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Recherches sur le spectre de l'antimoine dans l'ultraviolet extrême

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(1)

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Recherches sur le spectre de l’antimoine dans

l’ultraviolet extrême

Léon Bloch, Eugène Bloch

To cite this version:

(2)

LE

JOURNAL

DE

PHYSIQUE

ET

LE

RADIUM

RECHERCHES SUR LE SPECTRE DE L’ANTIMOINE DANS L’ULTRAVIOLET

EXTRÊME

Par MM. LÉON et EUGÈNE BLOGH.

Sommaire. 2014 Le spectre de l’antimoine a été photographié entre 2 400 et 200 A en employant comme source la décharge oscillante dans un tube sans électrode. Nous donnons une liste complète de toutes les raies observées.

En comparant les clichés pris sous excitation croissante, nous avons pu procéder à une séparation assez

satisfaisante, dans une région très étendue, entre les raies Sb I, Sb II, Sb III, Sb IV, Sb V.

Nos attributions concordent en général avec celles qui ont été données jusqu’ici. Toutefois nous

propo-sons un certain nombre de modifications, en même temps que nous donnons les attributions probables de

quelques raies nouvelles.

La présence de raiesSb VI n’a pu être établie d’après le seul examen des clichés, mais elle résulte avec une grande certitude de l’analyse que nous avons pu faire de ce spectre, en utilisant des raies très loin-taines qui n’avaient pas encore été reconnues.

L’analyse du spectre Sb VI nous a permis de procéder à, celle du spectre Te VII en nous servant des résultats d’un précédent travail et en appliquant les lois des spectres isoélectroniques.

Dans la région déjà étudiée par nos prédécesseurs, nos listes comportent un grand nombre de raies nouvelles. Toute la région comprise entre 500 et 200 A n’avait pas été étudiée jusqu’ici.

SÉRIE

’VI!.

TOME

-Vlil.

ë.

JUIN 1931.

Le

spectre

de l’antimoine a été étudié par différents

auteurs et des essais

d’analyse

ont été donnés pour les

spectres

SbI

(’),

SbII(2),

Sblll

(1),

Sb I V

(1),

Sb V

(5),

Sb VI

(6).

Les résultats

publiés

par différents auteurs

ne sont pas entièrement

satisfaisants,

les mêmes raies étant

assignées

parfois

à des ordres d’ionisation dis-tincts. Bien

plus,

y il arrive que le méme auteur fasse

figurer

certaines raies tantôt dans le

spectre Sb Il,

tantôt dans le

spectre

Sblll ou dans le

spectre

Sbl v. Il était donc nécessaire de

reprendre

l’étucle de ces

spectres

afin de contrôler et de

corriger

les attribu-tions données.

Un

grand

nombre des attributions

proposées

par nos

prélécesseurs

ont été reconnues par nous

(t RUARK, MOHLER, FOOTE et CHENAUT. Bull. of the Bur. of Stand ,

t. 19, p. 4ti3, 1923-1924; àl-Lc LEN;-LN et MAC LAY. Trans Canada,

1921, 21, 63 ; MALURKAR. Proc. Camb. Pltil. Soc., 1928, 24, 85 ; LoEwEKTHAL. Z. t929, 57, R28.

(2) LANG et VEcrmE. Piys. Rev., 1932, 42, 233; BADAMr. Z. 1932, 79, 206; ToLANSKi. Proc. Roy. Soc., 1934, 146, 182;

KRISHNA-Indian J. Phys., 1936, 10, 11, 83.

e) LANG, l’hys. Rev., 1930, 35, 445 et 1932, 42, 241;

PATTABHI-RBMIAIl et HAO. Indian J. Phys., 1929, 3, -Í37.

(4) GREEN et LANG. Proc. Aat. Acad., 1U28, 14, 70î; GIBBS et

Phys. Rev., 929, 34, 400; BADAML lroc.

Lon-don, 493 ; 43, 538.

Acad.) 192, 13, 31 1 ; BA»A>ii, lue. cil., 1931.

