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Une approche méthodologique de la résolution de conflits

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Une approche méthodologique de la résolution de

conflits

Claudette Cayrol, Marie-Christine Lagasquie-Schiex, Jérôme Mengin

To cite this version:

(2)

A methodologi al approa h for oni t resolution

Claudette Cayrol MC Lagasquie-S hiex Jérme Mengin

Institut de Re her he en Informatique de Toulouse, 118 route de Narbonne, 31062 Toulouse Cedex,Fran e

{ ayrol, lagasq, mengin}irit.fr

Résumé

Nous nous intéressons àla restauration de ohéren e d'une basede royan esin onsistante, quenous abor-donsparlarésolutionde onitsguidéepardes préfé-ren esentre les royan es.

L'appro he méthodologique que nous suivons onsiste àdénirdesprin ipes,puis dessolutionsduproblème de résolutionde onitsrespe tant esprin ipes. Nous proposons ensuite une étude algorithmique de l'une des solutions ainsi dénies, puis, une ompa-raison ave les solutions obtenues lorsqu'on restaure la ohéren e en séle tionnant dire tement des sous-ensembles ohérents.

Mots Clef

Formalisationdesraisonnements,gestiondes onnais-san es.

Abstra t

We are interested in restoring the onsisten y of an in onsistentset ofbeliefs. Inthis paper,westudyhow this problem an be solved by resolving oni ts bet-ween thebeliefs,guidedby somepreferen es. Our me-thodologi al approa h onsists of two steps: we rst spe ifysomeprin iplesthatareina ordan ewiththe intuition behind the notionsof oni tresolution and preferen e;wethengiveformaldenitionsofsolutions that obey these prin iples. We also study algorithmi aspe ts of our solutions and their relationship to so-lutionsobtainedby dire tly sele ting onsistent setsof beliefs.

Keywords

Formalizationofreasonings,managementofknowledge. 1 Introdu tion

Le problèmedelarestauration dela ohéren e d'une

tionsdepréféren eentreles royan esest au ÷urde nombreusesproblématiquesenIntelligen eArti ielle (raisonnementnon monotone,révision,...).

Dans e adre,ilexistedeux appro hesduales:  Soitonséle tionnedire tementàpartirdelabase

initiale des sous-ensembles onsistants de ette base

1 .

 Soitonidentied'abordles onitsexistantdans labase initialepuis on her heàlesrésoudre en abandonnant des royan es, e qui nous ramè-nera,là-en ore,àdes sous-ensembles onsistants delabase initiale.

Dans le as oùil n'existe pas de préféren e entre les royan es, esdeux méthodes onduisentaux mêmes résultats

2 .

Lapriseen omptedepréféren espermetdedistinguer lesdeux appro hesdupointdevuesémantique:

 Dans le as d'une restauration de ohéren e par séle tiondire tedesous-ensembles onsistants,on attribueauxpréféren esunesémantiquequel'on peut qualier de globale ( omment se situe une formule donnéepar rapport aux autres formules delabase?).

 Alorsque,dansle asd'unerésolutionde onits, onexploite les préféren es sousl'angle d'une sé-mantiqueditelo ale( ommentsesituentles for-mulesd'un onitdonnélesunesparrapportaux autres?).

L'appro helo aleestessentielledansle asoùl'on dis-pose de plusieursrelations depréféren e qui peuvent 1.Cequel'onpeutfairesans al ulerné essairementtousles onits.

(3)

préférée à la royan e b dans un onit 1

alors que dansle onit

2

eseral'inverse!).Ils'agitdon d'une appro heplusgénéralequel'appro heglobale.Notons d'autre part que des préféren es lo ales permettent aussi d'exprimer plus fa ilement des préféren es dé-pendant d'un ontexte ou des préféren es ondition-nelles(voir[4,16, 2,9℄).

Nous allons don aborder le problème de résolution des onitsdansunebasein onsistanteéquipéed'une relationdepréféren e,maissousunangleunpeu par-ti ulier.Eneet,ilexistedetrèsnombreuxtravauxsur e sujet,maislaplupartdutemps,ils'agit de ontri-butionstrèsexpérimentales ettrèsliéesaux appli a-tions.Or,noussouhaiterionsdénir eproblèmeetses solutionsdemanièreplussystématiqueen dénissant des prin ipes à respe ter et des solutions respe tant esprin ipes.

Ce quinousamène,danslase tion2,àprésenterune appro he méthodologique de e problème et de ses solutions. En se tion 3, nous évoquerons l'aspe t al-gorithmique du al ul des solutions proposées. Puis, en se tion 4,nous pré iserons lesliens existantentre lessolutionsduproblèmederésolutionde onitsque nous proposonsen se tion2et ertainessolutionsdu problème de restauration de ohéren e (par séle tion dire te de sous-ensembles onsistants). Et enn, en se tion5,nous on lurons.

