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N° 699 18 SEPTEMBRE 2010

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ÉDITO

L ’ H E B D O M A D A I R E D U S Y N D I C A T N A T I O N A L D E S E N S E I G N E M E N T S D E S E C O N D D E G R É SOMMAIRE

N° 699 18 SEPTEMBRE 2010

L’été n’a pas instauré de trêve pour le mouvement social et la campagne nourrie sur les retraites s’est poursuivie. Pas de trêve non plus pour le Prési- dent et son gouvernement, avec la multiplication de discours sécuritaires destinés essentiellement à détourner l’attention des problèmes qui préoc- cupent le plus les Français et à affirmer la détermination à faire des réformes largement rejetées qui, pour certaines d’entre elles, remettent en cause les valeurs fondamentales de la République.

Le Conseil national du SNES, réuni les 13 et 14 septembre, a fait l’analyse d’un gouvernement de plus en plus contesté, ébranlé par la pitoyable affaire Woerth- Bettencourt emblématique des liens entre pouvoir et milieux finan- ciers, divisé sur des mesures sécuritaires mettant à mal les valeurs républicaines.

Le constat a été fait, commun à l’ensemble des organisations syndicales, d’une journée du 7 septembre particulièrement réussie, notamment au vu des cortèges, d’une opinion soutenant le combat contre une réforme injuste, d’une unité syndicale maintenue favorisant les mobilisations. Dans le même temps, les concessions affichées par le gouvernement ne touchent en rien au cœur de la réforme. La dynamique enclenchée le 7 doit donc trouver des suites rapides et maintenir la pression : c’est pourquoi le SNES et la FSU ont plaidé lors de la réunion interprofessionnelle du 8 pour la mise en place d’un plan d’action, incluant une nouvelle journée de grève et de mani-

L’AIR ET L’ÈRE DU MENSONGE

JEUDI 23 : MOBILISÉS !

RETRAITES, EMPLOI, SALAIRES

CETTE SEMAINE 3

LES RENDEZ-VOUS DU 23

ENJEUX 4-5

ÉDUCATION ET RETRAITES

EUROMANIF DU 29

MÉTIERS-CARRIÈRES 6

TZR

NON-TITULAIRES

SALON D’IVRY

SUR LE TERRAIN 7

STAGIAIRES 18 HEURES

HAÏTI

Suite page 2 ©

Colloghan

I l ne se passe guère de semaine voire de journée sans que le gouvernement ne soit pris en flagrant délit de déclarations pour le moins erronées voire mensongères.

Luc Chatel n’échappe pas à la règle. En moins de 48 heures, notre ministre a dû affronter le dur constat de la contradiction entre la réalité et ses déclarations sans cesse rassurantes sur une rentrée qu’il se plaît à présenter sans problème.

Et cela avec une distance qui ressemble au désintérêt.

C’est d’abord le « fuitage » du rapport de l’Inspection générale de

l’administration, institution peu suspecte de complaisance avec les organisations syndicales. Le rapport est accablant et reprend la liste de tous les problèmes que les personnels et les élèves subissent depuis la rentrée : dégradation des conditions d’encadrement en particulier en collège, « budgets de

fonctionnement en grande difficulté », baisse des moyens de remplacements qui laisse « sceptique », une gestion des ressources humaines « sous tension », la confirmation de tous les problèmes concernant la situation des stagiaires...

C’est ensuite, 24 heures plus tard, la publication des effectifs d’élèves dans les collèges et les lycées à cette rentrée, et ceux prévus à la rentrée prochaine.

Ces chiffres mettent en évidence une augmentation de 39 000 élèves dans le second degré à la rentrée 2010 : chiffre que Luc Chatel a bien pris soin de cacher

dans toute la phase de préparation de la rentrée pour ne pas faire lui-même la démonstration d’une dégradation inévitable du taux d’encadrement.

Pour la rentrée 2011, 62 000 élèves supplémentaires sont annoncés dans le second degré alors que le ministre est calé sur 16 000 nouvelles suppressions d’emplois dans l’Éducation nationale.

Souvent, et c’est heureux, la vérité rattrape ceux qui veulent la travestir.

■ Daniel Robin, cosecrétaire général

FACE À UN GOUVERNEMENT QUI NE VEUT RIEN ENTENDRE

de l’ambition pour le second degré

une réforme des retraites juste, concertée et efficace

un plan pluriannuel de recrutement massif la revalorisation de nos métiers

M

MO OB BIIL LIIS SA AT TIIO ON N J JE EU UD DII 2 23 3

➜ ➜

➜ ➜

➜ ➜

➜ ➜

(2)

Suite de la page 1

RETRAITES, EMPLOI, SALAIRES

JEUDI 23 : MOBILISÉS !

festations le 15, jour du vote à l’Assemblée, des modalités diversifiées et l’an- nonce d’une manifestation nationale début octobre. Plusieurs confédérations ont insisté sur la nécessité de permettre l’élargissement du débat dans les petites entreprises et une plus grande implication de la masse des salariés, y compris dans le privé, et plaidé pour s’en donner le temps. La décision de faire du 15 une journée d’expression préparant une nouvelle grande journée d’action le 23 a par conséquent été actée. Ne nous cachons pas qu’y compris dans nos secteurs, nous sommes loin d’avoir fait le plein de grévistes, que le travail d’explication et de conviction doit continuer, que le 23 constituera un tournant décisif dans la capacité ou non du mouvement syndical à gagner la bataille. Le CN a lancé un appel à investir massivement le 23, tenir des assemblées générales et mener des initiatives diversifiées entre le 15 et le 23 ; il propose que la FSU plaide lors de la prochaine interprofessionnelle pour des suites rapides et rapprochées de nature à obtenir le retrait du projet actuel et une autre réforme, sans exclure la reconduction de la grève.

Dans l’Éducation, l’appel lancé par le SNES le 6 a recueilli un écho médiatique sans précédent et discrédité le discours cynique de L. Chatel sur la rentrée

« techniquement réussie » ; la publication d ‘un rapport de l’Inspection géné- rale de l’Éducation nationale sur la rentrée 2010 conforte nos analyses sur l’ac- cumulation des problèmes et prédit le pire à venir, un avenir mal préparé. Il nous faut maintenant capitaliser le fruit du message que nous avons su faire passer, obtenir des améliorations et un débat budgétaire apte à donner au service public d’éducation les moyens d’assurer un enseignement de qualité pour tous. Le SNES proposera à la FSU une initiative forte sur les ques- tions éducatives (postes et recrutements, réformes, personnels) dans le cadre le plus unitaire possible, au moment du débat budgétaire.

