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Texte intégral

(1)

Département Coordination du Règlement sanitaire

international

Revue des activités 2011 Mise en place

des principales capacités

• Monitoring

• Législation nationale

• Communication et coordination avec les PFN

• Surveillance et action

• Niveau de préparation

• Communication du risque

• Ressources humaines

• Laboratoires

• Points d’entrée

Engagements de l’OMS au niveau mondial en vertu du RSI

Orientations futures Annexes

• Publications et outils de référence pour le RSI

• Institutions collaboratrices

• Résumé financier

Rapport d’activité

2◊11

(2)

Département Coordination du Règlement sanitaire

international

Rapport d’activité 2◊11

Table des matières

P 4

Acronymes

P 5

Avant-propos

P 7

Introduction

Revue des activités 2011

P 13

Mise en place des principales capacités

P 15

• Monitoring

P 19

• Législation nationale

P 21

• Communication et coordination avec les PFN

P 25

• Surveillance et action

P 31

• Niveau de préparation

P 35

• Communication du risque

P 39

• Ressources humaines

P 43

• Laboratoires

P 47

• Points d’entrée

P 51

Engagements de l’OMS au niveau mondial en vertu du RSI

P 57

Orientations futures

P 61

Annexes

P 63

• Publications et outils de référence pour le RSI

P 69

• Institutions collaboratrices

P 72

• Résumé financier

Les appellations employées dans la présente publication et la présentation des données qui y figurent n’impliquent de la part de l’Organisation mondiale de la Santé aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. Les lignes en pointillé sur les cartes représentent des frontières approximatives dont le tracé peut ne pas avoir fait l'objet d'un accord définitif.

La mention de firmes et de produits commerciaux ne signifie pas que ces firmes et ces produits commerciaux sont agréés ou recommandés par l’Organisation mondiale de la Santé, de préférence à d’autres de nature analogue. Sauf erreur ou omis- sion, une majuscule initiale indique qu’il s’agit d’un nom déposé.

WHO/HSE/GCR/LYO/2012.3

L’Organisation mondiale de la Santé a pris toutes les précau- tions raisonnables pour vérifier les informations contenues dans la présente publication. Toutefois, le matériel publié est diffusé sans aucune garantie, expresse ou implicite. La respon- sabilité de l'interprétation et de l'utilisation dudit matériel in- combe au lecteur. En aucun cas, l'Organisation mondiale de la Santé ne saurait être tenue responsable des préjudices subis du fait de son utilisation.

© Organisation mondiale de la Santé 2012 Tous droits réservés.

(3)

Avant-propos Acronymes

Mieux faire notre travail aura été l’élément moteur pour l’OMS au cours de l’année écoulée. La réforme de l’Organisation, qui a demandé une vaste analyse, par- fois douloureuse, de son fonctionnement, a conduit à une importante restructuration destinée à permettre à l’OMS de mieux répondre aux besoins en matière de santé publique dans tous les pays du monde.

Pour le groupe Sécurité sanitaire et environnement (HSE), et en particulier pour ce qui a trait au Règle- ment sanitaire international (2005) révisé, le proces- sus d’évaluation a débuté en avril 2010 avec l’examen externe du fonctionnement du RSI dans le contexte de la grippe pandémique (H1N1) 2009. Le travail du Comité d’examen s’est achevé en mai 2011 avec la présenta- tion du rapport comprenant ses conclusions et recom- mandations à l’Assemblée mondiale de la Santé par son président, le Professeur Harvey Fineberg.

Les principaux constats du Comité révélaient que le RSI avait contribué à mieux préparer le monde à faire face aux urgences de santé publique, que l’OMS avait obtenu de bons résultats sur de nombreux plans au cours de la pandémie mais s’était heurtée à des diffi- cultés systémiques et avait montré quelques carences.

Il apparaît que le monde est actuellement mal préparé pour répondre à une grave pandémie ou à toute autre urgence de santé publique d'ampleur mondiale. Le Comité a également présenté à l’OMS un ensemble de recommandations, décrites en page 54, visant à aider l’Organisation à renforcer encore le cadre du RSI afin qu’il puisse mieux protéger le monde contre les événe- ments de santé publique auxquels nous pourrions être confrontés au 21ème siècle.

Des systèmes nationaux de santé publique performants constituent le cœur même du système international pour une riposte coordonnée aux évé- nements susceptibles de représenter une urgence de santé publique de portée internationale. Le RSI exige

que les pays aient mis en place des capacités essen- tielles d’ici à juin 2012. Au cours de l’année écoulée, on s’est essentiellement attaché à répondre aux disposi- tions relatives aux principales capacités, à identifier les lacunes et à aider les pays à élaborer leurs plans d’action nationaux afin de leur permettre de satisfaire aux exigences minimales. Tout au long de l’année, le département a travaillé assidûment avec les bureaux régionaux ainsi qu’avec les pays afin de mobiliser les ressources nécessaires pour établir les capacités manquantes.

En 2011, nous avons été les témoins des ravages provoqués par un séisme et des accidents nucléaires au Japon. Ces événements ont constitué un signal d’alarme inquiétant pour la communauté mondiale, nous rappelant combien nous sommes fortement interconnectés, d’un pays à l’autre, d’une région à l’autre.

Le RSI fournit à la communauté internationale non seulement le cadre juridique, mais également une opportunité unique de collaborer étroitement afin que nous soyons mieux préparés à agir collective- ment face aux événements de santé publique poten- tiels qui menacent la sécurité sanitaire mondiale. Il y a beaucoup à faire, et l’OMS s’engage à poursuivre son travail en collaboration avec les bureaux régionaux afin d’appuyer les pays dans la mise en place de leurs principales capacités pour la préparation et la riposte à tous les événements de santé publique.

