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D’un premier coup de pioche à l’autre : l’évolution des bâtiments de la BCU durant les deux premières décennies du XXIe siècle

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Cet article a paru initialement dans les Annales fribourgeoises, vol 82, 2020, pages 133 à 138, sans les annotations. Il a été soumis à la rédaction le 8 juin 2020 et ne tient pas compte des développements et publications ultérieurs. Les illustrations se trouvent dans la présente édition à la fin du texte.

D’un premier coup de pioche à l’autre

L’évolution des bâtiments de la BCU durant les deux

premières décennies du XXI

e

siècle

Par Martin Good

1

Le XXIe siècle a bien commencé pour la BCU2 : en 2001, le Grand Conseil fribourgeois a

donné une sorte de premier coup de pioche en ratifiant le principe et le cadre d’un agrandissement et d’une restructuration de son bâtiment, mieux connu sous le terme d’extension. Le second aura lieu en 2020, peu après la parution de cet article, à l’occasion du début des grands travaux. Pour la BCU, ces deux décennies ont été marquées notamment par l’avènement du numérique, les développements parfois tumultueux des réseaux de bibliothèques et l’acquisition de donations importantes. Toutefois, la préoccupation principale pour tous les acteurs et spectateurs était l’extension du bâtiment, qui a trouvé un large écho dans la presse. L’ambition de cette contribution est de retracer les annales de l’extension entre ces deux événements clés.

L’idée d’une extension de la BCU remonte aux années 1980 et a été inscrite une première fois au programme gouvernemental 1987-1991, ce qui a débouché sur plusieurs études3.

Depuis, les objectifs sont restés globalement identiques. Pour ne citer que les principaux: la création d’un libre accès, l’augmentation et la diversification des places d’étude, 1 Directeur de la BCU de 2002 à 2020.

2 Le sigle «BCU» pour Bibliothèque cantonale et universitaire de Fribourg peut désigner :

− Le bâtiment de la rue Joseph-Piller 2 (BCU-Centrale). C’est essentiellement dans ce sens que l’abréviation est utilisée dans cette contribution.

− L’institution culturelle dans son ensemble, y compris les locaux extérieurs (Beauregard, BCU-Polytype, BCU-Romont).

− Le système bibliothéconomique qui englobe les bibliothèques décentralisées sises à l’Université.

3 Cf. Bibliothèque cantonale et universitaire Fribourg: histoire d'un bâtiment centenaire = Kantons- und

Universitätsbibliothek Freiburg: Geschichte eines hundertjährigen Gebäudes. Édité par le Service des biens

culturels du canton de Fribourg, Fribourg 2010, p. 172. Sur Internet : http://www2.fr.ch/bcu/n/100Jahre/

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l’agrandissement des capacités de stockage, l’amélioration des conditions de conservation et l’adaptation des structures au monde numérique. En 2001, le Grand Conseil a ratifié une approche en trois étapes:

- L’aménagement d’un espace de stockage pour pallier l’absence de place pour les nouvelles acquisitions.

- La construction d’un nouveau bâtiment à la rue Saint-Michel 4 et 6. - Le réaménagement des locaux de la BCU-Centrale.

Les étapes 2 et 3 ont par la suite été fusionnées en un seul projet.

Il a ainsi été établi que la BCU allait s’agrandir sur son site actuel. La variante prévoyant un emplacement différent, doté d’un potentiel d’extension plus important, a été écartée. Trouver une nouvelle affectation pour le prestigieux bâtiment historique de la BCU s’est avéré impossible, et une démolition du joyau architectural n’entrait évidemment pas en ligne de compte. Enfin, la proximité avec l’Université Miséricorde et d’autres écoles ainsi que l’importance de la bibliothèque dans la vie sociale et culturelle de la ville ont joué un rôle déterminant. Le terrain sis aux numéros 4 et 6 de la rue Saint-Michel (889 m2) s’est

imposé pour accueillir l’extension.

