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Les perturbateurs endocriniens et métaboliques. Séminaire AlimH

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Academic year: 2021

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HAL Id: hal-02805893

https://hal.inrae.fr/hal-02805893

Submitted on 6 Jun 2020

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Les perturbateurs endocriniens et métaboliques.

Séminaire AlimH

Marie-Chantal Canivenc Lavier

To cite this version:

Marie-Chantal Canivenc Lavier. Les perturbateurs endocriniens et métaboliques. Séminaire AlimH.

2012. �hal-02805893�

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Sommaire :

Actualités

Colloque Ambrosia p.2

Les pertubateurs endocriniens p. 3 Un agenda nourri p.3

Vie du Centre

Retours du Salon de l’agriculture p.4 Une nouvelle conseillère d’orientation p.5 Sondage SDAR p.5

La nouvelle Responsable RH p.6 Vu dans la presse p.6

Vie scientifique

Choisit-on vraiment ce que l’on mange ? p.7 Le projet PeaMUST p.8

Journal d’information du Centre INRA de Dijon

Des manifestations sur le Centre

Le début d’année a déjà été riche en évènements impliquant les chercheurs du Centre INRA de Dijon:

le salon de l’agriculture (nos collègues de Thonon), le salon Vitagora (avec un stand pour l’INRA), des colloques scientifiques dont vous trouverez quelques échos dans ce numéro de 1er cru.

Le rythme ne devrait pas retomber avec l’organisation d’évènements d’envergure à la fin du printemps : Sur le plan pratique, un gros chantier démarré en 2011 s’achève en ce moment, la construction de la plateforme de phénotypage à haut débit (PPHD. En interne, ce lancement sera prétexte à une journée de partage et nous prévoyons une inauguration et un moment festif pour le centre le 7 juin. La plateforme sera inaugurée par ailleurs de façon officielle début juillet 2012. ( suite page 2 )

AVRIL 2012 • N°79

Edito

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(suite)

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Ambrosia 2012

Le colloque Ambrosia 2012 s’est tenu à Lyon les 29 et 30 mars 2012 (http://www.inra.fr/toute_l_actu/manifes- tations_et_colloques/mars_avril_2012/ambrosia_2012).

Organisé par l’observatoire de l’ambroisie et la Direction Générale de la santé, ce colloque avait pour objectif de sensibiliser l’ensemble des acteurs concernés par la lutte contre l’ambroisie et de favoriser la coordina- tion des actions de prévention et de lutte, tant aux niveaux international, européen que national et local.

Par rapport au premier colloque organisé à Aix-les- Bains en 2008, l’accent a été mis sur les témoi- gnages de gestionnaires d’autres pays impactés.

Des présentations de travaux réalisés en Allemagne, en Autriche, au Canada, en Hongrie, en Italie, en Serbie et en Suisse ont permis aux 200 personnes présentes de prendre la mesure des actions réalisées dans ces différents pays.

Il en est ressorti que les efforts réalisés en France depuis plusieurs années sont nombreux : dans les départements les plus touchés, les actions se multiplient.

Mais il semble que l’impact sanitaire soit de plus en plus important dans le couloir Rhodanien. En termes de coûts, pour la seule région Rhône-Alpes, ce sont 14 à 20 millions d’euros qui ont été remboursés en 2011.

Aussi, la mise en place d’actions préventives semble indispensable à une gestion intégrée de l’ambroisie, prévention que l’observatoire de l’ambroisie met en place actuellement en Côte d’Or. De même, une réglemen- tation, au niveau européen ou national constituerait le support attendu par un certain nombre de gestionnaires.

Les résumés du colloque seront disponibles sur le site ambrosie.info

Bruno Chauvel et Quentin Martinez Autre manifestation, prévue le 26 juin, un moment

d’échanges et de communication autour de l’essai système « longue durée » au Domaine d’Epoisse, avec la venue de Marion Guillou. L’objectif de ce grand projet est de tester de nouveaux modèles de production végétale, dans le cadre de l’agriculture durable (protection intégrée).

Le mouvement se poursuivra ensuite avec d’autres colloques scientifiques, avec une participation aux évè- nements traditionnels liés à la « Culture scientifique ».

