Le Quotidien Numérique

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Burkina Faso : Gestion de la mairie centrale de Ouagadougou :

Armand Beouinde veut-il revisiter Simon Compaoré?

www.quotidiennumerique.com Autorisation officielle n°1699/2017/CAO/TGI.OUA/P.F.

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du lundi 3 mai 2021

02 BP 5805 Ouagadougou 02 Tél: +226 76 60 97 21/ +226 25 41 10 00 BURKINA FASO Téléchargeable Prix : 0,30 €/200 FCFA

N°1614

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Guinée Conakry : La députée Zalikatou Diallo prend les rênes du Ministère de l’Unité

nationale et de la Citoyenneté

Elevage au Nigeria:

le déficit en médecins vétérinaires menace le

secteur

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Le Quotidien Numérique

^{d’ Afrique}

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Gestion de la mairie centrale de Ouagadougou:

Armand Beouinde veut-il revisiter Simon Compaoré?

L’homme d’affaires Armand Beouinde, élu à la tête de la mairie centrale de Ouagadougou, la capitale burkinabè à l’issue des élections municipales de 2016, est en train d’enthousiasmer plus d’un. Longtemps critiqué pour son «inaction» à la tête de cette entité, Beouinde semble vouloir donner tort à ses détracteurs. En effet, depuis le dernier trimestre de 2020 jusqu’à maintenant, le maire et ses services municipaux ne cessent de faire la «une»

des médias. Des actions de démolissage des constructions illégales en passant par la fermeture des débits de

boissons (pour nuisance sonore ou pour leur proximité avec des centres scolaires) aux déguerpissements pour occupation anarchique de la voie publique....rien ne semble échapper à la loupe du bourgmestre de la capitale. Il ne s’est pas arrêté là, il a même pris un arrêté pour interdire la consommation de la «chicha»

(sorte de pipe à eau utilisée pour fumer du tabac) dans les

“lieux publics clos ou non” de la capitale.

Des actions de cette envergure ne sont pas sans rappeler celles de ce légendaire maire de Ouagadougou que fut

Simon Compaoré. Ce dernier a marqué de son empreinte à la mairie centrale par les actions inopinées de nettoyage, de déguerpissement, de démolissage...durant son passage à la tête de la capitale de 1995 à 2012 soit 17 ans de gestion. Sous sa houlette, Ouagadougou était citée parmi les villes les plus propres de l’Afrique de l’ouest. Pour plusieurs observateurs, le maire actuel Armand Béouindé est en train d’emboîter le pas à son aîné et prédécesseur Simon Compaoré dans son élan d’assainissement et d’embellissement de Ouagadougou.

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La suite de la page 2

LUTTE contre les maladies tropicales négligées

Quelle approche

multisectorielle pour une lutte intégrée?

Cependant de telles actions ne peuvent se poser sans grincements de dents. Les actions de démolissage et de déguerpissement créent parfois des tensions et un manque à gagner pour les personnes visées par ces actions. Certaines d’entre elles prétendent être en règle vis-à-vis des textes municipaux.

C’est le cas de Yacouba Maiga qui a vu ses installations métalliques détruites par la police municipale le 10 mars 2021 à Kossodo, pour «occupation anarchique de la voie publique». Pourtant ce dernier soutient, document à l’appui, être en conformité avec la réglementation municipale. Interrogé sur ce sujet par la chaîne Burkina Info, le maire Armand Beouinde laissera entendre qu’il «faut savoir que les textes sont faits pour gérer tout ce qui est général; moi je ne m’attache pas aux cas particuliers» et plus loin il poursuit en disant que «si il (le propriétaire des installations détruites) pense qu’il a été malheureusement dégagé, celui-ci a des voies de recours». Si la nécessité d’embellir et d’assainir une ville comme Ouagadougou n’est pas négociable, les autorités municipales devraient s’assurer de la légalité de leurs actes pour ne pas «engager» la commune dans des procès dont les issues peuvent s’avérer incertaines ou coûteuses pour celle-ci. Oui, pour les actions de salubrité mais non aux actions d’éclat, aux allures populistes qui peuvent être préjudiciables aux finances communales.