2 L'appro he méthodologique 2.1 Les dénitions et prin ipe de base SoitLunlangagelogiquequel onque.SoientE un en-sembledeformulesdeLreprésentantdes royan es,et K unensemble onsistantde formulesdeL représen-tantdes onnaissan esin ontestables.L'unionE[K pourraêtrein onsistanteetEseraappeléunebasede royan es.

Leproblèmedelarestaurationde ohéren epeutêtre dé rit ommeétantlesuivant:

Restaurer la K- onsistan e onsiste à trou-verunsous-ensembleK- onsistant

3

deE.En général,onprivilégielessolutionsmaximales pourl'in lusion(voir[3,7,8,1,12℄).

Quantauproblèmedelarésolutionde onits,ilpeut êtredé rit delamanièresuivante:

E est supposée K-in onsistante et elle est donnée sous la forme d'un ensemble de K- onits( 'est-à-direlessous-ensemblesdeE minimauxpourl'in lusionparmi euxquisont K-in onsistants).

i onits issus de E ( haque

i étant un K- onit),N (E)= S i i lenoyaudeEetL(E) l'ensembledes formulesde E neparti ipant àau un onit(formules libres de E). Ona alorsE=N (E)[L(E)

4 .

Résoudre les K- onits onsiste à détermi-nerunsous-ensemblede E qui ne ontienne au un des K- onits. Il faut trouver, pour haque onit,au moins une formuleà sup-primeretilsut detravaillersurNpuisque lesformulesdeLnesontpasimpliquéesdans laK-in onsistan e.

Nous avons don la dénition suivante qui ara té-rise equel'onappelleunesolutiond'unproblèmede onits.

Dénition1 Soit C=f i

g unproblème de onits. S est une solution

5

de C ssi S est unsous-ensemble de N(uniondes

i

)telque i

\S6=;, 8i.

Exemple 1 Soit C l'ensemble des onits suivant: C =ffa;bg;fb; gg(a, b, étant3 formules proposi-tionnelles).

Sionappliqueladénition1,onobtientles5solutions suivantes: S 1 = fa;b; g, S 2 = fa;bg, S 3 = fb; g, S 4 =fa; g,S 5 =fbg. RemarquonsqueS 4 etS 5

semblentplusintéressantes queles 3autres, puisqu'on nesupprime qu'uneseule formulepar onit.

Parexemple,sionsepla e dansle adredu diagnos-ti basésurla onsistan e, haque onitestasso iéà unensemblede omposantsnepouvantavoirun fon -tionnement orre tenmême tempsétantdonnéesles observations ee tuées; don supprimer une formule d'un onit orrespond à supposer un omposant en panne.Et onpréfèregénéralementsupposerle moins depannespossible.

Tout onitdoit ertesêtre résolumaisl'élimination d'uneformulepeutrésoudreplusieurs onitsàlafois. Lesou iden'éliminerqu'uneseuleformulepar onit orrespondà equenousappelonsleprin ipede mini-malité(voirse tion2.2),etnousamèneàladénition suivante.

Dénition2 Soit C=f i

g unproblème de onits. S est une solution minimale de C ssi S est un sous-ensemblede Nvériant:

i

\S6=;,8i,

4.Poursimplier,onutiliseralanotationC,NetLàlapla e deC(E),N (E)etL(E).

(4)

i

Cette dénition ara térise don les sous-ensembles de N minimaux pour l'in lusion ren ontrant tous les onits

6 .

Exemple 1 (suite) Quand on applique la déni-tion2surl'exemple1,onn'obtientalors omme solu-tionsminimalesquelessous-ensemblesS

4 etS

5 . Cettedénition2permet don d'obtenirunensemble de solutions beau oup plus intéressant que elui ob-tenu par la dénition 1. Toutefois, elle ne tient pas ompte dufaitque,dansun onit,onpréférera sup-primerune formulepluttqu'uneautre.

2.2 Utilisation des préféren es

On introduit don laprise en ompte despréféren es dans le problème de résolutionde onits. On onsi-dèreque haqueK- onitdeE(noté

i

)estmunid'un pré-ordre totalet que8i,f(

i

) dénotel'ensembledes élémentsminimaux de

i

par rapport à e pré-ordre. OnnoteraN min = S i f( i ).

