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Etude de la qualité physico-chimique et bactériologique des eaux d’irrigation de l’Oued Djendjen (Jijel)

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

ةيبعشلا ةيطارقميدلا ةيرئازجلا ةيروهمجلا

République Algérienne Démocratique et Populaire ةرازو

يملعلا ثحبلا و يلاعلا ميلعتلا

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

يحي نب قيدصلا دمحم ةعماج –

لجيج

Université Med-Seddik Benyahia- Jijel

Mémoire de fin d’études

En vue de l’obtention du diplôme : Master Académique en Biologie Option: Toxicologie de l’environnement

Thème :

Jury de soutenance: Présenté par :

 Président : ROULA. S BOUHENNI ZAKIA

 Examinateur : BALLI. N GHOUIL MERIEM

 Encadreur : Dr. KRIKA. A

Session :……… Numéro d’ordre :…………

Année universitaire : 2016-2017

Laboratoire d’analyse de l’Office Notionnel d’assainissement (O.N.A) d’El Milia.

Laboratoire d’analyse de l’Algérienne des eaux (A.D.E) de Jijel.

Etude de la qualité physico-chimique et bactériologique des eaux d’irrigation de l’Oued Djendjen (Jijel)

ةيلك ةايحلا و ةعيبطلا مولع

مولعلا و طيحملا مولع مسق

ةيحلا فلا

Faculté des Sciences de la Nature et de la vie Département des Sciences de l’Environnement et des Sciences Agronomiques

(2)

Avant tout nous adressons nous remerciements à ELLAH, le tout puissant pour la volonté, la santé et la patience qu’il nous a donné durant toutes ces longues années d’études et pour la réalisation de ce travail que nous espérons être utiles.

Nous tenons à exprimer nos plus sincères remerciements et notre profonde gratitude à notre encadreur le Dr. Krika A, d’avoir accepté de nous encadrer sur le thème, de nous avoir conseillé judicieusement, orienté, encouragé et de nous apporter une attention tout au long de ce travail.

Nous remercions également le président Mr. Roula. S et l’examinatrice Mm.

Balli. N, pour avoir bien voulu s’intéresser à ce travaille et le juger.

Nous faillais à nos devoirs si nous n’adressais pas nos remerciements à tous les enseignants de département d’environnement et des sciences agronomiques qui ont contribué à notre formation.

Nous tenons à remercier vivement nos chères parents pour leurs aides, nous espérons qu’ils trouvent en ce travaille la récompense pour les sacrifices consentis.

Nous remercions également tous les personnes de l’O.N.A et surtout Mr.

Bouderda M, et touts les personnes de la direction de l’ADE.

Remerciement

(3)

Je dédie se modeste travail :

A ma très chère mère « Aicha » qui m’a toujours a porté son amour et son affection

A mon père « Nour- Eddin » qui sacrifie beaucoup pour moi ;

A mon encadreur, Dr. Krika A;

A mes frères « Abed-Elrahim, Nadjib » et mes sœurs et toute ma famille de Bouhenni ;

A tous mes enseignements des premières jusqu'à l’université ;

Ames très chers amis et mes collègues et à tous que l’on connait de près ou de loin

A mes camarades de la promo, je dite « Mille Merci ».

Zakia

(4)

Dédicace

Je dédie se modeste travail :

A ma très chère mère « El-Drifa » qui m’a toujours a porté son amour et son affection

A mon père « Abed-Alrahman » qui sacrifie beaucoup pour moi ;

A mon encadreur, Dr. Krika A;

A mes frères « Mouhemmad, Rayan » et mes sœurs

« Ismahan, widad » et toute ma famille ; A tous mes enseignements des premières jusqu'à

l’université ;

Ames très chers amis et mes collègues, Je dite « Mille Merci ».

Meriem

(5)

Sommaire

Liste des Tableaux Liste des Figures Liste des abréviations

Introduction ………... 01

Chapitre 1. Etat des connaissances 1. L’eau………... 03

2. Type des eaux………. 03

2.1. Eau souterraine ………... 03

2.2. Eau de surface ………... 03

2.2.1. Eau stagnante………..……… 04

2.2.2. Eau courante ……….………... 04

3. Objectifs de la qualité ……… 04

4. La pollution des eaux ……… 05

4.1. Définition ……….……... 05

4.2. Principaux types de polluants des eaux ……… 05

5. Propriétés des eaux d’irrigation ……… 05

5.1. Propriétés physiques ………. 05

5.1.1. La température (T°C) ………... 05

5.1.2. Le potentiel hydrogène (pH) ……… 06

5.1.3. La conductivité électrique (CE) ……….. 06

5.1.4. L’oxygène dissous (OD) ……….. 06

5.1.5. La demande chimique en oxygène (DCO)……… 06

5.1.6. La demande biochimique en oxygène (DBO5)………. 07

(6)

5.2.2. Les nitrites (NO2-

)……….... 07

5.2.3. L’ammonium (NH4+ )……… 08

5.2.4. Les phosphates (PO4) ……….. 08

5.3. Les propriétés bactériologiques……….……….. 08

5.3.1. Les coliformes……….. 08

5.3.1.1. Les coliformes fécaux (CF)………... 09

5.3.1.2. Les coliformes totaux (CT) ………... 10

5.3.2. Les streptocoques fécaux (SF) ………. 10

6. Méthodes d’estimation de la qualité de l’eau………. 11

6.1. Indice de pollution organique (IPO)……… 11

6.2. Indice de qualité microbiologique (IQM)………..……….. 11

Références bibliographiques……….…….. 12

Chapitre 2. Matériel et méthodes 1. Présentation de la zone d’étude………. 14

1.1. Situation géographique de la région d’étude ………... 14

1.2. Description de l’Oued Djendjen ………. 14

1.3. Etude climatologique ……….. 15

1.4. Aperçu pédologique ……….... 15

1.5. Le couvert végétal ………... 16

1.6. L’activité socioéconomique ………... 16

2. Justification de choix des paramètres physicochimiques et microbiologiques ……….. 17

2.1. Prélèvements et techniques d’analyse ………. 18

2.2. Méthode de prélèvement……….. 18

3. Les paramètres physicochimiques et chimiques mesurables……….……. 18

3.1. Le pH………... 18

3.2. La conductivité électrique (CE)………... 18

3.3. L'oxygène dissous (OD)……….. 19

(7)

3.5. La demande chimique en oxygène (DCO)………... 19

3.6. Substances eutrophisantes : différentes formes d’azote et de phosphore (nutriments)……... 19

4. Les paramètres bactériologiques………. 20

5. L'analyse statistique……… 21

Références bibliographiques………... 22

Chapitre 3. Résultats et discussion 1. Distribution spatiale des paramètres physico-chimiques et microbiologiques………... 24