ACI Conseil international des aéroports AFRO Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique AIEA Agence internationale de l’énergie atomique AMP Agence de Médecine Préventive

AMRO/OPS Bureau régional de l’OMS pour les Amériques /Organisation panaméricaine de la Santé CAPSCA Accord de coopération sur la prévention de

la dissémination de maladies transmissibles par le transport aérien

CCSN Certificat de contrôle sanitaire de navire CDC Centres des États-Unis pour le contrôle et la

prévention des maladies EEQ Évaluation externe de la qualité EID Maladies infectieuses émergentes et

réémergentes

EIS Site d’information sur les événements liés au RSI

EMRO Bureau régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale

EURO Bureau régional de l’OMS pour l’Europe FAO Organisation des Nations Unies

pour l’Alimentation et l’Agriculture FETP Programme de formation à l’épidémiologie

de terrain

FOS Sécurité sanitaire des aliments et zoonoses GCR Capacités globales, Alerte et Action GLaD Répertoire mondial des laboratoires HSE Sécurité sanitaire et environnement

IATA Association internationale du transport aérien ITH Voyages internationaux et santé

OACI Organisation de l’aviation civile internationale OIE Office international des Épizooties

OIT Organisation internationale du Travail OMI Organisation maritime internationale OMM Organisation météorologique mondiale OMS Organisation mondiale de la Santé OMT Organisation mondiale du Tourisme PAG Ports, aéroports et postes-frontières

PAGNet Réseau de ports, aéroports et postes-frontières PFN Point focal national RSI

PoE Point d’entrée

REACT Réaction aux alertes d’urgence par l’utilisation de technologies vocales et de recoupement RHE Relevé épidémiologique hebdomadaire RSI Règlement sanitaire international SEARO Bureau régional de l’OMS pour

l’Asie du Sud-Est

SIMR Surveillance intégrée de la maladie et la riposte

SMEAP Stratégie de lutte contre les maladies émergentes pour l’Asie et le Pacifique TEPHINET Réseau des programmes de formation à

l’épidémiologie et aux interventions de terrain

UE Union européenne

USAID Agence des États-Unis pour le développement international USPPI Urgence de santé publique

de portée internationale WPRO Bureau régional OMS

pour le Pacifique occidental

(4)

Introduction

Restructuration du groupe Sécurité sanitaire et environnement (HSE)

En 2011, le groupe HSE a été soumis à un pro- cessus de rationalisation afin d’améliorer la coordi- nation entre les différentes équipes techniques et lui permettre de mieux remplir son mandat qui consiste à assurer la sécurité sanitaire mondiale. Le 1er décem- bre, la nouvelle structure HSE a été rendue officielle.

Composée auparavant de cinq départements, HSE en comporte désormais quatre. Le département Capacités globales, Alerte et Action (anciennement Coordina- tion du RSI), qui comprend maintenant l’unité Opéra- tions d’alerte et de réponse, élargit ainsi le mandat du département et réunit dans un groupe les activités de renforcement des capacités nationales et d’alerte et de réponse au niveau mondial. Le département Mala- dies pandémiques et épidémiques, nouveau lui aussi, est chargé de la grippe, de l’hépatite, de la méningite et autres maladies à potentiel épidémique et com- prend une unité spéciale dédiée à la résistance aux antimicrobiens. Les départements Santé publique et environnement et Sécurité sanitaire des aliments restent inchangés. Les quatre départements HSE apportent leur contribution à l'ensemble des do- maines d'intérêt du RSI révisé, qui couvre non seule- ment les maladies infectieuses et d’origine alimentaire mais également les risques pouvant survenir à la suite d’événements chimiques, nucléaires et radiologiques.

Les quatre départements collaborent étroitement avec les six bureaux régionaux de l’OMS.

Activités prioritaires en 2011

De solides systèmes et capacités de santé publique au niveau national sont au cœur du système international pour la riposte coordonnée aux évé- nements pouvant constituer une urgence de santé publique de portée internationale. Tous les États

Parties sont tenus d’avoir établi ou d’élaborer les capacités minimales de santé publique pour appliquer efficacement le RSI (2005).

Le RSI exige que les pays aient établi les principales capacités au 15 juin 2012. Au cours de l’année écoulée, le travail a ainsi été axé sur la mise en œuvre des principales capacités requises et, le cas échéant, sur l’identification des lacunes et l’aide aux pays pour l’élaboration de plans d’action nationaux afin de se conformer aux dispositions en matière de capacités minimales. Au vu de l’échéance de juin, mais aussi conformément à la recommandation du Comité d’examen sur l’aide que l’OMS doit apporter aux pays pour accélérer l’acquisition des capacités nécessaires leur permettant d’être mieux préparés, le département et les bureaux régionaux ont collaboré assidûment avec les pays pour évaluer leurs capacités existantes et élaborer des plans d’action nationaux afin de combler les lacunes et mobiliser les ressources nécessaires pour établir les capacités manquantes. Ce processus d’examen des capacités, d’identification des priorités et d’élaboration de feuilles de route nationales pour accélérer la mise en œuvre a été lancé au Zimbabwe pour la Région africaine. Il a été ensuite reproduit dans la Région européenne de l’OMS et sera poursuivi (cette activité est décrite de manière plus détaillée à la page 17).

Pour les pays qui ne sont pas à même d’établir les capacités sanitaires essentielles d’ici à juin 2012, des prolongations sont possibles et l’OMS facilite ce processus.

(5)

Le Bureau OMS de Lyon et ses partenaires aux niveaux local et régional

Depuis sa création en 2001, le Bureau OMS de Lyon a bénéficié du sou- tien engagé du Gouvernement français, de l’Institut Pasteur, de l’Institut de Veille Sanitaire, de la Région Rhône-Alpes, du Département du Rhône, du Grand Lyon et de la Fondation Mérieux, qui a contribué à l’établissement du Bureau. L'appui financier et technique de ces partenaires est crucial pour la réussite des activités de grande envergure menées pour aider les pays à renforcer leurs systèmes de santé publique. Chaque année le Bureau OMS de Lyon collabore avec le Grand Lyon et la Région Rhône-Alpes à des efforts prioritaires de sensibilisation aux questions et activités de santé publique pour relever ces défis.

