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Évolution du cours au fil du temps

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Academic year: 2022

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(1)

de robots

UPJV, Département EEA M2 EEAII, parcours ViRob

Fabio MORBIDI

Laboratoire MIS

Équipe Perception et Robotique E-mail: fabio.morbidi@u-picardie.fr Année Universitaire 2015/2016

Mercredi 10h00-12h30 et jeudi 9h00-12h30 salle TP202

(2)

Évolution du cours au fil du temps

Localisation, navigation et asservissement

Localisation et navigation de robots (ViRob)

•  Vision avancée (ViRob)

•  Asservissement visuel (Opt.) 2011-2012

2012-2013

2014-2015 2015-2016 Localisation et

navigation de robots (ViRob)

(3)

Deux problèmes cruciaux …

Où suis-je?

Comment aller de A à B ?

Navigation!

Localisation!

?

A

? B

et aussi …

•  Comment détecter B ?

•  Comment éviter les obstacles ?

(4)

Chapitre 1: Localisation

Chapitre 2: Navigation

1.1 Introduction et défis

2.1 Stratégies de navigation 2.2 Architectures de contrôle 2.3 Navigation vers un but

1.3 Localisation par filtre de Kalman 1.2 Odométrie

1.4 Autres techniques de localisation

2.4 Evitement d’obstacles

(5)

•  Introduction to Autonomous Mobile Robots

R. Siegwart, I.R. Nourbakhsh, D. Scaramuzza, MIT press, 2ème éd., 2011 (chapitres 4, 5 et 6)

•  Principles of Robot Motion: Theory, Algorithms, and Implementations

H. Choset, K.M. Lynch, S. Hutchinson, G.A. Kantor, W. Burgard, L.E. Kavraki, S. Thrun, MIT press, 2005

•  Robotics: Modelling, Planning and Control

B. Siciliano, L. Sciavicco, L. Villani, G. Oriolo, Springer, 1er éd., 2009 (chapitres 4, 12)

•  Estimation with Applications to Tracking and Navigation:

Theory Algorithms and Software

Y. Bar-Shalom, X.R. Li, T. Kirubarajan, John Wiley & Sons, 2001 (chapitres 5, 6 et 12)

Bibliographie

Matériel de cours: http://home.mis.u-picardie.fr/~fabio/Teaching.html

(6)

On suppose que vous avez une bonne connaissance de:

•  Algèbre linéaire (opérations sur matrices, valeurs et vecteurs propres, etc.)

•  Calcul multidimensionnel (gradient, matrice jacobienne, etc.)

•  Théorie des probabilités et de l’estimation, variables et processus aléatoires

•  Notions de base de robotique mobile (cours PARM)

Note finale =

Structure du cours: CM (2 chapitres), 4 TD

Contrôle: 2 DS (exercices, quéstions de theorie), 3 TP

1 2

DS1 + DS2 2

+

TP1 + TP2 + TP3 3

(7)

Chapitre 1 : Localisation

F. Morbidi 2015/2016

de robots

UPJV, Département EEA M2 EEAII, parcours ViRob

(8)

Plan du chapitre

•  Introduction et défis

•  Odométrie

•  Localisation par filtre de Kalman

•  Autres techniques de localisation

Partie 2

Partie 3 Partie 1

Partie 4

(9)

Partie 1 : Introduction et défis

(10)

Introduction

•  Localiser: “Déterminer la place de quelque chose,

l'endroit où se situe quelque chose” (Dict. La Rousse)

Vous êtes ici

(11)

Introduction

Facile

Hypothèse: nous avons une carte de l’environnement

Difficile

(12)

Introduction

•  Robotique manipulatrice

▫  Robots sériels : où est l’effecteur ?

 Robot « fixe »

 A partir de la valeur des variables articulaires on peut

déduire la pose 3D de l’effecteur (modèle géométrique directe)  Connaissance des longueurs des segments nécessaire

 Plus un problème de calibrage que de localisation

(13)

Introduction

•  Robotique manipulatrice

▫  Robots parallèles : où est l’effecteur?

