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Pertinence de la détermination de l’antécédent et de l’iconicité sur la position du sujet dans les relatives

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Texte intégral

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64 | 2015

Le signifiant espagnol : de l'unicité à l'iconicité

Pertinence de la détermination de l’antécédent et de l’iconicité sur la position du sujet dans les

relatives

Relevance of Antecedent Determination and Iconicity in the Subject Position of Relative Clauses

Relevancia de la determinación del antecedente y de la iconicidad en la posición del sujeto de cláusulas relativas

Claudia Borzi

Édition électronique

URL : http://journals.openedition.org/praxematique/4015 ISSN : 2111-5044

Éditeur

Presses universitaires de la Méditerranée Édition imprimée

Date de publication : 30 juin 2015 ISSN : 0765-4944

Référence électronique

Claudia Borzi, « Pertinence de la détermination de l’antécédent et de l’iconicité sur la position du sujet dans les relatives », Cahiers de praxématique [En ligne], 64 | 2015, mis en ligne le 28 décembre 2015, consulté le 08 septembre 2020. URL : http://journals.openedition.org/praxematique/4015 Ce document a été généré automatiquement le 8 septembre 2020.

Tous droits réservés

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Pertinence de la détermination de l’antécédent et de l’iconicité sur la position du sujet dans les relatives

Relevance of Antecedent Determination and Iconicity in the Subject Position of Relative Clauses

Relevancia de la determinación del antecedente y de la iconicidad en la posición del sujeto de cláusulas relativas

Claudia Borzi

1. Introduction

1 Ce travail suit, dans ses aspects généraux, la théorie cognitive des prototypes (Langacker, 1987), qui présuppose que chaque forme a un signifié et une fonction propres, signifié et fonction qui répondent aux différentes intentions communicatives du locuteur. Pour le traitement des phénomènes grammaticaux, il est fait appel à des études spécifiques de l’espagnol. Dans l’espagnol de Buenos Aires1, dans des propositions relatives adjectivales avec un pronom relatif que objet direct, le sujet peut se trouver pré- ou postposé au verbe. Nous différencierons les contextes qui favorisent l’une ou l’autre position du sujet en expliquant certaines distinctions du signifié.

2 Seront analysés des exemples comme (1) et (2)2 qui montrent respectivement le sujet (en gras) de la relative (entre chevrons) placé après ou avant le verbe :

(1) La renta <que me daba el campo> no me alcanzaba para vivir.

(2) La renta <que el campo me daba> no me alcanzaba para vivir.

3 Nous ajoutons un nouvel attribut contextuel aux explications apportées par d’autres auteurs (voir infra, § 2) pour expliquer l’ordre des mots dans les relatives : la qualité de l’information de l’antécédent (connue/inconnue) et sa détermination. À notre avis, ces attributs conditionnent la fonction discursive de chacune des propositions relatives, étant donné que le rôle essentiel de celles-ci est de compléter le sens de l’antécédent.

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4 Nous posons que (1) est une relative qui aide à différencier l’antécédent d’autres membres de son ensemble (déjà introduit dans le discours), en retournant vers lui dans un mouvement discursif de l’aval vers l’amont. En revanche, (2) est une relative qui, ayant un antécédent nouveau qui vient d’être introduit, construit le désigné dans un mouvement discursif de continuité topicale descendant, dans la linéarité du discours.

5 Nous faisons également l’hypothèse qu’un autre facteur intervient dans le choix de l’antéposition ou de la postposition du sujet : l’iconicité. Nous entendons par iconicité la ressemblance de la forme linguistique avec la structure conceptuelle qu’elle représente.

Dans ce cas précis, l’iconicité interviendrait à deux niveaux, dépendant l’un de l’autre.

6 D’une part, on postule qu’il existe une corrélation sujet > information connue > tête de proposition parce que, iconiquement, la construction du message est motivée par la subjectivité de l’énonciateur et sa prééminence par rapport à ce dont on parle. On considère que, en premier lieu, le moi-énonciateur s’objectivise comme le centre de l’énonciation et, en conséquence, occupe la première place dans la proposition. On peut dire que le moi-énonciateur est le représentant premier du sujet de la proposition, comme dans yo miré el horizonte (d’autres messages, extensions de cette objectivisation première, se centreront sur la deuxième personne, dans vos saltás, ou la troisième, dans él compró café). En tenant compte de la matérialité de la situation d’énonciation dans le dialogue, nous pouvons dire que le moi-énonciateur est « plus près » de soi-même et du message qu’il est en train de construire que ce dont il parle (la troisième personne).

7 À partir de là, on pose que, par iconicité entre le message et la conceptualisation qu’il représente, cette proximité du moi-énonciateur avec le message se traduit par le fait que généralement, dans les propositions indépendantes, le sujet thématique occupe la première place et le rhème, la position postverbale. Dans le paragraphe consacré à

« Iconicité et sujet pronominal » (voir, infra, § 4.2.2), cette proposition est envisagée du point de vue de la variabilité de la position occupée par le sujet de la relative, quand il est de nature pronominale : le sujet pronominal de première personne tend à apparaître en position préverbale (SV), alors que le sujet pronominal de troisième personne occupe plutôt la position postverbale (VS).

2. Bref état des lieux

8 Les travaux consacrés à l’étude de la position du sujet dans les propositions relatives en espagnol ont porté sur les mêmes aspects que ceux pris en compte pour la proposition indépendante : pour expliquer la place du sujet dans la proposition indépendante, Morales (1982), Bentivoglio & Weber (1986) et plus récemment Meyer-Hermann (1990)3 ont privilégié le signifié du verbe et la polarité affirmative ou négative. À la suite de Meyer-Hermann (1990 : 80), nous affirmons que, bien qu’utilisant des classifications syntaxiques et sémantiques des verbes différentes, ces auteurs se rejoignent dans leur analyse de l’inversion du sujet avec les verbes présentatifs (comme aparecer), de réaction psychologique, verbes comme gustar et faltar4, et verbes existentiels (comme haber ou estar)5. En revanche, ils ne se rejoignent pas quand ils analysent les verbes de mouvement comme llegar (a)6.

