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Nous ne serons pas les derniers MI-SE !

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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L’Université Syndicaliste, suppl. au n°591 du 13septembre 2003, hebdomadaire du Syndicat national des enseignements de second degré (FSU), 1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07, Directeur de la publication: Gérard Anthéaume - Compogravure : CAG, Paris - Imprimerie: SIPE, Paris - N°CP 0108 S 06386 - ISSN no0751-5839

J’EXISTE !

Pour la première fois depuis 1938, il n’y a pas de recrutement de MI-SE à la rentrée. Les étudiants-surveillants ont subi cet été de très graves pressions. Cela fait à peine un mois que l’année a débuté et déjà les collègues sont en galère et connaissent des abus dans leur établissement. Le ministre a encore prévu 9 000 suppressions de postes.

Nous ne serons pas les derniers MI-SE !

Rien n’oblige personne à se syndiquer. Cependant, quand on a un souci au travail et que l’on ne sait pas quoi faire, on se sent parfois isolé. On se dirige alors vers le SNES, qui lui est toujours là pour aider et conseiller. Partout en France, le SNES et ses militants dans les établissements (S1), au niveau départemental (S2), académique (S3) et national (S4), souvent sur leur temps libre, permettent de résoudre des situations épineuses.

Mais si le SNES existe c’est aussi grâce à ses adhérents qui lui permettent de vivre et d’avoir une action reconnue par l’ensemble des personnels, de l’administration et des autres organisations.

Le SNES est le syndicat majoritaire dans l’enseignement du second degré. Quand un de ses représentants parle, pose une question, revendique quelque chose auprès du rectorat ou du ministère, il le fait au nom de ses adhérents. Et comme chacun sait, plus on est nombreux, plus on est forts et écoutés.

Ensemble, avec le SNES, nous ferons respecter nos droits, nous imposerons nos revendica- tions et nous ferons encore reculer le ministre. Il n’est pas trop tard.

Maintien et amélioration du statut de 1937-1938 et 1968

Retour de tous les étudiants-surveillants sous le statut de MI-SE

Recrutement en

masse d’étudiants-surveillants

SYNDIQUEZ-VOUS !

Avec le

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Supplément au n° 591 du 13 septembre 2003

Sommaire

2.Ouverture des concours internes : une victoire syndicale.

Pilotage automatique.

Quelques précisions sur les concours internes.

3.Liquidation d’une catégorie.

Lille : un exemple criant ! 4.Budget 2004 : 9 000 postes

de MI-SE supprimés.

Motion MI-SE.

5.Assistant d’éducation dans le secondaire.

6.Halte à la précarité.

7.Tableau des permanences et contacts.

Bulletin d’adhésion.

M I - S E

Il en reste encore,

Monsieur le Ministre !

D

epuis la rentrée, le ministre affirme haut et fort qu’elle est réussie. Pourtant, dans les bahuts, nous sommes nombreux à subir les pressions d’une pénurie organisée par un saupoudrage savant de postes d’assistant d’éducation qui donne l’illusion du calme et de la continuité.

Pendant l’été, la catégorie a difficilement résisté à une véritable entreprise d’élimination.

Déjà dès mai, le blocage des postes en fin de délégation (empêchant donc toute mutation sur ceux-ci), et la restriction des années dérogatoires (pour limite d’âge

ou d’ancienneté) avaient participé à la mise en extinction. Puis il y eut les pressions répétées sur les CA pour qu’ils adoptent les nouveaux contrats, et la non-affectation des stagiaires restés sur le carreau après la transformation des crédits en postes d’assistant d’éducation. Enfin, à la rentrée, ce fut au tour des intérimaires d’être purement et simplement démissionnés sans indemnités, comme à Lille, ou contraints sous la pression de signer un contrat d’assistant

d’éducation. En attendant, dans certains établissements, c’est la galère pour assurer la continuité du service, et on force les MI-SE à effectuer 32 heures de service (au lieu de 28) ou à renoncer à leurs journées de révisions pour examen. Comment justifier qu’on préfère laisser des établissements sous-encadrés plutôt que d’engager des étudiants- surveillants ? Et combien de temps supporterons-nous encore l’opacité du recrutement et les dénis de démocratie que subissent les CA depuis juin ?

