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Td corrigé chapitre 22 union europenne alexia pdf

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Academic year: 2022

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Thème Notions Indications complémentaires 2.2

Quelle est la place de l’Union Européenn e dans l’économi e

globale ?

Euro, Union Economique et monétaire

Sans entrer dans le détail des évolutions historiques, on rappellera qu’en se dotant d’un grand marché intérieur et d’une monnaie unique, les pays européens mènent une expérience originale d’intégration plus étroite de leurs économies. On montrera que l’union monétaire revêt une importance particulière dans le contexte monétaire et financier international, et qu’elle renforce les interdépendances entre les politiques macroéconomiques des Etats membres. On s’interrogera sur les difficultés de la coordination des politiques économique de l’Union Européenne.

CHAPITRE 2.2 : QUELLE EST LA PLACE DE L’UNION EUROPEENNE DANS L’ECONOMIE GLOBALE ?

« Le commerce polit et adoucis les mœurs barbares » Montesquieu

I) Acquis de Première

Banque Centrale : La Banque Centrale (banque des banques commerciales) gère le système de paiement (émet la monnaie fiduciaire), contrôle le financement de l’économie en prêtant aux banques commerciales et met en place une politique monétaire qui lui est propre après avoir fix » des taux d’intérêts directeurs et les taux de change.

Politique budgétaire : Politique mise en œuvre par le gouvernement d’un pays afin d’agir sur l’économie du pays en fixant précisément les recettes de l’Etat et les priorités de répartition des dépenses publiques.

Politique monétaire : Politique menée par l’Etat et sa banque centrale, regroupant l’ensemble des mesures et actions pour stabiliser les prix, les taux de change et les taux d’intérêts.

Politique Conjecturelle : Politique mise en place qui a pour but de réguler l’activité économique pour garantir une croissance forte sans déséquilibres (chômage, inflation…).

Etat de droit : Etat qui garantit les droits et la liberté des citoyens en contrôlant son arbitraire.

II) Notions de Terminale

Politiques structurelles : politiques regroupant l’ensemble de mesures prises par les pouvoirs publics qui visent à accroître le niveau de la croissance potentielle. Pour cela, la quantité de facteurs de productions et leur efficacité va être augmenté

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(K,L…) pour assurer des dépenses d’éducation plus importante, et augmenter les innovations (nouvelles infrastructures…).

Politiques de protectionnisme : politiques consistant à protéger l'économie d'un pays contre la concurrence étrangère au moyen de mesures tarifaires (droits de douane) et non tarifaires (quotas, contingents, normes, subventions à l'exportation).

Politique de cohésion : politique d’investissement qui consiste à réduire les écarts de richesse au sein de l’UE, à tous les niveaux (entre citoyens, entre collectivités territoriales…) en favorisant la production, la culture…

Critères de convergences : le traité de Maastricht a mis en place 4 principaux critères auxquels les Etats membres doivent satisfaire pour intégrer l’UEM (l’Union Economique et monétaire : monnaie unique, politique monétaire unique…)

- Stabilité des prix : Le taux d'inflation ne peut pas dépasser de plus de 1.5%

- Taux d'intérêt : Le taux d'intérêt à long terme ne peut dépasser de plus de 2%

- Déficits publics : l'Etat ne peut dépasser 3% du PIB - Dette publique : Elle ne doit pas dépasser 60% du PIB.

Principe de subsidiarité : principe selon lequel une une responsabilité doit être prise par la plus petite autorité publique

Commerce intra zone : échanges entre les pays de l’Europe

Commerce multilatérale : échanges entre l’Europe et le reste du monde

III) Appui sur le dossier documentaire Doc 1/2 : Qu’est-ce que le projet européen ? Le projet européen c’est :

- Un projet politique -> Un marché commun est établi pour garantir la paix et créer une interdépendance entre les Etats membres

- Un projet économique -> La création d’un grand marché commun (théorie classique du libre-échange) est favorisée par la création d’une monnaie unique (l’euro).