9 En général, l’espagnol est considéré comme une langue d’ordre Sujet-Verbe-Objet (SVO) – cf. Contreras (1976) et plus récemment de Miguel Aparicio (1989) et Delbecque (1991) par exemple –, avec deux positions pour les verbes intransitifs : SV et VS. López

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Meirama (2006), obtient des résultats semblables, mais ajoute que, à son avis, l’ordre des mots de l’espagnol répond à des objectifs pragmatiques et discursifs, parce que ces données topologiques ne sont pas fondamentales pour l’identification des relations grammaticales, en raison de sa riche morphologie.

10 Si l’on considère les contextes mentionnés (propositions indépendantes et subordonnées), Contreras (1976), Zubizarreta (1998) et Büring & Gutiérrez-Bravo (2001), notamment, concluent que le sujet focalisé avec accent principal se place après le verbe (VS).

11 Bien que le choix entre sujet exprimé et sujet tacitus7 ne soit pas le thème central de notre travail, consacré à la position des sujets exprimés, nous nous intéresserons à quelques études traitant de ce choix, pour prendre en compte les critères qu’elles proposent. Il faut également tenir compte de la différence entre sujet constitué d’un syntagme nominal et sujet constitué d’un pronom personnel.

12 Morales (2007 : 3), pour l’espagnol de Buenos Aires – d’où provient aussi notre corpus – en incluant l’ensemble des propositions indépendantes et subordonnées, a trouvé que (à la différence de Madrid qui préfère le sujet tacitus quand il est topique), San Juan de Porto Rico et Buenos Aires expriment le sujet quand il est topique et emploient un pronom personnel placé avant le verbe. Ces résultats montrent la tendance de ces dialectes (à la différence de l’espagnol général) à exprimer le sujet topique et suivent la corrélation : information connue > sujet pronominal > antéposition. Buenos Aires et Madrid se rapprochent quand on mesure le sujet exprimé à la première personne.

13 Tout en tenant compte du sens du verbe, quelques linguistes, Gutiérrez Bravo (2003) et López Meirama (2006) par exemple, intègrent d’autres aspects tels que l’agentivité, l’animacité et l’identification du sujet. Tandis que López Meirama se consacre aux propositions avec des verbes intransitifs (dont on ne s’occupe pas ici), il est important de remarquer qu’il part d’un point de vue cognitif prototypique (dans la ligne de Lakoff et Langacker) et qu’il souligne la nécessité d’analyser la combinaison des sujets nominaux avec un verbe, et pas seulement le signifié du verbe isolé.

14 Si nous regardons la place du sujet dans les propositions dépendantes, del Barrio (2011) explique la variation de cette place à partir de la distribution de l’information (connue/

inconnue) et Morales (2007) ajoute la concurrence des participants. Gutiérrez-Bravo (2003) intègre des phénomènes d’ordre prosodique, en analysant la relative comme une unité d’intonation. Pour les auteurs, la place non-marquée du sujet dans les relatives avec un pronom relatif objet est après le verbe (VS), c’est notamment le cas de Contreras (1999) et Cifuentes Honrubia (2000)8. Suivant la même tendance, Gutiérrez Bravo (2003) ajoute à la description certaines caractéristiques sémantiques du sujet : l’information, la topicalité et la détermination du sujet nominal. Il soutient que l’ordre VS est non marqué pour les relatives avec un pronom relatif ayant une fonction complément d’objet9, parce qu’elles répondent à la question complète (l’énoncé (3) est la réponse à ¿Qué pasó?)10. Il n’y a pas d’inversion du sujet s’il a été mentionné précédemment et s’il est défini, ou s’il est le topique, comme la maestra en (4)11. Lorsque le sujet de la relative est indéfini, qu’il n’a pas été mentionné précédemment ou qu’il n’est pas le topique discursif, il y a inversion comme dans (5)12.

(3) Pedro no leyó el libro <que escribió la maestra>.

(4) Sé que la maestra ha editado muchos libros. El libro <que la maestra escribió>

[…].

(5) Podemos presentar una carta <que redacte una estudiante>.

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15 Morales (2007 : § 4.3), qui étudie l’opposition sujet pronominal versus sujet tacitus, conclut que le sujet pronominal avant le verbe peut être le thème du discours suivant et que, quantitativement, ne prédominent ni les sujets pronominaux inversés ni les sujets tacitus. Dans ces relatives, Buenos Aires présente un faible pourcentage de sujets pronominaux placés avant le verbe.

3. Hypothèse

16 En général, les auteurs ont transféré les facteurs qui expliquent l’ordre des mots dans les propositions indépendantes à la relative. Ils ont cherché à expliquer les différentes places du sujet en considérant le signifié du verbe (parfois de la phrase complète), le signifié des participants en eux-mêmes et en considérant la topicalité par rapport aux contextes précédent et suivant. Ils ont conclu que le sujet inversé est le sujet non marqué, exprimé généralement par un syntagme nominal ; et que le sujet placé avant le verbe est connu, saillant et exprimé parfois par un pronom personnel.

17 Dans ce travail, nous voulons souligner le rôle de la relative dans la phrase et dans le discours, c’est à dire souligner qu’elle complète la signification de l’antécédent, à la manière des adjectifs, en tenant compte du fait que certains adjectifs ont une fonction de détermination du substantif (el árbol verde) alors que d’autres ont une fonction de qualification (la mujer, cansada, se acostó) .

18 Pour la grammaire cognitive de Langacker (1991 : §2.2), la conceptualisation du référent (le désigné) est reconstruite discursivement à chaque instanciation de chaque proposition ; par conséquent, étant donné un message avec une relative, le désigné de l’antécédent est différent, en ce sens, du même désigné dans la relative, du seul fait qu’il y a deux verbes différents, qui décrivent deux situations différentes. Par exemple, dans (6) le désigné-CHAT de l’antécédent (dans la mesure où il est conçu comme agent) est différent du désigné-CHAT de la relative (où il est conçu comme patient).

(6) Lentamente entró el gato que me habían regalado.