(6) SCHOEPFLE. Rev., 1933, 43, 74W.

comme exactes. Les mieux établies d’entre elles ne

sont pas celles

qui

résultent

uniquement

d’une

applica-tion des lois

théoriques

de la

Spectroscopie

(lois

des doublets

réguliers

et

irréguliers).

Nous attachons

plus

de

poids

aux distinctions fondées sur le caractère

phy-sique

des raies étudiées

(variations d’aspect

par intro-duction d’une

self,

raies courtes et raies

longues, etc.).

A cet

égard

la

décharge

oscillante dans un tube sans

électrode nous a paru un moyen utile de discerner

l’ordre d’excitation d’une raie. En faisant varier

systé-matiquement

le

voltage

d’étincelle,

nous avons obtenu des clichés où ne

figurent

que les raies SbII et

SbIII,

à l’exclusion des raies SbIV et Sb V. La

séparation

entre ces deux groupes de raies a pu se faire d’une

façon rigoureuse

dans la

plus grande

étendue du

spectre

et à l’intérieur de

chaque

groupe une

sépara-tion

approchée

a été effectuée par

comparaison

entre

spectres

d’excitation croissante. Nous n’avons pas fait

porter

notre effort sur la discrimination du

spectre

Sbl,

qui

tient une

place

tout à fait subordonnée dans la

région

de Schumann et nous avons admis en ce

qui

concerne ce

spectre

les résultats de nos

prédécesseurs.

Quant

au

spectre

Sb

VI,

publié

par

Schoepfle,

son

analyse

nous a paru

trop

incertaine pour que nous

ayons pu en faire

état ;

on verra

plus

loin que nos cli-chés contiennent effectivement les raies fondamentales

(3)

218

de Sb

VI,

mais ces raies

qui

y

apparaissent

seulement

comme raies de très

forte

excitation n’ont pu èlre

spécifiées rigoureusement qu’en

faisant

appel

aux lois

théoriques

de la

Spectroscopie.

L’antimoine utilisé est l’antimoine pur Iiahlbaum.

Il est

indispensable

de le chauffer assez fortement pour

produire

la vapeur nécessaire à la

décharge

et les

quelques

raies

d’impuretés présentes

sur les clichés

(0, C,

Si,

B) proviennent

en

partie

de la

décomposition

du pyrex.

L’appareil

spectrographique employé jusque

vers la

longueur

d’onde 730 À est le

spectrographe

à réseau normal de Im de rayon

qui

a

déjà

servi à diverses

recherches. La

dispersion

est de 18 À par mm. La

plu-part

des raies ont été mesurées sur 5 clichés et les nombres donnés sont la moyenne de

plusieurs

lectures. L’erreur

probable

se trouve ainsi réduite à

U, 1

À.

Pour la

région

des

longueurs

d’onde inférieures à

730

À,

nous avons mis en oeuvre notre

spectrographe

à

réseau

tangent,

équipé

avec un réseau de verre de Im de rayon et donnant une

dispersion

variant de 4 à

3 Â par mm. La

précision

atteinte dans cette

région

est

donc notablement

plus grande,

mais avec le réseau

tangent

nous n’avons pas

procédé

à des excitations

gra-duées et n’avons pas fait de

séparation

des ordres

(1).

Dans les listes

suivantes,

nous avons

inscrit,

lors-qu’il

y avait

lieu,

en

regard

des

longueurs

d’onde

mesurées par

nous-mêmes,

les données

déjà publiées

par nos

prédécesseurs,

en mentionnant les intensités

(en

chiffres

arabes)

et les ordres d’ionisation

(en

chiffres

romains)

(’).

Lorsqu’un

ordre d’ionisation

figure

seul,

sans

adjonction

de

longueur

d’onde,

il

représente

une

interprétation personnelle qui

résulte de la

comparaison

de nos clichés. A cet

égard,

il est

bon de noter que la

séparation

des excitations faibles

(Il

et

III)

et des excitations fortes

(IV

et

V)

est faite

avec une sécurité

plus grande

que la

séparation

plus

fine entre Il et III d’une

part, IV

et V de l’autre. Il est

essentiel de remarquer aussi que les raies

marquées

IV, IV+

ou

V peuvent

éventuellement

appartenir

à des

ordres d’excitation encore

plus élevés,

tels que Sb Vl.