À partirde là, on peut expli iter un ertain nombre deprin ipesàrespe terpourobtenirdebonnes solu-tionset 'estlàtoutel'originalitédenotreappro he: Le prin ipede minimalité:

ne garder que les solutions qui n'en ontiennent pas d'autres(minimalité au sensde l'in lusion); 'estleprin ipedebasedéjàexploitédansla dé-nition 2;

Le prin ipede par imonie:

éliminerlepluspetitnombrepossiblede royan es (minimalité ausensdela ardinalité);

Le prin ipedu respe t des préféren es:

les royan esà éliminer sont hoisiesautantque possible dans les f(

i

) (l'idée étant de s'assurer quetouteformuleéliminéel'aétépourune bon-ne raison);

Le prin iped'e a ité:

séle tionner leplus petit nombre possible de so-lutions(andefa iliterl'utilisationfuturede es solutionss'ilyenatrop,il seratrèsdi ilede lesexploiter).

Remarquons que es prin ipes ne sont pas toujours ompatibles.

Exemple 1 (suite) Reprenonsl'exemple1en sou-lignantlesélémentsminimauxde haque onit:C= ffa;bg;fb; gg. Sur et exemple, parmi les solutions obtenues par la dénition 1, S

4 et S 5 respe tent le prin ipe deminimalité,S 4

respe telespréféren es et 6.Unensemblee

1

ren ontre unautreensemblee 2 ssie 1 \ e 6=;. 5

pasdesolutionrespe tanttouslesprin ipesàlafois. Le prin ipe de minimalité allié au respe t des préfé-ren esnousmèneàladénitionsuivante.

Dénition3 Soit C = f i

g un problème de onits équipé d'un pré-ordre total sur haque

i

. S est une solutionminimalepréféréessiS estunsous-ensemble de Nvériant: i \S6=;,8i, 8x2S,9i telque i \S=fxg, 8x2S,9j telquex2f( j ).

CequiestéquivalentàdirequeSestunsous-ensemble deN

min

minimalpourl'in lusionquiren ontre haque onit.

Exemple 1 (suite) Sur etexemple, laseule solu-tionminimalepréféréeest S

4 .

Exemple2 Soitleproblèmede onitssuivant: C=ffa 6 ;a 1 ;a 2 g,fa 7 ;a 2 ;a 3 g,fa 3 ;a 4 ;a 8 g,fa 4 ;a 5 gg. Sur etexemple,ladénition 3nous fournitles 5 so-lutionsminimalespréféréessuivantes:

S 1 = fa 2 ;a 4 g, S 2 = fa 2 ;a 8 ;a 5 g, S 3 = fa 1 ;a 3 ;a 5 g, S 4 =fa 2 ;a 3 ;a 5 g,S 5 =fa 1 ;a 3 ;a 4 g.

D'autrepart,le prin ipede par imonienous onduit àladénition4.

Dénition4 Soit C=f i

g unproblème de onits. S est une solution par imonieuse de C ssi S est un sous-ensemble de N minimal pour la ardinalité qui ren ontre haque onit.

Exemple 1 (suite) Quand on applique la déni-tion4surl'exemple1,onn'obtientalors omme solu-tionpar imonieusequelesous-ensembleS

5 . Lessolutionspar imonieusesétanttoutesminimales

7 , onpeutdon voirladénition4 ommeunmoyende respe teraumieux leprin iped'e a ité.

Par ontre,étantdonnéleurin ompatibilité,ilest im-possible d'asso ier prin ipe de par imonie et respe t des préféren es. La seule hose que l'on puisse faire est d'essayer de respe ter le prin ipe d'e a ité en utilisantla ardinalité ommeunmoyenpourréduire l'ensembledes solutions.Ce quinous mène àla dé-nition5.

Dénition5 Soit C = f i

g un problème de onits équipé d'un pré-ordre total sur haque

i

. S est une solution ard-minpréféréessi:Sestunsous-ensemble deN

min

minimalpourla ardinalitéren ontrant haque onit.

(5)

Exemple1(n) Sur etexemple,lasolution ard-min préférée est aussi la solution minimale préférée S

4

.Notonsqu'ilnes'agitpasd'unesolution par imo-nieuse.

Exemple 2 (suite) Si on reprend l'exemple 2, la seulesolution ard-minpréférée estS

1 .

Il existe aussi d'autres moyens de réduire l'ensemble dessolutionsandemieuxrespe terleprin ipe d'e- a ité.Nouspouvonsparexempleutiliserdesnotions moins onnues ommelapréféren edite élitisteissue de[7℄(voirlesdénitions 6et 7).

Dénition 6 Soient S 1

et S 2

deux solutions mini-malespréféréesd'unproblèmede onitC.Ondiraque S

1 S

2

ssipourtoutx2S 2 nS 1 ,ilexistey2S 1 nS 2 etun onit i 2Ctelsque:y2 i nf( i )etx2f( i ). De manière informelle, ela signie que

i

est mieux résolu par x quepary.