Doc 3 : Différents modèles d’intégration économique régionale

Dans l’UE : on a 19 pays qui ont l’euro (-> appartenant donc à l’union économique et monétaire, exemple : France), le reste ont seulement atteint l’Union Economique (exemple : la Pologne ne possédant pas l’Euro).

Les différents modèles d’intégration :

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- Union Economique et monétaire (-> Allemagne) - Union Economique (-> Pologne)

- Marché commun (-> MERCOSUR)

- Union douanière (-> CEE, Communauté Economique Européenne) - Zone de libre-échange (-> ALENA)

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Doc 4 : l’originalité de la construction européenne

Les politiques communes sont mises en place avant le Traité de Rome de 1957

De vifs débats se créent à propos de la question militaire : l’UE n’est pas armée ; Et à propos de la question des écarts de développement : amenant les pays de l’UE à une concurrence social.

Doc 5 : le budget de l’UE au service de politiques communes

La PAC (Politique Agricole Commune) a été bénéficiaires pour la France, l’Espagne, l’Allemagne et le Royaume-Uni.

Le Budget de l’Euro diminue, il n’a aucune autonomie fiscale car les recettes sont uniquement des contributions des Etats membres (il ne peut pas augmenter ou diminuer les impôts)

Doc 6 : L’UE entre régionalisation et mondialisation

La logique multilatérale a pour but d’augmenter les échanges entre l’Europe (commerce intra zone) mais aussi entre l’Europe et le reste du monde (commerce multilatéral).

Pour faire face à la puissance de l’Europe, certains Etats/Pays vont adopter des politiques de protectionnisme (ex : aux Etats-Unis, Trump).

 Buy American Act (texte de la loi sur le protectionnisme) Synthèse 1 :

Suite aux échanges successifs, l’UE à 28 représente aujourd’hui la 2ème économie au monde en termes de PIB, mais aussi la 3ème puissance commerciale du monde, derrière la Chine et les Etats-Unis.

L’UE est née de la volonté, portée par quelques hommes d’Etat européens, de construire un espace de paix et de prospérité. Pour ces pères fondateurs de l’Europe, le développement du commerce entre les peuples doit faciliter le maintien de la paix. L’UEM est l’aboutissement d’un processus d’intégration régionale progressif décrit par Bela Balassa. Le marché unique, couronné par la mise en place d’une monnaie unique, est le principal moteur de l’économie européenne. Il permet la libre circulation des marchandises, des services, des capitaux et de hommes inspirés par l’idéal d’une concurrence Pure et Parfaite. En ouvrant leurs marchés, les Etats membres espèrent une intensification de la concurrence et de la logique de spécialisation des gains de productivité, des économies d’échelle et donc une croissance plus dynamique. En laissant circuler librement les facteurs de production, ils espèrent une meilleure allocation de ces facteurs. La construction européenne est un processus original marqué par l’élargissement progressif à un nombre toujours plus grand de nations, par la création d’institutions politiques supranationales propres à l’union régionale, et la mise en place de politiques communes, pour

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favoriser le développement économique et compenser l’hétérogénéité de développement des territoires en Europe. Dans le même temps, l’Europe participait aux négociations commerciales multilatérales, réduisait progressivement ses droits de douanes et s’ouvrait aux échanges avec les pays tiers, afin de développer à la fois des échanges intra-européens et les échanges avec le reste du monde.

Faisons le point :

1. Qu’est-ce que la politique de cohésion ? 2. Citer les différents modèles d’intégration des Etats membres 3. Quels sont les deux projets de la construction européenne ?

