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Gestion de l'humidité dans les murs extérieurs - études de cas

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Academic year: 2021

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Échos techniques, 10, Mars-Avril 76, pp. 1-2, 2004-03-01

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Gestion de l'humidité dans les murs extérieurs - études de cas

Rousseau, M. Z.

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Gestion de l’humidité dans les murs extérieurs –

études de cas

Rousseau, M.Z.

NRCC-47006

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Échos Techniques, v. 10, numéro 76, Mars-Avril 2004, p. 1-2

(3)

National Research Council Canada Conseil national

de recherches Canada

E

• C •

H

• O • S

Volume 10

Numéro 76 • Mars-Avril 2004 • Institut de recherche en construction du CNRC

Gestion de l'humidité dans les murs extérieurs – Études de cas

L'IRC vient de compléter une série de séminaires Regard 2003 sur la science du bâtiment (RSB) sur la gestion de l'humidité dans les petits bâtiments à travers le Canada. Plusieurs experts-conseils ont présenté des études de cas régionales représentant des problèmes typiques d'infiltration d'eau de pluie et de condensation qu'ils rencontrent dans leur pratique. De ces quinze études de cas présentées dans ce séminaire, on remarque que la jonction murs extérieurs/balcons semble particulièrement en cause pour permettre une infiltration d'eau de pluie excessive dans le mur, conduisant à une détérioration prématurée des éléments en bois qui s'y trouvent. Depuis plusieurs années, les problèmes

d'humidité des “ condos qui coulent ” sur la côte ouest canadienne font la manchette et on pourrait croire que les désordres dus à de l'infiltration de pluie sont l'apanage des régions climatiques très humides. Pourtant des études de cas démontrent que des problèmes majeurs d'infiltration de pluie peuvent aussi bien se produire dans des régions plus clémentes, comme la région de l'Outaouais.

Voici quelques points saillants de trois études de cas présentées par la firme Morrison-Hershfield (succursale d'Ottawa) pour le séminaire RSB. On y met en valeur l'importance de détails de jonction entre les murs et des éléments qui y pénètrent, comme les balcons, les portes et les fenêtres.

Il s'agit de bâtiments multi-logements à charpente de bois de 3 à 4 étages d'une dizaine d'années. Des façades de ces bâtiments incluaient des balcons dont les solives étaient soit en porte-à-faux, soit fixées au mur à une extrémité et supportées par des poteaux à l'autre extrémité. Les éléments déclencheurs de l'investigation variaient d'un cas à l'autre. Dans un cas, de l'eau de pluie avait pénétré dans certains appartements de façon intermittente, causant le mouillage des tapis et la formation de taches au plafond. Dans un autre bâtiment, un balcon s'était affaissé de 50 mm lorsqu'un occupant du logement s'y était aventuré. Dans le troisième bâtiment, le pourrissement avancé de la charpente avait été observé durant des travaux de remplacement d'une porte-patio. Dans tous ces cas, le revêtement extérieur du mur ne présentait aucun signe apparent qui aurait indiqué la détérioration avancée de la charpente murale derrière. Les occupants des logements ne s'étaient pas non plus plaints de désordres importants. En d'autres mots, peu de désordres ne s'étaient manifestés à l'extérieur ou à l'intérieur durant les dix ans de vie de service pour indiquer l'état progressif de détérioration des murs.

Lorsque le bardage extérieur fut enlevé durant les travaux exploratoires, la firme d'experts conseils a observé que le revêtement intermédiaire à base de bois et en certains endroits, la charpente de la cavité murale montraient une détérioration grave et une importante perte d'intégrité structurale (Figure 1).

Dans certains cas on a aussi observé une détérioration à proximité des fenêtres et des portes (aux têtes et sous les appuis) indiquant

Figure 1 Détérioration de la charpente vis-à-vis le balcon (projet A)

Figure 2 Profil de détérioration du panneau de revêtement intermédiaire sous les fenêtres (projet B)

bien le trajet de l'écoulement de l'eau, ainsi que les endroits de son accumulation excessive (Figure 2).

On pouvait voir que l'absence d'intégrité (continuité) du deuxième plan de protection (la membrane résistante à l'eau et les solins) au niveau des balcons ainsi qu'aux ouvertures avait permis

l'infiltration d'eau du côté intérieur de cette membrane, permettant le mouillage répétitif et excessif des éléments du mur sensibles à l'humidité. Une partie de cette eau qui s'écoulait sur la face extérieure du panneau de revêtement intermédiaire à base de bois était absorbée par le panneau. La distribution des désordres d'humidité sur cet élément montre le trajet d'écoulement de l'eau d'un étage à l'autre. (Figure 3).

