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L'énergie d'interaction de paire entre ions dans sept métaux normaux

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HAL Id: jpa-00206550

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Submitted on 1 Jan 1967

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L’énergie d’interaction de paire entre ions dans sept métaux normaux

R. Pick

To cite this version:

R. Pick. L’énergie d’interaction de paire entre ions dans sept métaux normaux. Journal de Physique,

1967, 28 (7), pp.539-550. �10.1051/jphys:01967002807053900�. �jpa-00206550�

(2)

L’ÉNERGIE

D’INTERACTION DE PAIRE ENTRE IONS

DANS SEPT

MÉTAUX

NORMAUX

Par R.

PICK,

Service de Physique du Solide et de Résonance Magnétique, C.E.N., Saclay.

Résumé. 2014 On

rappelle

d’abord comment

l’énergie

totale d’un métal

peut s’interpréter

comme une somme

d’énergies

d’interactions de

paires

entre ions. Cette interaction est ensuite

explicitement

calculée dans

sept

métaux normaux à l’aide d’un

pseudo-potentiel

dont on

indique

les

propriétés principales.

Diverses

comparaisons

avec

l’expérience,

en

particulier

l’étude de la stabilité relative des

phases

cristallines et le calcul du

spectre

de

phonons

des métaux alcalins,

montrent

qu’en

fait cette

technique

reste limitée aux métaux

légers.

Abstract. 2014 We first

briefly explain

how the total energy of a metal can be written as a sum of

pair

interaction

energies

between ions. We then calculate this

pair

interaction for

seven normal metals with the

help

of a

pseudo-potential,

the

principal properties

of which

are

briefly

mentioned.

Comparisons

with

experiment, including

the relative

stability

of

various metallic

phases,

and the

phonon spectrum

of alkaline metals, show that our results should be valid

only

for

light

metals.

I. Introduction. - Pendant de nombreuses

ann6es,

le

problème

de la stabilite relative des diverses

phases

cristallines d’un meme metal est reste

insoluble,

faute

de savoir calculer

1’energie

interne de celui-ci.

Evi- demment,

les ions

interagissent

par l’interm6diaire de forces

électrostatiques,

et

1’6nergie correspondante s’exprime

comme une somme

d’6nergie

d’interaction

entre

paire

d’ions. Mais il

n’y

avait aucune raison

de penser que les interactions ion-electron et electron- electron

puissent

se mettre sous la meme forme.

En

fait, lorsque

l’on decrit un metal par un hamil- tonien a un

electron,

le

potentiel

self-consistant de Hartree

(qui repr6sente

les interactions electron-ion et

electron-electron) parait

etre

beaucoup trop grand

pour

permettre 1’emploi

d’une m6thode

d’approxima-

tion. Il a fallu attendre les travaux de

J.

C.

Phillips

et

L. Kleinman

[1], puis

de M. H. Cohen et V. Heine

[2]

pour

comprendre pourquoi

les electrons de conduction

ne

voyaient

pas, en

realite,

ce

grand potentiel,

mais

un

petit pseudo-potentiel justiciable

d’un

d6velop-

pement

en serie de

perturbation. Enfin,

en

1963,

W. Harrison

[3]

a

propose

une m6thode de calcul de

1’energie

totale d’un metal normal bas6e sur

1’emploi

simultan6 :

- d’un

pseudo-potentiel

derive de la m6thode des ondes

planes orthogonalisees

de

Herring [4],

et

effectivement

petit

dans de nombreux cas ;

- d’un

potentiel

d’6cran des

ions,

calcule de

façon

self-consistante au

premier

ordre en

perturbation

dans les

pseudo-potentiels ;

- d’un

d6veloppement

en serie de

perturbation

limit6 au deuxi6me ordre pour le calcul des

energies

individuelles des electrons de conduction.

Cette m6thode a d’abord ete

appliqu6e

assez

approximativement

au zinc

[5], puis

les trois metaux

normaux de la 2e

ligne

de la classification

p6riodique : sodium, magnesium

et

aluminium,

ont ete

plus systé- matiquement

etudies

[6].

Nombre des résultats obte-

nus 6taient en bon accord avec

Inexperience.

L’ensemble de ces

résultats,

ainsi

qu’un expose general

et

complet

de la m6thode ont ete r6unis der- ni6rement

[7]

en un ouvrage

unique (1) qui

servira

de toile de fond a cet article. Peu de

temps apr6s

la

parution

de l’article de W. Harrison

[3],

nous avions

montre

[8 a]

que les diverses

expressions

de

1’energie

totale

qu’il

avait obtenues 6taient bien des

g6n6ralisa-

tions de formules que l’on d6montre

lorsque

le

pseudo- potentiel,

au lieu d’etre un

op6rateur,

n’est

qu’un simple potentiel.