Le budget 2004 prévoit 9 000 nouvelles suppressions de postes de MI-SE, étrangle le secondaire et la recherche, et se félicite de la seule grande nouveauté de la rentrée : les assistants d’éducation. « Attractif » le salaire, alors qu’entre un MI-SE à 28 heures et un assistant à 28 heures, l’écart est presque de 300 €? « Atout » le recrutement local alors que les cas de népotisme, d’arbitraire et d’embauche de non-étudiants, ni boursiers ni même jeunes, sont déjà avérés ? Crédibles les « 100 000 jeunes travaillant dans l’Éducation nationale » alors qu’on a multiplié les temps incomplets à tour de bras ? Nous constatons tous sur le terrain, la réalité des décisions, réalité pleine de pressions, d’inégalités et d’autoritarisme. C’est pourquoi il faut absolument rester mobilisé en participant aux actions qui seront organisées cette année. Il est nécessaire de contacter les correspondants syndicaux de son établissement et les élu(e)s de son académie, être élu(e) au CA et contribuer aux AG, et aussi, de rester solidaire de ceux qui, parce qu’ils ont été embauchés en 2003, n’auront plus le droit de réviser leurs partiels et devront rattraper leurs journées d’examen pendant les vacances. Nous devons briser l’isolement et faire valoir nos droits, nous syndiquer et participer à la vie du syndicat.

Rester mobilisé, c’est refuser l’opacité, l’arbitraire et les dénis du droit pour chacun de réussir ses études et de travailler dans de bonnes conditions. Et avec le SNES, partout en France, les MI-SE, car il en reste encore, Monsieur le Ministre, entendent bien continuer à se défendre !

Gisèle Jean, Vincent Caussé,

cosecrétaire générale secrétaire national de catégorie

Le secteur national étudiants-surveillants : Audrey David, Sébastien Delacalle, Didier Dhuique, Marion Gôme, Anne-Julie Hoblin

Des questions sur vos droits ? Des problèmes

dans votre établissement ?

Vous voulez en savoir plus sur votre statut ? TOUTES LES RÉPONSES SUR LE MÉMO EN LIGNE

www.snes.edu/memos/mi

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2

Pilotage automatique

P

e n d a n t l ’ é t é 2 0 0 3 , d a n s l e BO s p é c i a l concours, où il est question des concours internes (sous conditions de diplôme et d’ancien- neté), on découvre avec surprise et bonheur que le droit de s’y présenter est accordé aux étu- diants-surveillants.

A la rentrée, le ministère s’alarme des nombreux appels au secours des rectorats, qui ne savent pas vraiment s’ils peuvent appliquer une telle décision, sans que les décrets aient été préala- blement modifiés. Un rectificatif est alors prévu dans le BOdu 2 octobre. On entend parler d’erreur de typo, de coquille, plus de deux mois après la publication du BO! La canicule a sans doute pro- voqué des désastres parmi les relecteurs. Ou bien était-ce la volonté d’en finir au plus vite, et même par le haut, avec cette catégorie bien encom- brante, au statut trop favorable aux étudiants les moins riches, qui ont été si turbulents l’année dernière.

Pour compenser, on proposera de petites vacations aux MI-SE concourant. Procédé qui rappelle la vieille rengaine du remplacement à la volée des profs absents par des surveillants. C’est assez avantageux, et nul, Rue de Grenelle ne semble de toute façon s’inquiéter des répercussions que l’actuelle politique de restriction budgétaire fait déjà subir aux personnels enseignants non titu- laires.

Face au même mutisme que celui enduré l’année dernière, le SNES publie un communiqué de presse dénonçant le peu de constance politique que dévoilent de telles décisions. Silence radio. La nouvelle se répand. Moins d’une semaine après, nouveau recul du ministère, dans l’autre sens cette fois. Engagement est donné que les décrets d’application seront bien modifiés pour ouvrir les concours internes aux MI-SE.

Nous interrogerons dès que possible le ministère sur les places ouvertes à ces concours, afin que cette avancée ne soit pas un trompe-l’œil, ni une simple augmentation de la concurrence avec d’autres personnels de l’Éducation nationale.

Cela ne nous empêchera pas non plus de rester vigilants sur toutes les autres questions sans réponses (réponses que la catégorie est en droit d’attendre) : réouverture du recrutement de MI- SE, formation, absences et remplacements de droit, affectations... ■

Didier Dhuique

Quelques précisions sur les concours internes

Depuis cette année, on peut s’inscrire en même temps aux concours internes et externes.

Tous les concours interne de l’Éducation nationale sont ouverts, sauf l’agrégation et le concours CO-Psy.

Les conditions d’ancienneté sont de trois ans de service public. Tous les MI-SE, temps plein ou mi-temps, peuvent donc s’inscrire. Il faut avoir trois ans d’ancienneté au 1erdécembre 2003. La période de septembre 2003 à décembre 2003 est décomptée comme étant égale à six mois.

Les MDP, MAP et les emplois-jeunes ne peuvent pas y

participer (pour ces derniers le concours de 3e voie est ouvert depuis deux ans).

Les dates d’inscription sont du 23 septembre au 13 novembre, sur education.gouv.fr/siac/. Le retour des ins- criptions est pour le 1erdécembre.

Attention : il faut impérativement signaler au moment des inscriptions qu’on est MI-SE pour avoir droit aux 100 points de bonification pour l’affectation en stage IUFM. Un MI-SE qui ne l’aura pas spécifié ne pourra pas en bénéficier a posteriori.