La première étape, l’aménagement d’un dépôt pour 600’000 livres dans des locaux loués à la Caisse de pension du personnel de l’État à la rue de la Carrière 22 (appelé BCU-Beauregard), a été rapidement réalisée, et l’inauguration a eu lieu le 26 novembre 20024.

Cette bouffée d’oxygène a permis de libérer la place nécessaire jusqu’à la réalisation de l’extension, mais également d’aménager les locaux pour la réserve des imprimés anciens, forte de 200’000 ouvrages.

Après les études de faisabilité, les objectifs de l’extension et un programme des locaux ont été fixés. Le périmètre du projet englobait aussi le sous-sol du jardin de l’Albertinum et la construction d’une nouvelle bibliothèque pour les Pères Dominicains y habitant, ainsi que l’aménagement urbanistique de la zone allant de ce bâtiment jusqu’à la Rue Joseph-Piller. Le 3 février 2009, le Conseil d’État a approuvé le programme des locaux et a chargé le Service des bâtiments d’organiser un concours d’architecture, qui a été lancé en octobre 20095. 66 projets ont été reçus. Le 3 mars 2010, le jury a décerné le premier prix au bureau

lausannois «Butikofer de Oliveira Vernay» et a recommandé la réalisation de son projet «Jardins cultivés»6.

4 Cf. Freiburger Nachrichten et La Liberté, 27 novembre 2002.

5 Cf. Feuille officielle du canton de Fribourg, 9 octobre 2009; Freiburger Nachrichten, 6 août et 10 octobre

2009; La Gruyère, 9 juillet et 10 octobre 2009; La Liberté, 10 octobre 2009.

6 Une documentation exhaustive du concours est accessible à l’adresse suivante :

http://www2.fr.ch/bcu/n/100Jahre/ — Cf. aussi : Hochparterre. wettbewerbe — Schweizer Fachjournal

für Architekturwettbewerbe = cahiers suisses des concours d’architecture = quaderno svizzero del concorso d’architettura, pp. 34 ss. ; site du bureau Butikofer de Oliveira Vernay : http://www.b-o-v.ch; BCU Info 64,

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En vue du concours d’architecture, l’Université de Fribourg et la BCU ont convenu de viser une intégration des trois bibliothèques de langues et littératures ainsi que celle de musicologie, afin de créer un centre d’excellence dans ces domaines. Malgré l’importante diminution du périmètre intervenue en 2013, cet objectif n’a jamais été remis en question et est en bonne voie de concrétisation7.

La réalisation du projet «Jardins cultivés» présupposait une entente avec les propriétaires (la Société Saint-Pie V SA) quant à l’utilisation du sous-sol ou l’achat du jardin de l’Albertinum. Malgré de longues négociations, un tel accord n’a pas été trouvé, et le Conseil d’État a décidé le 13 mars 2013 de renoncer à cette acquisition et à la réalisation du projet tel qu’il avait été conçu8. En même temps, le Conseil d’État a mandaté les services

concernés de revoir le programme d’extension en prenant comme base de travail le projet lauréat du concours et en limitant l’extension à la parcelle propriété de l’État, rue Saint-Michel 4 et 6. Malgré des interrogations issues du Grand Conseil, le Conseil d’État n’est pas revenu sur sa décision9. Les architectes lauréats du concours ont accepté de mener

une nouvelle étude de faisabilité. Si le but du concours était de réaliser un programme défini, il s’agissait, cette fois, de faire un usage optimal des volumes disponibles, en réalisant au maximum les objectifs initiaux, quitte à les réduire au niveau quantitatif. Il était toutefois évident que les capacités de stockage ne pourraient pas être réalisées dans ce cadre, et qu’il faudrait les trouver à l’extérieur de la ville: soit une solution locale, soit l’adhésion au projet de stockage collaboratif intercantonal piloté par la Zentral- und Hochschulbibliothek Luzern10. Sur la base des nouvelles propositions des architectes11 et

d’un projet de message, le Conseil d’État a décidé le 8 avril 2014 de transmettre le message pour l’octroi d’un crédit d’étude au Grand Conseil, qui a accepté la demande à une large majorité12. En dépit de l’appel de plusieurs députés, les négociations avec les

propriétaires du jardin visant à réaliser le premier projet n’ont pas repris13.

pp. 12 ss. ; Universitas, juin 2010, pp. 4 ss. ; Freiburger Nachrichten, 19 mars 2010 ; La Gruyère, 20 octobre 2010 ; La Liberté, 19 mars 2010.