En

particulier,

nous avions

indique

que cette

6nergie pouvait s’exprimer

comme la

somme de deux termes :

ou C était une

quantite ind6pendante

de la

position

des

ions,

et

Fp (Ri - Rj) repr6sentait

une

6nergie

effective d’interaction de

paire,

tenant

compte

de 1’ensemble des interactions

(ion-ion,

ion-electron et

electron-electron),

et

qui

ne

dependait

que de la distance relative des ions

Ri

et

R,.

Par

ailleurs, [8 b]

nous avions montre que la m6thode de

perturbation

donnait une valeur correcte

de

1’energie, lorsqu’elle

était

employee

au deuxieme

ordre. Ce r6sultat n’est pas evident

quand

la surface

(1)

Pour

lequel

nous

employons

la reference WHI.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01967002807053900

(3)

TABLEAU I

Valeur de kF et references

correspondant

aux fonctions

d’onde des electrons des couches internes.

kF est donne en unite

atomique (1

U.A. = 1 892

A-1).

Les constantes

cristallographiques

utilis6es dans le calcul de kF sont tir6es de : PEARSON

(W. B.),

Handbook of lattice

spacings and structures of

metals and alloys,

Pergamon

Press, 1958 ; il a 6t6

parfois

nécessaire

d’extrapoler

à 0 OK

les mesures existantes.

de Fermi touche ou coupe des limites de zones de Brillouin : on sait que

l’approximation

«

cinematique » employee

ici doit au contraire etre

remplac6e

par une

approximation

«

dynamique »

a deux faisceaux pour le calcul des

energies 6lectroniques

individuelles.

La formule

(0)

est d’un maniement formel assez

agréable ;

par contre, l’obtention

numérique

de l’éner-

gie

d’interaction est

delicate,

alors

qu’il

existe d’autres

expressions

de

1’energie

totale

(voir parties

II et

III) qui permettent

de court-circuiter son calcul. C’est

ce

qui explique

que cette fonction n’a

jamais

6t6

calculee

jusqu’à present

avec

precision.

Elle

poss6de cependant quelques propri6t6s

assez

caractéristiques

telles que son minimum et sa forme

asymptotique

a

grande

distance

qui permettent

de mieux

comprendre

certains résultats. Il nous a donc paru int6ressant de donner la valeur de cette interaction dans sept metaux normaux

appartenant

aux trois

premi6res lignes

et colonnes de la classification

p6riodique

des elements.

Simultanément,

ces calculs nous ont

permis

d’obtenir

des résultats sur la stabilite des

phases

cristallines et

sur les

spectres

de

phonons

dans des metaux que W. Harrison n’avait pas etudies. Ces résultats seront

exposes

dans la fin de cet article et montreront que la m6thode utilisee

poss6de

des limitations sans doute

plus

s6v6res que celles que l’on

pr6voyait primitive-

ment

(WHI).

La

majeure partie

de cet article reste

cependant

consacr6e aux

propri6t6s

de l’interaction de

paire

et

a sa valeur

numérique (IVe partie).

Afin

d’all6ger

au maximum

1’expos6,

nous avons d’abord

rappel6

dans la deuxiènle

partie l’origine

et les aspects essen- tiels de cette interaction. Un tel

rappel

ne

justifiait

pas un lourd

formalisme ;

aussi avons-nous

utilise,

dans cette seule

partie,

un

pseudo-potentiel

reel dont

nous ne

pr6ciserons

que les

propri6t6s indispensables.

Le reste de cet article

emploie

au contraire un

pseudo- potentiel op6rationnel,

fort

proche

de ceux decrits

dans WHI et dans

[8] ;

nous en

indiquerons

les

prin- pales caractéristiques

dans la troisi6me

partie.

II.

Ptude

d’un cas

simple

d’interaction de

paire.

-

Nous allons supposer dans cette

partie

que nous connaissons le

pseudo-potentiel

self-consistant w cree par un ion de

charge

Z dans un metal dont la densite

6lectronique

moyenne est caract6ris6e par

kF,

rayon de la

sphere

de Fermi des electrons libres correspon-

dants ;

nous supposerons en outre que ce

pseudo- potentiel

n’est fonction que de la distance a

l’origine

de l’ion w =

w(r).

En

pratique,

de tels

pseudo-potentiels

peuvent etre

d6finis,

soit de

façon phénoménologique,

a

partir

de

mesures de

spectres

de

phonons

par

exemple [9],

soit

comme des

approximations

de

pseudo-potentiels ope-

rationnels

[2]

tels que celui que nous d6crirons dans la troisieme

partie.

Les

propri6t6s

d’un tel

pseudo-potentiel

ont 6t6

r6cemment

pass6es

en revue dans des articles de Ziman

[10]

et Sham

[10-11].