Les partenaires de l’application du RSI

La vision de l’OMS en matière de sécurité sani- taire internationale consiste en un monde plus sûr, en alerte et prêt à répondre collectivement à la menace d’épidémies et autres situations d’urgence qui représentent une menace pour la sécurité sanitaire, une ligne de défense ininterrompue grâce à un person- nel hautement qualifié et l’utilisation efficace de tech- nologies de pointe.

Un partenariat mondial

Dans un monde étroitement interdépendant, les partenariats mondiaux sont essentiels au succès de l’application du Règlement. Un partenariat est re- quis entre tous les pays pour mettre en commun les

compétences techniques et les ressources, pour soute- nir le renforcement des capacités à tous les niveaux, pour s’entraider en temps de crise et promouvoir la transparence. Un partenariat entre différents secteurs (par ex., la santé, l’agriculture, les voyages, le commerce, l’éducation et la défense) est également essentiel pour établir des systèmes cohérents d’alerte et d’action qui couvrent toutes les menaces pour la santé publique et, lorsque des événements se produisent, sont capables de mobiliser rapidement les ressources requises de manière flexible et réactive.

Les activités liées au RSI sont menées en par- tenariat avec les bureaux régionaux dans l’ensemble des régions OMS et dans de nombreux pays grâce à l’engagement et à l’appui de ses partenaires techniques et de ses principaux financeurs.

Les Bureaux de l'OMS dans le monde

INTRODUCTION INTRODUCTION

DES PARTENARIATS MONDIAUX POUR L’APPLICATION DU RSI

Les activités liées au RSI sont menées en partenariat avec les bureaux régionaux dans l’ensemble des régions OMS et dans de nombreux pays grâce au soutien financier des principaux partenaires :

• le Gouvernement français

• l’Institut Pasteur

• l’Institut de Veille Sanitaire (InVS)

• la Région Rhône-Alpes

• le Département du Rhône

• le Grand Lyon

• la Fondation Bill et Melinda Gates

• les Centres des États- Unis pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC)

• l'Agence des État-Unis pour le développement international (USAID)

• l'Union Européenne

02. WASHINGTON DC

04. COPENHAGUE

01. BRAZZAVILLE

03. NEW DELHI

06. MANILLE 05. LE CAIRE

01.

Région Africaine

02.

Région des Amériques

03.

Région de l'Asie du Sud-Est

04.

Région Européenne

05.

Région de la Méditérranée orientale

06.

Région du Pacifique occidental

Bureau de la zone

Brazzaville

Bureau de la zone

Washington DC

Bureau de la zone

New Delhi

Bureau de la zone

Copenhague

Bureau de la zone

Le Caire

Bureau de la zone

Manille

Quartier général Bureaux des pays

QG

QG

(6)

Parmi les temps forts de 2011 figurent notamment :

La table ronde BioVision, co-organisée avec la Fondation Mérieux et l’Institut Pasteur : assurer la sécurité sanitaire mondiale au 21ème siècle : l’identification des risques et les possibilités de contrôle. Parmi les orateurs figuraient la lauréate du Prix Nobel le Professeur Françoise Barré-Sinoussi, le Dr Guénaël Rodier, Directeur de la division des Maladies transmissibles, Bureau régional de l’OMS pour l’Europe, et le Dr Robert Breiman, Directeur national, et Responsable de la division de détection des maladies mondiales, CDC-Kenya. La table ronde comprenait 160 experts issus de la communauté scientifique du Grand Lyon, de la Région Rhône-Alpes, et d’institutions nationales et internationales.

Le cours sur l’application du RSI (i-course) : comme l’un des plus importants moyens de sensibilisation, le cours forme chaque année au RSI jusqu’à 40 professionnels de la santé publique venus du monde entier.

Ces professionnels transfèrent ensuite leur expertise en matière de RSI au personnel de leurs institutions sanitaires nationales, élargissant et renforçant ainsi le réseau des partenaires du RSI (décrit de manière plus détaillée à la page 41). Depuis le lancement du cours en 2009, la Fondation Mérieux a offert un appui essentiel à ce programme ambitieux et de grande envergure, ce qui a permis aux participants d’être accueillis dans son centre de conférence Les Pensières, à Veyrier-du-Lac, dans le cadre des sessions en face-à-face.

Les Journées européennes du patrimoine : chaque année le Musée Dr Mérieux accueille 250 à 300 participants, notamment des chercheurs, des étudiants à l’université et des groupes d’écoliers, à l’occasion de cette manifestation axée sur les défis dans le domaine de la santé publique et les avancées de la communauté scientifique pour relever ces défis. A cette occasion, le Bureau OMS de Lyon tient un stand d’information, donnant lieu à des questions et des échanges avec les visiteurs. En outre, des experts de l’OMS participent chaque année aux expositions temporaires du musée parmi lesquelles on peut citer pour cette année l'exposition Calmette-Guérin et leur découverte du vaccin antituberculeux/BCG, et la commémoration de la Journée mondiale de la rage.

01. Législation nationale 02. Communication et

coordination avec les points focaux nationaux

03. Surveillance 04. Riposte

05. Niveau de préparation 06. Communication du risque 07. Ressources humaines 08. Laboratoires

09. Points d’entrée

10. Événements liés à la sécurité sanitaire des aliments

11. Événements chimiques 12. Événements nucléaires 13. Événements radiologiques

Principales capacités en vertu du RSI

Structure du présent rapport

Les précédents rapports du département Coordination du RSI décrivaient les activités menées au cours de l’année écoulée en fonction des responsabilités de chaque équipe technique. Le rapport de cette année expose les activités non par équipe technique, mais par principale capacité, soulignant ainsi le soutien apporté aux pays pour le renforcement de leurs capacités nationales de santé publique. Cette nouvelle structure fait écho à l’approche plus harmonisée entre les équipes techniques à travers les départements et l’OMS tout entière afin de lui permettre de respecter son engagement auprès de la communauté mondiale pour un monde plus sûr.

