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Appui aux éleveurs bovins issus de la Petite Agriculture Familiale : Travaux préliminaires

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Academic year: 2021

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(1)

MEMOIRE DE

STAGE DE FIN

D’ETUDES

2014 - 2015

Appui aux éleveurs bovins issus de la Petite

Agriculture Familiale : Travaux préliminaires

Licence Professionnelle Agronomie, Développement Rural et

Entreprenariat en milieu Tropical

Emmanuel DESTOUCHE

M A I T R E D E S T A G E :

E L I E S H I T A L O U

(2)

REMERCIEMENTS

Je tiens tout d’abord à remercier les éleveurs qui ont accepté de prendre le temps de me recevoir sur leur exploitation et parfois même sur leur lieu de travail pour discuter du projet.

Mes remerciements s’adressent également à Elie SHITALOU, mon maître de stage, pour la confiance qu’il m’a accordée tout au long de mon stage.

Je remercie ensuite l’ensemble des collègues de l’IGUAVIE et tout particulièrement Stéphan ASSELIN DE BEAUVILLE, assistant technique, à l’aide de qui j’ai pu acquérir des connaissances dans le milieu de l’élevage.

Je remercie aussi tout particulièrement Madly MOUTOUSSAMY, tutrice de mon stage, pour l’encadrement qu’elle a réalisé et les conseils qu’elle a pu m’apporter tout au long de celui-ci.

D’une façon plus générale, mes remerciements vont vers toutes les personnes que j’ai pu rencontrer durant ma formation, et surtout Nathalie MINATCHY, notre coordinatrice pédagogique, pour son accompagnement dévoué durant cette année scolaire.

(3)

TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS

INTRODUCTION ... 1

PARTIE I : CONTEXTE DU STAGE ... 2

I. LE MAITRE DE STAGE ET LA PROPOSITION DE STAGE ... 2

II. L’OBJECTIF DU STAGE ... 2

III. LA PROBLEMATIQUE DE STAGE ... 2

IV. PRESENTATION DE LA STRUCTURE DE STAGE : LA FRGE ... 3

A. Naissance de la FRGE ... 3

B. Le réseau de la FRGE ... 3

C. Ses moyens d’actions et ses missions ... 4

PARTIE II : LA METHODOLOGIE ... 6

I. PRISE DE CONNAISSANCE DU SUJET – RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE6 II. CONCEPTION DU QUESTIONNAIRE ... 6

III. REALISATION DE FICHIERS D’ELEVEURS ... 6

IV. COLLECTE DE DONNEES ... 7

A. La prise de contact ... 7

B. Les rendez-vous ... 7

V. DEMARCHES REALISEES POUR LA CREATION DE L’ASSOCIATION ... 7

VI. PLANNING DU PROJET ... 7

PARTIE III : LES RESULTATS ... 9

I. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE ... 9

A. L’élevage bovin en Guadeloupe ... 9

1. Le marché bovin en Guadeloupe ... 9

2. Le cheptel bovin de Guadeloupe et son évolution ... 14

B. La Petite Agriculture Familiale Agroecologique de Guadeloupe (PAFAG) ... 16

1. Définition de la PAFAG ... 17

2. Plan d’actions ... 17

3. Une fédération comme organisation collective ... 17

C. Les aides du POSEI ... 18

D. Informations sur les associations ... 19

II. RESULTATS DE L’ENQUETE ... 19

A. La répartition des réponses ... 19

B. Les réponses positives ... 19

C. Les réponses négatives ... 19

D. Conclusion ... 19

(4)

CONCLUSION ... 21

BIBLIOGRAPHIE ... 23

ANNEXES ... 24

(5)
(6)

1

INTRODUCTION

La Petite Agriculture Familiale fait l’objet d’un regain d’intérêt nationalement et internationalement. La FAO a déclaré 2014, « année internationale de l’agriculture familiale », et en France, la Loi d’Avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt en fait un enjeu particulier dans sa déclinaison pour les territoires d’Outre-Mer.

En Guadeloupe, beaucoup d'éleveurs produisent leur viande et la livrent eux-mêmes sans passer par les nouvelles structures collectives de distribution mises en place. Ils ne reçoivent donc pas d’aides de ces structures et rencontrent des difficultés tant à la production (conduite d’élevage perfectible) qu’à la commercialisation (difficulté à obtenir un prix de vente correct). De plus, la filière de l’élevage subit une diminution de production. Pour y remédier, la Chambre d’Agriculture de Guadeloupe en partenariat avec l’IGUAVIE ont souhaité mener un projet pilote destiné aux éleveurs bovins issus de la Petite Agriculture Familiale. L’objectif était de créer une association pour leur permettre de s’organiser, d’accéder à des services et aux aides POSEI, ainsi que d’augmenter et de leur garantir un revenu stable. Il a été également convenu d’atteindre ce public cible pour l’accompagner dans ses démarches administratives mais aussi pour le sensibiliser à l’intérêt de se professionnaliser et de faire passer sa production bovine par des circuits conventionnels.

Dans un premier temps, le travail a consisté à réaliser une recherche bibliographique portant sur le marché bovin local, la Petite Agriculture Familiale en Guadeloupe, les aides du POSEI et les démarches à suivre pour créer une association. Ensuite, un listing du public cible et un questionnaire d’enquête ont été élaborés. Puis les éleveurs ont été contactés pour mener les entretiens préalables au montage de l’association. Parallèlement des formations destinées aux futurs adhérents ont été préparées.

(7)

2

Partie I : Contexte du stage

I.

LE MAITRE DE STAGE ET LA PROPOSITION DE STAGE

Le secrétaire général de l’IGUAVIE, Elie SHITALOU, souhaitait réaliser un projet pilote en partenariat avec la Chambre d’Agriculture de la Guadeloupe afin d’aider des petits détenteurs1 bovins

à s’organiser et à accéder à des aides financières. Ce projet fait suite à une longue maturation de réflexion autour de la conduite de la modernisation écologique de l’agriculture des petites économies insulaires. C’est pourquoi lors de ma candidature spontanée en tant que stagiaire au sein de cette interprofession, il m’a proposé de réaliser ce projet.

II.

L’OBJECTIF DU STAGE

Au départ l’objectif était de créer une association avec ces éleveurs bovins afin de leur permettre de mieux s’organiser et accéder aux aides du POSEI. Cependant après discussion et rencontre de différents acteurs il a été réorienté dans ce sens : créer une association afin d’aider des éleveurs bovins issus de la Petite Agriculture Familiale à améliorer leur revenu. Bien que toute la Guadeloupe soit concernée, deux communes ont été retenues pour la mise en place du projet-pilote : le Lamentin et Sainte-Rose. En effet, on dénombre près de 2500 bovins sur Sainte-Rose et plus de 400 sur le Lamentin, un potentiel à maintenir et à développer. (Source DAAF, 2010)

III. LA PROBLEMATIQUE DE STAGE

La réalisation de ce projet pourra répondre à l’un des besoins exprimés des agriculteurs issus de la Petite Agriculture Familiale lors de l’atelier Trans’Act (février 2015) qui est, se garantir un fonds de roulement et une trésorerie. Cela correspond également à un objectif de la Chambre d’Agriculture de Guadeloupe puisque ce projet permet d’identifier les petits détenteurs bovins qui ne font pas de déclaration de surface et qui parfois même n’immatriculent pas leurs animaux. Cela pourra donc engendrer l’augmentation du nombre de déclarations de surface et une meilleure traçabilité des bovins.