La liste que nous

publions

suggère,

si on la compare avec les résultats

déjà

connus,

quelques

remarques

qui

peuvent

se résumer comme suit :

Sbl. - La structure du

spectre

d’arc de l’antimoine

a été

esquissée

par Ruark et ses collaborateurs. Elle a

reçu

quelques

complémeats

et corrections à la suite des travaux de Mac Lennan et Mac

Lay, Maturkar,

Loewenthal. Mais il subsiste une assez

grande

con-fusion sur

l’analyse

des termes un peu élevés, seuls les termes les

plus

profonds

peuvent

être consi-dérés comme connus avec certitude

(Cf.

Bacher et

Goudsmit).

(1) Pour le réghlge des appareils et pour la prise des clichés,

nous avons été aidés d’une façon très active par MM. Herreng et

h’elici.

(2) En cas de désaccord entre divers auteurs sur les ordres

d’ionisation, nous n’avons mentionné que l’indication qui nous

semble la plus probable.

L’excitation par la

décharge

oscillante ne donne que

faiblement les raies d’arc et très modérément les raies du

premier spectre

d’étincelle. Si l’on tieut

compte

du

fait que le

spectre

d’arc de l’antimoine se termine au

début de la

région

de

Schumann,

on

comprendra

que nos clichés n’en renferment que des traces et que ces

traces se différencient malaisément des raies Sbll.

Nous n’avons pas cherché à faire cette distinction et

nous sommes contentés d’inscrire en face des

diffé-rentes raies l’attribution

qui

nous a semblé la

plus

pro-bable en faisant

correspondre

nos nombres aux

lon-gueurs d’onde de

Lang

pour SBII et à celles de Ruark pour Sbl. Ces dernières

longueurs

d’onde ont été réduites au vide afin de faciliter la

comparaison

avec nos résultats.

Sb11. - Le travail le

plus

récent

qui

ait été consacré à

l’analyse

du

spectre

d’étincelle du

premier

ordre de l’antimoine est le travail de

Krishnamurty

(1936)

qui

corrige

et

complète

le travail de

Lang et Yestine ( 193~).

Les mesures de

Lang

ont éaé faites dans de bonnes conditions de

précision,

mais ses attributions restent

incertaines pour diverses raisons.

D’abord,

sa liste

con-tient,

même

parmi

les raies classées

SbII,

des raies

appartenant

aux

spectres

SBIII et Sbl V. Telles sont

les raies

691,20

(0),

1

073,8I

(6),

1

~0~,,093

(2),

1 725,298(3),

1

839,23

(4), qui

sont des raies Sb lll et

les raies

361,6~

(2),

888 44

(0),

932,32

(2),

937,17

(3),

1

087,22

(5),

1

~OU,3~

(1)

qui

sont des raies Sb IV. De

plus,

un très

grand

nombre de raies

(nous

en avons

compté

jusqu’à 34)

de la liste SbII de

Lang,

surtout au

début et à la fin de cette

liste,

sont absentes de nos

clichés et il est

permis

de supposer

qu’une

partie

d’entre elles

appartiennent

à des

impuretés.

Enfin les

interprétations théoriques

proposées

par

Lang

et Ves-tine ont été rectifiées sur

plusieurs points

par le travail

récent de

Krishnamurty.

Nous avons

gardé

les attributions de

Lang

au

spectre

SBII

chaque

fois

qu’elles

étaient confirmées par nos clichés on n’étaient pas contredites par eux.

Nous avons pu

ajouter

au

spectre

Sbll

quelques

raies

qui

ne

figurent

pas chez

Lang.

Sblll. - Dans son mémoire de

1930,

Lang

a

pro-posé

une classification assez

complète

du

spectre Sblll,

comportant

14

multiplets

dans la

région

de Schumann. Dans une correction

ajoutée

à son mémoire de

1932,

Lang

a reconnu que 6 de ces

multiplets

sont u

rejeter.

Nous avons vérifié que cette correction était

justifiée,

les raies éliminées étant absentes de nos clichés ou ne

s’y

présentant

pas

toujours

avec le caractère Sb III.