Ouverture des concours internes : une victoire syndicale !

Au congrès national du SNES d’avril 2003 à Toulouse, une des revendications pour l’amélioration du statut de MI-SE était le droit d’inscription aux concours internes, sous condition d’ancien- neté et de diplôme, droit légitime vu que les MI-SE participent à la vie éducative et au bon fonctionnement des établissements. Ce fut donc avec joie que le SNES apprit, lors de la parution du BOde juillet 2003, l’ouverture de ce mode de recrutement aux MI-SE.

Or, mi-septembre, le ministère faisait marche arrière, annonçait qu’il allait publier un rectificatif au BOdu 2 octobre et envoyait une note aux rectorats leur demandant de refuser toute inscrip- tion. Le SNES est alors intervenu directement auprès du ministère, et a publié un communiqué de presse dénonçant cette volte-face.

Le 19 septembre, le ministère maintien l’ouverture de ces concours aux MI-SE.

C’est une victoire pour l’ensemble des MI-SE qui voient là une reconnaissance de leur rôle au sein de l’Éducation nationale. C’est aussi la preuve que la mobilisation et l’action syndicale peuvent faire reculer le ministère, aussi entêté soit-il. Aussi, continuons à nous mobiliser pour obtenir la réouverture du recrutement des MI-SE et le maintien de leur statut. Vincent Caussé (SE à Pau)

©THIERRY NECTOUX

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Liquidation d’une catégorie

La rentrée 2003 était aussi celle des assistants d’édu- cation. Enfin, aurait dû l’être car certains CA ont refusé, à juste titre, l’arrivée de ces nouveaux personnels des- tinés à remplacer les MI-SE et les aides-éducateurs. Du coup, certains rectorats en profitent pour accélérer le processus de disparition en soumettant les jeunes MI- SE à des nominations fantaisistes, en laissant les direc- tions des établissements attaquer le statut des sur- veillants « dans un souci d’harmoniser les services » des deux catégories.

Il s’agit surtout de pressions de plus en plus forte pour pousser les surveillants à démissionner et laisser la place aux assistants d’éducation. De plus, les rectorats créent sciemment la pénurie dans les établissements en ne couvrant pas les postes vacants, en ne suppléant pas les surveillants absents pour une longue durée afin de for- cer les CA à accepter l’embauche des assistants d’édu- cation, faisant croire au manque de candidats alors que les intérimaires ne sont toujours pas nommés. Cette pénurie d’encadrement est renforcée par la disparition des aides-éducateurs qui ne sera jamais compensée.

Cette politique visant à la liquidation de la catégorie met beaucoup d’étudiants-surveillants dans une situation extrêmement difficile car faute de poste et donc de salaire, ceux-ci ne peuvent s’acquitter des droits d’ins- cription universitaire. S’ils ne sont pas nommés rapi- dement, ils ne pourront même plus prétendre à un poste car ils ne seront plus étudiants.

Audrey David (MI à Lille)

L I L L E

Un exemple criant ! L

’académie de Lille où le nombre

des MI-SE était un des plus impor- tant (environ 3 000) est particulière- ment touchée par la politique de

« chasse aux pions » que le SNES dénonce depuis la rentrée.

Certains surveillants ont été nommés loin de chez eux alors que des postes restaient vacants près de leur domi- cile, voire dans leur établissement d’ori- gine. Mais quand ils appellent le rec- torat pour le signaler, espérant un rapprochement, il leur est répondu qu’il n’y a aucun poste libre. Para- doxalement, les établissements où ces postes sont vacants, et qui ont déses- pérément besoin de personnel, s’enten- dent affirmer par les services rectoraux qu’ils n’ont plus de surveillants à nom- mer. Pour ces MI-SE éloignés de leur domicile et/ou de leur lieu d’études, c’est le choix entre la démission ou une année universitaire gâchée. Alors, une autre solution est parfois proposée aux surveillants sans poste : la possibilité d’obtenir un poste... d’assistant d’édu-

cation. Le rectorat pousse les jeunes MI-SE à la démission par tous les moyens et accélère ainsi le processus de disparition des étudiants-surveillants, tout en reconstituant un vivier consé- quent d’assistants d’éducation.

Autre exemple : un surveillant désirant prendre un congé parental de 6 mois s’est laissé persuader par la direction de son établissement, sur les conseils du rectorat, de le prendre à l’année pour libérer le poste afin qu’un autre sur- veillant puisse y être nommé. Le rec- torat a ensuite annoncé à l’établisse- ment concerné qu’il n’y avait aucun candidat pour le poste ainsi libéré et qu’aucune absence de longue durée (maladie, congé sans solde...) ne sera suppléée.