1 Détenteur de bovins : éleveur pluriactif possédant un troupeau de moins de 8 vaches, conduit au piquet et en grande

partie sur des surfaces ne lui appartenant pas (parcelle communale, bord de route ou appartenant à des tiers...) (Réseau de références, 2014)

(8)

3

IV. PRESENTATION DE LA STRUCTURE DE STAGE : LA FRGE

2

Les informations qui suivent ont été récupérées sur le site de l’ASCOBOV en début d’année 2015.

A.

Naissance de la FRGE

A partir des années 2000, une restructuration profonde du secteur de l’élevage a abouti à la définition de programmes de relance des activités et, en 2002 à la mise en œuvre de programmes

sectoriels d’élevages pour les filières3 bovine – caprine, porcine et cunicole.

En 2003-2004, face aux enjeux de l’élevage, les responsables professionnels de ce secteur font le choix de s’orienter vers la création d’une interprofession4, pour fédérer tous les acteurs de

l’élevage, du producteur aux distributeurs. C’était la seule voie pour développer et pérenniser ce

secteur.

L’IGUAVIE est créée le 17 décembre 2004 et dans le même temps, l’ASCOBOV5. En effet, c’est elle

qui représente la famille de la production au sein de l’IGUAVIE. Mais, depuis mai 2015, cette association est connue sous le nouveau titre de FRGE.

B.

Le réseau de la FRGE

La FRGE est une association régie par la loi du 1er juillet 1901 composée des différents groupements d’éleveurs du secteur de l’élevage. Elle regroupe ainsi les 7 filières de production : apicole, bovine, caprine/ovine, cunicole, œuf de consommation, porcine et volailles de chair. Elle a été créée afin de soutenir et renforcer l’action de ses membres.

En 2014, la FRGE représente 13 entreprises pour environ 30 emplois directs.

La FRGE est gérée par un Conseil d’Administration de 13 membres composé des représentants des différents groupements de producteurs.

Ce dernier est chargé de valider et de mettre en œuvre des actions de développement6.

2 FRGE : Fédération Régionale de Groupements d’Eleveurs 3

Filière : Ensemble des phases d'un processus de production qui permettent de passer de la matière première au produit fini vendu sur le marché.

4 Interprofession : L’interprofession s’est développée à partir de 1975, sous la forme d’associations (loi de 1901), qui

regroupent les différents partenaires d’une filière : producteurs, transformateurs, distributeurs, à l’exception des salariés et des consommateurs.

5 ASCOBOV : Association des groupements bovins viande

6 Action de développement : action mise en œuvre pour permettre une adaptation de l’agriculture aux évolutions

scientifiques, technologiques, économiques et sociales dans le cadre des objectifs de développement durable, de protection de l’environnement, de qualité des produits, d’aménagement du territoire et de maintien de l’emploi en milieu rural (CGAAER, 2015)

(9)

4

Schéma 1 : Présentation du Conseil d’administration de la FRGE

C.

Ses moyens d’actions et ses missions

La FRGE est une structure dédiée au développement et au soutien de toutes les filières de l’élevage guadeloupéen. Elle remplit ses missions au niveau de l’IGUAVIE, à savoir :

- Représenter les filières d’élevage ;

- Réaliser les prestations de services en lien avec ses objectifs ;

- Organiser les opérations de communication évènementielles et/ou institutionnelles concourant à la promotion du secteur de l’élevage.

Pour atteindre ces objectifs, la FRGE met en place 3 moyens d’actions :

- Les publications (fiche techniques, bulletin d’informations, observatoire économique, …) - Organisation de toute action contribuant à la réalisation d’objectifs de l’association :

o Manifestations ;

o Vente permanente ou occasionnelle de tous produits ou services.

D’ailleurs, l’IGUAVIE, de par sa forte présence sur le terrain et sa crédibilité, se positionne en tant qu’interface efficace entre les groupements du secteur et les différents partenaires politiques et économiques. L’interprofession a fait reconnaître l’impact de la production locale et a mis en avant le réseau constitué par les groupements de producteurs.

Pour ce faire, une nouvelle dynamique est insufflée par le Conseil d’Administration qui passe par trois points :

(10)

5

- La mutualisation des savoirs faire pour mieux valoriser le travail de ses membres - La transversalité dans la réalisation des actions qui touchent plusieurs types d’élevage

- La mise en place de prestations de service pour le compte des groupements, notamment dans le domaine de l’encadrement administratif et de l’animation technique.

Au final, le monde de l’élevage a bien pris en compte la nécessité de s’organiser s’il veut se pérenniser et se développer. Pour y parvenir, la FRGE est un outil de choix qu’il convient maintenant d’exploiter à sa juste mesure.

(11)

6

Partie II : La méthodologie

Le travail attendu par la FRGE a été réalisé en différentes étapes détaillées ci-dessous :

I.

PRISE DE CONNAISSANCE DU SUJET – RECHERCHE

BIBLIOGRAPHIQUE

La recherche bibliographique a porté sur l’élevage bovin en Guadeloupe, la PAF, les aides POSEI et la création d’association.

II.

CONCEPTION DU QUESTIONNAIRE

L’intérêt du questionnaire est de réaliser un diagnostic rapide de l’exploitation, de connaître les besoins des éleveurs avec le maximum de transparence et leur point de vue sur les organismes d’élevage. Il a été conçu en deux étapes. Un premier questionnaire (Annexe 1) élaboré à partir d’un guide (Chambre régionale d’agriculture Centre-Val de Loire, 2010) a été testé avec plusieurs agriculteurs. Nous avons alors constaté qu’il ne correspondait pas à la population enquêtée parce qu’il contenait des questions trop précises en agroécologie. Un deuxième questionnaire (Annexe 2) moins détaillé, a été retenu pour la suite. Il comprend différentes parties pour rechercher des informations sur :

- L’exploitation, (statut, taille, …)

- L’exploitant (âge, sexe, situation familiale, professionnelle, …) - L’itinéraire technique utilisé, (race, alimentation, …)

- Les besoins de l’exploitant (trésorerie, équipements, commercialisation, …) - Ses connaissances sur les organismes et les aides disponibles du POSEI, - Son opinion sur les groupements.

III. REALISATION DE FICHIERS D’ELEVEURS

Afin de contacter les futurs éleveurs à rencontrer, un fichier de coordonnées a été constitué à partir de deux sources :

- Les contacts de notre réseau,

- Les contacts obtenus auprès d’organismes professionnels dans le domaine de l’agriculture. Ils ont été joints par courrier (Annexe 3) présentant de manière synthétique l’objectif du projet et la demande de fichiers de coordonnées d’éleveurs. Environ un mois après l’envoi du courrier,

(12)

7

deux structures différentes (DAAF et CAP’VIANDE) nous ont répondu positivement. Le fichier de CAP’VIANDE contenait des contacts de ses adhérents et de personnes ayant réalisé des livraisons ponctuelles. Une comparaison des deux fichiers a été faite pour éliminer les contacts des adhérents. Cependant, les listes que nous avons reçues ne renseignaient pas les numéros de téléphone. Nous avons donc dû les rechercher.

La réalisation du fichier de contacts a demandé à peu près 2 mois.

IV. COLLECTE DE DONNEES

A.

La prise de contact

Les éleveurs ont été contactés par téléphone. La méthode d’approche lors des appels était la suivante: - Après s’être présenté, le but de l’appel par rapport au projet mené était expliqué.