  Plus complexe que sériel

 Grande dynamique

 Plusieurs bases pour un même effecteur

 Mais zone/volume de mouvement limité et facilement identifiable

(14)

Introduction

•  Robotique mobile

▫  Environnement ouvert

▫  Pas de lien fixe avec l’environnement

▫  Pas de mesures directes de la pose (x, y, θ)

▫  Zone de mouvement

« sans limite »

Video ETHZ

(15)

Introduction

•  Objectif : la navigation

▫  A grande échelle : besoin de localisation

▫  Compétence importante et difficile d’un robot mobile

▫  Pour le succès de la navigation:

Perception: le robot doit interpréter ses capteurs pour extraire des données pertinentes

Localisation: le robot doit déterminer sa position dans l’environnement

Décision: le robot doit décider de comment agir pour atteindre son but

Commande du mouvement: le robot doit actionner ses moteurs pour réaliser la trajectoire désirée

(16)

Perception

Action

Décision

Environnement

Paradigme “See-Think-Act”

Introduction

(17)

Exemple …

Perception: Il y a un mur en face!

Action: Régle la vitesse des roues, par exemple:

Décision: Tourne à gauche

ωG(t) = 0.5 rad/s, ωD(t) = 0.1 rad/s, t [ta, tb]

(18)

Introduction

•  Localisation: il a reçu la plus grande attention de la recherche au cours des derniers décennies

(19)

Où intervient la localisation ?

Connaissance, base de données

Localisation, construction de carte

Extraction d’information et

interprétation

Capteurs

Mission, commandes

Cognition,

planif. de trajectoire

Réalisation de chemin

Action Environnement,

monde réel

perception contrôle de mouvement

« position » carte globale

données brutes

modèle d’environnement, carte locale

commande d’actionneurs trajectoire

(20)

Introduction

•  Schéma général de localisation d’un robot mobile

base de données, carte

encodeurs prédiction de

position (odométrie)

observation appariement mise à jour de

position (estimation ?)

position prédite

perception

données brutes des capteurs ou primitives extraites

OK

observations appariées position

(21)

Les défis de la localisation

•  Principalement

▫  Le bruit

  Perception (capteurs)   Action (actionneurs)

▫  L’aliasing

  L’aliasing perceptuel définit le fait

que deux lieux distincts peuvent avoir

la même apparence

(22)

GPS = Global Positioning System (constellation de 24 satellites orbitant à 20000 km)

GPS!

Les défis de la localisation

•  Intuitivement

▫  « GPS précis » : solution ultime pour la localisation

Informe le robot de sa position exacte

Intérieur et extérieur

Réponse immédiate à la question « où suis-je ? »

▫  Mais… un tel capteur n’existe pas !

GPS précis à quelques mètres

Inadapté pour des environnements à taille humaine et encore moins pour les micro- et nano-robots

GPS ne peut pas fonctionner à l’intérieur ou dans un

environnement encombré (canyons urbains et gratte-ciel)

(23)

Les défis de la localisation

•  Au delà des limitations du GPS

▫  Localisation est plus que la connaissance de position absolue

Exemple : robot interactif

  Éventuellement besoin d’une position absolue   Position relative aux humains aussi importante   Sa tâche de localisation doit inclure:

 Perception (multi-capteurs) pour identifier les humains  Calcul de sa position relative aux humains

(24)

Les défis de la localisation

  Atteindre un lieu particulier demande plus qu’une « simple » localisation

 Étape de décision

 Sélection de stratégie pour atteindre des buts

  Besoin d’acquérir ou de créer un modèle de son environnement : une carte (ex. SLAM)

 Aide le robot dans sa planification de trajectoire

•  En résumé, la localisation c’est plutôt

▫  Construire une carte de l’environnement

▫  Identifier la position du robot relativement à la carte

(25)

