Coopération internationale pour la formation et les recherches en matière de population en Afrique

NATIONS UNIES

CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL ,

E/CN • 14/POP /97

31 acn1t 1973

FRANCAIS

Original, Anglais Distr.

LH,ITEE DOCUMENTS OFFICE

NO TO BE TAKEN OUT

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COMMISSION

ECONOlliI~

POUR L'AFRIQUE

Seminaire sur les methodes d'evaluation des donnees demobraphiques de base Accra, 16-28 juille t 1973

COOPERATION lNTERNATIONALE POUR LA

FUlli'~TION

ET LES REIJIlliRCHES EN MTIEHE TIE POPULATION EN AFRIQUE

k73-2110

E/c:N.14/pop/n

GOOPLR;,.TIOliiNTERNAUONAIE POUR LA-FORlYiATIOWET' IES RE"IJERCHES EN MATIERE-DE POPULATION EN AFRIQUE

Introduction

L'historique des recherches et de la formation demographiques en Afrique a ete relatee par divers auteurs.

2. Une des caracteristiques que eeux-cr mettent -en evidence est Le role quela cooperation internationale a joue et condinue de jouer dans ce domaane , II est probable que cette cara(;teristique se maintiendra un certain· temps. encore JIOU" plusieurs raisons •

•). Tout d'abord, corrta-aareme rrt ^il. d'autres disciplines, la demographie n'a commence a .figurer dans les programmes de la plupart des etablisse- ments d1ensei!$llement superieur de La region qu'il. partir de

1960.

4. En deuxieme lieu, La cooperation internationale joue un role important

a

cet egard parce que Is demo/Sraphie et les etudes et les . tendanoes de la population ne sont pas reconnues comme un domain priori-

taire dans un grand nombre de pays africains.

5.

Troisiemement,

a.

l'epoque coloniale, les denombrements et les recensements de la population, lorsqu'il y en avait, avaient dans la plupart des cas un caractere administratif etnon pas demoe;raphique.

Meme s'ils etaient menes par des demographes, caux-ci etaient des etrangers qui, en 6eneral, procedaient aux oPerations d'analyse en debors des pays interesses.

6.

Parmi les prinoipaux facteurs 'lui ont cJntribue

a

^{fairs une}

plao.. auxetudes demographiYJ.tes dans de nombreux etablissements africains, il faut citer la serie de recansement's et d'enquetes de 1960 et les

recommandations de la ConferenCe des statisticiens africains 'lui,

a.

sa 'cinquieme session, a souligne la necessite d'etablir

a.

bref delai des

moyens de formation demographique suffisants pour permettre aux nstionaux des pays africains d'assumer l'organisation statistique et l'anslyse des donnees demographiques. II fautaussi si1;naler:

(a)

La

fait que la plupart des universitas de la reg20n etaient affiliees

a

des universitas des metropoles, ou catte disci- pline prenait de plus en plus d'importance.

(b) L'accession des pays colonises il. l'independance et Ie besoin de donnees dem01;raphiques ressenti dans Ie cadre du developpement economique et social.

,

F

,.

Role des organisations gouvernementales et non pouvernementales

8.

Ges institutions ont en majeure partie assure la formation de demOt>raphes et La quasi-totalitS des travaux de recherches effectlles autrefois en matiere de population dans les paYe africains francophones.

Toutes les enque te s par aon dage menees dans ces pays

a

la fin des ann ee s 5(, et au debut des annee s Eo ont ete realisees par Ie personnel de ces organismes, dans Ie 0adre de la cooperation technique frangaise. Les donnees de ces enquetes ayant ete analysees a Paris par les'instituts, des AfrLains y ont ete detaches et .f'o rme s d. cette occasion. En outre, un grand nombre de fonctionnaires de pays francophones ont obtenu des

bourses pour recevoir une formation soi t dans ce s deux instituts, sOit dans des universites frangaises. L'Institut demog rapha.que de l'Universite de Paris (IDUP) forme auesi des Africains francaphones a la demographie.

(i)

INSEE et lNED E/CN • 14/POP!97 .

Pabe 2

(a) Organisations gouvernementales

7.

Parmi les organisations .,ouvernementales qua juuent un role important dans la formation et les recherches dem00raphiques, il faut citer l'INSEE, l'UIED, l'AID (Etats-lJnis), Le Bureau du recensement des Etats-lJnis, dans une certaine me'sure Le Re/Sistrar General's Office de Londres et, depuis peu, l'IDRG (Canada).

(ii)

AID (Etats-Unis) et Bureau du recensement des Etats-lJnis

9·

L'AID et Le Bureau du recensement des. Etats-Unis cnt assure La fcrmation de nombreux fonctionnaires deja en service dans les bureaux de statistique de pays africains, en particulier de pays anglophones.

L'AID leur offre en general une bourse d'etude, soit en cours d'emploi au Bureau du recensement des Etats-Unis ou au Gentre national des statis- tiques de la sante (statistiques de l'etat civil), soit dans des universites amera cetne a , Un ",rand nombre de ",ou.vernements e t d 'universi teB d' Afrique ont beneficie de cetteformation. Depuis quelques annees, les cours de New Florencia, offerts par Le Bureau du recensement, ont permisa de futurs agents de recensement africains de recevoir une formation en cou.rs d'emploi aux Etats-Unis.

