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Quand un péril est dangereusement banalisé!

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Academic year: 2022

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MARDI 2 MARS 2021 - 18 RADJAB 1442 - N°9270 PRIX 30 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Photo : DR

Edition du Centr e - ISSN IIII - 0074

l RELÂCHEMENT GÉNÉRAL DANS LE RESPECT DES MESURES ANTICOVID-19

l ÉDUCATION l TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

l COUPE DE LA LIGUE

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l DES SLOGANS PERNICIEUX LUI SONT CONSTAMMENT CONSACRÉS

BILLET (PAS) DOUX

On vivait 47,06 ans sous la France, on vit 77,80 ans sous l'indépendance !

Les milieux colonialistes et revanchards de l'OAS et autres sont aux anges : des Algériens ne veulent plus du «système»

de 1962. Soyons clairs : il n'y a pas eu trois systèmes dans notre histoire récen- te : il y a eu celui de la France coloniale et celui de l'indépendance. Bien sûr que ce dernier est imparfait mais oublier tous les progrès qu'il a apportés ne peut rele- ver de la simple méconnaissance ! C'est de l'amnésie ou, pire, une volonté poli- tique sous-tendue par le désir de revalo- riser l'ordre colonial. L'avant 1962 ne peut être une référence ! Rien que parce que notre espérance de vie est de 77,80 ans (2019) alors qu'elle était de 47,06 ans en... 1962, soyons justes envers ce systè- me.

M. F.

Quand un péril est dangereusement

banalisé !

L’ÉTAT NATIONAL, UNE

CIBLE PRIVILÉGIÉE

Par Dr. Lagha Chegrouche (P. 6 et 7)

lL’apparition des premiers cas du variant britannique dans le pays est appréhendée de manière très différente au sein de la population algérienne qui demeure davantage au stade de questionnements et recherche de

la compréhension de la nouvelle situation qui se présente à elle.

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Le CRB, le MCA, l'ESS et la JSK exempts du tour préliminaire

La Confédération du

patronat s’implique Le Cnapeste ne lâche pas prise

lLe Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapeste) revient à la charge. Il appelle ses adhérents à serrer les rangs en prévision des

prochaines «batailles» qu’il s’apprête à livrer au ministère de l’Éducation nationale.

l LES MESURES DE CONFINEMENT RECONDUITES

L’appel à la prudence

du gouvernement

PAGE 3

(2)

P P

Le dessin de Karim

Soirperiscoop@yahoo.fr

Mardi 2 mars 2021 - Page 2

Les syndicats de l'éducation font visiblement l'objet d'une très haute surveillance, notamment ceux exerçant dans les établissements dépendant de l’Académie d'Alger-Est. Cette dernière a, en effet, envoyé une note à l’ensemble des syndicats agréés, les informant que les accès au

niveau des établissements scolaires pour la remise des cartes d'adhésion devaient être soumis à autorisation. Dans cette dernière, le syndicat est prié de notifier le nom du représentant syndical et l'heure à laquelle il a accédé à l’établissement.

Une note très mal perçue par les syndicats du secteur.

ERISCOOP ERISCOOP

Résultat sondage

Pensez-vous que la Fifa va sanctionner l’Algérie si la FAF ne procède pas à la révision de ses statuts avant son AG élective ?

38,21%Oui Non

33,72% Sans opinion 28,07%

Pensez-vous que le CRB a compromis ses chances de qualification après sa lourde défaite à Dar es-Salam ?

NON Sans opinion

OUI

Un jour, un sondage

Syndicats sous haute surveillance

Tromperie sur la marchandise !

Grande tromperie sur la marchandise dans le secteur de l’agriculture dans la wilaya de Tipasa. Le projet de distribution de 70 mille arbres aux agriculteurs de la région, dans le cadre du Plan national de reboisement (PNR), pourrait déboucher sur un vrai scandale. L’heureux soumissionnaire élu, bien que disposant d’une pépinière avec agrément de production, n’était pas en mesure de fournir le moindre plant pour les agriculteurs. Afin d’observer les termes de son contrat, il a dû s’adresser à d’autres pépinières. Seulement, l’enquête du Centre national de contrôle et de certification des semences et plants (CNCC) a révélé que les arbustes fruitiers et autres étaient non certifiés et atteints de maladies. Des résultats qui risquent de mettre à

néant tout le plan de reboisement de cette wilaya.

S O I T D I T E N PA S S A N T S O I T D I T E N PA S S A N T

Par Malika Boussouf malikaboussouf@yahoo.fr

La liste s’allonge au fil des jours

E

lle est longue et émouvante. Ils sont 164 à avoir succombé à la Covid-19.

Un médecin qui meurt dans l’exercice de ses fonctions, c’est comme un combattant qui tombe au champ d’honneur.

Leurs confrères vont organiser une journée à leur mémoire. Pour que leur sacrifice ne passe pas à la trappe. Pour pas que l’on oublie ces héros qui, chez nous sans doute plus qu’ailleurs, paient de leur vie leur combat contre une pan- démie qui en fait des cibles prioritaires.

Des hommes et des femmes qui se sont pro- tégés avec les moyens mis à leur disposition et, auparavant, dénoncés comme insuffisants. Ils auront succombé avant d’être pris au sérieux et par leur tutelle et par les personnes contaminées pour n’avoir pas plus tenu compte des appels à la vigilance et pour avoir douté des risques que la pandémie faisait peser

sur le pays. Le mal aura pris de court les plus vigilants d’entre les citoyens avant même qu’ils aient le temps de se mettre à l’abri. La liste des sacrifiés défile sur les réseaux sociaux, sus- citant malaise et compas- sion.

Colère et culpabilité font écho à un sentiment de gêne profond. Celui d’assister à une récréa- tion géante au cours de laquelle chacun y va de sa démonstration de cou- rage et d’inconscience ! La volonté de défier le système, le visage décou- vert, a pris le pouvoir sur la menace sanitaire. J’ai juste eu le temps de répondre à quelqu’un qui m’invitait à me réjouir du retour vigoureux du Hirak au lieu «d’incendier» les marcheurs. Je voulais lui expliquer pourquoi, les données étant ce qu’elles sont, je ne ressens pas, présentement, le même enthousiasme que lui et pourquoi je ne désespère pas de renouer avec les mêmes frissons qu’à la

naissance du mouve- ment.

Deux semaines envi- ron après la naissance du Hirak, un confrère étran- ger, qui s’interrogeait sur les objectifs de ce mouve- ment, m’avait demandé comment je voyais la suite. Je me souviens lui avoir répondu, eupho- rique, qu’il fallait laisser au profond ressentiment, jusque-là sans voix, le temps d’étendre la contestation, de se réap- proprier une parole inter- dite et de savourer la liberté d’occuper la rue pour y chanter autant le rejet que le mal-être !

M. B. 

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ÉMISSION ANIMÉE PAR TAREK

HAFID

Reçoit, ce jeudi 4 mars 2021, Saïda Neghza, présidente de la Confédération générale des

entreprises algériennes.