Les défis de la localisation

•  Éléments cruciaux de cette localisation

▫  Les capteurs du robot

▫  Les actionneurs du robot

•  Les capteurs et actionneurs sont inexactes et incomplets

  Une mesure parfaite n’existe pas

  Tout l’environnement ne peut être mesuré d’un coup

(26)

Le bruit des capteurs

•  Perception

▫  Capteurs : fondamentaux

▫  Leur degré de discrimination de l’environnement est donc critique

•  Le bruit des capteurs

▫  Inconsistance de mesures dans un même environnement

▫  Source:

  Primitives de l’environnement non perçues

  Négligence de ces primitives

(27)

Le bruit des capteurs

•  Exemple 1

▫  Système de vision pour localisation à l’intérieur

  Utilisation des couleurs détectées par caméra CCD   Soleil caché : illumination différente (fenêtres)

  Valeurs de teinte non constantes   Couleurs « bruitées » pour le robot   Teinte inutilisable sauf si …

 Connaissance de la position du soleil  Connaissance des nuages

  Autres : flou (mise au point, robot a bougé), etc.

(28)

Le bruit des capteurs

•  Exemple 2

▫  Sonar : télémètre à ultrasons

  Rapport signal sur bruit très pauvre

  Ultrasons émis vers une surface lisse, mal orientée

 Signal non reflété vers le capteur, pas d’écho de retour  Une petite quantité d’énergie peut revenir malgré tout

▫ Si le seuil sur l’amplitude d’énergie reçue en est proche

▫ Parfois le sonar permettra de détecter l’objet …

▫ Parfois non …

▫ Par conséquent :

▫  Pour le robot, un environnement inchangé peut donner deux lectures différentes pour un sonar

émetteur récepteur

(29)

Le bruit des capteurs

▫  Plusieurs sonars

 Interférences

 de l’environnement

 entre émetteurs d’ultrasons

 Sur les robots mobiles, en général

 Entre 8 et 48 sonars sur une même plateforme (anneau)  Dans certains environnements

▫ Interférences « multi-chemins » en émissions sonars

▫ Un signal émis par un sonar est reçu par un autre …

 Peut engendrer d’importantes erreurs de mesures (sous-

estimation): ils se produisent rarement, moins de 1% du temps

En résumé …

•  Le bruit de perception réduit l’information utile des mesures d’un capteur

•  La solution est de prendre en compte plusieurs mesures, en les fusionnant au cours du temps ou avec d’autres capteurs afin d’améliorer globalement l’information perceptuelle du robot

(30)

L’aliasing perceptuel

•  Second inconvénient des capteurs

▫  Le contenu informationnel des mesures peut être très faible

▫  Exacerbe les problèmes de perception et de localisation

▫  Problème peu intuitif pour les humains

  On ne rencontre que rarement ce phénomène

  La perception humaine, particulièrement la vision, tend à percevoir des informations uniques dans chaque état local unique   Chaque lieu différent semble différent

  Mais pas facile:

Se déplacer dans un bâtiment inconnu qui est complètement sombre

Se déplacer dans un labyrinthe à taille humaine (pas unicité visuelle)

(31)

L’aliasing perceptuel

•  En robotique

▫  L’aliasing est la norme et non l’exception !

▫  Exemple : sonars ou proximètres IR

  Champ de perception étroit

  Information de profondeur dans une seule direction

  Pas d’info comme couleur, texture, rigidité de surface …   Même avec plusieurs de ces capteurs, plusieurs états

dans l’environnement donnent les mêmes mesures   Formellement :

Il y a une association N à 1 des états de l’environnement vers la perception du robot

Carte basée sonars

x [m]

y [m]

(32)

L’aliasing perceptuel

  Exemple de situation concrète

 Distinguer les humains des objets

 Le robot détecte un obstacle face à lui

▫ Doit-il dire « excusez-moi » car l’obstacle peut être un humain en mouvement ?

▫ Ou le robot doit-il planifier un chemin autour de l’obstacle car ce peut être un objet ?

