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SERVICE SERVICE DE L INFORMATION. AN/5 Novembre 1974

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(1)

N A T O O T A N

I N F O R M A T I O N S E R V I C E ■ SERVICE DE L’INFORMATION 1110 BRUXELLES TELEPHONES : 2 4 1 .00.4 0 - 2 4 1 .4 4 .0 0 - 2 4 1 .4 4 .9 0 TELEX : 2 3 -8 6 7

LA DEFENSE DE L'EUROPE : QUELQUES DONNEES DE BASE

On trouvera ci-joint le texte d ’une étude, légèrement modifié, que le Département d'Etat des Etats-Unis, Washington, D.C, a fait paraître en octobre 1974 dans Fact sheets

(Publication

8782

)

AN/5 Novembre 1974

SOMMAIRE

L'effort de défense des pays européens dans le cadre de l'OTAN ...

Programme européen d'amélioration de la défense (EDIP) Le coût des forces américaines affectées à l'OTAN

(Dépenses budgétaires et balance des paiements),...

Accord de compensation entre les Etats-Unis et la République fédérale d'Allemagne . £5. MTi-3-, 397^-#...

4

6

1

9

(2)

L ’EFFORT DE DEFENSE DES PAYS EUROPEENS ... i ---

Contribution financière

La contribution des pays européens membres de l ’OTAN à la défense de l'Alliance est souvent sous-estimée :

- Les dépenses de défense de ces pays (converties en dollars aux prix courants et au taux de change en vigueur) sont passées de # 25 milliards en 1970 à près de # 40 milliards en

1973 et elles atteindront $ 42 milliards en 1974. Par comparaison, le budget de défense des Etats-Unis est resté stable au cours de cette période (environ # 80 milliards). La proportion du PNB con­

sacrée à la défense par les pays d'Europe a fléchi de 5,8% en 1964 à

5

,

2

% en 1967, et elle était de 4,2% en 1970. En réponse à l ’en­

gagement pris par les Etats-Unis de maintenir leurs forces en Europe si leurs alliés adoptaient une attitude analogue, en 1974 les pays européens de l ’Alliance ont consacré à la défense 4,2%

de leur PNB. Parallèlement, la part du PNB consacrée par les

Etats-Unis à la défense est passée de 9,4% en 1968 à 5,9% en 1974.

- Les dépenses des pays européens de 1 ’Alliance sont presque exclusivement consacrées aux forces à usage général sta­

tionnées en Europe. Les Etats-Unis dépensent moins de

$

5

milliards par an pour les 300.000 hommes qu'ils maintiennent en Europe (soldes, instruction, fonctionnement, soutien). Si l ’on ajoute les dépenses d'équipement et un pourcentage des dépenses administratives et d'instruction exposées aux Etats-Unis, le total est encore inférieur à $

8

milliards,

- Une partie des dépenses (environ $ 2,1 milliards) expo­

sées par les troupes américaines en Europe ou pour leur compte entrent dans la balance internationale des paiements. Les

Etats-Unis ont négocié un accord de compensation et de ventes d'équipements militaires avec leurs alliés européens afin de com­

penser les dépenses liées à la présence de forces américaines en Europe, dépenses qui entrent dans la balance des paiements»

Contribution en forces

Les troupes américaines stationnées en Europe sont passées d ’un maximum de 434,000 en

1962

à 300.000 actuellement.

(3)

«

Plus des deux tiers se trouvent en République fédérale d'Allemagne, 25.000 sont dans les forces navales et 21.000 au Royaume-Uni, Par rapport au total de leurs unités de combat, les Etats-Unis main­

tiennent en Europe 4-1/3 de leurs 13 divisions actives de combat,

22

escadrons de chasseurs tactiques sur

69

et

2

porte-aéronefs sur 15. Aucune unité de combat des forces stratégiques américaines ou du corps des Marines ne se trouve en Europe. Les forces américaines en Europe ne comprennent qu'un septième du total des forces armées américaines qui comptent

2 , 1

millions d'hommes.

