relative à l’actualisation des connaissances.
Un outil permet d’enregis- trer les actions de forma- tions internes et externes du personnel de l’entre- prise.
Procédure de ges- tion des forma- tions
Plan de formation du personnel.
Outil de suivi de l’actualisation des connaissan- ces.
Attestations d’acqui- sition de connais- sances en interne et/ou
Attestations de for- mation externe.
Documentaire Siège ou établisse- ment
2.3. Gestion de l’information par l’entreprise E11 Accès aux sources
d’information.
L’entreprise dispose ou a accès aux sources d’in- formations techniques et réglementaires fiables, validées et régulière- ment actualisées néces- saires à son ou ses activités, et les tient en permanence à la disposi- t i o n d u p e r s o n n e l concerné.
L’accès à des sources d’in- formation relatives à la protection des végétaux, fiables, validées et actua- lisées est possible.
D o c u m e n t d e description de la veille technique et réglementaire, la mise à jour et de l’accès à l’in- formation dans l’entreprise.
Notices réglemen- taires et techni- ques.
Bases de données, d o c u m e n t s ,
Visuel + Documen- taire
Siège + établisse- ment
revues, abonne- ments, liste des sources d’infor- mation etc.
E12 Informations pour tout le personnel en contact avec des produits phy- topharmaceuti- ques.
Tout le personnel au contact du produit reçoit une information relative à la sécurité.
Dans le cadre d’informa- tions transversales (par exemple sur la sécurité des produits) le person- nel en contact avec les produit est informé des dangers associés et des procédures à suivre en cas d’incident.
Attestation de for- mation ou émar- gement attestant la présence du personnel à une formation préci- sant la nature, la date, les interve- nants, la durée et le contenu de ces formations Ou Emargement sur
le recueil d’infor- mations attestant que le personnel a pris connais- sance des infor- mations préci- sant les dangers associés et les procédures à sui- vre en cas d’inci- dent.
Documentaire Etablissement
3. Dans le cas particulier d’une certification en multisites E13 Le bureau central
assure une fonc- t i o n c e n t r a l e identifiée.
Le bureau central assure une fonction centrale de planification, contrôle ou gestion de l’activité des différents sites.
Un bureau central est iden- tifié au sein de l’organi- sation multisites et sa fonction est identifiée comme étant centrale à l’organisation multisites.
Il existe des procédures écrites communes à l’en- semble des sites, qui sont définies, établies et soumises en perma- nence à la surveillance et aux audits internes par le bureau central.
Procédures écrites communes aux sites audités.
Documentaire Siège + Etablisse- ment
E14 Tous les sites doi- vent avoir un lien f o r t a v e c l e bureau central.
Tous les sites doivent avoir un lien juridique ou contractuel avec le bureau central.
L ’ e n s e m b l e d e s s i t e s entrant dans l’organisa- tion multi-site détient un lien juridique ou contrac- tuel avec le bureau cen- tral.
Convention Contrat Statuts.
Documentaire Siège ou établisse- ment
E15 Un système d’audits internes est mis en place.
Un système d’audits inter- nes est mis en place.
Les audits internes se font sur chaque site et sur le système organisationnel par une personne formée à la technique d’audit, ne réalisant pas directement l’activité auditée et n’étant pas impliquée dans le pilotage du site.
Au moins un audit interne est réalisé pour chaque site avant chaque audit prévu par l’organisme certificateur.
Chaque site doit être audité en interne avant un audit initial réalisé par un organisme certificateur.
Il existe un système d’au- dits internes.
Chaque site ainsi que le système organisationnel s o n t a u d i t é s a v a n t chaque audit prévu par l’organisme certificateur.
Tous les sites ont été audi- tés avant l’audit réalisé par un organisme certifi- cateur.
Système d’audits internes Rapports d’audits
internes.
Documentaire Siège
4. Gestion des réclamations E16 Un enregistrement
des réclamations est mis en place.
L’entreprise conserve un enregistrement de toutes les réclamations dont elle a eu connaissance concernant la conformité
Il existe un moyen d’enre- gistrement des réclama- tions et des actions entreprises.
Support d’enregis- t r e m e n t d e s réclamations et des actions entre- prises.
Documentaire Siège ou établisse- ment
aux exigences de certifi- cation.
L’entreprise prend toute action appropriée en rap- port avec ces réclama- t i o n s e t l e s imperfections constatées qui ont des conséquen- ces sur la conformité aux exigences de la certifica- tion.
L’entreprise documente les actions entreprises.
Dans le cadre d’une organisation multisites : le siège = bureau central, l’établissement = le site