Doc 7 : Le triangle d’incompatibilité de Mundell

Ce triangle d’incompatibilité montre trois objectifs qui ne peuvent pas se réaliser en même temps :

- L’indépendance de la politique monétaire - La stabilité des taux de change

- L’intégration financière

La création de l’Euro, en revanche : - Une production en commun

- Dépasser le triangle d’incompatibilité de Mundell - Abandon du taux de change fixe

- Autonomie de la politique monétaire

Le taux de change fixe est INCOMPATIBLE avec la libre circulation des capitaux

Doc 8 : Vers une plus grande coopération monétaire

Les pays européens ont instauré un taux de change fixe pour - Ne pas compromettre le marché commun

- Stabiliser les taux de change et les échanges

- Eviter le risque de change lors des échanges si la fluctuation est importante

Difficulté des politiques keynésiennes : si on applique une politique de relance keynésienne, les consommateurs vont augmenter leurs produits importés donc cela ne bénéficie pas à l’économie nationale

Raisons pour une plus grande coopération monétaire : - Outils performants de la politique économique - Lutter contre l’instabilité des taux de change - Dans les 70’s : lutter contre l’inflation

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Doc 9 : les avantages attendus de l’euro Avantages : - Bonne pour la croissance et l’emploi

- Entraine une suppression du risque de change et des incertitudes

- Placer plus facilement les capitaux dans toute la zone euro - Maitriser l’inflation

- Faciliter l’investissement

- Améliorer la mobilité des capitaux et se rapprocher de la logique de la CPP

- Suppression des contraintes entre les pays (plus de dévaluation compétitive)

- Allocation optimale des ressources Doc 10 : les critères de convergence

Pour réaliser de bons objectifs, il faut que les économies soient convergentes pour garantir le bon emploi de l’euro et de la politique monétaire commune, et éviter une divergence entre les pays.

Donc => mise en place de critères de convergences qui sont : - Des niveaux d’inflations comparables

- Des niveaux de taux d’intérêts égaux

- Des niveaux du budget de l’Etat contrôlé (déficit public et dépenses publiques non excessifs)

Limites : beaucoup de pays n’ont pas respecté ces critères de convergence (ex : Espagne, Grèce…) mais sont rentrés dans l’UE sur décisions politiques.

Doc 11 :la stabilité budgétaire au service de la croissance et de l’emploi ?

Service de la dette : ensemble des montants que l’Etat consacre au remboursement de la dette

Stabilisateur économique : mécanisme économique ayant une activité régulatrice, passive, et anticyclique. Il agit principalement des impôts et des prestations sociales.

La réduction du service de la dette = plus de ressources pour les pouvoirs publics pour assurer ses missions traditionnelles

Doc 12/13/14 : le cours de l’euro en dollar de 2000 à 2015/Hausse des prix en moyenne annuelle dans la zone euro

Si succès de l’euro :

- Zone attractive pour les placements ou les investissements - Monnaie crédible pour les investissements

- Produits très demandés

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- 2ème monnaie internationale

- Inflation maitrisée donc baisse des taux d’intérêts

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Doc 15 : L’Euro faible et ses conséquences Avantages d’un Euro faible :

- Favoriser les exportations dans la zone euro - Plus de productions donc plus d’emplois - Favoriser la balance commerciale

Inconvénients d’un Euro faible : - Une vie plus chère

- Baisse du pouvoir d’achat - Importations plus chères

Les gagnants à l’échange d’un euro faible : les grandes entreprises exportatrices

Les perdants : les pays qui importent et les ménages Synthèse 2 :

La monnaie unique évite aux Etats l’instabilité monétaire qu’ils ont connue depuis 1973 et la mise en place d’un régime de taux de change flottants (dévaluations compétitives, dépréciations…). La Communauté Européenne a fait le choix des changes fixe à travers le Serpent monétaire et le SME. Puis, l’UE a fait le choix de la libre circulation des capitaux. Ces 2 choix effectués, l’indépendance des politiques monétaires n’était plus possible, ce qui conduit à la mise en place de la monnaie unique (triangle d’incompatibilité de Mundell).

