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appareil urinaire chez des patients atteints de la sclérose en plaques : étude contrôlée randomisée

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(1)

Progrèsenurologie(2014)24,697—707

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www.sciencedirect.com

ARTICLE ORIGINAL

Kinésithérapie et symptômes du bas

appareil urinaire chez des patients atteints de la sclérose en plaques : étude contrôlée randomisée

Physiotherapy and neurogenic lower urinary tract dysfunction in multiple sclerosis patients: A randomized controlled trial

L. Gaspard

a,b,∗

, B. Tombal

c

, R.-J. Opsomer

c

, Y. Castille

b

, V. Van Pesch

d

, C. Detrembleur

a

aUniversitécatholiquedeLouvain,InstituteofNeuroScience,10,avenueHippocrate,1200 Bruxelles,Belgique

bServicedemédecinephysiqueetréadaptation,universitécatholiquedeLouvain,cliniques universitairesSaint-Luc,10,avenueHippocrate,1200Bruxelles,Belgique

cServiced’urologie,universitécatholiquedeLouvain,cliniquesuniversitairesSaint-Luc,10, avenueHippocrate,1200Bruxelles,Belgique

dServicedeneurologie,universitécatholiquedeLouvain,cliniquesuniversitairesSaint-Luc, 10,avenueHippocrate,1200Bruxelles,Belgique

Rec¸ule2avril2014;acceptéle16mai2014 DisponiblesurInternetle19juin2014

MOTSCLÉS Scléroseenplaques; Kinésithérapie; Troublesdubas appareilurinaire; Exercicesduplancher pelvien;

Nerftibial postérieur; Réadaptation

Résumé

But.—Cetessaicontrôlérandomisécomparaitl’efficacitédesexercicesduplancherpelvienvs stimulationtranscutanéedunerftibialpostérieur.

Patientsetméthodes.—Lescritèresd’inclusionétaientunscoreEDSS<7etprésencedesymp- tômes dubas appareilurinaire. Les critèresd’exclusionétaient unepousséede la maladie durantl’étude, uneinfection urinaireou unegrossesse. Le résultat principal concernait la qualitédevie(questionnaire SF-Qualiveen).Les résultatssecondaires impliquaientunscore d’hyperactivitévésicale(questionnaireUSP)etlafréquencedesurgencesmictionnelles(cata- loguemictionnel). Lecalcul dela taillede l’échantillonétait effectué aprèsl’inclusion de 18sujets. Les donnéesétaient analysées enaveugle. Chaque patient suivait 9séancesheb- domadaires de30minutescomprenant aléatoirementsoitdesexercices duplancherpelvien

Auteurcorrespondant.

Adressee-mail:Laurent.gaspard@uclouvain.be(L.Gaspard).

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2014.05.003

1166-7087/©2014ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

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avecbiofeedback(travaildel’enduranceetdurelâchementpérinéal), soitdesstimulations transcutanéesdunerftibialpostérieur(courantrectangulairealternatifbi-phasiquedebasse fréquence).

Résultats.—Au total, 31patients étaient inclus. Aucunedifférence n’apparaissaitentre les groupespourlaqualitédevie,l’hyperactivitévésicaleetlafréquencedesurgencesmiction- nelles journalière (respectivement p=0,197, p=0,532et p=0,788).Ces paramètres étaient significativement améliorésdans legroupe exercices duplancherpelvien (n=16)(respecti- vementp=0,004,p=0,002et p=0,006)etdans legroupestimulation dunerf tibial(n=15) (respectivementp=0,001,p=0,001etp=0,031).

Conclusion.—Lesexercicesduplancherpelvienainsiquelastimulationtranscutanéedunerf tibialpostérieuramélioraientidentiquementlessymptômesliésàl’urgenturiechezdespatients atteintsmodérémentdelascléroseenplaques.

Niveaudepreuve.—2.

©2014ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

KEYWORDS Multiplesclerosis;

Physiotherapy;

Lowerurinarytract dysfunction;

Pelvicfloormuscles training;

Posteriortibialnerve;

Rehabilitation

Summary

Aim.—Thisrandomizedcontrolledtrialcomparetheefficacyofpelvicfloormuscletrainingvs.

transcutaneousposteriortibialnervestimulation.