19 Dans ce cadre, nous proposons comme première hypothèse que la conceptualisation de l’antécédent est un facteur décisif pour le choix de l’ordre des mots, en particulier le trait de l’information, c’est-à-dire le fait que l’antécédent reprenne un désigné ou un ensemble de désignés déjà introduits dans l’univers du discours, un désigné connu ou, au contraire, qu’il introduise un désigné dans le discours, s’il est nouveau. Dans les propositions que nous étudions, si l’antécédent est connu ou s’il appartient à un ensemble déjà introduit dans l’univers du discours, le locuteur emploie la relative pour reconstruire le désigné comme patient d’un verbe transitif lié à un agent nouveau, et place le sujet après le verbe (VS). De cette manière, on favorise un mouvement d’interprétation qui va du sujet de la relative vers le substantif antécédent. On s’attend à ce que le nominal de l’antécédent devienne ainsi non seulement connu mais aussi spécifique13, défini14, identifié15. En revanche, quand l’antécédent est nouveau, il introduit un nouveau désigné dans l’univers du discours, c’est à dire qu’il est, en un sens, indéfini, que le locuteur cherche presque à le construire16 et transforme la relative en une phrase indépendante en reprenant l’ordre des mots propre aux propositions indépendantes, avec le sujet placé avant le verbe (SV). De cette manière on favorise un mouvement descendant du sujet vers le discours suivant. Le locuteur construit l’antécédent comme un patient lié à un agent déjà connu.

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20 L’explication proposée ici a un certain nombre de répercussions. D’une part, l’antécédent étant connu, avec la proposition relative dans laquelle que est complément d’objet, on introduit un participant nouveau comme sujet, et, de ce fait, on s’attend non seulement à ce qu’il soit placé après le verbe (VS) mais aussi à ce qu’il soit un sujet constitué d’un syntagme nominal à base substantive (et non un pronom personnel).

D’autre part, un antécédent nouveau et indéfini favorise la redistribution de la proposition indépendante, et on s’attend non seulement à ce que le sujet soit placé avant le verbe (SV), mais aussi à ce qu’il soit connu et de nature pronominale.

21 L’analyse de la constitution interne du sujet des relatives constitué d’un pronom permet une considération finale, en lien avec l’iconicité. Une des affirmations essentielles de la grammaire cognitive est que la grammaire structure et symbolise le contenu conceptuel, c’est-à-dire que la grammaire est intrinsèquement iconique (Langacker, 1988 : 177). Givón également (1990 : 966-976) montre que les structures grammaticales ne sont pas complètement arbitraires, mais reflètent d’une certaine manière leur fonction ou ce qu’elles désignent. Pour Haiman (1985 : 1), les formes linguistiques sont fréquemment iconiques parce qu’elles ressemblent comme des diagrammes aux structures conceptuelles qu’elles transmettent. Nous formulons donc l’hypothèse qu’en raison de l’iconicité entre la situation de communication et la langue, la proximité du sujet avec le « corps physique » du locuteur se voit reflétée dans la personne du pronom. C’est à dire que, quand le sujet est pronominal, on s’attend à ce que dans l’ordre Sujet pronominal-Verbe, prédominent les pronoms personnels de première personne (du singulier et du pluriel) et ceux qui l’incluent (uno17 et vos18) et que dans l’ordre Verbe-Sujet pronominal, prédominent les pronoms personnels de troisième personne19.

22 La dernière hypothèse concerne la corrélation de plusieurs phénomènes qui coexistent.

D’une part, l’antécédent nouveau et indéfini, qui favorise un sujet placé avant le verbe, permettant la réorganisation de la relative comme une proposition indépendante, constitue un contexte approprié pour l’emploi d’un pronom pléonastique qui permet au locuteur de déterminer le désigné de l’antécédent (comme dans una chica católica [...]

<que yo la conocí en la facultad> [HCBA_Vol.1-I-15]). D’autre part, l’antécédent connu, qui favorise un sujet après le verbe, constitue un contexte approprié pour le choix de que, au lieu de préposition + relatif complexe (en el momento <(en el) que llamó él>), ainsi que pour un « que galicado » dans des constructions clivées (fue en ese momento <(en el) que llamó él>).

23 La conception communicative de la place du sujet que nous venons de présenter permet d’unifier avec une certaine systématicité l’explication de divers phénomènes qui ont été traités séparément par la bibliographie jusqu’à aujourd’hui.

4. Analyse et discussion des résultats

24 Nous avons travaillé sur la transcription publiée20 du corpus oral réuni entre 1960 et 1970 dans le « Proyecto de Estudio Coordinado de la Norma Lingüística Culta de las Principales Ciudades de Iberoamérica y de la Península Ibérica » (recueil, transcription et publication sous la direction de A.M. Barrenechea). Nous avons analysé, qualitativement et quantitativement, les dialogues dirigés I à VIII, XII, XIII, XV, XVI et XVIII du volume I. Du volume II, ont été analysés les dialogues libres XXI à XXIV et XXVI à XXIX, et les enquêtes secrètes XXX, XXXI et XXXIII. Dans des tableaux à double

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entrée, nous avons considéré le total observé, les pourcentages et les résultats ont été validés par le test du chi carré21 et la preuve d’odds ratio22, preuves particulièrement utiles dans le cas de corpora réduits.

25 À partir des hypothèses développées, nous avons analysé les facteurs information et détermination de l’antécédent, la constitution interne des sujets, c’est à dire s’il s’agit de pronoms ou de substantifs et, parmi les cas comportant un sujet pronominal, la corrélation antécédent nouveau/SV/pronom de première personne versus antécédent connu/VS/ pronom de troisième personne.

4.1. La distribution de l’information et la détermination de l’antécédent

26 Pour l’analyse de la distribution de l’information dans le discours, nous avons suivi les postulats de l’École de Prague (Firbas, 1992). Par information connue (d’un sujet constitué d’un syntagme nominal ou d’une proforme), nous entendons l’information reprise qui appartient à l’univers du discours parce que :

a) Elle a été littéralement mentionnée dans le contexte précédent au moyen d’un lexème identique (par répétition).

b) Elle a été mentionnée au moyen d’un synonyme, d’un hyperonyme, d’un hyponyme, d’un antonyme, par contigüité (relation partie/tout, inclusion).

c) Elle est connue par connaissance du monde, par connaissance encyclopédique, parce qu’on peut l’inférer du contexte linguistique précédent (grâce aux processus déductifs ou à des pistes provenant d’un modèle cognitif23) ou parce qu’elle est évidente, c’est à dire qu’on peut l’interpréter en partant de la situation d’énonciation.