- Ensuite il était demandé à l’éleveur s’il adhérait à un organisme d’élevage.

- En cas de réponse négative, un rendez-vous lui était proposé pour exposer plus amplement le projet.

B.

Les rendez-vous

Les personnes ont été rencontrées selon leurs disponibilités soit sur leur exploitation ou sur leur lieu de travail.

V.

DEMARCHES REALISEES POUR LA CREATION DE

L’ASSOCIATION

Des informations sur la législation pour la création de l’association pour ce type d’activités ont été recherchées sur un site gouvernemental dédié. Elles portaient sur : les démarches administratives, le financement, … Les statuts ont été rédigés (Annexe 4).

VI. PLANNING DU PROJET

Le tableau ci-dessous est un planning présentant le déroulement du stage en alternance avec les différentes étapes réalisées.

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8

Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Sept Octobre Novembre Prise de connaissance du sujet Réalisation de courriers Envoi des courriers Réalisation du questionnaire Recherche des numéros téléphonique Prise de rendez-vous Réalisation des entretiens Exploitation des données Création de l’association Rédaction du mémoire

(14)

9

Partie III : Les résultats

I.

SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

A.

L’élevage bovin en Guadeloupe

Cette partie a été rédigée à partir des données des publications de la FRGE (2013 et 2014). Les graphiques quant à eux ont été réalisés à partir des tableaux de données chiffrées.

1. Le marché bovin en Guadeloupe

Jusqu’à aujourd’hui, la viande bovine est la deuxième viande consommée sur l’île. En 2014, elle représentait moins d’un quart de la consommation totale de viandes en Guadeloupe, derrière celle de volailles (32 kg/han./an) et de porc (13 kg/ hab. /an).

La consommation totale de viande bovine en Guadeloupe a été étudiée entre 2007 et 2014. Elle a augmenté à partir de 2009 et a dépassé les 7000 tonnes en 2011. Mais depuis, elle diminue sensiblement et stagne autour de 5000 tonnes à partir de 2013 (Graphe 1).

Graphe 1 : Consommation de viande bovine (en tonnes) en Guadeloupe entre 2007 et 2014

La viande bovine consommée en Guadeloupe provient de la production locale (légèrement inférieur à 2000 tonnes par an, stable sur la période étudiée) et de l’importation de la viande fraîche ou congelée

5 910 5 150 4 950 6 370 7 090 6 210 4 980 5 040 0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000 8 000 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Volume en tonnes

(15)

10

(Graphe 2). Les importations diminuent de 5150 tonnes en 2011 à 3230 tonnes en 2014 ce qui correspond à une baisse importante de 37% en 3 ans.

Graphe 2 : Evolution pluriannuelle du marché de la viande bovine (tonnes) selon son origine, entre

2007 et 2014

Entre 2007 et 2013, 33% de la consommation de viande bovine est d’origine locale (Graphe 3). Le taux de couverture varie entre 27% (en 2011) et 39% (en 2008 et 2009). Entre 2011 et 2013, il augmente sensiblement de 27% à 37%.

Graphe 3: Evolution pluriannuelle des proportions (pourcentages) du marché de la viande bovine

selon son origine entre 2007 et 2013

1 945 1 995 1 890 2 000 1 915 1 785 1 850 1 743 1 000 1 000 900 970 1 850 1 200 1 000 790 2 965 2 150 2 100 3 400 3 300 3 225 2 130 2 439 0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000 8 000 T o n n es

Production locale Importation viande fraîche Autres importations (congelés…)

33% 39% 39% 31% 27% 29% 37% 17% 19% 18% 15% 26% 19% 20% 50% 42% 42% 53% 47% 52% 43% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Production locale Importation viande fraîche Autres importations (congelés…)

(16)

11

Pour la période considérée, la production locale couvre 63% de la consommation en viande fraîche. Ce taux varie entre 51% (en 2011) à 69% (en 2014). Entre 2011 et 2014, il augmente sensiblement de 51% à 69%. (Graphe 4)

Graphe 4 : Evolution pluriannuelle des proportions (pourcentages) du marché de la viande bovine

fraîche selon son origine entre 2007 et 2014

A) LA PRODUCTION LOCALE DE BŒUF

L’abattoir du Moule géré par la SAS GESTAG7 concentre 92% de la production locale en 2014,

avec près de 1 600 tonnes (Tableau 1). La production bovine représente plus de deux tiers des volumes abattus par la structure (un tiers environ pour les porcins avec un pic lors des fêtes de fin d’année).

Tableau 1 : Abattage bovins à la GESTAG

2007 2013 2014

GESTAG

Nombres de têtes 7610 7140 6770 Volume (en T) 1750 1705 1606 Poids moyen (en kg carcasse) 230 239 237

Le nombre de têtes abattues en 2013, est plus important en Guadeloupe (7140) qu’en Martinique (4465) et en Guyane (1660 têtes), (ODEADOM, 2013).

Pour la période 2014-2020, les responsables professionnels souhaitent engager des actions de recapitalisation du cheptel pour inverser la tendance actuelle. En effet, on constate une diminution du nombre de têtes abattues par année. Le projet-pilote pourrait y répondre à long terme.

7 SAS GESTAG : Société de Gestion des Abattoirs de Guadeloupe

66% 67% 68% 67% 51% 60% 65% 69% 34% 33% 32% 33% 49% 40% 35% 31% 0% 20% 40% 60% 80% 100% 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Production locale Importation viande fraîche

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12

B) CARACTERISTIQUES DE POIDS DES ANIMAUX ABATTUS

Le poids moyen des carcasses est relativement stable autour de 270 kgc8 pour les mâles et 193 kgc pour les femelles abattues sur la Guadeloupe continentale (Graphe 5). Ce différentiel de poids selon les années est probablement à corréler à la moindre disponibilité en fourrages lors du carême. Le projet à mener pourrait aider les éleveurs de bovins qui rencontrent des difficultés lors de cette période de sécheresse à se garantir un revenu minimum.

Graphe 5 : Evolution pluriannuelle des poids moyens d’abattage selon le sexe

C) ANALYSE SELON LE TYPE RACIAL

La race Créole est la base du cheptel bovin du département. Des croisements sont très fréquemment pratiqués par les éleveurs avec des taureaux de races européennes (Blond d’Aquitaine, Charolais, Gascon, Limousin,…) afin d’améliorer les performances de croissance des animaux tout en conservant les qualités de rusticité et d’adaptation de la race Créole. Ceci se retrouve au niveau des données annuelles d’abattage. En 2013, un tiers des femelles et un quart des mâles abattus étaient Créoles.

Si l’on s’intéresse aux données d’abattage par type racial, on observe un différentiel de poids moyen des carcasses entre les animaux croisés et les Créole, de l’ordre de 15 kg pour les femelles et 45 kg pour les mâles (Graphe 6).

8 Kgc : kilogramme carcasse 190 192,9 193,4 186,9 194 193 273,2 275,4 266,4 266,6 274 275 100 120 140 160 180 200 220 240 260 280 300 2008 2009 2010 2011 2012 2013 P o id s m o y en d 'ab attag e (k g ) Femelles Mâles

(18)

13

Graphe 6 : Poids moyen d’abattage selon le sexe et la race

Les âges moyens d’abattage entre animaux créoles et croisés sont assez proches chez les mâles (4 mois d’écart), mais chez les femelles, la situation est nettement différente (près de 3 ans d’écart) (Graphe 7).