Les

principales

sont les

suivantes :

a)

Le

pseudo-potentiel

self-consistant

w(r)

est la

somme du

pseudo-potentiel v(r)

cree par l’ion « nu » et du

potentiel

d’6cran form6 par les electrons de conduction

disposes

autour de lui de maniere self-

consistante ; v

et zv sont

toujours

lies par

ou

e(q)

est la constante

di6lectrique

du gaz d’electrons libres :

b)

Le

pseudo-potentiel

nu

v(r)

se

comporte

a

grande

distance comme

Zlr,

mais sa forme ne peut pas etre

autrement

pr6cis6e. D’apres (II .1)

et

(II .2),

il r6sulte

k2F

que

w (q)

tend vers

- k-,

3

lorsque q

---> 0. De

plus,

pour les metaux normaux,

w(q)

s’annule en

changeant

de

signe

pour une

valeur qo

situ6e au

voisinage

de

2kF

et

qui

lui est en

general inferieure,

passe par un

(4)

FIG. 1. - Forme

sch6matique

de

w(q),

transformee de Fourier du

pseudo-potentiel w(r), port6e

en

unité wO)’

w

(0)

maximum, puis

tend vers zero avec

1/q ( fig. 1).

Ce

changement

de

signe

et ce maximum auront une

grande

influence sur la forme de l’interaction de

paire.

Dans ces

conditions,

si les ions sont situ6s aux

points R,

le

pseudo-potentiel

de 1’ensemble du metal s’6crit :

et les

energies

des electrons de conduction sont les valeurs propres du hamiltonien :

Le calcul de

1’energie

totale du metal a ete

expose

dans

[8]

en utilisant un

pseudo-potentiel op6rationnel

dont

W(r)

n’est

qu’un

cas tres

particulier.

Nous n’en

donnerons donc ici

qu’un

bref resume. Cette

6nergie

est la somme

alg6brique

de 3 termes :

- La somme des

energies

individuelles des electrons de

conduction, exprim6es

par leur

d6veloppement

en serie de w.

-

L’6nergie électrostatique

d’interaction entre les ions

qui peuvent toujours,

pour ce

calcul,

etre

assimil6s a de

simples charges

Z.

-

L’énergie

d’interaction entre electrons de conduc- tion

qui

est

compt6e

deux fois dans le calcul self- consistant des

energies

individuelles doit enfin etre retiree du total.

Lorsque

l’on limite ce calcul aux termes en w et

w2,

on arrive a deux

expressions 6quivalentes

de

1’6nergie

totale. La

premiere

est la somme de 3 termes :

C1

est une constante

ind6pendante

de la

position

rela-

tive des

ions ; E.

est

1’energie

d’un « metal modele »

ou les ions sont

repr6sent6s

par des

charges

ponc- tuelles

Z,

et les electrons de conduction par de

simples

ondes

planes ; S(q)

est le facteur de structure du metal

et

E(q)

la somme sur tous les electrons de conduc- tion de

w(q) v(q)

avec ek

= k 2/2.

La deuxi6me Ek - Ek+ q

expression

se deduit de

(II.6)

et fait

apparaitre

directement l’interaction de

paire :

c’est la formule

(0).

La transformée de Fourier de cette interaction est li6e

a(II.6)et(II.7)par;

ou le dernier terme

repr6sente

l’interaction 6lectro-

statique

ion-ion

qui apparaissait

dans

(11.6)

par l’interm6diaire de

Ew.

L’expression pr6c6dente

va nous permettre de dis-

cuter

qualitativement

la forme de

Fp ( r) .

En

effet, Fp (q) poss6de quatre caractéristiques importantes :

Z2

a) Lorsque q

--

oo, Fp(q)

se

comporte comme 2 ,

q

car g (ql2k,)

d6croit comme

1 /q2

et

w(q)

tend vers zero

avec

11q.

b) Fp(q)

est

r6gulier

a

l’origine.

En

effet,

au voisi-

nage

de q

=

0, w(q)

s’6crit :

ce

qui

donne

c)

Au

voisinaffe q

=

2kF, v(q)

est une fonction

r6guli6re ;

par cuntre,

g(q) poss6de

une

singularite

du

type

(q

-

2kF) Log (q

-

2kF) .

Cette

singularite apparaitra

donc dans

e(q), w(q)

et

E(q) ;

un calcul

616mentaire montre

qu’au voisinage

de

2kF, Fp(q)

peut

s’ecrire :

d) Enfin, E(q), qui

se

comporte

comme -

Z21q 2

pour les

petits q,

s’annule avec

w( q), puis

d6croit

jusqu’a

un minimum

plus

ou moins

important

lie au

maximum de

w(q).

L’ensemble de ces

propri6t6s

va

jouer

un role dans

la forme

de Fp ( r) :

b)

La forme

asymptotique

de

Fp(r)

est li6e aux

singularites

de

Fp(q) qui

n’ont lieu

qu’en q

=

2kF.