27 Il faut signaler que le caractère connu ou nouveau l’est par rapport à l’autre information du message, étant donné que l’interlocuteur attend une distribution Thème/Rhème, en tenant compte du fait que le locuteur peut présenter comme « moins nouvelle » l’information qui occupe la première position par rapport à l’information

« plus nouvelle » qui occupe la dernière position (Firbas, 1974 : 20). Pour l’analyse, nous avons également employé la preuve de la question (Sgall, 1975), et celle de la négation (Hajičovà, 1973).

28 On s’attend à ce que les syntagmes nominaux antécédents qui désignent des entités connues soient compatibles avec la détermination24 qui comporte l’identification du désigné25.

29 Dans le corpus, nous avons trouvé comme antécédents des syntagmes nominaux à base de nom propre, de nom commun (concret – comptable ou non comptable, individuel ou collectif – et abstrait) avec ou sans déterminant, ou des syntagmes nominaux à base de pronom démonstratif ou de pronom personnel. Nous avons cherché à respecter les idées de Leonetti (1999) et d’Alcina Caudet (2000). Les constructions génériques26 ont été analysées selon le contexte discursif. Nous avons considéré que les noms propres et les noms communs introduits par un article défini, un déterminant possessif, démonstratif ou quantificateur27 identifient le désigné. Quand le syntagme nominal n’est pas introduit par un déterminant, c’est-à-dire quand il s’agit d’un syntagme nominal « nu », il peut être désignatif quand il est pluriel et n’est pas attribut (comme dans conozco soluciones) ou quand il est sujet (comme dans en este pago sobra dinero).

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30 Le syntagme nominal avec un article défini est compatible avec un désigné connu, tandis que le syntagme nominal avec un article indéfini introduit dans le discours un nouveau désigné. Le syntagme nominal avec un article défini désigne la collection d’objets auxquels convient le contenu descriptif (il est inclusif), tandis qu’un syntagme nominal avec un article indéfini laisse toujours en dehors quelques-uns des objets auxquels convient le contenu descriptif du syntagme nominal (il est exclusif). C’est à dire que l’article défini nous permet de penser que le désigné peut être identifié de manière univoque (sans ambiguïté) dans le contexte d’emploi.

31 Comme l’assignation de détermination à un syntagme nominal dans le discours est véritablement complexe, nous avons essayé de respecter l’algorithme d’Alcina Caudet (1994). Nous avons analysé le syntagme nominal antécédent de chaque exemple en tenant compte des facteurs qui suivent, et en faisant toujours prévaloir l’interprétation contextuelle :

1. Information connue ou nouvelle dans le cadre de la situation et du discours complet.

2. Fonction syntaxique de l’antécédent : sujet, objet direct, apposition, attribut28 et circonstanciel29.

3. Présence/absence de déterminant et type de déterminant de l’antécédent : article défini (el/la/los/las) ; démonstratif (este, ese et aquel) et quantificateurs (un/una ; media ; mismo) qui participent des syntagmes nominaux définis. Formes indéfinies (un/una…cierta ; una especie de ; un tipo de ; otras) qui, suivant la bibliographie mentionnée, n’assurent ni la spécificité, ni l’existence ni la non existence du référent (elles sont neutres) et que, par conséquent, il faut analyser d’après le contexte.

4. Antécédent de syntagme nominal nouveau analysé d’après le contexte.

5. Présence/absence d’adjectif qui contribue à la spécificité/non spécificité.

6. Signifié du verbe de la proposition principale30 et présence de constructions finales.

7. Mode du verbe de la relative31.

32 Nous présentons à présent des exemples qui correspondent à chaque case du tableau 1 (voir infra) où l’on mesure les facteurs information et détermination de l’antécédent par rapport à la position du sujet.

33 L’exemple (7) correspond à la case A1, où sont combinés un antécédent nouveau et indéterminé avec un ordre SV dans la relative. L’antécédent un paso est l’objet direct d’un verbe présentatif impersonnel haber et comporte un article indéfini. La relative (entre chevrons) présente un sujet à la première personne (en gras) placé avant le verbe poder realizar.

(7) Inf.- […] pero de allí a… a trabajar sobre ese tema durante un tiempito y producir un artículo--- hay un paso <que yo no puedo realizar>

[HCBA_Vol.2-XXIII-124]

34 L’exemple (8) correspond à la case A2, où sont combinés un antécédent indéterminé, una asociación, qui fonctionne comme sujet d’un verbe présentatif existe, (ou comme objet du verbe présentatif haber dans la proposition interrompue), verbes qui introduisent un nouveau désigné dans le discours, et un sujet (en gras) placé après le verbe (los estudiantes latinoamericanos) dans la relative (entre chevrons).

(8) Inf.- […] Y entonces allá--- habría una… existe una gre... una asociación <que han hecho los estudiantes latinoamericanos> de… de cuanto… la cosa se llama ADELA, Asociación de Estudiantes Latinoamericanos. Y entonces con ese motivo [HCBA_Vol.

2- XXIV-161/2]

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35 L’exemple (9) correspond à la case B1 : il présente un antécédent connu (l’information reprise est soulignée) et déterminé, constitué d’un pronom démonstratif neutre (eso) et un sujet pronom personnel (en gras), usted, placé avant le verbe de la relative.

(9) Enc.- […] cuando se dio el premio a Severo Ochoa…

Inf.- Sí.

Enc.-… por el tipo de… del descubrimiento de la comunicación que se daba en […..]

el ácido ribonucleico. [...]