.; -

,

,

10. Dans Le domaine de La re che rche, l ' AID a f'ou rn a de s credi ts e t de s services d'experts

a

beaucoup de pays africains pour des projets de recherches. Elle a notamment apporte un concours financier et technique au Liberia pour uno .enquete sur l'accroissement de la population,

a

la

]j'anlllte de d<?mographie de 1'Universi te du Ghana et ^cl 1'Ecole de medecine

du GhRnR pour Le pro je t de re che rche s de Danf'a , Elle a egalemen t fourni du personnel pour Le recensement de 1969 du Kenya ainsi qu'une aide f'anan ca e.re et du personnel pour les programmes de population de la Tunisie, de l'Egypte et du i'Jaroc.

E/CN • 14/POP

/ 97

Page 3

11. Depuis pau, l'AID prete son assistance pour, l'etablissement dans Ie cadre des services de sante maternelle et ~nfantile, de projects pilotes concernant l'edpacement des naissances et La planification de la famille dans des pays oomme Ie Niger, Le Tcgo, Le Zaire, etc.

(iii) Autres organisations

12. I.e Reeiistrar General's Office de Londres a aussi ete utilise pour la formation pratique de demographes africains anglophones, en particulier de diplomes d'universites britanniques. D'autre part, Ie Royaume-Uni. a prete Ii. de nombreux pays afri~ains les services de personnel d'assistance te'chnique pour des reoensements et des enquetes.

13.

Une nouvelle organisation, l'International Development Reeearch Centre (IDRC) du Canada, fourni t depuis peu une aidS Ii. des pays franco- phones tels que Ie Mali, Le zaire et les paifs de l'UlEAC, ainsi qu^ta la Tanzanie et a l'EtlYPte, pour des travaux de recherohes demographiquee.

14.

II y a evidemment d'autres organisations gouvernementales qui ont apporte une contribution Ii. la formation et aux recherches demographiques

e~ Afrique, telles que la SIDA et des organismes neerlandais et norvegiens.

(b) Organisations non 50uvernementales

15.

On n'exposerait pas oompletement l'historique et l'importance de La cooperation internationale dans Le domaane de La formation et des ,reoherches demooraphiques si l'on omettait Ie' role joue par des organi- sations non gouvernementales telles que Ie Population Council, la

Fcndation Ford, la Federation internationale pour Ie planning familial, Ie Pathfinder Fund, etc. En fait certaines d'entre elles ont ete les premieres ii. _etabli~ en Afriq46 des ~nst~tutions pour la formation de demol;raphes.

16.

I.e Population Counc~l, qui a lanoe l'aesistance pourla formation

d'Africains dans les universitas africaines, est I'un des organiames -qui

one Le plus contr-ibue ^Ii. la formation et a La reoherohe damo",raphiquee.

AU titre deoette assistance, il a fourni des experts oomme chElr!?es de oours

a

differentes unave r-aat es , I.e premier MMflviaire a ete l'Univer- site du Ghana, ou une &e"t~on de demographie a ete creee en consequence au sein du Departement de sociologie. Des etablissements d'enseignement superieur ont ei;alement benef~cie de ce programme au ;(enya, au Maroc, au Ni/>eria, en Ou",anda, en Republique-Unie de Tanzanie, en ~ierra Leone, au Soudan, etc.

17.

I.e Population Council a aussi'apporte une contribution importante Ii. la formation Qsmographique grace Ii. son programme de bourses qui a parmis Ii. un grand nombre d'Africains de beneficier d'une formation superieure hors d'Afr~que. Entre

1953

et

1971, 76

nationaux de 18 pays afrioaibs ont profite de ce programme. I.es principaux benefioiaires sont l'Egypts, Ie Niberia, l'Cu",anda, la Tunisie st Ie Ghana (voir lists Ii.

I

l!;/ GN_1/,/pOp/n PaISe 4

l'annexe I). Un bon nombre de ceux quiavaient res:u une bourse du Conseil pour .f'ai re ..des etudes a l'etranger sont maintenant charges de cours dans les sections de demographie creees au· moyen de fonds du Coneeil au sein de diverses universites africaines.

18. Le Conseil prete aussi active:oent son "c0ncours pour les activites' de recherches,. dont la plupart etaient me nee a anterieurement par les sections stablies avec son assistance dans Ls s universites • . Tel etait en part:i,culier Le cas au Ghana, au Soudan et en Zambie. Le Conseil finance des. prujets de recherche portant n otammerrt sur les niveaux de feoondi te e t de mor-t a Lf te, certains aspe ct.s du mouvement general de La population, les mi~rat~onset les etudes RAP, dans un certain n¢mbre de pays.

19.

Dans Ie domaine de la plan~f~cativnde la familIa ebalement, Ie Conseil appui tres activement divers projets de formation et d'evaluation dans plusieurs pays, en particul~er au fuaroc et en Tunisie. II a aussi . corrt r-abue

a

des projets de recherche sur les suites de l'accouchement, au Ghana, au Nieeria et en Tunisie.

20. Pour taus ces programmes, Ie Conseil a fourni des services d'experts ou de consultants, du materiel et des ored~ts. Le Conseil mene encore . des a0tivites en Afr~que dans taus oes domaines.