C’est bien une politique d’ensemble, destructrice des services publics, cohé- rente dans sa mise à mal de toutes les solidarités que pratique le gouver- nement ; opposons-lui une réponse de l’ensemble des salariés et retraités

dans tous les secteurs. Frédérique Rolet

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4 SEPTEMBRE : LA PROTESTATION

DROITS ET LIBERTÉS

D

ans près de 150 villes, à l’appel de 66 orga- nisations (partis politiques, syndicats, asso- ciations), des milliers de manifestants sont des- cendus dans la rue samedi, pour protester contre la politique xénophobe du gouverne- ment. Les militants « Droits et libertés » étaient nombreux, plus que d’habitudes mais beaucoup de gens sont venus aussi dans une démarche individuelle pour dire « ça suffit comme ça »,

« halte à la xénophobie, non à la politique du pilori ».

Les artistes ont chanté la sérénade à Éric Bes- son : « Laissez passer les p’tits papiers »...

Les protestations émanent du monde entier.

L’Europe, l’ONU, condamnent la politique de la France vis-à-vis des Roms.

Le 4 septembre, par son ampleur, a marqué un tournant décisif dans la défense des droits et libertés. La mobilisation se poursuit. Le 4 sep- tembre aura des suites.

Marylène Cahouet

©DR© Clément Martin

FÉMINISME

L

e 25 septembre 2010 se tiendra à la salle des fêtes de la mairie de Paris un colloque organisé par le Collectif national pour les droits des femmes sur « Faire et écrire l’histoire : féminisme et lutte de classes, de 1970 à nos jours »... En ces temps de mobilisations sur les retraites et de l’offensive qui est faite sur les retraites des femmes, ce colloque sera l’occasion de faire le point sur les acquis et les avancées du mouvement des femmes, mais également de construire ensemble des pers- pectives de nouvelles luttes, de nouvelles mobilisations... ■Ingrid Darroman

(3)

L’US N° 699 • 18/09/2010

3

« La jeunesse est le temps d’étudier la sagesse, la vieillesse est le temps de la pratiquer »

J.-J. ROUSSEAU

C E T T E S E M A I N E

23 SEPTEMBRE

GRÈVE ET MANIFESTATIONS

Après la puissance de la journée de grève et de manifestation du 7 septembre qui a vu 2 500 000 manifestants dans les cortèges qui ont défilé dans toute la France, l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée d’action le 23 septembre.

Entre ces deux dates, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture le projet de loi sur les retraites dans des conditions peu glorieuses pour la démocratie et en contradiction avec les grandes déclarations présiden- tielles lors du débat sur la réforme de la Constitution : soulignant que le texte avait donné lieu à 62 heures de débat dans l’hémicycle depuis le 7 septembre 2010, le président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP) a décidé de limiter le nombre des explications de vote. 62 heures pour détruire les solidarités, plonger des milliers d’hommes et de femmes dans la précarité après une vie de travail... c’est peut-être même encore trop pour

ces défenseurs zélés d’un pouvoir contesté. Mais sans doute faut-il aller vite pour ce gouvernement mis sous la pression de la rue symbolisée par des milliers de manifestants rassemblés devant l’Assemblée nationale au moment du vote, à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales du public et du privé !

Réussir le 23 dans l’unité, avant l’examen du projet par le Sénat début octobre, est une nécessité... et débattre des suites une urgence. C’est dans ce contexte que le Conseil national du SNES a mandaté la FSU pour proposer à l’intersyndicale interprofessionnelle réunie après le 15 des suites rapides et rapprochées aux 15 et 23 sans exclure la reconduction de la grève, afin de contraindre le gouvernement à ouvrir des discussions pour une autre réforme qui passe par le retrait du projet actuel et à envisager une mani- festation nationale début octobre. ■ Roland Hubert

Les chiffres

du 7 septembre

Montluçon :

6 000

; Vichy :

5 000

; Nice :

35 000

; Foix :

12 000

; Marseille :

200 000

; Angoulême :

23 000

; Bourges :

20 000

; Tulle :

10 000

; Brive :

18 000

; Dijon :

10 000

: Guéret :

5 000

; Evreux :

15 000

; Quimper :

25 000

; Bordeaux :

100 000

; Mont-de-Marsan :

8 000

; Le Puy-en-Velay :

18 000

; Saint-Nazaire :

20 000

; Cahors :

11 000

; Angers :

18 000

; Saint-Lô :

7 000

; Laval :

12 000

; Nevers :

11 000

; Boulogne :

12 000

; Lille :

50 000

; Douai :

4 000

; Nancy :

20 000

; Compiègne :

8 000

; Bayonne :

15 000

; Perpignan :

20 000

; Chalon-sur-Saône :

11 000

; Le Mans :

30 000

; Albertville :

4 000

; Rouen :

60 000

; Niort :

15 000

; Albi :

20 000

; Toulon :

22 000

; Poitiers :

30 000

; Limoges :

45 000

; Paris :

270 000

...

©Clément Martin

AIX-MARSEILLE –Avignon, 10 heures, départ porte de l’Oulle.

AMIENSSaint-Quentin, 17 heures, rassemblement place Lafayette et manifestation

Soissons, 17 heures, place de la République

Amiens, 14 h 30, maison de la culture

Abbeville,15 heures Hôtel de Ville • Doullens, 17 h 30, Hôtel de Ville

Friville-Escarbotin, 14 h 30, place Jean-Jaurès

Ham, 14 h 30, place du Château

Compiègne, 10 heures, cours Guynemer

Creil, 10 heures, place Carnot

Beauvais, 14 h 30, place du jeu de paume.

CAEN – Cherbourg, 10 h 30, place Napoléon • Saint- Lô, 10 h 30, plage verte

Coutances, 10 h 30, mairie

Granville, 10 h 30, calvaire

Avranches, 14 h 30, mairie.

CLERMONT-FERRAND – Puy-en-Velay, 9 heures, assemblée générale des personnels de l’enseignement public salle Jeanne-d’Arc ; 10 heures manifestation, RV place Cadelade.

DIJON – Sens, manifestation 10 heures, place du marché

Saint-Florentin, 10 heures au port

Auxerre, manifestation 15 heures, départ maison des syndicats

Dijon, 14 h 30, rassemblement place de la Libération

Chalon-sur-Saône, 15 heures, rassemblement maison des syndicats

Macon, 15 heures, rassemblement place Genevès

Le Creusot, 15 heures, rassemblement à l’Alto • Monceau-les-Mines, 15 heures, rassemblement place de la mairie

Paray-le-Monial, 15 heures, rassemblement place de la Mairie.

GRENOBLE – Annecy, 14 h 30, manifestation départementale, RV préfecture d'Annecy (FSU en tête de cortège).

LIMOGES – Brive, 10 heures, rassemblement place Thiers

Tulle, 15 heures, rassemblement à la gare

Ussel, 15 heures, rassemblement place de la République

Limoges, 8 h 15, distribution tracts, blocage circulation ; 10 heures manifestation unitaire départ place de la République.