En rappel, Ouagadougou qui a été érigée en commune depuis belle lurette, compte 3 millions d’habitants et mesure 600 km² selon les données de la mairie centrale.

Abdoul Karim TAPSOBA

Mettre en place

une approche

multisectorielle intégrée dans la lutte anti vectorielle relative au

paludisme, aux MTN et à l’assainissement dans les villes et campagnes en Afrique et présenter la campagne “En marche

’ONG Speak Up Africa et le Réseau d’accès aux médicaments essentiels (RAME) ont organisé le 26 avril dernier un panel en présence de certaines OSC, de responsables du ministère de la Santé ainsi que des journalistes sur le

paludisme et les Maladies tropicales négligées (MTN). Le but du panel était de travailler à mettre en place une approche intégrée dans la lutte contre les MTN et rendre la campagne

“ en marche vers Kigali”, plus visible.

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Une vue des panelistes

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La suite à la page 5 Politique -Science - Education- Société- Economie-Technologies

vers Kigali”. C’est autour de cette problématique que s’est organisé le panel le 23 avril à Ouagadougou. Les objectifs spécifiques recherchés étaient d’échanger sur le lien et le caractère multisectoriel que devrait revêtir la lutte contre le paludisme , les MTN et l’assainissement, de mettre en exergue la transversalité de la thématique assainissement dans la lutte contre le paludisme et les MTN, d’échanger sur les bonnes pratiques de communication autour des thématiques paludisme, MTN et assainissement et communiquer sur la campagne

“En marche vers Kigali” dans le but de trouver des pistes d’orientation pour amplifier cette campagne au Burkina.

Il est établi qu’en dépit des progrès scientifiques sur le plan de la santé mondiale, en Afrique subsaharienne, le paludisme et les MTN continuent d’affecter de façon disproportionnée, les personnes les plus vulnérables dans la société.

Ces maladies endémiques que sont les MTN et le palu constituent un obstacle majeur au développement socio- économique dans les pays de cette partie de l’Afrique. Une lueur d’espoir existe depuis la

déclaration de Londres en 2012 sur les MTN, l’engagement du Commonwealth sur le paludisme sur la période 2018- 2023 et la nouvelle feuille de route de l’OMS sur le palu et les MTN, sans oublier l’initiative

“Zéro Palu, je m’engage” et la campagne “Non aux MTN”.

Pour amplifier l’impact des activités implémentées dans le cadre de la lutte contre le palu et les MTN, l’ONG Speak Up Africa a jugé indispensable d’impliquer les OSC qu’elle trouve incontournables dans l’atteinte des objectifs de ladite lutte. Pour la responsable de l’ONG Speak Photo de famille après le panel sur le palu et les MTN

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BURKINA FASO

Up Africa, Assiétou Diop Kamara, “ les Organisations de la Société civile sont des acteurs clés dans les processus pour l’amélioration des conditions de vie, du fait de la “solidarité de proximité”

qu’elles entretiennent avec les populations. Des OSC qui pèsent dans le débat public, selon Speak Up Africa qui relève ceci : “Leurs capacités et leur positionnement social leur permettent de peser dans le débat public, d’exceller dans la formulation des solutions en faveur des communautés et ainsi d’oeuvrer à l’amélioration de leurs conditions de vie”.

L’ONG a voulu, en soutien aux OSC du Burkina, saisir l’opportunité de la semaine de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme 2021 pour faire des focus sur des thématiques et partager ces réflexions ainsi que l’initiative “En marche vers Kigali” avec ces OSC, les médias et les programmes nationaux.

L’hygiène nous préserve des MTN et

du paludisme”

Irène Zoungrana, Directrice exécutive de l’Association Vision Nouvelle a salué l’initiative de Speak Up Africa et appelé les responsables