Parmi les raies que

Lang

a

supprimées

de sa classifi-cation

Sblll,

les suivantes

rnanquent

sur nos elit-,Iiés :

1

()i8,10

(5),

1 098,34

(10), 2

091,85

(2), 2

127,00

(5).

Les raies

999,62

(5)

et 1

379,58

(8) paraissent

d’excita-tion IV ou

V ;

les raies 1

056,58

(10),

1073,76

(5)

et

1

762,30 ( 12)

paraissent

d’excitation Il. Semblent pou-voir

appartenir

au

spectre

Sb III les raies

1 069,93

(20),

1 135,43(10), 1 205,20(50), 1

?-~0,6~ (~o), ~ ~0~,~8(ZO),

(4)

Pattabhiramiah et Rao ont

proposé

une

analyse

assez détaillée du

spectre

SbIII en

s’appuyant

princi-palement

sur les résultats bien connus de Kimura et

Nakamura concernant la

séparation

cles

spectres

d’étincelle d’ordres successifs. Leur

analyse

ne

com-porte

que deux doublets dans la,

région qui

nous

inté-resse. L’un de ceux-ci

(~ ~~ --~ 3 P)

est formé par les

raies 1 839.1

(4)

et 1

814,3

(2) qui

sont

peut

être

effec-tivement des raies Sb III.

Quant

au doublet

(2.P - a S)

formé

par les

raies 2

270,13

(1)

et 2 182,5

(4),

il est totalement invisible sur nos clichés.

Sb IV. - Parmi les raies attribuées à par

Green et

Lang,

il y en a 5

qui

n’ont pas été confirmées

par Gibbs et

Vieweg.

Ce sont les raies 1

214,78

(5),

1

086,50

(5),1

51 3,3fi

(~~), 1

i4.s,86

(15), 1 051,33 (10).

Nous sommes d’accord avec Gibbs et

Vieweg

pour

supprimer

ces raies du

spectre

SbIV. Les deux

pre-mières n’existent pas sur nos clichés et sont sans doute des raies

d’impuretés.

Les trois autres ont été retrou-.

vées par nous avec un caractère de faible excitation

qui

les

rapproche

des raies SbII. Les autres raies Sb IV de Green et

Lang

sont conservées par Gibbs et

Vieweg

et leur caractère est assez bien confirmé sur nos

propres clichés.

Parmi les raies classées Sb IV par Gibbs et

Vieweg

il y en a 3 que ces auteurs ont munies de

points

d’in-terrogation.

Ce sont les raies

1480,05

(15),

1

205,18(15)

et 1

1~1,~~9

(40).

La

première

de ces raies nous

semble

pouvoil appartenir

effectivement au

spec-tre mais les deux autres se

présentent

sur nos

clichés comme des raies Sb III et ont d’ailleurs été classées comme telles par

Lang.

A

part

ces deux

con-tradictions assez

importantes,

nos attributions sont

généralement

compatibles

avec celles de Gibbs et

Vieweg.

Un certain nombre de raies nouvelles sont

signalées

dans notre liste comme

présentant

le

carac-tère Sb/F.

Badami a

ajouté quelques

raies Sb IV à la liste de Gibbs et

Vieweg.

Un certain nombre de ses attribu-tions sont conciliables avec l’examen de nos clichés. Toutefois les raies 2

116,1 (0)

et 1

406,59

(1)

manquent

chez nous et la

raie 2 278,03

(4)

pourrait

être une raie

d’impureté.

La raie 1

585,17

(2)

appartient

probable-ment et la raie 1

538,13

(5)

appartient

certainement

au

spectre

SBII,

où elle a d’ailleurs été

cataloguée

par

Lang.

Sb V. - Parmi les

multiplets

attribués à Sb V par

Lang,

il y en a un

(~2P

-

62S)

dont la

première

com-posante

746,01

(1)

se trouve à l’intérieur de la

région

que nous avons

explorée

au réseau

normal,

l’autre

699,20

(3)

est au début de la

région explorée

au réseau

tangent.

Aucune de ces deux raies n’est visible sur nos clichés.