21. Les f'ondat ron s Ford et Bockefeller sont egalement des organ;~"T.;on e pr~vees qui ant conea.cre au cours des annee s .de credits importante

a . .

divers projets de formation et de recherches en matiere de population.

et plus par-tⁱ cu Lt er-ement de planificationde la famille. Ges projets . portent notamment sur La formation de personne L paramedical et'medical, tant en Afrique qu ' al'exterieur, pour des programmes de plan:l.fication de la famille. Ges fondations ont egalement fourni des experts; en particulier des medecins, des enqueteurs, etc. pour divers pro jets, notamment en Tunisie, au Maroo, en Egypte et au Nigeria. Les deux f'on datLon a ," mais p Iu's speciale men t La Fondation Ford','ont ausei octroye des bourses pour aider des experts af'z-Lcaa.ne a sui vre des reunions sur la population et

a:

observer Ie deroulement de projets de planification de la famille en' dehors de la re"ion. .

22. ^La Federation internationale pour Ie planninG familial a aussi

'apport~ une tres large contribution a des proJets de planilication de la famille en Afr~que. Non seulement elle a participe financierement aux activites de nombreuses associations de planning familial et leur a donne des fournitures et du materiel, mais encore elle

a

^contribue

dans une large mesure a la formation de personnel. de diverses cagegories pour des prog:rammes de plan~ficatJ.on de La famille. Le (;entre'de forma-' tion it 101 protection de In. famille etabli par la,Federation a Nairobi a forme et contfrn,e de fOi"mer dupersonnel meda ca L, des infirmiers, des' sages femmes, etc. pour des associations pub1iques et privees de plani- fication de la famille. De plus, 1a Federation offre des bourses de

types d.i.ve r-s a l'etranger. ' '

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B/ ON • 14/POP!9l Page

5

25., La Centre de La Caroline du nord entre pre nd un autre projet destine

a

aider des, etablissements de sante 'africains a developper leurs programmes de plariifi.cation de La famille. La projet prevoit La mise au point de ,mateiiel d'autoenseignement; la presta.tion de servibes consultatifset

;L'pctroi de bourses de perfectionnement

a

des medecins et des infirmi'ne.

~6. Touscesprojets sont finances par l'AID (litats-Unis) et executes parI", Oentie de population de l'Unive r-si,te de La Garoline du nord, a'ie c la collaboration d'institutions at r-acaf.ne s , Des experts africain'l sont utiiises,'dB.ns toute la mesure du possible et d'autres sont formes pour

ces proj",ts.

RSie de ,I'Orh'anis~tion des Nations Unie s

27. Las organismes relies auk Nations Unies ont aussi contribue large- ment

a

la formation et aux recherches demo..;raphi'lues en Afrique par l'octroi de bourses d'etudes a l'etranger, la prestation de services d'expertspour'divers recenssments et en'luet"s et Iii creation d'insti- tutions'de reCh"rchesetde formation.

,2). Outrecese,randes oream,sations, i l 'faut mentlormer aussi des , ..o;rganismes comme Le Pathfinder Fund, 1 'Oxfam, World Neighbours et

Ie .

, Church :World Service 'lui, dans la mesure de leurs moyens, orit La rgeme nt

coni~ibue

a

la formatlon de personnel pour les pro~rammes de ~lanif±ea~

tion', de la famille. Le Pathfinder Fund en partlculier a partiCipe', :

aotiven:>enta La formation ,d'agents et les a aides a. etablir de's prOgrammes de p1anification de lafamille dans Ie cadre des services de PMIdans,des pays ou <res _programm~s se heurtent.".Ul;e opposition des pouvoirs,publios.

II 'a notamment assume la re sponaabjLa te de programmes de ce type' dans des pays comme Le Burundi, Le Dahomey, Le LiMJ;'ia, Le Rwanda, Le Senegal, ie Zai:ret etc. La Fonds a aussi contribue a des etudes de contro-1e sur lesdisposi tifscontracePtifs, dans 'un certain nombre de pays comma Is Nigeria et la Sierra Leone:

28. L'Organisation ,des Nata.ona Unies a surtout aide la r-ega on africaine dans ie domad.ne de La forma t;ion et de La re cherche demographi'lue s en

affe,ctan:t:des experts a divers projets na ta onaux , Cette forme d'assistance a j,ris:ime expansion considerable

a

L' occaaaon des recensements de la

24. Dans Ie domaine de la reoherche, une autre organisation a fait recemment son apparition en Afrique: c'est Le Centre de population de

"J,.~-Univereite de la l;aroline du nord 'lui a deja Gree un projet de La

,d¥f\~\"1.'l'l~ de La population a 1 'Universite du Ghana et est en pouz-paz-Le r-s

" ,pour.,e[\.,coneti tuer deux autres en Afrl'lUe de 1 'Est et en Afrique du Nord.

'CeproJet est destine

a

aider de deux

a

quat re universites africaines a mettrs 'en 'place des centres d'enseignementet de recherches multidisci- plinaires

a

vocati.on regionale. Ces centres donneront des" cour-a sur Ia pOpulation, en oouz-age r ont La r-e che rclie, o ct r-oLe z-ont des bourses

a

des etudiants et

a.

des fonvtionnaires pour des etudes a l'etranger, et consti-

,tueront des biblioths'lues specialisees. '

-,; '.,. !