À la fin de l’année scolaire 2002-2003, à l’issue du mouvement, 350 sur- veillants stagiaires se retrouvaient sans poste. À la rentrée, suite aux démis- sions de collègues fin août-début sep- tembre, il en reste entre 60 et 80, sans compter les intérimaires, pour qui

l’espoir d’obtenir à nouveau un poste était définitivement envolé, malgré les promesses du recteur qui garantissait le réemploi de tous.

Non seulement, la situation est grave pour les surveillants sans poste ne pou- vant pas s’inscrire à l’université faute de pouvoir s’acquitter des frais d’inscrip- tion (et qui renoncent parfois à attendre une nomination), mais aussi pour les établissements où le rectorat refuse de couvrir les postes vacants et qui manquent cruellement de person- nel. N’y a-t-il pas danger pour les élèves et les personnels ?

La version officielle du recteur est qu’il n’y a plus de MI-SE sans poste. Pourtant les services rectoraux ont coupé toute communication avec le SNES et refusent de nous entendre à propos des situa- tions dont nous avons connaissance.

Sans doute les nombreux appels de sur- veillants sans poste que nous recevons ne sont-ils qu’une vue de l’esprit. ■ Audrey David Pour plus d’info : www.lille.snes.edu

©CLÉMENT MARTIN

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4

B U D G E T 2 0 0 4

9 000 postes de MI-SE supprimés

L

e ministre a présenté son projet de loi de finances le 25 septembre dernier (disponible sur le site du ministère). C’est encore un budget très serré, en particulier pour le second degré et la recherche. Et encore une fois, ce seront les mêmes qui devront se serrer la ceinture, au hasard, les étudiants par exemple ! Tout spécialement les étudiants-sur- veillants, pour qui ce texte est une très mauvaise nouvelle : pas moins de 9 000 postes MI-SE vont être suppri- més. Rappelons que les 5 600 sup- pressions ont largement dépassé les fins de délégation prononcées cet été.

Difficile de faire les comptes aujourd’hui, certains rectorats n’ayant toujours pas diffusé le nombre d’aides-éducateurs et de MI-SE encore en poste, ni d’ailleurs celui des assis- tants d’éducation déjà recrutés. Les calculs les plus divers circulent déjà sur l’encadrement éducatif. Ainsi, alors que le ministère annonce la création de 13 000 assistants d’édu- cation, en plus des 20 000 déjà annoncés, il passe sous silence le nombre d’aides-éducateurs et de MI- SE qui ont disparu. Tout juste avance- t-il qu’il restera 75 000 équivalents temps plein pour l’encadrement édu- catif, ce qui revient à avouer une fonte de 25 % des effectifs de la ren-

trée 2002 (où, MI-SE et A-E confon- dus, il y avait un peu plus de 100 000 temps plein). On peut donc honnê- tement croire que les chiffres offi- ciels sont loin de la réalité. Un ancien ministre de l’Éducation nationale affirme de son côté qu’il manquera plus de 50 000 postes. Très pessi- miste, il déclare même que seuls 18 400 A-E et 18 000 MI-SE ont sur- vécu à l’été. Sans entrer dans une querelle de chiffres, il paraît clair que l’encadrement éducatif n’est pas le souci principal des ministres. Nous avions déjà dénoncé l’année dernière ce paradoxe qui veut qu’on améliore la sécurité à l’école en diminuant le nombre d’adultes. Des caméras par- tout et des clôtures plus hautes, voilà l’avenir ? Et que dire du statut d’assis- tant d’éducation encensé par ce texte ? On croit rêver en lisant que la sou- plesse du recrutement local est un

« atout majeur » du dispositif. Un atout pour qui ? Sûrement pas pour le salarié, puisqu’il dépend uniquement d’un chef d’établissement tout puis- sant. Encore moins pour l’étudiant, qui se voit imposer un emploi du temps sans rapport avec ses obliga- tions universitaires. Autre « atout » : le temps partiel obligatoire « qui per- met de concilier études et emploi salarié ». C’est oublier qu’un temps de

travail incomplet engendre un salaire incomplet. Ce qui signifie qu’on oblige des étudiants de milieux popu- laires à vivre en dessous du seuil de pauvreté, à moins qu’on destine ces postes à des étudiants qui n’ont pas besoin d’un plein salaire pour vivre.

Enfin, pour preuve de « l’attractivité » du dispositif, on affirme (sans preuve) qu’il y a « 4 candidatures par poste en moyenne », sans préciser que jusqu’en 2002, il en était de même pour les candidatures de MI-SE (qui ne se souvient pas du soupir lâché par la secrétaire du rectorat au dépôt de sa candidature : « il y a plus d’un an d’attente ») !

Le destin des étudiants-surveillants est décidément le dada de Luc Ferry.