Dénition 7 Soit C = f i

g un problème de onits équipé d'un pré-ordre total sur haque

i

. S est une solution éli-préférée ssi: S est un sous-ensemble de N

min

qui ren ontre haque onit et qui est maximal pourla relationdonnéeparla dénition 6.

Don , onne onserve quelessolutions permettant de résoudre au mieux les onits (au sens de la déni-tion6).

Exemple2(suite) Dansl'exemple2,seulesS 1 ,S 2 et S 3 sontéli-préférées.

Touteslesdénitionsdonnéesi isontreprisesdansle tableau1ave lesprin ipesrespe tés.

3 Cal ul des solutions minimales Unepropriétéintéressantedessolutionsminimales pré-féréestellesqu'ellesontétédéniesdanslase tion pré- édente est que leur al ul se ramèneà unproblème bien onnu en Intelligen eArti ielle: le al ul d'en-semblesinterse tantsd'unensembled'ensembles. Dénition 8 Unensembleinterse tantd'unensemble d'ensembles C est une partie de l'union des éléments de C dontl'interse tion ave haque élémentde Cest non vide.

Proposition1 Soit C =f i

gun ensemble d'ensem-bles, etsoit f une fon tionqui asso ieàtoutélément

i

de C une partie non vide de i . Soit N min l'union des f( i

), alors S est une solution minimale préférée (au sens de la dénition 3) du problème de onits dénipar Cetf sietseulement siS estunensemble interse tantminimal (pour l'in lusion) de C

0 =f

i \ N g.

Solutionsproposées respe tés

Minimalité P

ar imonie

Resp

e t

préféren es

Sol.(debase)(déf.1)

Sol.minimale(déf.2) X

Sol.minimalepréférée(déf.3) X X Sol.par imonieuse(déf.4) X X Sol. ard-minpréférée(déf.5) X X Sol.éli-préférée(déf.7) X X

Tab.1Tableauré apitulatif desprin ipes etdes so-lutions(leX signiequela solution proposée respe te leprin ipedonné)

Danslasuite,nousnousintéressonsau al ul des en-sembles interse tants minimaux d'un ensemble d'en-sembles C =f

i

g,et nous noteronsN l'uniondes i

. Plusieurs algorithmes de al ul d'ensembles interse -tantsontétéproposésenIntelligen eArti ielle,dans le adredudiagnosti [17℄,deladédu tionenlogique propositionnelle[5,6℄,ouen oredel'étudedelogiques nonmonotones[11,13,14,15℄entreautres.Nous pré-sentonsbrièvementdanslasuitelesprin ipales ara -téristiquesde esalgorithmes.

L'algorithmede[17℄, orrigépar[10℄etgénéralisépar [13℄,examinel'unaprèsl'autrelesélémentsdeC:pour haque nouvel ensemble

i

de C examiné, on séle -tionne un élément de

i

, à moins qu'on ait déjà sé-le tionné unélément de

i

lorsde l'examen d'un en-semble pré édent. Comme il y aplusieurs hoix pos-sibles lors de la séle tion d'un élément de

i

, l'algo-rithmeexploreunarbredontlesn÷udssontétiquetés pardesensemblesdeC,et lesar sparleurséléments. L'étiquetted'un n÷udnest unensemble

i

dont au- unélémentn'apparaît ommeétiquettedes ar s au-dessusden;siau un

i

nevérie ettepropriété,alors nest unefeuilleet l'ensembleinterse tant orrespon-dantest l'ensemble des étiquettesdes ar s au-dessus den.À haqueélémentxdel'étiquette

i

d'unn÷udn orrespondunsous-arbredontlara ineestunlsden, etdanslequeltouslesensemblesinterse tants al ulés ontiennent x; e sous-arbre orrespond au hoix de xpourinterse ter l'ensemble

i

(6)

S 2 =fa;bg       b S 3 =fa; g S 4 =fa;dg H H H H H H d fb; ;dg       a S 1 =fbg H H H H H H b

Fig. 1  Cal ul d'ensembles interse tants de C = ffa;bg;fb; ;dggselon[17 ℄

L'un des fa teursayant uneinuen e importante sur l'e a itéd'un al ul d'ensemblesinterse tants mini-mauxestlenombredepartiesdel'unionNdes

i ren- ontrées plusieurs fois. [17, 10℄ proposent, an d'évi-ter ertainesredondan esdansl'algorithme i-dessus, plusieurspropriétésde oupure,baséesnotammentsur la minimalité des ensembles interse tants re her hés. Une appro he similaire est suivie dans [13℄. Notons que espropriétés nepeuventêtre exploitéesave ef- a ité que si l'arbre est exploré en largeur d'abord. Sur l'exemple de la gure 1, ette optimisation per-met d'éviter le al ul de l'ensemble interse tant S

2 , qui n'est pas minimal. Un attrait de ette appro he estl'in rémentalité,ausensoùl'ajoutdenouveaux en-semblesàCnené essitepasdere al ulertoutl'arbre: ilsut de ontinuerle al ulàpartirdesfeuillesdéjà al ulées.