LYON –Saint-Étienne, 10 h 15, manifestation ; RV à Chateaucreux

Bourg-en-Bresse, 14 h 30, manifestation interprofessionnelle départe- mentale à l’appel de l'intersyndicale 01, départ Champ-de-Foire

Lyon, 10 h 30, cortège de la manufacture des tabacs jusqu’à la place Bellecour ; départ métro Monplaisir (descendre ensuite jusqu’à l'angle de la rue Feuillat pour trouver le RV FSU).

MONTPELLIER –Perpignan, 8 h 30, AG des syndicats de la FSU, RV hall Guy-Mallé au conseil général des PO ; 10 heures : manifestation intersyndicale et interpro place de Catalogne

Carcassonne, 9 h 30, rassemblement square André-Chénier puis manifestation

Narbonne,

10 heures, rassemblement théâtre du Pont de l’Avenir puis manifestation

Nîmes, 15 heures, manifestation départementale à 15 heures, RV devant la préfecture.

NANCY-METZ –Épinal, 14 h 30, rassemblement devant la préfecture

Verdun, 10 heures, RV parking du 8-Mai

Bar-le-Duc, 14 h 30, RV place de la Gare

Commercy, 10 heures, rassemblement place du Château (heure à préciser)

Nancy,

14 heures, départ place Stanislas

Metz, 14 h 30, RV place de la Gare

Longwy, 14 h 30, départ manifestation place Darche.

RENDEZ-VOUS DES MANIFESTATIONS... RENDEZ-VOUS DES MANIFESTATIONS...

GRÈVE NATIONALE UNITAIRE : 23 SEPTEMBRE 2010

NICE – Toulon, 10 heures, place de la Libeté

Nice, 10 heures, place Masséna

Draguignan, 10 h 30, devant la sous-préfecture.

ORLÉANS-TOURS –Châteauroux, 10 heures, rassemblement place de la République

Chartres,

10 heures, manifestation départementale unitaire, RV place des Épars ; 14 heures assemblée générale FSU (,3 rue Louis-Blériot à Champhol)

Bourges,

10 h 30, manifestation, RV place Séraucourt, fin de manifestation sur les marches de la Maison de la culture avec prise de parole des syndicats

Tours, 10 heures place de la Liberté

Vendôme,

10 h 30 : place de la Liberté

Romorantin, 10 h 30, sous-préfecture

Blois, manifestation départementale, RV à 14 h 30, Parc des Expositions pour les manifestants venant du sud de la Loire ; 14 h 30 au parking du « Carrefour Market » de la chaussée St-Victor pour les manifestants de l’Est du département ; 14 h 30 carrefour du bd de l’Industrie, avenue de Vendôme pour les manifestants de Blois et du Nord-ouest du département (le vendômois), reprise du dispositif 3 cortèges convergents avec point de rencontre au rond-point de la Résistance pour remonter vers la préfecture de Blois

Orléans, 10 h 30, manifestation RV à Martroi

Gien, 10 h 30, RV à J.-Jaurès

Montargis, 10 h 30, RV à Pâtis.

PARIS-CRÉTEIL-VERSAILLES – 13 heures, place de la Bastille, vers Concorde.

POITIERS – Poitiers, 10 heures, rassemblement et manifestation, RV stade Rébeilleau, arrivée préfecture

Thouars et Bressuire, rassemblements (heures et lieux à préciser)

Niort, des

prérassemblements (Hôpital, maison des syndicats,

carrefour du Fournil avenue de Paris) pour se retrouver place de la Brèche à 11 h 30 (départ de la manifestation)

Angoulême, 10 heures, rassemblement place de la gare et départ de la manifestation

La Rochelle,14 h 30, rassemble- ment place de Verdun

Rochefort, 10 h 30, rassemblement place Colbert

Saintes, 10 h 30, rassemblement palais de Justice

Jonzac,

16 heures, rassemblement jardin public.

REIMS – grève et manifestations interpro- fessionnelles dans plusieurs villes du département (à préciser).

RENNES –Brest, 10 h 30, place de la Liberté

Morlaix, 10 h 30, place de la mairie

Quimper,

10 h 30, place de la Résistance

Quimperlé,

10 h 30 (Coat Ker).

LA RÉUNION – St-Denis et St-Pierre : manifestations (heures et lieux à préciser).

ROUEN – Rouen, 10 heures, RV cours Clémenceau, meeting final intersyndical devant la préfecture

Dieppe, 10 h 30, gare

Le Havre, RV à préciser.

TOULOUSE – Toulouse, appel des 8 organisations départementales à manifestation, 9 h 30 à St- Cyprien (RV FSU place du Fer-à-Cheval, direction pont des Catalans)

Rodez, 12 h 30 un pique- nique festif, mail de Bourran ; 14 heures, rassemblement (Bourran) puis manifestation en direction du foirail, avenue Victor-Hugo, et prise de parole place d’Armes

Foix, 10 heures,

rassemblement au Haut-de-Villotte puis manifestation

Montauban, 14 h 30, rassemble- ment devant la gare puis manifestation jusqu’au conseil général

Tarbes, 10 heures, manifestation (rassemblement devant la Bourse du Travail).

Informations complémentaires sur : www.snes.edu et sur les sites des sections académiques

snes.edu

(4)

EURO-

MANIFESTATION À BRUXELLES

LE 29 SEPTEMBRE C ontre les plans d’austérité, priorité à l’em-

ploi et à la croissance. C’est le mot d’ordre principal que la CES (Confédération européenne des syndicats) a lancé dans le but de mobiliser à la fois à Bruxelles et dans les autres capitales euro- péennes avec des actions nationales. Construire un rapport de force en faveur des salariés au plan européen est d’autant plus nécessaire dans un contexte où les gouvernements considèrent que la seule façon de créer de la compétitivité et de la croissance est de procéder à des coupes dras- tiques dans les dépenses publiques et sociales.

Grande manifestation programmée à Bruxelles le mercredi 29 septembre avec 100 000 per- sonnes venues de toute l’Europe pour dire que la crise n’est pas la leur et que l’addition doit être payée par les banques et non par les travailleurs.

Repousser les mesures concernant les services publics, les salaires, l’emploi et les retraites qui sont présentées comme des réponses à la crise des finances publiques.

Autant de sujets sur lesquels la mobilisation est déjà engagée en France comme dans d’autres pays, Grèce, Espagne, Portugal, Italie, Roumanie...

Alors soyons nombreux avec le SNES et la FSU à participer à la manifestation du 29 septembre.

29 SEPTEMBRE : UNE JOURNÉE D’ACTION EUROPÉENNE

L’euro-manifestation à Bruxelles ne sera pas le seul temps fort pour dire non à l’Europe de l’aus- térité et demander une Europe de l’emploi, de la justice sociale et de la solidarité. D’autres actions auront lieu dans les différents pays européens.