Patientsandmethods.—InclusioncriteriawereEDSSscore<7andpresenceoflowerurinary tractsymptoms.Exclusioncriteriaweremultiplesclerosisrelapseduringthestudy,activeuri- narytract infectionand pregnancy.The primaryoutcome was quality oflife (SF-Qualiveen questionnaire). Secondary outcomesincluded overactive bladder(USP questionnaire) score andfrequencyofurgency episodes(3-daybladderdiary). Samplesize was calculatedafter 18patients were included. Data analysis was blinded. Each patient received 9sessions of 30minutesweekly.Patientswererandomizedinpelvicfloormusclesexerciseswithbiofeedback group(muscleenduranceandrelaxation)ortranscutaneousposteriortibialnervestimulation group(rectangularalternativebiphasiccurrentwithlowfrequency).

Results.—A totalof31patients wereincluded. Nodifferenceappearedbetween groupsfor qualityoflife,overactivebladderandfrequencyofurgencyepisodes(respectivelyP=0.197, P=0.532etP=0.788).Theseparametersweresignificantlyimprovedinpelvicfloormuscletrai- ninggroup(n=16)(respectivelyP=0.004,P=0.002etP=0.006)andintranscutaneousposterior tibialnervestimulationgroup(n=15)(respectivelyP=0.001,P=0.001etP=0.031).

Conclusions.—Pelvicfloormuscletrainingandtranscutaneousposteriortibialnervestimulation improvedinthesamewaysymptomsrelatedtourgencyinMSpatientswithmilddisability.

Levelofevidence.—2.

©2014ElsevierMassonSAS.Allrightsreserved.

Introduction

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie inflamma- toire dégénérative affectant le système nerveux central.

Nonante trois pour cents des patients atteints par cette maladieprésententdessymptômesdubasappareilurinaire [1—3].Bienquel’urgenturiesoitladysfonctionurinairela plusfréquente,lessymptômesvarientdelarétentionuri- naireàl’incontinenceurinaire.SelonHemmettetal.,70% despatientsconsidèrentquel’impactdecessymptômessur laqualité devie estmodéréouélevé [4]. L’hyperactivité détrusorienne neurogène peut engendrer des symptômes irritatifs, alors que des symptômes de la phase miction- nellepeuventêtredusàunedysurieparobstacle(comme par exemple un défaut de relâchement de la muscula- turepérinéale)et/ouunehypoactivitédétrusorienne[2,5].

Cette dysurie par obstacle peut également causer une

symptomatologieirritative.Cessymptômespourraientêtre améliorésparuntraitementconservateurcomprenantentre autresdesexercicesduplancher pelvien(EPP)oudessti- mulationsélectriques(SE)[6—12].Bienque lastimulation transcutanée du nerf tibial postérieur (STNTP) soit une technique de stimulation qui semble efficace dans cette populationdepatients[8—10],aucuneétudecontrôléeran- domiséen’aanalysésonefficacité[6].Desétudesmenées sur une population non neurologique montraient qu’une stimulationchroniqueestnécessairepouréviterlaréappari- tiondessymptômes[13,14].L’objectifdecetessaicontrôlé randomisé était de comparer l’efficacité des EPP avec l’efficacitédelaSTNTPpourletraitementdessymptômes dubasappareilurinairechezdespatientsatteintsdelaSEP.

Larédactiondecetarticleestbaséesurle«TheConsolida- ted StandardsofReporting Trials(CONSORT)statementto randomizedtrialsofnonpharmacologictreatment»[15].

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Kinésithérapiepelvi-périnéaleetscléroseenplaques 699

Patients et méthodes Participants

Cetteétudecontrôléerandomiséeaétéréaliséedansleser- vicedeneuro-urologie(consultationexterne)auxcliniques universitairesSaint-Luc,Bruxelles,Belgique.L’étudeaété approuvéeparlecomitéd’éthiquelocal(40320109452).Les patientsontsignéunconsentementéclairé.