Alors que les effectifs des forces américaines ont diminué les pays d'Europe ont maintenu leurs forces en service actif à

3.300.000 hommes. Les forces des pays d'Europe représentent 25 divi­

sions (y compris les

5

divisions françaises) sur les

29

-

1 / 3

divisions d'active de l'OTAN présentes sur le front central. Les pays d ’Europe fournissent trois fois plus de chasseurs tactiques en Europe que

les Etats-Unis et quatre fois plus de navires sur le théâtre euro­

péen. Tous les pays d'Europe, à l'exception du Royaume-Uni et du Luxembourg, ont maintenu le service militaire obligatoire. Il en résulte que les dépenses de personnel des forces armées des pays européens sont inférieures à ce qu'elles seraient sans le service militaire obligatoire. En réalité, les dépenses de personnel des

forces américaines (militaires et civils travaillant pour la

défense) sont supérieures d'environ $

7,000

par homme et par an à celles des forces européennes ; autrement dit, les Etats-Unis dé­

pensent

0 22

milliards de plus pour la défense que leurs alliés parce que leurs dépenses de personnel sont plus élevées.

Amélioration qualitative des forces

C'est cependant dans le domaine des améliorations qualita­

tives que la contribution des alliés à la défense commune a enre­

gistré les progrès les plus significatifs. Sans leur donner beaucoup de publicité, les alliés ont réalisé des progrès majeurs qui ont contribué à améliorer considérablement leurs forces et des plans ambitieux prévoient que cette amélioration sera poursuivie. Presque tous les pays auront bientôt terminé leurs achats de nouveaux

systèmes d'armes - beaucoup viennent des Etats-Unis et en particu­

lier des avions de combat, des avions de patrouille navale et des chars modernes. Ils envisagent d'autres achats importants de

-2-

(4)

-3-

matériel blindé et antiblindés pour faire face aux chars du Pacte de Varsovie en Europe septentrionale et centrale dont le

chiffre dépasse

1 6

000

.

On n'apprécie pas à leur juste valeur les progrès réa­

lisés par les alliés depuis la deuxième guerre mondiale qui a ruiné leurs économies et leurs forces. Ils ont fait beaucoup de chemin surtout si l ’on tient compte du fait que c ’est seulement en

1967

que

1

’Alliance, après avoir admis que les forces classi­

ques étaient l ’instrument servant à mettre en oeuvre la stratégie de la riposte graduée, a commencé à concentrer ses efforts sur ces forces. Au nombre des progrès réalisés, il faut citer les coûteuses modifications apportées aux unités aériennes nucléaires pour les doter d ’une double capacité, c ’est-à-dire leur permettre de lancer des armes classiques, améliorer leur aptitude'à survivre à des attaques classiques et leur système de commandement et de conduite des opérations.Dans le même esprit, il faut citer l ’ac­

cord sur le NADGE - système intégré de défense aérienne - qui est également significatif en raison des accords de partage des dépen­

ses d ’une infrastructure multinationale, accords qui permettent une répartition des charges. Toutes ces mesures, sans être très perceptibles - aucun changement quantitatif n ’était évident - ont

considérablement accru les capacités de l ’Alliance à répondre au » nouveau défi qui résultait du développement des armes nucléaires

soviétiques, qui a fait naître le besoin de disposer d ’une défense classique convaincante.

Améliorations qualitatives des équipements

Les pays européens dépensent actuellement près de

$ 3 milliards par an en achats d ’équipements, ce qui permet une modernisation continuelle et très considérable de leurs forces.

Ils procèdent au rééquipement de leurs forces blindées et conver­

tissent d ’anciennes divisions et brigades d ’infanterie en les dotant d'engins blindés. Le Royaume-Uni a totalement rééquipé ses forces avec le char Chieftain. L ’Allemagne construit actuellement plus de 2.500 chars Leopard destinés à ses propres forces et à celles de Belgique, des Pays-Bas, d'Italie et d'autres pays. Les pays européens accroissent leurs moyens antichars. Ils mettent actuellement au point une deuxième génération de missiles antichars

(5)

guidés par fil. On trouvera ci-dessous une description plus complète c^es améliorations prévues par les alliés des Etats-Unis en 1974.

'\ ‘ '

\ PROGRAMME EUROPEEN D ’ AMELIORATION DE LA DEFENSE(EDIP)

L'Eurogroupe, qui comprend la Belgique, le Danemark, la République fédérale d ’Allemagne, la Grèce, l'Italie, le Luxembourg, les \Pays-Bas, la Norvège, la Turquie et le Royaume-Uni, a été créé

en 1968 afin que les pays d'Europe appartenant à l'OTAN puissent jouer un rôle plus actif que par le passé. Lorsque,, en 1970, le Président des Etats-Unis s'est "engagé, si les autres alliés

adoptaient une attitude analogue, à ce que les Etats-Unis maintien­

nent et améliorent leurs propres forces en Europe", l ’Eurogroupe a réagi en lançant le premier Programme européen d'amélioration de la défense qui prévoyait des dépenses de défense supplémentaires de

$

1

milliard réparties sur

5

ans.