EN DIRECT À 9H30 sur notre page Facebook

Le Soir d’Algérie

DIGOUTAGE

Par Arris Touffan Par Arris Touffan

Mohand Arezki Boumendil vient de décéder. C'était un journaliste à la plume affû- tée et un polémiste talentueux venu à la presse par le canal du militantisme politique.

Paix à son âme.

Arezki Metref

Boumendil

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d’Algérie

Mardi 2 mars 2021 - PAGE

3

Actualité

Si vous ne connais- sez pas la commune de Sidi-Khaled, c’est dans la daïra de Sidi-

Lahcène. Si vous ne connaissez pas non

plus Sidi-Lahcène, c’est dans la wilaya de Sidi-Bel- Abbès. On ne va pas continuer avec ça, vous pouvez ne pas savoir à quoi ressemble Sidi-Bel- Abbès mais si vous vivez en Algérie, vous en avez au moins entendu parler. Dans une autre vie, c’est la ville qu’on aurait appelée le

« petit Paris ». Mais dans une autre vie, il y a eu beaucoup de petits Paris en Algérie. Il y en a eu telle- ment qu’on ne sait pas lequel est plus proche de supporter l’asso- ciation. Mais c’est quand même Sidi-Bel-Abbès qui tient la route dans l’histoire. On ne sait

d’ailleurs pas comment les gouver- nants de la fin des années 70 ont pensé à ce « petit Paris » pour une opération qui était censée être une sanction exemplaire. Quand ils ont voulu exiler Kateb Yacine, devenu trop encombrant à Alger où on ne pouvait pas s’accommoder d’un artiste libre dans la parole et l’ac- tion, ils ont donc pensé à SBA, allez savoir pourquoi, où ils l’ont nommé comme directeur du théâtre régional. On connaît ces nominations-punitions dont le pou- voir de l’époque usait et abusait et qui n’ont d’ailleurs pas disparu, puisqu’elles subsistent plus de 40 ans après l’épisode du Keblouti.

Elles n’ont d’ailleurs pas toutes connu l’aboutissement « heureux » que les décideurs en attendaient, à tel point qu’on a parfois été obligé de trouver « autre chose ». Sidi- Bel-Abbès, c’est aussi la ville de Raïna-Raï une troupe légendaire de musique raï comme son nom l’in- dique, qui est un peu à SBA ce que les Beatles ont été à Liverpool.

Sidi-Bel-Abbès, c’est aussi la ville du monumental Slim, de l’émou- vant Brahim Tsaki et de l’inéga- lable Maâchou. Sidi-Bel-Abbès, c’est Sonelec et ses téléviseurs couleur qui installaient le pays dans une autre ère géologique. Ce sont les processions de femmes en usine et plus tard, des ensei- gnantes qui ont défié le sabre et le fusil pour continuer à enseigner.

Quitte à en mourir, elles en sont mortes, lâchement assassinées sur le chemin de l’école. Sidi-Bel- Abbès, c’est aussi « la quotidienne

», banale, moins « sexy », plus terre à terre. À Sidi-Khaled, dans la daïra de Sidi-Lahcène, dans la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, un jeune homme de 28 ans a poignardé le maire de son bourg parce qu’il ne lui a pas « donné » un logement social. On ne sait pas si le maire de Sidi-Khaled a commis une injus- tice et le couteau n’a jamais réglé un problème. Il en crée d’autres, souvent dans le drame. On sait, par contre, que d’autres maires, d’autres chefs de daïra, d’autres walis, d’autres ministres… ont fait du logement social un inépuisable coffre-fort pour la rapine. À SBA et sous toutes les latitudes du pays.

S. L.

Constances

Slimane Laouari laouarisliman@gmail.com

Abla Chérif - Alger (Le Soir) - Ces interrogations sont surtout soulevées par la population dite à risque, les malades chroniques, cardiovasculaires ou autres patho- logies nécessitant des traitements permanents. Deux médecins géné- ralistes officiant dans le Grand Alger en parlent ici. « Ce samedi, j’ai reçu un appel téléphonique d’une de mes anciennes patientes souffrant d’un rhume et qui voulait savoir si elle pouvait prendre un traitement ordinaire, explique le docteur Chekroune. Elle a dépassé la soixantaine et souffre d’insuffi- sance cardiaque, ses enfants ont insisté pour qu’elle se renseigne sur les médicaments prohibés ou déconseillés.

Cette personne sait se compor- ter depuis l’apparition de la pandé- mie, mais la confirmation de l’appa- rition du variant britannique a fait naître des doutes et pas seulement chez elle ». « Les doutes persistent y compris chez les médecins, c’est normal », explique Sihem Chetouh.

«Nous sommes renseignés de ce qui se passe ailleurs, dans les pays qui font face depuis un moment à ce variant du Covid, mais le fait de savoir qu’il a fait son apparition en Algérie nous met dans une tout autre situation, ce virus se propage à une très grande vitesse, 70 à 80% de plus, c’est ce que nous expliquons aux patients que nous recevons, et certains d’entre eux sont aussi très préoccupés, les malades ont peur, ils ont entendu tellement de choses. Ce dimanche, un homme âgé est venu me demander un certificat attestant de la fragilité de son état afin que sa famille évite de venir lui rendre visi- te car il a peur d’être contaminé.

Vous voyez un peu à quelle situa- tion nous faisons face, et nous n’en sommes qu’au début .»

Aucun changement ne semble cependant perceptible au niveau

des pharmacies vers lesquelles les citoyens se ruaient en début de pandémie pour l’acquisition des fameux compléments au zinc et vitamine C.

Dans un quartier très fréquenté du 1er-Mai un pharmacien livre ses impressions. « Beaucoup de patients ont même fait des réserves de ce genre de produits en début de pandémie. Certains ont aussi stocké le traitement réservé aux cas atteints du Covid car ils appréhendaient une rupture du produit. Ensuite tout est rentré dans l’ordre, les gens se sont habi- tués à cette situation, même les masques sont moins vendus depuis que l’on sait qu’ils peuvent être lavés et réutilisés. La confirma- tion de l’apparition du variant bri- tannique dans notre pays n’a pas changé grand-chose, l’information est encore toute récente, il faut encore attendre quelques jours pour voir s’il y a changement, tout le monde attend de voir comment la situation va évoluer, ce qui est une erreur car il faut prévenir et se remettre au sérieux en prenant toutes les précautions nécessaires .» Comme beaucoup, ce jeune pharmacien déplore le terrible relâ- chement observé chez la popula- tion. Le fait est visible dans les rues où le port du masque se fait rare.