Les critères d’inclusion étaient: diagnostic de SEP selon les critères de McDonald de 2010; pas de poussée ou de progression de la maladie au cours des 3derniers mois; âge>18ans; score de Kurtzke Expanded Disability Status Scale (EDSS)<7; capacité de remplir les évalua- tions et de suivre le protocole de rééducation; présence de symptômes du bas appareil urinaire (symptômes de la phase de remplissage tel que urgenturie, pollakiu- rie diurne, nycturie, incontinence urinaire, et/ou des symptômes de la phase mictionnelle tel que faiblesse du jet, jet hésitant et/ou symptômes post-mictionnels tel que sensation de vidange vésicale incomplète) [16—18].

Les critères d’exclusion étaient: poussée de la mala- dieaucoursdel’étude;infectionurinaire;traitementde kinésithérapiepelvi-périnéaleaucoursdes6derniersmois; grossesse;troublescognitifssévères.

Interventions

Touslestraitementsétaientprodiguésparunseulkinésithé- rapeutespécialiséenrééducationpelvi-périnéale.

Groupe1(G1)

Les patients ont rec¸u 9séances de kinésithérapie, à rai- sond’uneséancehebdomadairede30minutes.Lapremière séancecomportaituneanamnèse.Deplus,laphysiologiedu basappareilurinaire,laphysiopathologieainsiqueletrai- tementétaientexpliqués auxpatients. Lorsdes 8séances suivantes,des EPP étaientréalisés à l’aided’un biofeed- back(MYOMED932,Enraf-Nonius)utilisantunesondeanale manométrique.UndesobjectifsdesEPPétaitd’améliorer l’endurance musculaire. L’intensité de contraction était compriseentre40et60%delaforcedecontractionmaxi- male. À chaque session, en fonction des capacités du patient,letempsdecontractionétaitaugmentédelafac¸on suivante: 3secondes (s) de contraction—6s derepos; 4s de contraction—8s de repos; 6s de contraction—9s de repos;10sdecontraction—10sderepos.Descontractions d’intensité maximale et de courte durée (2s de contrac- tion—5s de repos) avaient comme finalité d’améliorer la proprioception et le relâchement de la musculature périnéale.Les patientsdevaient effectuer 10contractions maximaleset20contractionslonguesàlamaison2foispar jour.Les6premièressemaines,lesexercicesétaientréalisés enpositioncouchéedansunendroitcalmedefac¸onàperce- voirlemouvementdupérinée[19].Parlasuite,lesexercices étaientréalisésenpositionassisepuisdebout.Finalement, lescontractionsétaienteffectuéeslorsdesactivités dela viejournalière.

Groupe2(G2)

Les patients ont rec¸u 9séances de kinésithérapie, à rai- son d’une séance hebdomadaire de 30minutes. Comme dansleG1,lapremièreséancecomportaituneanamnèse, l’explication de la physiologie du bas appareil urinaire, de la physiopathologie ainsi que du traitement à suivre.

Les8séances suivantes consistaient en une STNTP (MYO- MED932,Enraf-Nonius). Lastimulationtranscutanéeétait choisie car moins invasive que la stimulation percutanée qui s’effectue à l’aide d’une aiguille (stimulation percu- tanée dunerftibial postérieur,SPNTP).Cette stimulation sembleefficacepour laprise enchargedel’hyperactivité vésicalechezdespatientsatteintsdelaSEP[9].Lastimu- lationétaitréaliséesurlemembreinférieurprésentantla moindreatteinte neurologique. Une électrode externese situait5centimètres(cm)au-dessusdelamalléoleinterne et1cmderrière le tibia. L’autreélectrodeétait position- néesurlafacedorsaledupied.Letypedecourantutilisé étaitrectangulairebi-phasique,d’uneduréed’impulsionde 220␮setd’unefréquencede10Hz.Pouréviteruneaccoutu- manceaucourant,unephasedestimulationde20salternait avecunephasedereposde4s.L’intensitéducourantétait infra-motorique,justesousleseuildecontractiondumuscle courtfléchisseurdugrosorteil.Lespatientsnepratiquaient pasd’exercicesàlamaison.

Aucun patient n’a rec¸u de fiche d’information sur les exercicesduplancherpelvien.

Hypothèses

ÉtantdonnéquelesEPPaméliorentlecontrôlevésical[20], notrepremièrehypothèseestquelesEPPserontpluseffi- cacesquelaSTNTPaprèslafindutraitement(T2).Comme laSTNTPrequiertuntraitementcontinupourmaintenirles améliorations[13,14],notresecondehypothèseestqueles EPPserontplusefficacesquelaSTNTPlorsdel’évaluation dusuivià6mois(T3).