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E/GN .t4/POp/n Page 6

population des annees 60. Nombre de pays qu^i, venaient de se liberer de la domination coloniale reconnaissaient en effet l'interet des recen- sements de la population mais ne disposaient pas des specialistes neoes- saires pour y pr-oceder-, 11 leur a done fallu dans la plupart des cas, avoir recours a des experts etrangers fournis par l'ur~anisationdes Nations Unies au titre de son programme d'assistanoe techna.que , Grace a 08s experts, des bfri~ains ont pu recevo~r une formation en cours d'emploi et .certains ont fait par la suⁱ te des etudes comp.Iementa.i r-es iii

l'etranger. Dans bien des cas, ces recensements et enCiuetes et La

formation en cours d'emploi entreprise par les experts ont conduit iii la creation dans les pays d'institutions permenantes chargees de la oollecte des donnees demographiCiues, de La recherche et de la formation. Beau coup de pays continuent

a

avoir recours

a

des experts des Nations Unies faute d ' avoir pu forme rIeur pro pre pe rsonne1 au z-aasemblemen t de s donn ee s

,a

la recherche, aux methodes de planifioation de la famille et autres aspects des programmes de population.

29. Laoreation du Fonds des Nations Unies pour les aotivites en matiere de ,population a permis _d'elar~ir encore l'assistanue de l'Organisation.

Eneffet, tandis Ciu'elle n'ava~t pu aider les pays Ciu'en leur fournissant des experts pour la series de reoensements de 1960, elle peut maintenant leur apporter une aide financiere et materielle, notamment en prenanta sa oharge les traitements de certains fonotionnaires looaux ains1 Ciue de personnel etranger. Gette aide est apportee dans Le oadre du Programme africain'de recensements, au titre dUCiuel des. pays benefioient d'une assistance pour Ie rassemblement et l'analyse de donnees demo~raphiques.

II, s'agit de pays qua n^tava ient pu procede r a ces operations faute de .ressources ou qui. ont besoin de renseignements compLemen'tad re s , (;'est

ainsi Ciue l'Or6anisation des Nations Unies aide actuellement 22 pays de la retion, dont

14

vont entre prendre des'recensements complets pour la premiere fois et deux vont proLeder a leur premier recensement national.

L'assistance se presen te sous forme de services d'experts, de materiel, de vehicules, de credits pour Ie paiement des traitements de personnel local, etc. Du point de vue techniCiue, Ie programme est administre par laGommission economiCiUe pour l'AfriCiue Ciui dispose d'experts regionaux capablee d'apporter un complement aux travaux des experts affectes dans les pays, pour l'administration des recensements, Ie 'rassemblement de donnees cartoQraphiCiues, l'organisation d'enCiuetes par sondage, Ie

trai tement de s donnees et I' ana Lyse demogr-aphaque , La programme comprend un element de formation visant

a

consti tuer des cadres na.ti onaux pour Le

rassemblement regulier et l'analyse des donnees demographiCiues ne08ssaires_{, ' . .} au developpement economiCiue et social.

30.

L'Urganisation des Nat10ns Unies a encore apporte une contribution importante au progres de l'AfriCiue dans Ie dcmaine de la formation et des recherches demographiCiues en octroyant des bourses a des Africains pour leur permettre de fairs des etudes dans des institutions nationales et regionales ainsi Ciue dans des etablissements etrangers. Un bon nombre d'Afrioains ont pu ainsi recevoir hors de la region une formation supe- rieure

a.

la demoe,raphie, ainsi qutune I'o rma td.on en cours d'emploi dans des organismes publios et prives. Beaucoup d'entre eux ~taient les

I

^-,'.

^,-

E/CN.14/POP/97 Page 7

•

homologues d'experis detaches par l'ONU pour les recensements 'de la population menes dans les pays dans Ie cadre de la serie de recensements de 1960.

31. L'Organisation des Nations Unies joue un role important dans Ie domaine 'de la f'o.rmati on et des recherches de'mo",raphiques sous une tJroi- sieme forme, en pretant son assistance pour la creat10n d'institutions nationales et regionales de formation et de recherches.

~)l: II y a actuellement en Afrique trois instituts rebionaux pour la formation et la recherche demographiques. 0e sont Le Centre demographique du (;aire, l'Institut regional des etudes de population d'Accra et l'Insti~

tut de formation et de recherche demograph1ques de Yaounde. ,Ces trQis etablissements ont ete crees conjointement (c'est-a.-dire qu'4J.s sOnt finances conjointement) par 1 'Organisation des Nations Uriae s et'ies gouvernements egyptien, ghaneen et came rounais , respectivement, pour la formation d'Afri~ainset L' e xe cu^ti.on de travaux de recherche sur les pro bf emea demographiques des zone s auxquelles s ' etendent les services de ohaoun de ces etablissements.

23.