Pratiquement inexistant chez la jeune population, il est en revanche plus présent chez les personnes âgées, peut-on remarquer un peu partout. « Regardez, même les marchands ne portent plus de masques, fait remarquer une ménagère. Rien, il n’y a plus rien, l’argent est transmis de main en main sans être désinfecté, je vois les jeunes se partager les cafés, les cigarettes dans mon quartier, ils s’agglutinent pour acheter de la pizza à midi, les fast-foods grouillent et c’est nous les vieux qui

encaissons.» La réponse que lui livre un jeune vendeur de légumes laisse sans voix : « Ce virus n’exis- te pas, je suis à la même place depuis l’apparition du Covid et je n’ai jamais rien eu, mon ami est tombé malade, on lui a dit qu’il était contaminé mais c’est faux, il a guéri très vite. Il n’en est pas mort, moi je crois en Dieu et c’est le plus impor- tant .» « Les gens continuent à mourir de ce virus », s’énerve la dame. Elle fait savoir qu’un membre de sa famille est décédé une semaine auparavant. « Il a repris une vie normale, il sortait à nouveau pour retrouver ses copains dans un café de Bab-el- Oued. Il s’est fait contaminer et a contaminé sa femme et ses deux enfants, l’un d’eux est diabétique, lui n’a pas survécu .»

La levée des interdictions qui pesaient sur certains commerces, de restauration rapide en particu- lier, semble avoir rassuré grande- ment les citoyens. La courbe en baisse des chiffres des contamina- tions est l’exemple cité par tous les citoyens qui évoquent un retour à la normale. « Ma pizzeria est fermée depuis des mois, ils nous ont auto- risés à rouvrir car ils savent qu’il n’y a plus de danger », lance le patron de ce commerce dans le quartier des Bananiers. Ici, l’affluence est au maximum à midi. La distancia- tion physique et le port du masque sont inexistants. L’apparition du

variant britannique ne fait pas non plus partie des sujets prédomi- nants. Chez cette tranche de la population, les questions sont tout autres, les appréhensions aussi.

Un retour au confinement et un nouvel ordre de fermer les com- merces et réduire les déplace- ments interwilayas sont réellement redoutés.

Rien de semblable pourtant dans les grandes surfaces où la peur de devoir à nouveau fermer pousse à une plus grande vigilan- ce. Au niveau de la grande surface

« Carrefour », l’obligation de se désinfecter les mains a été généra- lisée avant l’entrée à chaque magasin. Auparavant, elle se faisait uniquement au niveau de la porte principale. À l’intérieur, c’est aussi le retour à la désinfection des cad- dies. L’essayage des vêtements et des chaussures demeure aussi interdit. Le relâchement observé une certaine période sur la présen- ce des enfants de moins de seize ans dans les surfaces commer- ciales est corrigé.

Cette nouvelle interdiction fait craindre aux commerçants une baisse sensible des clients qui comptent sur les ventes en ligne pour écouler leur marchandise. Le procédé est entré dans les mœurs,

« il se développe, les gens ont de plus en plus confiance », nous dit- on sur place.

A. C.

RELÂCHEMENT GÉNÉRAL DANS LE RESPECT DES MESURES ANTICOVID-19

Quand un péril est

dangereusement banalisé ! L’apparition des premiers cas du variant britannique dans le pays est appréhendée de manière très différente

au sein de la population algérienne qui demeure davanta- ge au stade de questionnements et recherche de la com- préhension de la nouvelle situation qui se présente à elle.

Pas de durcissement des mesures visant à circonscrire l’épidémie de coronavirus. Le gouvernement les reconduit telles quelles, mais lance un appel à la prudence devant le risque que constitue la circulation du nouveau variant du Covid-19.

L’exécutif appelle au strict respect des gestes barrières afin d’éviter de revivre « les moments difficiles de rebond de l’épidémie, avec toutes les conséquences négatives sur les plans économique et social ».

Nawal Imès - Alger (Le Soir) -Le choix de ne pas opérer de tour de vis supplémentaire se confirme. Le gouvernement ne prend pas de nou- velles mesures. Il reconduit celles déjà en vigueur pour une durée de quinze jours, à compter d’au- jourd’hui. Les horaires du confinement à domicile restent les mêmes, à savoir de 22h à 5h et concernent le même nombre de wilayas. Elles sont dix-neuf à être concernées, à savoir Batna,

Biskra, Blida, Bouira, Tébessa, Tlemcen, Tizi- Ouzou, Alger, Jijel, Sidi-Bel-Abbès, Constantine, Mostaganem, M’sila, Oran, Boumerdès, El-Tarf, Tissemsilt, Aïn-Témouchent et Relizane.

Sont toujours strictement interdits tous les regroupements et rassemblements à l’échelle nationale, notamment la célébration de mariages et de circoncisions, mais également les regroupe- ments au niveau des cimetières. Il est demandé aux walis de faire respecter cette interdiction à la lettre  et de sanctionner tant les contrevenants que les propriétaires des lieux accueillant ces regroupements. Il s’agit pour le gouvernement d’éviter à tout prix que l’épidémie ne flambe à nouveau, surtout depuis l’apparition du variant anglais du Covid-19. C’est d’ailleurs dans ce contexte qu’il appelle à « faire éviter les rudes épreuves qu’ont endurées nos personnels médi- caux et paramédicaux en particulier, et tous les Algériens en général, dans les moments difficiles de rebond de l’épidémie, avec toutes les consé- quences négatives sur les plans économique et social ». C’est dans ce contexte qu’il réitère « ses appels de prudence en direction des citoyens, notamment devant le risque actuel de circulation

de nouveaux variants du Covid-19 à travers le monde, et en appelle à la responsabilité indivi- duelle et collective de tous pour poursuivre, avec autant de détermination, la mobilisation et la dis- cipline qui ont permis, jusque-là, d’aboutir à la stabilisation de la situation épidémiologique dans notre pays ».

Les citoyens sont appelés à « éviter, en toute responsabilité, les situations d’attroupement et de contact physique qui favorisent la propagation de cette épidémie et à continuer à observer scrupu- leusement les mesures barrières préconisées, telles que la distanciation physique, le port du masque obligatoire et le lavage fréquent des mains ».

Il est demandé à tous de « continuer à agir de sorte à éviter de faire annihiler ces efforts et à sauvegarder ce qui a été réalisé à ce jour, grâce, justement, à la discipline et aux sacrifices consentis par nos citoyens au moment où l’Algérie œuvre, sans relâche, à surmonter cette difficile épreuve, et où elle a réussi à réduire considérablement la propagation de l’épidémie de coronavirus ».

N. I.

LES MESURES DE CONFINEMENT RECONDUITES

L’appel à la prudence du gouvernement

Les gestes barrières ont tendance à disparaître.

Sidi-Bel-Abbès, Kateb Yacine, le logement social

et le couteau

Photo : DR

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Le Soir d’Algérie

Mardi 2 mars 2021 - PAGE

4

Actualité

La réflexion sur l’après-pétrole est engagée, si l’on croit Sami Agli qui, en sa qualité de président de la CAPC, atteste que les entreprises algériennes auront à jouer un rôle central, notamment pour « relancer l’attractivité du marché algérien, à la condition d’agir dans l’immédiat et de

«s’adapter par anticipation».

