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L'expérience de Stern et Gerlach Chapitre 8

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Texte intégral

(1)

L'expérience de Stern et Gerlach Chapitre 8

18 février 2004

L'expérience de Stern et Gerlach

Sur un exemple concret :

• Construction de l'espace des états

• Détermination "expérimentale" des relations de commutation entre observables

• Description explicite d'une mesure sur un système quantique

1.

Le principe de l'expérience et son interprétation classique

Schéma de l'expérience

?

D'une éventuelle déviation des atomes dans la zone de gradient, on va essayer de remonter à des paramètres concernant la structure atomique

Atomes d'argent

(2)

Un dipole magnétique classique plongé dans un champ magnétique

Energie d'interaction :

Couple agissant sur le moment magnétique :

Rotation de l'aiguille aimantée d'une boussole, qui s'aligne avec le champ magnétique terrestre

Force agissant sur le moment magnétique :

Attire ou repousse le moment magnétique des zones de grands champs magnétiques

Modèle classique de dipole magnétique atomique

q -q, me

Charge +qà l'origine

Charge –qen mouvement circulaire uniforme de rayon ret de vitesse v

soit avec

Moment magnétique : Moment cinétique :

La précession de Larmor

Couple :

Equation fondamentale de la dynamique :

soit :

Mouvement de précession à la pulsation :

µ z= constante 0 L

µ γG = G

La force classique sur le dipole atomique

z

x

Après moyenne sur une période de Larmor, il reste :

Force constante

(3)

La version macroscopique d'un système gyromagnétique : le lévitron

http://www.fascinations.com/omega.htm

Avec une toupie aimantée en rotation, on assure la

proportionnalité entre moment cinétique et moment magnétique.

film à :http://www.zauber-kurios.de/kurios.htm

Le signal attendu classiquement

Si chaque atome porte le même moment magnétique , on attend :

Pourquoi faire cette expérience en 1921 ?

La vieille théorie des quanta (Sommerfeld 1916) prédisait une

"quantification spatiale" qui n'avait jamais été observée.

Debye à Gerlach :

"Mais vous ne pouvez pas croire que cette orientation spatiale est réelle ; c'est juste une prescription pour le calcul…"

Max Born (a posteriori) :

"Il m'a fallu du temps pour prendre cette idée au sérieux. J'avais toujours pensé que cette quantification spatiale était une sorte

d'expression symbolique pour quelque chose qu'on ne comprenait pas.

Seul Stern a pris cette idée au pied de la lettre… J'ai essayé de le persuader que ça n'avait pas de sens, mais il m'a répondu que cela valait quand même la peine d'essayer."

Le signal expérimental

Résultat : J/T

z

x

En l'absence de gradient

de champ

En présence de gradient

de champ

(4)

Peut-on rendre compte de cet ordre de grandeur ?

Classiquement :

Quantiquement :

Magnéton de Bohr :

2.

La description quantique du système

Degrés de liberté de translation

selon x,y,z

Degré de liberté

3.

Les observables

et leurs relations de commutation

Les observables

z x dB/dz

dB/dx z

y x

+ z

z

mesure de µx + µ 0 dans 50% des cas

-µ 0 dans 50% des cas

(5)

Mesure selon un axe quelconque

z x dB/dz

z y

x

θ + z

mesure de µθ + µ 0 poids: cos² θ/2

-µ 0 poids: sin² θ/2

Les relations de commutation

à rapprocher de :

Mesures incompatibles

dB/dz

dB/dx z

y x

+ z

z

?

dB/dz

+ x

+ z

4.

La description complète du problème

(6)

L'espace de Hilbert du problème

Pour l'atome d'argent :

Un vecteur d'état quelconque s'écrit :

où sont des éléments de

Structure d'espace produit tensoriel, chapitre 5, § 6

Probabilité de présence en un point pour

Probabilité de présence en rdans un état de moment magnétique donné :

Normalisation :

3 ( )2 3

d P++ rG d r 3 2 3 ( ) d P rG d r

Probabilité de présence indépendamment de l'état de moment magnétique

(

2 2

)

3 ( ) ( ) 3

d P = ψ+ rG +ψ rG d r

(

ψ+( )r 2 +ψ( )r 2

)

d r3 =1

∫∫∫

G G

Moment magnétique en mouvement dans un champ magnétique

Etat de l'atome :

Hamiltonien :

Interaction atome-champ :

Cas particulier : B B eG = z zG

(

B rx( )ˆ µˆx B ry( )ˆ µˆy B rz( )ˆ µˆz

)

= − G + G + G

ˆ ˆ

ˆ ( )

W = −B rG G Gµ

0

0

( )ˆ 0 ˆ

ˆ ( ) ˆ

0 ( )ˆ

z

z z

z

W B r B r

B r µ µ

µ

= − = 

G G

G

Equation de Schrödinger dans un champ magnétique

Deux équations de Schrödinger indépendantes pour et . L'équation habituelle s'écrit pour B OzG

&

Mouvement d'une particule de masse mdans le potentiel : V-( r ) = + µ0Bz

V+ ( r ) = -µ0Bz

champ de force dirigé vers le haut

champ de force dirigé vers le bas 2

( , ) ( , ) 0 ( ) ( , )

2 z

i r t r t B r r t

tψ+ m ψ+ µ ψ+

= −

=

G G G G

=

2

( , ) ( , ) 0 ( ) ( , )

2 z

i r t r t B r r t

tψ m ψ µ ψ

= − +

=

G G G G

=

Si Bz= B0+ b' z :

(7)

Le clivage des faisceaux dans l'aimant

ou encore :

gradient magnétique Etat non factorisé ou intriqué :

Un modèle de mesure en mécanique quantique

A B C

Laser

Projection du vecteur d'état selon le résultat de la mesure

ou

irréversible évolution réversible

• Peut-on faire l'économie du postulat de réduction du paquet d'ondes ?

• Pourquoi l'observateur n'est-il pas lui-même décrit par l'équation de S. ?

Une interprétation "alternative" de la mécanique quantique

A B C

Laser

En B : En C : En A :

?

?

+ -

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