Il a décidé de gâcher l’avenir de géné- rations de jeunes, engagés dans la vie active (MI-SE, A-E, assistants d’édu- cation), tout en promouvant l’enga- gement bénévole à grands coups médiatiques (plusieurs millions d’euros seront distribués dans le cadre du dispositif « Envie d’Agir »). Après tout, pourquoi payer des gens à faire ce que des bénévoles font gratuite- ment, ou qu’on pourrait faire un jour exécuter plus rentablement par d’autres ? ■

Marion Gôme(SE à Palaiseau) Didier Dhuique(MI à Paris)

CONSEIL NATIONAL DU SNES DES 16 ET 17 SEPTEMBRE 2003

Motion MI-SE

L’année scolaire commence mal pour les étudiants-surveillants rescapés de la gestion calamiteuse qu’a subie la catégorie pendant les vacances. Cette gestion a en effet consisté, par des procédés multiples, à se débarrasser des MI-SE gênants, en démissionnant autoritairement les intérimaires, en n’affec- tant pas les stagiaires, en faisant pression sur les MI-SE pour qu’ils signent un contrat d’assistant d’éducation et perdent du même coup toutes les garanties de l’ancien statut...

Depuis la rentrée, les rectorats ont organisé dans les établis- sements une pénurie d’encadrement éducatif pour obliger les CA à voter en faveur du recrutement d’assistants d’éducation.

Le remplacement des MI-SE en congé de droit pose un vrai pro- blème dans les académies, puisque le recrutement d’intéri- maires est refusé et que l’usage d’heures supplémentaires de surveillance est volontairement restreint. Pour pallier le manque de personnel, la pression s’accentue souvent par la remise en cause des textes réglementaires, et notamment la circulaire de 1968 qui permet aux surveillants de poursuivre leurs études, en les forçant par exemple à effectuer 32 heures de service au lieu de 28 ou à renoncer à leurs journées de révisions.

Aujourd’hui, après avoir ouvert l’accès des concours internes

aux MI-SE dans le BOde juillet 2003, le MEN revient sur sa parole. La compensation envisagée par le ministère, consistant à inviter les rectorats à attribuer aux MI-SE concernés des quotités ou compléments de service d’enseignement ou d’édu- cation est inacceptable en soi, et a fortioridans un contexte de chômage des non-titulaires*.

Cette attitude constitue un véritable acharnement sur une catégorie devenue indésirable.

Le CN en appelle à la vigilance de tous les S1 : des contacts doivent être pris avec les MI-SE pour briser leur isolement et signaler toute irrégularité dans leur traitement. Les S3 récol- teront le plus d’informations possible pour lutter contre l’arbi- traire des rectorats et protéger ces personnels, dans le double but de maintenir le statut des MI-SE, en l’améliorant, et d’obtenir la réouverture du recrutement d’étudiants-sur- veillants.

Texte voté à l’unanimité moins une abstention

* Le 19 septembre, le ministère donnait gain de cause au SNES en pro- mettant de modifier les textes pour permettre l’ouverture de ces concours aux MI-SE.

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A S S I S T A N T D ’ É D U C A T I O N D A N S L E S E C O N D D E G R É

« Un dispositif calamiteux »*

pour les étudiants !

* Luc Ferry sur LCI en décembre 2002 à propos du statut des MI-SE

En italique : commentaires du SNES et citations (avec sources).

(1) Les missions, le recrutement et les formations sont différents pour un assistant d’éducation du primaire ou un assistant vie scolaire.

(2) 950 x 12 mois/1 600 h.

(3) 950€/112 heures mensuelles (28 h x 4 semaines). Ainsi, bien que l’indice soit le même sur la fiche de paie, quand un assistant d’éducation à 14 h gagnera environ 325 (14 h x 39 semaines = 546 h/an, 546 x 7,15/12 mois), un MI-SE à mi-temps (14 h) en gagnera environ 475.

NB : En fait, les MI-SE travaillent 28 h hebdo payées 32 (32 – 4 h forfaitaires pour les activités éducatives : permanences, FSE, aide aux devoirs, interventions éducatives dans la cour, le self, etc., calcul acquis en 1968). Voir le mémo www.snes.edu/memos/mi pour plus d’informations.

ASSISTANT D’ÉDUCATION MI-SE

Recrutement Au niveau local, par le chef d’établissement, Par le rectorat, sur critères sociaux, contrôlable

après avis du CA (1). en commission paritaire.

Niveau Bac (ou équivalence). Bac (ou équivalence).

Obligation Avoir plus de 20 ans pour l’internat. Être étudiant, avoir moins de 29 ans.

Facteurs prioritaires Étudiant boursier (de fait invérifiable). Projet de passer les concours de l’éducation.

Service 1 600 heures sur 39 à 45 semaines. 28 h hebdo pour les SE, 34 h pour les MI, pendant Service de vacances (petites et grandes). 36 semaines, plus une semaine administrative au début Temps incomplet (min. 5 heures hebdo) non choisi. ou à la fin des vacances d’été. Temps partiel possible.