On trouve facilement

[12] qu’une

forme en

conduit a un

déveloopement asymptotique

en

cos 2kF rlr3.

Ce sont les oscillations de Friedel

[12].

(5)

Compte

tenu du coefficient calcule

plus haut,

on

obtient :

c)

Le role du minimum secondaire de

E(q)

est

moins facile a voir : nous 1’avons illustre en

portant,

d’une part, sur la

figure

2 les

quantités (2)

sans

FIG. 2. - Valeur de la

quantite

sans dimension

dans le lithium

(traits fins),

le sodium

(tirets)

et

l’aluminium

(traits gras).

a

l’aluminium,

d’autre part, sur les

figures

3 et

4,

les interactions de

paires

que l’on calcule a

partir

de

El(q)

pour ces memes m6taux. On voit que le

premier

minimum de

Fp (r)

est d’autant

plus grand

que le minimum secondaire de

El(q)

1’est

aussi,

ce

qui

est un r6sultat

general.

Remarquons

enfin que

1’expression (0)

traduit sim-

plement

le fait que nous avons limit6 aux termes en w2 le

d6veloppement

en serie des valeurs propres du hamiltonien

(I I . 5) .

Si nous avions aussi

pris

en consi-

d6ration les termes en

w3, w4,

il serait apparu aussi des forces a

trois, quatre...

corps.

L’6nergie

d’interac-

tion de

paire

n’est donc

qu’une approximation

de

1’energie

totale du metal.

(2)

Le

pseudo-potentiel

utilise pour obtenir ces courbes est celui de la troisieme

partie,

pour

lequel El(q)

ne

s’annule pas nécessairement. Mais seule la forme

g6n6rale

de

El(q) joue

ici un role.

FIG. 3. -

Énergie

d’interaction de

paire

dans le sodium.

La courbe en traits mixtes donne la valeur de la meme

6nergie

calcul6e avec le modele de Hartree. On a

report6

en dessous la

position

et le nombre des

premiers

voisins dans le reseau

cubique

centre, ainsi que les valeurs

correspondant

aux deux

premiers

voisins dans le reseau

cubique faces

centr6es

(ou hexagonal compact).

FIG. 4. -

lfilnergie

d’interaction de

paire

dans l’alumi- nium. La

position

et le nombre des

premiers

voisins

sont

report6s

en dessous.

III. Le

pseudo-potentiel

utilisd et ses limitations. - A. Les calculs dont nous allons

presenter

les résultats dans la suite de cet article ont ete effectués a l’aide d’un

pseudo-potentiel plus compliqu6

que celui de la deuxi6me

partie.

11 derive de la m6thode des ondes

planes orthogonalisées

et est presque en tous

points

(6)

analogue

a celui de W. Harrison

[3], [6] ;

nous allons

donc

simplement

donner ici sa forme exacte, ren- voyant a WHI pour le detail des calculs et des expres- sions

alg6briques (3).

Nous insisterons par contre sur

les

quelques

modifications notables

qu’un

tel

pseudo- potentiel apporte

aux résultats de II ainsi

qu’aux

limitations

qu’impose

la m6thode

employee.

B. Consid6rons le hamiltonien a un electron d’un metal normal :

(ou

T est

l’op6rateur d’6nergie cin6tique

et U un

potentiel

de

Hartree-Fock)

dont les fonctions propres sont, d’une

part,

les electrons des couches internes des

ions,

index6es

par c >,

de I’autre les 6lectrons de conduction

I uk >

dont les valeurs propres sont

Ek.

Les fonctions propres de

type c > et I uk >

sont

orthogonales

et le hamiltonien

(ou les I Àc >

sont des fonctions

quelconques) poss6de

encore comme fonctions propres

] §k )

avec la meme

valeur propre

Ek quel

que

soit I Àc >.

On montre

[14]

que le hamiltonien

adjoint poss6de

encore les memes

valeurs propres

Ek

et des fonctions

propres I Yk >

telles que :

ou P est

l’op6rateur

de

projection

sur 1’ensemble des fonctions du c0153ur :

En

particulier,

on

peut

montrer

[15]

que dans le hamiltonien

adjoint

W =

(1 - P)

V

repr6sente

un

pseudo-potentiel

ac-

ceptable,

c’est-a-dire que ses elements de matrice

sont

toujours

assez

petits

pour que

l’approximation

de

Ek

par son

d6veloppement

en serie de

perturbation

limit6 au deuxi6me ordre

puisse

etre consideree comme

raisonnable. En raison de sa

simplicité,

c’est celui-la

que nous avons utilise pour nos calculs.