Appel à la grève générale en Espagne le 29 contre la réforme du marché du travail. Les deux cen- trales syndicales CCOO et UGT dénoncent cette réforme qui va provoquer une augmentation de la précarité et du chômage (20 % à l’heure actuelle) en facilitant les licenciements. Au Por- tugal, manifestations programmées à Lisbonne et à Porto pour protester, entre autres, contre le gel des salaires des fonctionnaires (les enseignants sont fonctionnaires) et les menaces sur de nou- velles réductions dans les dépenses publiques d’éducation.

Odile Cordelier

RETRAITES : INDIGNE !

2

,5 millions de manifestants, des dizaines de milliers de grévistes : la force du 7 sep- tembre a déjoué le calendrier gouvernemen- tal, ajusté pour une réforme sans débat.

Le débat s’est imposé et la population par- tage largement l’idée que le projet est injuste et que pour défendre les retraites par répartition, il faut mobiliser des finan- cements nouveaux.

Ce projet est injuste pour les plus jeunes géné- rations, le report de l’âge de la retraite de 60 à 62 ans les prive déjà des emplois qui auraient dû être libérés par leurs aînés. Le report de l’âge sans décote à 67 ans va amplifier l’impact dévastateur de celle-ci sur les carrières courtes des jeunes générations entrées plus tard dans la profession. De plus 42 ans de cotisation, c’est l’assurance d’avoir un niveau de pen- sion faible même en « travaillant plus long- temps ». Injuste pour les salariés qui ont com- mencé très jeunes et devront travailler plus longtemps. Injuste pour les salariés hors de l’emploi en fin de vie professionnelle qui voient s’allonger les périodes de précarité avant la retraite. Injuste pour les femmes, qui sont déjà 36 % à liquider leur retraite à 65 ans alors que c’est le cas de 4 % des hommes.

Combien devraient demain attendre les 67 ans pour partir sans décote ?

Le projet est particulièrement brutal pour les fonctionnaires, pour qui

les mesures géné- rales seraient alourdies par la baisse de leurs salaires nets. Et derrière « l’ou- verture » des propos présiden- tiels, les amende- ments du gouver- nement comme ceux de la majorité parlementaire aggravent le bilan. En effet si des aménage- ments succes- sifs ont été apportés à la situation des mères de trois enfants, sans lever le risque de pousser dehors des mil- liers d’entre

C

omme le souligne le rapport de l’IGAENR relatif à la préparation de la rentrée scolaire, ce sont bien souvent les collèges qui ont fait les frais des restric- tions budgétaires pour limiter les effets calamiteux de la réforme en Seconde : recours accru aux HSA, des classes aux effectifs de plus en plus lourds, globalisa- tion, voire disparition des heures d’IDD au cycle central et/ou d’ATP en Sixième pour financer dans l’urgence la création d’une division supplémentaire.

Si le socle commun reste abstrait pour nombre de collègues, l’obligation de le vali- der en totalité cette année en vue de la délivrance du brevet va vite devenir une réalité très concrète.

Ceux qui ont expérimenté le livret de com- pétences ou qui ont dû, l’an dernier, se l’approprier ont constaté que la démarche imposée induit une évaluation incessante des élèves, une minoration et une frag- mentation des savoirs, une juxtaposition de compétences qui ne sont pas de même nature, qui ne font pas toujours l’objet d’un apprentissage et dont certaines relèvent du jugement de la personne même de l’élève. Ceux qui ont élaboré des grilles locales de répartition des items entre les dis- ciplines et de modalité de validation ont pu mesurer qu’une telle évaluation transfor- mait considérablement leur métier et alour- dissait la charge de travail sans pour autant

répondre aux difficultés du collège.

Échaudés par le B2i et le niveau A2, nom- breux sont ceux qui réalisent qu’on leur demande en fait de se prêter à une mas- carade afin d’afficher des résultats qui ne reflètent pas le niveau réel des élèves mais qui devront à court terme attester la maî- trise du socle par 100 % d’une génération.

En témoignent les pressions qu’ils subis- sent parfois pour revoir à la hausse le nombre d’élèves « validés » quand ce n’est pas le chef d’établissement lui-même qui passe « derrière leur dos ».

Soucieux de fédérer la profession pour qu’elle soit la plus unie possible, le SNES a appelé l’ensemble des personnels à débattre de la stratégie syndicale qu’ils sont prêts à mettre en œuvre pour faire échec à cette forme d’évaluation problématique.

Les 7 400 connexions au document mis sur le site montrent l’intérêt porté à la consulta- tion engagée. Mais de nombreux collègues et militants ont demandé plus de temps pour débattre de manière plus approfondie.

Le conseil national du 14/09 a donc décidé d’appeler à poursuivre le débat à partir du document proposé pour s’opposer au livret de compétences, à ne rien se laisser impo- ser dans l’immédiat au cours du 1ertri- mestre, et à mener campagne auprès des parents et de l’opinion publique pour leur exposer nos propositions pour le collège.

Monique Daune

O

fficiellement, la mise en place de la classe de Seconde se passe bien. Les structures sont en place et n’ont dans l’en- semble pas subi de coupe dans les dota- tions horaires, selon la volonté du ministère (voir la « synthèse sur la préparation de la rentrée 2010 » de l’IGAENR1). Vision som- maire qui édul-

core les dif- f i c u l t é s d e s établissements.

Les lycées à d o m i n a n t e technologique, boudés par les élèves lors de leurs vœux, ont subi cet été des fermetures de classes, sans pourtant qu’il n’y ait eu d’ou- verture ailleurs.

Au final, les Secondes de n o m b r e u x

lycées à dominante générale sont en sur- effectif (plus de 36 élèves par classe), véri- table aubaine pour les recteurs, l’augmen- tation du nombre d’élèves par classe étant un des leviers de suppressions de postes.

Aux classes surchargées s’ajoutent les aléas liés au cœur de la réforme. L’autonomie de gestion du tiers de la dotation des classes, combinée au renvoi au local de l’organisation des enseignements d’ex- ploration et de l’accompagnement per- sonnalisé, a conduit de nombreux chefs d’établissements à des choix qui n’ont rien à voir avec la pédagogie. Organisation tout autre que celle votée par le conseil d’ad- ministration, horaires élèves non respectés, travail en groupe à effectif réduit variable d’une classe à l’autre au sein d’un même établissement, semestrialisation voire annualisation des enseignements d’ex- ploration et de l’accompagnement per- sonnalisé (parfois financé en HSE)... les dis-

positifs mis en place « optimisent » avant tout la gestion des personnels... et de la pénurie. Sur le papier, de mirobolants emplois du temps pour les élèves, dans la pratique, des enseignants devant des classes surchargées, ou bien se partageant des fractions d’heures d’enseignements d’exploration ou d’accompa- gnement per- sonnalisé, dont ils ne savent parfois même pas quand ils doivent les assurer ni quoi en faire. Ou sont passés les objectifs péda- gogiques dans tout cela ? Une fois de plus, il y a loin de la commu- nication du ministre à la réalité du terrain. Cette réforme n’est pas tenable, et son extension au cycle terminal doit être bloquée au plus vite.