Deux autres

multiplets

d’une intensité notable se

retrouvent bien sur nos clichés et offrent des

carac-tères

compatibles

avec l’attribution Sb V. Ce sont les

multiplets (5’S - 32P)

et

(5’P - i§9D)

constitués

res-pectivement

par les raies 1

126,Ù0

(12),

1 104,32 (8)

et

898,02(1),

8~s,~~

(6) (1), 831,00(6).

La même attribution nous

paraît

acceptable

pour le

multiplet

(.~2I-) - 6~) suggéré

par Badami et

qui

comporterait

les raies

1 906, ti (7), 1833,65(8)

et 1

796,89

(5).

Par contre le

multiplet (52D - 52F)

de

Lang,

qui

serait formé par les raies très intenses 1

524,47

(2)

et

1

505,70

(12),

nous semble

appartenir

à un ordre

d’excitation très inférieur à V et même à 1 Y. Ces raies

sont

probablement

des raies

Sb/I,

comme l’a d’ailleurs

admis

Lang

lui-même dans son mémoire de 1932. Nous n’avons pas rencontré sur nos clichés des raies

nouvelles

pouvant

être classées avec certitude comme

raies Sb V.

Sb VI. - En ce

qui

concerne le

spectre

Sb

vl,

nos

observations sont en désaccord très

marqué

avec les résultats

qui

ont été

publiés

par

Sclmpflc.

1 ~ Un certain nombre de raies d’intensité faible ou

modérée

(0

à

10)

données par cet auteur sont abse)ttes de nos clichés :

2° D’autres ne se retrouvent que d’une

façon

incer-tanne,

avec une différence de

longueur

d’onde

supé-rieure aux erreurs de mesure :

3~ Parmi les raies les

plus

intenses de la liste de

Schoepfle figurent

des raies classées SBIV par Gibbs et

Vieweg :

4° D’autres raies tle la liste oeil été classées Sb ll ou Sb III par

Lang.

Ex. :

(1) Cette raie a été substituée par Gibhs et Vieweg il la raie

(5)
(6)
(7)
(8)
(9)

224

D’autres encore

apparaissent

sur nos propres clichés

comme raies de faible excitation

(II

ou

Ill).

Ex. :

Pour tous ces

motifs,

nous pensons que la

spécifica-tion du

spectre

Sb

VI,

telle

qu’elle

a été

proposée

par

Schaepfle,

ne

peut

pas être considérée comme définitive.

Aussi les raies de cet auteur ont-elles été

reportées

sur

notre liste non sous la mention

VI,

mais avec

l’indi-cation Sch.

Analyse

des

spectres

Sb VI et Te VII. - Au

cours d’un récent travail

(1)

sur « Les

spectres

du

soufre et du tellure dans l’ultraviolet lointain », nous

avons

signalé

que le

spectres

du tellure

présente

dans la

région

extrême trois raies intenses

qui

semblent être

d’après

la loi

d’analogie

des

spectres

isoélectroniques

les trois raies fondamentales du

spectre

Te VII.

. Il

s’agit

des trois raies suivantes :

Te VII.

L’attribution que nous

proposions

pour ces raies était faite avec

quelque

réserve. D’une

part,

les raies en

question,

qui

s’observent

fréquemment

en second et

même en troisième

ordre,

nous semblaient d’une inten-sité

trop

forte pour

appartir

à un

spectre

d’excitation aussi élevée que Te VII. D’autre

part,

les différences de

fréquences

3P1

-1P1-

9 366 et

IP1 -

a~1= 8 5~e

devraient se retrouver entre divers

couples

de raies

provenant

de transitions entre certains termes de la

(1) L. et E. BLOCH. J. de

Physique

et Le Rad., 1935, 6, 441.

configuration

6dq 7s et les trois termes

3Pj, 1P1,

3Di

dérivant de la

configuration

6d~’7p.

Ces transitions ont

été elles aussi

spécifiées

par

Schoepfle,

et les

diffé-rences de

fréquence

9 366 et 8 556 sont

incompatibles

avec son tableau. Les nombres

correspondant proposés

par

Schcepf le

sont 8 842 et 7 ~~~8.