Inf.- Mire, eh… eso <que usted menciona de Ochoa> me parece de una importancia extraordinaria porque --- es quizá la primera vez […]

[HCBA_Vol.1-VI-102]

36 Enfin, l’exemple (10) correspond à la case B2, où l’antécédent (esas valijitas redondas) fonctionne comme objet ; il est connu parce qu’il reprend un ensemble introduit par una valijita chica,chaîne topicale qui continue avec una cartera así (souligné dans l’exemple). Il est également déterminé : on voit un démonstratif et un substantif avec un adjectif valijitas redondas. Le sujet de la relative (en gras) est placé après le verbe (los médicos).

(10) Inf A. : -[…] siempre que se quería disfrazar, siempre agarraba una valijita chica que nosotros… sacaba una cartera así, de esas valijitas redondas <que usaban los médicos antiguamente>, habrás visto algún dibujo, vos, y él se ponía una galera […]

[HCBA_Vol.2-XXVII-323]

Tableau 1 : Information et détermination de l’antécédent

A Antéc. nouveau et indéterminé B Antéc. connu et déterminé Total

1 52,38 % 47,62 % 100 %

SV 44 40 84

78,57 % 50 %

2 23,08 % 76,92 % 100 %

VS 12 40 52

21,43 % 50 %

Total 56 80 136

100 % 100 %

X² =11,38 >3.84   p ≥ 0,05 odds ratio : 3,66 > 1

37 En regardant le tableau 1, la lecture verticale de la colonne 1 donne des arguments en faveur de l’hypothèse énoncée, 78,57 % (case A1) des contextes avec un antécédent nominal nouveau et indéterminé présentent des propositions relatives avec le sujet avant le verbe (SV) et seulement 21,43 % (case A2) montrent un sujet placé après le verbe (VS). Le chi carré, qui montre une valeur supérieure à 3,84, et le test de odds ratio, avec une valeur supérieure à 1, permettent d’affirmer que les caractéristiques de l’antécédent ont une influence sur la position du sujet.

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38 La lecture horizontale montre que le sujet placé après le verbe dans la relative (VS) est associé, dans la plupart des emplois, 76,92 % (case B2), à des contextes avec un antécédent connu et déterminé.

4.2. Caractéristiques du sujet de la proposition relative

4.2.1. Sujet pronominal versus sujet à base substantive

39 Ayant fait l’hypothèse que le contexte avec un antécédent nouveau et indéterminé favorise l’ordre SV, tandis que l’antécédent connu et déterminé favorise l’ordre VS, on attend, dans le premier cas (SV), un sujet connu pronominal, contre, dans le second cas (VS), un sujet nouveau à base substantive. Pour tester cette hypothèse, nous comparons les exemples de la case A1 du tableau 1 (à antécédent nouveau et indéterminé + ordre SV) avec ceux de la case B2 (à antécédent connu et déterminé + ordre VS). Il s’agit de 44 cas (case A1 – tableau 1) versus 40 cas (case B2 – tableau 1).

40 Les exemples (11) et (12) illustrent respectivement les cases A1 et B2 du tableau 2.

(11) Inf. A :- Y se va a dar por ejemplo, en asuntos de huelgas, de paros y demás, una concepción <que él a lo mejor ha… ha asimilado de leer todos los días Z> y <que […]

[HCBA_Vol.2-XXIII-113]

(12) A :- […] Vos, si te quedás en este momento eh… en el camino, pero te ayuda cualquiera ; es…. Es una cosa así que es una condición que me parece muy argentina y muy importante. Es decir, esa vieja hospitalidad <que tenía antes el criollo, el tipo de campo>

[HCBA_Vol.2-III- 66]

Tableau 2 : Sujet pronominal versus sujet nominal à base substantive

A Ant. nouveau et indéterminé + SV B Ant. connu et déterminé + VS Total

1 80 % 20 % 100 %

+Pronom 40 10 50

90,90 % 25 %

2 11,76 % 88,24 % 100 %

-Pronom 4 30 34

9,10 % 75 %

Total 44 40 84

100 % 100 %

odds ratio : 30 > 1

41 Les résultats confirment notre hypothèse : le contexte avec un antécédent nouveau et indéterminé (ordre SV) favorise le choix des pronoms (case A1 – 90,90 %). En revanche, un antécédent connu et déterminé (ordre VS) favorise le choix d’un syntagme nominal à base substantive qui apporte de l’information nouvelle (case B2 – 75 %). À la

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différence de Morales (2007), notre corpus enregistre des pronoms sujets après le verbe (10/50 – case B1). Le test de odds ratio qui montre une valeur supérieure à 1 prouve l’influence du contexte sur le choix du pronom.

4.2.2. Iconicité et sujet pronominal

42 L’hypothèse présentée brièvement au debut de ce travail repose fondamentalement sur l’iconicité, définie comme la ressemblance de la forme linguistique avec la structure conceptuelle qu’elle représente (Haiman, 1985).

43 Affirmer que la forme linguistique ressemble à la structure conceptuelle qu’elle représente nous permet de penser que, dans la situation d’échange communicatif, le locuteur (maître du discours et première personne grammaticale) est éloigné spatialement et cognitivement de ce dont il parle (troisième personne) ; on peut donc s’attendre à ce que, si nous comparons deux formes de la même catégorie (des pronoms personnels), la forme qui correspond à la première personne soit située, dans le discours, « plus près » du locuteur que la troisième personne.

44 Il nous faut maintenant expliquer ce que l’on entend, dans ce travail, par « plus près » du locuteur. Ce que l’on défend ici c’est que ce qui est chronologiquement mentionné en premier est « plus près » du locuteur que ce qui est mentionné chronologiquement après. Ainsi, la position 1 (antéposition par rapport au verbe) est plus proche du locuteur que la position 3 (postposition par rapport au verbe).

45 De la même manière, on peut établir le lien suivant : ce qui est connu est également

« plus près » du locuteur et la première personne est (par rapport aux autres personnes) plus connue pour le locuteur que la troisième personne. On peut donc s’attendre à ce que le plus connu, la première personne, soit mentionné chronologiquement avant et occupe une position antérieure dans le message, et que le moins connu, la troisième personne, soit mentionné chronologiquement après, et occupe une position postérieure dans le message. Ainsi, la forme linguistique (en l’occurrence l’ordre des mots et le pronom de première ou troisième personnes) est dans une relation d’iconicité avec la structure conceptuelle : la première personne tend à être antéposée au verbe (sujet antéposé), tandis que la troisième personne tend à être postposée (sujet postposé).