Une autre méthode évitant la redondan e onsiste à partird'une te hniquegénérale permettant d'énumé-rer sans redondan e toutes les parties de N , puis à exploiter des propriétés restreignant au maximum la re her hetoutenrestant ompletvis-à-visdesparties deNre her hées.C'estainsiqu'onpeut onstruireun arbre binaire dont haque n÷ud n est étiqueté par unepaire(I(n);O(n))d'ensembles:I(n) ontientune partie de la partie de N en ours de onstru tion, alors que O(n) ontient une partie de son omplé-mentaire. Chaque n÷ud n tel que I(n)[O(n) 6= N a deux enfants, l'un étiqueté par (I(n)[fdg;O(n)), l'autre par (I(n);O(n)[fdg) pour un ertain d 2 N (I(n)[O(n)).LesensemblesI orrespondantaux feuilles de l'arbreainsi onstruitforment une énumé-rationnonredondantedespartiesdeN .

Deux propriétés permettent de réduire la re her he d'ensemblesinterse tantsminimaux.Eneet,sinest unn÷udsurle heminentrelara ineetunefeuillel, et si I(l)est un ensemble interse tantminimal de C, alorsona:  sid2=I(l)et 2C,alors( fdg)\I(l)6=;,et fg;fg a!I fag;fg b!I fa;bg;fa  ;  ;d  g  , , JJ b!O J J fag;fbg !I fa; g;fb;d  g JJ !O   fa;d  g;fb; g J J a!O   fb  g;fa;  ;d  g

Fig.2 Arbrebinairede al ul desensembles inter-se tantsminimauxdeC=ffa;bg;fb; ;dgg:lesn÷uds sont représentés par les paires I;O orrespondantes; lesélémentspassésdansI etO à ausedespropriétés de oupuressontindiquéspardesastérisques.La roix indiqueune bran he fermée ar I(n)\O(n)6=;.

ommeO(n)\I(l)=;, i fdg6O(n);  si d 2 I(l), alors il existe i 2 C tel que i \ I(l) = fdg, don ( i fdg)  O(l), et omme I(n)\O(l)=;,( i fdg)\I(n)=;.

Cela montre qu'on peut réduire la re her hetout en restant omplet parrapportau al uld'ensembles in-terse tantsminimaux enexploitantlesdeuxtypesde oupuressuivants:

1. sid2N (I(n)[O(n))esttelqu'ilexiste i

2C ave

i

fdg  O(n), alors d est ontenu dans tout ensemble interse tant minimal de C qui ne ontientau unélémentdeO(n):dpeutêtre ajou-téàI(n);

2. si d 2 N O(n) est tel que pour tout i

2 C, (

i

fdg)\I(n)6= ;,alors d nepeut être dans au un ensemble interse tant minimal ontenant I(n): d peutêtre ajouté àO(n). Si dappartient déjàà I(n),la bran he orrespondante doit être fermée, aralorsI(n)\O(n)6=;.

(7)

fg;fg b!I fbg;fa  ;  ;d  g J J b!O S S fa  g;fbg !I fa; g;fb;d  g JJ !O   fa;d  g;fb; g

Fig.3 Arbre optimisé pour le al ul desensembles interse tantsminimauxde C=ffa;bg;fb; ;dgg.

enlogiquepropositionnelle,ainsiquedans[11,15,14℄ pourdesalgorithmesliésauxlogiquesnonmonotones. Unfa teurpouvantavoirunegrandeinuen esur l'ef- a itéde etteappro heestlaméthodede séle tion d'unélémentd2N (I(n)[O(n))à haquefoisque de nouveaux n÷uds doivent être réés. [18℄ suggère d'ordonner stri tement tous les éléments de N , pour ensuite séle tionner à haque fois l'élément minimal deN (I(n)[O(n)). Uneappro hesimilaireest sui-viedans[14℄.Cettete hniquenepermetpasde tenir ompte desspé i itésduproblèmeàrésoudre. Par ontre, l'algorithme de [5, 6℄ est guidé, dans le hoixd'unélément haquefoisquedenouveauxn÷uds doivent être réés, par des heuristiques similaires à elles utilisées ave la méthode de Davis et Putnam. Eneet,le al uld'ensemblesinterse tantsseramène àunproblèmede al ulpropositionnel:le al ul d'im-pliquantspremiers.