La monnaie unique a permis à partir de 1999 de favoriser les échanges intra-européens en supprimant les frais de douanes pour les entreprises, et en facilitant la circulation des marchandises. De plus, la monnaie unique rend impossible les stratégies monétaires non-coopératives (dévaluations compétitives). La mise en place de critères de convergence doit permettre la limitation des déficits publics, dans le but de libérer l’épargne des ménages au profit de l’investissement et de la croissance, mais aussi de maintenir la stabilité et la crédibilité de l’euro afin de favoriser la baisse des taux d’intérêts. Cependant, du fait de divergences persistantes entre économies, les critères de convergence n’ont pas toujours été respectés. L’euro, monnaie stable dans un contexte d’inflation maîtrisée, est attractive pour les investissements mondiaux, ce qui lui a permis de bénéficier de taux d’intérêts plus bas. L’Euro, adopté par 19 pays, est aujourd’hui une monnaie unique, signe de puissance, et a pris une place importante dans les réserves de change mondiales. Cependant, ce taux de change en baisse de l’Euro vis-à-vis notamment du dollar, favorise les exportations européennes.

Faisons le point :

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1. Donnez deux exemples d’une politique de protectionnisme

2. Définir ce qu’est le libre-échange (caractéristiques, dates…) 3. Quels sont les trois objectifs de la politique économique ? Doc 16 : les politiques keynésiennes de relance

« Avant 1929 » : L’Etat non interventionniste assure ses fonctions traditionnelles. Il n’a aucun outil pour gérer (freiner) les crises et ne possède donc aucun mécanisme de protection sociale.

« Après 1929 » : l’Etat assure enfin des politiques interventionnistes pour devenir un Etat providence.

Doc 17 : programme de relance budgétaire face à la crise contemporaine

Mesures budgétaires prises par l’OCDE pour faire face à la récession :

- Investir en masse pour jouer sur les dépenses publiques - Réduire les impôts pour jouer sur les recettes publiques

Objectifs de ces mesures : on veut faire jouer le multiplicateur keynésien pour faire varier la demande globale

Doc 18 : Banques centrales et politiques monétaires

Outils à disposition des Banques Centrales pour agir sur les fluctuations économiques :

- Baisser les taux d’intérêts

- Baisser les taux de réserve obligatoire - Open market

Doc 19 : les politiques structurelles

A court terme : politiques conjecturelles A long terme : politiques structurelles

Politique Conjecturelle :

Politique budgétaire Politique monétaire Variations des dépenses

publiques et des prélèvements

Actions aux les taux d’intérêts par la Banque Centrale

Objectif : rapprocher le niveau de PIB effectif du PIB potentiel

Politique structurelle :

Accroissement de la quantité des facteurs de production Renforcement de l’efficacité des facteurs

Innovations – dépenses d’éducations - infrastructures Objectif : élever le PIB potentiel

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Synthèse 3 :

Pour les économistes classiques, les crises ont des mécanismes autorégulateurs du marché. Elles sont donc nécessaires au système capitaliste et l’Etat ne devrait pas intervenir pour tenter de les réguler. Cependant depuis la crise de 1929, l’Etat s’est progressivement imposé comme un acteur économique majeur. Pour lutter contre les effets des fluctuations économiques, il peut mener des politiques conjecturelles, visant à rapprocher la croissance effective de la croissance potentielle et à réaliser les objectifs du carré magique de Kaldor (stabilité des prix, croissance, faible chômage excèdent extérieur, ces objectifs pouvant cependant être contradictoires). La politique conjoncturelle combine une action de politique budgétaire et de politique monétaire. En cas de récession, l’Etat peut mener une politique de restriction budgétaire (qui s’appuie sur l’effet multiplicateur de Keynes : un euro supplémentaire de dépenses publiques provoque une augmentation du PIB supérieure à cet effort initial), ainsi qu’une politique monétaire expansionniste, qui vise à faciliter le crédit aux agents économiques. La banque centrale peut baisser son taux d’intérêts ou élargir sa politique d’achat de créances. Inversement, la puissance publique peut mener une politique de rigueur budgétaire et monétaire en cas de tensions inflationnistes. L’efficacité de la régulation a été contestée : une part importante des revenus supplémentaires peut être consommer ou financer l’achat de produits importés (contrainte extérieure). Malgré les politiques de relance, les années 1970 ont ainsi vu la coexistence du chômage et de l’inflation. Depuis les années 1980, les pays développés ont mis en œuvre des politiques de désinflation compétitive d’inspiration libérales, accusées par les keynésiens de déprimer l’activité économique. A plus long terme, l’Etat peut mener des politiques structurelles qui cherchent à augmenter la croissance potentielle.