 Pour le(s) sonar(s) seul(s), ces

deux états souffrent d’aliasing et leur discrimination est impossible!

humain ou statue ?

(33)

L’aliasing perceptuel

•  L’aliasing perceptuel pose le problème suivant

Supposons des capteurs non bruités. La quantité

d’information est trop faible pour identifier la position du robot à partir d’un seul percept

▫  « Solution »

  Localisation basée capteurs et mesures multiples

(34)

Le bruit d’actionnement

•  Les difficultés de la localisation ne reposent pas uniquement sur les capteurs

•  Les actionneurs sont aussi bruités

▫  À cause de la perception ou non

▫  Une même action ordonnée par le robot peut engendrer différentes réalisations …

… même si du point de vue du robot, l’état initial

avec l’action est parfaitement connu

(35)

Le bruit d’actionnement

•  Les actionneurs de robot mobile induisent une incertitude sur l’état futur

•  Pour un robot, se déplacer accroît son incertitude

•  La couche décisionnelle peut minimiser cet effet

▫  Planification et/ou interprétation adaptée

▫  Retour des capteurs dans la boucle de commande

(36)

Le bruit d’actionnement

•  Nature du bruit en robotique mobile

▫  Du point de vue du robot

  Impossibilité d’estimer sa propre position à partir de la connaissance de sa cinématique et de sa dynamique

▫  Vrai source d’erreur

  Modèle incomplet de l’environnement

 Type de surface non modélisé (rigidité, glissement …)  Événements non envisagés (un humain pousse le robot)

(37)

Le bruit d’actionnement

•  Exemple : l’odométrie

L’odométrie est une technique permettant d'estimer la position et orientation d'un véhicule en mouvement. Le terme vient du grec hodos ("voyage") et metron ("mesure")

Encodeur optique incrémental

• 

Capteurs seulement sur les roues …

Source

de lumière Récepteur

Bandes opaques et transparentes

(38)

Le bruit d’actionnement

•  Exemple : l’odométrie

▫  … ou couplés à un gyroscope/compas («dead reckoning»)

▫  Position basée sur les capteurs proprioceptifs

▫  Mouvement intégré pour déduire la position

  Intégration des erreurs de mesure

  Accumulation d’erreur en position au cours du temps

▫  Besoin d’une autre localisation de temps en temps

  Autre mécanisme de localisation …

… sinon, la position estimée n’a vite plus de sens

(39)

Le bruit d’actionnement

•  Odométrie pure d’un robot différentiel

•  Sources d’erreurs :

▫  Résolution limitée pendant l’intégration (incréments de temps, résolution de mesure, etc.)

▫  Mauvais alignement des roues (déterministe)

▫  Incertitude sur le diamètre de la roue et/ou diamètre non constant (déterministe)

▫  Variation du point de contact de la roue

▫  Contact variable avec le sol

(glisse, bosse, sol mou, etc.)

(40)

L'expérience du chemin carré unidirectionnel

[Borenstein, 1996]

(41)

Le bruit d’actionnement

▫  Types de sources d’erreurs

Déterministes (systématiques)

 Résolues par calibrage du système

Non-déterministes (aléatoires)

 Erreurs résiduelles

 Mènent à des incertitudes de position au fur et à mesure

(42)

Le bruit d’actionnement

•  Types géométriques d’erreurs (robot différentiel)

▫  Erreur en distance

  Longueur du chemin intégré

  Somme des mouvements de roue

▫  Erreur en virage

  Similaire à l’erreur en distance

  Différence des mouvement de roue

▫  Erreur de dérive (drift)

  Une différence d’erreurs entre les roues mène à une

erreur d’orientation angulaire du robot

(43)

Le bruit d’actionnement

•  Sur de longues périodes

▫  Erreurs de virage et dérive plus importantes des erreurs en distance

Contribution non-linéaire à l’erreur de position

▫  Soit un robot de position initiale connue (x

0

, y

0

, θ

0

)