Graphe 7 : Age moyen d’abattage selon le sexe et la race

Comme l’illustre le graphe 8, une part significative des abattages de femelles croisées concerne des génisses (33%). La moitié des femelles croisées sont abattues avant 5 ans et 75¨% avant 9 ans. Les abattages de femelles créoles sont assez réguliers entre 3 et 8 ans, 50% se produisent avant 9 ans et 75% avant 13 ans puis ils diminuent jusqu’à 15 ans. Au-delà, 12% des vaches Créole sont abattues contre 5% des croisées. La longueur de la carrière des vaches Créole et leur qualité de reproductrice

198,4 183,9 284,4 239,8 0 50 100 150 200 250 300

Femelles croisées Femelles créoles Mâles croisés Mâles créoles

Po ids m oy en d 'a ba tt ag e ( en k gc)

Femelles croisées Femelles créoles Mâles croisés Mâles créoles

5 ans 11 mois

8 ans 7 mois

3 ans 5 mois 3 ans 9 mois

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Femelles croisées Femelles créoles Mâles croisés Mâles créoles

A g e m o y en d 'ab attag e

(19)

14

supérieures à celles des croisées, montrent la bonne adaptation de ces femelles au milieu et aux conditions d’élevage.

Graphe 8: Répartition des femelles abattues selon leur âge et leur type racial

2. Le cheptel bovin de Guadeloupe et son évolution

Le cheptel bovin n’est pas réparti de façon homogène sur l’ensemble de l’archipel guadeloupéen (Figure 1), et sa présence reste très liée aux bassins canniers historiques dans lesquels il assurait jadis le transport des récoltes ainsi que les travaux des champs (labours,…). Ainsi, la Grande-Terre détient encore aujourd’hui l’essentiel du cheptel bovin (58%), devant Marie-Galante (17%) et le Nord Basse-Terre (14%). 3% 15% 15% 11% 9% 7% 7% 5% 6% 4% 3% 3% 3% 2% 2% 5% 0,4% 5% 9% 7% 7% 7% 8% 8% 6% 6% 6% 4% 6% 4% 4% 12% < 1 1 et < 2 2 et < 3 3 et < 4 4 et < 5 5 et < 6 6 et < 7 7 et <8 8 et < 9 9 et <10 10 et < 11 11 et < 12 12 et < 13 13 et <14 14 et < 15 ≥ 15 Age (ans) Croisées Créoles

(20)

15

Figure 1 : Carte de répartition du cheptel bovin par communes (DAAF, 2010)

Le taux de reproduction9 reste faible aux alentours de 40%. Il constitue le principal frein à une

progression des volumes produits et devrait être, très certainement, l’une des priorités des prochaines actions de développement à mener sur la période 2014-2020 en faveur de l’élevage bovin de la Guadeloupe. Le projet pourrait apporter des services d’ordres techniques aux éleveurs issus de la PAF et qui adhèrent à l’association.

Sur la période 2007-2012, le cheptel des éleveurs de moins de 9 têtes, progresse légèrement (+ 4%) alors que ceux de plus de 10 têtes recule significativement (-18%). (Graphe 9). En 2012, plus de 40% des éleveurs ont moins de 10 têtes mais détiennent plus d’un quart du cheptel de la Guadeloupe.

(21)

16

Graphe 9: Evolution de la répartition du cheptel selon cinq classes de taille des éleveurs entre 2007

et 2012

Pour sortir de la morosité du secteur, il y a lieu de redonner confiance et espoir aux éleveurs de bovins, en menant notamment des actions efficaces autour du revenu de leur activité d’élevage d’une part, en renforçant les moyens d’accompagnement technique à leur endroit permettant d’accéder à de meilleures performances animales.

Créer une dynamique de territoire par la proximité avec l’éleveur au sein des principaux bassins de production pourrait constituer une piste d’avenir. L’amélioration des résultats de reproduction est le principal levier pour augmenter significativement et rapidement les volumes de viande produits localement d’une part et l’ensemble des indicateurs économiques d’autre part, qu’ils se situent à l’échelle de la parcelle, de l’éleveur ou des maillons de transformation et de mise en marché de la viande bovine.

B.

La Petite Agriculture Familiale Agroecologique de

Guadeloupe (PAFAG)

Du 01 au 05 février 2015, s’est tenu en Guadeloupe, sous l’égide de l’INRA et de la Chambre d’Agriculture de la Guadeloupe le premier Atelier Trans’Act Petite Agriculture Familiale.

Intitulé « Vers une performance socio-économique dans une logique agroécologique », ce séminaire avait pour objectifs de construire avec l’ensemble des participants (70 contributeurs, dont 50% d’agriculteurs) une définition de la Petite Agriculture Familiale (PAF), dans le cadre d’une logique

2 100 2 150 6 050 6 300 12 500 10 050 11 000 9 000 5800 5000 0 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000 12 000 14 000 2007 2012 No m b re d e têtes to tales [1-4] [5-9] [10-19] [20-49] 50 et plus

(22)

17

agroécologique et dans la perspective d’un plan d’action. Ces travaux ont été regroupés dans les Actes du séminaire (INRA, 2015) utilisés pour rédiger ce chapitre.

1. Définition de la PAFAG

La Petite Agriculture Familiale Agroécologique de Guadeloupe « Gad Mangé » est définie parmi des critères obligatoires :

- l’exploitation comporte moins de 5 ha dédiés à des productions hors productions d’exportation aidées,

- la totalité de ces productions est dédiée au marché local, - le revenu agricole annuel total est plafonné à 15 000 euros.

L’exploitation dans son ensemble met en œuvre des techniques d’intégration écologique (conservation des sols, diminution des intrants avec un engagement vers du « 0 intrant de synthèse » dans un délai de 3 à 5 ans). Parmi les critères secondaires, les facteurs de productions sont limités (plus de 50% de la main d’œuvre est familiale et la puissance de mécanisation totale est inférieure à 50 cv), l’exploitation participe à la préservation de l’identité culturelle (savoir-faire, productions à fort caractère identitaire) et entretien des liens de solidarité forts avec son voisinage (vente directe et mutualisation des moyens). Enfin, elle met en culture une diversité de production (plus de 6 dont une au moins en production animale) et maintient les variétés et races locales.

2. Plan d’actions

Il est organisé à partir de 13 actions concrètes structurées en 6 thématiques (équipement et main d’œuvre, identification de l’existant, mise en relation, affichage et image, besoin en fonds de roulement, commercialisation). Le plan montre la connaissance fine qu’ont les agriculteurs PAF de leur environnement particulier, ainsi que l’étendue thématique des problèmes rencontrés.

3. Une fédération comme organisation collective

Les petites exploitations familiales représentent presque 80% des exploitations de Guadeloupe et restent largement non visibles dans le champ des politiques agricoles. L’atelier exprime comme enjeu fort d’apporter de la représentativité et de la visibilité à l’ensemble des petites exploitations familiales et de promouvoir une équité d’accès aux aides publiques. Ceci pourra se faire grâce à la création d’une organisation collective qui aura également pour tâche d’assurer des services à ses mandants. Cette organisation prendra la forme d’une fédération d’initiatives de mutualisation localisées.

Cette définition n’est pas exclusive des autres types d’exploitations, et elle correspond à une démarche d’urgence, à une alerte forte pour enrayer l’exode rural qui se déroule de manière

(23)

18

inquiétante dans les outre-mer et qui est source de tensions sociales. Tous les agriculteurs et toutes les agricultures ont leur importance et leur interpénétration est évidente tant sur le plan économique mais aussi social et en ce qui concerne l’aménagement du territoire.