Le rapport est axé sur les principales capacités 1-9, qui relèvent de son mandat. Le niveau de préparation, principale capacité 5, est toutefois une activité menée dans toutes les unités techniques à travers l’OMS. Dans cette section, le rapport met l'accent sur un certain nombre d’activités,

étant entendu que toutes les activités du département et du groupe HSE intègrent des composantes « préparation » dans leur domaine de travail. Des travaux supplémentaires sur l’ensemble de la préparation de la société viennent de débuter au sein du groupe HSE.

Les activités de préparation permettant de faire face à l’ensemble des dangers (principales capacités 10-13) sont menées par les départements Sécurité sanitaire des aliments et Santé publique et environnement en étroite collaboration avec le département RSI (désormais GCR).

Enfin, le travail consistant à évaluer les principales capacités existantes et à identifier les lacunes au niveau des pays doit commencer par une analyse de la situation ; ainsi, la section suivante du présent rapport débute par les activités destinées au suivi de la mise en œuvre du RSI dans les pays et à l'accélération du processus lorsque cela s’avère nécessaire.

INTRODUCTION INTRODUCTION

(7)

Revue des activités 2011 Mise en place des

principales capacités

(8)

De solides systèmes et activités de santé publique sont au cœur du système inter- national pour une action coordonnée face aux événements qui pourraient constituer une urgence de santé publique de portée internationale. Tous les États Parties sont tenus d’avoir établi ou d’élaborer des capacités de santé publique minimales pour appliquer efficacement le RSI (2005).

Monitoring

Évaluation des principales capacités en vertu du RSI

Concernant les outils d’évaluation et de suivi, l’OMS a élaboré plusieurs directives génériques et spécifiques relatives aux principales capacités en vertu du RSI. Il s’agit notamment de protocoles d’éva- luation en profondeur, d’outils d’évaluation spécifiques (points d’entrée, laboratoires, communication du risque, législation, etc.), listes de contrôle, question- naires à l’intention des États Parties, et autres lignes directrices. Les bureaux régionaux de l’OMS ont égale- ment des stratégies régionales en cours, telles que la Surveillance intégrée de la maladie et la riposte (SIMR), les Maladies infectieuses émergentes et réémergen- tes (EID), et la Stratégie de lutte contre les maladies émergentes pour l’Asie et le Pacifique (SMEAP), sur lesquelles les pays doivent se fonder pour mettre en place leurs principales capacités liées au RSI.

En 2011, suite à la recommandation du Comité d’examen d'accélérer la mise en œuvre du RSI au niveau des pays, un guide pour la planification et le plaidoyer a été élaboré pour aider les États Parties à se con- former aux dispositions relatives aux principales ca- pacités. Ce guide est un outil intermédiaire qui déter- mine les lacunes et les points forts, permet d’élaborer des plans solides, tout en validant la qualité des rap- ports des États Parties, dans un court laps de temps.

Le Siège et les bureaux régionaux de l’OMS ont aidé plusieurs pays à évaluer leurs principales capa-

cités conformément au RSI à l’aide de l’outil d’évalua- tion ou du guide pour la planification, à élaborer ou à mettre à jour leurs plans d’action sur la base des lacunes ou des faiblesses identifiées, et à renforcer certaines capacités spécifiques.

Suivi de la mise en place des principales capacités en vertu du RSI

Un cadre de suivi et des outils correspondants ont été mis à la disposition des États Parties pour leur permettre d’effectuer un suivi de la situation vis-à- vis de leurs principales capacités au niveau national, conformément aux dispositions de l’annexe 1 du Règlement, et d’identifier les domaines qui demandent une action. Ce cadre prend en compte l’obligation des États Parties de présenter un rapport sur l’application du RSI à l’Assemblée mondiale de la Santé. L'état de développement des capacités de base a fait l’objet d’un suivi de la part de l’OMS par le biais du questionnaire annuel adressé aux États Parties, qui contient des données auto-déclarées. Le processus de suivi du RSI évalue la situation vis-à-vis de la mise en place de huit capacités essentielles, ainsi que des capacités aux points d’entrée pour les dangers énoncés dans le RSI (biologiques, par ex. zoonoses et sécurité sanitaire des aliments ; chimiques, radiologiques et nucléaires) au moyen d’une liste de contrôle comportant 20 indicateurs mondiaux.

MISE EN PLACE DES PRINCIPALES CAPACITÉS

(9)

Situation

Le questionnaire révisé à l’intention des États Parties a été envoyé aux États Membres en 2010 et en 2011, sollicitant respectivement 128 et 150 réponses. Les données pour 2011 ont montré que les États Parties avaient réalisé des progrès notables concernant plusieurs capacités essentielles, en particulier au regard de la surveillance (avec un score moyen au niveau mondial de 75 %), de l’action (avec un score moyen de 73 %), des laboratoires (avec une moyenne mondiale de 71 %), des zoonoses (avec une moyenne mondiale de 77 %). En revanche, la plupart des régions ont signalé des capacités relativement faibles en matière de ressources humaines (avec une moyenne mondiale de 46 %), aux points d’entrée (avec une moyenne mondiale de 59 %) et pour la détection des événements chimiques et l’action (avec une moyenne mondiale de 45 %).