Il se déplace en ligne droite selon l’axe x

Erreur en y pour un mouvement de d mètres : d sin(Δθ)

 Elle devient très importante à mesure que l’erreur angulaire Δθ croît

Au cours du temps, l’erreur d’orientation par rapport au repère d’origine croît rapidement et donc, la position estimée aussi

Il faut alors établir un modèle d’erreur pour l’exactitude odométrique et propager ces erreurs au cours du temps

(44)

Plan du chapitre

•  Introduction et défis

•  Odométrie

•  Localisation par filtre de Kalman

•  Autres techniques de localisation

Partie 2

Partie 3 Partie 1

Partie 4

(45)

Partie 2 : Odométrie

(46)

scalaires (nombres réels)

u R

n

A R

n×n

0

n×m

R

n×m

I

n

R

n×n

vecteur colonne de dimension

matrice avec lignes et colonnes

matrice identité matrice de zéros

diag(a1, a2, . . . , an) =

a1 0 · · · 0 0 a2 · · · 0 0 0 . .. 0 0 0 · · · an

matrice diagonale

n × n n × m

n n

n

n × n λi(A) valeur propre i de la matrice A Rn×n

matrice par blocs diagonales

a, β, M R

blkdiag(A1,A2, . . . ,An)

(47)

Modèle d’erreur pour l’exactitude odométrique

•  Généralement la pose (position + orientation) d’un robot mobile est répresentée par le vecteur:

p = [ x, y, θ ]

T

•  Pour un robot de type unicycle (à conduite différentielle), la position est estimée en partant d’une position connue en intégrant le mouvement (somme des incréments des distances parcourues)

x

y θ

v ω

R

m

Trajectoire du robot

(48)

Modèle d’erreur pour l’exactitude odométrique

•  Dans un système discret avec une période d’échantillonnage fixée les incréments de distances parcourues sont:

Δ x = Δ s cos( θ + Δ θ/ 2) Δ y = Δ s sin( θ + Δ θ/ 2)

Δ s = Δ s

d

+ Δ s

g

2

Δ θ = Δ s

d

Δ s

g

L

x, Δ y, Δ θ ) Δ s

d

, Δ s

g

L

Chemin parcouru pendant le dernier intervalle de temps

Distances parcourues pour la roue droite et gauche, respectivement Distances entre les roues du robot

L

t

t + Δt

(49)

Modèle d’erreur pour l’exactitude odométrique

•  La mise à jour de la pose en se fait par: p

p

=

⎢ ⎣ x

y

θ

⎥ ⎦ = p +

⎢ ⎣

Δ s cos( θ + Δ θ/ 2) Δ s sin( θ + Δ θ/ 2)

Δ θ

⎥ ⎦

•  En utilisant les relations pour et vues

précédemment, on obtient les équations de base de mise à jour de position odométrique pour un robot unicycle:

Δ s Δ θ

p = f(x, y, θ, Δsd, Δsg) =

⎢⎣ x y θ

⎥⎦ +

⎢⎢

⎢⎢

Δsdsg

2 cos

θ + Δsd2−ΔL sg

Δsdsg

2 sin

θ + Δsd2−ΔL sg

Δsd−Δsg L

⎥⎥

⎥⎥

(50)

Modèle d’erreur pour l’exactitude odométrique

•  Ces équations n’ont d’intérêt que pour de faibles déplacements

•  Plus le déplacement entre deux instants sera important, plus l’estimation de position sera grossière vis-à-vis de la réalité

•  À cause de l’intégration de l’incertitude en orientation et des erreurs de mouvement réalisées pendant l’incrément , l’erreur en position augmente avec le temps

sd, Δsg)

•  Etablissons un modèle d’erreur pour la pose intégrée pour obtenir la matrice de covariance

de l’estimé odométrique de la pose

•  Pour ce faire, on va supposer la connaissance d’une matrice de covariance initiale:

p

Σ

p

R

3×3 Σp R3×3

(51)

