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Le peuplement de la moyenne montagne auvergnate (Haute et Basse Auvergne, France) de la fin du Magdalénien au Mésolithique

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Le peuplement de la moyenne montagne auvergnate (Haute et Basse Auvergne, France) de la fin du

Magdalénien au Mésolithique

Surmely Frédéric, Laure Fontana, André Delpuech

To cite this version:

Surmely Frédéric, Laure Fontana, André Delpuech. Le peuplement de la moyenne montagne au-

vergnate (Haute et Basse Auvergne, France) de la fin du Magdalénien au Mésolithique. L’Europe des

derniers chasseurs, pp.529-538, 1999. �hal-02540082�

(2)

I.JE PEUPl.lEMJ1:Nl' I)E LA MOYENNE MON'TAGNE AUVERGNATE

(HAU'rI~ ET BASSE-AUVERGNE, FRANCE) DE J.JA FIN DU MAGDALÉNIEN AU MÉSOI.JrrHIQUE

HUMAN SETTl./EMENT OF 'THE MEDIUM ALTrrUDE AREA IN I.JOW AND HIGH AUVI~RGNE FROM THf1: J1:ND OF THE I.JAS'r ICE

AGE TO THE ATLANrfIC PERIOD

Frédéric Surnlüly, Laure Fontana et André Delpuech

Résumé. - Cette étude

portl~

.sUl' le peuplement préhistorique d'un vaste ensemble> de moyenne montagne qui comprend, du nord

(lU

l-md. les massifs de la l\lal'gel'idc, du Cantal, du Cézallier, des Monts-Dore ct des Monts-Dômes.

Ln topogTaphie générale résulte> de plusieurs phases d'activité volcanique ct d'érosion. Le .silex

N~t

absent. Les recherches ont permis de découvrir de>s habitats dans des abris sous roche, jusqu'à J 200

ln

d'altitude. Les occupations I('s plus anciennes remontent au

~lagdal<,nj(!n

supériclll'. L'étude de l'industrie lithique

tl

pennis de meUre en é\'idence des l:itratégies comploxes d'approvisionnement qui montrent 10 caractère volontnirü et progmmmé de l'occupation du massif.

Les campements sont toujOl1l'S de petile taille ct semblent C01'l'cspondl'e à dei:> occupnlions brbvcs, L'exploitation des ressourccs cynégétique!,; et halieuLiques semble avoir été le l11otClll' pl'ineipal do ln montée des hommes dans la moyenne montaglw.

LCH

conditions exactes restent encorc à précisel'.

Mots clés: Auvergne, :\Iagdalénien final, Mésolithique, peuplement. l'essources.

Abstract. The stlldy deals \Vîth the prehistol'Ïc scttlement of a huge mediunl-altitudo arou inclllding from the South to the North the Cantal. Cézallier, Monts-Dore and Monts-Dômes l'anges. The generai shapes of the relief macle of a line of summits and sllI'l'Ounding plateaux clecply cut by the valJeys is the rmmlt of several pcriods of voIcnnic activities and erosion. l·'lint is absent. The research has rcvealed the existence of a certain number of siLes partîcularly in rocksholtel's, as high as 1.200

ln

a.s.1. The most ancionL settlcntent dates bnck tn the Early fvIagdalenian periocl. Thl'ough tht' stlldy of many Kites. il is obvious Lhat lhe l'a\\' material WUK llHmaged in a preventive and rigourou.s \Vay. which shows that the prehistol'Îc men had dcliberatly plannecl to seUlc in the mountains. Tho sitcs al'(, of rathCl' Kmall size and must have bcpn places where huntel's woulcl stop. 'l'he main l'cason why man lived in the medium altitude mountain S00ms to have beon hunling and fishing: bocallsc of Il vcry hilly lopography, many micI'O-CnVll'Ollmcnts could be oxploited. Othe\' questions, like scasonality, huntÎng-stl'ateg.v, or problcms with volcanic activity, are still difficull Lo answcr.

Key words: Auvergne. Early I\Iagdalcnian, Mesolithîc. sC'ttlemcnt. l't'sources.