C'est en 1963 que l'Or",anisation des Nations Unies a entrepr;i.s des

V

activites dans ce domaine en creant Le Centre regional de formation et de recherche demo",raphiques du Caire qui devai t servir les pays africains suivants: Algerie, Libye, Maroc, Soudan, et Tunisie, ,et Republique arabe d'Egypte, etant ententu que ces moyens seraient egalement mis

a

1a dis- position des pays arabes du Moyen-Orient. Les 1angues utilisees etaient l' arabe et,en cas de be so an , l' ang La i.s pour 1 'ensei"nement classique intensif, l'arabe, l'ang1ais et Ie fran9ais pour les travaux pratiques, et l'arabe", l'an"lais ou Le f'r-anca.i e pour 1es recher che a , Le Centre devait aussi proceder a des recherches sur les problemes demograph;i.ques.

des 'pays interesseEi. II a commence ses act rva te s en 1963 avec un coors de six mois menant a un d i.p.lSme , En 197u, i1 a lance un cours de deuxieme annee menant aun diplome special et actuellement, il prepare des 'etudiants

a

la maitrise et au doctorat en demographie. II a jusqu'ici realise un certain nombre de projets de recherche qui ont permia. de mieux saisir ies tendsncee demogr-apha que s de La zone. Il a aUSS1 assure La traduction de manue1s demog rapha que e et autres ouvz-age s a l'intent,ion des pays de langue arabe •

?4~ Au terme du nouvel a ccoz-d de 1972, Le Centre a ete rebaptise Centre

V

dem0l;raphique du Caire et ses services se sont e te ndu s aux pays africains.

interesses ainsi qu' aux pays non africains de Langue arabs. Les langues utilisees pour l'enseignement et la recae r chs sont l'anglais et 1 'arabs,

tandis que pour des cours ad hoc, la formation pratique et des cours speciaux, on peut utiliser l'ang1ais eu l'arabe •

..I

~ En meme temps que Le Centre du Caire etait etabli, des nee;ociations etaient engagee s avec Le Gouvernement ghaneen en vue de I' etablissement

• d'un deuxa eme centre bilingue (anglais-fran9ais)

a

Accra et, par La suite, avec Le Gouvernement senegalais au sujet du meme projet. Toutefois, cas negociations n'ont pas abouti a la creation d'un deuxieme centre. Confor-

v

E/GN •

14/::'Op/97

PageS

mement aux reoommandations de la mission de pro!;rammation des Nations Unies sur l'expansion des activites demobraphiques en Afrique, des negociationsont ete entreprises avec plusieurs bouvernements, qui ont finalement abouti ~ l'insta11ation de 1'Inst1tut re6ional pour les etudes de population

a

^Accra,

a

l'intention des pays ane,lophones de La region, et

de

l'Institut de formation et de recherche demographiques

a

Yaounde'pour les pays francophones.

~

L'Institut d'Accra est devenu entigrement operationnel en fevrier

1972,

-ouvranf son pre.mier cours d 'un an sanctionne par un diplome supa- rieur avec huit stagiaires de quatre pays de La region. La deuxa sme promotion, qui oomptait

18

etudiants de

'11

pays, a commence Le cours en' o'ctobre

1972.

Trous stae,iaires de la premiere promotion ont egalement , commence una deuxaeme annes de ceurs aboutissant

a

La maitrise (Masters Degree in Pop.+lation Studies) de l'Universi te du Ghana. L'Insti tut est situe sur 1e campus de l'Universite du Ghana et les etudiants preparent les diplomee de 1 'Universite , 'qui sont automatiquement reconnus par les gouvernements et lee' etablissements d'enseignement superieur des pays interesses. Gette methode differe de celle qu

'appliquent les centres demographiques des Nations Unies etablis anterieurement en Asie, en Amerique latine et au Caire, qui decernent leurs propres certificats et

diplomes. '

37. L'Inst1tut de formation et de rsclierche demoi;raphique de Yaounde, etabli sous Le patronag£conjoint de l'0reanisation des Nations Unies et du Gouvernement camerounais a I ' intention des pays francophones, a ouvert son premier cours en septembre

1972

avec

10

sta.. iaires des pays de la region. L'Institut qui,

a

l'origine, devait offrir des cours d'un ou deux ans',se propose maintenant d'organiser des cycles de trois ans qui ameneront ses diplomes

a

un niveau equivalant

a

celui des etudiants formes dans des etablissements analoBues

a

l'etranger; leurs qualifications etaient ainai reconnues par les 'Bouvernements, deja habitues aux titres acquis hors d'afrique •

.aB.

Tous les etudiants de cas trois institutions bel'.eficient act"el1e- ',' ' ment de bourses pendant La duree de leur formation. 11 en est ainsi,

dans Le cas des instituts d'Accra et de Yaounde, de pais, lear creation en

1972,

et dans Ie cas du Centre'du Caire depuis

1972

egalement. II est devenu possible d'octroyer cas bourses brace

a

La creation du Fonds

~~s Nations Unies pour les activites en matiere de population, ce qui IJElrmet

a

des Africains de recevoir lana leurspropres pays une formation

a

Is demographie.

39..

Le Fonda aide egalement des universites africaines it oreer des sections pour 1 'enseignement de la demograpb:ie. Des uni.ve r-si,tes de La Sisrra Leone, du Liberia at du Nigeria ont deja beneficie dtune assis- tance de ce tyIJEl. Encore avec l'assistance du ;Fonds, i1 a ete possible de detacher 4urant Y'annee universitaire

1971/72

un fonctionnaire supe-

rieur de la Division de la population du Siege de I' ONU

a

Is Sa ction de • demographie de l'Univers1t~ dtIfe pour l'aider

a

mener

a

bien ses, programmes de formation et de recherohes.

>

"

v v

E/CN •14/POP!97 Page

9

40.

II convient enfin de mentionner Le role important joue par La Division de'la' population du Bureau de statish'lue du Si~ge de l' ONU et par'le sec!'etariat de la CEA. En etablissant des manue Le , des etudes, des pr.ojections, etc., Le Siege a pe rma e de mieux saisir Les tendances demographiques dans la region et aussi d'elaborer des concepts pour les operations sur le terrain. Des ,conseillers interregionaux dU Si~ge ont egalement:apporte une contribution'importarite en renforgant les services_{" ,} oonsultatifs de La CEA.