Évaluation

Laclassificationinternationaledufonctionnement,duhan- dicapetdelasanté(CIF)del’Organisationmondialedela santé(OMS)[21]aétéutiliséepourprésenterlesméthodes d’évaluation. Cette classificationmontre le lien entreles fonctionsorganiques,lesstructuresanatomiques,lesacti- vités et la participation du patient dans la vie de tous les jours. Les fonctions organiques «désignent les fonc- tions physiologiques des systèmes organiques (y compris lesfonctionspsychologiques)».Lesstructuresanatomiques désignentlespartiesanatomiquesducorps, tellesqueles organes, les membres et leurs composantes». L’activité

«désigne l’exécution d’une tâche par une personne». La participation «désigne l’implication d’une personne dans unesituationdelavieréelle».

Les résultats sont présentés dans le Tableau 1. Les patientsétaientévaluésavantledébutdutraitement(T1), après la fin du traitement (T2) et 6mois après la fin du traitement(T3).Le critèreprincipal dejugementconcer- nait la qualité de vie, évaluée avec l’auto-questionnaire validé«SF-Qualiveen»(scorequalitédevie)[22].Lesrésul- tatssecondairesévaluaientl’hyperactivitévésicaleàl’aide

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Tableau1 Techniquesd’évaluationetparamètresévaluésselonlaclassificationinternationaledufonctionnement,du handicapetdelasanté.

Fonctionsorganiques Structuresanatomiques Activités,participationetqualitédevie Technique

d’évaluation

Paramètreévalué Technique d’évaluation

Paramètreévalué Technique d’évaluation

Paramètreévalué Questionnaire

«Urinary Symptom Profile»a[23]

3dimensions Incontinence urinaired’effort (3items) Hyperactivité vésicale (7items) Dysurie(3items)

Manométrie anale (biofeedback avecunesonde anale

manométrique)b

Musclesdu plancherpelvien

Tonicitéanale debase Endurance Forcede contraction maximale

Questionnaire

«SF-Qualiveen»a [22]

4dimensions Vécu(2items) Contraintes (2items)

Craintes(2items) Gêne(2items)

Catalogue mictionnel niveau3rempli pendant3jours

Fréquencedes urgences mictionnelles journalière Fréquencedes épisodes d’incontinence Fréquence mictionnelle diurne Nycturie

Volumemictionnel maximal

Relâchement (tempsde relâchement nécessaire aprèsune contraction maximale) Contrôle périnéal (capacitéde modifier légèrement l’intensitéde contraction)

Satisfaction subjective

Scoreglobal 1itemconcernant lasatisfaction globaleparrapport autraitementrec¸u

aAuto-questionnaire.

b Réaliséparunkinésithérapeutespécialiséenpelvi-périnéologie.

duscoredeladimensionhyperactivitévésicaledel’auto- questionnaire validé «Urinary Symptom Profile» (score hyperactivité vésicale) [23] et la fréquence des urgences mictionnellesjournalièredéterminéegrâceàuncatalogue mictionnelniveau3remplipendant 3jours.Lesmusclesdu plancherpelvienétaientévaluésviaunesondeanalemano- métriqueparlekinésithérapeute.

Statistiques

Lespatientsont étérépartis aléatoirementdans lesdeux groupesdetraitement.Uneétudedefaisabilitéaétéeffec- tuéeaprèsavoirinclus18patients(9danschaquegroupe).

Le calcul de la taille de l’échantillon a été réalisé en fonction denotre première hypothèse, sur base duscore SF-Qualiveen en utilisant le «Wilcoxon test» (programme PASS11).Avecunepuissancestatistiquede80%,pourdétec- teruneffetinter-groupe,latailledel’échantillonétaitde 302sujets(151danschaquegroupe).Nousenavonsconclu qu’ilyavaitunetrèspetitedifférenceentrelesgroupes.

Étant donné cette très petite différence entre les groupes,uneanalysede lapuissancea étéeffectuéeafin dedéceler une différencesignificative au seinde chaque groupesurbaseduscoreSF-Qualiveen.Avecunepuissance statistiquede80%,pourdétecteruneffetintra-groupe,la taille de l’échantillon estimée était de 30sujets (15dans chaquegroupe).