C.

Les aides du POSEI

10

Le POSEI, géré par l’ODEADOM11, regroupe des mesures permettant d’aider à l’approvisionnement

de matières premières agricoles non produites localement et de favoriser les productions agricoles locales. (DAAF, 2012)

Les aides citées dans le tableau 2 sont celles que j’ai retenues pour les éleveurs qui feront partie de l’association. Elles sont les plus à même d’être accessibles au public visé.

Tableau 2 : Les dispositifs d’aide POSEI pour les éleveurs bovins

MESURE MONTANT CAHIER DES CHARGES Aide au Développement et au

Maintien du Cheptel Allaitant (ADMCA)

- 250€ : 80 premières femelles - 200€ : femelles suivantes - 200€ : veaux nés entre 1er octobre n-1 et 30 septembre n.

- Naissance : dans les deux ans précédant la mi-juin de l’année en cours et veaux détenus au moins 60 jours

- Eligibilité : vaches ayant eu des petits et génisses d’au moins huit mois n’ayant jamais eu de petits

- Génisses primées ne peut dépasser 40% du nombre total de femelles éligibles

Indemnités compensatoires de handicaps naturels (ICHN)

70€/ha sur une superficie

maximale de 75ha

- Au moins 3 ha de surface éligibles en surfaces fourragères - 3 UGB minimum sur

l’exploitation

Prime à l’abattage (PAB)

Montant de base :

- 130€ : gros bovin âgé d’au moins 8 mois

- 60€ : veau (âgé de plus d’un

mois et de moins de 8 mois) +

Complément :

- 80€ : de 200-230 kg - 130€ : de 231-265 kg - 170€ : plus de 265 kg

- 7 jours pour notifier tout mouvement de cheptel à l’EDE - Effectuer une déclaration de surface entre le 1er avril et le 15 mai

- Posséder les passeports et le livre des bovins et tenir à jour son registre d’élevage

- Pas de prime si les animaux sont abattus clandestinement

MAE Protection des Races Menacées

(PRM)

125€/vache créole par an

pendant 5 ans

- Faire reproduire en race pure créole, 50% des femelles engagées

- Etre adhérent à l’Association

10 POSEI : Programme d’Options Spécifiques à l’Eloignement et à l’Insularité

(24)

19

D.

Informations sur les associations

Des recherches auprès de personnes ressources de la DAAF et sur le site du gouvernement dédié aux les associations ont portées sur la forme (GIEE12 par exemple), sur les statuts, les démarches, le fonctionnement, le financement, …

II.

RESULTATS DE L’ENQUETE

Nous avons listé 47 éleveurs dans les communes de Lamentin/Sainte-Rose. Cependant seuls 15 d’entre eux ont été contactés parce que nous n’avons pas obtenu les coordonnées téléphoniques des 32 autres.

A.

La répartition des réponses

Sur les 15 éleveurs contactés, 2 ont accepté de nous recevoir, 10 ont refusé et 3 n’ont pas répondu aux appels téléphoniques.

B.

Les réponses positives

Les 2 éleveurs qui nous reçus étaient aussi d’accord à monter l’association.

C.

Les réponses négatives

50% des éleveurs à répondre négativement sont déjà adhérents à un organisme d’élevage. Les autres n’ont plus d’animaux à vendre ou ne sont pas intéressés par l’adhésion à une association.

D.

Conclusion

Le nombre insuffisant d’éleveurs et la date de dépôt des dossiers POSEI étant passée, les conditions requises à la création de l’association ne sont pas réunies à ce jour.

E.

Si l’association avait été créée…

Les actions prévues par l’association ont été préparées :

- Une réunion participative (Annexe 5) avec les éleveurs sur : o leurs besoins,

o l’apport technique proposée par l’association (diagnostic, gestion du troupeau au pâturage, gestion du carême, reproduction, pratiques agroécologiques applicable à sa propre exploitation et construites de façon collectives, …), des éléments sur la PAF…

(25)

20

o les aides financières du POSEI, qui apportent un complément de revenu sur le court terme

- Des formations techniques (Annexe 6)

(26)

21

CONCLUSION

T R A V A I L A C C O M P L I

Dans le cadre de mon stage en alternance au sein de la FRGE de janvier 2014 à décembre 2015, le travail qui m’a été demandé fut de créer une association afin d’aider des éleveurs bovins issus de la Petite Agriculture Familiale à améliorer leur revenu. Les travaux préalables nécessaires (recherches bibliographiques relatives à l’élevage bovin, au marché de la viande bovine en Guadeloupe, aux aides POSEI, à la création d’une association, recherche des éleveurs à contacter et entretiens …) n’ont pas, aujourd’hui, abouti au résultat attendu. Cependant, après analyse du déroulé du stage, nous pensons que l’association aurait pu être créée.

A N A L Y S E D U T R A V A I L R E A L I S E

Durant mon stage j’ai rencontré différentes difficultés auxquelles j’ai fait face. Le tableau ci-dessous reprend l’ensemble des points forts et faiblesses rencontrés.

Points forts Faiblesses

- Stage en alternance donc travail étalé sur une plus longue période.

- Rencontre avec des agriculteurs donc meilleure connaissance de la problématique. - Eleveurs prêt à entrer dans une association

- Stage en alternance donc difficulté à se replonger dans le sujet à chaque retour en stage. - Recherche des contacts et prises de rendez-vous très chronophages.

- Recherche chronophage des outils pour réaliser le projet.

- Numéro téléphonique manquant pour la majorité des éleveurs donc peu d’éleveurs contactés.

- Personnes rencontrées principalement déjà adhérentes à un groupement.

- Manque d’adhérents potentiel et délais trop courts pour créer l’association.

- Cours sur la partie professionnalisation intervenus trop tard pour faire face à ces difficultés.

(27)

22

P R O P O S I T I O N S D ’ A M E L I O R A T I O N

L’analyse du travail réalisé a dégagé des actions qui auraient pu faire aboutir positivement le projet : - Etablir avant le démarrage du projet, un listing des éleveurs des communes de

Lamentin/Sainte-Rose qui sont issus de la PAF.

- Informer le public de l’enquête et de sa finalité par voie de presse (communiqué de presse, annonce radio, interview télévisée..) pour que :

o Les éleveurs contactés soient déjà sensibilisés au projet.

o Les personnes qui se sentent concernées puissent prendre contact avec la FRGE. - Identifier les besoins des éleveurs ciblés afin que chacun puisse augmenter son revenu.

(28)

23

BIBLIOGRAPHIE

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Association.gouv. [En ligne] http://www.associations.gouv.fr/ [page consulté le 04 septembre 2015] CGAAER. « Évaluation de la politique de développement agricole ». [En ligne]. N°13059 (15 mai 2014). http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/144000362.pdf [page consulté le 17 novembre 2015].

DAAF 971. Le cheptel bovin en 2010 par communes en Guadeloupe. [Image en ligne]

http://daaf971.agriculture.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=1946&id_rubrique=291&debut_i mage=1 (consultée le 16 novembre 2015).

DAAF974. Aides POSEI [En ligne] http://www.daaf974.agriculture.gouv.fr/Aides-POSEI [page consulté le 29 avril 2015].

IBIS. « A3 – Questionnaire préalable à remplir par l’agriculteur » [En ligne]. (Novembre 2010).

http://www.centre.chambagri.fr/cd_ibis/xdocs/pdf/Questionnaire_a_remplir.pdf [23 juin 2015]. INRA, Atelier Trans’Act pour une Petite Agriculture Familiale. Vers une performance socio-économique dans une logique agroécologique. Actes du séminaire (1-5 février 2015). Petit-Bourg, 128 p, 2015.