Les nouvelles recherches

expérimentales

que nous avons

entreprises

sur les

spectres

de l’antimoine et

dont nous donnons ici les résultats nous

permettent

d’être moins réservés et viennent indirectement à

l’appui

de

l’interprétation

exprimée

dans le tableau II. Le

spectre

de l’antimoine dans l’ultraviolet extrême

présente

en effet lui aussi trois raies d’une intensité

exceptionnelle,

qui

sont encore très fortes en second

ordre. Ces raies se

placent

bien dans la

région

où la loi

d’analogie

des

spectres isoélectroniques permet

de

prévoir

les raies fondamentales de Sb

VI,

spectre

pré-cédant immédiatement Te VII dans la série

isoélec-tronique qui part

de Pd I. Le tableau suivant est

l’ana-logue

de celui

qui

a été dressé

plus

haut pour Te VII.

Sb VI.

Ici encore, les nombres donnés par

Sclmpfle

dans son

analyse

du

spectre

Sb VI

(S 950 et 5 950)

sont

incom-patibles

avec notre tableau. Le nombre 8950

peut

à la

rigueur

être considéré comme

équivalent

à

8 9~0,

mais l’écart entre 5 et 6445 est certainement

inadmis-sible.

Dans le dessein de lever ces

contradictions,

nous nous

sommes demandé si la loi

d’analogie sppetroscopique

permet

à elle seule de décider entre les valeurs de A/V

proposées

par nous et les valeurs déconlant des classi-fications de

Schoepfle.

Le tableau suivant fait

con-naître,

pour toute la série

isoélectronique

1>dI,

A-II,

Cd

III, In 1 V,

Sn

V,

Sb

VI,

Te

VII,

les

intensités,

les

longueurs d’onde,

les nombres d’onde LV et les

diffé-rences

premières

et secondes

A, iV et AV relatives

aux

(10)

Les nombres

placés

entre

parenthèses

sont les nombres déduits du travail de

Schoepfle.

On voit que le nombre

(8842)

ne se

place

pas sur la série des

P,)

croissants et que les nombres

(5950)

et

(7248)

ne se

placent

pas non

plus

sur la série des A vrai dire notre nombre 446

présente

lui aussi une

légère

anomalie,

moins

impor-tante toutefois que le nombre

(892)

de

Schaepfle.

Nous

ne voulons retenir de cette

comparaison qu’une

pre-mière

présomption

en faveur des

hypothèses

que nous

substituons à celles de

Schmpfle.

Afin d’arriver à une certitude

plus complète,

nous avons recherché si les classifications

proposées

par

Schoepfle

pour les

spectres

Sb VI et Te

VII,

classifica-tions d’où les raies fondamentales

1S0

-

3Pi,

1SQ

-

’Pi, 1So

-

3D1

sont absentes et

qui

ne

permettent

par suite aucun contrôle

interne,

ne

pourraient

pas être

remplacées

par des tableaux nouveaux, où les trois raies fondamentales trouveraient

place

et où les

diffé-rences de

fréquence

définies par ces raies seraient

respectées.

En ce

qui

concerne Sb

VI,

nous sommes arrivés à

une conclusion assez satisfaisante. Le tableau ci-contre groupe l’ensemble des combinaisons que nous croyons

reconnaître entre les termes

pairs

les

plus profonds

5dl" tis

(ID3,

3 D 2

3Di, ID2)

et les termes

1- - - - - -- -.

impairs 5d’ 6p

La

plupart

des raies

qui figurent

dans ce tableau

sont de celles

auxquelles

nous avons attribué une forte

ou une très forte excitation

(1

V,

I V

+, 1 ) :

rien ne

s’op-pose,

d’après

ce

qui

a été dit

plus

haut,

à ce

qu’elles

soient effectivement des raies Sb VI.

Quelques

raies faibles ou très faibles

figurent

dans notre liste sans

caractère bien déterminé.

Cinq

seulement des raies que

nous classons se retrouvent dans

l’analyse

de

Sch0153pfle.

Notre classification

est,

au moins aussi correctement

que la

sienne,

en accord avec la loi des doublets

irré-guliers.