Lorsque l’on compare1 la situation vis-à-vis des principales capacités pour les pays ayant soumis un rapport au cours des deux années (comme l’indique le graphique ci-dessous), l’on constate des progrès globaux à travers l’ensemble des principales capacités, l’augmentation se situant entre 3 % et 12 %. Le progrès le plus marquant concerne la surveillance (de 67 % à 79 %) et le niveau de préparation (de 49 % à 60 %), tandis que les progrès sont relativement plus lents pour la coordination (de 69 % à 73 %) et la communication du risque (de 65 % à 68 %).

Exercices de simulation

Pour permettre aux États Parties de parvenir à ce que leurs principales capacités soient fonc- tionnelles au niveau requis, de valider les plans, et de contribuer à établir des relations de confiance parmi les intervenants pertinents, un manuel pour la conception d’exercices, qui s’accompagnait d’un atelier de cinq jours, a été élaboré. Travaillant dans le contex- te des principales capacités, les participants à l’atelier utilisent le manuel pour la conception d’exercices comme un texte de base et, par le biais d’une série de sessions interactives, apprennent à appliquer un processus normalisé pour mettre au point un exercice de simulation autour d’un thème choisi.

En 2011, deux ateliers se sont tenus, le premier à Ankara (Turquie) et le second à Nairobi (Kenya). Les participants à chacun de ces ateliers conduiront les exercices en 2012. L’atelier d’Ankara comprenait des participants issus des pays / territoires suivants : Albanie, Arménie, Bosnie-Herzégovine, Ex-République yougoslave de Macédoine, Géorgie, Iran (République islamique d’), Jordanie, Kosovo, Liban, Maroc, Oman, Pakistan, République arabe syrienne, République de Moldavie, Serbie, et Turquie. L’atelier de Nairobi comprenait des participants issus des pays suivants : Cameroun, Congo, Érythrée, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Maurice, Mozambique, Namibie, Ouganda, République-Unie de Tanzanie, et Swaziland.

L’Afghanistan, l’Iraq, le Liban et l’Ouganda ont exprimé leur désir de conduire un exercice lié au RSI en 2012.

Outils basés sur le web

Pour faciliter la collecte de données et le processus de retour d’information, un outil a été mis au point sur le web, permettant aux États Parties de soumettre et d’actualiser leurs données en ligne, et de générer des rapports, graphiques et tableaux après avoir soumis leurs données. Il permet également aux États Parties de mettre à jour leurs informations tout au long de l’année sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre du RSI. Cet outil de suivi a fait l’objet de plusieurs révisions, notamment une « présentation sonorisée », en 2011, et prévoit un soutien pour les six langues officielles en 2012. Le portail RSI, introduit à la fin 2010, conçu à l’origine pour fournir aux points focaux nationaux RSI un « guichet unique » pour accéder aux applications et données dont ils ont besoin, a été révisé et est désormais à la disposition des experts dans le domaine, des points de contact régionaux pour le RSI, des PFN RSI ainsi que du personnel de l’OMS. Un logiciel de réunions virtuelles facilitera la communication avec les points de contact régionaux pour le RSI et les experts dans ce domaine alors qu’approche l’échéance de 2012.

MISE EN PLACE DES PRINCIPALES CAPACITÉS MONITORING

MISE EN PLACE DES PRINCIPALES CAPACITÉS MONITORING

AFRO : briefing à l’intention des experts RSI et lancement de l’examen documentaire pour une mise en œuvre accélérée du RSI dans la Région africaine

Le briefing à l’intention des consultants sur l’examen documentaire, organisé par le Siège et AFRO en octobre, faisait partie du plan de soutien aux États Membres pour accélérer la mise en place des principales capacités au niveau national en vertu du RSI. Le briefing d’Harare a rassemblé 25 experts RSI provenant des bureaux de pays de l’OMS, des personnels clés du ministère de la Santé, et d’autres institutions concernées de la Région africaine pour la

préparation à l’examen documentaire relatif au RSI qui doit se tenir dans les pays suivants : Bénin, Côte d’Ivoire, Érythrée, Guinée, Guinée équatoriale, Libéria, Mauritanie, Nigéria, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Togo, Zambie et Zimbabwe. Le Zimbabwe a dirigé le processus avec son examen documentaire. Des exa- mens sur dossier ont ensuite été effectués dans tous les pays susmentionnés.

Radiologiques Chimiques Sécurité sanitaire des aliments Zoonoses Point d'Entrée Laboratoires Ressources Humaines Communication du risque Niveau de Préparation Action Surveillance Coordination Législation

54

48 47

43

70 67

78 73

61

54

72 68

49

41

68 65

60

49

74 70

79

67

73 69

65

58

2010 2011

1. Pour une comparaison valable entre 2010 et 2011, les données de 109 pays ayant fait rapport pour les deux années ont été utilisées. C'est pourquoi les résultats comparatifs dans le paragraphe et le graphique peuvent différer de ceux du paragraphe montrant les résultats de 156 pays ayant fait rapport en 2011.

(10)

Les aspects juridiques de l’application du RSI couvrent un éventail d’activités soutenues par l’OMS, notamment la mise en œuvre du RSI dans la législation nationale et d’autres domaines de conseils juridiques sur l’application du RSI. Avec les nombreux droits et obligations nouveaux et élargis pour les États Parties en vertu du RSI (2005), il a été fortement conseillé à ces derniers, depuis l’adoption du RSI, d’évaluer leurs cadres juridiques existants dans tous les domaines pertinents pour assurer une pleine application – notamment tous les instruments juridiques nécessaires pour appuyer les capacités techniques supplémentaires mises en place conformément à l’annexe 1 du RSI. Dans certains États Parties, la mise en œuvre du RSI peut exiger qu’ils adoptent une législation d’application ou d’habilitation pour certains ou l’ensemble de ces droits et obligations. Même lorsqu’une législation nouvelle ou révisée n’est pas forcément exigée, elle peut faciliter la mise en œuvre d’une manière plus efficiente et plus efficace, peut servir à institutionnaliser et à renforcer le rôle du RSI (2005), et faciliter la coordination parmi les différentes entités nationales participant à la mise en œuvre.