Enfin, très prochainement, le 15 mai aura lieu une conférence sur la thématique "changements climatiques et impacts sur les agrosystèmes et l’environnement", avec pour objectif un éclairage pertinent et appliqué sur cette problématique qui nous touche tous. Nous comptons sur votre participation.

Je tiens à remercier les différents acteurs, organisateurs de toutes ces manifestations, qui sont des moments d’échange et de communication privilégiés, que ce soit en interne comme en externe, et indispensables pour la vie commune, la dynamique scientifique et la visibilité du Centre à l’extérieur.

A vos agendas ! Patrick Etiévant,

Président du Centre INRA de Dijon

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JoUrNAL d’iNforMATioN du Centre INRA de Dijon

Les perturbateurs endocri- niens et métaboliques

Dijon le 29-30 Mars 2012 – séminaire AlimH Le soleil et la douceur du printemps étaient au rendez- vous les 29 et 30 mars derniers pour accueillir au total près de 80 participants au séminaire sur les Perturbateurs Endocriniens et Métaboliques organisé par le Département AlimH (JP Cravedi, animateur des recherches en Toxicologie alimentaire) et l’unité CSGA (MC Canivenc-Lavier, CS Programme National de Recherche sur les Perturbateurs Endocriniens).

Rémy Slama, président du conseil scientifique du Programme National de Recherche sur les Pertur- bateurs Endocriniens (PNR-PE) a ouvert ces deux jours par une conférence pointant les difficultés de l’identification des dangers à la caractérisation du risque. Le Professeur JP Bourguignon (Université de Lièges), pédiatre et comportementaliste, a illustré les désordres métaboliques en lien avec une exposition à de perturbateurs endocriniens aux premiers stades de la vie, tels que l’obésité et le diabète.

Plusieurs scientifiques de renom étaient là pour partager l’état de l’art en matière d’avancées scientifiques, mais aussi méthodologiques, avec les chercheurs INRA venus de Toulouse, Rennes, Nantes, Jouy-en-Josas, Paris, Tours, Lyon…. . On y comptait en particulier Bernard Jégou (INSERM, Rennes) et René Habert (CEA, Paris Diderot), spécialistes de la fertilité qui ont fait la une de certains journaux spécialisés.

Les effets du Bisphénol A, de pesticides et autres contaminants alimentaires sur les grandes fonctions physiologiques qui gouvernent la croissance, le déve- loppement, et le comportement ont été évoqués et de nouvelles cibles ont été présentées, comme l’intestin (Toxalim) ou les préférences gustatives (CSGA). On y a parlé réceptologie, « omique » , modèles in vitro et in vivo, épigenétique , etc …

Au final : deux journées intenses, riches d’ensei- gnement et d’échanges scientifiques, marquées du sceau de la convivialité. Merci à tous les participants.

MC Canivenc-Lavier

agenda

- Conférence Centre :

le 15 mai 2012, de 10h à 12h en salle de conférence : "changements clima- tiques et impacts sur les agrosystèmes et l’environnement".

- Journée d’échanges avec les chambres d’agri- culture :

le 1er juin 2012, en lien avec les thématiques de recherche de l’UMR Agroécologie.

- Journée festive :

le 07 juin 2012, pour tous les agents du centre. Inauguration interne PPHD et anniversaire des 50 ans de l’INRA rue Sully.

- Inauguration de

"l’essai systèmes" :

le 26 juin 2012, à Bretenière, en présence de Marion Guillou et de nombreux invités partenaires, à l’oc- casion des 10 ans de l’essai longue durée relatif à la gestion des adventices.

- Inauguration PPHD :

le 06 juillet 2012, inauguration offi- cielle de la plateforme et signature de la nouvelle convention "GIS AGRALE", en présence de Marion Guillou.

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Salon de l’agriculture 2012

Retours du Salon de l’Agriculture

L’édition 2012 du Salon de l’Agriculture (du 24/02 au 03/03) était placée sous le signe de l’eau. Et plus parti- culièrement focalisé sur les approches avec lesquelles l’eau est étudiée au sein de l’INRA :

- eau et industries agro alimentaires, - eau et agronomie/agriculture, - eau et milieux aquatiques.