1.1. Les paramètres physico-chimiques……….. 24

1.1.1. Le pH………. 24

1.1.2. La conductivité électrique (CE) ………... 26

1.1.3. Oxygène dissous (OD)………. 27

1.1.4. La demande chimique en oxygène DCO……….. 28

1.1.5. La demande biologique en oxygène DBO5……….. 29

1.1.6. Les nitrates……… 30

1.1.7. Les nitrites………. 30

1.1.8. Les phosphates………..……… 31

1.1.9. L’ammonium………. 32

1.2. Les paramètres microbiologiques……… 32

1.2.1. Les coliformes totaux………... 33

1.2.2. Les coliformes fécaux………...……… 33

1.2.3. Les streptocoques fécaux……….. 33

2. Méthodes d’estimation de la qualité de l’eau………...…….. 34

2.1. Indice de pollution organique (IPO)………. 34

2.2. Indice de qualité microbiologique (IQM)………. 36

Références bibliographiques……….……….. 38

Conclusion générale………... 40

(8)

Glossaire

(9)

Tableau 01. La réserve en eau de la terre……… 3

Tableau 02. Principaux causes de pollution des eaux……….. 5

Tableau 03. Classes de l’indice de pollution organique………... 11

Tableau 04. Classes de la pollution microbiologique………... 11

Tableau 05. Propriétés physicochimiques des eaux étudiées ……….. 24

Tableau 06. Normes Algériennes spécifique aux eaux de surface………... 26

Tableau 07. Matrice de corrélation globale entre les paramètres physicochimiques mesurés à Oued Djendjen……….. 28 Tableau 08. Variations spatiales des paramètres microbiologiques des eaux d’Oued Djendjen………. 32 Tableau 09. Qualité de l’eau de l’Oued Djendjen selon l’indice de pollution organique (IPO)……….. 35 Tableau 10. Qualité de l’eau de l’Oued Djendjen selon IQM (IPO)……… 36

(10)

Figure 01.Coliformes fécaux (a), Coliformes totaux (b) et Streptocoques fécaux (c)….. 10 Figure 02. Organisation administrative de la wilaya de Jijel……..……….. 14 Figure 03. La carte géographique de la région d’Oued Djendjen…….………..……….. 15 Figure 04 a. Localisation des points de prélèvement………..………….. 17 Figure 04 b. Illustrations des trois stations de prélèvement (a: station 1, b: station 2 et c: station 3)……….

18

Figure 05. Evolution spatiale des paramètres physico-chimiques des eaux de l’oued Djendejn……….

25

Figure 06. Carte d'indice de pollution organique (IPO) des eaux naturelles de l’oued Djendjen……….

35

Figure 07. Carte d'indice de la qualité bactériologique de la zone d’étude……….. 37

(11)

OMS: Organisation Mondiale de la Santé

O.N.A: Office National d’Assainissement d’El-Milia ADE: Algérienne Des Eaux

%: Pourcentage

km3: Kilomètre cube ppm: Partie Par Million m3: Mètre Cube

PCB: Poly-Chloro-Biphényle

T (°C): Température en Degré Celsius PH: Potentiel Hydrogène

Log: Logarithme H+: Ion d’Hydrogène

CE: Conductivité Électrique cm2: Centimètre Cube

µS/ Cm : Micro-Siemens par Centimètre OD: Oxygène Dissous

DCO: Demande Chimique en Oxygène mg/ l: Milligramme Par Litre

g/ l: Gramme par Litre

DBO5 : Demande Biologique en Oxygène durant 5 jours NO3-

: Nitrates NO 2-

: Nitrite PO4: Phosphates

H3PO4 : Acide Phosphorique NH4+

: Ammonium

(12)

±: Plus ou Moins CF: Coliforme Fécaux CT: Coliforme Totaux SF: Streptocoque Fécaux

IPO: Indice de Pollution Organique IQM: Indice de Qualité Microbiologique.

ANOVA: Analyse de Variance

JOA: Journal Office de la république Algérienne AFNOR: Association Française de Normalisation.

H2SO4: Acide Sulfurique NPP: Nombre le Plus Probable

BCPL: Bouillon Lactosé au Poupre de Bromocrésol D/ C: Double Concentration

S/ C: Simple Concentration

(13)

L’

eau est devenue indispensable à notre vie quotidienne, à notre santé à nos loisirs, mais aussi à la plupart des activités économiques. Elle est une condition de la qualité et de la diversité de notre environnement.

La question de la qualité de l'eau au sein des programmes humanitaires se pose essentiellement en termes de consommation humaine et d'irrigation, et la mauvaise qualité de l'eau peut être induite par des activités anthropiques ou par des phénomènes naturels.

L’organisation mondiale de la santé (OMS) définie la qualité d'une eau à travers des paramètres physiques, chimiques et biologiques, mais aussi à partir l’usage de cette eau.

En Algérie, la situation des cours d’eau devient de plus en plus préoccupante à cause des quantités importantes de rejets polluants non traités qui sont déversés dans ces écosystèmes aquatiques. Pour étudier de près cette situation, nous avons choisi un cours d’eau périurbain qui connait une démographie croissante et un développement continu du secteur agricole le long de ses rives: l’Oued Djendjen.

Les objectifs de la présente étude consiste à :

Déterminer la qualité physicochimique actuelle de l’Oued Djendjen à travers une série des paramètres physicochimiques à savoir : le pH, l’oxygène dissous (OD), conductivité électrique (CE), la demande biochimique en oxygène (DBO5), la demande chimique en oxygène (DCO), nitrate (NO3-), nitrite (NO2-), le phosphore (PO4) et l’ammonium (NH4+).

Procéder à la recherche des germes pathogènes présents dans l’eau de l’Oued Djendjen à savoir: les coliformes totaux (CT), les coliformes fécaux (CF) et les streptocoques fécaux (SF).

Pour mettre en exergue la qualité globale des eaux et son évolution spatiale dans le cours d’eau étudié, nous avons jugé intéressant de faire une synthèse de ces résultats par la méthode indicielle (l’Indice de Pollution Organique et l’Indice de Qualité Microbiologique).