Emploi du temps Imposé sur le contrat. En fonction de l’emploi du temps universitaire, Temps de travail annualisé. le plus contigu possible, fixé par les MI-SE entre eux.

Congés d’examen Aucun, puisque le service est annualisé. 4 jours avant ou encadrant les jours d’examen.

Rattrapage des journées d’examen. Exonération des jours d’examen.

Droit à mutation Non, puisque le recrutement est local. Oui, examen en commission paritaire, sur barème Signature d’un nouveau contrat. transparent (ancienneté, diplôme, note administrative).

Période d’essai Période d’essai égale à un douzième du contrat. Intérim de 6 mois (12 mois pour les mi-temps).

Licenciement possible pendant cette période Stagiarisation en commission paritaire

sans préavis ni indemnités. après avis circonstancié du chef d’établissement.

Durée des fonctions Pour une durée maximale de 3 ans, 7 ans maxi (sous condition de réussite aux examens renouvelable en une ou plusieurs fois, pour les MI) + 1 année dérogatoire (après accord de au maximum de 6 ans. la commission paritaire et avis du chef d’établissement).

Gestion Chef d’établissement (recrutement, Commission paritaire : recrutement, mutation, durée et fin de contrat, temps de service, stagiarisation, conseil de discipline. Le chef discipline...) sans aucun contrôle. d’établissement peut s’opposer au maintien.

Remplacement Le chef d’établissement peut conclure Le rectorat recrute et/ou nomme un intérimaire tout contrat de remplacement temporaire. sur la durée du remplacement.

Revenu Environ 950 /mois pour un temps plein, Environ 950/mois pour un temps plein (soit environ au prorata horaire (soit environ 7,15 /h)(2) 8,50 /h), et environ 475 pour un mi-temps(3) Cumul de bourse Oui, à mi-temps (800 heures/an) et en dessous. Oui, à mi-temps (14 h/sem.).

Concours internes Oui. Oui (depuis cette rentrée, obtenu par le SNES).

Élection au CA Électeur et éligible s’il exerce au moins Électeur et éligible s’il est nommé à l’année, 150 heures/an, collège des enseignants et éducateurs. collège des enseignants et éducateurs.

Formation 200 h/an pour un temps plein, au prorata pour les Le SNES revendique une formation professionnelle temps incomplets, sur demande de l’intéressé. Le chef pour les MI-SE (sur la semaine administrative) d’établissement est seul juge (et partie ?) pour accepter axée sur la dimension éducative de leur fonction.

ou non ce crédit-temps. Les auxiliaires vie scolaire bénéficient d’une formation d’adaptation à l’emploi.

Missions « Dans le second degré : surveillance des élèves, y compris Missions statutaires : surveillance et intervention pendant le service de restauration et en service d’internat ; éducative, animation du FSE et de l’internat, aide l’encadrement des sorties scolaires ; l’accès aux nouvelles aux devoirs, 3 h d’écriture (saisie d’absences...) hebdo.

technologies ; l’appui aux documentalistes ; l’encadrement Autres missions (sorties scolaires, surveillance des et l’animation des activités du foyer socio-éducatif et de devoirs et examens...) sur la base du volontariat et la maison des lycéens ; l’aide à l’étude et aux devoirs ; en échange d’une contrepartie (horaire ou pécuniaire).

l’aide à l’animation des élèves internes hors temps scolaire ; Ils ne participent à « l’école ouverte » que s’ils sont l’aide aux dispositifs collectifs d’intégration des élèves volontaires et rémunérés pour cela.

handicapés. Ils peuvent également participer au dispositif L’appui aux documentalistes, l’intégration des handicapés,

“École ouverte”. » (Circ. n° 2003-092 du 11/6/03)(1) l’accès aux nouvelles technologies sont des « nouveaux Possibilité d’être nommé sur deux établissements métiers » mis en valeur par les aides-éducateurs, et dont ou mis à la disposition des collectivités locales. le SNES revendique la reconnaissance comme tels.

