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Le spectre de Valence C—C d'hydrocarbures substitués et isomères

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(1)

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Le spectre de Valence C-C d’hydrocarbures substitués et

isomères

L. Kellner

To cite this version:

(2)

absorbantes,

dont la

fréquence

de résonance est v o, et la

fréquence

du

champ

appliqué.

Â~ est la

largeur

de la courbe de résonance à mi-hauteur du maximum. Elle se lie au

temps

moyen entre les chocs

(t)

par

l’équation :

Quand

cette relation est introduite dans

l’équation [5],

celle-ci se transforme

justement

en une

expression

du même

type

que celle de

Frôlich,

avec

t remplacé

maintenant par T. Si cette identification de z à une

absorption

de

résonance,

avec un

temps

de choc moyen,

peut

être

acceptée,

on arrive alors à

com-prendre

aisément sa variation avec la concentration. De

fait,

Cleeton et Williams et

Bleaney

et

Pen-rose

[8]

ont utilisé avec succès la relation : t x pres-sion = const. dans leurs calculs de l’ammoniac gazeux.

Par

suite,

il est intéressant de rechercher si cette

relation,

sous la forme t x concentration =

const.,

est

applicable

à nos résultats.

Tout

d’abord,

l’équation (6)

peut

être

appliquée

aux

demi-largeurs

(mesurées directement)

des

absorp-tions à

0,48

et

o,83 mol-g’l.

L’imprécision

dans la détermination de t est bien

moindre que celle

correspondant

à la détermination

de -~,;

la valeur de (1) 0

(fréquence

de

résonance)

est

constante,

dans la limite des erreurs

expérimentales,

à

4,8 o,3. io3

c/s.

En

prenant

(t

X

c) ,

=

o, 3 4.

Io8,

les courbes

expérimentales d’absorption

à i,oq et

1 ,5g

mol-g,

et pour la

triéthylamine

pure sont

repro-duites

de

façon

satisfaisante,

bien que, par suite de la variation de t avec la

concentration,

le maximum des courbes

d’absorption,

se soit

déplacé,

pour ces

sub-stances,

au delà des limites de

l’appareil

utilisé. En

résumé,

on

peut

dire :

a. que la

triéthylamine

en solution montre une

absorption

de résonance

typique,

centrée vers 80

Mc,

qui

se

comporte

de manière semblable à celle de

l’absorption

de l’ammoniac gazeux à 1,2 cm;

b. que le contour

d’absorption

s’accorde

(pour

quatre

concentrations dans le

Nujol

et pour l’état

liquide pur)

avec les

équations

représentant

une

absorption

de

résonance;

c. un fait

quelque

peu

surprenant

est que, au moins

qualitativement,

l’influence de la concentration en

solution semble suivre la

représentation

d’élargis-sement par

choc,

avec cette

hypothèse

que seuls interviennent les chocs entre les molécules de

trié-thylamine,

le solvant ne

jouant

d’autre rôle que celui de là,

dilution;

d. en déterminant

(par

son

absorption

infrarouge)

et en variant

systématiquement

la teneur en eau

de la

triéthylamine,

nous avons pu éliminer

l’hypo-thèse

(aimablement signalée

à nous, à

Paris,

par M.

Freymann)

que les

pertes

dans la

triéthylamine

auraient pu être dues à des traces d’eau.

BIBLIOGRAPHIE.

[1]

DEBYE. -

Physik

Z.,

I934,

35, I0I.

[2]

COWLEY. 2014 J. Chem. Soc.,

I952,

p.

3557.

[3]

BOTTCHER. 2014

Theory

of Electric Polarisation. Elsevier Pub. Co.,

I952,

p. 389 et seq.

[4]

DEBYE. - Polar Molecules, Chemical

Catalogue

Co.,

New-York, I929.

[5]

FISCHER. -

Physik

Z.,

I939,

40,

645.

[6]

HILL Miss N. E. - Nature,

I953, 171,

836.