C. Nous allons maintenant d6tailler ce que contient le

potentiel

V. La encore, nous en avons choisi une

expression qui

ne contenait que les

caractéristiques

essentielles du mod6le. Consid6r6 comme un

potentiel

ressenti par les electrons de

conduction,

il

comprend

en effet :

a)

Le

potentiel

cree par les noyaux

(de charge A)

situ6s aux

points Ri ;

b)

Celui

produit

par les electrons des couches internes

correspondantes ;

c)

Un

potentiel d’échange E(r)

entre les electrons

(3)

Celles-ci ont d’autre

part

ete

publiees complete-

ment, ainsi que de nombreux résultats donn6s dans le

present

article, dans

[15].

des couches internes et ceux de conduction. Suivant Slater

[16],

nous

l’approximerons

par :

ou

po(r)

est la densite des electrons du coeur ;

d) V

contient enfin le

potentiel

self-consistant cree par les ions

qu’il

faut calculer par les m6thodes habituelles.

D. Ce

pseudo-potentiel

est donc essentiellement le meme que celui utilise par Harrison

[WHI]

et fort

peu different de celui

employ6

dans

[8].

Nous ne

reviendrons donc pas sur les difficult6s

qu’il

y a à étendre les formules 6tablies dans la deuxi6me

partie.

Nous

soulignerons simplement

les

points

suivants :

a)

Ce

pseudo-potentiel

est un

op6rateur.

Ses élé-

ments de matrice entre deux ondes

planes k >

et

I

k +

q >

ne

dependent

donc

plus

du seul module de q mais aussi

de k et

de

l’angle

0 de ces deux vecteurs.

La valeur

de qo qui annulera k w k

+

q ; (qui

est

l’analogue

de

w(q))

sera fonction de k et de

0,

et

E(q), qui

reste donne par une formule

analogue

a

(11.7),

n’aura

plus

de raison d’avoir un maximum nul. En

pratique,

dans tous les metaux que nous avons

etudies,

ce maximum est

n6gatif,

mais il est

plus

ou

moins accentué. La

figure

2

repr6sente

une

quantite proportionnelle

a

E(q)

calcul6e dans le

lithium,

le

sodium et le

potassium.

Dans le

premier

cas, le

maximum est peu different du minimum

suivant,

alors

que les deux autres metaux sont assez

proches

du

mod6le

esquiss6

dans la deuxi6me

partie.

b)

Comme dans

celle-ci,

c’est

Fp (q),

la transfor-

m6e de Fourier de l’interaction de

paire,

que l’on obtient

directement ;

l’interaction elle-meme doit ensuite se calculer

numériquement.

Notons

cependant

que la formule

qui

lie

E(q)

a

Fp(q)

est ici

16g6rement

diff6rente de

(II.9) :

ou est un coefficient

num6rique,

nettement inferieur

a

l’unit6,

dont la valeur est donn6e dans le tableau II.

La valeur de oc est telle que

Fp(q) soit,

comme

prece- demment, r6gulier

a

l’origine.

Le fait que la

charge

apparente des ions

soit,

dans ce

mod6le,

non

plus

Z

mais Z* =

Z(1

+

oc)

est une

consequence

de la

relation

(III.3) qui

relie la

pseudo-fonction

d’onde

TABLEAU II

Valeur du coefficient a.

La

charge

effective est donnée par

(7)

I ?k >

obtenue par un calcul de

perturbation

a la

fonction d’onde

vraie [ § k ) : l’op6rateur (1- P)

a

essentiellement pour effet d’exclure les electrons de conduction du

voisinage

des

ions,

ce

qui augmente

la densite

6lectronique

dans le reste du cristal. A l’ordre

d’approximation

ou nous nous

plaçons,

tout se passe

comme si cette densite était

plus grande

dans tout le m6-

tal et etait

compensee

par une

charge ionique plus

6lev6e.

c)

Le

potentiel V

ne contient aucun terme

qui

simule les interactions

d’6change

et de correlation

entre les electrons de conduction. Une telle

approxi-

mation est certainement tres mauvaise.

Cependant 1’energie correspondante

varie sans doute assez peu tant que la densite

6lectronique

moyenne n’est pas

perturbee. La , formule (0)

ne

permet

donc de

comparer

que des etats

cristallographiques correspondant

a la même densité

ilectronique.

Une des

consequences

de cette omission est que

kF

ne

peut

pas etre determine en minimisant

(0)

par

rapport

a la densite

électronique ;

nous devrons lui donner sa valeur

mesur6e,

et c’est d’ailleurs la seule donn6e

exp6rimentale

d’un mod6le

qui

ne

comporte

par ailleurs aucun

parametre ajustable.