LAGRANGE, Louis. La commercialisation des produits agricole et alimentaires. 2e édition revue et argumenter. Lavoisier TEC&DOC, Paris, « Agriculture d’aujourd’hui Sciences, Techniques, Applications », 448 p, 1995.

ODEADOM. « Analyse pluriannuelle de la production issue des exploitations de grands ruminants de Guyane », [En ligne]. (Mai 2014). http://www.odeadom.fr/wp-content/uploads/2014/06/Analyse-plurianuelle-Guyane-bdef.pdf [17 novembre 2015].

ODEADOM. « Réseaux de références Collection résultats annuels », Résultats technico-économiques 2012 et évolutions pluriannuelles du réseau de références bovins viande de la Martinique. [En ligne]. (Avril 2014).

http://www.odeadom.fr/wp-content/uploads/2014/06/Publi_Viande_Bovine_Martinique_2013-VF.pdf [17 novembre 2015]. Réseaux de Références. Résultats technico-économiques 2012 et évolutions pluriannuelles du réseau de références bovin viande de Guadeloupe. Programme POSEI France. Institut de l’Elevage, 6 p, 2014.

(29)

24

ANNEXES

Annexe 1 : Questionnaire 1………..25-31

Annexe 2 : Questionnaire 2…...……….32

Annexe 3 : Courrier.………..……33

Annexe 4 : Statuts de l’association………...34-37

Annexe 5 : Fiche réunion participative.………38-39

(30)

25

(31)
(32)
(33)
(34)
(35)
(36)
(37)

32

Annexe 2 : Questionnaire 2

Nom : Prénom : Âge : Sexe : M / F Adresse exploitation :

Statut juridique : ⎕SCEA ⎕ Entreprise individuelle ⎕ GAEC⎕ SARL ⎕ EARL ⎕ Autres Téléphone :

Situation familiale : Nombre d’enfant (âge) : Successeur possible :

Formation : Métier (hors agricole) : SAU total (ha) : Pâturage :

Date et raisons d’installation :

Bovin : Mâle : Femelle : Race : Approvisionnement :

Alimentation dont coproduit (canne à sucre) + abreuvement :

Soins sanitaires : Reproduction :

Productions (hors bovin) : Nombre d’UTH (familiale / salariale) : Coûts de production (alimentation, vétérinaire,…) :

Moyens de commercialisation (autoconsommation / boucherie / vente directe) : Outils de production (voiture / bâtiment) :

Opinion sur les groupements (Cap’ Viande / Sélection créole / SICA PEBA) :

Besoins (s’équiper, se mettre en réseau, garantir un FR + trésorerie, améliorer conditions commercialisation, …) :

Projets pour l’exploitation : Comptabilité à jour : Déclaration de surface :

Connaissances sur les aides (Fidélisations13 (3), Aide à l’achat de reproducteurs sélectionnés

localement, Aide au transport et à la collecte pré abattage, Aide à l’acquisition de coproduits végétaux destinées à l’alimentation du cheptel, POSEI (PAB14 et ADMCA15), MAE PRM16 et Réhabilitation et

entretien de haies, ICHN17, Aides techniques).

13 A la sélection génétique de race bovine créole / A l’insémination artificielle (IA) / Aux groupements de

commercialisation

14 Prime à l’Abattage des Bovins

15 Aide au Développement et au Maintien du Cheptel Allaitant 16 Mesures AgroEnvironnementales Protection des Races Menacées 17 Indemnités Compensatoires de Handicaps Naturels

(38)

33

Annexe 3 : Courrier

Baie-Mahault, le 30 janvier 2015

Monsieur le Présent d’AGRIGUA Station de Roujol 97170 PETIT-BOURG

Votre référence : votre courrier du x/xx/15 Notre référence : ES/ED n° xxx/15

Objet : demande d’un listing d’éleveur

Monsieur le Président,

Stagiaire chez IGUAVIE, je travaille sur la création d’une association chargée d’apporter des services à des éleveurs non adhérents de groupements et issus de la petite agriculture familiale.

Cette opération pilote a pour but d’aider, dans un premier temps, ces détenteurs de ruminants, souvent non professionnels, à s’organiser et à accéder aux aides (ICHN, MAE, POSEI…).

Il s’agit, également, de permettre à cette catégorie d’éleveur de commercialiser leur production via des circuits officiels.

Pour nous permettre d’atteindre ces objectifs, nous souhaitons comparer les différents fichiers existants (groupements d’éleveurs, EDE, primes, déclarations de surface) afin d’en extraire les éleveurs concernés.

A cet effet, nous vous prions de bien vouloir mettre à notre disposition les informations relatives aux éleveurs ayant effectués une déclaration de surface (nom – prénoms – adresse exploitation – n° de téléphone).

Dans l’attente d’une réponse de votre part, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sincères salutations.

(39)

34

Annexe 4 : Statuts de l’association

ARTICLE 1 - NOM

Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, ayant pour titre : « ASSOCIATION DES PETITS ELEVEURS

BOVINS ».

Son sigle est « UPEB ».

ARTICLE 2 – OBJET ET DUREE

Cette association a pour objet d’apporter des services aux éleveurs bovins issus de la Petite Agriculture Familiale afin de valoriser leur production par la filière organisée. Ces services peuvent être tant administratifs par l’accompagnement dans le montage de dossier pour accéder aux aides POSEI que techniques par des formations.

Sa durée est illimitée.

ARTICLE 3 – SIEGE SOCIAL

Le siège social est fixé à : Maison de l’Agriculture Rond-Point Destrellan 97122 BAIE-MAHAULT

Il pourra être transféré par simple décision du Conseil d’Administration ; la ratification par l’Assemblée Générale sera nécessaire.

ARTICLE 4 – ADMISSION

L’association se compose essentiellement de détenteurs bovins. Pour être membre actif, il est nécessaire de présenter sa demande et d’être agréé par le bureau qui statue souverainement sur les demandes présentées. Les membres actifs s’engagent à respecter les principes définis dans l’article 2 des présents statuts et versent annuellement une cotisation dont le montant est fixé par l’Assemblée Générale.

ARTICLE 5 – RADIATION

La qualité de membre se perd par : 1/ la démission

2/ le décès

3/ la radiation prononcée par le Conseil d’Administration pour non-paiement de la cotisation ou pour motif grave, l’intéressé ayant été invité par lettre recommandée à se présenter devant le bureau pour fournir des explications.

(40)

35

Pour faire face à ses besoins de fonctionnement, l’association dispose du montant des cotisations de ses membres actifs définis à l’article 4 des présents statuts. Les cotisations sont fixées par l’Assemblée Générale.

ARTICLE 7 – RESSOURCES

Pour compléter ses ressources, l’association pourra :

1/ solliciter des subventions de l’Etat, des régions, des départements et des communes, des établissements publics ;

2/ assurer des services faisant l’objet de contrats ou de conventions ; 3/ recevoir des dons manuels ;

4/ recevoir toute somme provenant de ses activités et de ses services dans la limite des dispositions légales et réglementaires.

ARTICLE 8 – ASSEMBLEE GENERALE

L’Assemblée Générale de l’association comprend tous les membres de l’association, à jour de leur cotisation et faisant partie de l’association depuis au moins 3 mois.