Mais les trois raies fondamentales y trouvent

leur

place

et les écarts de

fréquence correspondants

se

(11)

226

Sb VI.

acceptable.

Cette

circonstance,

jointe

au fait que nos

raies sont sélectionnées

parmi

les raies de très forte

excitation,

nous

porte

à croire que nos

hypothèses

se

rapprochent plus

de la réalité que celles de

Sclmpfle.

Nous voyons aussi dans notre tableau une

confir-mation de nos

suggestions

touchant les trois raies fon-damentales.

Dans le cas de Te

VII,

nous avons cherche de même à établir le

système

complet

des

multiplets

(12)

Te VII.

reconnues par

Schoepfle.

Les raies du tellure sur

les-quelles

nous avons fait

porter

nos recherches sont celles que nous avons

publiées

dans notre travail de 1935 et

qui

ont été obtenues au moyen d’un

spectrographe

à

réseau

tangent.

Ce

spectrographe

donnait dans la

région

intéressante

(vers 1000 À)

une

dispersion

de

7 À par mm.

Malgré

cette

dispersion

assez grande,

nos

résultats pour Te VII

présentent

un peu moins de

sécu-rité que pour Sb VI. La raison en est que nous ne

(13)

condi-228

tions d’excitation

variables,

et

permettant

de caracté-riser nettement les raies d’excitation très élevée. Nous

avons dû nous appuyer dans nos recherches

unique-ment sur la loi des doublets

irréguliers, complétée

heu-reusement par les résultats

qui

semblent

acquis

dans le cas de Sb VI.

Le tableau ci-contre contient l’ensemble des

mul-tiplets qui

nous semblent le

plus probables

dans le cas

de Te Vll. Il est assez naturel que les raies même les

plus

fortes de ce

spectre

de haute excitation

apparais-sent avec une intensité modérée. Les trois raies de base

1S0-1Pj,

sont seules vraiment intenses. Ici encore la loi des doublets

irréguliers

est

respectée

et les écarts de

fréquence

des raies fonda-mentales se retrouvent sensiblement dans le tableau.

La seule raie

qui

soit commune à notre tableau et à celui de

Schoepfle

est la raie

857,54

(~s2013~o~

Il est à noter que la raie très faible

934,79

(00) figure

à deux

places

différentes Cette

coïncidence,

loin d’être

suspecte,

nous

paraît

très

acceptable

si l’on remarque que les deux combinaisons

homologues

sont

déjà

très voisines dans Sn V

(?,

1217,b0

et

1218,2 1)

et aussi dans

Sb VI (A

10~6,~~

et

1 U~6,90).

Par contre nous sommes

obligés

de

signaler

que les combinaisons du terme

3p°"¿

comprennent

deux raies

importantes 1004,45

(3)

et

1035,81

(2) qui

ont

déjà

été utilisées par

Krishnamurty (’)

comme raies classées du

spectre

Te III. Il est

possible

qu’il

y ait là des

super-positions.

De toutes

façons,

les raies en

question

vien-nent se

placer

dans notre tableau avec des intensités et

des

fréquences

très

acceptables. Ajoutons

que la

pré-sence des raies associées

11~~,69

(1)

et ~ 188,9~

(1)

aug-mente la vraisemblance de

l’hypothèse

que nous propo-sons. Enfin la loi des doublets

irréguliers

ne

permet

de

conjecturer

pour la tête de

multiplet

À

1004,45

(3D~

-

3 po"),)

aucune autre raie dont la

longueur

d’onde

et l’intensité soient convenables. Nous nous

conten-tons de

signaler

cette

difficulté,

que nous sommes hors d’état de

résoudre,

mais

qui

ne

paraît

pas

pouvoir

entacher d’erreur l’ensemble de nos résultats.

Si l’on admet l’exactitude de notre

façon

de

voir,

les termes

principaux

des

spectres

Sb VI et Te Yll se

clas-(1) KRISHNAMURTY. Proc. Roy. Soc., 4935, ’154, 478.

sent de la manière

suivante,

la valeur 0 étant attribuée par convention au terme le

plus

profond

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