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6

Halte à la précarité ! E

n cette rentrée 2003,

l’effet de la casse du ser- vice public d’éducation orchestrée par Luc Ferry et le gouvernement Raffa- rin commence à se faire sentir. Des établissements ferment leurs foyers socio- éducatifs par manque de personnels, des MI-SE effectuent des tâches pré- vues pour six personnes alors qu’ils ne se retrou- vent qu’à deux suite aux suppressions de postes, des chefs d’établissement

n’hésitent plus à faire pression sur les conseils d’admi- nistration (sur fond de chantage) pour obtenir l’accord d’embauche d’assistants d’éducation. Rappelons que ce recrutement est en fait un accord donné à Luc Ferry pour supprimer des postes de surveillant et d’aide-édu- cateur afin de faire des économies, même si ça implique un sous-encadrement des élèves. C’est pour refuser ce sophisme que le SNES a appelé les CA à voter NON ! Évidemment, face au chantage, notamment dans les grands centres urbains, où le risque d’avoir trop de per- sonnel en moins devient un danger pour les membres de l’institution scolaire (violences, dégradations, insécu- rité, abandon des élèves en grande difficulté...), beaucoup de CA ont tendance à choisir le moins pire, et le NON peut devenir minoritaire. Dans ce cas, et dans celui de tous les établissements où le recrutement s’est déjà effec- tué, il faut imposer lors du vote du CA (ou l’inscrire à l’ordre du jour du prochain !) des amendements au contrat de travail que propose le chef d’établissement à nos

Il le répétait à qui voulait l’entendre : JAMAIS ! Ça non jamais Luc Ferry n’avait pensé embaucher des « mamies » (dixit le ministre lui-même) à la place des actuels étudiants-surveillants.

Ça paraissait tellement saugrenu comme idée, que Luc Ferry avait accusé les syndicats de diffuser cet argument pour dis- créditer son action. Pourtant, dans une note de service datée du 27 septembre 2002, Alain Boissinot, directeur de cabinet, écrivait noir sur blanc que « les étudiants ne doivent pas consti- tuer le seul vivier, car en maint endroit, de jeunes retraités, ou des mères de famille, peuvent souhaiter s'engager dans des tâches édu- catives »? Qu’importe, pour calmer les craintes justifiées de l’opinion publique, on inscrirait dans la loi créant les assistants d’éducation la priorité d’embauche aux étudiants boursiers.

Seulement voilà, les chefs d’établissement peuvent aujourd’hui recruter qui bon leur semble, sans aucun contrôle, et rien ne les empêche de s’asseoir sur cette priorité invérifiable.

C’est ainsi qu’à la rentrée 2003, les principaux de deux collèges de Dordogne, ont voulu faire profiter leurs élèves de l’expé- rience de deux super « mamies » : l’une née en 1946, l’autre, plus jeune, en 1947. Pardon à ces collègues pour ce manque de galanterie (ce n’est pas personnel). On trouvera bien aussi des papis !

Et puis tant pis si, à côté, des étudiants issus de milieux modestes doivent arrêter leurs études faute d’un emploi pour les financer. Après tout, à part le SNES, qui se soucie encore des étudiants-surveillants de Dordogne de toute façon ? Pas le rectorat en tout cas !

jeunes collègues, sans pour autant entrer dans une coges- tion locale, dans le principe très douteuse.

Tout d’abord, pour l’égalité, l’étudiant(e) doit être recruté sur critères sociaux, de façon contrôlable et transparente.

Ensuite, par solidarité, l’étu- diant(e) doit disposer de jours de liberté pour ses révi- sions d’examens et/ou concours sans rattrapage de service, son emploi du temps doit être fixé en fonction de ses obligations universitaires.

Enfin, pour l’efficacité, ses missions se borneront à assurer l’encadrement éducatif et l’aide aux devoirs.

Ce ne sont que quelques conditions pour que les étudiants issus des familles les moins aisées réussissent des études supérieures tout en assurant un service de qualité auprès des élèves. N’oublions pas que, pour assurer l’égalité de traitement de tous les étudiants-surveillants au plan national, la finalité de notre action reste le maintien du statut des MI-SE, amélioré, et leur recrutement en masse.

Nous saurons le rappeler à notre ministre avant la fin de cette année scolaire ! ■

Sébastien Delacalle(SE à Montpellier)

Il était une fois une gentille principale qui pensait qu’un col- lège se dirige comme une famille. Elle avait ainsi souhaité élar- gir le cercle familial et avait convoqué le conseil de famille pour recruter quatre assistants d’éducation. Hélas ! Le conseil en question, dit conseil d’administration, pollué par la mauvaise graine de la famille, les enseignants, avait refusé cette géné- reuse proposition, d’abord en juin, puis fin août, au motif notamment que des surveillants intérimaires n’avaient toujours pas d’affectation dans l’académie et allaient connaître l’angoisse du chômage. Mais ils n’étaient pas de la famille. Qu’à cela ne tienne. La gentille principale décidait de passer outre et d’élar- gir la famille à quatre assistants d’éducation, dont sa propre fille et, semble-t-il le fils d’un de ses collègues. Elle leur proposait deux sortes de contrats, 35 heures de travail par semaine pour deux d’entre eux, dont sa fille, et 40 heures pour les deux autres.

Il convient de saluer l’admirable sens de la famille ainsi mani- festé par Madame la principale du collège Louis-Guilloux à Plé- met, en Bretagne, qui ne craint les foudres, ni des mauvais élé- ments de la famille du collège, ni du tribunal administratif, ni de la chambre régionale des comptes, ni même celles de la cour de discipline budgétaire. Ni celles du ministre, un parent lointain sans doute.