Notre investigation est consignée dans un document articulé en trois chapitres: le premier chapitre est consacré à une synthèse bibliographique sur la pollution organique et bactériologique des écosystèmes aquatiques. Le deuxième chapitre est consacré à la présentation de la zone d’étude, matériel utilisé et les méthodes d’analyses. Dans le troisième chapitre, sont présentés les résultats obtenus après analyses, ainsi qu’une analyse statistique, afin de mieux interpréter les résultats obtenus et identifier les différentes corrélations entre les

(14)

2 différentes variables étudiées. Ce travail est achevé par une conclusion et des recommandations.

(15)

1. L’eau

L’eau est un élément fondamental de la vie, recouvrant 72 % de la surface de la terre, et représentant une réserve totale de 1350 milliards de km3 dans la biosphère (Genin et al., 2003).

L’eau, à l’état liquide, solide ou gazeux est le composé le plus abondant à la surface de la terre. L’ensemble des réserves d’eaux, qu’on trouve dans divers endroits, se réparties entre plusieurs réservoirs (Tab. 1). La teneur volumique de l’eau dans l’atmosphère est d’environ 9 ppm soit 0.001 % (Bliefert et Perraud, 2008).

Tableau 01. La réserve en eau de la terre (Bliefert et Perraud, 2008).

Domaine de l’hydrosphère Volume de l’eau en (106km3)

Les mers 1370

La glace et la neige (pole entre autres) 29

Les nappes phréatiques 9.5

Eau de surface (lac et fleuves) 0.13

Atmosphère 0.013

Biosphère 0.0006

L’eau joue un rôle très primordial dans l’état physique et dans la conservation des aliments. L’eau participe à l’édification de la structure des principaux composants, et à l’interaction des nombres autres molécules (Bauer et al., 2010).

2. Type des eaux 2.1. Eau souterraine

Les eaux souterraines constitue 22 % des réserves d’eau douce soit environ 1000 milliards d’eau m3. Leur origine est due à l’accumulation des infiltrations dans le sol qui varient en fonction de sa porosité et de sa structure géologique. Elles se réunissent en nappes (Claude, 2010).

2.2. Eau de surface

Les eaux de surface se répartissent en eaux circulantes (courante) ou stocker (stagnante).

Elles se forment à partir, soit de l’émergence de nappes profondes en sources ou du rassemblement d’eau de ruissèlements (Claude, 2010).

Elles peuvent être polluées par les apports directs ou par les apports indirects, rappelons que les installations d’irrigation et de drainage, qui augmentent ou accélèrent la circulation de l’eau dans le sol, augmentent les risques de pollution des eaux de surface (Grosclaude, 1999).

(16)

2.2.1. Eau stagnante

Caractérisée par un courant de vitesse nulle ou quasi nulle, elles désignent de milieu aquatique dont les eaux se renouvelant lentement ; elle constitue l’ensemble des écosystèmes lentiques (Ramade, 1998).

Situées aux points bas des réseaux hydrographiques, non seulement les eaux stagnantes reçoivent la pollution mais elles l’accumulent et la transforment. Une subissant du même coup les effets de cette accumulation et de ces transformations une eau qui stagne favorise la sédimentation des particules en suspension et limite l’oxygénation au strict minimum permis par la diffusion, ce qui entraine rapidement la désoxygénation des eaux profondes (Grosclaude, 1999).

2.2.2. Eau courante

Regroupent toutes les eaux « en mouvement » : sources, torrents, ruisseaux, rivières, fleuves, constituant un vaste réseau hydrographique qui mène à la mer. Ce sont des milieux ouverts présentant des échanges constantes avec les systèmes qu’ils traversent (Genin et al., 2003).

3. Objectifs de la qualité des eaux

L’établissement des objectifs de la qualité repose sur deux types de démarches parallèles ; l’une est politique. Elle coordonne les avis et intérêts de l’administration, des industriels, des élus locaux et de l’ensemble des usagers pour obtenir un consensus sur les objectifs de qualité à assigner au milieu naturel, selon les résultats de la seconde démarche qui est technique et qui nécessite :

 La connaissance de la qualité initiale des rivières et leurs usages.

 Savoir associer à chaque usage une liste de critères de qualité afin de satisfaire l’usage présent ou future.

 Avoir une bonne connaissance des rejets et de leur évolution dans le temps, et leur assigner des valeurs maximales admissibles.

Ces objectifs, qui ont un caractère règlementaire ont été pris en considération dans tous les projets d’aménagements ou dans la définition des normes de rejets à respecter pour les installations riveraines (station d’épuration, industries, etc.) (Amara et Maza, 2012).

(17)

4. La pollution des eaux 4.1. Définition

Le problème de la pollution des eaux représente sans aucune doute un des aspects les plus inquiétants de la crise globale de l’environnement. En effet à la différence de divers phénomènes de pollution qui ne constituants qu’une menace potentielle susceptible d’affecter à l’avenir les activités humaines, la crise de l’eau sévit déjà depuis longtemps et avec une gravité sans cesse accru, affectant aussi bien les pays industrialisés que ceux de Tiers-Monde (Ramade, 2000).

4.2. Principaux types de polluants des eaux

On peut distinguer plusieurs catégories de polluants des eaux selon leur nature. Tout en soulignant le caractère arbitraire de toute typologie, nous proposons dans le tableau ci- après une classification des diverses causes de pollution des eaux (Ramade, 2000).

Tableau 02. Principaux causes de pollution des eaux (Ramade, 2000).

Type de pollution Cause ou nature chimique Source ou agent I. Physique

Radio-isotopes Rejets d’eaux chaudes Centrale électriques

Installation nucléaires II. Chimique

Pollution par les fertilisants Pollution par des métaux et métalloïdes toxiques Pollution par les pesticides Pollution par les composés organochlorés

Nitrates, phosphates Mercure, cadmium, plomb, aluminium, arsenic, etc.

insecticides, fongicides, herbicides

PCB, chlorophénols, solvant chlorés

Agriculture (lessives) Métallurgie, industrie chimiques, combustions Agriculture, traitement des talus d’infrastructures routières ou ferroviaires Industrie (usage

domestiques)

III. Organique

Effluents chargés de matière organiques fermentescibles (glucides, lipides, protides)

Effluents domestiques ou industriels

IV. Microbiologique Bactéries, virus Effluents urbains ou

d’industries agroalimentaires (abattoirs par exemple)

5. Propriétés des eaux d’irrigation 5.1. Propriétés physiques

5.1.1. La température (T°C)

La température des eaux superficielles (rivière, lacs et retenues) est très variable selon les saisons et peut passer de 2°C en hiver à 30°C en été. Les eaux souterraines sont à température

(18)

relativement constante toute l’année, 12° C environ lorsque leur environnement n’est pas modifié (Savary, 2010).