Une autre

consequence

est que

(0)

ne

permet

pas

non

plus

d’6tudier

1’energie

du

metal lorsque

la densite

6lectronique

n’est pas la meme autour de

chaque

ion

(cas

du metal a 0 OK en

presence

d’un

phonon longi-

tudinal par

exemple).

d)

L’établissement de la formule

(0)

suppose que l’on

puisse toujours

écrire :

ou

S(q)

est le facteur de structure d6fini en

(11.8), et k I w I k + q >

un element de matrice reduit

independant

de

l’arrangement

des ions. Avec le

pseudo-potentiel employ6,

ceci

implique [3]

que les fonctions

d’onde c > correspondant

a deux ions

diff6rents n’aient aucun recouvrement. La m6thode

est alors limit6e aux seuls metaux normaux. En pra-

tique,

nous avons utilise dans nos calculs les fonctions d’onde des ions libres

correspondants qui

avaient 6t6 d6termin6es par divers auteurs. Les references corres-

pondant

a ces fonctions ainsi que les valeurs de

kF

utilisees sont donn6es dans le tableau I.

IV. L’interaction de

paire

dans le mod6le utilisd. - L’obtention

num6rique

de l’interaction de

paire

dans

les

sept

metaux normaux etudies est une

operation

laborieuse dont le

principe

a ete enti6rement decrit dans WHI. Les calculs

num6riques

ont ete faits sur le

calculateur 7094 IBM de

Saclay,

avec des program-

mea

specialement

conçus pour obtenir

E(q)

avec une

bonne

precision lorsque q

était voisin de

2kF.

La

singularite logarithmique

de

Fp(q)

est alors correcte-

ment

d6crite,

et l’interaction de

paire

se comporte bien

en cos

2kF 1/,3

à

grande

distance. Les résultats detailles de ce calcul sont

publi6s

sous forme de table dans 1’annexe A. Ils sont par ailleurs illustr6s par les deux

figures

3 et 4

qui repr6sentent

les courbes correspon-

dantes au sodium et a l’aluminium. Un certain nombre de

points

m6ritent par ailleurs

quelques

commentaires.

A. FORME ASYMPTOTIQ,UE A GRANDE DISTANCE. - Comme nous venons de le

rappeler,

c’est la

singularite logarithmique

en

(q

-

2kF) Log I q

-

2kF I

de

E(q) qui

gouverne la forme

asymptotique

de

Fp(r) lorsque

r tend vers l’infini. La formule

(II.13)

se

g6n6ra-

lise

[15]

pour donner

ou

B,

dont

l’expression alg6brique

est assez

complexe,

est

toujours petit

devant l’unit6. La forme

asympto- tique

est donc essentiellement li6e a 1’element de matrice du

potentiel

entre deux 6tats diamétralement

opposes

sur la surface de Fermi.

Nous pouvons illustrer l’influence de

1’emploi

du

pseudo-potentiel

de la mani6re suivante : le modèle le

plus simple

que l’on

puisse

choisir est celui ou l’on

n6glige

totalement l’influence des electrons des couches internes dans le

pseudo-potentiel ;

l’ion nu cree alors

un

potentiel simplement 6gal

a

Zlr :

c’est le mod6le des ions

ponctuels.

Dans ce

dernier,

1’element de matrice du

potentiel

self-consistant pour q =

2kF

est donne par :

Si

y2

est le

rapport

des

amplitudes

de la forme asymp-

totique

entre le

pseudo-potentiel

et le mod6le des ions

ponctuels,

y est

6gal

a :

La valeur de y est donn6e dans la

première ligne

du

tableau III pour les

sept

metaux etudies. On voit TABLEAU III

Constantes relatives a la forme

asymptotique.

La forme

asymptotique

est, en

premiere approximation,

celle que l’on obtient dans le modele des ions

ponctuels,

avec un metal de

charge yZ.

Le terme

Yb/(YZ)2 repr6-

sente la contribution au terme en sin 2kF

Y/2kF r qui

ne

provient

pas du modele des ions

ponctuels.

(8)

ANNEXE A

Valeur de

l’eneygie

d’inteyaction de

paire

Les

6nergies

sont

exprimées

en

Rydberg.

Les nombres

indiqués

dans la

première

colonne

représentent

la

quantité

sans dimension rkF; les valeurs

correspondantes

de kF en U.A. sont donn6es dans le tableau I.

que le

pseudo-potentiel

renforce

l’amplitude

des

oscillations des metaux de la

premiere ligne

du tableau

de

Mendeleieff,

mais affaiblit notablement celles des

autres. Ce dernier

phenomene apparait

ici surtout

remarquable

dans le sodium. En

fait,

il devrait en

etre de meme dans le

potassium, mais,

comme nous le

verrons dans la

cinqui6me partie,

le mod6le utilise ne

permet

pas une bonne

description

des metaux de la troisieme

ligne.

Remarques.

- 1. Une

analyse pr6cise

des

singularités

de

E(q)

montre que cette fonction

peut

s’6crire au

voisinage de q

=

2kF :

(9)

Par transformation de Fourier

[12],

la forme

asymptotique

de

Fp(r)

sera

proportionnelle

a

ou R =

rkF ;

C est la constante d’Euler =

0,5772.