En 1971, un deuxième ''Europackage" a été annoncé ; les pays membres s 'engagaient à majorer leur budget de défense de plus de $

1

milliard en

1972

- c'était la première fois depuis très

longtemps que les dépenses de défense des pays d'Europe augmentaient sa valeur réelle* L ’augmentation des budgets de la défense des pays européens a permis de mettre en service en

1971

et 1972 les équipe­

ments suivants ; Forces terrestres

- plus de

1 . 1 0 0

grands chars de combat

- plus de

300

pièces d ’artillerie lourde autopropulsées - environ 700 armes antiblindés à moyenne portée

- plus de

600

véhicules de combat, voitures blindées, et véhicules blindés de transport de personnel

Forces navales

-

2

destroyers équipés de missiles guidés

- 5 autres destroyers et frégates océaniques d ’escorte -

3

sous-marins nucléaires

-

10

autres sous-marins

- 27 avions de patrouille maritime -

8

barges de débarquement de chars

- 4 vedettes rapides équipées de missiles guidés -4-

(6)

Forces aériennes

- environ 400 avions de combat modernes

- plus de

50

avions de transport tactique lourds

- environ

200

hélicoptères de transport de troupes et de reconnaissance

- plus de 450 canons antiaériens

L'Europackage pour 1973 a permis de poursuivre ces améliorations. L ’augmentation des dépenses de défense des pays d ’Europe a atteint 0 2,9 milliards et elle était suffisante pour faire face à.la hausse des prix et des soldes et maintenir le rythme de 1 1EDIP «

Les pays de l ’Eurogroupe ont annoncé pour 1974 une nou­

velle majoration - environ $ 2 milliards de leur budget de.défense.

Cette somme permettra de mettre en service, en 1974, les équipe­

ments neufs (équipements d ’"importance majeure") énumérés ci- dessous :

Forces terrestres

- 474 chars de combat principaux .

- 1.079 autres.véhicules blindés -

199

armes antiblindés

Forces navales

-

5

destroyers/escorteurs

-

15

sous-marins (dont

1

à propulsion nucléaire) -

10

vedettes rapides

-

33

hélicoptères maritimes Forces aériennes

-

195

avions de combat et avions de patrouille maritime modernes

- ^ 4 0 hélicoptères basés à terre - 820 missiles guidés antiaériens -

853

canons antiaériens

Les Ministres de la défense des pays de l ’Eurogroupe se rencontrent périodiquement afin d 1examiner ces programmes ainsi que les divers programmes de coopération en matière de défense en­

trepris par l ’Eurogroupe dans les domaines de l ’entraînement, du soutien logistique, des systèmes de télécommunications tactiques, des services de santé et des futures acquisitions de matériels.

-5-

-5-

(7)

LE COUT DES FORCES AMERICAINES AFFECTEES A L ’OTAN

Les dépenses budgétaires qui résultent du maintien des forces américaines en Europe sont calculées en considérant que la zone européenne comprend le bassin méditerranéen et les forces na­

vales en Méditerranée, le Proche-Orient, l'Afrique du Nord, le Groenland, l'Islande, les Açores, ainsi que l'Europe continentale.

Les forces américaines stationnées dans la zone européenne

(300,000 hommes), comprennent tout le personnel rattaché au Départe­

ment de la défense et qui se trouve dans la zone du commandement européen, y compris les attachés, les conseillers militaires et le groupe d'assistance et divers personnels n'exerçant pas de fonctions OTAN,

Les dépenses de défense liées à l'engagement des

Etats-Unis vis-à-vis de l'OTAN se répartissent en deux catégories générales : dépenses pour les forces en Europe et dépenses pour

toutes les forces américaines orientées vers l'Europe, Il faut aussi considérer dans quelle mesure les dépenses exposées dans les pays européens de l'OTAN apparaissent comme un débit dans le compte militaire de la balance américaine des paiements.