5.1.2. Le potentiel hydrogène (pH)

Le pH est un coefficient basé sur la concentration en ion H+ d’une solution (Coureau et Zavagli, 2007). Il est définit par l’expression : pH= - log (H+) (Ramade, 2000).

Le pH correspond, pour une solution diluée, à la concentration d’ions hydrogène. Il mesure l’acidité ou la basicité (alcalinité) d’une eau, le pH d’une eau naturelle dépend de l’origine de celle-ci et de la nature des terrains traversés (Savary, 2010).

5.1.3. La conductivité électrique (CE)

La conductivité électrique d’une eau est la conductance d’une colonne d’eau comprise entre deux électrodes métalliques de 1 cm2 de surface et séparées l’une de l’autre de 1 cm. Elle est l’inverse de la résistivité électrique. L’unité de conductivité est siemens par centimètre (µS/ cm) (Rodier et al., 2005).

5.1.4. L’oxygène dissous (OD)

C’est la quantité d’oxygène présente dans l’eau à l’état dissous. Celle-ci est toujours faible de sort que la teneur en oxygène dissous constitue dans les écosystèmes limniques et marins un facteur limitant. La concentration de l’oxygène dissous dans une eau naturelle déponde de plusieurs facteurs écologiques abiotiques : la température, pression atmosphérique, pression partielle de vapeur d’eau.

Dans un biotope aquatique donné, la solubilité partielle de l’oxygène va être réduite par d’autres facteurs écologiques tels la salinité et la charge en matière organiques fermentescibles (DBO) (Ramade, 2002).

5.1.5. La demande chimique en oxygène (DCO)

La demande chimique en oxygène correspond à la quantité d’oxygène consommée par voie chimique pour oxyder l’ensemble des matières oxydables dans l’eau (Coureau et Zavagli, 2007).

Il s’agit là de la quantité d’oxygène (en mg / l, g/ l ou autres) qui est nécessaire pour oxyder principalement les composés organiques présents dans l’eau. Les substances qui se trouvent dans l’eau sont traitées chimiquement dans des conditions d’oxydation très sévères, de façon à estimer aussi celles qui sont difficilement dégradables biologiquement, comme les composés organiques chlorées.

La valeur de la DCO est une indication importante, avec laquelle en peut caractériser la pollution globale d’une eau par des composés organiques (Bliefert et Perraud, 2008).

(19)

5.1.6. La demande biochimique en oxygène (DBO5)

La demande biochimique en oxygène indique la quantité d’oxygène nécessaire aux microorganismes contenus dans l’eau pour dégrader les matières organiques biodégradables présentes. Elle traduit la fraction biodégradable dans l’eau. Elle est évaluée à 20°C durant 5 jours. La consommation est exprimée en milligramme d’oxygène par litre d’eau (Coureau et Zavagli, 2007).

La DBO est une mesure de la teneur dans l’eau en substances biochimiquement dégradables, plus la quantité en composées biochimiquement oxydables est importante, plus la valeur de la DBO est élevée (Bliefert et Perraud, 2008).

Le quotient entre la DBO5 et la DCO, appelé le degré de dégradation biochimique.

α= DBO5 /DCO

Peut théoriquement se trouver entre 0 et 1. Cette valeur sert de mesure rudimentaire pour déterminer la dégradabilité biochimique des composées dans les eaux ou dans les eaux usées.

Plus cette valeur est proche de 0, et plus la quantité de composés non dégradables biochimiquement est élevée (Rodier et al., 2005).

5.2. Propriétés chimiques 5.2.1. Les nitrates (NO3-)

L’ion nitrate (NO3-), est la forme la plus oxydée de l’azote. Les teneurs en nitrates dans les eaux naturelles dépondent des nombreux processus biogéochimiques qui constituent le cycle de l’azote. À l’état naturelles les concentrations en nitrates sont faibles (quelques mg.L-1au maximum) (Chery, 2006).

Les nitrates (NO3-), sont des ions minéraux nutritifs solubles dans l’eau, qui sont directement assimilables par les plantes. Ils sont ajoutés au sol soit directement par les agriculteurs soit indirectement par le fumier ou le purin (Bliefert et Perraud, 2008).

Ils sont abondamment répandus dans le sol, dans la plupart des eaux et dans les plantes ou ils sont nécessaires à la synthèse des végétaux. Solubles dans l’eau, ils se retrouvent naturellement en faible concentration dans les eaux souterraines. Sans apport artificiel, les eaux de surface ne contiennent pas plus de 10mg / l de nitrates (Savary, 2010).

5.2.2. Les nitrites (NO2-)

C’est une forme chimique peu abondante dans les eaux. Elle est très rare car elle ne constitue qu’un terme de passage entre les formes nitrates et ammoniums lors de processus de

(20)

nitrification et de dénitrification (Faurie et al., 2012). Les nitrites se forment lorsque les conditions sont réductrices. Ce sont des molécules intermédiaires qui apparaissant dans les sédiments et les eaux lors de la dénitrification sous l’action de bactéries telles Pseudomonas denitrificans par réduction de l’ion nitrate. Les nitrites présentent une certaines toxicités pour les êtres vivants y compris certaines bactéries anaérobies (Ramade, 2000).

5.2.3. L’ammonium

L’azote ammoniacal (NH4+) résulte essentiellement de la dégradation aérobie de l’azote organique (protéines, acides aminés, urée…) lequel provient en grande partie, en milieu urbain, du rejet d’eaux usées non ou insuffisamment épurées. La dégradation du NH4+

en nitrites (NO2-

) puis en nitrates (NO3-

) via le processus de nitrification consomme de l’oxygène dissous et participe aux phénomènes d’eutrophisation. Le NH4+

en lui-même n’est pas nuisible mais peut se transformer sous certaines conditions en ammoniac (NH3), un gaz soluble dans l’eau et toxique pour la vie aquatique. Le NH4+

est en général rapidement absorbé par les organismes aquatiques mais il peut être présent en quantités importantes dans les eaux polluées par des matières organiques et peu oxygénées (Shresthae et kazama, 2007).

5.2.4. Les phosphates (PO4)

Le phosphore existe sous deux formes : minérale ou organique. La première forme est soluble, la deuxième, particulaire, n’est pas toujours mobilisable. Seule forme naturelle du phosphore minéral, est le produit final de la dissociation de l’acide phosphorique H3PO4 (Chery, 2006).