©THIERRY NECTOUX

Les conseils d’administration des établissements sont-ils toujours souverains en matière de décisions prises pour leurs établisse- ments? Telle est la question que l’on peut se poser actuellement.

En effet, malgré un vote négatif du CA quant aux recrutements d’assistants d’éducation, certains chefs d’établissement ont eu le droit de les recruter par simple décision rectorale.

Les CA semblent donc bien ne plus avoir leur mot à dire dans la vie des établissements. Quelle sera la prochaine étape ? Affaire à suivre...

(8)

Bulletin d’adhésion

à remettre au trésorier du SNES de votre établissement (ou à votre section académique pour les isolés)

Date de naissance... Sexe : ❑masculin féminin

NOM ... PRÉNOM ...

Résidence, bâtiment, escalier ... N° et voie ...

Commune si différente du bureau distributeur...

Code postal ... Bureau distributeur ...

Nom de jeune fille ... Téléphone ...

Établissement d’affectation : code

Nom et adresse : ...

...

ACADÉMIES TÉL./COURRIEL PERMANENCE MI-SE CONTACTS MI-SE

Aix-Marseille 04 91 13 62 80 s3aix@snes.edu Lundi 17 h-18 h 30 Yann Garcenot, Barbara Laurenger Amiens 03 22 71 67 90 s3ami@snes.edu Mercredi 14 h-17 h 30 Frédéric Chevreux Besançon 03 81 47 47 90 s3bes@snes.edu Mercredi 14 h-17 h, Sadia Debiane,

samedi 9 h-12 h Séverine Coindreau Bordeaux 05 57 81 62 40 s3bor@snes.edu Mercredi, jeudi, vendredi Cédric Martinez,

14 h-17 h Vincent Caussé, Anne Lozes

Caen 02 31 83 81 60 s3ae@snes.edu Mardi après-midi

Clermont 04 73 36 01 67 s3cle@snes.edu Mercredi 14 h-18 h Eloise Gonzallez

Corse 04 95 32 41 10 s3cor@snes.edu

Créteil 01 44 75 13 83 s3cre@snes.edu Lundi après-midi Rachid Boulemsamer, Christelle Aron

Dijon 03 80 73 32 70 s3dij@snes.edu

Grenoble 04 76 62 83 30 s3gre@snes.edu Mercredi après-midi Boris Wild, Magali Dichard

Guadeloupe 05 90 90 10 21 s3gua@snes.edu

Guyane 05 94 30 05 69 s3guy@snes.edu

Lille 03 20 06 77 41 s3lil@snes.edu Lundi, jeudi, vendredi Madgid Badaoui, Pascal Bricout, 14 h 30-18 h Jessi Roussel, Audrey David Lyon 04 78 58 03 33 s3lyo@snes.edu Mardi, jeudi 14 h-17 h Olivia Bhéra, Laura Bonnerot,

Aurore Sauvet

Martinique 05 59 63 63 27 s3mar@snes.edu

Montpellier 04 67 54 10 70 s3mon@snes.edu Jeudi matin Patrice Hernandez Nancy-Metz 03 83 35 20 69 s3nan@snes.edu Mardi, jeudi après-midi Yohan Robinot,

Alexandre Broccard

Nantes 02 40 73 52 38 s3nat@snes.edu

Nice 04 92 00 27 47 s3nic@snes.edu Lundi, mercredi après-midi

Orléans-Tours 02 38 78 07 80 s3orl@snes.edu Mardi toute la journée Antoine Renai Paris 01 44 75 13 82 s3par@snes.edu Mercredi après-midi Vanessa Tochon, Céline Kuric,

Didier Dhuique Poitiers 05 49 01 34 44 s3poi@snes.edu Mercredi toute la journée Fabrice Martini

Reims 03 26 88 52 66 s3rei@snes.edu

Rennes 02 99 84 37 00 s3ren@snes.edu Lundi toute la journée Anne-Julie Hoblin

Réunion 02 62 97 27 91 s3reu@snes.edu

Rouen 02 35 98 26 03 s3rou@snes.edu Mercredi 15 h-17 h Stéphanie Ducret Strasbourg 03 88 75 00 82 s3str@snes.edu Vendredi après-midi Toulouse 05 61 62 06 61 s3tou@snes.edu Mercredi après-midi Patrice Pannebiau Versailles 01 44 75 13 84 s3ver@snes.edu Mercredi toute la journée, Marion Gôme, Thomas Le Men

vendredi après-midi

Secrétariat national mise@snes.edu Tous les jours Vincent Caussé, Audrey David, Sébastien Delacalle, Didier Dhuique, Marion Gôme,

Anne-Julie Hoblin

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