Dans ce cadre, le Centre de Dijon était représenté par un stand sur les lacs alpins et la limnologie, tenu par l’UMR Carrtel.

Le fil conducteur retenu était d’illustrer les caractéristiques et les usages multiples des lacs, au travers de différents descripteurs (biodiversité, processus de transformation, évolution temporelle en lien avec le changement global, ..). Cette thématique était appuyée et illustrée par des posters, de l’observation en microscopie, des jeux…

De nombreux visiteurs tout au long de la semaine ont ainsi pu poser des questions sur l’écologie aquatique, le rôle de la biodiversité, la pêche en lac, etc. Les enfants (mais aussi des parents) ont découvert daphnies et microalgues au travers de l’oculaire d’un microscope, entraperçu la complexité des réseaux trophiques ou encore compris (on l’espère !), comment évaluer un stock de poisson par échosondage ... Et bien d’autres aspects des lacs.

Beaucoup de curiosité donc de la part des visiteurs, mais aussi beaucoup de disponibilité de la part des agents du Carrtel, non seulement sur le Salon lui même (22 collègues ont participé par roulement au Salon...), mais également lors de la préparation, intense, des différents supports de communication (à signaler également la grande disponibilité et efficacité de la MICOM !).

Au bilan, ce fut une expérience très positive et enri- chissante, mais comme toutes les bonnes choses…

à consommer avec modération ! L’équipe du Carrtel

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JoUrNAL d’iNforMATioN du Centre INRA de Dijon

Sondage SdAr

Les SDAR ont adressé début février un questionnaire afin de connaître vos attentes par rapport à notre secteur.

128 agents ont répondu ce question- naire, soit un taux de réponse de 22%.

Sur ces 128 agents, 21% appartiennent aux services d’appui (centre + unités).

Vous pouvez voir la répartition des réponses quant à l’image générale des SDAR sur le schéma ci-dessous.

Il ressort aussi de ce sondage que les missions des agents au sein d u secteur SDAR doivent être mieux explicitées. Ce sera donc le 1er axe de travail sur lequel nous allons nous pencher.

Monique Somé

Une nouvelle Conseillère d’orientation

Chance, Désenvoutement, protection contre les dangers… Résoud tous vos problèmes… Travail sérieux et discret… Garantie à 100%... Dominez votre vie au lieu de la subir. Vous serez surpris de la rapidité des résultats !

Une nouvelle Grande Voyante sur le Centre ? Mais non, il ne s’agit pas du tout de cela ! Revenons un peu dans le sérieux…

Nous avons le plaisir d’accueillir depuis quelques semaines Amandine Faivre, remplaçante de Camille Berrier. Amandine fait partie du Cabinet MGRH (cabinet de ressources humaines sur Marsannay la Côte), elle est psychologue du travail, diplômée en ergologie relationnelle, et consultante en bilans de compétences au sein de son Cabinet. Elle est intervenue aussi dans des cellules de reclassement pour des entreprises.

Elle sera présente un mardi tous les 15 jours (les dates seront communiquées au fur et à mesure, notamment sur l’intranet)

Vous pouvez la contacter et prendre rendez-vous à l’adresse suivante :

orientation.professionnelle@dijon.inra.fr Gérard Simonin

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La nouvelle responsable des ressources humaines

Après un DESS de psychologie sociale et ingénierie de la forma- tion et des organisations, Camille Berrier a travaillé plusieurs années dans un Cabinet RH en tant que consultante RH (recrutements et bilans de compétences), avant d’intégrer l’INRA en tant que Conseillère en orientation pour la région Grand Est.

Depuis 2009, elle avait repris la responsabilité du service

« orientation professionnelle » au niveau national. Autant de situations où elle a pu exercer des activités et des responsabilités en lien avec la fonction RH, ce qui lui a permis de passer (et réussir) le concours d’Ingénieur de recherche Responsable des ressources humaines pour le Centre de Dijon.

« J’ai pris beaucoup de plaisir à travailler toutes ces années avec les agents du Centre, et ce poste va me permettre de poursuivre en adoptant une nouvelle posture. Depuis le 02 janvier 2012, j’assure progres- sivement le tuilage de mes anciennes activités de Conseillère en Orientation en les confiant pour partie à ma remplaçante sur le centre (Amandine Faivre) et pour partie à mes collègues au niveau national. Parallè- lement, je construis les missions de ce nouveau poste RRH avec le PC et la DSA.