INTRODUCTION À partir de la fin de l'époque magdalé-

nienne, les hommes entreprennent la conquête de la moyenne montagne auver- gnate, tout juste désenglacée. Un certain nombre de gisements, tous de taille relative- ment modeste, témoignent de l'occupation de

cette reglOn. Il convient de s'interroger sur les raisons qui ont poussé les hommes à s'aventurer dans la Inoyenne montagne ct d'essayer de réfléchir, à partir de la documen- tation existante, sur les ll10dahtés de peuple- ment et de circulation.

L'Euro}>e des derniers elU/sseu!'s. BI' Colloque ÎnterJ/atÎonal UlSPP, 18-23.'\ep/.embl'e 1!)95, p. ('2.9·[),'JR,

(3)

F. SUrJnely et al.

o , 30km

NT -FERRAN

,1

Le Bay ~

• Enval Chabasse

!

0-100 m.

700-1000 m.

ffiW?]!tJ >1000 m.

Figure 1. Carle de l'C!pal'tition des giscmentH mngdnléniens, aziliens cl mésolithiques de la moyenne mon-

tagne auvergnate ct de scs environs,

(4)

Le peuplelnent de la Inoyenne Inontagne auvergnate ...

UN MILIEU NATUREL ORIGINAL Un relief compartimenté

La région qui nous intéresse est composée des massifs de la lVlal'geride, du Cantal, du Cézallier, des Monts-Dore et des fvlonts-Dômes (fig. ]). C'est une rég'ion de moyenne mon- tagne, dont l'altitude moyenne est voisine de 1 000 m. Elle forme une véritable barrière, orientée nord-sud, de plus de 150 lun de long, qui sépare le Bassin aquitain de la Limagne.

Elle contient deux véritables massifs, le Can- tal et les Monts-Dore) culminant dans leul' partie centrale à plus de 1 800 111, et des hauts plateaux. D'une manière générale, l'altitude croît de la périphérie vers le centre. Les pié- monts périphériques s'ouvrent sur des bassins sédimentaires: à l'est la plaine cl'eHondrement de la Limagne parcourue par l'Allier qui relie le Velay au Bassin parisien, à rouest des petits bassins comme ceux d'Aurillac ct de Saint- Flour liés au Bassin aquitaîn pal' les affluents de la Dordogne et du Lot. Le rel ief détermine donc la division entre deux versants. Les points de passage sont à une altitude de plus de 1100 m.

C'est une région de socle ancien, surmonté en de multiples endroits par des formations volcaniques. L'histoire tectonique et l'action très forte de l'érosion ont façonné un relief extrêmement compartimenté, avec des vallées encaissées séparées par des hauts plateaux.

Dans le Cantal, ces surfaces tabulaires, qui portent le nom de planèzes, fonnent un relief en étoile. Le rebord des plateaux, sous l'effet de rérosion différentielle, est parfois creusé de petites cavités qui dominent les vallées.

L'absence de ressources siliceuses

Du fait de sa nature géologique, cette moyenne montagne est dépourvue de gise- ments de silex. Seuls quelques petits gîtes de diatomites silicifiées sont connus. Par contre, le silex est présent dans les bassins tertiaires

périphériques. Le plus important, en quantité ct qualité, est celui d'Aul'illac/Mur-de-Barrez (Bril, 1987; Charly, 1993) dont certaines langues s'étendent quelque peu en altitude.

Un climat rude

Cet ensemble de hautes terres connaît un climat extrêmement rude, notamment sur la façade occidentale. Les précipitations sont très abondantes, alimentant un rôseau hydrogra- phique extraordinairement développé.

Au cours des phases glaciaires, une calotte a recouvert toutes les terres, s'élevant à plus de 1 200 m, formant une véritable barrière de glace du Nord au Sud (Veyret, 1978), La dégla- ciation, dont les étapes précises restent encore mal connues, semble s'être totalement achevée avant le Dryas ancien (Etlicher, De Goër, 1988 ; Beaulieu, Pons, 1988). Les nombreuses tourbières d'altitude ont pormis de reconsti- tuer les grandes lignes de l'évolution du milieu naturel.