41, Diverses etude's effectuees par Le secretariat de la OEA ont aussi aide a identifier et oomprendre certains probl~mes'demographiques de La regJ.on. De meme, des seminaires, conferences, et reunion.s organJ.s'es par la CEA -ont permit

e.

de a experts de mieuxsaisir ces probl~mese,torr!:

ainsi Diis _enlumi~re les questions de population dans La region.'

~. I.e secretariat travaille actuellement a deux illlPortants manueLs , l'un sur la definition de concepts c6nvenant aux cOnditions africaines et l'autre sur l'enseignement de ladelllographie dans les etablissements de niveau moyen'de la region.

~ La'OEA'a largement contribue aux negociations qui ont abouti a la creation des deux centres de formation 'd'Accra et de Yaounde" et fournit un ap,pui tant administratif qu'organiqu~ pour,assurer leur fonctionnelllent.

44.

Depuis 1971, le secretariat assume egalement une tache importante en ccozdonnant iLe s activites que des organismes des Nations Unies'et des institutions n'appartenant pas al'ONU m~nenten Afrique dans le domaipe, de- la'population. A cet effet, deux organes ont ete crees, qu,i se reu:ni~

ssenttous les ans sous les auspices de La OEA, afin d'elaborer des.

mesures propresa assurer unecooperation plus etroite entre 'les _insti~, tutioris en cause et une meilleure coordination de leurs e.fforts. ,'Ces', deux organessont La Reunion regionaleinterinsti tutions en _;mati~rEl. de.' population et laIleunion des organisations non r-at ta.chee s il.l"ONU ,qui s'intereesent aux'activites en matiere de population menees en Afrique:.

Les deux' organes onttenu leur _troisi~me reunion _annu~lle en

1973. ., 45.

D'autre part, Le secretariat a Tourn; des services ,Consultqtifs·.!l.:, , un grand nO¥lbre de pays de La re.,ion au cours de _l~serie' de re cense,man.ts

de

1960.

En matiere de recherches demographiques, 11 a organise en

1965,

'et

1966

des groupes d"experts pour l'elaboration d^lune variante africaine'

des recommandatJ.ons des Nat10ns Unies concernant les recensements de'la population et de l'habJ.tation de 1970, qui ont etabli des concepts et des definitions correspondant aux conditions et

a

l'experienoe afrioaines.

Les conseillers rSbionaux de la GEA ont egalement aide les pays de la region a oreaniser des en~uetes par sondage et

a

ameliorsr leurs syst~mes

d'enregistrement des faits d'etat civil.

46.

Depuis 1970, la CEA dispose de ressouroes beau coup plus importantes grace aux credits fournis par Le FondS des Nations Unies pour les aotivites en matiere de population, ce qui lui permet d'aider plus efficacement les Etats membrss tant par des etudeS que par deS services consultatifs en

matiere _~Ianalyse demog!'aphique.

...

^'

E/cN. t4/POP!97

Page 10

47. Des credits de La meme source permettent egalement, ,dans Le cadre du Programme africain de re censements, d 'apporter une assistance pour l'organisation de recensements a de nombreux pays africains qui n'aurai- ent pas ete autrement en mesure d'y prooeder faute de ressourooe.

48. II faut enfin mentionner les activites d'institutions specialisees dee Nations Unies comme l'OICiS, La FAO, l'UNESCO et Le BIT qui ont aussi apporte une contribution cOnsiderable a la formation et aux recherches

demographiques dans la region. Cas activites se sont beauccup etendues depuis la creation du Fonds des Nations Unies, pour les activites en

matiere de population, qui affecte

e.

ces institutions des credits supple- mentaires pour des projets interessaht la population. Ala troisieme ' 'Reunion reBionale interinstitutions en matiere de population, tenue

a.

Addis-Abeba en mai 1973, 11 a

ete

xecommande que les trois centres de formation demographique patronnes par l'ONU fassent appel pour leurs programmes de formation et de recherches aux services d'experts dont disposent les institutions des Nations Unies. Il,a ete recommande en outre que les institutions, dans Le cadre de leurs activites dans la

region, aident

a

recruter des stagiaires pour les centres. : ,

49.

II ressort de ce qui precede que La cooperation internationale a, joue un role de prenue r plan dans la formation et La reche r che demoi>ra- phiques en MrJ.que. Bien que la liste des gouvernements et des organisa- tions cites ici soit loin ,d'etre complete, !lIle est ce pendarrtj Longue , ce qui indique l'ampleur de la contribution qu'iIs ont apportee

~t

^,apportent

encore dans ce domaine important. II corivient de se . rappeler en outre que Le Fonds des Nations Unies pour les activites en matiere de popula- tion, dont l'action s'etend

a.

un rythme phenomenal,"est alimente largement par de nombreux ~ouvernementsnon africains qui ne sont pas mentionnes dans Ie present document. Les credits que rec;oi t I' Afrique pour la formationet les recherches demo",raphiques proviennent done de sources sxtrememsnt diverses. II n'est pas douteux que la region continuera

a

avoir besoin d 'une assistance exterieure au cours des annee s

a

^venir,

d'autant plus que les pays sont toujours plus ncmbreux

a.

mesurer l'impor- tance des tendances demoeraphiques pour la planification du developpement.

economique et social. Un nombre croissant d'Afrivains etant formes dans les universitas et les instituts des Nations Unies de Ia region, l'Afrique arrivera progressivement

a.

dapendre moins lourdement de I' aide extarieure dans ce domaine, mais i'I faudra cependant un certain temps avant quIeLl.e puisae compter uniquement sur ses propres ressources.