Valérie Sipahimalani, lycees@snes.edu

(1) Inspection générale de l’Administration de l’Éducation nationale et de la Recherche.

elles d’ici au 30 juin, le « souci » des polypen- sionnés conduit le gouvernement à en aug- menter le nombre(1)tout en remettant les mesures de justice attendues à la conclusion d’un prochain rapport.

Rapport aussi sur les bonifications pour enfant dont des milliers de femmes ont été privées depuis 2003, mais la suppression de la valida- tion des services auxiliaires et celle de la ces- sation progressive d’activité seraient immé- diates ! Ainsi ceux qui prétendent allonger une activité professionnelle dont ils dégra- dent par ailleurs les conditions, suppriment le seul aménagement des fins de carrière encore effectif, même si fortement dégradé depuis 2003.

Aucune réponse à notre revendi- cation de la valida- tion des années d’étude.

Ce projet doit être retiré ! C’est aujourd’hui possible si le rejet qu’il suscite dans la population se traduit par le renforcement des manifestations. La journée du 23 septembre s’annonce décisive. Et s’il faut continuer, le SNES et la FSU entendent tout faire pour concrétiser sans délais des suites unitaires, portées par l’intersyndicale.

C’est nécessaire pour débattre et construire une autre réforme.

Anne Féray

1. En rapportant de 15 à 2 ans la durée nécessaire pour le droit à une pension de la fonction publique.

Mères de trois enfants

Selon l’amendement gouvernemental du 8 septembre, celles qui seront le 1erjanvier 2011 à moins de cinq ans du nouvel âge de la retraite verront leurs droits inchangés. Pour les autres, ce n’est qu’en cas de retraite avant le 1erjuillet 2011, demandée avant le 1erjanvier 2011, que les conditions du calcul de la pension se feront en référence à « l’année de l’ouverture du droit ». À défaut, un calcul générationnel dégraderait très fortement leur pension. Voir www.snes.edu(un projet injuste et brutal).

L

a rentrée 2010 dans l’éducation est exceptionnelle à plus d’un titre.

Rentrée offensive – à l’initiative du SNES – dans le second degré, qui a per- mis d’ébranler auprès de l’opinion publique la crédibilité du discours minis- tériel, elle est aussi celle de tous les dan- gers pour les élèves et les personnels tant les conditions de travail et d’étude se sont dégradées.

Travestissant la réalité dans une pous- sive campagne médiatique, le ministre a de plus en plus de mal à faire croire que tout va bien, que le second degré serait enfin sur de bons rails, et per- sonne n’est dupe de son discours embarrassé sur les conditions d’accueil des stagiaires. Il est encore possible de renverser la situation catastrophique créée par l’obstination aveugle du gou- vernement à appliquer les consignes budgétaires et idéologiques du prési- dent de la République. Cela nécessite de montrer la réalité des établisse- ments : impréparation des réformes dont la mise en œuvre est laissée à la responsabilité locale, pénurie des moyens, hausse des effectifs de classe, mise en cause des règles démocratiques de fonctionnement des établissements avec l’éclosion de hiérarchies intermé-

diaires installées à coup d’indemnités ou de pro- messes de promotions...

et tout cela sans aucune ambition pédagogique, sans aucune volonté de réduire les inégalités scolaires et sociales.

Les mensonges minis- tériels pour l’éducation font écho à tous ceux que le gouvernement depuis trois ans aligne dans sa communica- tion, au fur et à mesure de la présentation et de la mise en œuvre de ses réformes, de l’hôpi- tal à l’Université en pas- sant par la justice ou la retraite.

Et on atteint des som- mets quand la démons- tration est faite par un

rapport de l’IGAENR qui, sur de nom- breux points, donne corps aux inquié- tudes que les personnels et le SNES e x p r i m e n t d e p u i s d e s m o i s s u r l a réforme du lycée, ou sur les conditions de travail en collège par exemple.

Interpeller les élus, alerter les parents

d’élèves, construire collectivement dans les établissements les refus de se laisser imposer des dispositifs inutiles, inefficaces ou qui mettent en péril le service public d’éducation, que ce soit sur le plan péda- gogique, organisationnel ou sur celui des statuts, est urgent.

Une telle démarche s’inscrit dans la conti- nuité des actions de l’année dernière. En portant la volonté d’imposer d’autres choix pour la société, l’avenir des jeunes et du système éducatif, elle est complémentaire de celle de l’interprofessionnelle sur les

retraites. ■Roland Hubert

RETRAITES, EMPLOI, SALAIRES, ÉDUCATION : RIEN N’EST JOUÉ

Rarement une rentrée scolaire et sociale aura été aussi tendue. Éducation, retraites, choix politiques et économiques… face à la contestation générale, le gouvernement, sourd et aveugle s’enferre dans les mensonges et pratique le déni de la réalité. Dans l’éducation, les

conclusions du rapport de l’IGAENR, décrédibilisant le plan de communication de L. Chatel, avaient été largement anticipées par le SNES. Quant à la contestation montante face à la réforme des retraites, elle met à jour l’exaspération de la majorité des Français devant un

projet qu’E. Woerth s’entête à qualifier de « juste » et « équitable ». Par leur mobilisation massive le 24 juin et le 7 septembre, les salariés ont déjà marqué des points : le 23 septembre, enfonçons le clou.

ÉDUCATION :

FACE AUX BONIMENTS

LYCÉES :

SECONDES EN DIFFICULTÉ

©Agnès Verdurand ©DR

©DR

Plus de 20 000 élèves supplémentaires*

sont attendus dans le second degré sans qu’aucune création d’emplois ne soit prévue.

* En fait, l’augmentation serait de 39 200 (source ministérielle) (n.d.l.r.).

Le manque de crédits de fonctionnement affecte insidieusement la qualité du service éducatif. Une fois réglés les restes à payer de l’an dernier, il ne reste que très peu de crédits pour finir l’année 2010. Le cri d’alarme est général dans les académies.

Les corps d’inspection signalent des postures de refus y compris chez des professeurs chevronnés, relais habituels des corps d’inspection et soulignent que ni les encouragements persuasifs des corps d’encadrement, ni la rémunération

conséquente prévue pour cette fonction de tuteur ne semblent actuellement de nature à lever les oppositions.

Beaucoup de lycées se demandent à quoi bon implanter en Seconde des options qui ne conduisent pas aux séries de

baccalauréat présentes dans l’établissement, sauf à organiser un grand chassé-croisé d’élèves entre la Seconde et la Première.