Dans ces missions il y aura bien sûr la coordination de l’ensemble des fonctions RH à l’échelle du Centre, notamment en créant le pôle RH, qui rassemble les services Gestion du personnel, Formation permanente et les prestataires comme la médecine de prévention, l’assistante sociale et la conseillère d’orientation.

Ensuite nous travaillons avec la Direction pour proposer une politique RH et un plan d’actions RH au regard des besoins du Centre et des agents.

Pour donner des exemples concrets, cela peut passer par l’évaluation des besoins en compétences des unités, développer une fonction d’appui local aux managers sur le plan de l’organisation collective ou de l’évolution de compétences (et donc en parallèle travailler sur la GPEC et les potentiels), ou encore de suivre les projets ou situations individuels ou collectifs nécessitant un accompagnement.

Une cellule GRHP avait été mise en place depuis quelques années : nous souhaitons redéfinir son rôle et ses missions et rendre son action et ses activités plus transparentes et lisibles pour tous.

Avec l’arrivée de Patrick Etiévant, une nouvelle dyna- mique se met en place et j’aurai à cœur d’y apporter mon concours en accompagnant les "Richesses Humaines" du centre ! Pour se faire, les missions de la Cellule GRHP seront renforcées et je reste à la disposition de chacun d’entre vous pour mener des actions collectives ou individuelles. »

Vu dans la presse :

Une actualité nourrie dans la presse en ce début d’année, avec de nombreux articles concernant le Centre de Dijon. A feuilleter sur l’intranet de Centre, page d’accueil.

Prochains colloques :

- 4èmes journées francophones des sciences de la conservation, Dijon.

http://dodo.u-bourgogne.fr

- Séminaire Qualiment, organisé par les chercheurs de Qualiment, les 27 et 28 juin 2012. Au CSGA.

- 2nd International Conference on Food Oral Processing. 1-5 july 2012, Beaune.

https://colloque4.inra.fr/fop

En bref...

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JoUrNAL d’iNforMATioN du Centre INRA de Dijon

Choisit-on vraiment ce que l’on mange ?

Physiologie, appartenance sociale, environ- nement du mangeur… Les facteurs influant le comportement alimentaire sont nombreux.

Les prises alimentaires sont réglées par l’alternance de la faim et de la satiété grâce à un réseau de signaux chimiques, hormonaux et nerveux, émanant de l’ali- ment et de l’appareil digestif et intégrés par le cerveau.

Cette régulation automatique compense les déficits et, dans une moindre mesure, les excès ponctuels.

Cependant, plusieurs facteurs peuvent en affecter la précision. La composition des aliments par exemple : les boissons sucrées, dont la consommation s’accroît chez les jeunes, échappent à la régulation physiolo- gique. L’environnement : manger devant la télévision ou dans le bruit induit aussi une surconsommation.

Des travaux récents en marketing et en neurosciences soulignent d’autres biais qui naissent d’une appré- ciation floue de l’apport nutritionnel des aliments : l’ajout, par exemple, d’une portion de brocoli à un hamburger conduit à minimiser l’estimation des calo- ries ingérées, de par sa connotation d’aliment sain.

A une échelle de temps plus longue, l’histoire sociale et culturelle régule aussi les comportements alimentaires autour de menus, d’horaires et de règles de convi- vialité. En France, le repas convivial à trois plats, pris en famille, à la maison, reste massivement la norme.

Les préférences alimentaires s’acquièrent très tôt et sont difficiles à changer, d’où l’importance de l’édu- cation alimentaire des enfants, et d’une sensibilisation préventive des jeunes mères, en cas d’obésité infantile.

On retrouve une certaine inégalité de l’alimentation entre catégories sociales : les populations défavorisées lui consacrent jusqu’à 50% de leur budget contre 17% en moyenne nationale. Elles ont en outre des choix alimentaires moins conformes aux recomman- dations santé et présentent, de plus, des facteurs de risque d’obésité plus élevés, par exemple du fait de la sédentarité ou d’une moindre estime de soi.