Modèle d’erreur pour l’exactitude odométrique

•  Pour l’incrément de mouvement des roues la matrice doit être connue aussi:

sd, Δsg)

ΣΔ = cov(Δsd, Δsg) =

kd |Δsd| 0

0 kg |Δsg|

Σ

Δ

kd, k sont des constantes représentant les parametrès non g

déterministes du moteur et de l’interaction de la rue avec le sol

•  Deux hypothèses sont englobées dans l’équation précédente:

•  Les erreurs de chaque roue sont indépendantes

•  Les variances des erreurs sont proportionnelles à la valeur absolue des distances parcourues

•  Ces hypothèses, bien qu’imparfaits, sont satisfaisantes dans la plupart des cas en environnement structuré. Les sources d’erreur sur le mouvement sont:

roue déformée, glissement, sol non lisse, encodeurs imprécis, etc.

•  Les valeurs des constants dépendent du robot et de l’environnement et ils sont déterminées expérimentalement kd, kg

(52)

Modèle d’erreur pour l’exactitude odométrique

•  En admettant que et ne sont pas corrélés et que la dérivée de est bien approximée par la décomposition de Taylor du premier

ordre (linéarisation), on peut appliquer la loi de propagation d’erreur, obtenant:

Δdg = [Δsd, Δsg]T

f p

Σ

p

=

p

f · Σ

p

· (

p

f )

T

+

Δdg

f · Σ

Δ

· (

Δdg

f )

T

Σ

p

Σ

p

•  La matrice est directement égale au précédent (et il peut être calculée en spécifiant une valeur initiale, ex. zéro)

•  Connaissant on peut exprimer les deux jacobiens , : f p f Δdgf

pf =

f

∂x

f

∂y

f

∂θ

=

⎢⎣

1 0 Δs sin(θ + Δθ/2) 0 1 Δs cos(θ + Δθ/2)

0 0 1

⎥⎦

Δdgf =

∂f

Δsd

∂f

Δsg

=

12 cos(θ+ Δθ/2) Δ2Ls sin(θ+ Δθ/2) 12 cos(θ+ Δθ/2) + Δ2Ls sin(θ + Δθ/2)

12 sin(θ+ Δθ/2) + Δ2Ls cos(θ+ Δθ/2) 12 sin(θ+ Δθ/2) Δ2Ls cos(θ + Δθ/2)

1/L 1/L

p f

(53)

Modèle d’erreur pour l’exactitude odométrique

•  Les figures montrent typiquement comment croissent les incertitudes sur la position au cours du temps (l'incertitude de l'orientation n'est pas représenté dans l'image, bien que son effet peut être observé indirectement)

•  Les résultats ont été obtenus en appliquant le modèle de propagation d’erreurs précédent et en représentant la matrice de covariance par une ellipse d’incertitude (grâce à la décomposition en valeurs propres de ) Σp

Mouvement rectiligne Mouvement circulaire (rayon const.)

(54)

•  L’incertitude dans la direction perpendiculaire au mouvement croît plus vite que dans le sens du mouvement. Ce résulte de l’intégration de l’incertitude en orientation

•  L’axe principal de l’ellipse d’incertitude ne reste généralement pas exactement perpendiculaire à la direction du mouvement

Mouvement rectiligne Mouvement circulaire (rayon const.)

(55)

Calcul des ellipses d'incertitude

La decomposition d’une matrice carrée en valeurs et vecteurs propres est un outil de base que l’on trouve dans de nombreuses disciplines (ex. Google PageRank)

Définition

Un vecteur non nul est un vecteur propre d'une matrice si et seulement si il existe un scalaire tel que :

u

A Rn×n

A u = λ u

où est appelé valeur propre associée à .