46 Étant donné que le pronom apporte de l’information connue et étant donné que d’après les résultats de la ligne 1 du tableau 2, il y a des sujets pronominaux placés avant le verbe (40/50 cas), ainsi que des sujets pronominaux placés après le verbe (10/50), on se demande s’il y a quelque différence dans les caractéristiques des pronoms qui puisse justifier cette coïncidence. Nous formulons l’hypothèse que le pronom placé avant le verbe (SV) est chronologiquement et spatialement près du locuteur et sera de préférence à la première personne (cf. 13) ; tandis que le pronom placé après le verbe (VS) est chronologiquement et spatialement loin du locuteur et sera de préférence à la troisième personne (cf. 14).

(13) A :-Me trae una serie de problemas <que yo nunca quise enfrentar en mi vida>.

[HCBA_Vol.2-XXI-30]

(14) A :- […] Pero yo me siento desubicada, así en el sentido de que yo no puedo hacer, digamos, el tipo de vida <que hacen… que hacen ellos]>.

[HCBA_Vol.1-V-95]

(12)

47 Même si les cas ne sont pas nombreux, nous décrivons et comptabilisons la personne des pronoms dans les deux positions.

Tableau 3 : Personne du sujet pronominal avant et après le verbe

A SV

B VS

yo 19 0

nosotros 2 4

uno « de politesse » 9 0

vos (1e personne incluse) 2 0 Pronoms Total personne de rang 1 32 80 % 4 40 %

usted 1 0

él/ella/ellos/ellas32 2 6

nadie 3 0

alguno 1 0

esta 1 0

Total personnes de rang 2 et 3 8 20 % 6 60 %

Total 40 100 % 10 100 %

48 Le tableau 3 montre dans la colonne A (SV) 80 % des cas qui désignent (ou incluent) la première personne, la plus proche du locuteur. En accord avec Morales (2007 : 4), les formes génériques qui incluent le locuteur (uno et vos) se comportent comme la première personne et précèdent le verbe. La colonne B (VS), pour sa part, montre 60 % d’occurrences qui désignent la troisième personne (la plus éloignée du locuteur).

49 Pour les pronoms de deuxième et troisième personnes antéposés au verbe, on peut proposer plusieurs explications. L’antéposition du pronom de deuxième personne de politesse usted dans l’exemple 9 peut s’expliquer par le signifié du verbe mencionar, verbe de communication qui, d’après plusieurs auteurs (Bentivoglio et Weber, 1986 ou Morales, 1995 et 1997, par exemple), favorise (comme les verbes d’activité mentale) l’apparition du sujet pronominal antéposé. On n’a pas analysé ponctuellement dans ce travail l’influence des divers types de verbes sur la position du sujet.

50 Quant aux cas de pronoms de troisième personne et d’indéfinis qui précédent le verbe (dans le tableau 3), on peut noter que, en (15) et (16) par exemple, le locuteur a déplacé les pronoms él et nada vers une position marquée pour souligner un contraste.

(13)

(15) Inf. – [...] las cosas notables <qua había hecho Napoleón> y <que él no había hecho>

[HCBA_Vol.2-XXVIII-375]

(16) Inf. – [...] porque él se fijó en una cosa <que todo el mundo veía y nadie… todo el mundo miraba y nadie veía> ¿no ?

[HCBA_Vol.1-VII-103]

51 On s’attendrait à ce que, par iconicité, les pronoms soient postposés au verbe, mais comme l’énonciateur veut marquer un contraste, il les déplace vers la position non attendue, à savoir l’antéposition. En (15), on attendrait, par iconicité (15’) <que había hecho Napoleón> y <que no había hecho él>, mais le locuteur marque le contraste en mettant él en position initiale. En (16) on attendrait, par iconicité, (16’) no veía nadie, mais le locuteur marque le contraste todo el mundo/nadie en antéposant le pronom indéfini. Ces explications vont dans le sens de l’hypothèse d’iconicité présentée dans ce travail.

5. Remarques finales

52 Nous avons tenté de démontrer que la position du sujet de la relative dans laquelle le pronom relatif est complément d’objet direct est conditionnée par la nature de l’information et la détermination de l’antécédent qu’elle modifie. Les résultats permettent de confirmer les corrélations proposées : un antécédent nouveau et indéterminé favorise l’ordre SV et un antécédent connu et déterminé favorise l’ordre VS. Nous avons mis au jour d’autres corrélations : le sujet de la relative avec l’ordre VS est nouveau, et par conséquent, il est constitué par un sujet nominal à base substantive (et non pronominale). D’autre part, un antécédent nouveau et indéfini favorise la redistribution de la relative en l’assimilant à une proposition indépendante, le sujet est alors placé avant le verbe (SV), il est connu et pronominal. Finalement, comme on recense des sujets pronominaux aussi bien antéposés que postposés, on a cherché une corrélation entre la personne du pronom et la position de ce dernier par rapport au verbe, en vertu de la relation iconique du langage avec la conceptualisation qu’il transmet.

53 Comme nous l’avons dit, décrire la position du sujet de la relative et sa constitution interne en tenant compte de l’information et de la détermination de l’antécédent et en faisant appel à l’iconicité permet d’intégrer un facteur supplémentaire dans la recherche d’une explication unifiée de divers phénomènes que la littérature sur les relatives décrit séparément et que nous avons étudiés précédemment.

54 Dans Borzi, 2013a, nous avons justifié le choix du relatif que au lieu du relatif complexe

« article + que » après une préposition (la noche en (la) que velaron a Teodelina, me sorprendió no verlo) à partir de la conceptualisation de l’antécédent. Dans Borzi, 2013b, nous avons également justifié le choix du que « galicado » au lieu de « préposition + article + que » dans les constructions clivées (Fue por el ruido (por lo) que se mudó) à partir de la conceptualisation de l’antécédent. Dans ces travaux, nous avons montré que dans ces deux cas, quand l’antécédent est connu et déterminé, c’est la forme que qui prévaut.