Faisons le point :

1. Quels sont les objectifs des politiques conjoncturelles et structurelles ?

2. Enoncer et expliquer les outils à disposition de la BCE pour agir sur les fluctuations économiques ?

3. Quel livre a été écrit par un célèbre économiste relatant toutes les théories de la croissance ? (Auteur, nom, date)

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Doc 20 : la crise de la zone euro Les pays du Sud :

- Ont oublié de moderniser leurs économies

- Ont adopté des politiques irréfléchies à la vue d’un taux d’intérêt faible rendu possible grâce à l’euro

 Les mécanismes de solidarité ne sont pas prévus dans l’UE face aux chocs macroéconomiques. Les mesures prises (par la BCE par exemple) ne sont efficaces que dans le cas où les 19 pays sont touchés.

Doc 21 : Des performances inégales depuis la création de l’Euro Quelques chiffres qui montrent ces divergences :

Allemagne Espagne

Taux d’inflation en

1999 0.6 2.2

Taux d’inflation en 2012

2.1 2.4

Taux de chômage en 1989

8.2 12.5

Taux de chômage en

2012 5.4 26.2

Doc 22 : Des écarts qui se creusent Les nouveaux entrants ont :

- Une protection social moindre

- Des espaces productifs archaïques et peu productifs Conséquences :

- Des salaires qui baissent au vu de la concurrence mise en place entre les pays de la zone euro

- Pas de possibilité de mettre à niveaux les pays car l’argent n’est pas suffisant

Doc 23 : En Allemagne, les réformes du chancelier Schröder

TVA allemande : Augmenter de 3 points la TVA + baisse des cotisations sociales

Son objectif :

- Favoriser l’emploi et les exportations

- Faire baisser la consommation pour baisser les importations - Renforcer les gains de parts de marché

- Réduire les coûts de production

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Conséquences :

- Ralentissement de l’activité dans l’hexagone

- Réduction du PIB + augmentation des couts de production, en France

- Dégradation de la compétitivité de l’Allemagne Doc 24 : Comment la zone euro en est-elle arrivé là ?

Les pays signataires de l’euro ont été bénéficiaire de taux bas car le taux d’inflation était bas et d’une importante confiance des prêteurs à propos de l’euro.

Les pays ayant une faible inflation ont tout fait pour maîtriser les coûts de production.

A l’inverse, les pays du Sud non modernisés ont soutenu leur croissance par l’endettement et la consommation, (=> donc inflation qui augmente).

La réponse de la BCE (baisser les taux d’intérêts…) n’est donc pas appropriée car elle est unique et les divergences des pays nécessitent des outils différents.

Inflation = baisse de la dette

Conséquences : les pays qui se sont beaucoup endettés entrainent le creusement de leurs déficits extérieurs et une grande perte de compétitivité.

Forte demande intérieur = hausse des importations Forte inflation = baise des importations

Doc 25 : les contraintes induites par l’Union Economique et monétaire et la mondialisation

Contraintes entrainées par la politique de relance :

Outils budgétaires : contraints par le pacte de stabilité de croissance qui interdisent les déficits publics excessifs et la dette publique excessive.

