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Je tiens également à exprimer ma gratitude à Lucienne, Sabrina et Claudia pour lerus achats de magazines qui ont largement contribué à la constitution des corpus.

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Academic year: 2021

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Remerciements

Nous remercions, en premier lieu, Annick Englebert, qui, par ses conseils judicieux, a pu nous éviter nombre d’errements et de maladresses, qui, par son soutien, nous a permis de passer les moments de doutes et de découragement.

Nos remerciements vont également à tous les membres du Cercle de Linguistique de Bruxelles et de l’École doctorale Langue et discours pour l’attention qu’ils ont porté à nos recherches, et principalement à Marc Wilmet et Dan Van Raemdonck, pour les avis qu’ils ont voulu nous donner sur la syntaxe et la phrase, ainsi qu’à Laurence Rosier, pour ses conseils sur le discours rapporté et la circulation de discours.

Merci également à Roger, Jean-Pierre et Pascaline (ainsi que ses parents) pour les commentaires stylistiques et orthographiques qu’ils nous ont accordés. Qu’on mette les quelques incongruïtés linguistiques (au regard de la norme) restantes sur le compte de l’enthousiasme qui portait le scripteur et ses relecteurs !

Je tiens également à exprimer ma gratitude à Lucienne, Sabrina et Claudia pour lerus achats de magazines qui ont largement contribué à la constitution des corpus.

Merci également aux coiffeurs et au corps médical qui ont l’excellente idée de laisser matière à corpus dans leurs salles d’attente.

Merci encore à notre maman qui nous soutient depuis toujours et nous a déchargé de nombres de tracasseries quotidiennes et à notre grand-père qui, toujours, a cru en nous.

Merci enfin à Christophe pour sa présence de chaque instant, ses

encouragements et son aide.

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Listes des abréviations

A adverbe Adj adjectif Ae auxiliaire Aé auxilié App apposition

Cprép complément de la préposition Cv complément du verbe

DC déterminant caractérisant DD discours direct

DDL discours direct libre DI discours indirect DIL discours indirect libre DQ déterminant quantifiant

DQC déterminant quantifiant-caractérisant DR discours rapporté

Nn noyau nominal Np noyau prépositionnel Nv noyau verbal

P prédicat Ph phrase S sujet Sa signifiant Sé signifié

SN syntagme nominal

SP syntagme prépositionnel

SV syntagme verbal

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Introduction générale

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Introduction générale

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1 Tout texte écrit est, à notre époque, émaillé de petits signes qui, placés à côté des lettres, le rendent plus lisible. Ce sont les virgules, points, parenthèses et autres guillemets, appelés signes de ponctuation. Ce sont ces marques souvent négligées, tant par les enseignants que par les chercheurs, que nous nous proposons d’étudier ici.

En effet, depuis les débuts de la linguistique moderne (1916 et Le cours de linguistique générale de F. de Saussure), l’écrit, comme mode spécifique d’expression de la langue a été largement dédaigné par les spécialistes, et plus particulièrement ces marques strictement graphiques que sont les signes de ponctuation.

2 Ce peu d’intérêt trouve son explication dans les propos de Saussure au sujet de l’écriture. On sait que Saussure défendait l’idée que l’oral est la première forme du langage, et par conséquent l’écrit, un moyen de retranscription de cette forme première.

L’auteur du Cours de linguistique générale condamne donc sans équivoque l’écriture comme mauvais représentant de l’oral, dans le chapitre VI de son introduction :

Langue et écriture sont deux systèmes de signes distincts ; l’unique raison d’être du second est de représenter le premier ; l’objet linguistique n’est pas défini par la combinaison du mot écrit et du mot parlé ; ce dernier constitue à lui seul son objet. Mais le mot écrit se mêle si intimement au mot parlé dont il est l’image, qu’il finit par usurper le rôle principal : on en vient à donner autant et plus d’importance à la représentation du signe vocal qu’à ce signe lui-même. C’est comme si l’on considérait que, pour connaître quelqu’un, il vaut mieux regarder sa photographie que son visage.