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Ps.,ys !lombre

de

b9U,rses

"A£riQue

dv

NOl\d .is

.l1"erie 3

Egypte 30

lIlaroo

₂

Soudan

₁

Tunisie

₆

Afrique

de

1 'OUest

_~

Ghana 5

LiMria.

₁

Niberia 11

Sene~al

1

" T°ls°

1

Haute-Volta

₁

Afrique

de

l'Est 11

Ethiopie

₁

Kenya

₃

Oul!;anda

₅

Z&U1~ie 2

A:t';;iqll~

....

^- du

Centre

₁

Cameroun

₁

Afrique australe l.

Namibie

₁

Afri'l.ue

du

bud 1

v; .•..

E/aN • 14/POp/91 Annexa I

.

-_.- ^{, ..}

1lWRSES OCTROYEBS PaR IE POPULATION COUNCIL ^J< lES PAYS AFRICilINS IUBANT LA PERIODEi 1953-1911 POUR lES E'lUlES IEMOc..RAPHI~S HORS

D'AFRIQUE

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~~?~~.;c,,' ^.

E/CN. i4/POp/97

Annexe II

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x

x x Facu1t6 ou

denartament

Sciences

Geographie humaine Geo.,raphie

800io10_01e

Sciences eccnomique&

!nsti tu te of Deve- lopment Studies

!nsti tut de

Reoherches sta.- tistiques, socia- 1es et eoonomiques Sooio10gie (se otion

de demo~raphie) Projet sur la - dyna.mique de La

population Socio108ie

Building Research Insti tute

Sciences .eoonomiquee Sciences po1i tiques 800io10gie

Geographie

Institut d'etudes demo",raphiques Geographie

Human Resources and Researoh Centre Sciences .eoonomiques

ANNEXE II

L

IEN~IG~'.E~T

^{ET LA} R&:UlER(:EE DElilOGRJJ'HI\;.U1S DANS IES UNlVERSlTES AFRIc..AINES

Universite du Nigeria Universi te de La~OB

University of Cape Coast Universi ty of Soienos and

TechnololsY, lfumaei KENYA

Universite de Nairobi

.Ahaadu :Be110 Universi ty Un:lvereiU dllfe

lESOTHO

Univereite du .!lotswana, du Issotho at du Soua.ziland NIGERIA

Universite d'Ibadan

I

Pays at univereite I ALGERIE

I

^ETillOPIE

I Universi tEi Haile S91assie

j Ier

I

^GHAlfA

Universite du Ghana

"'"

:I: Un expert de l'UNE.S00 affe ote.

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: Enseignement\ Re char,aha

.

Facul te ou

de

parteinent

Dr-oit" .•

Sciences economi'lues Oeographie

Sciences economiques

Sociology Sooiology

" .

Institute of Social Re se ar ch

Unit for Social Research

:Departrnen t of

E eonomics, Institu te of Social & Economio Researoh

Bureau of Economio Research

Department of Geography Department of

Economics

Institute of Social and Economic

Research Institute of

Planning

Research Sociology South K~ociology

I

Rhodes Un1.versity

University of the Oranse Free State

Univers1. ty of· Witatesrand

University of Stellenbosch

University of Port Elizabeth

Africa Institute of Africa

University COllege of fululand

Universi ty College Western Capa

Pays et Universite_{, .} SENEGAL

Universite.de ~akar.

AFRNJE ill SUD

University of Natal

SIEHRA LEONE

Fourah Bay College E/CN

.14/PdP/97· ..'

Annexe II .: . Page 2

RHOIlESIE DU SUD

Universi ty College.

SOUDAN

Universite de Khartoum

Sciences economi'lues Etudes economi'lues

et sociales

x

x

x

:x:

REPUBLI~-UNIE DE TJlNZ8NIE Universi ty Colle56

Universite· de Der-es-Salam

Sciences economiques Scien"ces economiques

x x

:x:

x TUNISlE

Universite

.

de Tunis

. . CERES

x

:x:

x x

x

x

x

s:

x x

x

x

x

x x

X

x x

Enseibnemen t Reoherohe E!CN.14!POP!97

Annexe II Pabe 3

of Social IRES

So ci.o Log i.e 300iologie

Scienoes eoonomiques et politiques

Lettres (dont Sociologie)

Institut d'etudes et de reoherches

statistiques

Sciences economiques Commerce

- Lettres

(;entre de re oherches sociale s

I

Facul te ou da nar-te ment - -i\

enseibnement ou recherches demobraphiques it des degres divers

pas d'~nformations

Un blancindique qu'il n'y a pas _d'act~vite de formation ou de recherche demographiques

Institute

__ _______________l_R_e_s_e_a_r_c_h -'- ... - "

Universite americaine Universite.d'AlexandPie

REPUBLI~ ABARE D'EGYFTE Universite du Caire OUGANDA

Makerere Dniversity Golle!;e

Universite de Makerere

~ays et Universite

Egyptian association for Population Researches ZAUiE

Universite de Lovanium ZAN,BIE

University of Za"ibia Rhodes-LiVingstone

Insh tute

Symboles, x

Sources:

I" -,

c

•

J .C. Caldwell, "Demogz-apha c training and research in tropical African universi ties" dans The Po ulation of Tro ical Africa.