Àla findel’étude, l’analysedes donnéesenintention detraitéaétéréaliséeenmaintenantlarépartitionaléa- toire.Lesdonnéesontétéencodéesetanalyséesenaveugle.

Lavaleurdep étaitde0,05pourlacomparaisonentreles groupes pour les résultats principaux et secondaires. Le

«RepeatedMeasures ANOVAOn Ranks’ Test»a été utilisé pouranalyserl’effettempsau seindechaquegroupe.Les groupesontétécomparésàchaquetempsd’évaluationavec le«Mann-WhitneyRankSumTest»pouranalyserl’effetdu traitement. Des analyses additionnelles, comprenant des analyses desous-groupes etdesanalyses ajustées ontété menéesviale«Tukey’sPost-hocTest».Lesdonnéesontété analyséesavecleprogrammeSigmaStat3,5.

Résultats

Après l’inclusion de 44patients, 31ont été randomisés, 16dans le groupe EPP (G1) et 15dans le groupe STNTP (G2). L’organigramme del’inclusion et de l’évolution des patients au sein de l’étude est détaillé sur la Fig. 1.

Tous les patients ont rec¸u les 9séances de traitement prévu de 30minutes. Lespatients ont été recrutés entre novembre2010etnovembre2012.

Les caractéristiques démographiques et cliniques des patientsnedifféraientpasentreles2groupes(Tableau2).

Le score EDSS médian était de 3pour les 2groupes. La

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Kinésithérapiepelvi-périnéaleetscléroseenplaques 701

Figure1. Organigrammedel’inclusionetdel’évolutiondespatientsauseindel’étude.n:nombre;T1:tempsd’évaluation1;T2:temps d’évaluation2;T3:tempsd’évaluation3;EPP:exercicesduplancherpelvien;STNTP:stimulationtranscutanéedunerftibialpostérieur.

majorité des patients présentaient une symptomatologie irritative (19des 31sujets) ou mixte (11des 31sujets).

Aucunpatientn’utilisaitdecathétérismeintermittent.

Comparaison entre les groupes

L’étuden’apasdétectédedifférencesignificativeentreles 2groupespourlaqualitédevie(p=0,197),l’hyperactivité vésicale(p=0,532)nipourlafréquencedesurgencesmic- tionnelles journalière (p=0,788) (Fig. 2—5). Seul le score

«Qualiveencraintes»variaitenfaveurdugroupeEPPauT2 (p=0,040).

Effet du traitement sur les résultats principaux

Les EPP amélioraient significativement les scores

«Qualiveen total», «Qualiveen gêne» et «Qualiveen craintes» lors de la comparaison des résultats entre les tempsd’évaluationT1etT2ainsique T1etT3(Tableau3;

Figure2. Comparaisondel’effetdutraitementsurles2groupes autempsd’évaluation2pourlescore«Qualiveentotal».EPP:exer- cicesduplancherpelvien;STNTP:stimulationtranscutanéedunerf tibialpostérieur.

Fig.6).LaSTNTPamélioraientsignificativementl’ensemble desscores«Qualiveen»,lorsdelacomparaisondesrésul- tatsentrelestempsd’évaluationT1etT2.EntreT1etT3, lesdifférencesn’étaientplussignificatives pourlesscores

«Qualiveen gêne» et «Qualiveen craintes» (Tableau 4; Fig.6).

Effet du traitement sur les résultats secondaires

Les EPP amélioraient significativement le score

«Hyperactivité vésicale» et la fréquence des urgences mictionnelles journalière. Le score «Hyperactivité vési- cale»étaitstatistiquementaméliorélorsdelacomparaison entre les temps d’évaluation T1et T2. La fréquence des urgences mictionnelles journalière était statistique- ment améliorée lors de la comparaison entre les temps d’évaluationT1etT3(Tableau3;Fig.7).

Figure3. Comparaisondel’effetdutraitementsurles2groupes autempsd’évaluation 2pour le score «Hyperactivité vésicale».

EPP:exercicesduplancherpelvien;STNTP:stimulationtranscu- tanéedunerftibialpostérieur.