Commission européenne peut infliger des amendes à ceux qui ne respectent pas les critères de convergence

Outils monétaires : uniques, donc pas adaptés pour tous les pays (à la vue des divergences)

Absence des taux de change : pas de dévaluation compétitive Multiplicateur réduit lorsque les économies sont ouvertes

 On ne possède pas d’outils macroéconomiques pour corriger ces déséquilibres

Doc 26 : le pacte de Stabilité et de croissance en question

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Politique mixte : assemblage des politiques conjecturelles et structurelles mais malheureusement non coordonnables

Doc 27 : La zone euro est-elle une zone monétaire optimale ? Pour rendre la zone optimale :

- Augmenter la mobilité des facteurs (mais impossible dû à la barrière de la langue)

- Adopter un budget fédéral Le budget fédéral serait :

- Un budget de la zone pour soutenir un pays en difficulté

- Un budget permettant le transfert fiscal d’une zone à une autre - Un mécanisme de solidarité budgétaire

OR : la Zone euro n’a ni de budget fédéral, ni une pleine mobilité des facteurs

Doc 28 : Quelles réponses à la crise de la zone euro ?

Pour restaurer la compétitivité prix avant l’euro : on fait jouer les taux de changer pour faire une dévaluation compétitive

Moyens pris par les pays pour se dévaluer :

- Baisser les salariés, les prestations sociales et la dette publique

- Développer l’emploi atypique

- Avoir recourt à l’exportation, à la délocalisation

Conséquences : ajustement pénible car tous les Etats veulent préserver son pouvoir d’achat, son niveau de vie

Moyens pour atténuer les effets de cette stratégie : Demandes d’aides financières à des pays ayant des excédents (Allemagne) pour relancer la demande globale et les importations

Solutions ? s’octroyer un budget européen fédéral pour compenser les chocs pour plus d’autonomie fiscale

Doc 29/30 : Une règle d’or pour garantir la discipline budgétaire/Le mécanisme Européen de Stabilité

Les réponses institutionnelles apportées à la crise euro :

- TSCG -> Traité de 2012 renforçant la discipline budgétaire des pays (à avoir moins de déficit et dette publics

- La règle d’or budgétaire -> interdit aux Etats d’avoir un déficit structurel

- MES -> fonds de secours doté par les Etats qui permettent de s’endetter (capacité d’action de 700 milliards d’euros)

Les limites de ces mécanismes : budget important (700 milliards pour le MES) mais insuffisant pour une grande crise telle que celle des SubPrimes.

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Doc 31 : Un saut fédéral pour améliorer la gouvernance de la zone euro ?

Obstacles de l’approfondissement de la construction européenne vers plus de fédéralisme :

- Le couple petits/grands Etats - Le couple Nord/Sud

- Le couple Gauche/Droite

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Synthèse 4

L’introduction de la monnaie unique renforce l’interdépendances entre les économies européennes, ce qui nécessite la mise en place d’instruments comme le pacte de stabilité et de croissance (PSC), visant à assurer la stabilité de la monnaie européenne et à favoriser la croissance. Cette interdépendance croissante nécessite par ailleurs une coordination croissante des politiques économiques au niveau européen. En effet, la zone euro a une politique monétaire unique confiée à une banque centrale indépendante, la BCE, dont l’objectif prioritaire est la lutte contre l’inflation, mais des politiques budgétaires qui restent de la compétence des Etats- membres, sont contraintes par le PSC. Il est donc impossible de mener une véritable politique mixte dans l’UEM, comme le font les autres zones (USA, Japon). Les politiques budgétaires et monétaires des pays de la zone euro ont aujourd’hui de faibles marges de manœuvre. La politique budgétaire est encadrée par le pacte de stabilité qui limite les déficits publics à 3% du PIB et la dette publique à 60% du PIB. Le budget européen reste quant à lui trop faible pour envisager une politique budgétaire supranationale. La politique monétaire est contrainte par la priorité à la lutte contre l’inflation et par la difficulté à mener une politique commune pour des pays connaissant des situations différentes.