(textes rassembles par J.C. Caldwell at C. Okonjo , Lcngmans, 1968; r£ponses au questionnaire de l'UNE::;CO: LT. de Graft- Johnson pour Le Ghana, J.L_. Sadie et lV.H. Thomas pour l'Afrique du Sud et A.I'IoN. E1 Shafei pour I' Egypte et Le Soudan; secre- tariat de 180 GE11.

I

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I i

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I

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; ..c . ,."... :··tl

{}" .

"

Enseignement de la demographie dans les centres de formation et de reoherches autres que, lee universi tes en Afrique

't'

I

"

Centre et type Annee de

oreation Zone de service Langue^:t

Duree de l'el:lseig- nement

(annaea univer-

sitaires)

Dispositions admi- nistratives et nombre d'experts de l'ONU affectes Centres demographiques de

niveau superieur

CAIRO Demographic Centre

1963

Regional Institute for

1972

Population Studies

Institut de formation et de

1972

recherche demog raphdque s

Gentres statistiques de niveau superieur

Afrique du Nord, A, Ar Une ONU et Gouve rnementi

Afrique de egyptien; 3 experts'

l'Ouest

Pays anglopho- A Deux ONU et Ocuve r'nemenf

nesd' Afrique ghaneen ^j 4 ou

5

experts

Pays fran co- F Trois ONU et Gouvernement

phones d'Afrique camerounais; 4 ou

5

experts

RABAT Institut national de la statistique et de l'eco- nomie applique

ABIDJAN Ecole de La sta- tistique

MAKEBERE Ins1;i tu t of Statistics

&

Applied Economics

Centres statistiques de ni ve au moyen

ACHIMOTA Statistical Train- ing Centre

1961

1961 1969

196t

Afrique

Afrique de 1 'Ouest Afrique

Afrique de 1 'Ouest

F

F A

A

Trois

Trois Trois

Une

Pro je t du Fonds special de l'01~

de puis

1965;

5

experts Etablie par Le

Gouve rne men t Pre jet du Fonds special de l'ONU prcpose; 6 experts

Fusionne avec I' Institut de statis-

5'"~

;:s ⁰

(1) ~

><i •

(1) ...

.p- H ...

::1~_I'tJ

~

...

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^{. ,}

TUNIS School of Statistics

1965

"'gt?'l

^\D' - "'...

' "<D <I> C)~

.101.

I\) ' " -1'-~ H ...

H"1:l HO

,

'Cd

,;;-

tique de l'Univer- - l

si te du Ghana en

1966; 2

experts FUsionne avec 1'Institut de statistique de l ' Universite Haile

Selassie Ier en

1967; 1

conseil- ler de 1'UNESCO,

1 expert de l'ONU e t assistance l~, _

temps partiel de fonctionnaires de la CEll..

OND et CommunautEi de I' Afrique orien tale; 3 experts et assistqnce

a

^temps

partiel de fonct- ionnaires de la

GE

Etabli par Ie Gou-

~lernement; au oun expert·a l'heure actuelle

Etablisse'l'ent publio

Pr6jet du Fonds speoial depuis

196

1 expert Une

Une

U;ne

Une

F

A

F A

it

Duree de

I

l'sossi€;- n';'spoSitiOlls admi-

I

L :It nement nistratives let angue (annee s. nambre d 'experts de

univer- l'DNU affectes si taires)

Zone de se rvi ce

Afrique du centre Tunisie Ni€;eria Afrique de 1 'Est et

Afrique australe Afrique du Nord et Afrique de 1'Eat

1961 1965 1961

Anne" de creation

DAR-ES-~4Statistical Trailnn",' Cen tre

Cen tre e t type

ADDIS ABABA Statistical Training Centre

. LA.GOSSta,tistical 'Training Centre

YAOUNDE Institut de formation

1961

.] statistique

I,..

"~_'~~~-:"":._"~-:,~'-'''C:<

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C~.;,'.;' ';!;'~~t7:,~;*t~~~~~\~~t}~~~;;';,~:~t'::2':0"?"::'~:'}~~?~f~~tvt~J

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Centre et type Annee de Zone

de

service creation

D..tr~e-

de'!,"

ⁱ

l'enseig- Dispositions admi- L ll; nement nistratives et

angue (annaee ncm'xre d'experts de universi- l'ONO affectes

taires) Instituts

de

planification

~e niveau superieur

DAKAR Institut Africain de Developpement et de Plani- .fication

CAlliO In.stitute of National.

Planning

1--.

1963

1962

Afrique

Egypte et pays arabes

A,P

Ar

Una

Une

Prcjet du Fonds special

Etabli avec l'assis- tance de la Fonda- tion Ford et de l'ONU; maintenant devenu insti tut national

Sources, K.~L Jupp, "Demcgrapha c training an Africa outside the universities" dans The POPQ~~on of Tropical africa (textes reunis par Caldwell et Okonjo), Longr.,ans,

1968; renseibnements disponibles au secretariat

de

la

CEa.

A

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anglais; Ar _ arabs; F

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