Dénition 9 Un impliquant premier d'une formule propositionnelle ' est une onjon tion  de littéraux telleque:

 j=';

 pour toute autre onjon tion de littéraux  0 telle que 0 j=', sij= 0 alors  0 j=. Proposition2 Soit C =f i gun ensemble d'ensem-bles et soit L prop

unlangage propositionnel dont l'en-semble dessymboles depropositions Pest l'union des éléments deC.Une partie S de Pestunensemble in-terse tantminimalde Csietseulementsi^

x2S :xest unimpliquantpremierde =^ i _ x2 i :x.

Lagure3représenteunarbredanslequellepremier élémentdeNétudiéest eluiquiapparaîtdansleplus grandnombrede onits.Laméthodede al ul

d'en-dessusestsimilaireàlaméthodedeDavisetPutnam de re her he d'un modèle (partiel) de la formule  orrespondante.La diéren eessentielle est quenous nousintéressonsi iàtouslesimpliquantspremiersde laformule,alorsquelesheuristiquesutiliséesave la méthodedeDavisetPutnamontpourbutd'optimiser ladé ouvertesoit d'un seulmodèle,soit de l'absen e demodèle.

4 Relationsave lesméthodes ba-sées sur la séle tion dire te de sous-ensembles K- onsistants 4.1 Dualitéentreproblèmede ohéren e

et problème de onits

Étantdonnéeunebasede royan esEK-in onsistante, nous onsidéronslesdeuxproblèmessuivants:

 Un problème de ohéren e donné sous la forme (K ;E),dontlessolutionssontlessous-ensembles K- onsistantsdeE.

 Unproblèmederésolutionde onitsdonnésous laforme(L;C)(oùLestl'ensembledesformules libres de E et C = f

i

g est l'ensemble des K- onitsissus deE) et dontlessolutionssontles sous-ensembles de E qui ne ontiennent au un onit. Déterminer les sous-ensembles de E qui ne ontiennentau un onitrevientàdéterminer les sous-ensembles de N (union des onits) qui ne ontiennentau un onitetdon à onsidérer leproblèmede onitsdéniense tion2.1,donné souslaformeC=f

i g.

Parmitouteslessolutionsd'unproblèmede ohéren e, on onsidèretraditionnellement elles qui sont maxi-malespourl'in lusion.Elles orrespondentàla déni-tionsuivante.

(8)

élé- F sous-ensemble de E est solution du problème de ohéren e ssi(NnF)est solution(au sensde la déf. 1)duproblème de onits.

 S sous-ensemble de Nest solution minimale (au sensdela déf. 2)duproblème de onits ssi(Nn S)estunsous-ensemblemaximalpourl'in lusion parmilessous-ensembles K- onsistantsde N .  Lessolutionsmaximalesduproblèmede ohéren e

sontdelaforme L[(NnS)oùSestunesolution minimale (au sens de la déf. 2) du problème de onits.

4.2 Intégration de préféren es

Dansle asoùl'ondisposed'unerelationdepréféren e entreles royan esreprésentéeparunpré-ordrepartiel surE, ertainessolutionsmaximalesduproblèmede ohéren esontpréféréesàd'autres.Diérents ritères de préféren e entre sous-ensembles ont été dénis à partird'unpré-ordresurles royan es.(Voir[12℄pour une étudedétailléede es ritères).

Le ritère de préféren e démo ratique par exemple, permet de privilégierles solutionsqui ontiennent le pluspossible(ausensdel'in lusion)de royan esparmi lesplusprioritaires.

Notations Onnotera<l'ordrestri tasso iéau pré-ordre : x <y ssi(x y)^:(y x). Leproblème de ohéren eseramaintenantnoté(K ;E;<).

Dénition 11 Soient F 1 et F 2 deux sous-ensembles K- onsistantsdeE.F 2

estdémo ratiquementpréférée à F

1

ssi pour toutx élément de F 1 nF 2 , il existe un élément y de F 2 nF 1 telquex<y.

Les solutions duproblème de ohéren e (K ;E;<) qui sont maximales pour la relation de préféren e démo- ratiquesontappelées solutionsdémo-préférées. Dans le as parti ulier où le pré-ordre  sur E est total, il est équivalent de onsidérer que la base E est stratiée en (E 1 ;E 2 ;:::;E n ) où E 1 ontient les royan es-maximalesdeE,et 8i,E

i+1 ontientles royan es-maximalesdeEn(E 1 [E2[:::[E i ).Le problèmede ohéren eestalorsnoté(K ;E

1 ;:::;E

n ). Les solutions démo-préférées du problème de ohé-ren e (K ;E

1 ;:::;E

n

) orrespondent exa tement aux sous-bases K- onsistantes de E préférées au sens de Brewka,dénies ommesuit.(voir[3,7℄).