D’autre part, dans Borzi et Morano, 2009, nous avons mis en évidence le fait qu’un antécédent nouveau et indéterminé favorise l’usage d’un pronom pléonastique (en gras dans l’exemple) : Es una gente <que uno la nota con un --- estupendo espíritu> [HCBA_Vol.1- XV-223].

(14)

55 En intégrant les résultats présentés dans le présent travail, on peut affirmer que la nature de l’information sur l’antécédent (connue/non connue) et sa détermination ou son indétermination non seulement influent sur le choix du relatif (simple ou complexe), sur le choix du que « galicado » dans les constructions clivées et sur la présence d’un pronom pléonastique, mais, en outre, conditionnent la position du sujet dans la relative. À cela s’ajoute la possibilité, qui devra être testée sur un corpus plus vaste, que l’iconicité soit aussi un facteur pertinent dans le choix de l’antéposition ou la postposition du sujet, quand ce dernier est un pronom, selon qu’il est de première ou de troisième personne.

56 Cette étude n’est donc qu’une étape sur le chemin dont l’objectif est la construction d’une hypothèse qui permette d’expliquer de manière unitaire les divers phénomènes que l’on vient de citer. Des recherches supplémentaires sont bien évidemment nécessaires ; il conviendrait notamment de quantifier séparément, à partir d’un nombre suffisant d’exemples, la position et la constitution interne des sujets des propositions avec pronom pléonastique.

57 Cette étude, enfin, est une application à la langue espagnole de l’idée de Langacker selon laquelle la grammaire est iconique.

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NOTES

1. Signalons que l’espagnol de Buenos Aires utilise la forme vos pour le tutoiement (voseo à la fois pronominal et verbal) et usted (et une désinence verbale de 3e personne du singulier) pour la forme de politesse. Le tutoiement pluriel et la forme de politesse plurielle est rendu par ustedes et une désinence de 3e personne de pluriel. L’usage de vosotros et de la désinence qui l’accompagne n’est pas attesté, mais il est compris.

2. Dans tout ce travail, lorsque les exemples ne sont accompagnés d’aucune indication de source, comme c’est le cas ici, il s’agit d’exemples que nous avons forgés.

3. Meyer-Hermann (1990 : 80) résume très minutieusement les différences entre ces travaux, en dehors des différences de classement des verbes. Ils étudient des corpora différents (de langue écrite et orale), et donnent des définitions différentes du « sujet » ou du « thème » et du

« rhème », par exemple.

4. Il faut dire que Meyer-Hermann signale que dans son corpus les verbes d’action psychologique et les verbes comme gustar présentent l’ordre SV.

5. Bentivoglio & Weber (1986) ne rejoignent pas Morales (1982) sur la distribution de ces verbes.

6. Bentivoglio & Weber (1986) trouvent l’ordre VS, mais Morales (1982) l’ordre SV.

7. Nous pouvons mentionner les résultats de Bogard (2010), selon lesquels, avec un verbe transitif, le sujet tacitus est préféré dans 70 % du corpus.

8. La tendance à l’inversion du sujet dans les relatives est considérée comme rhétorique par Fernández Ramírez (1986 : 435).

(17)

9. L’auteur parle d’un comportement différent des relatives d’objet par rapport aux exemples avec des pronoms interrogatifs et avec narrow focus.

10. Il pense que (3’) Pedro no leyó el libro que la maestra escribió est rare comme réponse à la question complète.

11. Pour Gutiérrez Bravo l’exemple (4’) Estoy buscando la sala <en la que los estudiantes cantan> est rare.

12. Les exemples, construits, sont empruntés à Gutiérrez Bravo, 2003.

13. D’après Alcina Caudet, 1994.

14. Brucart (1999 : 494-495) considère l’influence de la détermination de l’antécédent des relatives quand il décrit l’usage du pronom relatif simple et complexe.

15. D’après Leonetti, 1999.

16. Dans plusieurs énoncés du corpus, l’antécédent est constitué par un substantif d’une grande extension significative, comme cosa, problema, situación.

17. Nous nous référons à l’emploi du pronom uno quand il inclut le locuteur et l’allocutaire ou quand il est utilisé pour atténuer la présence du locuteur, comme dans l’exemple suivant : Inf. – [...] Y así una serie de cosas que uno lo va difiriendo, ¿no ? [HCBA_Vol.1-I-16].

18. Nous faisons référence à des cas comme Inf B. – [...] una muchacha regia --- bien --- fina… que vos la ves en la calle y decís : “Bueno, puede ser de la Acción Católica del Socorro” [HCBA_Vol.2-XXIV-146]

19. Nous n’analyserons pas, dans ce travail, la position des pronoms de deuxième personne, parce que, dans le corpus, nous avons rencontré deux cas de vos dans lesquels est également inclus le locuteur et un seul cas où l’interlocuteur est désigné uniquement par la forme de politesse usted (voir plus loin l’exemple 9).

20. El Habla Culta de la Ciudad de Buenos Aires. Materiales para su estudio. Vols. I et II. Buenos Aires, Instituto de Filología, Universidad de Buenos Aires, 1987.

21. Le test du chi carré (X2) est un test statistique permettant de tester l’indépendance entre deux variables ; c’est instrument fiable qui permet de déterminer si le contexte a une influence sur l’apparition d’une forme et si oui, dans quelle mesure. Dans le cas qui nous occupe, les tableaux comportent deux lignes et deux colonnes, le degré de liberté est donc de 1, de sorte que le chi carré devra présenter un minimum de 3,84.

22. L’odds ratio est une mesure statistique permettant de mesurer l’écart par rapport à une prédiction : l’odds ratio sera d’autant plus grande que l’écart sera grand. Si le résultat est de 1, il faut en conclure que le facteur examiné n’a aucune influence sur le choix des formes, sinon, il doit être supérieur à 1.

23. À la suite de Langacker (1991 : §1.1.1), nous entendons par modèle cognitif une construction mentale qui organise cognitivement l’expérience, et qui est le résultat de fréquents contacts avec un ou plusieurs objets et les relations qu’ils entretiennent.