Cette illusion a existé de tout temps et les opinions courantes qu’on colporte sur la langue en sont entachées. (1916-1967 : 45)

Le résultat évident de tout cela, c’est que l’écriture voile la vue de la langue : elle n’est pas un vêtement, mais un travestissement. (Id. : 51-52)

La condamnation semble sans appel et on comprend pourquoi l’écrit a longtemps été délaissé par les linguistes dans ce qu’il a de strictement scriptural.

Pourtant, à mieux lire le texte, on se rend compte que le point de vue de Saussure est plus complexe. On le voit déjà dans la première phrase de notre première extrait : « Langue et écriture sont deux systèmes de signes distincts ». L’auteur semble en effet y sous-entendre que l’écriture constitue un système de signes à part entière et peut dès lors être l’objet d’une étude sémiotique. C’est d’ailleurs l’écriture qu’il utilise plus tard pour montrer l’arbitraire du signe :

Comme on constate un état de choses identiques dans cet autre système de signes qu’est l’écriture, nous le prendrons comme terme de comparaison pour éclairer cette question. En fait :

1° les signes de l’écriture sont arbitraires : aucun rapport, par exemple, entre la

lettre t et le son qu’elle désigne ;

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Introduction générale

2° la valeur des lettres est purement négative et différentielle ; ainsi une même personne peut écrire t avec des variantes […] La seule chose essentielle est que ce signe ne se confonde par sous sa plume avec celui de l, de d, etc. ;

3° les valeurs de l’écriture n’agissent que par leur opposition réciproque au sein d’un système défini, composé d’un nombre déterminé de lettres. […] Le signe graphique étant arbitraire, sa forme importe peu, ou plutôt n’a d’importance que dans les limites posées par le système ;

4° le moyen de production du signe est totalement indifférent […] (Id., 165-166)

Derrida (1967) montre ainsi parfaitement, en une argumentation qui peut se résumer en cinq points, que l’écrit doit, dans le cadre des théories saussuriennes, être considéré comme un système sémiotique :

1) Les traditions orales sont plus fixes que les traditions écrites. On comprend dès lors mal pourquoi on a besoin de l’écriture pour fixer la parole.

2) L’arbitraire du signe devrait interdire la distinction phonie / graphie. Primo, le lien qui unit le signe graphique au son qu’il « représente » est déjà arbitraire.

Secundo, si l’écriture est une image de la parole, cela en ferait un symbole, et non plus un signe

1

.

3) Il n’y a pas de justification de l’essence naturellement phonologique du langage (sur ce point, lire Anis (1989)).

4) Saussure affirme lui-même que le langage n’est pas phonologique.

5) Saussure affirme que c’est la différence qui fait le signe. Or, les lettres répondent également à ce critère, comme nous venons de le voir.

Les positions du « père de la linguistique moderne » apparaissent donc plus complexes qu’il n’y semblait de prime abord. Nous verrons plus tard (§§ 19 et 20) que la double lecture que nous venons de donner se prolonge dans les points de vue postérieurs sur l’écriture et la ponctuation. On appellera le premier courant, dans la lignée du Saussure explicite, phonogrammatique, et le second, autonomiste.

3 On retiendra, pour la période contemporaine, deux moments (« deux vagues »,

Tournier, in Catcah (1980 : 28-40)) où les linguistes se sont penchés sur la question de

la ponctuation. Dans les années trente, on retrouve ainsi trois textes fondateurs :

Lindroth (1938), Sensine (1933) et, surtout, Damourette (1939). Ces textes visent

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Introduction générale

10 d’un congrès et d’un numéro de Langue française (Catach, 1977, 1979 et 1980), que la ponctuation va être remise à l’avant-scène. Depuis, on voit apparaître de temps en temps une étude relativement isolée (Demanuelli, 1987 ; Vedenina, 1989 ; Drillon, 1991 ; Anis, 1988 ; Dufay, Rosier et Tilkin, 1998 ; Dahlet, 2003) et quelques textes normatifs ou de vulgarisation (Brun & Doppagne, 1971 ; Doppagne, 1998b ; Causse, 1998 ; Colignon, 1975 et 1992 ; etc.).