OSC et les hommes de médias à une synergie d’action pour venir à bout des MTN et du palu. Cela, pour elle, passe par la promotion de l’hygiène et de l’assainissement, en amenant les populations à intégrer la propreté dans les habitudes, car “ l’hygiène, dit-elle, nous préserve de beaucoup de maladies dont le paludisme et les MTN”. “En marche vers Kigali” est une initiative lancée par des OSC d’Afrique de l’Ouest et du Centre ayant en partage les mêmes valeurs. L’initiative est une campagne qui comprend un engagement politique, implique un engagement du secteur privé et un engagement de la Société civile visant à galvaniser un mouvement en amont du Sommet des chefs d’Etats du Commonwealth à Kigali en juin 2021. L’objectif de cette campagne “En marche vers Kigali” est de contribuer aux efforts de plaidoyer et de communication sous régionaux en Afrique de l’Ouest pour une meilleure priorisation de la lutte contre les MTN et le paludisme , une augmentation des ressources domestiques dédiées à l’élimination de ces maladies et un meilleur engagement politique de chaque pays. En clair, cette campagne devrait

contribuer à renforcer les capacités des OSC à contribuer aux efforts de plaidoyer et de communication autour des MTN et du paludisme, favoriser l’adoption d’une approche multisectorielle dans la lutte contre les MTN et le palu au niveau de chaque pays ainsi que leur meilleure prise en charge, tout en générant une demande pour un financement accru à cet effet et accroître la connaissance et l’engagement du public sur les MTN et le palu. Au Burkina Faso, les acquis engrangés en matière de lutte contre les MTN sont, selon Christine Sawadogo, attachée de santé au ministère en charge de la Santé, l’interruption de la transmission du trachome dans les 48 districts sanitaires alors endémiques, l’interruption de la transmission de filariose lymphatique dans 62 districts sanitaires sur les 70 que compte le pays, la réduction considérable de la prévalence de l’onchocercose et d’autres maladies du même type.

Lonsani SANOGO

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SANTÉ

Santé-Nutrition

Le café : un ingrédient magique pour lutter contre les poches et les cernes

Le café comporte de multiples bienfaits pour la peau. En cosmétique, c’est un puissant allié beauté qui agit efficacement contre les cernes. Voici quelques recettes pour redonner du tonus aux vaisseaux sanguins, et pour réduire efficacement les signes de fatigue.

Astuce 1

Préparez du café et gardez- le au réfrigérateur. Ensuite laissez tremper deux disques de coton dans le café. Nettoyez votre peau avec du savon et de l’eau chaude et placez les deux disques imbibés de café sur les cernes et laissez reposer pendant environ 10 minutes.

Quand les disques auront

séché, appliquez-les encore.

Astuce 2

Versez 2 cuillères à café de yaourt dans un bol et ajoutez-y du marc de café (Reste du café après infusion dans de l’eau, généralement chaude).

Ajoutez quelques gouttes de citron dans le mélange puis réservez au frais pendant au moins 2 heures. Ensuite appliquez le masque sur les cernes et poches et laissez poser le masque 10 à 30 minutes. Nettoyez l’excédent à l’aide d’un coton.

Astuce 3

Mettez du marc de café au congélateur pendant quelques minutes. Retirez-le et l’appliquer directement sur les cernes en massant légèrement avec les doigts afin de réactiver la circulation sanguine. Laissez agir le produit pendant 15 ou 20 minutes et retirez-le avec de l’eau tiède ou froide.

Roseline BADO

Sources: Afrique Femme.com e café a de multiples

vertus pour la peau.

Il agit efficacement pour atténuer et corriger les cernes grâce à ses vertus décongestionnantes.

Découvrez trois recettes pour utiliser le café et faire disparaitre les cernes, yeux fatigués et autres poches sous les yeux.

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NIGERIA

La suite à la page 8 Politique -Science - Education- Société- Economie-Technologies Politique -Science - Education- Société- Economie-Technologies

Elevage : le déficit en médecins vétérinaires menace le secteur

Selon le Conseil nigérian des vétérinaires, le Nigeria a besoin d’au moins 3870 vétérinaires pour combler son déficit actuel de professionnels dans ce domaine.

Même si le déficit se faisait déjà ressentir depuis des années, la récente alerte a été lancée fin 2020 par un responsable de l’Etat de Gombe, au nord-est du pays.

Alhaji Mohammed Magaji, représentant du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage à Gombe, a confié à l’Agence

Ecofin que l’Etat ne comptait que 8 médecins vétérinaires accrédités et environ un million d’animaux de ferme.