Législation nationale

MISE EN PLACE DES PRINCIPALES CAPACITÉS

Dispositions ayant trait aux pays

Tous les États Parties sont juridiquement tenus d’appliquer le RSI depuis son entrée en vigueur en 2007 (à l’exception de ceux qui sont devenus des États Membres après l’adoption du RSI). Pour ce faire, une législation nationale suffisante doit avoir été établie et continuer d’être appliquée pour permettre aux États Parties de se conformer à tous les droits et obligations importants relatifs au RSI.

Engagements de l’OMS

En fonction des besoins, l’OMS apporte son soutien aux États Parties pour leurs évaluations et leurs actions de suivi, afin de leur permettre d’appli- quer pleinement et efficacement le RSI (2005) dans le cadre de leur législation nationale, et fournit des conseils et des orientations supplémentaires concer- nant l’application du RSI sur le plan national.

Situation générale au niveau des pays

Les données de suivi relatives au RSI montrent qu’en 2011, 71 % des États Parties fournissant des informations à l’OMS ont signalé avoir procédé à une évaluation de leur législation et 51 % des Etats ayant répondu ont déclaré avoir mis en œuvre des recomman- dations après avoir procédé à ces évaluations.

ACTIVITÉS MARQUANTES

Dans le contexte de la législation nationale, l’OMS a apporté son soutien aux États Parties en 2011 par le biais de : missions individuelles concernant la législation nationale (par ex., Arabie saoudite et Iran) ; téléconférence portant sur des questions liées à la législation nationale (Soudan) ; préparation d’une présentation sur l’évaluation législative et la révision à l’intention des législateurs (qui sera donnée par des

(11)

collègues en Ouzbékistan) ; facilitation des conseils de consultants experts en législation (Timor-Leste) ; préparation et mise à disposition permanente des importantes directives sur la législation nationale ayant trait au RSI.

L’OMS a également effectué une présentation sur la législation nationale et d’autres questions juridiques devant les étudiants participant au cours sur l’application du RSI (2005) et largement révisé les supports écrits s’y rapportant, préparés par l’Université Georgetown.

L’OMS a tenu deux ateliers interactifs sur l’évaluation et la révision de la législation nationale relative à la mise en œuvre du RSI les 24-26 et 28-30 novembre à Harare (Zimbabwe), avec la participation de 17 États Parties de la Région africaine. Pour la première fois, des responsables du RSI des domaines juridique/législatif et technique de chaque pays ont été invités pour que les orientations soient axées sur ces deux secteurs clés de l’évaluation et de la révision relatives à l’application du RSI, pour les préparer à mener ces actions, et pour faciliter l’établissement d’un réseau de responsables juridiques et du RSI dans la Région africaine afin de les familiariser avec le processus et les méthodes d’évaluation et d’examen et leur permettre de partager leurs connaissances avec des responsables d’autres gouvernements nationaux ainsi qu’au sein de leur propre gouvernement.

MISE EN PLACE DES PRINCIPALES CAPACITÉS LÉGISLATION NATIONALE

MISE EN PLACE DES PRINCIPALES CAPACITÉS

L’application efficace du RSI tant au plan mondial que national dépend d’une collabo- ration multisectorielle et pluridisciplinaire permettant de réaliser des systèmes d’alerte et d’action qui fonctionnent à travers un large éventail de risques de santé publique.

Le point focal national (PFN) RSI joue un rôle crucial de coordination au sein de l’État Partie, tout en étant le centre national pour la communication avec l’OMS relative au RSI.

La désignation de points focaux nationaux RSI par quasiment tous les États Parties a été reconnue comme une réalisation importante par le Comité d’examen qui a fait rapport à l’Assemblée mondiale de la Santé en mai 2011. Le point focal national est établi en vertu du RSI comme un centre plutôt qu’un individu, et doit être accessible à tout moment pour communiquer avec les points de contact de l’OMS pour le RSI et avec les secteurs gouvernementaux et autres parties prenantes concernés dans le pays.

Communication et coordination avec les PFN

Dispositions ayant trait aux pays

Les pays sont tenus d’établir un dispositif pour la coordination des secteurs pertinents dans le cadre de l’application du RSI. Ces fonctions de coordination sont fréquemment assumées par le PFN de l’État et le guide de l’OMS relatif au rôle des PFN fait référence à certains aspects de cette coordination. Des procé- dures opérationnelles standard au niveau national ou leur équivalent sont encouragées pour faciliter la coordination entre les points focaux nationaux RSI et les secteurs concernés.

Les PFN ont une fonction cruciale de liaison avec l’OMS tant dans des situations d'urgence liées à des événements et risques de santé publique qu’en ma- tière de communications administratives régulières relatives à l’application du RSI (par ex., soumis- sion de données de suivi, demandes de prolongation pour l'acquisition des capacités ou listes des ports délivrant des certificats de contrôle sanitaire de

navire). Il est important que les coordonnées des PFN soient maintenues à jour de manière à assurer une communication efficace au cours d’une urgence de santé publique. Pour faciliter la mise à jour, le Secré- tariat fournit chaque mois aux PFN un lien vers une interface Internet, permettant aux PFN de confirmer ou d’actualiser aisément leurs coordonnées, notam- ment les informations relatives à leur accès 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Engagements de l’OMS

Les points de contact OMS pour le RSI dans les six bureaux régionaux apportent le soutien le plus étroit aux PFN dans leurs fonctions au sein des États, communiquent et collaborent avec ces derniers à la gestion des événements de santé publique, orga- nisent des réunions d'information régulières à leur intention, facilitant l’apprentissage sur la base des expériences au niveau régional. GCR appuie ces

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MISE EN PLACE DES PRINCIPALES CAPACITÉS COMMUNICATION ET COORDINATION AVEC LES PFN

MISE EN PLACE DES PRINCIPALES CAPACITÉS COMMUNICATION ET COORDINATION AVEC LES PFN

réunions au moyen de documents, d’informations et de présentations d’un point de vue mondial.