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Tableau2 Caractéristiquesdémographiquesetcliniquesdespatientsinclus.

GroupeEPP(n=16) GroupeSTNTP(n=15)

Âge(moyenne±DS) 43,5±14,0 40,5±9,5 NS

Sexe(Homme—Femme[%femme]) 9—7(43,8) 7—8(53,3) NS

ScoreEDSS(médiane[EI]) 3,0[2,0—3,5] 3,0[2,4—4,1] NS

Âgedudiagnostic(moyenne±DS) 10,0±10,3 8,6±8,3 NS

FormedeSEP NS

Rémittente(n[%]) 13(81,3) 13(86,7)

Secondairementprogressive(n[%]) 0(0,0) 2(13,3)

Primitivementprogressive(n[%]) 3(18,7) 0(0,0)

Symptômes NS

Irritatifs 9 10

Obstructifs 1 0

Mixtes 6 5

EPP:exercicesduplancherpelvien;STNTP:stimulationtranscutanéedunerftibialpostérieur;n:nombredepatients;DS:déviation standard;EI:écartinterquartile;NS:nonsignificatif.

La STNTP améliorait significativement le score

«Hyperactivité vésicale» et la fréquence des urgences mictionnelles journalière. Le score «Hyperactivité vési- cale»étaitstatistiquementaméliorélorsdelacomparaison entre les temps d’évaluation T1et T2ainsi que T2et T3 (Tableau4;Fig.7).

Analyses additionnelles

Dans le groupe1 (n=16), les EPP ont amélioré signifi- cativement le contrôle périnéal et l’endurance périnéale lors de la comparaison entre les temps d’évaluation T1et T2. Quinze sujets ont amélioré l’endurance péri- néale de manière significative. Tous les sujets capables de maintenir une contraction périnéale de 10s au T2ontamélioréleur score«Hyperactivitévésicale».Qua- torze patients ont amélioré leur force de contraction maximale. Le relâchement périnéal était amélioré chez 11patients. À la fin du traitement, 7sujets ont retrouvé

Figure4. Comparaisondel’effetdutraitementsurles2groupes autempsd’évaluation3pourlescore«Qualiveentotal».EPP:exer- cicesduplancherpelvien;STNTP:stimulationtranscutanéedunerf tibialpostérieur.

la possibilité d’uriner sans en ressentir le besoin. Il n’y a pas de modification de la tonicité anale de base. Quinze patients étaientsatisfaits, très satisfaits ou extrêmement satisfaitsde la prise en charge kinésithéra- peutique.

Dans le groupe STNTP (n=15), 1seul sujet a amélioré l’endurancepérinéale.LaSTNTPn’apaspermisd’améliorer letonusanalderepos,lecontrôlepérinéal,lerelâchement du plancher pelvien ni la force de contraction maximale.

Aucun patientn’a retrouvé lapossibilité d’uriner sans en éprouver le besoin. Onze patients étaient satisfaits, très satisfaitsou extrêmementsatisfaitsde laprise encharge kinésithérapeutique.

Les patients traités avec les EPP rapportent une plus grande satisfaction subjective que les patients du groupe STNTP. Cette différence n’est pas significative (p=0,088).

Sur l’ensemble des patients inclus dans l’étude (n=31),26étaientsatisfaits,trèssatisfaitsouextrêmement

Figure5. Comparaisondel’effetdutraitementsurles2groupes au tempsd’évaluation 3pour le score «Hyperactivité vésicale».

EPP:exercicesduplancherpelvien;STNTP:stimulationtranscu- tanéedunerftibialpostérieur.

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Kinésithérapiepelvi-périnéaleetscléroseenplaques703

Tableau3 RésultatspourlegroupeEPP.