Selon toujours notre source,

le déficit n’est pas sans conséquence sur le secteur de l’élevage, dans la mesure où ces professionnels jouent un rôle déterminant dans u Nigeria, le déficit

en médecins vétérinaires menace

le secteur de l’élevage qui connaît un essor ces dernières années, a indiqué l’Agence Ecofin. Le pays compte 25 % du cheptel en Afrique occidentale et centrale. Cependant, il peine à former en quantité des vétérinaires dont la demande est de plus en plus croissante.

A

Le Nigeria a besoin d’au moins 3870 vétérinaires pour combler son déficit actuel

Le géant d’Afrique représente 25 % du cheptel en Afrique occidentale et centrale

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NIGERIA

la production animale, la prévention des maladies et la conservation de la faune.

Ce déficit peut être comblé en augmentant

les offres de formation dans le domaine

Les Etats d’Oyo et de Katsina avaient déjà interpellé les autorités pour avoir plus de médecins vétérinaires.

Selon le Conseil, le Nigeria a besoin d’un minimum de cinq vétérinaires par zone de gouvernement local pour endiguer efficacement les flambées de maladies et assurer la surveillance de la production. Notons que le pays

compte environ 774 zones.

Le géant d’Afrique représente 25 % du cheptel en Afrique occidentale et centrale. En 2020, ce secteur représentait environ 1,7 % du PIB national et environ 9% de la valeur ajoutée agricole. Cette performance reste en deçà du potentiel national. Faute de spécialistes, les techniques d’élevage sont majoritairement restées traditionnelles et peu productives.

Pour Adekayode Olanrewaju Sonibare, professeur de médecine vétérinaire de l’Université fédérale d’agriculture d’Abeokuta au Nigeria, cité par l’Agence

Ecofin, ce déficit peut être comblé en augmentant les offres de formation dans le domaine. La première puissance économique africaine compte 9 universités proposant des cursus complets en sciences vétérinaires, chacune d’elles ayant une capacité d’accueil n’excédant pas les 100 étudiants.

Il a ajouté que le gouvernement devrait mettre sur pied des mesures incitatives comme les bourses pour encourager les vocations dans ce domaine, dont les études sont longues et coûteuses.

Leylatou TIENDREBEOGO

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GUINÉE CONAKRY

La suite à la page 8

La députée Zalikatou Diallo prend les rênes du Ministère de l’Unité nationale et de la Citoyenneté

Auparavant vice-présidente de l’institution parlementaire, Zalikatou Diallo a bénéficié

de la confiance du chef de l’État pour diriger le Ministère de l’Unité nationale et de la citoyenneté, peut-on lire sur le site Média Guinee.com

Le président de l’Assemblée nationale Amadou Damaro Camara a, lors de l’Assemblée plénière, vendredi 30 avril 2021, adressé ses vives félicitations à Zalikatou Diallo.

“Elle n’a ménagé aucun effort pour mériter la confiance placée en elle. Elle a été sur le terrain et elle s’est battue comme

une lionne. Elle a toujours été disponible, on ne peut pas s’opposer à une promotion, mais nous regrettons son départ. Franchement, nous lui souhaitons un très très bon vent.

Elle a huit jours pour accepter le poste. Je crois qu’elle a déjà accepté, j’attends qu’elle nous présente sa démission”, dit Amadou Damaro Camara cité par Média Guinée.

Selon l’entretien accordé à Guineematin.com, le vendredi 30 avril 2021, Honorable Mme Traore Dr Zalikatou Diallo

e président Alpha Condé a nommé jeudi 29 avril 2021, la députée Zalikatou Diallo au poste de ministre de l’Unité nationale et de la Citoyenneté, selon un décret lu à la télévision nationale.

Elle vient remplacer à ce poste Mamadou Taran Diallo limogé le même jour.

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GUINÉE CONAKRY

l’ancienne vice-présidente de l’Assemblée nationale s’est dite agréablement surprise par cette nouvelle et a promis s’investir pour mériter la confiance placée en elle par le président de la République. « Ça a été pour moi une surprise très agréable. Et, je mesure à plus d’un titre la portée de la confiance placée en moi pour accomplir cette mission très délicate, mais aussi exaltante.