Ces différents éléments amènent les experts à mettre en avant l’efficacité d’actions ciblées en complément des campagnes d’informations traditionnelles, qui

Ainsi des interventions ciblées portant sur l’envi- ronnement social ou jouant sur la composition des produits (teneur en gras, sucre, sel, vitamines) et sur leur accessibilité (proposer une corbeille de fruits plutôt qu’un distributeur de snacks ou barres choco- latées à l’école) donnent des résultats probants.

Ceux-ci battent en brèche l’image du consommateur souverain en soulignant l’importance de l’environne- ment de consommation dans l’arbitrage des choix.

Enfin, il faut aborder les relations entre pratiques alimentaires et santé de manière globale, au-delà de l’impact des nutriments et micronutriments, à l’échelle des régimes alimentaires en situation réelle.

(issu d’un article de Patrick Etiévant, Catherine Donnars et Anaïs Tibi sur l’expertise collective sur les comportements alimentaires, paru dans INRA-mag) Expertise scientifique collective « les comportements alimen- taires, quels en sont les déterminants ? Quelles actions pour quels effets ? ». P Etiévant, F Bellisle, J Dallongeville, F Etié, E Guichard, M Padilla, M Romon-Rousseaux.

http://www.inra.fr/l_institut/expertise/expertises_reali- sees

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1er cru - Journal d’information du Centre INRA de Dijon Responsable de la publication : Patrick Etiévant

Comité de rédaction :

Marie-Reine Allard, Alexandre Benani, Sylvie Courtois, Martine Genty, Alain Hartmann, Sandrine Petit, Séverine Siblot, Gérard Simonin ( Rédacteur en chef).

INRA Dijon 17 rue Sully BP 86510

21065 Dijon cedex www.dijon.inra.fr

Le projet PeaMUST

Adaptation Multi-STress et Régulations biologiques pour l’amélioration du rendement et de la stabilité du pois protéagineux.

Ce projet est porté par l’UMR AgroEcologie, pole Génétique et Ecophysiologie.

L’objectif du projet PeaMUST est de développer de nouvelles variétés de pois et d’optimiser leurs interac- tions avec les microorganismes symbiotiques du sol pour stabiliser le rendement et la qualité des graines de pois, dans le contexte du changement climatique et de la réduction de l’utilisation des pesticides. Différents stress sont responsables de l’instabilité du rendement du pois : les maladies majeures, le gel, la sécheresse et les fortes températures au moment de la floraison et du remplissage des grains, ou encore les attaques d’insectes. PeaMUST mettra à profit les technologies de séquençage, génotypage et phénotypage à haut débit pour aborder le défi de l’augmentation de la tolérance aux stress multiples.

Le projet apporte des solutions innovantes, notam- ment en matière de sélection génomique et fournira de nouveaux outils et des résultats novateurs :

le clonage de gènes de résistance, une meilleure compréhension de l’impact sur la tolérance aux stress, des interactions entre l’architecture de la plante et ses organismes symbiotiques, et l’iden- tification des régions du génome impliquées dans la stabilité du rendement.

L’augmentation des surfaces en pois protéagineux en France permettrait de réduire la dépendance par rapport aux importations de tourteaux de soja et à l’utilisation des engrais azotés. La diversité dans les rotations améliorera la structure et la fertilisation des sols ainsi que la biodiversité.

Au niveau économique, la marge brute devrait augmenter sur ces cultures.

Ce projet s’inscrit dans les thématiques du Grou- pement d’Intérêt Scientifique Biotechnologies Vertes et dans les thèmes retenus pour la coopé- ration franco-allemande en matière de biotech- nologies vertes et blanches. Le consortium inclut de nombreux semenciers, ce qui permettra une traduction rapide des connaissances génomiques acquises en applications utiles aux sélectionneurs de pois, avec la création de variétés améliorées.

Régions impliquées : Bourgogne, Île-de-France, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon,

Bretagne, Rhône-Alpes, Pays de la Loire, Nord- Pas-de-Calais, Auvergne, Picardie

Contact : Judith Burstin, UMR Agroécologie, (coordinatrice du projet)

Références

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