7 Vu les nombreuses inconnues de l’époque, l’accord n’a pas été formalisé dans un premier temps; il n’y

avait qu’un memorandum of understanding entre le Rectorat de l’Université et la direction de la BCU, document signé le 31 janvier 2011. L’intégration a fait partie du projet tel qu’il a été soumis à la votation populaire.

8 Freiburger Nachrichten, 10 avril 2013 ; La Liberté, 9 avril 2013.

9 Freiburger Nachrichten, 2 juillet 2013 ; La Gruyère, 17 août 2013; La Liberté, 16 avril et 29 juin 2013. 10 Ce projet est devenu par la suite la «Kooperative Speicherbibliothek Schweiz» à Büron, inaugurée le 24

juin 2016. Cf. le site web speicherbibliothek.ch et La Liberté, 11 juillet 2016.

11 BCU Info 71, pp. 3 ss. et 7 ss.

12 Freiburger Nachrichten, 8 mai et 11 juin 2014; Feuille fribourgeoise, 15 mai 2014; La Gruyère, 7 juin

2014; La Liberté, 8 mai 2014.

13 Freiburger Nachrichten, 13 novembre 2014 ; La Liberté, 26 et 27 juin, ainsi que 13 novembre 2014; La

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Le résultat de l’étude de détail a été présenté au public à partir du mois d’octobre 201714 :

un bâtiment répondant largement au cahier des charges initial et devisé à 79 millions de francs15 (dont 15 millions de subventions fédérales à titre d’aide aux universités et les 4

millions mentionnés pour le crédit d’étude). Afin de promouvoir le projet dans la perspective de la votation populaire, la BCU a lancé une intense communication pour faire connaître ses activités et missions patrimoniales16. Dans la même visée, l’association des

Amis de la BCU a vu le jour le 12 juin 201717 sous la présidence de Simone de Reyff, ainsi

qu’un comité de soutien, parrainé par Dominique de Buman18.

Le 6 février 2018, le Grand Conseil fribourgeois a approuvé le crédit d’engagement de 60 millions de francs. Le projet n’a quasiment pas rencontré d’opposition: 101 voix favorables, 4 contraires et une abstention19. Lors du référendum obligatoire du 10 juin

2018, 81 % des votants l’ont plébiscité20. Les attraits de la nouvelle infrastructure21, mais

également les nombreuses difficultés liées au bâtiment vieillissant ont été largement médiatisés22 ; les problèmes de stabilité des anciens magasins notamment, et les images

des plafonds étayés ont sans doute eu un certain effet23.

Quant aux capacités d’archivage à l’extérieur, l’État a pris l’option de réaliser une infrastructure de stockage commune pour toutes ses institutions culturelles, appelée SIC (pour centre de stockage interinstitutionnel cantonal). Il était prévu de réaliser et d’utiliser cette infrastructure avant le début du chantier, qui présupposait une évacuation complète du bâtiment de la BCU. Dans un premier temps, les autorités cantonales ont envisagé à cette fin d’acquérir le bâtiment de l’entreprise de reliure industrielle Schumacher à Schmitten24 ; le crédit pour l’acquisition et la transformation a été voté par

14 Présentations du projet: FEITKNECHT Regula, La BCU Fribourg en route vers sa métamorphose … : in

ARBIDO 4/2018 ; GOOD Martin, Die Erweiterung und der Umbau der Kantons- und Universitätsbibliothek

Freiburg, in: Alice Keller, Susanne Uhl (ed.), Bibliotheken der Schweiz: Innovation durch Kooperation :

Festschrift für Susanna Bliggenstorfer anlässlich ihres Rücktrittes als Direktorin der Zentralbibliothek Zürich,

Berlin: De Gruyter Saur, 2018, p. 338-348; site du bureau Butikofer de Oliveira Vernay : http://www.b-o-v.ch.