On peut retenir de cette deuxième vague six grands axes de recherche :

1. Théorique, qui tente de fonder un système rigoureux de la ponctuation française (Catach (1996) pour une approche davantage phonogrammatique ou Anis (1990) pour une approche clairement autonomiste, p. ex.) ;

2. Stylistique, qui a pour but de décrire les usages spécifiques de certains signes chez tel ou tel écrivain (Van Sevenant, in Defays, Rosier et Tilkin, (1998)) ;

3. Computationnelle, qui cherche à rendre possible la production et/ou la réception des signes de ponctuation par des programmes informatiques (Mourad, 2001) ;

4. Didactique et/ou psycholinguistique, qui vise à dégager les processus d’acquisition de la ponctuation chez les enfants et/ou les fonctions de ces signes sur la production et la compréhension de texte (Fayol, 1999, p. ex.) 5. Normative, qui a pour but de donner le « bon usage » de la ponctuation

(Doppagne, 1998b, p. ex.) ;

6. Phonographématique, qui tente de mettre en rapport la ponctuation et les phénomènes suprasegmentaux de l’oral (Mischonnic, in Dürremat, 2000 : 289-293).

On y ajoutera quelques descriptions de signes particuliers (Authier, 1979 ; ou Pétillon-Boucheron, 2003), ainsi que deux tentatives de description basées sur des corpus essentiellement littéraires (Vedenina, 1989 et Dahlet, 2003).

4 Le moment nous a donc semblé opportun de consacrer un travail d’ampleur à la ponctuation française contemporaine. Il ne saurait être question d’épuiser ici le sujet.

Notre étude vise essentiellement à donner un premier aperçu global. Sans doute y

négligeons-nous certaines pistes, certains outils d’analyse. Quels que soient le temps,

l’énergie et la passion que l’on met dans un travail, ils ne suffisent pas à cerner tous les

aspects d’une question. Notre but est ici de mener une première étude détaillée du sujet

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Introduction générale

qui pourra, nous l'espérons, servir de base à des recherches futures qui combleront les lacunes immanquables de ce travail.

Pour ce faire, nous aborderons dans un premier temps ce qu’on a dit de la ponctuation. Nous résumerons ainsi quelques éléments de son histoire, quelques idées reçues, ainsi que les tentatives récentes de théorisation. À partir de la critique des diverses idées, nous échafauderons un premier modèle théorique encore provisoire qui servira de base et de fil conducteur à nos analyses empiriques. Elle nous permettra de dégager une première définition de la ponctuation ainsi qu'un premier inventaire et un premier classement de nos signes.

Notre étude se poursuivra par une analyse de corpus. Il nous a en effet semblé que cet élément était celui qui faisait le plus cruellement défaut à tout ce que nous avons pu lire sur le sujet. Nous y étudierons chacun des signes que nous aurons retenus en fin de première partie sous l’angle tant syntaxique que sémantique ou énonciatif. L'analyse de chaque signe retenu en fin de première partie nous permettra de mettre notre premier modèle à l'épreuve des faits linguistiques, de réévaluer et de l'amender si nos observations contredisent nos premières tentatives de théorisation.

Notre modèle fondé à la fois sur l’analyse critique de la littérature sur la

ponctuation et sur notre étude de corpus, nous prolongerons nos observations par

quelques études stylistiques. Celles-ci nous permettront de mettre notre modèle à

l’épreuve des cas limites que sont les jeux littéraires et donc de voir sa pertinence.

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