En

pratique, Yb (dont

on ne

peut

donner une expres- sion

alg6brique)

est assez

grand

pour

qu’il

influe

notablement sur la forme

asymptotique

de

Fp(r).

Les valeurs du

rapport Yb/ (yZ)2

pour les metaux 6tu- di6s sont

reportees

dans la deuxi6me

ligne

du ta-

bleau III.

2. Les valeurs de

kF

donn6es dans le tableau I

correspondent

au volume

atomique

a 0 OK. Il en est

donc de meme de l’interaction de

paire.

A la

temp6ra-

ture

ordinaire,

c’est surtout la variation de

kF

cr66e par la dilatation du metal

qui

modifie l’interaction de

paire. Cependant,

d’autres

facteurs,

tels que la limita- tion du libre parcours moyen des

electrons, joueront

un role d’autant

plus important

que l’on

approche

ou

d6passe

la

temperature

de fusion du metal. Il n’est malheureusement pas

possible

de tenir

compte

de tels effets dans une theorie aussi

simple,

et notre

6nergie

d’interaction ne sera utilisable

qu’a

basse

temperature.

B. MINIMUM D’ENERGIE D’INTERACTION. - Nous

avons

indique

dans la deuxi6me

partie

que 1’existence de ce minimum est li6e a celle du maximum des courbes

E(q) correspondantes.

Ceci est illustre par la

figure

3 sur

laquelle

nous avons

port6

l’interaction de

paire

obtenue avec notre

pseudo-potentiel,

ainsi que celle que l’on calcule avec le mod6le des ions

ponctuels (voir

section

pr6c6dente),

dans

lequel

la transformée de Fourier du

potentiel

ne

change

pas de

signe : E(q)

croit alors de

façon

monotone et le minimum

important

dans

1’energie

d’interaction

disparait

com-

pl6tement.

La

position

de ce minimum est assez carac-

t6ristique :

pour tous les metaux

etudies,

il se trouve

tres

pr6s

de la

position

des

premiers

voisins du metal.

L’importance

relative de ce minimum varie par contre

d’un metal a 1’autre :

1’energie

d’interaction en ce

point

est 100 fois

plus grande qu’au

minimum suivant dans le

sodium,

mais ce facteur n’est que de 4 dans l’aluminium.

C. COMPARAISON AVEC L’EXPERIENCE. - Il n’existe malheureusement aucun moyen de mesurer directe-

ment

1’energie

d’interaction de

paire.

Aussi est-on

amene a

employer

deux

types

de verifications : le

premier

consiste a calculer des

quantités

telles que le spectre de

phonons, qui

font intervenir des sommes

particuli6res

de cette interaction. C’est la m6thode que nous utiliserons dans la derni6re

partie.

La

d6marche

inverse,

dans

laquelle

on cherche a remonter

de mesures diverses a l’interaction de

paire,

est

plus

delicate et a ete tent6e de deux

façons

differentes :

a)

A

partir

du

spectre

de

phonons

des mitaux. - La formule

(0)

permet de calculer la

frequence

des

pho-

nons du metal en cherchant

l’augmentation d’énergie

du

systeme

en

presence

d’un

déplacement harmonique

des ions hors de leur

position d’équilibre. Inversement,

on peut chercher s’il existe une

6nergie

d’interaction de

paire fp(r),

permettant de

reproduire

un

spectre

de

phonons

mesure. En

pratique,

on a

toujours

utilise

pour cela les formules de la deuxi6me

partie

et d6ter-

min6 par

approximations

successives une fonction

E(q)

ou un

pseudo-potentiel w(q).

Cochran

[17]

a pu, de

cette

mani6re,

recalculer le

spectre

du sodium. L’in- teraction de

paire correspondante

est fort diff6rente de la notre

(voir fig. 5).

11 faut

cependant

noter

qu’il

peut exister de nombreux

E(q)

donnant sensiblement le meme spectre, et A. D. B. Woods

[18],

6tudiant avec

une

technique analogue

le

potassium,

a, en

fait,

montre

que

les fp ( r) correspondants pouvaient

etre assez forte-

ment differents. Cette m6thode de

comparaison

est

donc tres

critiquable.

On peut

simplement

remarquer

( fig. 5)

que,

quelles

que soient les formes

de fp(r)

obte-

nues, elles

présentent toujours

un minimum

marqu6

au

voisinage

du

premier voisin,

ce

qui

est en accord

avec nos calculs.

Ces

spectres

de

phonons renseignent

aussi sur

l’importance

relative du

premier

minimum et de ceux

qui

le

suivent ; lorsque

l’on cherche le

d6veloppement

en serie de Fourier du carr6 des

fréquences

de

pho-

nons

[19],

le nombre minimum de termes necessaires a d6crire cette courbe donne une limite inferieure de la

port6e

des interactions. On trouve ainsi

qu’il

est

n6cessaire de faire intervenir au moins le

quinzi6me

voisin pour

expliquer

le

spectre

de 1’aluminium

[20],

alors que celui du sodium

[19]

ne necessite pas de forces allant au-dela du

quatri6me.