La tension dans le second degré se manifestera par un recours accru à

des personnels non titulaires et des difficultés probables pour assurer le remplacement des professeurs absents.

Les autorités académiques s’apprêtent à annuler de nombreux stages de formation continue faute de pouvoir payer

les déplacements et les formateurs.

À moins de penser qu’on peut encore beaucoup optimiser la gestion des titulaires remplaçants, la baisse des moyens consacrés au remplacement, opérée dans de nombreuses académies, interpelle.

L’augmentation de la part des heures supplémentaires dans les dotations est générale.

L’augmentation des compléments de service est un phénomène également notable...

Or, si la rentrée 2010 est techniquement réussie, les conditions de sa construction ne préparent pas totalement l’avenir dans la mesure où elles reposent souvent sur des choix conjoncturels et des solutions provisoires.

[Le rapport de l’IGAENR]

ne décrit pas la situation actuelle.

Il anticipait il y a trois mois, il m’alertait sur un certain nombre de points et à la suite de ce rapport naturellement, j’ai réagi et nous sommes intervenus pour que la rentrée se passe bien.

Entretien sur RTL, 12 septembre 2010

Cette

nouvelle formation, c’est enfin plus d’accompagnement pour les nouveaux professeurs, grâce à la proximité d’un tuteur, d’un enseignant chevronné choisi parmi les corps d’inspection pour son expérience et son savoir-faire.

En période

de crise, quel autre pays peut se prévaloir d’une telle revalorisation de ses professeurs ? Conférence de presse de rentrée, 31 août 2010

Extraits du rapport de l’Inspection générale de l’administration

de l’Éducation nationale et de la Recherche

(septembre 2010)

Les projets de programmes des disciplines générales et technologiques des futures séries industrielles (STI2D), de laboratoire (STL) et d’arts appliqués (STD2A) sont en consultation sur le site Eduscol jusqu’au 21 octobre. Le SNES invite l’ensemble des enseignants à s’emparer de cette consultation afin de faire connaître leurs critiques.

Le SNES fera de cette journée du 21 octobre un temps fort national de mobilisation pour imposer d’autres choix pour l’avenir de la voie technologique que ceux que le ministère a choisis.

©DR

COLLÈGE : LIVRÉ AU SOCLE

©Arto/Fotolia.fr ©DR

(5)

M É T I E R S - C A R R I È R E S

« Le talent se développe dans la retraite ; le caractère se forme dans le tumulte du monde »

GOETHE

L’US N° 699 • 18/09/2010

6

Plus de 36 élèves par classe

Alors que le ministre annonce vouloir augmenter le nombre d’élèves d’un ou deux par classe, de nombreux collègues connaissent déjà des

situations d’enseignement avec des effectifs de plus de 36 élèves par classe. Souvent oubliées car consommatrices de moyens, ces situations ouvrent droit, dans certaines conditions, à une diminution du maximum de service dû.

Un enseignant effectuant au moins huit heures dans des classes dont l’effectif est compris entre 36 et 40 élèves bénéficie d’une heure de diminution de service. Si l’effectif est supérieur à 40 élèves, la diminution est de 2 heures.

Faites respecter vos droits. Vérifiez attentivement votre état de ventilation de service (état VS) et contactez la section académique du SNES si votre chef d’établissement ne vous accorde pas cette réduction de service alors que vous y avez droit.

INRP : signer l’appel international

Dans la droite ligne des attaques gouvernementales contre tout ce qui touche à la réflexion pédagogique et en contradiction avec les conclusions de l’Agence d’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (AERES), qui préconise de

« pérenniser les missions centrales de l’INRP », « l’intégration » de l’INRP dans l’ENS de Lyon à compter du 1erjanvier 2011 conduira à la perte de son identité :

• abandon de la tutelle de l’Éducation nationale au profit de la seule tutelle Recherche ;

• retrait des postes d’enseignants détachés à temps plein ;

• abandon probable du musée national de l’éducation (Rouen) ;

• bien sûr un redéploiement des emplois dans diverses institutions.

Un appel contre cette dissolution et pour que l’INRP ait les moyens de développer ses missions au service de la recherche, de l’éducation et de la formation est signable en ligne.

Les affectations des TZR en juillet et août se sont déroulées dans un contexte de grande pénurie des moyens d’enseignement, dont les effets ont été aggravés par la décision politique d’affecter les stagiaires sur des services complets. Sur plus de 25 000 collègues TZR, très nombreux sont ceux qui se trouvent placés par l’administration dans des situations difficiles, voire aberrantes.

L

a pénurie de postes, résultant de l’austé- rité budgétaire, a été aggravée par la « réser- vation » par les recteurs de supports complets à 18 heures (postes ou blocs de moyens pro- visoires) pour asseoir les collègues stagiaires.

Ces postes ont manqué au pot commun du mouvement Intra, puis pour les AFA (affectation à l’année) des TZR durant l’été.

Dans ces conditions se multiplient les affec- tations sur plusieurs établissements, qu’il s’agisse d’affectations définitives ou d’AFA pour les TZR.

La gestion à l’heure près et la férule de « l’amé- lioration du rendement » des TZR entraînent des dérives inacceptables : explosion des affec- tations hors zone et/ou hors discipline, multi- plication des nominations sur deux ou trois (voire quatre !) établissements... des milliers de collègues sont ainsi placés par l’adminis- tration dans des situations professionnelles et personnelles impossibles.

Indice du grand désordre régnant dans les ser- vices rectoraux, des centaines de collègues affectés en juillet se sont vus déplacés en cette rentrée sans crier gare, pour permettre la récu- pération des heures d’enseignement afin d’y placer des stagiaires restés sans affectation.

Enfin, il est clair que dans nombre de disci- plines et d’académies, dès le milieu du pre- mier trimestre, les remplacements de courte et

moyenne durée ne pourront plus être assurés, par manque de personnel. Les rectorats s’in- quiètent et s’activent déjà à recruter par toutes les voies possibles contractuels et vacataires.

Il est impératif de rompre l’isolement que connaissent les collègues TZR, par l’adhésion au SNES, la participation aux nombreux stages et réunions organisés par les sections aca- démiques. Le mémo national TZR, réactualisé, est disponible dès cette rentrée, une publi- cation nationale spéciale TZR sera diffusée dès octobre.

Christophe Barbillat, emploi@snes.edu

Dans le cadre de l’agenda social annoncé en mars dernier, le ministère de la Fonction publique vient de communiquer aux organisations syndicales le calendrier des groupes de travail autour des agents

non titulaires, de septembre à début novembre.