Ceux-ci peuvent se faire représenter par un autre membre de l’association faisant partie de l’Assemblée Générale.

Elle est convoquée 15 jours avant la date fixée à la diligence du président de l’association.

Pour délibérer valablement, la présence de la moitié des membres ayant voix délibérative est exigée. Les décisions sont prises à la majorité simple. Si le quorum n’est pas réuni, une seconde assemblée se tiendra dans le mois suivant et pourra délibérer valablement quel que soit le nombre de membres présents ou représentés.

Le président, assisté des membres du bureau, préside l’Assemblée Générale.

ARTICLE 9 – CONVOCATION

La convocation adressée aux membres de l’association doit préciser l’ordre du jour qui comprend obligatoirement :

1/ un compte-rendu moral ou d’activité présenté par le président ou le secrétaire ; 2/ un compte-rendu financier présenté par le trésorier ;

3/ s’il y a lieu, le renouvellement des membres du Conseil d’Administration. L’ordre du jour pourra en outre comprendre des questions diverses, mais ne pourront être traitées que celles qui auront été préalablement précisées sur la convocation.

L’Assemblée Générale ne peut délibérer valablement que sur les seuls points précisés à l’ordre du jour.

ARTICLE 10 – CONSTITUTION CONSEIL D’ADMINISTRATION

L’association est administrée entre deux Assemblées Générales par un Conseil d’Administration comprenant … membres élus pour 3 ans par l’Assemblée Générale. Ces membres sont rééligibles. Le conseil étant renouvelé chaque année par tiers, les membres sortants pour les 2 premiers renouvellements seront désignés par le sort. En cas de vacances, et si besoin est, le conseil pourvoit

(41)

36

provisoirement au remplacement de ses membres. Il est procédé à leur remplacement définitif par la prochaine assemblée générale. Les pouvoirs des membres ainsi élus prennent fin à l’époque où devrait normalement expirer le mandat des membres remplacés.

ARTICLE 11 – REUNION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Le conseil d’administration se réunit une fois au moins tous les 3 mois sur convocation du président ou à la demande du quart au moins de ses membres. Dans le cas où le président, suite à la demande qui lui en serait faite par le quart des membres au moins, ne réunit pas le conseil, la convocation peut être faite par le secrétaire. Les décisions sont prises à la majorité des voix ; en cas de partage, la voix du président est prépondérante. Tout membre du conseil qui, sans excuse, n’aura pas assisté à 3 réunions consécutives pourra être considéré comme démissionnaire.

ARTICLE 12 – COMPOSITION DU BUREAU

Le conseil élit parmi ses membres, au scrutin secret, un bureau composé de : • un président ;

• s’il y a lieu, un ou plusieurs vice-présidents ; • un secrétaire et, si besoin est, un secrétaire adjoint ; • un trésorier et, si besoin est, un trésorier adjoint.

Le bureau se réunit chaque fois que nécessaire, sur la convocation qui lui est faite par le président ou à la demande de la moitié des membres qui le composent. Il veille au fonctionnement de l’association en conformité avec les orientations générales définies par l’Assemblée Générale et en application des décisions du Conseil d’Administration.

Le président assure le droit de représentation de l’association dans tous les actes de la vie civile. Les rôles respectifs des membres du bureau peuvent être précisés dans le règlement intérieur prévu par l’article 14 des présents statuts.

Toutes les fonctions exercées au sein du conseil d’administration et du bureau le sont gratuitement. Toutefois, des remboursements de frais pourront être accordés selon les règles fixées par le conseil d’administration et sur justificatifs.

ARTICLE 13 – REGISTRE SPECIALE

En plus du registre réglementaire prévu par l’article 6 du décret du 16 août 1901, il sera tenu : • un registre des délibérations de l’Assemblée Générale ;

• un registre des délibérations du bureau et du Conseil d’Administration.

ARTICLE 14 – REGLEMENT INTERIEUR

Un règlement intérieur pourra être établi par le Conseil d’Administration et soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale. Il apportera des précisions aux statuts, notamment sur les points qui ont trait à l’administration interne de l’association et sur la représentation des membres empêchés d’assister à l’Assemblée Générale. Il ne pourra comprendre aucune disposition contraire aux statuts.

(42)

37

En dehors des Assemblées Générales ordinaires, le président, à son initiative ou à la demande de la moitié du conseil d’administration ou du quart des membres actifs, pourra convoquer une Assemblée Générale Extraordinaire dans les conditions prévues aux articles 8 et 9 des présents statuts.

Si le Président ne convoque pas dans un délai d’1 mois l’assemblée générale extraordinaire qui lui est demandée dans les conditions ci-dessus, tout membre du bureau, voire du conseil d’administration peut alors se substituer à lui.

Ne pourront être débattues que les questions prévues à l’ordre du jour.

ARTICLE 16 – MODIFICATION STATUES ET DISSOLUTION

Les modifications des statuts et la dissolution de l’association sont obligatoirement soumises à une Assemblée Générale Extraordinaire convoquée spécialement à cet effet comme il est dit à l’article 15 ci-dessus. La dissolution ne peut être prononcée que si l’Assemblée Générale comprend au moins les 2/3 des membres de l’association présents ou représentés. La décision doit être prise à la majorité des 2/3 des suffrages exprimés. Si le quorum n’est pas atteint, une seconde Assemblée Générale Extraordinaire est alors convoquée dans les 15 jours qui suivent : elle peut délibérer valablement quel que soit le nombre des membres présents ou représentés.

L’Assemblée Générale Extraordinaire de dissolution décide de la dévolution des biens de

l’association conformément aux dispositions des articles 9 de la loi du 1er juillet 1901 et du décret du 16 août1901.

(43)

38

Annexe 5 : Fiche réunion participative

Titre de la réunion : Améliorer le revenu agricole des éleveurs

bovins issus de la Petite Agriculture Familiale

Date : 29/06/2016

Horaire : 8h

Objectifs Intervenant (s)

Déroulement - Modalité Ressources Produit de sortie Début Fin

Accueil : Etre informé sur le déroulement prévu de la

réunion

Emmanuel

Salutation

Présentation de l’intervenant

Présentation de chaque participant en tour de table (4’/pers, soit 40 min pour les 10

intervenants)

Présentation des conditions matérielles Présentation de la cause de la réunion

Rappel de la durée de la réunion et de chaque séquence

Rappel du thème du travail

Présentation des méthodes de travail

Vidéo projecteur Ordinateur Xmind Tables Chaises / 8h 9h Rappeler ce qui caractérise la PAF en Guadeloupe Emmanuel

Exposé + vidéo présentant la Petite Agriculture Familiale Agroécologique en Guadeloupe

Vidéo projecteur Ordinateur Xmind

/ 9h 9h20

Echanger sur les itinéraires techniques

dans leur production bovine par rapport à leur

marge brute

Emmanuel et 10 éleveurs

Participatif : groupes de 3 + 3 + 4 personnes Passer dans chaque groupe pour voir l’avancé de l’exercice

Partage des idées – Mise en commun Prise de note sur Xmind

Vidéo projecteur Ordinateur Xmind

Xmind à envoyer

(44)

39 PAUSE / / / / 10h20 10h30 Rappeler la définition de l’agroécologie et des agricultures alternatives Ingénieur INRA et 10 éleveurs

Recherche sur des études de l’INRA et autres organismes agricole Brochures Dépliants Ordinateurs Internet Papiers Stylos Fiche de différentes agricultures alternatives à envoyer par mail