Ceci confirme bien que le minimum de

1’energie

d’interaction est tr6s

prononc6

dans le sodium et bien moins

marqu6

dans

l’aluminium.

b)

A

partir

des mesures de

diffusion

de rayons X ou de

neutrons dans les mitaux

liquides.

- Les mesures de

diffusion dans les metaux

liquides permettent

de calculer

num6riquement

la fonction de

probabilite

(10)

FIG. 5. -

Unergie

d’interaction de

paire

dans le sodium.

La courbe en trait

plein repr6sente

les valeurs obte-

nues dans ce calcul. Celle en

pointill6s

a ete d6duite par Cochran

[27]

de la forme du

spectre

de

phonons.

Celle en trait fin a ete calcul6e par

Johnson

et coll.

[21]

]

a partir

de mesures faites dans le

metal liquide.

de

presence

des ions dans un

liquide.

Cette fonction est

li6e a

1’6nergie

d’interaction de

paire

par une

equation int6grale

dont la

complexite depend

des

approxima-

tions faites.

Johnson

et coll.

[21], puis

March et En-

derby [22]

ont cherche a atteindre de cette mani6re

1’6nergie

d’interaction elle-meme. Leurs résultats va-

rient malheureusement avec

1’approximation

utilis6e.

Les courbes

qu’ils

obtiennent

pr6sentent cependant toujours

la m6me forme

g6n6rale

que les notres

(voir fig. 5),

avec un

important

minimum suivi d’une d6croissance oscillante. La

p6riode

de cette oscillation

est

toujours

assez voisine de

7tlkF,

mais ne lui est pas

6gale.

La

position

du

premier

minimum est par contre tr6s

proche

des

notres,

comme le montre le tableau IV.

L’amplitude

de celui-ci est

cependant beaucoup plus petite

que dans nos calculs. Il

n’y

a sans doute la

aucune contradiction : il suffit par

exemple

que sa

position

varie

16g6rement

en

presence d’h6t6rog6-

n6it6s locales pour

qu’il

soit fortement

estomp6

dans

la

phase liquide.

TABLEAU IV

Position du

premier

minimum de

1’energie

d’interaction.

La

premiere ligne correspond

au

present

calcul ; les

valeurs

reportees

dans la deuxieme sont celles obtenues par

Johnson

et coll.

[21]

a

partir

de mesures faites dans les metaux

liquides.

En

conclusion,

1’ensemble des mesures que nous

venons de d6crire rendent nos résultats

plausibles,

mais

n’apportent

aucune confirmation

num6rique

d6taill6e.

V.

Applications

diverses. - Comme nous 1’avons

vu dans la

pr6c6dente partie,

la

comparaison

directe

entre l’interaction calcul6e et

1’experience

n’est pas

possible.

Aussi avons-nous calcule a 1’aide de la formule

(0)

deux

quantités qui

ne

dependent

que de

I’arrangement

relatif des ions. La

premiere

est la

stabilite relative a 0 OK de diverses structures cristal-

lines ;

la deuxi6me est le

spectre

de

phonons.

Les

résultats que nous

pr6sentons

ici montrent que le

pseudo-potentiel

utilise est encore

trop

rudimentaire pour d6crire convenablement tous ces metaux

(4).

Par

ailleurs,

nous rencontrerons

systématiquement

un

accord avec

l’expérience

de moins en moins bon

lorsque

nous passerons de la

premiere

a la seconde

puis

a la troisi6me

ligne

de la table

p6riodique

des elements.

Une cause

possible

de ce d6saccord sera donn6e a la

fin de la section A.

A. STABILITE RELATIVE DE DIVERSES PHASES METAL- LIQUES. - Nous nous sommes content6s ici d’6tudier la stabilite relative des trois

phases : cubique centr6e, cubique

faces centr6es et

hexagonale

compacte ; dans

ce dernier cas, nous avons fait varier le rapport

cja

autour de la valeur id6ale

B/8/3.

Les résultats de ce calcul sont

report6s

dans le

tableau V ou les differences

d’6nergie

entre les diffé-

rentes

phases

sont

indiqu6es

en

degr6

en

prenant,

pour

chaque metal,

comme

origine

des

temperatures,

la

phase

la

plus

stable et en utilisant la formule :

ou

k,

est la constante de Boltzmann.

Remarque.

- La

temp6rature

T ne

correspond

pas exactement a la

temperature

de transition entre deux

(4)

Nous devrons donc considerer que l’interaction de

paire

ainsi calcul6e n’est

qu’une premiere approxima-

tion de

1’6nergie

d’interaction r6elle entre ions dans le metal.

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