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Membrane de revêtement intermédiaire

Membrane de polyéthylène posée à la tête de la fenêtre

Recouvrement inversé causant de l’accumulation d’eau dans la ‘poche’ de plastique

EXT.

Figure 3 Représentation graphique de la distribution en façade des dommages sur le panneau de revêtement intermédiaire extérieur (projet A)

Certains détails de construction démontrent bien le manque de continuité du deuxième plan de protection tels que :

Les solives en porte-à-faux pénétraient dans le mur et étaient fixées au mur avant l’installation de la membrane résistante à l’eau. Dans cette séquence de construction, la membrane

avait été posée de façon discontinue sur la hauteur du plancher des balcons.

Les membranes et solins utilisés au niveau des joints murs-fenêtres étaient posés avec des recouvrements inversés, causant un risque de rétention d'eau dans le mur (figure 4).

Il n'y avait pas de solin et de plan de drainage efficaces pour diriger l'eau qui s'écoule sur la membrane de revêtement intermédiaire vers l'extérieur, au niveau des balcons. Dans un cas un solin métallique était écrasé entre le mur et la solive de rive servant de fond de clouage aux solives (Figure 5), ne permettant de cette façon aucun chemin facile pour l'évacuation des eaux de pluie qui pouvaient s'accumuler à cet endroit. •

• •

résistante à l’eau

Figure 4 Exemple de recouvrement inversé à la tête d'une fenêtre (projets A et C)

Des travaux de réparation dispendieux ont été mis en œuvre pour remplacer les matériaux endommagés et pour reconstruire l'ensemble mural de façon à maintenir la continuité du deuxième plan de protection (le premier étant le bardage) contre l'infiltration d'eau et faciliter l'évacuation vers l'extérieur. Pour ce faire, des détails de construction complets ont d'abord été élaborés et présentés au constructeur afin de s'assurer que la séquence de construction allait s'adapter à l'intention de la conception.

Voici quelques points recherchés dans la remise à neuf des facades : Obtenir la continuité du deuxième plan de protection contre l'infiltration des eaux de pluie au niveau du balcon et des ouvertures. Par exemple, celle-ci est plus simple à réaliser quand les solives du balcon sont fixées contre le mur, au lieu de prolonger en porte-à-faux les solives du plancher intérieur. Cela affecte par contre la séquence de construction.

Assurer le drainage de l'eau qui peut s’accumuler contre la membrane résistance à l'eau, par le biais d'une lame d'air et de solins (éviter la situation de la figure 5).

Assurer un chevauchement de type bardeaux entre la membrane résistante à l'eau et les solins sous-jacents.

Installer un solin à la tête des ouvertures pour diriger l'eau vers l'extérieur. Ne pas retourner une membrane étanche à l'eau contre la tête de l'ouverture brute pour les portes et fenêtres, pour éviter les risques que cela devienne une poche d'accumulation de l'eau (par ex. durant les travaux) . •

• • •

(éviter la situation de la figure 4) •

Installer un solin en forme de cuvette au seuil des ouvertures brutes dans le gros-œuvre pour les portes et les fenêtres pour collecter et diriger l'eau vers l'extérieur. Obtenir une pente prononcée des planchers des balcons pour éviter de drainer l'eau de pluie vers le mur.

Installer des gouttières au bord des toits en pente pour réduire la surchage d'eau de pluie sur les balcons. Cet article a été tiré des communications écrites et orales de RSB 2003 intitulées Contrôle de

Figure 5 Solin en place, mais coincé, sans possibilité de drainage de l'eau qui s'accumule au-dessus (projet A) l'humidité, expérience sur le terrain et mise en pratique des principes. Ces études de cas font partie de la contribution de M. Kevin Chouinard et M. William Brown, avec Morrison Hershfield Limited (Ottawa).

L'information a été condensée et remaniée par Madeleine Rousseau à l'IRC-CNRC.

Figure

Figure 2 Profil de détérioration du panneau de revêtement intermédiaire sous les fenêtres (projet B)
Figure 3 Représentation graphique de la distribution en façade des dommages sur le panneau de revêtement intermédiaire extérieur (projet A)

Références

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