10h30 11h30 Concevoir un modèle de gestion d’exploitation agroécologique Emmanuel, ingénieur INRA et 10 éleveurs

Réflexion par groupe de 3 + 3 + 4 personnes pour l’application de modèles de pratiques agroécologique par rapport à leur exploitation Répondre aux questions éventuelles en passant dans chaque groupe

Partage des idées – mises en commun Prise de note sur Xmind

Vidéo projecteur Ordinateur Xmind Brochures Dépliants Papiers Stylos Xmind sous format PDF des conceptions individuelles à envoyer par mail

11h30 12h30

Bilan :

Etre poussé à mettre en œuvre des pratiques

agroécologique afin d’améliorer son revenu

agricole

Emmanuel

Remercier tous les participants et les féliciter pour leur implication dans les travaux

Rappels de l’échéance et des objectifs Incitation à transférer les informations Recueil de satisfaction

Poursuivre cet entretien par une formation

Livre de recueil de satisfaction

Document à remplir pour la participation à la formation

Liste des éleveurs d’accord pour la formation

(45)

40

Annexe 6 : Fiche déroulement formation

Fiche de déroulement de séquences – Scénario pédagogique

Titre de la formation : Gestion du troupeau bovin au pâturage pour améliorer le revenu agricole Public : Agriculteurs (10) Commanditaire : FRGE

Thème de travail : Gestion du troupeau au pâturage pour améliorer les rendements Intervenant : Emmanuel DESTOUCHE et ingénieur INRA Date : 20, 21 et 22 juillet 2016 Horaire : 17h (3 jours dont 2h de pause soit 1h/2 jours) Objectifs de la séquence : Apprendre comment gérer son troupeau bovin au pâturage

Durée (min.)

Séances – Objectifs pour le

public Activités Moyens matériels Documents Connaissances apportées - Résumé

PREMIER JOUR (Lundi 20 Juillet 2015) MATIN 9h – 12h

1h Accueil : S’informer du déroulement de la formation

Salutation

Présentation de l’intervenant

Présentation de chaque participant en tour de table (4’/pers.)

Présentation des conditions matérielles Présentation de la cause de la réunion

Rappel de la durée de la réunion et de chaque séquence

Rappel du thème du travail

Présentation des méthodes de travail

Vidéo projecteur Ordinateur Xmind Tables Chaises Déroulement de la séance Les objectifs Les intervenants Les participants La durée

Les causes de la réunion Les conditions matériels (toilettes, points d’eau…)

2h

Identifier les problèmes de l’élevage en Guadeloupe de la

Petite Agriculture Familiale (PAF)

Echange sur les difficultés rencontrées par les différents participants ;

Recherche des difficultés par groupe (3,3 et 4) autres que les difficultés personnelles

Brochures Dépliants Ordinateurs Internet Papiers Stylos

Les difficultés des autres Les problèmes en général connus dans l’élevage bovin en Guadeloupe

(46)

41

3h Repérer les points à améliorer

Groupe de travail (3,3 et 4) sur les recherches fait par l’INRA et d’autres organismes agricole ; Débat sur les avantages à améliorer son activité individuellement

Brochures Vidéo projecteur Ordinateur Xmind

Les améliorations possibles Les aides financières et techniques

DEUXIEME JOUR (Mardi 21 juillet 2015) MATIN 9h – 12h

3h Acquérir des informations sur la conduite de l’élevage bovin

Exposé de 30 min sur la conduite de l’élevage bovin viande en Guadeloupe durant la saison sèche

Interventions de chacun des participants pour partager leur expérience sur la conduite de leur troupeau (15 min/agriculteurs)

Vidéo projecteur Ordinateur Xmind

Connaissances sur les bovins

Morphologie Sanitaire Gestation Alimentation

PAUSE (1h) REPRISE APRES-MIDI 13h-16h

3h

Acquérir des données sur la gestion du pâturage et des ressources de l’exploitation

Exposé de 30 min sur la gestion du fourrage en Guadeloupe

Interventions de chacun des participants pour partager leur expérience sur la conduite de leur pâturage (15 min/agriculteurs)

Vidéo projecteur Ordinateur Xmind

Connaissance sur les fourrages

Différents Pâturages Fauchage

Valeur des nutriments

TROISIEME JOUR (Mercredi 22 juillet 2015) MATIN 9h – 12h

2h

Déterminer comment conduire, de façon individuelle, son troupeau bovin afin d’améliorer

ses revenus

Application des connaissances acquises pour sa propre exploitation en mettant sur papier ses objectifs et en les partageants avec les autres

Papiers Stylos Xmind

Meilleur vision sur la gestion de son exploitation

1h Bilan : Se sentir pousser à appliquer les travaux réalisés

Remerciements et félicitations Rappels des points importants Atteinte ou pas des objectifs

Incitation à suivre les recommandations et transfère

Recueil de satisfaction

Vidéo projecteur Ordinateur Xmind

Points importants à travailler Objectifs à atteindre

(47)

42

RESUME

La FRGE en partenariat avec la Chambre d’Agriculture de Guadeloupe a souhaité mettre en place un projet-pilote permettant de créer une association pour apporter des services tant financières par le POSEI que techniques à des détenteurs bovins issus de la Petite Agriculture Familiale afin d’améliorer leur revenu agricole. Il a donc fallu créer un listing de ce public cible avant de les contacter pour un rendez-vous et ainsi réunir ceux qui étaient prêt à monter l’association. Une fois la liste établie, nous les avons joints afin de leur expliquer le projet et prendre un rendez-vous avec ceux qui voulaient plus de précisions. Nous avons pu lister 47 éleveurs potentiels, dont 15 ont été contactés, faute de trouver les coordonnées téléphonique des 32 autres. Concernant la réponse de ceux qui ont répondu, nous avons pu convaincre 2 à créer l’association et 10 ont refusé d’être adhérent à une quelconque structure. Les 3 personnes restantes non pas répondu aux appels téléphoniques. Ces personnes issues de la PAF ont été défini par des critères qui ont été abordés dans l’atelier Trans’Act conduit en février 2015. Les petites exploitations familiales représentent presque 80% des exploitations en Guadeloupe et restent largement non visibles dans le champ des politiques publiques agricoles. Il existe donc tout un travail de représentativité et de visibilité qu’il faut apporter à ces dernières. Il faudra également à l’avenir créer une organisation collective qui aura pour tâche de leur assurer des services tels que l’accès aux aides publiques.

Mots clés : détenteur bovin, petite agriculture familiale, association, services, revenu agricole.

Summary

FRGE in partnership with the Chamber of Agriculture of Guadeloupe wanted to set up a pilot project to create an association to provide services both by the POSEI financial and technical to cattle owners from the Small Family Farming in order to improve their farm income. It was therefore necessary to create a list of the target audience before you contact them for an appointment and so meet those who were ready to mount the association. Once the list, we contacted them in order to explain the project and have a meeting with those who wanted more details. We could list 47 potential breeders, of which 15 were contacted, failing to find the coordinates telephone 32 others. Regarding the response of those who responded, we were able to convince two to create the association and 10 refused to be adherent to any structure. The remaining three persons not responding to phone calls. These people from the SFF were defined by criteria that were discussed in the workshop led Trans'Act in February 2015. Small family farms account for almost 80% of farms in Guadeloupe and remain largely invisible in the political field agricultural public. So there are a whole work of representation and visibility to bring to them. It will also in the future create a collective organization that will work to provide them with services such as access to public aid.

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