15 Freiburger Nachrichten ; La Gruyère et La Liberté, 10 octobre 2017; Universitas, décembre 2017. 16 Feuille fribourgeoise, 26 octobre et 9 novembre 2017; La Gruyère, 31 octobre et 21 novembre 2017; Le

Messager, 17 et 24 novembre et 7 décembre 2017; Schmitte Poscht, septembre 2017.

17 La Liberté, 2 mars et 14 juin 2017.

18 Freiburger Nachrichten et La Liberté 3 mai 2018.

19 Freiburger Nachrichten 3 et 7 février 2018 ; La Gruyère, 8 février 2018; La Liberté, 7 février 2018. 20 Freiburger Nachrichten, La Gruyère et La Liberté, 11 juin 2018.

21 Freiburger Nachrichten, 20 avril 2018 ; La Gruyère, 22 mai 2018; La Liberté, 23 avril et 29 mai 2018;

Spectrum, 5 juin 2018.

22 Freiburger Nachrichten, 28 mai 2018.

23 Freiburger Nachrichten, 29 novembre 2017 et 28 mai 2018; La Gruyère, 17 mars 2018. 24 Freiburger Nachrichten, La Gruyère et La Liberté, 10 mars 2016.

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le Grand Conseil le 7.9.201625. Il était aussi prévu qu’une partie du personnel de la BCU

travaillerait dans ce bâtiment durant les travaux d’extension. Quand le risque d’un dépassement important de ce crédit s’est dessiné, le Conseil d’État a renoncé à l’acquisition de ce bâtiment26. Un projet alternatif – qui aurait permis d’évacuer le

bâtiment de la BCU à l’hiver 2019-2020 – prévoyait une implantation à Domdidier27. Un

appel d’offres public a été lancé, et le Grand Conseil a été saisi pour un crédit de 31,6 millions de francs. À la suite de l’annonce de l’entreprise Wago, qui occupait déjà le terrain adjacent, de son intérêt pour le périmètre en question afin d’y créer une extension et un nombre important de places de travail, le Conseil d’État a finalement abandonné ce projet en octobre 201828. Au mois de septembre 2019, le Conseil d’État a opté pour un terrain

appartenant à l’État dans la zone industrielle de Givisiez afin d’y bâtir le SIC29 ; cette

infrastructure pourra être disponible en 2023. Toutefois, ce délai n’était pas compatible avec l’ouverture prévue du chantier en 2020. De plus, l’état préoccupant des anciens magasins nécessitait un allègement de cette partie du bâtiment30 ; l’ingénieur civil

mandaté du suivi a enjoint que la moitié des livres soit évacuée jusqu’à fin juin 2020. Dans cette situation, le Conseil d’État a mis temporairement à disposition de la BCU deux halles à Romont, anciennement utilisées par l’entreprise Tetra Pak et acquises par l’État, qui peuvent accueillir l’essentiel des fonds jusqu’à l’ouverture du SIC31.

Durant le chantier, probablement jusqu’à la fin 2024, la BCU fonctionnera provisoirement sur deux sites en ville de Fribourg qui sont en cours d’aménagement32 : la

BCU-Beauregard susmentionnée accueillera les services au public et les collections patrimoniales. Des locaux loués dans un bâtiment de l’entreprise Polytype à la Route de la Glâne 26 seront à disposition pour les services relevant du back office (BCU-Polytype). Tous les fonds ainsi que l’ensemble du mobilier et tous les outils doivent être déménagés pour permettre le démarrage du chantier de la nouvelle BCU au début novembre 2020, opération actuellement en cours. Voici une présentation simplifiée de ce qui est peut-être le plus grand déménagement de l’histoire du canton:

25 Freiburger Nachrichten et La Liberté, le 8 septembre 2016.

26 Freiburger Nachrichten, 24 et 29 juin, ainsi que 23 août 2017 et 16 janvier 2018; La Gruyère, 24 et 29

juin 2017; La Liberté, 24 et 29 juin, 22 août 2017 et 16 janvier 2018.