Cette rudesse climatique est à l'origine d'une érosion très forte qui a eu une action destructive sur la conservation des remplis- sages ct des sites (Surmely,

«

rapports de pros- pection thématique 1992-1995 ,}).

Un cadre de vie difficile,

mais des potentialités cynégétiques L'ensemble des facteurs énoncés plus haut fait de la moyenne montagne auvergnate un cadre de vic apparemment difficile ct peu atti- rant pour l'homme. Mais le relief très acci- denté, la variété des sols et l'exceptionnelle densité du réseau hydrographique créent une grande diversité de biotopes et de niches écolo- giques propros à offrir aux hommes une variété remarquable de ressources animales ct végétales, avec, bien SÙ1\ des variations selon les époques et les saisons.

LES GISEMENTS

Une montée en altitude centripète

Les sites connus sont encore peu nombreux, en dépit des prospections récentes SUl' la

façade occidentale du massif cantalien (lra- vaux Surmely ct Pasty). À l'heure actuelle, les plus anciennes traces de la présence humaine dans les monts ne remontent pas au-delà du

531

(5)

F. SurJnely et al.

Nom du sile Altilulle Attrib. FaçatJe Chrono. oc.

Cors

750m Magd. final X (St-Chamant, 15)

Baraquettes IV

niv.5 820m Sallv. moyen X (V clzÎc, 1 5 )

Baraquettes 1

! Sallv. moyen

820m X

(V clzic, 15) lia Bade

(2aOm Magd. tinal X (C ollandres, 15)

Cornpens

910m Méso. X

(Lasccllcs, 15) Ventecull

niv.2 86am Azilien X

(Raulhac, 15) Le Cheix

760m Azilien (Saillt-Diérv, 63)

Thônes

820m Magd. final (Grandeyrolles, 63)

pour mémoire Enval Il

350

III

Magd. sup.

(Vic-le-Comte, 63)

~'igure

2. - Gisements de ln moyenne montagne auvergnate.

Magdalénien évolué, alOl's qu'uno fréquenta- tion beaucoup plus ancienne est attestée dans les bassins sédiInentaires périphériques, notamnlOnt le bassin d'Aurillac (Fornandez, 1981). Ceci peut s'expliquer par l'existence en altitude d'un milieu naturel difficile et peu attirant pour l'homme, mais il faut probable- ment aussi tenÎl' cOlnpte du fait que l'érosion est plus forte en altitude.

Les sites de la fin du Magdalénien sont les suivants (Surmely et Dolpuech, 1994; Daugas, Raynal, 1977): Cors, 750

111

(Surmely, 1995);

les Cusers, 890 m ; la Tourille, 870 m (Del- puech, Fernadez, 1983) ; le Cavalier, 740 m (Bérard, ce volume) ; Thônes, 820 m (POl'père, 1979), la Bade-de-Collandres, 1 200 m (Vir- mont, 1981). L'Azilien a été reconnu au Cheix, 760 m (Desrut, 1939) ; à Raulhac-Ventecul l, niveau II, 860

III ;

au Cuze-de-Neussargues,

Façade % Silex hlond % blocs hruts % Armtltures orien. (en poids) el épa"ne/age

a 16 32

0 2 74

a 3 80

0,2 28 Non det.

a Non det. Non det.

a 66 Non det.

X 18 12 45

X 28 8 90

X 8,3 4 62

890 ln et probablement à la Fageolle, l 100 1l1.

Le Mésolithique (Sauveterrien) est présent à Velzic-Baraquettes 1 et IV, 780 m (Sunnely, 1996), au Cuze, à Raulhac-Ventecul l, niveau 1 et peut-être à Compens l, 910 1l1. Le site de Baraquettes IV est le seul à avoir donné des dates absolues fiables (8800 BP pour le niveau VA, datations en cours pour les autres niveaux).