En tous les cas, beaucoup a été dit, hier, lors du webinar organisé par la CAPC, sur la révolution qui attend l’Algérie dans la perspective de l’ins- tauration d’un nouveau modèle éner- gétique, non pas par choix, mais en raison d’une absolue nécessité,

comme s’est évertué à l’expliquer, encore une fois, le ministre de la Transition énergétique et des Energies nouvelles, M. Chems Eddine Chitour, dans une interven- tion qui a eu le don de faire com- prendre, sous tous ses angles, l’ur- gence de doter le pays d’un nouveau modèle énergétique et du potentiel existant pour «remplacer» le recours aux énergies fossiles. «Nous ne pou- vons plus continuer à consommer de façon aussi débridée nos énergies fossiles», a soutenu le ministre en alertant sur le fait que le fossile sera marginal à l’horizon 2030, puis et

surtout 2050.

«Que ferons-nous alors de notre pétrole ?» a interrogé M. Chitour qui, comme s’il voulait «appâter» les entrepreneurs, a soutenu, avec chiffres à l’appui, que nous avons tout à gagner, sur tous les plans, en prenant nos distances avec les éner- gies fossiles. À ce titre, dit-il, il n’a pas manqué d’interpeller ses col- lègues ministres, du moins certains parmi ceux-ci, à l’instar de ceux de l’Habitat et des Affaires religieuses, auxquels il a expliqué les vertus de l’économie d’énergie.

Ceci sans parler du secteur

«calamiteux» du transport, qui verra cette année 200 000 véhicules opter pour le GPL carburant, une œuvre qui verra l’implication de nom- breuses microentreprises.

Des actions à mettre en œuvre immédiatement, avant que ne se pose la grande question d’ici 2030, qui verra l’Algérie se retrouver devant le dilemme sur lequel prati-

quement tout a été dit depuis des mois maintenant : soit consommer, soit exporter son gaz et son pétrole.

«Un modèle de consommation plus vertueux s’impose», recommande le professeur Chitour pour qui tout doit être mis en œuvre pour la transition énergétique qui, entre autres, per- mettra à l’Algérie d’épargner son gaz naturel, d’une part, et la création de richesses à tous les coups, d’autre part.

Le solaire, l’éolien, et le bois, dont l’apport dans le mix énergétique en 2030 devrait atteindre 2%, tout cela fera que «des milliers de petites entreprises vont travailler», a assuré le professeur Chitour qui a égale- ment cité le recours aux pays avec lesquels l’Algérie est, ou sera, liée par des partenariats d’exception sur- tout «s’ils nous permettent de gagner du temps dans notre transition éner- gétique».

D’autres interventions, telles celles de Ryadh Boudjemadi de la

CAPC, qui s’appliquera à développer

«les facteurs influençant la transition énergétique», où il fera état de «la baisse des coûts de l’électricité, donne une force aux énergies renou- velables», avant de démontrer qu’«un projet photovoltaïque est avant tout financier et non technolo- gique», ou encore Yassine Bouhara, un expert financier d’envergure inter- nationale, qui soutiendra que «les projets d’énergies renouvelables sont essentiellement financiers», et par la même occasion relèvera le problème de l’inexistence de marché de capitaux en Algérie, enrichiront la visioconférence qui est, ainsi, venue confirmer que l’Algérie veut se don- ner les atouts, en plus de ce que lui a offert la nature, pour s’engager dans l’inévitable transition énergé- tique qui lui épargnera, par exemple, 40 milliards de mètres cubes de son gaz alors que ses réserves s’ame- nuisent à un rythme effréné.

Azedine Maktour

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

La Confédération du patronat s’implique

Le marché de la distribution des médicaments en Algérie est entaché de pratiques contraires à la loi et à l’éthique professionnel- le. Ces pratiques sont interdites et passibles de sanctions sévères.

Les raisons les plus souvent données pour expliquer les pénuries de médica- ments sont les problèmes liés aux fournis- seurs de matières premières, aux fabri- cants, aux distributeurs et aux grossistes qui imposent l’achat concomitant de cer- tains médicaments, sujets à rupture, pénali- sant lourdement les pharmaciens et les patients.

Pour pallier toute rupture de médica- ments suite aux pratiques commerciales illégales, le ministère de l’Industrie pharma- ceutique procédera au renforcement des contrôles au niveau des établissements pharmaceutiques intervenant dans la chaî- ne du médicament. Dans un communiqué rendu public hier, le ministère de l’Industrie pharmaceutique rappelle à l’ensemble des opérateurs intervenant dans la chaîne du médicament (producteurs, importateurs, distributeurs en gros et pharmaciens d’offi- cine) que « toutes les pratiques commer- ciales susceptibles d’entraîner des tensions et des ruptures d’approvisionnement de médicaments telles la rétention, les ventes associées, les ventes dites par pack, ou

selon le montant de la facture, des quantités demandées, sont strictement interdites et passibles de sanctions administratives, financières et pénales conformément à la législation en vigueur».

Des brigades mixtes d’inspection (indus- trie pharmaceutique-commerce) seront chargées de contrôles nécessaires au niveau des établissements pharmaceu- tiques et ce, suite à la décision retenue conjointement entre les deux départements

ministériels.

En outre, toute personne victime de telles pratiques pourra directement se plaindre auprès du ministère de l’Industrie pharmaceutique via un courrier électronique adressée

à : requetemedic@miph.gov.dz.

La requête doit être accompagnée d’élé- ments justificatifs et permettant sa prise en charge.

Ilhem Tir

À travers la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), qui organisait une webconférence, hier lundi, l’en- treprise algérienne donne plus que la simple impression qu’elle compte s’engager dans l’immense créneau qu’offre l’incontournable transition énergétique que projette de mener le pays. Une nouvelle industrie en gestation, pour ainsi dire, dans laquelle il y a des places à prendre tellement l’œuvre à réaliser est grandiose.

Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - En effet, selon les explications de la directrice du Salon, Nassima Messaoudi, hier lors d’une conférence de presse, l’événement dédié à l’innovation dans le domaine des énergies renouvelables

accueillera cette année la moitié des participants au niveau du pavillon Ahagar sur une superfi- cie de 1 000 m² en raison de l’absence d’étrangers et la fer- meture des frontières.

Il rassemblera les sponsors et en même temps les partici-

pants à l’instar de Sonatrach et Sonelgaz, 70 experts, les repré- sentants de 4 universités et de centres de recherche ainsi que le Commissariat aux énergies renouvelables.

Le Salon, qui accueillera les PME et les jeunes innovateurs du domaine de l’énergie renou- velable, constituera une oppor- tunité de rapprochement entre les entreprises spécialisées et les jeunes innovateurs.

L’objectif étant de promouvoir les compétences nationales d’innovation, d’où le thème « Eco Innovation », retenu pour le 4eSalon. Cette opportunité per- met d’ouvrir la voie pour la signature de contrats de parte-

nariat entre les entreprises, les centres de recherche et les start-up. En effet, une place pri- vilégiée a été accordée aux jeunes innovateurs du domaine des énergies renouvelables puisqu’un concours placé sous le slogan « Energy Innovation Challenge » sera organisé en marge du Salon pour la sélec- tion des meilleurs jeunes por- teurs de projets et les lauréats seront récompensés par un jury à la clôture du Salon.