Je remercie le président de la République, le Pr Alpha

Condé, pour cette marque de confiance. Je ne ménagerai rien pour mériter de cette confiance», a-t-elle annoncé.

La nouvelle ministre dit cependant attendre la feuille de route de son département pour pouvoir identifier ses priorités et se mettre rapidement au travail. « Dès que la feuille de route du département sera mise à ma disposition, avec les collègues, nous allons l’examiner et mettre en place

un plan d’action pour pouvoir mener à bien la mission à nous confier », a laissé entendre Dr Zalikatou Diallo, selon Guinée matin.

A noter que Dr Zalikatou Diallo était la directrice de campagne du parti au pouvoir lors élections législatives et référendaires de mars 2020.

Roseline BADO

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BURKINA FASO

Reconstruction mosquée de Pazani à ouagadougou : La coordination des jeunes musulmans du Burkina

interpelle le chef de l’Etat

Hamoudou Kaboré, président de la CMJB, et Boubacar Dianda, vice-président de la CJMB, ont tenu les journalistes en haleine sur un sujet qui a jadis défrayé la chronique, en l’occurrence la mosquée de Pazani, dont la démolition a suscité un tollé dans les milieux musulmans notamment. Ce 1er mai, c’est une interpellation que les populations riveraines de la mosquée de Pazani ont adressé au Chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, par l’intermédiaire des conférenciers de la CJMB,

lui demandant de respecter la parole donnée. « Notre papa, notre leader », a dit le président de la CJMB, la jeunesse n’est pas content de lui parce que jusque-là, la promesse de reconstruire la mosquée de Pazani n’est pas tenue. Après un bref rappel des dates de la série de 13 rencontres entre les mandants de la CJMB et les différents interlocuteurs dont les autorités, entre le 7 septembre 2020 et le 10 mars 2021, Hamoudou Kaboré et ses camarades ont laissé entendre que c’est le statu quo et les riverains, las d’attendre, sont de plus en plus dans le doute et l’impatience. L’orateur principal de cette conférence de presse, Hamoudou Kaboré, a reconnu que les mesures

gouvernementales prises le 07 octobre 2020 ont contribué à apaiser les tensions, ce qui a milité en faveur du report de la marche meeting de protestation que les riverains avaient projeté de faire, dans le cadre de la CJMB. La dernière rencontre dont a parlé la CJMB est celle qui s’est tenue le 10 mars 2021 avec le Directeur général des libertés publiques. Une rencontre qui a suscité de l’espoir au sein de la CJMB, mais qui ne semble pas avoir dissipé les doutes et les inquiétudes posées, jusque là « les lignes n’ont pas bougé d’un iota » et parmi les 3 points inscrits dans la résolution de la crise, aucune mesure gouvernementale n’a été respectée, selon les a reconstruction

de la mosquée de Pazani au secteur 38 de l’arrondissement 9 de Ouagadougou a fait l’objet d’une conférence de presse de la Coordination des jeunes musulmans du Burkina(CJMB) ce 1er mai 2021 à Ouagadougou.

Objectif de cette sortie médiatique : interpeller le Président du Faso au respect de la parole donnée pour la reconstruction de la mosquée démolie sur le même site.

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Les conférenciers de la CJMB : 2e à partir de la gauche, le VP Boubacar Dianda, suivi du président Hamoudou Kaboré

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BURKINA FASO

conférenciers. Ces derniers ont, par conséquent, lancé un appel solennel au président du Faso pour que, ont-ils confié, il prenne plus au sérieux la question religieuse qui est sensible, de leur point de vue.

« Si rien n’est fait d’ici le 1er juin prochain, une marche de protestation sera organisée à la place de la Nation, a prévenu le président de la CJMB.

Celle-ci n’a pas exclu une mobilisation avec le soutien de ses partenaires en vue de la construction d’une nouvelle mosquée, pour soulager les populations riveraines dans ce qu’elle a qualifié de « vie de calvaire sans mosquée ».

« Une vie sans les symboles de l’existence divine n’a pas de sens », a souligné Hamoudou Kaboré qui en veut pour preuve le verset du Coran où Dieu dit :

« Je n’ai créé les djinns et les êtres humains que pour qu’ils

m’adorent ». Ce qui lui fait dire que la destruction d’une mosquée est un sacrilège.