Étant donné l'insuffisance des prospections et l'érosion importante qui affecte les remplis- sages des cavités en altitude, il est encore diffi- cile de fixer une limite à la montée dans le massif. Le site le plus élevé (Bade-de- Collandres) est aussi l'un des plus anciens. Par contre, la répartition spatiale semble indiquer que le peuplement s'est fait de la périphérie vers le centre, à partir des deux versants. Cette hypothèse de colonisation

«

centripète

)>

(Del·

puech, 1981) est confinnée par un traceur:

(6)

Le peuplelnent de la Inoyenne rnontagne auvergnate ...

celui de la matière employée, et en particulier du silex blond du Crétacé supérieur (fig. 2), Cette roche siliceuse, étrangère à la région, pro~

venant vraisemblablement du sud du Bassin parisien (Masson, 1981, Barrier, 1995), est pré~

sente dans tous les sites de la façade orientale tournés vers le val d'Allier, même si l'on note une certaine décroissance quantitative au fil du temps. En revanche, le silex blond est totale- ment absent des gisements de la façade occi- dentale, y cOlnpris pour les sites néolithiques.

Selon qu'ils soient sur l'un ou l'autre des deux versants, les hommes sont donc tributaires de deux zones d'approvisionnement différentes. La séparation entre les deux versants apparaît clairement, même si les cols les reliant ont pu être praticables dès le Tardiglaciaire.

Les campements

Les sites connus à ce jour sont surtout des habitats dans des cavités: abris sous roche et grottes peu profondes. Les stations de surface sont limitées à trois sites démantelés par l'éro- sion: la Fageolle (Épipaléolithique Zato sensu) ainsi que Rénac (Surmely, Usse, 1993b) et Ventecul II dont l'attribution chronologique reste encore peu précise.

Comme nous l'avions indiqué (Surmely, Del*

puech, 1994), la plupart des gisements sont tournés vers le sud, sans que cette orientation soit systématique. Le site magdalénien de la Bade-de-Collandres, qui est aussi le plus élevé, est ouvert au nord-est. Celui du Cavalier regarde plein nord. Il semble donc difficile de considérer l'orientation comme un caractère dé~

terminant dans le choix des lieux de campe- ment, En revanche, les sites choisis comnle campements offrent une vue étendue sur les en- virons.

La plupart des cavités ayant servi d'habitat sont de petites~ voire très petites (Baraquettes 1)

dimensions (superficie de rhabitat réduite à quelques dizaines de mètres carrés). Sur le site sauveterrien de Velzic-les Baraquettes, au moins trois occupations ont eu lieu dans un court inter- valle (Sul'lnely, 1996). À la Bade-de-Collandres~

on a pu observer la superposition de plusieurs niveaux appartenant au même faciès culturel (étude en cours, J. Vil'tnont, F. Surmely).

Les vestiges

En valeur absolue, la quantité des vestiges recueillis lors des fouilles est assez réduite, à l'exception du gisement de Ventecul 1.

L'industrie lithique présente trois caracté- ristiques essentielles qui sc retrouvent pour toutes les périodes (fig. 2) :

- elle est relativement peu abondante;

- l'outillage est dominé par les armatures (lamelles à dos, puis pointes à dos courbe ct microlithes) ;

dans la très grande majorité des sites, le premier stade de la chaîne opératoire est très peu représenté (voir tableau), montrant que les rognons de silex ont été préalablement décortiqués avant d'être apportés sur les gise- ments qui se trouvent tous à plus de 10 kilo- mètres des gîtes.

Cette préparation des blocs montre une gestion préventive de l'approvisionnement en silex et témoigne du caractère programmé de la montée en altitude. Il faut remarquer la très grande économie de la matière première, qui sc traduit par le réaffûtage des outils (Bérard, à paraître), l'exploitation maximale des nucléus et la récupération des supports utilisables (notamment à Cors). Ces caractères ne sont pas propres aux sites des monts d'Au- vergne, mais ont été également obsor'vés pour les gisements du Velay (Bracco, 1991).