Dénition 12 SoitF unsous-ensembleK- onsistant de E stratiée en (E 1 ;:::;E n ). Soit F i =F [E i la proje tion de F sur la strate E

i

. F est préférée au sens de Brewka ssi 8k,1 k n, F

1

[:::[F k

est unsous-ensemblemaximal(pourl'in lusion)parmiles sous-ensembles K- onsistantsde E [:::[E .

seulement munie d'un pré-ordre partiel, il est om-mode de onsidérer la strati ation uniforme de E onstruite sur le même prin ipe que i-dessus ( 'est-à-direqueE

i+1

ontientleséléments-maximauxde En(E 1 [E 2 [:::E i

)).Lessolutionspréféréesausens deBrewkaduproblèmede ohéren e(K ;E

1 ;:::;E

n ) ainsiobtenu sonttoutesdes solutionsdémo-préférées du problème de ohéren e initial (K ;E;<). La ré i-proqueestgénéralementfausse.

Cara térisation des solutions minimales préfé-réesd'un problèmede onits Nous onsidérons i i un problème de onits ave expression lo ale de préféren es. Rappelons queN

min

désignel'union des f( i).

Dansle asoùN min

eststri tementin lusdansN ,on peut onsidérerla strati ation deE en (E

1 ;E 2 ;E 3 ) oùE 1 =L,E 2 =NnN min et E 3 =N min .

Proposition 4 Ssous-ensembledeNestsolution mi-nimale préférée (au sens de la dénition 3) du pro-blème de onits ssi E nS est une solution démo-préféréeduproblème de ohéren e(K ;E

1 ;E 2 ;E 3 ). Preuve:ellereposesur lestroispoints sui-vants:

 la base de royan esétantdonnéesous formed'unebasestratiée,lessolutions démo-préféréesetlessolutionspréférées ausensdeBrewka oïn ident;

 laproposition3;  pourtouti, f(

i

)étantnonvide,N min ren ontre haque onit et don (Nn N

min

)[LestK- onsistant.

Exemple 2 (suite) Reprenons i i le problème de onitsdéniparC=f

1 ; 2 ; 3 ; 4 gave : 1 =fa 6 ;a 1 ;a 2 g, 2 =fa 7 ;a 2 ;a 3 g, 3 = fa 3 ;a 4 ;a 8 g, 4 =fa 4 ;a 5 g (pour haque i

, lesélémentssoulignés sontlesélémentsminimaux de e onit).

Onadon : E=N(rappelonsqueN= S i i ), NnN min =fa 6 ;a 7 g et N min =fa 1 ;a 2 ;a 3 ;a 4 ;a 5 ;a 8 g.

Les solutionsdémo-préférées (qui sont aussiles solu-tionspréféréesausensdeBrewka)duproblèmede o-héren e déni par (K ;fa

(9)

4 6 7 1 4 8 etF 5 =fa 6 ;a 7 ;a 2 ;a 5 ;a 8 g.

Ces solutions orrespondentrespe tivementaux solu-tionsminimalespréféréesduproblèmede onits:

S 1 =fa 2 ;a 4 g, S 2 =fa 2 ;a 8 ;a 5 g, S 3 =fa 1 ;a 3 ;a 5 g, S 4 =fa 2 ;a 3 ;a 5 g etS 5 =fa 1 ;a 3 ;a 4 g.

Cara térisationdes solutionséli-préféréesd'un problèmede onits Notreobje tifétanttoujours d'exploiterladualitéentreproblèmede onitset pro-blèmede ohéren e,nousnousplaçonsdésormaisdans lasituationparti ulièreoùilexisteunordresurEqui est ompatible ave la strati ation lo ale à haque onit. Cet ordre est déni par la onstru tion i-dessous:

Dénition 13 SoientxetydansN .Ondénit:xR y ssi il existe un onit

i

telque x est dansf( i ) ety estdans i nf( i ).

NotonsquelafermeturetransitivedelarelationRne dénit pas toujours un ordre stri t, omme l'illustre l'exemplesuivant.

Exemple 3 Soit le problème de onits déni par C=ffa;b;eg;fb;f; g;f ;g;a;dgg. Onaalors: E=N , NnN min =ff;gg etN min =fa;b; ;d;eg. Onauraalors:

bR a: aronpréfèreabandonnerbpluttqueadans le onit

1 .

aR : aronpréfèreabandonnerapluttque dans le onit

3 .

R b: ar onpréfèreabandonner pluttqueb dans le onit

2 .

Nous supposons don dans la suite que la fermeture transitivedelarelationRdénitunordrestri t (par-tiel)surN ,quenousdénoteronspar<.Nousétendons etordreàEpar:pourtoutxdansEnN ,pourtout y dansN ,y<x.