Forces "en" Europe

Les dépenses de fonctionnement des forces américaines stationnées dans la zone européenne (y compris la sixième flotte) sont estimées à environ # 5 milliards pour l'exercice 1975. Ce chiffre représente les dépenses de personnel militaire, (y compris les soldes et les indemnités) et les dépenses de fonctionnement et d ' entretien des installations utilisées par ce personnel. Il ne

comprend pas les dépenses indirectes, logistiques et administratives exposées hors des pays européens membres de l'OTAN, ni les dépenses pour les achats et les constructions d'importance majeure, ni la

contribution des Etats-Unis au programme d'infrastructure de l ’OTAN, Si l'on ajoute aux dépenses de fonctionnement s'élevant à $ 5 milliards, les dépenses résultant du soutien basé aux

Etats-Unis (c'est-à-dire le coût des équipements neufs et une pro­

portion du soutien, basé aux Etats-Unis, en matière d'instruction et de logistique) les dépenses budgétaires atteignent environ

-6-

(8)

$

8

milliards* Ce chiffre représente très exactement les dépenses totales des forces américaines dans la zone européenne.

Forces "orientées” vers l'Europe

On a cité des chiffres beaucoup plus importants pour les dépenses totales des exercices antérieurs, mais celles-ci comportent une "tranche" des dépenses totales des forces américai­

nes d ’utilisation générale (forces terrestres, aériennes tactiques, navales et mobiles) orientées vers l ’OTAN ainsi que leurs éléments connexes de soutien, c ’est-à-dire d ’une part les forces qui se trouvent actuellement dans la zone européenne (

300.000

hommes) et d ’autre part, les forces (d’active et de réserve) généralement basées sur le continent américain et dans d ’autres régions, (par exemple dans le Pacifique) et que les Etats-Unis utiliseront pro­

bablement en Europe en cas de conflit majeur. Ce montant global plus élevé comprendrait également les dépenses pour toutes les

activités de soutien aux Etats-Unis imputables à ces forces (instruction, soutien individuel et logistique), le programme d'aide militaire aux pays de l'OTAN, et la contribution des Etats-Unis au programme d'infrastructure de l'OTAN. En temps de paix, les forces qui ne se trouvent pas en Europe remplissent

diverses missions nationales et elles peuvent être et on souvent été utilisées dans d'autres parties du monde, par exemple au Viêt-nam.

Le retour aux Etats-Unis

Les dépenses de défense liées à l'engagement des Etats-Unis vis-à-vis de l'OTAN ne seraient pas réduites si les troupes américaines, ayant quitté l'Europe occidentale pour être stationnées aux Etats-Unis étaient maintenues dans un état de préparation permettant leur retour rapide en Europe. En fait, les

dépenses budgétaires que représente le maintien d'une capacité au combat comparable à celle dont disposent maintenant les

Etats-Unis en maintenant les forces dans un état de préparation permettant leur retour rapide en Europe (30 jours au moins)

seraient accrues au cours de la première année d'un montant

estimé à # 2,8 milliards par division (48.000 hommes). Pour réduire ces dépenses de défense, les Etats-Unis devraient renoncer à leur engagement et "désactiver" leurs forces.

~7-

(9)

Déficit de la balance américaine des paiements et compensation

Il est prévu que pour l'exercice financier 1974, les dépenses militaires nettes des Etats-Unis liées à l ’OTAN et qui

entrent dans la balance des paiements atteindront $

2 , 1

milliards.

C ’est ce déficit qui doit être compensé par nos alliés de l ’OTAN en application de l'amendement Jackson-Nunn au Defence Appropriation Authorization Act de 1974, Cet amendement stipule que si les alliés ne compensent pas le déficit d ’ici au 16 mai 1975, le Président des Etats-Unis, à partir du 16 novembre 1975, devra réduire les effec­

tifs des troupes américaines dans les pays européens de l ’OTAN

d ’un pourcentage correspondant à là partie non compensée du déficit total. Le Département d ’Etat de la Défense et du Commerce, ainsi que le Trésor examineront minutieusement les données élaborées afin que les mesures indispensables puissent être prises pour éviter des réductions de troupes. Au 31 août 1974, selon des estimations, il est apparu que. ce déficit sera couvert grâce à l 1accord de compen­

sation entre les Etats-Unis et la République fédérale d ’Allemagne et à des achats d'équipements militaires aux Etats-Unis par les autres pays de l'Alliance,