« Les lauréats seront récom- pensés et encouragés pour l’ac- compagnement à l’aboutisse- ment de leurs projets », explique la directrice du Salon.

A. B.

L’ANALYSTE ÉCONOMIQUE MAHFOUD KAOUBI :

«La reprise de l’investissement est impérative»

L’analyste économique Mahfoud Kaoubi a dressé un bilan peu reluisant de la situation socioéconomique en Algérie. Il considère toutefois que les perspectives d’une relance de l’appareil productif existent bel et bien, mais enco- re faut-il mettre en place une stratégie opérante et favorable à leur concrétisa- tion. L’alternative demeure, selon ce der- nier, dans la reprise de l’investissement.

Massiva Zehraoui - Alger (Le Soir) - L’économiste a décrit, hier lundi, lors de son passage à la Radio nationale Chaîne 3, une situation économique caracté- risée par un « immobilisme » inquiétant. Il dépeint un tableau noir qui se traduit particulièrement par un taux de croissance négatif depuis l’année 2019. Il s’inquiète en constatant que « l’Algérie n’arrive pas à remonter la pente depuis presque quatre ans ». La réhabilitation du taux de croissance ne se fera, par conséquent, qu’à travers la mise en œuvre d’une stratégie qui permet- trait de « reprendre l’investissement public en réalisant un budget d’équipement », pour le maintien des entre- prises en difficulté depuis un certain moment. Il fera remarquer à ce propos qu’un mauvais climat s’est ins- tallé dans les institutions, et appelle, par conséquent, à dépénaliser l’acte de gestion, qui constitue aujourd’hui

« un justificatif de la non prise de décision, qui est à l’origine du blocage de l’administration ». Dans son argumentaire, l’expert a également plaidé en faveur de l’application de mesures incitatives pour venir en aide aux entreprises fragilisées par les retombées de la pandémie de la Covid-19.

Mahfoud Kaoubi reprochera aux autorités un manque de réactivité face à la conjoncture qui s’est imposée dans le monde entier. En termes de soutien aux entreprises en difficulté, il juge que ces dernières ont bénéficié de certaines largesses et aides, mais que celles-ci n’ont pas suffi « à mettre fin au problème. Je m’attendais à ce qu’il y ait un rééchelonnement des dettes de ces entreprises, mais aucune mesure n’a été orientée dans ce sens », a-t-il regretté.

Pour Mahfoud Kaoubi, l’horloge économique exige de la réactivité. Or, « les autorités n’ont pas su répli- quer à ces événements de façon adaptée, et les conséquences se font ressentir aujourd’hui », sou- ligne-t-il. L’invité de l’émission de la Chaîne 3 relève que ce problème s’est posé bien avant l’apparition de la pandémie, c'est-à-dire suite à la comparution de plu- sieurs patrons de grandes entreprises devant la justi- ce. Cela a conduit au gel des activités de ces mêmes entreprises, dont la majorité a déposé le bilan. Au lieu d’adopter ce comportement, il aurait été plus pertinent de « rester sur une logique de financement et de crois- sance en recapitalisant, par exemple, les dettes de ces entreprises », suggère-t-il. Le problème d’approvision- nement de certains produits alimentaires ou autres ne se serait jamais posé.

M. Z.

4

e

SALON DE L’ÉLECTRICITÉ ET DES ÉNERGIES RENOUVELABLES

Une édition amputée de la participation étrangère

C’est dans une conjoncture particulière, mar- quée par les restrictions sanitaires, que se tiendra le 4e Salon de l’électricité et des énergies renouve- lables prévu du 8 au 11 mars prochains.

L’événement, premier du genre, suite à la suspen- sion de toutes manifestations au niveau de la Safex (Pins-Maritimes) constitue un défi puisque en l’absence de la participation étrangère, il se limitera exclusivement à la participation nationale et dans le strict respect du protocole sanitaire.

RUPTURE DE MÉDICAMENTS

Les contrôles seront renforcés au niveau des établissements pharmaceutiques

Les pharmaciens lourdement pénalisés par les fréquentes ruptures.

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d’Algérie Actualité

Mardi 2 mars 2021 - PAGE

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OBSERVATOIRE NATIONAL DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

Le texte juridique fin prêt

M. Kebci - Alger (Le Soir) - C’est ce que le conseiller auprès du président de la République en charge du Mouvement associatif et de la Communauté nationale à l’étranger a annoncé.

S’exprimant, hier lundi, au forum de la Chaîne 1 de la Radio nationale, Nazih Berramdane a, en effet, fait part de la finalisation du texte juridique devant enca- drer l’installation de l’Observatoire de la société civile.

Un texte qu’une commission mixte, ministère de la Justice et ministère de l’Intérieur, avec la collaboration indirecte du mouve- ment associatif, s’est chargée d’élaborer consécutivement à l’instruction du chef de l’État, dans son discours à la Nation, le 18 février dernier, à l’effet de la mise sur pied de cette nouvelle entité consacrée dans la nouvelle

Constitution. Une entité qui devra être composée, selon l’invité de la radio, notamment de compé- tences juvéniles aussi bien locales que celles issues de la large diaspora du pays. Elle aura à établir périodiquement des rap- ports assortis de recommanda- tions avec participation dans la prise de décision en droite ligne de la philosophie de la nouvelle Algérie dans laquelle la société civile est appelée à jouer le rôle de complément aux institutions de l’État. Il s’agira, en fait, d’une révolution à mener au niveau des pratiques et autres mentalités, selon Berramdane, qui parle éga- lement d’adaptation de textes de loi avec l’esprit et la lettre de la nouvelle Constitution.

Dont, citera-t-il en exemple, la loi sur les associations dans l’ob- jectif de leur conférer une mission

économique, avec la possibilité pour ces entités associatives de se lancer dans des activités et autre projet à forte valeur ajoutée économique avec création de postes d’emploi et de bénéfices financiers.

Car, pour le conseiller à la présidence de la République en charge du Mouvement associatif et de la Communauté nationale à l’étranger, la relance de l’écono- mie nationale ne peut se concréti- ser sans l’association de la socié- té civile qui doit jouer son rôle de partenaire des institutions de l’État dans la réalisation de pro- jets de développement.

Le conseiller auprès du chef de l’État en charge du Mouvement associatif fera égale- ment part de l’amendement des codes de la commune et de la wilaya en vue d’encadrer le pro- cessus de partenariat avec la société civile dans le cadre de la nouvelle vision imprimée aux col-

lectivités locales et au rôle de partenaire à part entière du monde associatif. Pour rappel, l'Observatoire national de la société civile est une nouvelle instance dont les missions princi- pales sont fixées par des disposi- tions de la Constitution adoptée lors du référendum du 1er novembre dernier.