Les phosphates sont les plus solubles, les plus courants provenant de P dissous dans l’eau:

ils sont la seule forme disponible pour le métabolisme biologique sans autre modification chimique tous les Orthophosphates sont des sels d’acide phosphorique et contiennent un ou plusieurs anions phosphate PO4. Tous phosphates dissous dans l’eau sous forme d’anions, H2PO-4, HPO42-

, PO4

en fonction de pH.

Les phosphates sont couramment éliminés des eaux usées par précipitation avec de la chaux ou des sels métalliques (Eugen, 2012).

5.3. Les propriétés bactériologiques 5.3.1. Les coliformes

Sont des bactéries gramm négatives des groupes d’Escherichia coli (E. coli), les coliformes appartiennent à la famille des Enterobacteriaceae et sont surtout représentés par quatre genres

(21)

dans les échantillons naturels : Citrobacter, Escherichia, Enterobacter et Klepsiella (Ramade, 2002).

On distingue dans l’analyse des eaux deux groupes au plan nosologique : les espèces de coliformes thermo-tolérants, capables de croitre à 44°C, d’origine humaine et souvent pathogènes, et les coliformes totaux (qui croissent à 37°C) dont certains ne sont pas liés aux matières fécales. Par suite de leur ubiquité dans les eaux continentales et littorales et des risques qu’ils représentent pour l’hygiène publique, des seuils de potabilité (ou d’acceptabilité pour les eaux de baignade) ont été établis pour ce type de bactérie (Ramade, 1998).

Les coliformes ayant les propriétés suivantes :

 Ce sont des bacilles à gramm négatifs, non sporulés, oxydase, aéro-anaérobies ou anaérobies facultatifs.

 Il pouvant ce développer en présences de celles biliaires ou d’autre agent de surface équivalents et fermentent le lactose avec production d’acide et de gaz en 48 heures à une température de 35 à 37° c (± 0.5) (Delarras, 2007).

5.3.1.1. Les coliformes fécaux(CF)

Les coliformes thermo-tolérants ou fécaux (température d’incubation = 44° C) sont capables de se développer à 44°C (fig. 1a). Escherichia.coli est un membre de ce groupe. En effet, les coliformes thermo-tolérants autres que Escherichia .coli peuvent se trouver dans les eaux enrichies en matière organique, comme les produits de décomposition des plantes et du sol (Coureau et Zavagli, 2007).

(22)

(a) (b)

(c)

Figure 01. Coliformes fécaux (a), Coliformes totaux (b) et Streptocoques fécaux (c).

5.3.1.2. Les coliformes totaux (CT)

Les coliformes totaux (température d’incubation 37° C) sont des indicateurs de pollution d’origine organique, présents naturellement dans le sol et la végétation (Coureau et Zavagli, 2007).

Les coliformes totaux existent dans les matières fécales mais se développent dans les milieux naturels (sol, végétation, eaux naturelles) (fig. 1b). Leur origine n’est donc pas strictement fécale. Les eaux traitées ne doivent pas contenir de coliformes (Savary, 2010).

5.3.2. Les streptocoques fécaux (SF)

Les streptocoques fécaux sont des bactéries ubiquistes, saprophytes des eaux, de l’air et du sol. Elles sont aussi commensales des cavités naturelles ou des téguments de l’homme et des animaux ; certaines streptocoques sont strictement adaptés à l’homme (fig. 1c).

Certaines espèces peuvent être pathogènes. Les espèces fécales de streptocoques et d’entérocoques du groupes D, sont recherchées en tant qui indicateurs de contamination fécale dans les eaux (Delarras, 2007).

(23)

6. Méthodes d’estimation de la qualité de l’eau 6.1. Indice de pollution organique (IPO)

Cet indice est calculé en intégrant les concentrations de 4 paramètres liés à la pollution organique : demande biologique en oxygène (DBO5), ions ammonium (NH4+

), nitrites (NO2-

) et les phosphates (PO4). La valeur de l’IOP varie de 1 à 5. Cet indice, introduit en 1986 et utilisé depuis 1996 en Région Wallonne, est donc un indice révélateur de pollutions d’origine organique (domestique ou agricole) à condition de ne pas s’en tenir à des analyses trop ponctuelles dans le temps.

Pour calculer l’IPO, il suffit de faire la moyenne de classes obtenues pour les quatre paramètres selon le tableau suivant :

Tableau 03. Classes de l’indice de pollution organique (Leclercq et Maquet, 1987).

classes

DBO5

(mg-O2.L-1)

Ammonium

(mg-N.L-1) Nitrites (µg-N.L-1)

Phosphate

(µg-N.L-1) IP0*

Classes de pollution organique

1 2 3 4 5

< 02 2.1- 05 5.1- 10 10.1- 15

> 15

< 0.1 0.1- 0.9 1.0- 2.4 2.5- 6.0

> 6.0

< 05 06- 10 11- 50 50- 150

> 150

15 16- 75 76- 250 251- 900

> 900

5.0-4.6 4.5-4.0 3.9-3.0 2.9-2.0 1.9-1.0

Pollution organique nulle Pollution organique faible Pollution organique modérée Pollution organique forte Pollution organique très forte

*IPO = moyenne des numéros de classes des 4 paramètres.

6.2. Indice de qualité microbiologique (IQM)

Comme pour les analyses chimiques, il est possible de calculer pour les cours d’eau un indice de contamination bactériologique à partir du dénombrement de différents germes dont les principaux, généralement associées à la pollution organique, sont les bactéries totales, les coliformes fécaux et les streptocoques fécaux.

Tableau 04. Classes de la pollution microbiologique (Bovesse et Depelchin, 1980).

Classes CT

(MPN/100ml)

CF (MPN/100ml)

SF (MPN/100ml)

IQM Classes de pollution

microbiologique 1

2 3 4 5

< 2000 2000- 9000 9000- 45000 45000- 36000

> 360000

< 100 100- 500 500- 2500 2500- 20000

> 20000

< 05 05- 10 10- 50 50- 500

> 500

4.3-5.0 3.5-4.2 2.7-3.4 1.9-2.6 1.0-1.8

contamination Fécale nulle contamination Fécale faible contamination Fécale modérée contamination Fécale forte contamination Fécale très forte NB. Nous proposons le calcul de la moyenne des numéros de classes, comme pour l’IPO

(24)

1-Amara L, Maza K. (2012).Contribution à l’appréciation des qualités physicochimiques et microbiologiques des eaux d’Oued Djendjen (Willaya de Jijel). Master : Toxicologie de l’environnement. Université de Jijel, 39 p.

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Sites internet:

1- https://www.google.com/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fexperteau.com%2Fimages%2 Finterface%2Finfos-grid%2Fcoliformes.