Or, les écarts se sont rapidement creusés dans la zone euro, du fait des élargissements successifs à des pays présentant des productivités et des coûts salariaux plus faibles, mais aussi en raison des politiques non coopératives, fiscales ou sociales, menées par différents pays (délocalisations, réformes Hartz…). Les écarts de développement dans un contexte de taux bas permis par la monnaie unique, ont conduit plusieurs pays à connaitre des taux d’intérêts négatifs, et donc à s’endetter au-delà du raisonnable, pour financer une croissance reposant sur la consommation. Avec comme conséquence le creusement négatif de leurs déficits extérieurs (du fait d’importations massives, et de la dégradation de leur compétitivité- prix due à l’inflation).

De plus, la zone euro est sans doute marquée par un vice de construction, souligné dès l’origine par plusieurs économistes : pour fonctionner, une zone monétaire dotée d’une monnaie unique ne dispose plus de l’instrument des taux de change pour corriger les déséquilibres. Elle doit donc pouvoir compenser cette absence par une forte mobilité des facteurs de production (les chômeurs et les usines sont censés se déplacer de zones les plus touchées vers celles qui restent dynamiques), ou bien des mécanismes de compensation fiscale qui impliquent l’existence d’un budget fédéral.

Or, la zone euro ne présente pas ces caractéristiques : Par exemple, le rapport entre le budget fédéral de l’UE et des Etats-Unis est de 1 à 25. Elle n’est donc pas une zone monétaire optimale.

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Enfin, coordination des politiques économiques souffre de la difficulté de prise de décision dans une Europe à 28 : l’élargissement a été plus rapide que l’approfondissement institutionnel. En effet, le partage des compétences au sein de l’UE repose sur le principe de subsidiarité, selon lequel les Etats conservent leur souveraineté, l’UE n’intervenant que si son action est plus efficace qu’une action nationale.

Cependant, de nombreux domaines essentiels restent du ressort exclusif des Etats-membres. Ainsi, la zone euro souffre sans doute d’un déficit d’intégration. Ses partisans réclament un gouvernement économique de la zone, la mise en place d’un Etat fédéral permettant de redistribuer des ressources entre Etat membre. Cependant, des mécanismes nouveaux ont été mis en place pour remédier à la crise des dettes souveraines : une règle d’or de stabilité budgétaire qui renforce le PCS (déficit structurel inférieur à 0.5%), ainsi qu’un mécanisme européen de stabilité (MES), fonds de secours destiné à faire baisser les taux d’intérêts des pays les plus fragiles en achetant leur dette souveraine.

Faisons le point :

1. Quelles sont les contraintes engendrées par une politique de relance ?

2. Enoncer les divergences entre les pays du Sud et les pays du Nord

3. Qu’est-ce que la réforme Hartz ? IV) TRAVAUX DIRIGES

1. TD SUR LA CRISE ECONOMIQUE EN GRECE La Grèce c’est un Etat infonctionnel :

- Sous tutelle européenne après 1897 impliquant à emprunter de plus en plus, à se moderniser, à engendrer des reconstructions importantes…

- Qui est rentré dans la zone Euro grâce à des critères culturels et de civilisation

- Qui répondait aux critères de convergence en truquant ses comptes avec la Banque Golden Sachs

- En faillite progressive, qui a tenu à crédit dû à l’abaissement de ses taux d’intérêts

- Qui doit rembourser ses emprunts notamment ceux des Pays du Nord (Allemagne, Angleterre…), à partir de 2023

- Toujours endetté malgré une économie qui va mieux 2. LE ROLE DES MONNAIES DANS L’ECHANGE INTERNATIONAL

Devise : monnaie convertible en monnaie étrangère, détenue par des non-résidents

Taux de change : valeur d’une monnaie exprimée en monnaie étrangère Le prix d’une devise se fixe par rapport au régime de change :

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- Taux de change fixe : la valeur de la monnaie est définie administrativement

- Taux de change flottant : la valeur de la monnaie est définie selon l’offre et la demande

Deux grands déterminants du taux de change :

 Les échanges de biens et de services

 Les entrées et les sorties de capitaux (placement et investissement)

Dévaluation : perte de valeur (contraire : appréciation)

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