La seule exception est celle des sites de Raulhac-Ventecul. Elle s'explique très logique- ment par la situation de cet habitat qui se trouve sous une coulée de basalte dominant les calcaires tertiaires qui recèlent de nom- breux et très bons rognons de silex (Surmely, Delpuech, 1994). L'hypothèse de véritables ateliers de taille est plausible. Il faut mention- ner en outre que des puits d'extraction du silex au Néolithique ont été signalés au môme endroit (Boule, 1887).

Il faut noter également l'absence d'art mobilier dans les gisements magdaléniens où les vestiges org'aniques sont conservés (Thônes), alors que les objets d'art et de parure sont abondants dans les grands sites de plaine (Enval, Neschers), Seuls quelques coquillages percés sont connus dans les sites du Cheix ct de Baraquettes 1.

Il n'y a pas de changement notable, en dehors de l'évolution technologique normale, entre le Magdalénien final et le Mésolithique.

On peut observer toutefois que les Sauveter- riens ont été moins soucieux que les Magdalé- niens de la qualité de la matière première qu'ils employaient. Ils ont eu recours de façon massive à des blocs prélevés en surface, dans le lit des rivières.

533

(7)

F. S unnely et al.

L'ACQUISI'l'ION DE SUBSISTANCES CARNÉES Le contexte archéologique des gisements

(mauvaise conservation des restes organiques, fouilles anciennes) ne nous permet pas d'esti- mer l'inlportance des ressources végétales (sauf sur le site des Baraquettes, études en cours).

Les collections fauniques

Nous avons étudié les vestiges fauniques des trois seuls sites de cette période contenant des restes osseux; 'l'hônes pour le Magdalé- nien final, le Cheix pour l'Azilien et Bara- quettes l pour le Sauveterrien. Les données des sites du Magdalénien final de la Haute- Loire sont présentées à titre comparatif: le niveau D du Rond-du-Bal'ry (Poulain in de Bayle des Hermens, 1972), le niveau 1 (ou supérieur) de Cottier (Bouchud, 1953 ; Del- pech, 1976), et le site de Blassac (Bouchud, 1955). Les altitudes de ces sites s'échelonnent de 520 à 850 m.

Les collections de Thônes et du Cheix sont de petite taille et témoignent de collectes sôlec- tives, ne contenant ni microfaune ni carni- vores, ni oiseaux, ni poissons, Le site de Bara- quettes l a livrô une quantité un peu plus importante de restes représentant toutes les classes de vertébrés (seul l'échantillon 1995 nous a été confié, comptabilisant près de 150 restes déterminés),

Si l'approche quantitative semble donc actuellement compromise, l'approche qualita- tive est, elle aussi, limitée par la faible repré- sentativité des échantillons.

Cependant, l'étude de ces collections peut nous fournir les premiers éléments d'une approche archéozoologique.

Les espèces d'herbivores chassées (fig. 3) À la fin du Magdalénien, les espèces d'her- bivores chassées dans les sites de moyenne montagne sont assez nombreuses et communes à celles des gisements magdaléniens d'autres régions. Mais on note l'association récurrente cheval-renne-bouquetin, au sein de laquelle le bouquetin apparaît comme un gibier de prédi- lection. Le cerf et les grands bovinés (Bos et Bison Rp.) sont assez bien représentés, alors

que le chamois, le chevreuil et le sanglier sont exceptionnels, ces deux derniers n'étant présents qu'au Rond-elu-Barry.

À partir de l'Azilien, le tableau de chasse devient nettement moins varié. Le renne, le bouquetin et les grands bovinés disparaissent.

La faune est dominée par l'association san- glier-chamOIs-cerf, parfois enrichie de la pré- sence du cheval. Ces évolutions s'expliquent par les transformations du milieu naturel (réchauffement, boisement). La question d'un éventuel refuge altitudinal temporaire du renne n'est pas argumentée actuellement (Fontana, 1996).

La taine très réduite de l'échantillon du Cheix et le caractère provisoire des données de Baraquettes 1 (cf supra) posent la ques- tion de l'absence, effective ou apparente, du bouquetin des sites holocènes. Si elle était confirmée, on pourrait envisager que cet ani- mal ait conquis des espaces plus élevés, li- bérés des glaces.