(26)

1. Présentation de la zone d’étude 1.1. Situation géographique

La région de Jijel fait partie du Sahel littoral de l'Algérie, elle est située au Nord-Est entre les latitudes 36° 10ʹ et 36° 50ʹ Nord et les longitudes 5° 25ʹ et 6° 30ʹ Est. Le territoire de la wilaya dont la superficie s'élève à 2396 km2 est bordé:

Au Nord par la méditerranée.

Au Sud par la wilaya de Mila.

Au Sud-Est par la wilaya de Constantine.

Au Sud-Ouest par la wilaya de Sétif.

La wilaya de Skikda délimite la partie Est, tandis que celle de Bejaia borde la partie Ouest.

Administrativement la wilaya compte 28 communes (fig. 02) organisées en (11) onze Daïra (Boudjedjou, 2010).

Figure 02. Organisation administrative de la wilaya de Jijel (Wikipédia.org).

1.2. Description de l’Oued Djendjen

Oued Djendjen prend naissance dans les massifs des Babords aux niveaux de la région d’Erragène avec une direction d’écoulements Est-Ouest puis Nord-Sud (fig. 03) .L’Oued se jette dans la mer méditerranée.

Le bassin versant de l’Oued Djendjen s’étend sur une superficie de 525 km2 dont 80 km2 sont situés dans la wilaya de Sétif. Le débit est de l’ordre de 600 m3/ s, la largeur est de 30 à 50

(27)

m, tandis que le lit majeur pendant la période de crue est de 100 à 400 m (Adjimi et Labiod., 2009).

Figure 03. La carte géographique de la région d’Oued Djendjen (googleearth).

1.3. Etude climatologique

La région de Jijel est considérée parmi les régions les plus pluvieuses d’Algérie. Elle est caractérisée par un climat méditerranéen, pluvieux et froid en hiver, chaud et humide en été. Les températures variant entre 20° C et 35° C en été à 5° C et 15° C en hiver. La saison de pluie dure environ 06 mois. Les vents dominants soufflent généralement de la mer vers le continent (Alioua et Kahlessenane, 2015).

1.4. Aperçu pédologique

La pédologie de la région de Jijel se subdivise en quatre principaux types de sol :

 Sols bruns parfois lessivés, couvrent 50 % de la superficie de texture moyenne à fine.

 Sols bruns calcaires sur marne, de texture lourde, généralement peu épais sur les fortes pentes, caractérisés par une bonne capacité de rétention.

 Sols d’érosion peu évolués, sur substrats calcaires.

 Sols d’apports alluviaux profonds, de texture variable, plus riche en élément fertilisants.

Dans les endroits nus du cordon dunaire ou le sable est continentale remanie par le vent, il est de couleur blanche ou beige friable et sans structure. Dans les endroits couverts de végétation (Rétama, Tamarin) ; le sable est friable en surface, de plus en plus humide et compact en dessous de couleur beige à gris. Au niveau de la partie inondée, le sol est formé de dépôts vaseux issus de

(28)

la matière organique ainsi que de sédiment qui ont évolués avec le temps vers une couche compacte ou tourbière.

La pédologie de la région de zone d’étude donne des sols à dominance d’apports alluviaux, profonds, de texture variable plus riche en élément fertilisants (Boukaka et Guermat, 2011).

1.5. Le couvert végétal

Il est représentée par la présence de diverses espèces faisant partir aux différentes strates connues. Le Tamarin (Tamarix gallica) et le Peuplier noir (Populus nigra) de la strate arborée, le lentisque (Pistacia lentiscus) et Laurier rose (Nerium aleander) de la strate arbustive, et le Ciste (Cytisus triflorus) de la strate herbacée. Il est noté que la présence de ces espèces est fréquente régulièrement dans les trois stations échantillonnées.

1.6. L’activité socioéconomique

La willaya de Jijel est liée principalement à certaines activités reflètent la nature de la région telles que la pèche, la récolte de liège et l’agriculture. Ceci, n’a pas empêché l’implantation de certaines unités industrielles dans le cadre de développement économique qu’a connue la région. Parmi ces unités, on peut citer le cas de la société africaine de verre (AFRICAVER) et d’EURO SIGICO (conserverie de TAHER) qui déversent directement leurs rejets dans l’Oued de Djendjen (Amara et Maza, 2012).

Outre ces activités industrielles, l’activité agricole constitue le nerf de l’économie de la région, elle est axée essentiellement sur la culture maraichères.

2. choix des paramètres physicochimiques et bactériologiques

Les analyses physico-chimiques concernent les paramètres suivants : le pH, la conductivité électrique, les nitrates, les nitrites, l’ammonium, les phosphates, l’oxygène dissous, la DBO5 et la DCO

Pour les paramètres bactériologiques, nous avons effectué la recherche systématique des germes indicateurs de pollution qui sont :

 Les organismes coliformes (coliformes totaux).

 Les coliformes fécaux (thermotolérants).

 Les streptocoques fécaux.

(29)

3. Prélèvements et techniques d’analyse

Trois stations ont été choisies sur l'hydrosystème sujet d'étude (fig. 4a-b). Le choix de ces stations est basé sur la facilité d’accès et de prélèvement et la situation des points de prélèvement par rapport aux rejets polluants.

Deux prélèvements d’eau ont été réalisés dans chaque station au cours du mois d’Avril 2017. Nous avons effectué au total 06 prélèvements pour l’analyse physico-chimique et bactériologique des eaux.

Figure 4 a. Localisation des points de prélèvement.

(30)

Figure 4b. Illustrations des trois stations de prélèvement (a: station1, b: station 2 et c: station 3).

3.1. Méthodes de prélèvement

L’échantillonnage des eaux se fait dans des flacons stériles polyéthylènes de 1000 ml. Leur transport au laboratoire s’effectue dans une glacière pour maintenir une température de 4°C (Rodier et al., 2005).

Les analyses des échantillons sont effectuées dès l’arrivée au laboratoire (ADE Jijel pour les analyses bactériologiques et ONA(office national d’Assainissement d’El Milia) pour les paramètres physicochimiques. Les méthodes utilisées sont celles préconisées par AFNOR (1999).

4. Les paramètres physicochimiques mesurables 4.1. Le pH

Le pH est en relation avec la concentration en ions hydrogène H+ présents dans une eau (Rejsek, 2002). Il a été déterminé à l’aide d’un pH mètre électrique (modèle WTW H 801) en prolongeant l’électrode dans l’eau. Les résultats sont exprimés en unité pH.