Ainsi, l’article 213 du titre 5 intitulé «Des organes consulta- tifs» définit l’Observatoire national de la société civile comme un

«organe consultatif placé auprès du président de la République», et «émet des avis et recomman- dations relatives aux préoccupa- tions de la société civile».

L’Observatoire contribue, selon le même article, à «la promotion des valeurs nationales et la pra- tique démocratique et citoyenne et participe avec les autres insti- tutions à la réalisation des objec- tifs de développement national».

M. K.

Le texte juridique devant définir la composante et les missions de l’Observatoire national de la société civile est fin prêt et sera prochainement remis au chef de l’État.

PROTECTION CIVILE

Améliorer les moyens de prévention et de dissuasion

Ahmed Kessi - Alger (Le Soir) - La mis- sion cardinale de la Protection civile consiste à prévenir et anticiper, notamment en matière de risque économique. Ce qui est en aval du slo- gan adopté, cette année, par l’Organisation internationale de la protection civile (OIPC), à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la Protection civile.

« Une protection civile forte pour préserver l’économie nationale » est le slogan adopté par l’OIPC, cette année, et dédié à l’économie, en étroite liaison avec la mission quotidienne des sapeurs-pompiers, à savoir la lutte contre les feux de forêt et les incendies dans le sec- teur industriel.

«Outre la protection des personnes et la préservation des biens et de l’environnement, le slogan adopté cette année par l’OIPC met en exergue le rôle prépondérant de la Protection civile dans la préservation de l’éco-

nomie et la contribution à son essor, de maniè- re directe ou indirecte », a affirmé, hier lundi, le directeur général de la Protection civile, Boukhlef Boualem, lors de la cérémonie orga- nisée dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la Protection civile.

36 755 dossiers ont été étudiés, 37 782 missions d’inspection et de surveillance, se rapportant à l’application des mesures de sécurité au niveau des différents organismes ont été effectuées au courant de l’année 2020, par les éléments de sous-direction de la pré- vention de la Protection civile, selon les statis- tiques fournies à l’occasion. 502 agents ont bénéficié d’une formation en matière de sécuri- té au profit de multiples entreprises.

Au courant de la même période, 1 262 595 interventions sur le terrain ont été également effectuées. 1 290 120 interventions ont eu lieu en 2020. La même période a vu l’enregistre-

ment de pas moins de 91 322 feux, dont 185 industriels, ainsi que 23 455 feux de forêt qui ont ravagé des récoltes agricoles (5 955 hec- tares de brûlés, 26 2552 arbres fruitiers et 14 739 palmiers consumés par les flemmes.

Par ailleurs, 54 300 accidents de la circula- tion ont été recensés au courant de l’année passée, qui ont causé la mort de 1 504 per- sonnes et des blessures à 64 497 autres.

Une cérémonie a vu la promotion de 80 médecins au grade de capitaine, de 106 au rang de lieutenant. Les familles des 22 élé- ments décédés, suite à leur contamination au Covid-19 dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions, ont été également honorées.

À l’occasion, le représentant du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a, lors de son allo- cution, fait part de plus de 3 000 décès suite à la pandémie et de 115 000 contaminations.

Ont pris part à la cérémonie de célébration de la Journée mondiale de la Protection civile le représentant du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, le wali de la capitale, la présidente du Croissant-Rouge, MmeSaïda Benhabilès et plusieurs autres invités.

A. K.

36 755 dossiers ont été étudiés et 37 782 missions d’inspection et de surveillan- ce ont été effectuées au courant de l’année 2020 par les éléments de la Protection civile. Une présentation des différents équipements, dont font usage au quotidien les sapeurs-pompiers, a été faite, lors d’une large exposition au siège central d’Alger. La Direction générale de la Protection civile envisage d’améliorer à l’ave- nir «les moyens de prévention et de dissuasion, aériens notamment (drones, héli- coptères)», pour une action plus rapide et efficace sur le terrain.

ÉDUCATION

Le Cnapeste ne lâche pas prise

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Après les quelques grèves qui ont touché, ces derniers jours, le sec- teur de l’éducation nationale dans certaines wilayas, le Cnapeste envi- sage de mieux organiser son mou- vement de protestation. Il appelle ainsi à tenir les assemblées géné- rales du syndicat le 9 mars pro- chain, afin de permettre aux ensei- gnants de soumettre leurs propositions sur la stratégie des mouvements de contestation.

Prévue avant le 23 mars 2021, l’or- ganisation des conseils de wilaya aboutira à «la convocation d'un conseil national, dont la date sera fixée ultérieurement», précise le Cnapeste dans un communiqué.

Qualifiant le climat professionnel de

«tendu» et les conditions de travail d’«épuisantes» et de «stres- santes», le syndicat assure que le secteur de l’éducation nationale vit une situation «catastrophique», qui pourrait conduire à des «explosions sociales». Selon lui, le «silence» de la tutelle quant aux «dérives» et

«perturbations» que connaît le sec- teur est à l’origine des mouvements de protestation qu’ont connus, récemment, certaines wilayas du pays. Lors de la session ordinaire de son assemblée nationale, tenue les 26 et 27 février dernier, le Cnapeste maintient toutes les revendications socioprofession- nelles soulevées, entre autres, le pouvoir d'achat, le logement, la retraite, les services sociaux, la

médecine du travail, la prime des régions du sud du pays, et les liber- tés syndicales. Il insiste ainsi sur l’amélioration du pouvoir d’achat de l’enseignant, en vue de le hisser à une situation matérielle, morale,

économique et sociale descente

«en élevant son rang et en valori- sant l’indice catégoriel dans le cadre de la grille salariale». Le Conseil national autonome du per- sonnel enseignant du secteur ter-

naire de l'éducation revendique, en outre, de la tutelle, d'accélérer la mise en œuvre de mesures concrètes pour «lever les diffé- rentes formes d’épuisement que subissent les enseignants», et d’as- surer tous les moyens matériels nécessaires pour le respect du pro- tocole sanitaire. Toujours au centre des revendications, la création de nouveaux postes budgétaires et le plafonnement du volume horaire des cours restent deux des princi- pales préoccupations du syndicat.

Pour leur concrétisation, il sug- gère de faire appel aux enseignants contractuels et également aux diplômés des Écoles normales supérieures afin, précise-t-il, «d’al- léger la souffrance des ensei- gnants». Il exige, par ailleurs, de lever toutes restrictions à l'activité syndicale au niveau national et local.

Ry. N.

Le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapeste) revient à la charge. Il appelle ses adhérents à serrer les rangs en prévi- sion des prochaines «batailles» qu’il s’apprête à livrer au ministère de l’Éducation nationale.