Les grands bovinés et le cheval ont peut- être emprunté la direction inverse en descen- dant dans la plaine, ce qui reste une hypo- thèse à vérifier. Nous manquons de données à ce jour pour attribuer à leur faible représenta- tion dès l'Azilien une origine climatique.

La présence du chamois dans un biotope de moyenne montagne, dont le couvert fores- tier s'intensifie, n'a rien de surprenant puisque c'est une espèce montagnarde complète - rupicole et sylvicole ne crai- gnant ni la neige ni la glace, et qui trouve dans la forêt une partie de sa nourriture (Couturier, 1958). D'ailleurs sa présence à des altitudes modestes est peut-être un indi- cateur saisonnier. l\1ais sa faible représenta- tion dans les sites magdaléniens (à la diffé- rence du bouquetin) est difficile à expliquer:

était-il plus abondant en plaine? Il est chassé en Limagne, à Enval II, mais dans une faible proportion (Surmely, Fontana, Bourdelle, Liabeuf, 1997).

Ces données montrent que la différence des

spectres fauniques entre la fin du Pléistocène

et le début de l'Holocène dans ces sites de

moyenne montagne s'explique très probable-

ment par les changements du milieu naturel,

pour le cerf, le sanglier et le renne. La réponse

est moins tranchée pour le bouquetin, le

chamois, le cheval, et les grands bovinés.

(8)

01

~

01

Sites Thônes (820 m.) Le Cheix (760 m.) Baraquettes (780 m.) Blassac (520m.) Cottier (550 m.) Le Rond du Barry (850 m.) X : animal présent XX: animal majoritairement chassé

Attribution culturelle Magdalénien final Azilien Sauveterrien Magdalénien final Magdalénien final Magdalénien final

Espèces Cheval Bos/Bison Chamois X X X X X X X X X X X

déterminées Bouquetin Renne Ceri Chevreuil Sanglier XX X X X X XX X X X XX X X __ XX X X X XX l<'igurc 3. - Les espèœs d'herbivores

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du Magdalénien final au Sauveterrien en Auvergne. En gras: sites de la moyenne montagne auvergnate. En normal: sites de référence.

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(9)

F. Sunnely et al.

Stratégies de chasse

L'appauvrissement des cortèges fauniques, imputable pour une part aux transformations de l'environnement, est-il accompagné d'un changement des stratégies cl'acquisition ?

Au Magdalénien final, la chasse préféren- tielle au bouquetin est attestée sur trois sites, mais la proportion des restes de cet animal ne dépasse pas 50 à 60 fj{ du nombre de restes, à la différence de certains sites des Pyrénées où ce chiffre atteint souvent les 90 r;r (Straus, 1987L En revanche, pour le Sauveterrien, les données de Baraquettes l montrent une nette prédominance du sanglier, représenté par envi- ron 80

rj(

des restes identifiés. La spécialisation de la chasse d'un seul gibier est-elle alors la caractéristique d'un nouveau type d'acquisition de subsistance, qui peut être dicté par des rai- sons techniques (Surmcly, 1996)? Si le san- glier semble être le gibier de prédilection à Baraquettes, on peut envisager que le bouque- tin, absent des deux sites holocènes, ait pu faire l'objet de telles chasses dans des sites d'altitude (au-delà de 780 111) encore inconnus.

Cette chasse spécialisée a-t-ellc un carac- tère saisonnier? Les analyses de saisonnalité pour le chamois et le sanglim' à Baraquettes permettront d'apporter des éléments de réponse, alors que les données sont nom- breuses pour les sites magdaléniens de la Haute-Loire, montrant des chasses saison- nières, des mois d'avril à octobre (Fontana, 1996).

Cet appauvrissement des spectres fauniques et cette spécialisation apparente de la chasse sont-ils alors particuliers aux installations de moyenne montagne? Aucun site azilien ni sau- vcterrien n'est connu en plaine, mais il est vrai- semblable que les espèces d'herbivores chassées en plaine aient pu être aussi peu nombreuses, en raison du départ du renne, et de la plus faible représentation du chamois ct du bouque- tin, peut-être cantonnés en montagne.