Le Comité d’examen du RSI a recommandé que les pays s'assurent que les PFN soient dotés de l’autorité, des ressources, des procédures, des connaissances et de la formation leur permettant de commu- niquer avec tous les niveaux de leurs gouvernements et au nom de leurs gouvernements. L’OMS va mettre à jour son guide sur le rôle des PFN à l’appui de la mise en œuvre de cette recommandation.

Situation générale au niveau des pays

L’analyse des données de suivi du RSI montre que près de la moitié des 150 Etats Parties ayant fourni des données à l'horizon de janvier 2012 obtiennent un score se situant entre 75 et 100 dans le domaine de capaci- té relatif à la coordination, le score moyen pour cette capacité étant de 69.

Ces chiffres sont très similaires à ceux de 2010 alors que seulement 125 États avaient rendu compte sur cet aspect de la mise en œuvre. Dans les précédents rapports de 2008 et 2009, les pays avaient fait état de niveaux de collaboration accrus entre les PFN et un éventail croissant des sect- eurs et partenaires nationaux.

Selon une étude quantitative sur l’utilisation de l’annexe 2 du RSI à propos de la notification des événements à l’OMS, parmi 133 PFN, 88 % ont déclaré avoir une excellente/bonne connaissance du contenu de l’annexe 2,77 % ont signalé qu’ils utilisaient toujours / habituellement l’annexe 2 pour évaluer les urgences de santé publique, et 76 % ont indiqué que leur pays était doté de certaines dispositions juridiques, réglementaires ou administratives relatives à l’utilisation de l’annexe 2.

ACTIVITÉS MARQUANTES

Site d’information sur les événements

L’OMS est tenue de fournir aux États Parties, dans les meilleurs délais, des informations sur les risques pertinents de santé publique de portée internationale, tout en respectant la sensibilité et la confidentialité potentielle de ces informations. À cet égard, l’OMS a mis au point un site web sécurisé par un mot de passe pour communiquer avec les points focaux nationaux RSI. Le site d’information sur les événements (EIS) est géré au niveau central. GCR assure l’accès au site à un petit nombre d’individus désignés par chaque PFN ainsi qu’au personnel du Secrétariat et à un nombre limité d’autres organisations internationales. Lorsque survient un nouvel événement aigu de santé publique ou qu’un événement affiché sur le site web sécurisé est actualisé de manière significative, l’OMS envoie une alerte par courriel à ses utilisateurs.

Une enquête de satisfaction auprès des utilisateurs du site d’information sur les événements a été mise en ligne dans le but d’améliorer le service fourni aux États Parties. Les résultats de l’enquête ont été publiés sur le site. Les réponses à l’enquête visaient trois actions en cours pour l’OMS : premièrement, la refonte du site pour améliorer l’accès des utilisateurs et l’utilité des informations échangées ; deuxièmement, accroî- tre les informations à valeur ajoutée, telles que les évaluations des risques de santé publique ou les directives relatives aux événements ou encore les meilleures pratiques ; et troisièmement, une cohorte d’utilisateurs enre- gistrés comprenant des membres des PFN et d'autres personnels à tous les niveaux de l’Organisation se sont auto-identifiés comme étant prêts à participer à l’amélioration de l’échange d’informations fondées sur les événements de santé publique par le biais du site d’information sur les événements.

Notifications précoces de la part des PFN

Les PFN notifient à l’OMS, de manière précoce, tout évènement pou- vant constituer une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI). Au cours de la pandémie de grippe de 2009-2010, les PFN ont fourni à l’OMS des notifications précoces des cas, ainsi qu'une informa- tion complète en continu, ce qui a permis de suivre l’évolution de l’urgence mondiale. Bien qu’il ait été noté par le Comité d’examen que « les points focaux nationaux ne sont pas une source majeure d'information précoce sur les événements pouvant constituer une USPPI », les PFN fournissent déjà des vérifications importantes et des informations supplémentaires sur les événements identifiés au moyen des activités de surveillance de l’OMS.

Il importe de noter que ce travail a été effectué par l’unité Opérations d’alerte et de réponse (ARO), qui ne faisait pas partie du département RSI en 2011. À partir du 1er décembre 2011, ARO et RSI ont été réunis dans le nouveau département GCR. Pour de plus amples informations à ce sujet, voir page 7.

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Le RSI exige la détection rapide des risques de santé publique, ainsi qu’une évalua- tion, notification et action dans les meilleurs délais. À cette fin, un système de surveil- lance sensible et flexible est nécessaire avec une fonction d’alerte précoce. La structure du système et les rôles et responsabilités des personnes participant à la mise en œuvre du système doivent être clairs et de préférence définis au moyen d’une politique de santé publique et d’une législation. Les chaînes de responsabilité doivent être claire- ment identifiées pour assurer, en fonction des besoins, une communication efficace au sein du pays, avec l’OMS et avec les autres pays.

Des mécanismes de commande, de communication et de contrôle sont requis pour faciliter la coordination et la gestion des opérations de riposte aux flambées de mala- dies et autres événements de santé publique. Des équipes d’action rapide multidiscipli- naires et multisectorielles seront mises en place et disponibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Elles devront être capables d’agir rapidement face aux événements qui peuvent constituer une urgence de santé publique de portée nationale ou internationale. Une prise en charge appropriée des cas, la lutte contre l’infection, et la décontamination sont des éléments essentiels de cette capacité.