T1médiane[EI] T2médiane[EI] T3médiane[EI] p-valeur T1vsT2 T1vsT3 T2vsT3 Différencederangs

Score«Qualiveentotal» 2,000[1,500;2,500] 1,000[0,656;1,719] 1,313[0,687;1,625] 0,004* 15,5* 11,5* 4,0 Score«Qualiveengêne» 2,000[1,250;2,750] 1,000[0,500;2,000] 1,500[0,750;1,500] 0,004* 13,5* 12,0* 1,5 Score«Qualiveen

craintes»

2,500[1,500;3,000] 0,500[0,500;1,000] 1,250[0,500;1,750] <0,001* 19,5* 12,0* 7,5 Score«Qualiveenvécu» 1,750[0,750;3,000] 1,000[0,500;1,750] 1,000[0,250;1,250] 0,147 — — — Score«Qualiveen

contraintes»

1,500[1,000;2,250] 1,500[0,500;1,500] 1,750[0,750;2,000] 0,301 — — — Score«Hyperactivité

vésicale»

11,00[9,50;12,00] 5,00[1,50;8,00] 7,00[3,50;9,50] 0,002* 16,0* 11,0 5,0 Fréquencedesurgences

mictionnelles journalière

3,5[2,5;8,0] 1,2[0,3;5,0] 2,0[0,3;2,7] 0,006* 10,0 14,0* 4,0

EPP:exercicesduplancherpelvien;EI:écartinterquartile;*p<0,05;:ladifférenceentrelamédianedesvaleursn’estpasassezimportantequepourexclurelapossibilitéquela différencesoitdueauhasarddel’échantillonnage;T1:tempsd’évaluation1;T2:tempsd’évaluation;T3:tempsd’évaluation3.

(8)

L.Gaspardetal.

Tableau4 RésultatspourlegroupeSTNTP.

T1médiane[EI] T2médiane[EI] T3médiane[EI] p-valeur T1vsT2 T1vsT3 T2vsT3 Différencederangs

Score«Qualiveentotal» 2,375[1,188;2,625] 1,375[0,625;2,188] 1,500[0,344;2,094] 0,001* 16,0* 12,5* 3,5 Score«Qualiveengêne» 2,000[1,125;2,875] 1,000[0,625;1,500] 1,500[1,000;2,375] 0,006* 12,5* 2,5 10,0 Score«Qualiveen

craintes»

1,500[1,000;3,375] 1,500[0,625;2,000] 1,000[0,500;1,875] 0,018* 12,0* 6,0 6,0 Score«Qualiveenvécu» 2,000[0,625;3,000] 1,000[0,500;2,500] 1,000[0,125;2,375] 0,002* 13,0* 12,5* 0,5 Score«Qualiveen

contraintes»

2,000[1,125;2,875] 2,000[0,625;2,000] 2,000[0,125;2,375] 0,019* 10,5* 10,5* 0,0 Score«Hyperactivité

vésicale»

9,00[6,00;12,00] 6,00[2,50;9,25] 5,00[4,25;7,75] <0,001* 16,0* 14,0* 2,0 Fréquencedesurgences

mictionnelles journalière

3,0[2,0;6,2] 0,7[0,2;4,3] 1,4[0,0;2,0] 0,031* 7,5 10,5 3,0

STNTP:stimulationtranscutanéedunerftibialpostérieur;EI:écartinterquartile;*p<0,05;T1:tempsd’évaluation1;T2:tempsd’évaluation;T3:tempsd’évaluation3.

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Kinésithérapiepelvi-périnéaleetscléroseenplaques 705

Figure6. Score«Qualiveentotal»pourchaquegroupe.EPP:exercicesduplancherpelvien;STNTP:stimulationtranscutanéedunerf tibialpostérieur;T1:tempsd’évaluation1;T2tempsd’évaluation2;T3:tempsd’évaluation3.

satisfaitsdelapriseenchargekinésithérapeutique.Aucun patientnerapported’effetssecondaires.

Discussion

Nousavonsmené unessai contrôlérandomisé portant sur 31patientsatteintsdeSEPetprésentantdessymptômesdu basappareilurinaireafindecomparerl’efficacitédesEPPet delaSTNTP.Lapopulationétudiéeprésentaituneatteinte modérée de la SEP, comme démontré par la médiane du score EDSS. Vingt-huit patients présentaient une forme rémittentedelamaladie.Laproportiondesymptômesirri- tatifsoumixtesdes patientscorrespondàcellerapportée par Onal etal. [1]. Le nombre de sujets à inclure a été effectué par le calcul de la taille de l’échantillon.