24. Leonetti (1999 : 791) dit que l’article défini (comme les démonstratifs et les pronoms personnels) « détermine l’identification des référents des expressions nominales et contribue ainsi de manière décisive à la cohésion du discours » [« el artículo definido determina la identificación de los referentes de las expresiones nominales y contribuye así decisivamente a la cohesión del discurso »]. (Notre traduction)

25. Cela n’implique pas que le locuteur et/ou l’interlocuteur devant un constituant mentionné puisse inévitablement identifier le référent (Hajičovà & Sgall, 1988 : 74).

26. Nous considérons comme génériques les expressions “el león” dans “el león tiene cuatro patas”, “el unicornio” dans “el unicornio tiene cuatro patas”, “el silicio” dans “el silicio es el segundo elemento más abundante”, “los leones” dans “los leones son mamíferos” et “una computadora” dans “una computadora almacena información”.

27. Étant donné la spécificité et la complexité du fonctionnement de chacun des mots considérés comme des quantificateurs, nous avons suivi, pour l’analyse de nos exemples en espagnol, les idées de Sánchez López (1999) pour qui, tandis que l’article, les démonstratifs et les possessifs

(18)

permettent d’identifier le désigné, les quantificateurs donnent des expressions dont la désignation est déterminée par la dimension de l’ensemble ou par le nombre des individualités désignées.

28. Les antécédents à fonction prédicative ont été considérés comme non spécifiques.

29. Les fonctions circonstancielles et terme de préposition (à l’exception des OD prépositionnels et des compléments prépositionnels de verbe) n’ont pas conditionné en soi l’assignation de la détermination. Les phénomènes contextuels ont été pris en compte pour décider si le référent était identifié ou non.

30. On suit ici Alcina Caudet (1999). Ont été plus particulièrement prises en compte les valeurs implicatives (leer), non-implicatives et présentatives des principaux verbes. Le syntagme nominal avec article indéterminé en fonction de sujet a été considéré comme spécifique ; en fonction d’objet direct il a été considéré en fonction de la sémantique du verbe : avec des verbes implicatifs (conseguir) dans un environnement affirmatif il a été considéré comme spécifique ; dans un environnement négatif il a été considéré comme non spécifique ; avec les verbes implicatifs négatifs (comme impedir par exemple), dans un environnement affirmatif il a été considéré comme non spécifique, et spécifique dans un environnement négatif ; avec des verbes non implicatifs (querer), on a décidé selon le contexte, parce qu’on ne peut inférer la spécificité du syntagme nominal de l’environnement affirmatif ou négatif. Lorsque la phrase montrait une modalité de possibilité, d’interrogation ou de conditionnalité, on a décidé, selon le contexte, si l’objet était désigné ou non, si celui-ci était connu ou non.

31. L’opposition indicatif/subjonctif a été comptabilisée par association respective à spécificité et non spécificité.

32. Pour le regroupement des pronoms de troisième personne du singulier et de troisième personne du pluriel, nous suivons Morales (1995 et 2007).

RÉSUMÉS

Nous étudions dans ce travail la position du sujet dans les propositions subordonnées relatives adjectives, dans l’espagnol de Buenos Aires. Les exemples suivants montrent respectivement, détachés en gras, le sujet placé avant le verbe (SV), La RENTA <que el campo me daba> no me alcanzaba para vivir ; et le sujet placé après le verbe (VS)La RENTA <que me daba el campo> no me alcanzaba para vivir. Contrairement à d’autres postulats, nous posons que la nature de l’information (connue/inconnue) et la détermination de l’antécédent (en capitales dans les exemples) sont des traits contextuels qui influencent la position du sujet. Nous considérons la constitution interne du sujet nominal et suggérons, pour les sujets pronominaux, l’importance de l’influence de l’iconicité, qui met en rapport la personne grammaticale du sujet et sa position dans la proposition. Nous suivons une méthode qualitative et quantitative. Nous analysons des exemples du corpus « El habla culta de la ciudad de Buenos Aires », publié en 1987.

The subject position in the subordinate relative adjectival clauses of the Spanish spoken in Buenos Aires is studied in this paper. Highlighted in bold type, the following examples show the subject in pre-verbal position (SV), La RENTA <que el campo me daba> no me alcanzaba para vivir and in post-verbal position (VS), La RENTA <que me daba el campo> no me alcanzaba para vivir. In disagreement with other authors, it is proposed that the nature of the information (old/new) and the determination of the antecedent (in capital letters) are contextual attributes that affect the

(19)

subject position. The internal constitution of the noun-phrase subject is considered ; and, in the case of the pronominal subject, the importance of the influence of iconicity is also studied, because it correlates the grammatical person of the subject with its position. A qualitative and quantitative methodology is used. Examples taken from the corpus ‘El habla culta de la ciudad de Buenos Aires’, published in 1987, are analyzed.

En este trabajo se estudia la posición del sujeto de las cláusulas subordinadas relativas adjetivas del español de Buenos Aires. Los ejemplos siguientes muestran respectivamente, destacado en negrita en los ejemplos, el sujeto antepuesto al verbo (SV), La RENTA <que el campo me daba> no me alcanzaba para vivir,y pospuesto al verbo (VS), La RENTA <que me daba el campo> no me alcanzaba para vivir. A diferencia de lo que sostienen otros autores, se propone que la naturaleza de la información (conocida/nueva) y la determinación del antecedente (en mayúscula en los ejemplos) son atributos contextuales que influencian la posición del sujeto. Se estudia también la constitución interna del nominal en función sujeto y se sugiere, para los sujetos pronominales, que es importante la influencia de la iconicidad, porque ésta correlaciona la persona gramatical del sujeto con la posición. Se sigue una metodología cualitativa y cuantitativa. Se analizan ejemplos provenientes del corpus “El habla culta de la ciudad de Buenos Aires”, publicado en 1987.

INDEX

Palabras claves : antecedente determinado, cláusulas relativas, iconicidad, orden de palabras, sujeto

Mots-clés : antécédent déterminé, iconicité, ordre des mots, propositions relatives, sujet Keywords : determined antecedent, iconicity, relative clauses, subject, word order

AUTEUR

CLAUDIA BORZI

Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Técnicas et Universidad de Buenos Airescborzi@filo.uba.ar

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