Ces premières caractéristiques de l'acquisi- tion de subsistance des sociétés de la fin du Pléistocène ct du début de l'Holocène, asso- ciées aux autres aspects culturels, permettent alors d'aborder la question des nwdalités de peuplement.

LES RELATIONS PLAINE-MOYENNE MONTAGNE Deux hypothèses peuvent être envisagées:

liaison pendulaire, ordonnée selon un rythme saisonnier entre les gisements de plaine et ceux de la moyenne montagne;

- circulation en continu dans le massif, d'abri en abri, avec ravitaillement périodique dans les bassins, par déplacement direct ou échanges.

Cette question très importante n'a pas été résolue à cc jour, car les informations re- cueillies restent encore insuffisantes (Surmely, 1995b).

Se pose également la question de migra- tions à très longue distance, également évo- quées pour les gisements du val d'Allier et du Velay.

La présence de silex blond provenant du sud du Bassin parisien montre l'existence de liens entre les gisements de la façade orientale et le sud du Bassin parisien. Certains y ont vu de grandes migrations périodiques des hommes par le val d'Allier, à la suite des t .. ou- peaux de rennes. Toutefois, on peut observer que l'approvisionnement en silex blond, bien que dôcroissant, se poursuit à l'Azilien, alors que les rennes ont disparu. Un autre mode d'approvisionnement, fondé sur les contacts et les échanges entre gToupes occupant des terri- toires contigus, paraît plus vraisemblable. En revanche, aucun indice de liens éventuels entre le versant occidental et le Bassin aqui~

tain n'a ôté décelé.

L'IMPACT DU VOLCANISME ACTIF Durant le Tardiglaciaire et (e Postglaciaire,

la partie septentrionale de la zone étudiée (chaîne des Monts-Dômes) a connu une impor- tante activité volcanique qui s'est prolongée

jusque vers 6000 BP (Collectif: 1991). Il est cer-

tain que cc dynamisme éruptif a eu des consé-

quences sur le peuplement, notamment dans la

lone directement soumise au volcanisme actif.

(10)

Le peuplenlent de la lnoyenne lnontagne auvergnate ...

Toutefois, l'impact de ces phénomènes naturels reste à mesurer, tant du point de vue chronolo- gique que spatial. La présence de l'homme à l'Allerüd est attestée au sud de la zone volca- nique active (gisement du Cheix>. L'absence d'autres sites du Tarcliglaciaire et du début de

l'Holocène semble s'exp1iquer avant tout par des raisons qui tiennent plus à l'érosion et à l'insuf- fisance des recherches, qu'à l'impacl direct du volcanisme. Là encore, la recherche et l'étude d'autres gisements sont nécessaires pour espérer progresser dans cette voie.

CONCLUSION La conquête de la moyenne montagne par

l'homme, dès la fin du Magdalénien, a été ren- due possible par le clésenglacement de ces zones, ouvertes dès lors aux chasseurs. De toute évidence, cCLIx-ci sont entrés dans les massifs de façon programmée ct volontaire.

Ces régions de moyenne montagne consti- tuaient donc un cadre attractif, malgré des contraintes certaines (absence de silex, climat particulièrement rude). Cette attractivité repOa sait très probablement sur des potentialités cynégétiques, halieutiques et végétales. Les gisements découverts à ce jour correspondent à des campements de petite taille qui étaient

fréquentés pal' des petits groupes de chas- seurs, Le peuplement du massif s'est fait cer- tainement selon un rythme saisonnier. Aucun changement notable n'est observé entre la fin du Magdalénien ct le Mésolithique, hormis l'évolution technologique habituelle ct la composition des faunes chassées. La poursuite des études et des recherches de terrain devrait permettre de confirmer et do préciser ces hypo- thèses. De même, la découverte de nouveaux gisements est nécessaire pour mieux connaître l'influence des phénomènes volcaniques sur les activités humaines) dans le nord de la zone étudiée.

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Références

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