/""Note du Secrétariat intëma t i o n a l de l ’OTAN : On prévoit q u ’une partie du déficit (un peu plus de la moitié) à couvrir sera prise en compte par l'accord de compensation avec la RFA et la Direction économique de l ’OTAN prépare actuellement des données relatives aux achats de matériel militaire américain par les autres pays de

l'OTAN. ,

'k cet effet, un questionnaire a été adressé aux autres pays membres européens. D'après les réponses à ce questionnaire, le montant total des achats de biens et services pour la défense ou liés à la défense effectués aux Etats-Unis par les pays membres européens dépasse légèrement $ 1 milliard. Cette somme représente les transactions effectuées de gouvernement à gouvernement, de gouvernement à entreprise et d'entreprise à entreprise ainsi que les achats effectués par l'intermédiaire d'organismes OTAN et de programmes financés en commun. Cette étude a pour objet de fournir aux autorités américaines des informations détaillées qui leur per­

mettront d ’identifier les paiements dans les données relatives à la balance des paiements telles qu'elles sont enregistrées en vertu du

-8-

(10)

-9-

système comptable américain. Dans la mesure où ces données ne peuvent être entièrement vérifiées par le Département du Commerce

et celui de la Défense, en utilisant leurs propres données rela­

tives à la balance des paiements, des visites dans les capitales européennes seront peut-être nécessaires cet hiver. En conclu­

sion, sous réserve de précisions complémentaires sur certains points de détail, il semble que le problème du déficit de la balance américaine des paiements au titre des transactions mili­

taires, et de la compensation,sera bientôt réglé_

7

. ACCORD DE COMPENSATION ENTRE LES ETATS-UNIS ET LA

--- - FËPËfljKEË' ÏÏHnXMCTîE"---

Communiqué de presse n° 157 du Département d'Etat, 25 avril 1974

"Aujourd'hui, 25 avril, les gouvernements de la République fédérale d'Allemagne et des Etats-Unis d'Amérique, représentés par le Ministre Directeur Dr Peter Hermes et

1 'Ambassadeur Martin Hillebrand, ont signé un accord qui prévoit la compensation des dépenses résultant du stationnement des forces américaines en République fédérale, dépenses qui entrent dans la balance des paiements. Cet accord est le résultat de plusieurs mois de négociations et de conversations informelles qui ont eu lieu le 19 mars 1974 entre le Ministre fédéral des finances, M. Helmut Schmidt, et le Secrétaire au Trésor des Etats-Unis

d'Amérique M, George Shultz, Les autres détails ont été réglés ultérieurement par les délégations, qui participaient aux négocia­

tions.

"Le nouvel accord couvre la période 1er juillet 1973 - 30 juin 1975. Il porte sur un montant total de

DM. 5.920 millions (environ 2,2 milliards de dollars au taux de change de # 1 = DM, 2,669). Comme ce fut le cas précédemment, les achats militaires en représentent la plus grande partie,

(2.750 millions de DM,). De même que l'accord de 1970-1971, le présent accord comporte l'achat d'équipement de séparation de

l'uranium à des fins civiles et pour la première fois des projets bilatéraux dans le domaine de la coopération scientifique et

technologique (300 millions de DM.), Le programme de modernisation -9-

(11)

des casernements et autres installations utilisées par les forces américaines en Allemagne, inscrites dans le présent accord, se poursuivra (600 millions de DM.). En outre, lés forces américaines

seront exemptées des taxes de débarquement sur les aéroports civils allemands et de certaines taxes immobilières (20 millions de DM.).

Comme précédemment, des dispositions ont été prévues pour l ’achat par la Deutsche Bundesbank de bons du Trésor des Etats-Unis à -faible intérêt (2.250 millions de DM.).

"Le présent accord est fondé sur les effectifs des forces américaines stationnées en République fédérale d ’Allemagne au

1er juillet 1973. Les deux gouvernements prennent les dispositions nécessaires pour informer leurs alliés de l ’OTAN de la conclusion de cet accord qui formera partie intégrante du programme de partage des dépenses de l ’OTAN actuellement en cours de discussion.

"Les deux parties se félicitent de cet accord qui consti­

tue un exemple concret et convaincant de l ’excellente coopération qui s ’est instaurée entre l ’Allemagne et les Etats-Unis d ’Amérique dans le cadre de l ’Alliance".

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