λ

On détermine les valeurs et vecteurs propres en résolvant l’équation:

( A λ I

n

) u = 0

u Rn

λ

Remarque

Les valeurs propres d'une matrice symétrique (à savoir ) sont réelles et tous ses vecteurs propres sont orthogonaux A = AT

(56)

Calcul des ellipses d'incertitude

En définissant les deux matrices suivantes:

valeurs propres de la matrice triées par ordre décroissant

Λ = diag(λ1, λ2, . . . , λn),

U = [ u

1

u

2

· · · u

n

]

u

1

λ1, λ2, . . . , λn

A

vecteur propre associé à la valeur propre de

la plus forte (à savoir )

A

λ1 n × n

on peut écrire:

A U = U Λ

(57)

Calcul des ellipses d'incertitude

Exemple:

Valeurs propres triées par ordre décroissant:

Commandes Matlab:

A =

⎢ ⎣

1 2 4

2 5 3 5 3 1

⎥ ⎦

Λ =

6.2340 0 0 0 4.5491 0 0 0 5.7830

U =

⎢⎣

0.1305 0.7832 0.5494 0.9445 0.2657 0.3170 0.3015 0.5621 0.7731

⎥⎦

[U, Lambda] = eig(A) ,

{6.2340, 4.5491, 5.7830}

[U, Lambda] = eigs(A) Valeurs propres triées par ordre décroissant en module

Valeurs propres triées par ordre croissant

(58)

•  Le façon commune de représenter l’incertitude de localisation en deux dimensions (plan du sol) mais à trois degrés de liberté est l’ellipse d’incertitude autour de la position estimée

•  La position réelle du robot, si les paramètres du modèle d’erreur ont été bien choisis, doit se trouver dans cette ellipse

•  En appliquant la décomposition en valeurs/vecteurs propres de , on obtient les deux matrices et d'où:

•  En prenant le vecteur propre associé à la plus forte valeur propre de on obtient l’axe principale de l’ellipse d’incertitude

Σp

U Λ

Σ

p

U =

u1 λ1 Σp

Remarque

Par définition, une matrice de covariance est une matrice symétrique et semi-définie positive (donc, les valeurs propres sont réelles et non négatives)

Calcul des ellipses d'incertitude

(59)

•  Les coordonnées et du vecteur permettent de déduire l’orientation de l’ellipse dans le plan du sol:

•  En pratique, on préfèrera l’utilisation de la fonction , qui teste dans quel quart se trouve la position pour que ait un signe cohérent

•  La longeur des demi-axes de l’ellipse est définie par la racine carrée des deux valeurs propres de les plus fortes, à savoir et

•  Cependant, et représentant en fait des variances.

•  Par exemple, si les paramètres du modèle d’erreur sont corrects, pour être sûr à 99.7% que la position réelle se situe dans l’ellipse d’incertitude, les demi-axes de celle-ci auront pour longeurs, et ,

respectivement

u1

u

1,x

u

1,y

atan2

(u1,x, u1,y)

Σp λ1 λ2

λ1 λ2

3

λ1 3 λ2

Calcul des ellipses d'incertitude

θe = arctan

u1,y

u1,x

θe

(60)

Ellipse d’incertitude ( )

Si X est une variable aléatoire gaussienne, est l’espérance de la loi, et est l’écart type: μ

Pr(μ σ x μ + σ) 0.6827 Pr(μ 2σ x μ + 2σ) 0.9545 Pr(μ 3σ x μ + 3σ) 0.9973

...

Pr(μ 5σ x μ + 5σ) 0.9999994 3σ

3 λ1 Cf. TD1

θe

σ θe = arctan

u1,y

u1,x

p p p p

X ∼ N(μ, σ2) X

X X X

(61)

•  Nous “savons” la longueur de nos jambes et l’étendue du mouvement des nos articulations depuis notre adolescence

•  La longueur des notres étapes est donc “codée” dans notre cerveau (bien que nous ne sommes pas complètement coscients)

•  Nous pouvons estimer assez précisément la distance parcourue

•  Même sans retour visuelle (et sans compter les étapes), on a une bonne précision avec distances jusqu'à 27 m [Andre et Rogers, 2006]

Odométrie … et les humains ?

Références

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