27 Freiburger Nachrichten, 17 juillet 2018 ; La Gruyère, 22 mars 2018; La Liberté, 22 mars 2018; 24Heures,

18 juillet 2018.

28 Freiburger Nachrichten, 20 septembre et 4 octobre 2018; La Gruyère, 4 octobre 2018; La Liberté, 22 et

31 août 2018, 4 octobre 2018; Le Messager, 12 octobre 2018.

29 Freiburger Nachrichten, 18 septembre 2019 ; La Gruyère, 19 septembre 2019; La Liberté, 18 septembre

2019.

30 Freiburger Nachrichten, 25 et 29 janvier 2019; La Gruyère, 26 janvier 2019; La Liberté, 14 février 2019. 31 Freiburger Nachrichten, La Gruyère et La Liberté, 16 mai 2019.

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- BCU-Romont: 2 halles d’une surface au sol de 3’000 m2; stockage dense en double

hauteur; capacité pour 60 km linéaires; 2 millions de volumes à déménager, soit 3’500 tonnes; 1’000 trajets Fribourg-Romont-retour (6 camions par jour); déménagements principaux de janvier à octobre 2020, y compris une interruption en mars et avril 2020 due à la pandémie Covid-19.

- BCU-Beauregard: surface au sol de 4’000 m2, dont la moitié pour les services au public (y compris 193 places d’études ainsi que la médiathèque) et pour 40 places de travail pour le personnel. L’autre moitié sera utilisée pour le stockage de 250’000 livres précieux et pour les fonds qui constitueront le futur libre accès. 200 trajets de camion pour les déménagements en juillet et août 2020.

- BCU-Polytype: surface au sol de 1’200 m2 pour les bureaux et ateliers pour 70 personnes. 100 trajets de camion durant les déménagements prévus en septembre 2020.

Entre sa première mention dans un plan gouvernemental et son inauguration, le projet d’extension de la BCU aura duré quelque quatre décennies. Les deux projets qui lui ressemblent à maints égards – ceux de la Zentral- und Hochschulbibliothek Luzern et de la Zentralbibliothek Zürich – ont connu des sorts comparables. Les bâtiments emblématiques et leur rôle dans la société en valent la peine. Mais de telles durées, avec toutes les ressources qu’elles nécessitent, sont-elles vraiment une fatalité? La rapidité de réalisation de l’emblématique premier bâtiment de la BCU, avec des moyens techniques bien plus modestes, est un contre-exemple qui force l’admiration. En voici quelques dates clés33 :

- 11 janvier 1905: présentation du projet de faisabilité.

- 2 juillet 1905 – 19 décembre 1906: concours d’architecture international, séances du jury.

- 10 mai 1907: ratification par le Grand Conseil des plans définitifs et du devis. - 8 novembre 1909: ouverture du bureau pour le prêt.

- 19 novembre 1909: inauguration de la salle de lecture. - 11 juin 1910: bénédiction de l’édifice et fête d’inauguration.

Toutefois, malgré la genèse longue et difficile du projet, une magnifique bibliothèque renouvelée est en train d’éclore. Le projet d’extension a toujours bénéficié d’un soutien

33 Cf. Bibliothèque cantonale et universitaire Fribourg: histoire d'un bâtiment centenaire = Kantons- und

Universitätsbibliothek Freiburg: Geschichte eines hundertjährigen Gebäudes. Édité par le Service des biens

culturels du canton de Fribourg, Fribourg 2010, pp. 194 ss. En ligne : http://www2.fr.ch/bcu/n/100Jahre/

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politique et populaire important et solide. Une belle preuve de l’attachement du peuple fribourgeois à son histoire et à sa culture.

Illustrations

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Modèle de la BCU après la transformation 1970-1975 (image réalisée par le Service des biens culturels du canton de Fribourg).

Maquette du projet Jardins cultivés (photo : bureau Butikofer de Oliveira Vernay, Lausanne).

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