[7]

FROHLICH. -

Theory

of Dielectrics, O. U. P.,

I949,

p. 98

et seq.

[8]

CLEETON et WILLIAMS. 2014

Phys.

Rev.,

I934,

45,

234.

BLEANEY et PENROSE. 2014 Proc.

Phys.

Soc.,

I943,

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BLEANEY et LOUBSTER. -

Nature,

I948,

161, 522.

[9]

VAN VLECK et WEISSKOPF. - Rev. Mod.

Physics, I945,

17, 227.

LE SPECTRE DE VALENCE

C2014C

D’HYDROCARBURES

SUBSTITUÉS

ET

ISOMÈRES

Par L.

KELLNER,

Imperial College

of Science and

Technology,

London

(Grande-Bretagne).

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME

1~?

AVRIL

1~~~~

Dans cette

étude,

on a examiné l’influence de la substitution et de l’isomérie sur les

fréquences

de valence C-C d’une chaîne

hydrocarbonée.

Le pro-cédé pour calculer le

spectre

de valence C-C sera

seul

indiqué

ici;

un

compte

rendu

plus

détaillé sera

publié

dans les

Proceedings

of

the

physiccil

Society.

L’objet

de cette recherche est de fournir une méthode par

laquelle

les

fréquences

C-C

puissent

être

distin-guées

des

fréquences

de déformation

apparaissant

dans la même

région

spectrale (780-1100 cm-1).

Les forces de valdnce C-H sont

complètement

négligées puisqu’elles

conduisent à des vibrations

(3)

situées très loin de la

région

étudiée,

et l’on suppose que les molécules étudiées sont formées de n masses

ponctuelles représentant

les groupes

CH2

de masse m

et les groupes substituants de masse mx, m, , ....,

Ces n masses

ponctuelles

forment une chaîne

plane

en

zig-zag,

liées ensemble par les forces de valence

seules;

on suppose que

l’angle

de valence entre les groupes

CH2

est

l’angle

tétraédral 0 tandis que les

groupes substituants sont attachés à la chaîne par

un

angle

de

valence

dont la valeur

dépend

de la valence de la liaison. Deux

types

différents de subs-titution sont considérés ici :

10 Substitution

asymétrique

de la forme

2° Substitution

symétrique

Il

est,

de

plus,

supposé

que la constante de force de valence

C-C f

est

indépendante

des substituants.

1 ° Substitution

asymétrique

Dans ce cas, le groupe substituant X de masse m,

est lié au groupe Y de masse m, par une force

quasi

élastique fc

et la liaison X-Y est attachée à la chaîne

principale

par un

angle

de valence

~.

La

niasse du groupe

méthyle

terminal est

appelée

mN.

Les

(n

-

1)

vibrations de valence

peuvent

alors être dérivées d’une fonction de

potentiel harmonique

de la forme :

les Ii

sont des fonctions linéaires du

déplacement

des masses

ponctuelles

vibrantes et mesurent la

diffé-rence entre les liaisons

allongées

et la

longueur

de la liaison à

l’équilibre.

Les vibrations ~ se calculent

d’après

le

procédé

habituel et

peuvent

être écrites

sous la forme :

est

indépendant

du

type

de substitution.

L’angle

de

phase

oc est une fonction des différentes masses et forces constantes et se détermine par

l’équation (2)

Si

l’équation

(2)

a moins de

(n

-

i)

racines,

des solutions

hyperboliques

existent

correspondant

aux

vibrations

qui

décroissent

exponentiellement

dans la chaîne. On

peut

montrer

qu’une

solution

hyperbolique

existe si

(en négligeant

les différences de masse entre fi" ma,

m~etm).

Alors

où « est obtenu en

remplaçant

sin

(n oc),

... par

sinh

(n x),

..., dans

l’équation (2),

ou si

Alors

et oc est obtenu en

remplaçant

dans

l’équation (2)

sin (n ce)

par

(- I)’t

sinh

(n

a),

sin

(n

-

1)

rx par

(-I)n-1

sinh

(n-I)

a, ....