« Un congrès de consensus de la Oumma pour la paix »

Quid de la reconstruction de la mosquée sur un autre site ? Pour Boubacar Dianda, les populations riveraines ne veulent pas d’une mosquée sur un autre site, car une telle mosquée ne leur sera pas destinée. « Une mosquée se construit sur la demande et le besoin », a-t-il clarifié. Pour lui, les populations riveraines avaient besoin d’une mosquée, raison pour laquelle elles ont fait appel à des gens qui sont venus les aider pour soulager leur peine de vivre sans mosquée. Une mosquée sur un autre site sera destinée à d’autres personnes, et nous voulons que soit restitué le

joyau religieux à ceux qui en avaient le droit et en faisaient bon usage, a souligné le vice- président Dianda.

Pourquoi la CJMB ne s’intéresse-t-il qu’au seul cas de la mosquée de Pazani alors que la communauté des musulmans a beaucoup d’autres problèmes à régler ? A cette question, Boubacar Dianda a fait savoir, en réponse , que la CJMB fait des actions non médiatisées et celle-ci défend les intérêts de l’islam et de la nation là où ceux-ci sont menacés. Au passage, il a condamné les attaques terroristes qui, selon lui, paralysent l’économie nationale et endeuillent de jour en jour nos familles. Les conférenciers ont aussi appelé les deux camps opposés de la Communauté musulmane à s’entendre pour aller à un congrès de consensus et à la paix. Ils ont déploré la prise de position de l’ex-ministre en charge de l’administration et des questions du culte qui a adressé, de leur point de vue, une note au camp dirigé par El hadj Kouanda. « Une note source de fitna qui a divisé la Oumma », selon Boubacar Dianda.

Lonsani SANOGO

Une vue des journalistes présents à la conférence

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BURKINA FASO

Deuxième édition de la journée conseil emploi: La facilitation de l’insertion professionnelle des jeunes au

cœur des débats

Au Burkina Faso, les statistiques sur le chômage des jeunes sont plus qu’alarmantes . Bon nombre d’entre eux sont diplômés mais peinent à s’insérer professionnellement soit par manque d’offres d’emploi ou simplement par incapacité de convaincre l’employeur de leur savoir- faire. C’est certainement ce dernier pallier qui a

incité Manha à instituer un atelier dénommé JCE pour

<<valoriser la jeunesse et

faciliter son accès à l’emploi>>

selon les dires de sa directrice Hélène Guehenneuc.Toujours e 1er mai 2021,

s’est tenue à Ouagadougou, la

«Journée Conseil Emploi (JCE)». Deuxième du genre, l’initiative est épousée par la société de droit burkinabè Manha.

Cette journée a regroupé des jeunes en quête de travail et des structures réputées dans l’embauche ou le placement de personnel. A l’issue de cette journée, une convention de partenariat a été signée entre « Manha», les autorités burkinabè et la représentation française au pays des Hommes intègres.

L

La directrice de Manha Hélène Guehenneuc a confié que sa structure entend «aguérrir les jeunes dans la quête du travail

Pour Zongo Audray, étudiante, cet atelier lui permettra d’être plus performante dans la recherche de l’emploi

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BURKINA FASO

selon elle, à l’issue de cette journée, les participants doivent être à mesure de savoir <<comment avoir un curriculum vitae optimisé, comment rédiger une lettre de motivation convaincante et surtout comment réussir son entretien d’embauche>>.

Pour Zongo Audray, une participante à cet atelier, les connaissances acquises au cours de cette journée, lui seront bénéfiques à l’avenir et l’aidé à être performante sur le marché de l›emploi.

Au titre des structures partenaires, l’on notait la présence de Bolloré Burkina.

Pour Victor Kaboré, le représentant de cette société, leur présence dans ces

lieux est d’apporter leur

<<expertise,soutien>> à ces jeunes en quête d’emploi afin de mieux affronter le marché de l’emploi.