4.2. La conductivité électrique (CE)

La conductivité est la propriété qui possède une eau de favoriser le passage d’un courant électrique. Elle est due à la présence dans le milieu d’ions qui sont mobiles dans un champ électrique. Elle dépond de la nature de ces ions dissous et de leurs concentrations (Rejsek, 2002).

a b

c

(31)

Elle est mesurée à l’aide d’un conductimètre de terrain (modèle WTW H 801) équipé d’un dispositif de régulation ou de compensation de température qui permet une lecture directe à la température de référence de 20° C. Les résultats sont exprimés en µs/ cm.

4.3. L’oxygène dissous (OD)

La teneur des eaux en OD déponde de plusieurs facteurs, dont l’équilibre de la pression partielle entre l’oxygène de l’air et l’oxygène dissous dans l’eau, des apports dus à la photosynthèse algale, des processus de respiration des organismes et de dégradation de la matière organique détritique (Druart et Balvay, 2007). La concentration en oxygène dissous est exprimée en mg O2/ l (Rejsek, 2002).

4.4. La demande biochimique en oxygène (DBO5)

La DBO5 ou Demande Biologique en Oxygène sur 5 jours, représente la quantité d’oxygène nécessaire aux micro-organismes pour oxyder (dégrader) l’ensemble de la matière organique présente dans un échantillon d’eau maintenu à 20° C, à l’obscurité, pendant 5 jours (Druart et Balvay, 2007).

La mesure de la DBO5 est très utilisée pour surveiller les rejets et le fonctionnement des stations d’épuration.

La DBO5 d’une eau de surface non polluée, varie normalement de 2 à 20 mg/ l. Au-delà, on peut suspecter une pollution (Rodier et al., 2005).

4.5. La demande chimique en oxygène (DCO)

La DCO correspond à la quantité de dioxygène, provenant de la réduction du dichromate de potassium, nécessaire pour oxyder les matières oxydables dans les conditions de la normalité.

Ces matières oxydables étant en très grande majorité des matières organiques, même si certains sels peuvent être oxydés, on pourra considérer la DCO comme une mesure de la totalité des matières organiques contenues dans une eau (Rejsek, 2002).

4.6. Substances eutrophisantes : différentes formes d’azote et de phosphore (nutriments)

Des éléments tels que l’azote (N) et le phosphore (P) constituent des éléments nutritifs (nutriments) indispensables aux végétaux. Les composés qui en contiennent comme les

phosphates et les nitrates constituent dès lors des matières nutritives de choix pour les végétaux.

Les concentrations en nitrites (NO2-

), nitrates (NO3-

), ammoniac (NH3) et ammonium (NH4+

), phosphates (PO3-

), azote (N) et phosphore (P) sont dès lors des paramètres importants pour le suivi de la qualité des eaux de surface. L’azote « Kjeldahl » représent l’azote organique (ex. acides aminés, urée) et l’azote ammoniacal. Quant à l’azote « total », il correspond à la

(32)

somme de l’azote organique, de l’azote ammoniacal, des nitrites et des nitrates (Shrestha et kazama, 2007).

Les phosphates interviennent dans la composition de nombreux détergent s. Ils doivent être dégradés et hydrolysés par les bactéries en orthophosphates pour être assimilables par les autres organismes aquatiques. Le contenu en phosphore total reprend non seulement les orthophosphates mais également les polyphosphates (détergents, rejets industriels) et les phosphates organiques. L’eutrophisation peut déjà se manifester à des concentrations relativement basses en phosphates (50 µg P/ l) (Ekholm et Krogenus, 1998).

Les eaux naturelles non polluées contiennent généralement peu de nitrates. Les nitrates présents dans l’eau peuvent provenir de sources soit indirectes soit directes. Le lessivage des

terres après épandage d’engrais, les eaux usées domestiques et certaines eaux usées à caractère basique constituent des sources directes de nitrates (Ball et Church, 1980).

Des concentrations élevées en nitrites témoignent souvent de la présence de matières toxiques. Les nitrites sont sur tout nuisibles pour les jeunes poissons. On considère que la situation est très critique à partir d’une concentration de plus de 3 mg NO2-

/L (Lisec, 2004).

Le dosage des nitrates, nitrites, phosphates et d’ammonium nécessite le recours aux techniques de spectrophotométrie (Annexe 01). Ce sont des méthodes analytiques quantitatives qui nécessitent la mise en œuvre d’abord, d’une réaction colorée spécifique à une espèce chimique donnée, puis à mesurer l’absorbance (densité o cette solution une fois traversée par un faisceau lumineux, ce dernier est choisi en fonction de l’espèce chimique en solution.

Généralement, plus l’échantillon est concentré, plus il absorbe la lumière dans les limites de proportionnalité.

La densité optique des échantillons est déterminée par un spectrophotomètre préalablement étalonné sur la longueur d’onde (λ) d’absorption de la substance à étudier (Rodier et al., 2009).

5. Les paramètres bactériologiques

L’objectif de l’analyse bactériologique d’une eau n’est pas d’effectuer un inventaire de toutes les espèces présentes, mais de recherche soit celles qui sont susceptibles d’être pathogènes soit, ce qui est souvent plus aisé, celles qui les accompagnent et qui sont en plus grand nombre, en particulier dans l’intestin de l’homme et sont par leur présence indicatrices d’une contamination fécale, donc associées au péril fécal (Rodier et al., 2005).

(33)

Les paramètres bactériologiques sont déterminés par la méthode du Nombre le Plus Probable (NPP) (Rodier et al., 1996; Lebres et al., 2002; Delarras, 2003).

Après une incubation de 24 h à 37°C, les tubes présentant un virage de couleur violet vers le jaune et un dégagement de gaz sont considérés positifs. Les coliformes totaux sont dénombrés après une incubation de 24 h et 48 h à 37 °C. Les tubes contenant le milieu bouillon lactosé au pourpre de bromocrésol, sont munis d’une cloche de Durham (test présomptif).

Les tubes positifs (fermentation du lactose et production de gaz) sont repiqués pour un test confirmatif sur milieu Schubert munis d’une cloche de Durham puis incubés pendant 24 h à 48 h à 44 °C. Il se traduire par un virage de couleur et un dégagement de gaz qui sont témoins de la présence de coliformes fécaux (Annexe 02).

La recherche des streptocoques est effectuée sur le milieu Rothe à 37°C pendant 24 h (test présomptif). À partir des tubes de Rothe positifs, on effectue une subculture sur milieu Eva Litsky pendant 24 h à 37°C (test confirmatif). Les résultats sont exprimés en nombre de germes par 100 ml suivant la table de Mac-Grady (Franck, 2002).