L’évaluation de l’efficacité du traitement se basait sur

la classification de la CIF. À notre connaissance, aucun questionnairevalidé n’évaluelalimitation d’activité nila restrictiondeparticipation.Lesfonctionsorganiquesontété étudiées,entreautres,vialequestionnaire«UrinarySymp- tomProfile».Lesactivités,laparticipationetlaqualitéde vieontétéanalysésgrâceauquestionnaire«SF-Qualiveen».

Touteslesdonnéesontétéanalyséesenaveugle.

Les EPP et la STNTP améliorent significativement les symptômes et la qualité de vie des patients. Cepen- dant,aucune différencesignificative n’apparaîtentre ces 2techniquesderééducation.

Undéfautderelâchementdela musculaturepérinéale peut engendrer une obstruction au cours de la miction [5]. Cette augmentation de la résistance à l’écoulement del’urinepeutengendrer unesymptomatologie irritative.

De plus, la SEP peut induire une hyperactivité détruso- rienneneurogène,causantdescontractionsdétrusoriennes

Figure7. Score«Hyperactivitévésicale»pourchaquegroupe.EPP:exercicesduplancherpelvien;STNTP:stimulationtranscutanéedu nerftibialpostérieur;T1:tempsd’évaluation1;T2:tempsd’évaluation2;T3:tempsd’évaluation3.

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noninhibées.Lorsdelasensationd’urgenturie,lapression urétrale diminue et la pression détrusorienne augmente.

Une contraction des muscles du périnée peut inhiber ce besoin par le réflexe périnéo-détrusorien inhibiteur [20].

L’améliorationdeladétenteetdel’endurancedelamuscu- lature périnéale rapportéedans cette étudeaméliore les symptômes irritatifs des patients. Les EPP améliorent le contrôlevésicaldemêmequelaqualitédeviedespatients.

D’autresauteursontrapportédesrésultatssimilaires[6].Il estintéressantdenoterquelesEPPpermettaientàcertains patientsderetrouverlapossibilitéd’urinersansenressentir lebesoin.

LaSTNTPestunetechniquedetraitementpeuinvasive.

Elle stimule les fibres afférentes dunerf tibialpostérieur provenant des racines vertébrales L4-S3. Lesmécanismes d’actionn’ensont pasencoreconnus.Ilsemblequecette stimulation modulerait les réflexes de la phase de rem- plissage et de la phase mictionnelle à différents niveaux des systèmes nerveux central et périphérique [24,25].

Contrairement à certaines études [13,14], l’amélioration significativedelasymptomatologieetdelaqualité devie obtenuedansnotreessaiaprèslafindutraitementsemain- tiennentlorsdel’évaluationdusuivià6mois.Unemeilleure compréhensiondesmécanismesd’actiondevraitpermettre d’expliquercesrésultats.

La plupart des sujets étaient satisfaits, très satisfaits ou extrêmement satisfaits du traitement rec¸u. Même si ladifférencen’est passignificative, lesEPP satisfaisaient davantagelespatientsquelaSTNTP.Étantdonnéqu’aucune différencesignificativen’apparaissaitentreces2techniques detraitement,lekinésithérapeutepeutchoisird’utiliserles EPPoulaSTNTP.

Cetteétudecomprendcertaineslimites.Unbiaisestpos- siblecarl’évaluation desmuscles duplancher pelvienest réaliséepar le kinésithérapeutequi procureles soins. Ce dernier connaissaitle traitement rec¸u par le patient. De plus,laréalisationdesEPPàdomicilen’apasétévérifiée.

Conclusion

Enconclusion,cetessaicontrôlérandomisémontreuneeffi- cacitéidentique des EPP et dela STNTP pour la prise en chargedessymptômesliésàl’urgenturiechezdespatients présentantuneatteintemodéréedelaSEP.Deplus,lesEPP pourraient permettre de retrouver la possibilité d’uriner sans en ressentir le besoin. Ces améliorations persistent aprèsl’arrêtdutraitementetsont liéesàunenetteamé- liorationdelaqualitédevie.

Déclaration d’intérêts

Lesauteursdéclarentnepasavoirdeconflitsd’intérêtsen relationaveccetarticle.

Remerciements

L.GaspardeffectueunethèsedeDoctoratensciencesdela motricité.Ce travailestsoutenu parla «FondationClaire Fauconnier»,géréparla«FondationRoiBaudouin».

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