L’apothéose de cette cérémonie a été marquée par la signature d’une convention entre la directrice de Manha, l’ambassade de France et le ministère de la jeunesse et de l’emploi du Burkina Faso. Pour Luc Hallade, ambassadeur français en poste à Ouagadougou, la contribution de son pays est

<<d’accompagner les jeunes à mûrir leurs projets et à trouver les financements adéquats pour y parvenir>>. Quant à Jean Phillipe Dakouré, sécrétaire général du misnistère de

l’emploi <<cette initiative qui est cohérente avec les politiques publiques représente grande chose pour la jeunesse burkinabè>> et la contribution du ministère va se manifester dans la <<mobilisation des compétences pour accompagner Manha>>.

Selon les organisateurs, c’est plus de 349 millions de FCFA qui sont injectés à cette édition par les différents partenaires. La première édition tenue en 2019 avait connu la participation de 1300 jeunes, la mobilisation de 16 partenaires et la tenue de 43 ateliers. Rendez-vous a été pris pour la prochaine édition.

Abdoul Karim TAPSOBA La journée ‘’Conseil emploi’’ a été surtout marquée par la signature de la convention de partenariat

entre les différents partenaires La suite de la page 13

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L’agence humanitaire des Nations Unies a condamné jeudi les récentes attaques violentes de groupes de jeunes contre les travailleurs humanitaires au Soudan du Sud, rapporte le site Xinhua ce vendredi 30 avril 2021. Dans un communiqué publié à Juba, Alain Noudehou, coordinateur humanitaire des Nations Unies au Soudan du Sud indique que les organisations humanitaires travaillent dans tout le Soudan du Sud pour fournir une assistance indispensable aux communautés vulnérables.

Il ajoute que les attaques contre ces communautés sont totalement inacceptables et doivent cesser. Il a rappelé que le 24 avril, des jeunes sont entrés dans un complexe caritatif international à Jamjang, dans la zone administrative de Ruweng, située dans le nord du pays, et ont attaqué physiquement

le personnel, causant de multiples blessures, notant qu’un membre du personnel a été gravement blessé et transporté par avion vers un hôpital. Selon l’ONU, certaines organisations humanitaires ont transféré du personnel dans des zones plus sûres et de nombreuses activités humanitaires ont été suspendues, notamment une assistance critique dans les domaines de la santé et de la nutrition.

L’Agence Ecofin nous rapporte que l’opérateur de téléphonie mobile MTN Rwanda a annoncé, la création de sa filiale dédiée aux services financiers sur mobile, baptisée Mobile Money Rwanda Ltd. La société a reçu l’approbation de la Banque centrale du Rwanda (BNR) le 27 avril. Chantal Kagame (photo) a été désignée à la tête de la nouvelle entité.

Elle est chargée de piloter le

développement commercial, la stratégie, l’innovation et les opérations quotidiennes de l’entreprise. Chantal Kagame a déclaré que les perspectives de croissance future et d’expansion des services d’argent mobile au Rwanda sont immenses.

« Notre engagement est d’améliorer l’expérience utilisateur MoMo [Mobile Money] et de maintenir des produits et services innovants alignés sur notre ambition numérique. Le processus de transition vers une entreprise autonome a maintenant débuté et nous sommes impatients de consolider Mobile Money Rwanda Ltd en tant qu’acteur principal de la FinTech sur le marché rwandais »,a-t- elle ajouté. Avec 30 000 agents MoMo et 60 000 points marchands acceptant la solution de paiement, MTN Rwanda estime que le segment a suffisamment gagné en expérience pour devenir autonome.

L’entreprise Calgaz-Algérie

INFOS DES PAYS D’AFRIQUE

Soudan : L’ONU condamne les attaques

contre les travailleurs humanitaires au Soudan

du Sud

Rwanda : MTN a créé

une filiale dédiée aux services financiers sur

mobile

La Tunisie importe 81.000 litres d’oxygène

médical liquide de

l’Algérie

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INFOS DES PAYS D’AFRIQUE (suite)

a entamé une opération d’exportation de 81.000 litres d’oxygène vers la Tunisie, selon le site l’Economiste Maghrébin. Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un contrat de partenariat portant sur l’approvisionnement de gaz industriels, d’oxygène et d’azote liquéfiés. Selon l’agence Algérie Presse Service (APS), la livraison d’oxygène s’opérera par camions-citernes. Ainsi, trois citernes, d’une capacité de 27.000 litres chacune, ont pris la direction de la Tunisie. A noter que l’oxygène médical est destiné aux personnes souffrant d’insuffisance respiratoire. Il permet d’administrer de l’air enrichi en oxygène sur prescription médicale.