6. Analyse statistique

Dans un premier temps, des histogrammes sont réalisés afin de mieux visualiser les mesures et les analyses effectuées et par conséquent les commenter aisément. Dans un second temps, l’ensemble des résultats obtenus sont traités sur un plan statistique en mettant en œuvre une Analyse de la Variance à un facteur (ANOVA) grâce au logiciel STATISTICA (version 8.0).

Lorsque l’analyse de la variance est significative (p < 0.05), le test de Newman-Keuls permet une classification des moyennes, en faisant ressortir des groupes homogènes. Par ailleurs, l’analyse statistique par le test de corrélation de Pearson (matrice de corrélation) a permis de mettre en relief les relations potentielles entre les différentes variables à tester.

(34)

22 1-Adjimi N, Labiod I., (2009). Etude spatiotemporelle de la qualité physicochimique des eaux d’Oued Djendjen (Wilaya de Jijel). Option : Pathologie des écosystèmes. Université de Jijel, 39 p.

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2- https://www.google.dz/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fi.imgur.com%2FHKWXEw K.jpg %3F1&imgrefurl=https%3A%2F%2Fjijel.info%2Flocal%2F2603-video- penetrante-djenjen-a-la-ville-d-el-eulma-une-faible cadence &docid=

ZX_PaKhKiHSLKM&tbnid= Rl_V4Icd TA1ZrM%3A &vet=10 v Oued Djen Djen%2C Wilaya de Jijel.

(36)

24 1. Distribution spatiale des paramètres physico-chimiques et microbiologiques

1.1. Les paramètres physico-chimiques

Les résultats des analyses physico-chimiques (moyenne ± écart type, valeur minimale et maximale) sont regroupés dans le tableau 05 et illustrés dans les figures 05a-i, représentant l’évolution spatiale des valeurs moyennes ± écarts types.

Pour une meilleure compréhension des résultats obtenus, ils seront comparés à ceux de la norme Algérienne pour les eaux de sur face mentionnés dans le tableau 06.

Tableau 05. Propriétés physico-chimiques des eaux étudiées.

Paramètres Minimum Maximum Moyenne Ecart-type

pH 7.15 7.545 07.36 0.16

CE (µS.cm-1) 545 600 571 23.3

OD (mg.L-1) 3.14 4.50 3.79 0.54 DBO5 (mg.L-1) 5.30 7.30 6.25 2.78 DCO (mg.L-1) 19.5 40.40 27.6 2.99 PO4 (mg.L-1) 0.11 0.23 0.16 0.05 NO2- (mg.L-1) 0.03 0.05 0.021 0.01 NO3 -

(mg.L-1) 11.88 16.41 14.5 2.11 NH4+(mg.L-1) 0.024 0. 46 0.198 0.10

1.1.1. Le pH

Le pH est une grandeur sans unité qui renseigne sur le caractère acide d’une solution.

L’acidité d’une solution aqueuse est directement liée à la présence d’ions oxonium (H3O+) dans le milieu (Verchier et al., 2011). Ce paramètre conditionne l’équilibre d’une eau (Bremend et Vuichard, 1973).

En solution aqueuse (l’eau est le solvant), la gamme de pH mesurable est comprise entre 0 et 14.

 Une solution dont le pH est égal à 7 est dite « neutre».

 Une solution dont le pH est compris entre 0 et 7 est dite «acide».

 Une solution dont le pH est compris entre 7 et 14 est dite «basique» (Verchier et al., 2011).

(37)

Figure 05. Evolution spatiale des paramètres physico-chimiques des eaux de l’oued Djendejn.

6,8 7 7,2 7,4 7,6

1 2 3

Stations pH

500 550 600 650

1 2 3

Stations CE (µs/cm)

0 1 2 3 4 5

1 2 3 Stations

OD (mg/l)

0 10 20 30 40 50

1 2 3 Stations

DCO (mg/l)

0 2 4 6 8

1 2 3

Stations DBO5 (mg/l)

0 5 10 15 20

1 2 3 Stations

NO3-(mg/l)

0 0,02 0,04 0,06

1 2 3

Stations NO2- (mg/l)

0 0,1 0,2 0,3

1 2 3

Stations PO4 ( mg/l)

0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5

1 2 3 Stations

NH4+ ( mg/l) a

a

a

a

a a

a a a

a a

a a a

a

b b

b

b b

b b

ab c

c c

c a

h

i g

e f

d c

b

(38)

26 Les valeurs observées révèlent que le pH est neutre à légèrement alcalin dans les trois stations localisées le long de l’Oued Djendjen (tableau 05). Elles varient de 7.16 ± 0,02 au niveau de la station (St1) à 7.52 ± 0,03 au niveau de la station (St3), ce qui témoigne d’un pH conforme à la réglementation des eaux de tous les points de prélèvements (tab. 06).

L’étude de la figure (05a) montre que les valeurs moyennes du pH varient selon un gradient croissant d’amont en aval. Ceci, été mis en évidence par l’analyse de la variance qui fait apparaitre un effet station très significatif (F= 92.7; p < 0.01**) (annexe 03). Il ressort de cette figure, que le pH augmente généralement de l’amont vers l’aval, suite probablement aux rejets de deux unités industriels (AFRICVER) et EURL SIJICO (conserverie de TAHER) situées en l’aval de l’Oued.

Par ailleurs, le pH d’une eau naturelle dépend aussi d’un certains nombres de facteurs tels que la nature et la géologie du bassin versant, le ruissellement agricole, la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère, ainsi que l'accumulation et la décomposition des détritus organiques dans l'eau (Savary, 2010, Belghiti et al., 2013,Krika et Krika, 2017).

Tableau 06. Normes Algériennes spécifique aux eaux de surface (JOA, 2011).

Paramètres Limites permissibles

pH 6.5-09

CE (µS.cm-1) 2800

OD (mg.L-1) 08

DBO5 (mg.L-1) 40

DCO (mg.L-1) 120

PO4 (mg.L-1) 0.40 NO2-

(mg.L-1) 0.10

NO3- (mg.L-1) 50 NH4+

(mg.L-1) 4.0

Colif. T (MNP/ 100 ml) 00 Colif. F (MNP/ 100 ml) 00 Strepto. F (MNP/ 100 ml) 00 1.1.2. La conductivité électrique (CE)

La mesure de la conductivité permet d’évaluer rapidement mais très approximativement la minéralisation globale de l’eau et d’en suivre d’évolution. D’une façon générale, la conductivité s’élève progressivement de l’amont vers l’aval des cours d’eau, les écarts sont

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