A

u programme, évolution des cas de recours aux agents non titulaires, condi- tions de recrutement et de renouvellement des contrats, parcours professionnels des non- titulaires, conditions d’emploi, amélioration de la connaissance statistique... Il s’agit en fait, à la suite des promesses présidentielles de janvier dernier(1), d’approfondir le travail déjà mené au printemps 2009. Le ministère voudrait déboucher sur la rédaction d’un protocole d’accord en décembre et la rédaction des textes d’application au premier semestre 2011, mais le discours tenu par Georges Tron le 22 juin dernier aux organisations syndicales augure mal de la suite... Le secrétaire d’État est revenu sur les 16 plans de titularisation en 50 ans pour en critiquer, selon lui, le résultat mitigé, ces plans n’ayant jamais résorbé com- plètement la précarité ; selon le ministre, le CDI « a constitué un progrès qui a profondé- ment renouvelé la question de la titularisation comme unique réponse à la précarité » (sic). Il n’a pas caché son intention d’élargir l’accès au CDI, notamment aux catégories B, et de dis- cuter de la notion de « contrats successifs » exi- gés pour y prétendre. Les syndicats de la FSU

A

u menu du salon cette année : l’interaction entre les dimensions anatomiques et orga- niques et les composantes psychologiques et neurologiques, les avancées scientifiques dans le domaine de la santé, les perspectives d’avenir dans le traitement des maladies, le poids des sys- tèmes économiques et politiques sur l’organisa- tion de la santé publique...

Le SNES organise plus particulièrement une confé- rence avec M. Benasayag autour de son dernier ouvrage, « Organismes et Artefacts, vers la virtua- lisation du vivant », et deux tables rondes.

La question de la représentation que se font les élèves de leur corps et de leur santé sera abordée à travers le prisme des programmes de SVT.

Il sera également débattu du traitement, ou pas, des questions sociales touchant à la santé dans les programmes de SES du lycée.

L’accès au salon, aux animations, à la librairie et au village des auteurs est libre. Venez nombreux.

Sandrine Charrier De 10 à 19 heures, Espace Robespierre : 2, rue Robespierre, 94200 Ivry-sur-Seine.

Ligne 7, métro Mairie d’Ivry, RER C, gare d’Ivry-sur-Seine, www.asts.asso.fr

ont relevé les contradictions du discours minis- tériel dans leur intervention en déplorant que le ministère parle d’instaurer un nouveau type de contrat ultraprécaire, le contrat d’opération, tout en prétendant vouloir lutter contre la pré- carité. Ils ont rappelé que le Président avait parlé de titularisation et non de « cédéisa- tion ». Il est revenu sur le recours « scanda- leux » à la vacation alors que celle-ci continue à faire des ravages dans le second degré. Tout en centrant son propos sur une meilleure ges- tion des non-titulaires, il a confirmé qu’il y aurait un plan mais il sera « ciblé et progressif ».

Vincent Lombard

(1) Nicolas Sarkozy avait déclaré dans une émission télévisée en janvier dernier : « je suis tout à fait prêt à envisager la titularisation progressive des contractuels ».

NON-TITULAIRES AFFECTATION DES TZR

LE GRAND BAZAR

Le décret 2010-888, publié fin juillet, portant sur l’évaluation professionnelle des fonctionnaires nous concerne-t-il ? Ce décret, publié par le gouvernement pour une application au 1erjanvier 2012, généralise à l’ensemble de la fonction publique les disposi- tions expérimentales de deux décrets déjà de mise pour les personnels administratifs, de santé et du secteur social.

Dorénavant, l’évaluation professionnelle des fonctionnaires se fera sur la base d’un entretien professionnel annuel avec le supérieur hiérar- chique direct. Les corps dont les statuts parti- culiers prévoient un système d’évaluation par

notation sont dérogatoires à ce décret. Les corps des agrégés, certifiés, CPE et CO-Psy conservent donc les dispositions en vigueur et toute tentative d’imposer un entretien profes- sionnel serait infondée.

Cependant, le ministère veut faire évoluer les modalités d’évaluation des personnels ensei- gnants, CPE et CO-Psy. Le rôle et le poids de l’ins- pection pédagogique régionale dans l’évalua- tion risquent d’être affaiblis au profit de ceux du chef d’établissement.

Le SNES sera extrêmement vigilant lors de ces discussions. La conception de nos métiers et de nos carrières est en jeu. ■Xavier Marand

QUESTION-RÉPONSE

ÉVALUATION DU PERSONNEL

LES CONTRADICTIONS DU MINISTRE

© DR

Collège Colette-Besson (Paris)

Le collège s’est mobilisé massivement le 6 septembre (plus de 80 % de grévistes), avec l’appui des parents d’élèves, pour améliorer les conditions de la rentrée.

À la rentrée : pas de principal adjoint, un seul CPE contractuel, deux stagiaires, aucun professeur nommé en allemand et en arts plastiques, la moitié du personnel est composée de professeurs contractuels ou de titulaires remplaçants qui ne seront plus en poste l’année prochaine, et l’attribution massive d’heures supplémentaires ne permet pas à l’équipe éducative de mettre en place des dispositifs et projets ambitieux tant sur le plan scolaire que sur le plan de l’encadrement.

Une délégation a été reçue au rectorat, elle a obtenu la nomination d’un CPE.

SALON D’IVRY 2010

LE CORPS RÉPARÉ

Le SNES sera présent au Salon du Livre d’Histoire des Sciences et des Techniques

d’Ivry-sur-Seine qui se déroulera du 26 au 28 novembre 2010.

(6)

S U R L E T E R R A I N

« J’arrêterai de faire de la politique quand les politiques arrêteront de nous faire rire »

COLUCHE

DES STAGIAIRES DÉBORDÉS

FORMATION DES MAÎTRES

C’est le sentiment de nos collègues enseignants et CPE stagiaires lorsqu’on discute avec eux de leurs conditions de travail. Les personnels titulaires qui refusent massivement d’être tuteurs acceptent néanmoins d’apporter leur aide avec les équipes pédagogiques. Ils expriment ainsi leur refus d’une telle destruction de la formation des maîtres, mais aussi toute leur solidarité.

Le ministre doit entendre la colère et le ras-le-bol d’une profession dont les conditions de travail ne cessent de se dégrader depuis de nombreuses années.

Les prénoms des collègues répondant aux questions du SNES ont été modifiés à leur demande. Retrouvez l’intégralité de leurs témoignages sur le site du SNES, dans la rubrique « le SNES en campagne ».

Qui veut gagner dix millions ?

L’école privée catholique réclame dix millions d’euros auprès du ministère de l’Éducation nationale pour financer la formation initiale des enseignants de l’enseignement privé, dans le cadre de la masterisation.

Cette demande n’a aucun fondement juridique sauf à vouloir étendre la loi Debré à l’enseignement supérieur alors que cette dernière concerne l’enseignement scolaire.