L’ex-ministre Willy Bakonga a été transféré à la prison centrale de Makala à Kinshasa, relate Mediacongo. Jugé en procédure de flagrance

à la Cour de cassation le jeudi 29 avril 2021, Willy Bakonga ministre sortant de de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) a été condamné à 3 ans de prison et son fils Joël Bakonga à 6 mois pour dissimulation et transfer illicite des fonds à l’étranger .

Pour rappel, M. Bakonga avait été expulsé de Brazzaville le 28 avril dernier. Il avait été auditionné à l’Agence nationale des renseignements (ANR) et à la direction générale des migrations (DGM), aussitôt arrivé à Kinshasa. Selon les autorités congolaises Willy Bakonga voulait détourner des fonds destinés à soutenir la gratuité de l’enseignement.

Le ministre des Affaires étrangères et du Commerce international nouvellement nommé, Frederick Shava, a refusé d’assumer ses fonctions

pendant plus d’un mois après avoir prêté serment, exigeant le paiement d’environ 100000 dollars américains que le gouvernement lui devait en salaires et indemnités accumulés depuis le moment où il était ambassadeur du Zimbabwe aux Nations Unies (ONU), rapporte le site d’information, Bulawayo 24 News.

Des sources gouvernementales bien placées ont confié au Zimbabwe Independent cette semaine que Shava, qui a prêté serment comme ministre le 2 mars, n’a pris ses fonctions que mardi la semaine dernière après que le gouvernement ait cédé à ses demandes et réglé ses arriérés de salaire d’ambassadeur.

Annulé l’année dernière pour des raisons liées à la pandémie du COVID-19, cette année, l’African Lions 2021 se

Zimbabwe: Le ministre

des affaires étrangères

demande 100.000 dollars américains pour assumer ses fonctions ministérielles RD-CONGO : L’ex-

ministre Willy Bakonga transféré à la prison

centrale de Makala

Maroc:740 soldats américains vont participer

aux exercices au Maroc

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INFOS DES PAYS D’AFRIQUE (suite et fin)

tiendra malgré les craintes qui ont plané sur son organisation après que la Garde nationale de Géorgie ait donné son feu vert, avec une mobilisation de 740 de ses éléments, provenant de pas moins de 9 régiments et bataillons, qui vont représenter les Etats- Unis, selon les informations recueillies par le journal TELQUEL.

Pour le Commandement américain pour l’Afrique (Africom), l’African Lion est le plus grand exercice conjoint organisé sur le sol africain. L’édition 2020 qui devait se tenir au Maroc au mois de mars avait été annulée en raison des restrictions et risques sanitaires. L’édition 2021 a donc été naturellement reconduite au royaume pour se tenir dans les villes de Tan Tan, Dakhla et dans la zone Al Mahbes.

La course à pied de 10 km qui

s’est déroulée mercredi dans le cadre de la 8ème édition du tournoi sportif «Nad Al Sheba», à Dubaï, a été marquée par la domination des coureurs marocains qui ont remporté les trois premières places dans la catégorie messieurs, à en croire L’Economiste.

Ainsi, Anouar Elghouz a été sacré champion de la course (30:02:229 min), remportant ainsi le quatrième titre dans le cadre de ce tournoi après son sacre en 2015, 2018 et 2019, tandis que son compatriote Abdelali Bouazaoui est arrivé en deuxième position (30:27:829 min), suivi de Brahim Soulaimani (30:48:095 min). Selon les organisateurs, la compétition a connu un grand succès et une large participation dans les quatre catégories de la course qui s’est déroulée à l’hippodrome de Meydan et l’avenue de Muscat, au milieu de mesures de précaution strictes auxquelles tous les participants ont adhéré, y compris le maintien de la distance physique, le port de masques et l’utilisation régulière des désinfectants.

Sport/ Atlétisme : Les Marocains dominent le podium à la course à pieds

10km à Dubaï

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