Ces solutions

hyperboliques correspondent

essen-tiellement à la vibration de la liaison X-Y vis-à-vis du reste de la

molécule;

si le

rapport

fx

augmente,

le

f

reste de la chaîne

participe

de moins en moins à la vibration. La solution sinusoïdale

correspond

à une

onde stationnaire le

long

de la

chaîne,

et la solution

hyperbolique,

d’autre

part,

est

équivalente

à une

diminution

exponentielle

des

amplitudes

des masses

ponctuelles

vibrantes.

L’équation

(2)

a été utilisée pour calculer les fré-quences de valence C-C des oléfines

acycliques

CH, :

CH

(CH2)"_.; CH3.

Les valeurs de

"f

et vo ont été déterminées à

partir

f

,

des

fréquences

observées pour le

propène

C3Hg

1 et ont été utilisées pour

calculer les coefficients de

[2].

1

Les

fréquences

calculées

sont

comparées

avec le

spectre

b

observé dans le tableau 1.

2° Substitution

symétrique

Dans ce cas, la fonction

potentielle

Les vibrations se

partagent

en oscillations v

symétriques

(Ii

=

1,,-i)

et

(4)

TABLEAU r.

Fréquences

de valence C-C des

oléfines

( en cm-1 ).

L’angle

de

phase

oc est déterminé par la formule

(3a)

pour les

vibrations

symétriques :

L’équation (3b)

fournit les valeurs de oc pour les vibra-tions

antisymétriques :

a, b,

c ont la même

signification

que dans le cas

de

l’équation

(3).

°

Les solutions

hyperboliques

s’obtiennent par le même moyen

qu’au

paragraphe

1° et les mêmes cri-tères

s’appliquent

pour leur existence.

Un cas

spécial

de substitution

symétrique

est celui des oléfines

cycliques

Cil

H211-1, où

il existe n

liaisons

de

valence,

de telle sorte que les fonctions

potentielles

deviennent

La constante de

phase «

est obtenue à

partir

des

équations

(4

a)

et

(4 b) :

,

et

(5)

TABLEAU 1 r.

Fréquences

(le valence C-C (les

oléfines

c)/clt’ques

(en

Les conditions pour l’existence d’une solution

hyper-bolique

de

(4 a)

de la forme

(i a)

sont,

en

négligeant

les différences de masse

Une solution

hyperbolique

conduisant à des fré-quences de la forme

(1 b)

existe pour

(4 a)

si :

suivant le terme

qui

a la

plus

grande

valeur. Les

équations (4 a)

et

(4 b)

ont été utilisées pour calculer le

spectre

de valence C-C des oléfines

cycliques

en utilisant les valeurs

Les résultats ainsi que les bandes observées sont

rassemblés dans le tableau II. 3~

Paraffines

isomères

Dans les

paraffines

isomères,

la molécule n’est

plus plane,

mais la même force constante

f

et le même

angle

de valence 0

s’obtiennent,

tout le

long

de la

chaîne;

on considère seulement les chaînes

possédant

un

groupement substitué,

et l’on

néglige

dans les calculs les différences de masse. Le

spectre

dépend

du nombre r, c’est-à-dire de la

position

où la substi-tution s’effectue. La constante de

phase

oc de

l’équa-tion

(1)

s’obtient à

partir

de

l’équation (5) :

avec

l’équation correspondante

en

sinh(n «),

... pour

la solution

hyperbolique qui

existe

toujours.

Les vibrations de valence C-C se calculent à

partir

de

(5)

et

(1)

avec v 0 =

950cm-1

et sont

comparées

avec les bandes observées dans le tableau III où nous avons inclu pour

comparaison

les

spectres

observés pour les

paraffines

normales. Toutes les valeurs

expérimentales,

données dans les

tableaux,

ont été

prises

à

partir

des

spectres

Raman réunis dans Landolt-Bornstein Zahlenwerte und

Funktionen,

vol. I

part 2,

1).

TABLEAU III.

(6)

Références

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