Le SNES estime que le ministère ne peut que rejeter cette demande : l’enseignement catholique privé profite déjà honteusement des largesses du ministère par la loi Carle, la reconnaissance d’utilité publique de fondations (qui bénéficient donc de niches fiscales) destinées au financement du privé et un calcul très favorable dans les réductions des emplois depuis 2007 ; cette demande est d’autant plus inacceptable

que les moyens en formation reçus par les rectorats sont très insuffisants pour le public.

Guadeloupe

Les congés payés sont octroyés aux agents de droit privé depuis la loi du 20 juin 1936 élaborée par le Front populaire. Le collège Raizet (Abymes) a pourtant supprimé les indemnités de congés payés à trois contrats d’avenir. Il considérait que les agents n’avaient pas le droit à de tels congés, puisque leur traitement annuel était fractionné en douze mensualités égales, et qu’il n’y avait pas lieu de verser une indemnité compensatrice lors de la fermeture de l’établissement.

Le collège est resté sourd à leurs demandes légitimes de paiement, relayées par le SNES. Le conseil des prud’hommes de Pointe-à-Pitre a été saisi et a condamné le collège à payer les indemnités afférentes avec intérêts légaux et à rajouter des dommages et intérêts pour les préjudices subis. Application de la jurisprudence de la Cour de cassation, qui non seulement reconnaît le droit au congé payé à tout salarié, y compris employé par des établissements publics, mais impose que soit versée une indemnité compensatrice pour chacun des jours ouvrables de fermeture de l’établissement excédant la durée légale de congés payés (Cour de cassation, Sociale, 26 mai 1999, n° 96-44.535).

Paris, 6 septembre

©Clément Martin

Pour justifier le passage des stagiaires à temps plein, ministère et rectorats s’appuient sur la réforme de la formation des enseignants : ils n’auraient pas été seulement préparés, l’an dernier, au concours du

CAPES ou de l’agrégation, mais aussi à leur nouveau métier.

Cet argument, que le SNES conteste sur le fond, est encore moins recevable cette année : combien d’entre eux ont réellement effectué l’an dernier un stage en lycée ou en collège ? Bien peu ! Par ailleurs, ce stage peut-il suf- fire à la formation profession- nelle ? Non ! Il est ainsi impéra- tif d’obtenir, même après la rentrée, une amélioration des conditions de stage.

Nous demandons, dès mainte- nant :

• le respect des promesses faites par écrit par X. Darcos lors des premières discussions, à savoir le service des stagiaires à 12 heures ;

• l’affectation des stagiaires sur le service du tuteur avec une prise progressive de respon- sabilité.

Pour le SNES, il faut une véritable formation professionnelle après le concours avec des conditions de stage qui permettent une véri- table alternance entre forma- tion et pratique.

La formation ne peut se résu- mer à l’aide apportée par le tuteur : le SNES exige la mise en place rapide de formations disciplinaires et transversales, dans un volume bien supé- rieur à celui prévu par les rec-

torats.

Ces formations ne sauraient se réduire à quelques

« ficelles », mais elles doi- vent donner réellement aux stagiaires l’occasion de tirer profit de leurs premières expériences.

Enfin, ce sont les forma- teurs de l’IUFM qui doi- vent les prendre en charge, et non les inspec- teurs puisque ceux-ci auront sans doute un rôle important dans l’évaluation en vue de leur titularisation. ■

CONDITIONS DE SERVICE : TOUJOURS INACCEPTABLE

EXIGEONS TOUT DE SUITE UNE DÉCHARGE DE SERVICE ET DAVANTAGE DE FORMATION !

Comment s’est déroulée votre prérentrée ? Laura : Après avoir pris connaissance de mon affectation (18 heures, en lycée), j’ai essayé de joindre le plus rapidement possible mon éta- blissement. J’ai été accueillie par mon chef d’éta- blissement le 25 août. (...) Nous avons eu deux journées de formation disciplinaire (les 30 et 31 août), avec une conférence, sans grand intérêt : on nous a rappelé qu’il était désormais nécessaire de passer du savoir scientifique au savoir scolaire... Nous avons été ensuite regrou- pés en fonction de nos affectations (lycée ou collège) et nos formateurs ont donné des conseils très pratiques sur la manière de réagir face à telle ou telle situation problématique. Nous avons également tenté de bâtir une première séquence.

Alexandre : Cette période est passée très, très vite.

À moins d’une semaine de la rentrée, la prise de connaissance de notre affectation est vraiment très tardive. J’ai vécu cela comme un manque de respect à l’égard des stagiaires : pour nombre d’entre eux, il fallait changer de ville ou de région en un week-end. Tout au long de la journée de prérentrée, de discours en discours, j’ai eu l’étrange impression que chaque intervenant était dans l’improvisation. Le dispositif de for- mation tel qu’il nous a été présenté m’a vrai- ment paru tenir du bricolage de dernière minute.

Quelles sont vos conditions de stage ? Laura : J’ai la chance (!) de n’avoir qu’un seul niveau, des Secondes. Le tuteur qui a été désigné par le rectorat pour me suivre a refusé de l’être, ce que je comprends tout à fait. Mais il m’a pris

sous son aile et m’apporte une aide précieuse. J’ai déjà pu assister à certains de ses cours. Il m’a présenté ses premières séquences et proposé de regarder les miennes afin d’y apporter éven- tuellement des améliorations. Enfin, il est prêt à venir assister à certains de mes cours.

Alexandre : Comparé à l’ensemble des collègues, je ne m’en tire pas si mal, avec deux niveaux d’enseignement (Sixième et Cinquième), dans un collège de centre ville. Par contre, je n’ai pas de tuteur dans l’établissement. Les journées de for- mation sont surtout l’occasion d’échanger avec les collègues même si, en elles-mêmes, elles n’apportent pas grand-chose.

Quelles sont vos impressions après cette rentrée ?

Laura : Je me sens complètement débordée. Je passe énormément de temps à préparer mes cours (au minimum 10 heures par cours). Je vis très mal le fait de ne pas avoir de temps pour moi (pas un seul livre « détente » depuis la rentrée, l’impression de travailler deux fois plus que pour le concours). Je n’ai même pas le temps de pou- voir aller dans les classes de mes collègues. (...) Ce temps plein nous absorbe tellement l’esprit qu’il ne nous permet pas d’avoir du recul sur ce que nous faisons.

Alexandre : Ma première impression est, malgré tout, la satisfaction d’exercer le métier que je voulais. En revanche, dans l’ensemble, je ressens une frustration énorme et beaucoup de désarroi.

J’ai la sensation de ne jamais avoir été réelle- ment préparé à affronter certaines situations.

QUESTIONS À LAURA ET ALEXANDRE

Laura est professeur stagiaire dans l’académie de Créteil, Alexandre dans l’académie de Nancy-Metz.

© DR

© Clémént Martin

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