Le général de corps d'armée Saïd Chanegriha, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), a présidé lundi à l’École supérieure du matériel (1re Région militaire), l’ouverture des travaux du séminaire national sur «le maintien en condition technico-opérationnelle des matériels et équipements au sein de l’Armée nationale populaire», indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). À l’occasion, Chanegriha affirmera, dans une allocu- tion que, «Le Haut Commandement de l’Armée nationale populaire accorde un intérêt particulier à la Direction centrale du matériel, avec pour objectif de réunir toutes les conditions idoines et les fac- teurs propices au renforcement continu de la montée en puissance de la disponi- bilité de nos Forces armées et le main- tien de leur état prêt pour faire face à toute éventualité et ce, grâce aux efforts des cadres et personnels compétents, ambitieux, pleins d’espoir, qui croient en les capacités de leur pays, voire son droit légitime de disposer des facteurs de puissance, ainsi que des moyens de préserver son indépendance et sauve- garder sa souveraineté nationale», a affirmé le général de corps d'armée.

«Pleinement convaincu de l’importance de cette arme sensible, j’ai veillé, depuis que j’ai été investi de la confiance de Monsieur le Président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, au suivi et au soutien de tous ces établisse- ments et structures.

Ma récente visite à la Base centrale du matériel de Béni Mered en 1reRégion militaire n’est qu’une preuve manifeste de cet intérêt particulier et de l’attention que j’accorde personnellement à cette arme vitale. J’ai pu, ainsi, constater de visu, les avancées qualitatives, réalisées avec une grande détermination, dans le domaine du transfert technologique à des fins militaires, tout en veillant à les maîtriser, de manière à garantir la réno- vation et la modernisation du matériel militaire, à promouvoir le soutien tech- nique et logistique au niveau escompté, ainsi que la formation scientifique et technique pluridisciplinaire au profit des cadres et personnels», a-t-il ajouté.

APS

Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapeste.

CHANEGRIHA :

«Réunir les conditions idoines à la montée

en puissance de la disponibilité de nos

Forces armées»

Photo : DR

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Le Soir

d’Algérie Actualité

B

attre le pavé algérois ou celui de Khenchela de Dihya hier ou aujourd’hui, un Hirak pour les uns, une multitude pour les autres, qui crie haut et fort des mots d’ordre, des slogans, excessivement chargés de sens, peut- être de non-sens :

• Hier, une mouvance théologico-poli- tique réclamait : «Dawla islamiya !»

• Aujourd’hui, une frange du Hirak pro- clame : «Dawla madania, machi askaria !»

Face à la cécité de l’élite, ces mots d’ordre ne sont pas seulement un défi pour ce «régime politique» discrédité, mais ils sont en rupture avec l’acte refon- dateur de l’État national en Algérie, celui de la Déclaration du1erNovembre 1954.

En proclamant de tels slogans, de quoi parle-t-on en réalité ? De quelle centralité géopolitique s’agit-il ? De l’État national ou de son expression politique, celle de l’exercice du pouvoir en Algérie ? Que signifie d’abord «Dawla» dans la pensée géopolitique ou la pratique politique ? Par

la présente contribution et des extraits de mon récent ouvrage (Cf. in Chegrouche Géopolitique d’Algérie, syndrome de la régence, éditions Sydney Laurent, Paris 2021), je tenterai de répondre avec méthode et critique à ce questionnement.

1. Le discours de la légitimité institutionnelle

Un régime politique n’est que l’expres- sion d’une centralité géopolitique, fût-elle un État unitaire ou fédéral, monarchique ou républicain, national ou transnational.

Parce qu’un État est une centralité territo- riale, politique et culturelle jouissant d’ins- titutions et d’autonomie d’action straté- gique. Le régime est juste une «régence», un mode de gouvernance en charge des affaires publiques, à ne jamais confondre avec l’État, qu’il soit fondé sur :

• Une «légitimité dynastique», voire

«divine», dite califale en terre d’islam ou monarchique en Occident. L’État se déploie autour de la personne du calife ou du monarque, incarnant son unité et sa continuité. La religion participe à forger la centralité géopolitique, même si elle évo- lue souvent vers une forme de monarchie constitutionnelle : émir (ou calife) des croyants en terre d’islam, roi des Belges ou des Francs en terre chrétienne ! Les configurations théologico-politiques sont souvent une excroissance cultuelle et politique. Par exemple, en terre d’islam, le chef de l’État est l’émir des croyants. Les cultes tiers sont régis par le régime de la dhimmitude !

• Une «légitimité élective», voire «révolu- tionnaire», dite républicaine, comme en France, en Russie, en Égypte , en Turquie, en Chine, aux États-Unis. La «République»

étant l’expression et le mode de gouvernan- ce de cette légitimité élective. L’Algérie s’inscrit plutôt dans cette dynamique institu- tionnelle, même si ses anciens

«monarques» étaient élus à l’instar de Jugurtha, Juba, Aksyl, Dihya ou Ali Chaouche (Cf. Géopolitique d’Algérie, syn- drome de la régence, op. cit. 2021).

En raison de ce mode électif, l’État se déploie autour de l’institution militaire.

C’était le cas de l’Algérie avec l’Armée de

libération nationale (ALN) qui a ressuscité l’État national en 1954. L’armée française du Général de Gaulle a sauvegardé la République en 1940. L’Armée rouge des bolcheviks a refondé la Russie des tsars en 1917. L’armée d’Atatürk a sauvé le peuple turc lors du naufrage de l’Empire ottoman en 1923. L’armée de Nasser a redonné à l’Égypte son prestige en 1952.

L’armée de Mao Zedong a insufflé une dynamique de puissance à l’État de l’empi- re du Milieu, dès 1949. L’institution militaire dans tous ces pays est déclarée constitu- tionnellement garante de la centralité de l’État national, de son unité et de sa conti- nuité ! De ce fait, l’État national de l’ALN est l’acquis le plus précieux du peuple algérien. Que son régime politique soit corrompu, autoritaire, en rupture avec la multitude, l’État national est l’instrument de souveraineté et de fierté nationale.

Pendant le Hirak, les mots d’ordre fusent, se diffusent mais un seul slogan revient avec constance comme un leitmo-

tiv insufflé par une «volonté divine» d’une certaine élite aguerrie dans l’art de l’agita- tion politique et médiatique : «Dawla madania, machi askaria !», en négation de l’histoire institutionnelle du pays et du savoir académique, en rapport avec la problématique des formes de centralité géopolitique ou étatique dans le monde.

En effet, comme si l’État dans ce pays, l’Algérie, n’a jamais existé, pour- tant il plonge ses racines fécondes et historiques dans l’État de Numidie (202- 46 av. J.-C.). L’État de Jugurtha combat- tant la Pax Romana, est bien ressuscité en 1710 par le sultan Baba Ali Chaouche, affranchissant l’État d’Alger (1710-1830) de la tutelle califale ottoma- ne et ce, après avoir :

• Eliminé les janissaires allochtones et supplétifs ;

• chassé le pacha de la Sublime Porte, résident à Alger ;

• procédé à l’échange des consuls avec des puissances étrangères.

Dans cette dynamique, l’État national en Algérie a été ressuscité par la glorieu- se Armée de libération nationale (ALN) en 1954, après une longue «nuit coloniale»

et un sacrifice sans précédent dans l’his- toire de l’humanité. L’État d’Algérie renaît de ses cendres comme un phénix ! Il est l’unique acquis à préserver contre vents et marées, d’où qu’ils viennent, d’Orient ou d’Occident !