Proposition5 SoitS unesolutionminimaledu pro-blème de onits. Si E nS est une solution démo-préférée du problème de ohéren e (K ;E;<) alors S

1 2 solutionsminimales duproblème de onits tellesqueS 1 S 2 ausensdeladénition6, alors(EnS 2 )et(EnS 1

)sontdessolutionsdu problème de ohéren e (K ;E;<) telles que (EnS

2

)estdémo ratiquementpréféréeà(En S

1

).Par onstru tiondel'ordrestri t <sur E,siS

1 S

2

(dénition 6)alors:pourtout x élémentde S 2 nS 1 , il existe y élément de S 1 nS 2

telquex<y.Or,(EnS 1 )n(EnS 2 )= S 2 nS 1

. Onadon : pour toutx élémentde (EnS 1 )n(EnS 2 ), il existe y élément de (EnS 2 )n(EnS 1 )telquex<y.

Exemple 2 (n) À partir du problème de onit orrespondantà et exemple (

1 =fa 6 ;a 1 ;a 2 g, 2 = fa 7 ;a 2 ;a 3 g, 3 =fa 3 ;a 4 ;a 8 g, 4 =fa 4 ;a 5 g),ontrouve unordrestri t< ompatibleave lesstrati ations lo- alesdes onits.Songrapheestdonnéparlagure4.

a6

a7

a1

a2

a3

Légende : a b signifie "a est préféré à b"

a5

a8

a4

Fig.4Graphede la relation< obtenueà partirde l'exemple 2

Les solutions démo-préférées du problème de ohé-ren e(K ;E;<)sont: F 1 =fa 6 ;a 7 ;a 1 ;a 3 ;a 5 ;a 8 g, F 2 =fa 6 ;a 7 ;a 3 ;a 1 ;a 4 g, F 3 =fa 6 ;a 7 ;a 2 ;a 4 ;a 8 g.

Remarquonsque e sont aussiles solutions préférées ausens deBrewkaduproblème de ohéren eobtenu parstrati ationuniformede(E;<):

E=(fa 6 ;a 7 g;fa 1 ;a 2 ;a 3 g;fa 4 ;a 8 g;fa 5 g).

Ces3solutionsfournissentles3solutionséli-préférées S 1 , S 2 et S 3

(10)

Ladénitiondesolutionsd'unproblèmederésolution de onitsposeune questionsimilaireà elui ren on-tré lorsqu'on her heàdénirles solutionsd'un pro-blème de restauration de ohéren e par séle tion di-re te de sous-bases onsistantes: il s'agit de la di- ultéde on ilier deux ontraintes dontle respe test intuitivementné essaire.L'unede es ontraintes im-posequelessolutionssoientlespluspetites (respe ti-vementlesplusgrandes)possibles.L'autre ontrainte imposederespe terlespréféren eséventuellement ex-priméesentreles royan es.

An d'étudier omment es deux ontraintes inter-agissentlorsqu'on résout des onits, nous avonsété onduits à traduire ha une d'entre elles par un ou plusieurs prin ipes. Ces prin ipes onduisent ensuite àdiérentesdénitionsdesolutions,etpermettentde omparersimplement esdénitions.Nousavonsaussi omparé ertainesde esdénitions ave lesrésultats obtenus lorsqu'on aborde le problème, jusqu'i i plus étudié, de la séle tion dire te de sous-bases onsis-tantes.

L'une des dénitions semble ressortir d'un point de vue al ulatoire: al ulerlessolutionsminimales pré-féréesrevientà al ulerlesensemblesinterse tants mi-nimaux del'ensemble des parties minimales(au sens despréféren es)des onits.Onpeutnoterquele res-pe tdes préféren esn'induit pasdans e asde di- ulté al ulatoiresupplémentaire(àpartlesimple al- ul des parties minimales des onits): au ontraire, le al ul des solutions minimales préférées est plus simple quele al ul dessolutionsminimales, puisque les ensembles à interse ter sont plus petits. Nous avonsdé rit plusieursalgorithmes qui ont été propo-sés en Intelligen e Arti ielle pour ee tuer es al- uls. Le lien ave la notion d'impliquants premiers semble parti ulièrement intéressant, puisqu'il permet d'exploiter des heuristiques mises au point dans le adre des nombreuses études d'algorithmes permet-tantdetesterla onsistan ed'unensembledeformules propositionnelles.

Les solutions minimales préférées sont d'autant plus intéressantes que la plupart des autres solutionsque nous avons proposées sont minimales préférées. Un prolongementnatureldenotretravailestdon l'étude demodi ationsdesalgorithmesde al uld'ensembles interse tants an de al uler dire tement es autres solutions. Nous nous intéressonsen parti ulier à une appro he dans laquelle les onits doivent être réso-lus dansun ertainordre,quiestfon tiondutypede solutionsqu'on her heàobtenir.

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Références

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