Le mutisme syndromique d’une cer- taine élite déboussolée par la déconfitu- re d’un régime politique participe à entretenir la confusion entre «État» et

«régime». Une posture profitant à ceux qui ciblent «l’État» en Algérie. Ils ciblent l’État, l’instrument de souveraineté, mais ils sont disposés à s’accommoder avec son «régime politique». Pourtant, le seul acquis historique et stratégique de l’Al- gérie et de son peuple est précisément la restauration de son État ! Le déni absolu entretenu par convoitise néocali- fale (Orient) et impériale (Occident) est spécialement celui de l’État :

• L’Algérie, son nom, sa géographie, son histoire, est «une création de la puis- sance coloniale».

• L’Algérie postcoloniale est «une œuvre des supplétifs», une «Dawla askaria» !

Dans ces deux postulats réside le déni historique, celui de la négation de l’Algérie en tant qu’État (Cf. Géopolitique d’Algérie, syndrome de la régence», op. cit. 2021).

Les convoitises néocalifales (ottoma- ne) ou néocoloniales (française) par groupes interposés ou affidés, rappellent cyniquement le jeu vengeur de ces puis- sances à l’époque de l’État d’Alger : une alliance franco-ottomane qui remonte à François 1er et Soliman («Le Magnifique»

pour la France, «La Terreur» pour la Syrie).

Un jeu géopolitique qui a conduit d’abord à la destruction de la marine algérienne durant la bataille de Navarin, puis au blocus du port d’Alger en 1827 et finalement à la destruction de l’État d’Alger en 1830.

Une hostilité qui a plongé l’Algérie dans une longue «nuit coloniale» comme l’a juste- ment qualifié Ferhat Abbas. Le rapport de Stora fait abstraction de cette dimension his- torique : la véritable raison de l’occupation d’Alger était la destruction de son État par la France avec la bénédiction de la Subli- me Porte. Une politique ottomane venge- resque, contraire aux intérêts de l’État d’Alger et à la «solidarité islamique».

2. Le discours de tutelle néocoloniale

(Extrait de Géopolitique d’Algérie, syndrome de la régence, op. cit. 2021, PP 224-229)

«La pensée moderne de l’État, savoir et culture, se trouve contrainte et même déclarée ‘’illicite’’ par les tenants du dis- cours islamo-califal de type ‘’néo-otto- man’’, sauf pour ‘’l’État islamique’’,

‘’Dawla islamiya’’, comme si dans l’histoi- re géopolitique d’Afrique du Nord durant la période musulmane, il y avait un ‘’État islamique’’.

ïPrendre les dynasties islamo-ber- bères pour des ‘’États islamiques’’ est une hérésie des tiers-instruits d’Algérie.

Les dynasties islamo-berbères sont des centralités géopolitiques, prémices d’une configuration étatique en formation, mais elles ne sont d’aucune façon un ‘’État national’’, encore moins un ‘’État-nation’’

au sens occidental moderne. Parce que l’État-nation est un parachèvement géo- politique, un acquis de modernité, qui suppose un territoire et une nation

constituée, portée par des considéra- tions historiques, géopolitiques et cultu- relles de coexistence et d’émancipation.

Ce n’est pas le cas, évidemment, de l’illusion islamiste.

L’illusion de la ‘’Dawla islamiya’’ révèle un artifice de négation de l’État postcolo- nial, celui issu du processus de libération nationale (ALN), héritier de l’État d’Alger, probablement une stratégie de suppléan- ce au service d’intérêts néocoloniaux obs- curs, parce que l’islamisme n’est ni ‘’éta- tique’’ ni ‘’national’’. Il est foncièrement de nature idéologique subversive et de pra- tique séditieuse. Partout où l’islamisme s’est installé, comme en Afghanistan, au Soudan, en Somalie, en Syrie, en Irak, au Sahel, au Yémen, il a provoqué la désagrégation eth-

nique de la société et l’implosion de l’État national. Sa seconde nature est cette capa- cité de favoriser une métastase scissionnis- te, un séparatisme aboutissant le plus sou- vent à des ‘’micro-centralités’’ vassales (tabaiya), à la fois dissidentes (khawarij), guerrières (djihadistes) et rivales (moutana- hira) : ‘’État-tribu’’, ‘’État-gisement’’, ‘’État- émirat’’, ‘’État-fatwa’’.

L’islam se meut davantage autour d’une «transversalité» culturelle et eth- nique associant de nombreux territoires, histoires et peuples, convergeant vers une ‘’centralité théologique califale’’, une forme de communion théologico-poli- tique vers un souverain suprême : un

‘’calife’’ ou un ‘’imam’’, selon le culte, voire le rite islamique.

- Une telle centralité est plus percep- tible en terre d’islam shiite comme à l’époque des dynasties islamo-berbères (rustumides, fatimides, zirides, hamma- dides, zianides) ou encore en Iran contem- porain. Le pouvoir théologico-politique d’obédience chiite s’exerce sous la forme de ‘’velayat-el-faqih’’, c’est-à-dire une tutelle théologique sur la multitude d’un pays : musulmans et non-musulmans (dhimmi). ‘’wilayat’’ signifie ‘’tutelle’’ et

‘’faqih’’ théologien (imam). La centralité désigne donc la tutelle qu’exercerait un imam issu du ‘’clergé’’ shiite sur la multi- tude : ‘’le Guide’’.

- Par contre, en terre d’islam sunnite, la centralité théologico-politique est essen- tiellement de nature califale : ‘’monar- chique’’ ou ‘’élective’’.

Le pouvoir théologico-politique se fonde sur l’allégeance : obéissance de la multitude et le consensus des notabilités de gouvernance (militaires, civiles, théolo- giques). Il prend une forme théologique explicite comme au Maroc : ‘’le souverain est l’émir des croyants’’.

En Arabie saoudite, ‘’le monarque est le serviteur des deux Lieux Saints» isla- miques, c’est-à-dire le serviteur de l’au- torité religieuse wahhabite.

- En Algérie, la forme de centralité théologico-politique où ‘’le souverain est l’émir des croyants’’ n’a pas été obser- vée depuis l’époque médiévale. La cen- tralité dans ce pays proclamant ‘’l’islam religion d’État’’ est ‘’élective’’.

L’État national de l’ALN est l’acquis le plus précieux du peuple algérien. Que son régime politique soit corrompu, autoritaire, en rupture avec la multitude, l’État national est l’instrument de souveraineté et de fierté nationale.

En Algérie, la forme de centralité théologico- politique où «le souverain est l’émir des croyants»

n’a pas été observée depuis l’époque médiévale.

La centralité dans ce pays proclamant «l’islam religion d’État» est ‘«élective».

Mardi 2 mars 2021 - PAGE

6

Par D

r.

Lagha Chegrouche

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DES SLOGANS PERNICIEUX LUI

L’État national,

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