Surveillance et action

MISE EN PLACE DES PRINCIPALES CAPACITÉS

Dispositions ayant trait aux pays - Surveillance

La surveillance fondée sur des indicateurs com- prend une fonction d’alerte précoce pour la détec- tion rapide d’un événement de santé publique. Les pays se sont engagés à avoir à disposition une liste de maladies prioritaires, d’affections et de définitions de cas aux fins de la surveillance ainsi qu’à désigner une unité spécifique pour la surveillance des risques de santé publique. Les données de surveillance sur les maladies à potentiel épidémique et les mala- dies prioritaires seront analysées au moins une fois par semaine aux niveaux national et sous-natio- nal. Les pays établiront également une surveillance fondée sur les événements en identifiant une unité

responsable ainsi que des règles de fonctionnement.

Les expériences et les conclusions tirées par les pays en matière d’application de la surveillance sur la base des événements, et leur intégration dans la sur- veillance fondée sur les indicateurs, seront documen- tées et communiquées à la communauté mondiale. Les pays utiliseront également l’instrument de décision figurant à l’annexe 2 du RSI (2005) pour notifier à l’OMS les événements potentiels de santé publique de portée internationale. Le point focal national RSI répondra à 100 % des demandes de vérification émanant de l’OMS dans les 24 heures.

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MISE EN PLACE DES PRINCIPALES CAPACITÉS SURVEILLANCE ET ACTION

MISE EN PLACE DES PRINCIPALES CAPACITÉS SURVEILLANCE ET ACTION

Dispositions ayant trait aux pays - Action

Les pays instaureront des mécanismes pour répondre aux urgences de santé publique tels que des lignes directrices pour la prise en charge des affections prioritaires, ainsi que des équipes d’action rapide pour répondre aux événements qui peuvent constituer une urgence de santé publique disponibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Des directives pour la prise en charge des cas doivent être disponibles pour les maladies à poten- tiel épidémique. Une investigation efficace des flambées doit être assu- rée par le biais de personnels qualifiés à l’aide de directives spécifiques et collaborant efficacement avec les laboratoires. Des mesures appropriées et rapides seront prises pour la désinfection, la décontamination et la lutte antivectorielle. La lutte contre les infections et la biosécurité doivent être renforcées dans les hôpitaux et autres établissements de santé.

Engagements de l’OMS

L’OMS aidera les États Parties, à leur demande, à mettre en place, à renforcer et à maintenir ces capacités. L’OMS recueillera des informa- tions relatives aux événements au moyen de ses activités de surveillance et évaluera leur potentiel à entraîner une propagation internationale de la maladie et de créer des entraves au trafic international. L’OMS pourra prendre en considération des rapports émanant de sources autres que les notifications et les consultations des États Parties et évaluera ces rapports conformément aux principes épidémiologiques établis ; elle com- muniquera ensuite des informations sur l’événement à l’État Partie sur le territoire duquel l’événement est censé se produire. Avant de prendre quelque mesure que ce soit sur la base de ces rapports, l’OMS consultera l’État Partie et s’efforcera de vérifier ces informations auprès de lui confor- mément aux procédures définies à l’article 10. A cet égard, l’OMS mettra les informations reçues à la disposition des États Parties sachant que, seule- ment dans les cas où cela est dûment justifié, l’OMS pourra préserver le caractère confidentiel de la source.

Situation générale au niveau des pays

Une auto-évaluation de la mise en place des principales capacités en 2011 révèle un score moyen au niveau mondial de 75 % pour ce qui est de se conformer aux exigences en matière de surveillance. Le score par région OMS montre pour l’Afrique : 63 %, les Amériques : 76 %, l’Asie du Sud- Est : 69 %, l’Europe : 81 %, la Méditerranée orientale : 80 % et le Pacifique occidental : 83 %.

Concernant la capacité d’action, le score moyen au niveau mondial est de 73 %, et la moyenne par région est la suivante : Afrique : 54 %, les Amériques : 77 %, Asie du Sud-Est : 74 %, Europe : 78 %, Méditer- ranée orientale : 73 % et Pacifique occidental : 89 %.

ACTIVITÉS MARQUANTES

Projet de surveillance en Afrique centrale (SURVAC)

Financé par la Fondation Bill et Melinda Gates, le projet a démarré en 2009 et est coordonné conjointement par le département RSI de l’OMS et le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, l’équipe OMS d’appui interpays basée à Libreville, le bureau de pays de l’OMS dans chacun des trois pays, ainsi que les Centres des États-Unis pour le contrôle et la prévention des maladies.

Le projet SURVAC comprend le Cameroun, la République centrafricaine et la République démocratique du Congo, des pays qui partagent les mêmes profils épidémiologiques, les mêmes lacunes en matière de capacité à détecter et maî- triser les menaces sanitaires, et la langue française. On accorde la priorité aux maladies à potentiel épidémique et aux maladies évitables par la vaccination, conformément aux priorités nationales des trois pays.

Surveillance par téléphonie mobile :

élaborer un système modèle pour la transmission et la gestion électroniques des données

dans le cadre de la surveillance épidémiologique de routine au niveau national

Ce projet, qui fait partie du programme SURVAC, élabore un système modèle de transmission des don- nées qui utilise des technologies mobiles et sans fil.

Le progrès rapide de la technologie mobile et une croissance continue de la couverture des réseaux de téléphonie mobile, qui s’étendent désormais bien au-delà du réseau électrique, particulièrement dans les pays en développement ont rendu ce projet possible.

Un premier essai pilote sur le terrain a été effec- tué en République centrafricaine, où les données de surveillance générées dans des lieux reculés ont été envoyées par SMS à l’aide de téléphones mobiles. Les données de surveillance sont recueillies dans des établissements de santé périphériques et transmises à un bureau de district, responsable des actions de surveillance de base et de la transmission des don- nées à un bureau de surveillance intermédiaire ou régional, qui à son tour les expédie au niveau cen- tral. Les problèmes courants rencontrés dans les systèmes de surveillance actuels sont des données

incomplètes, une validité médiocre et des problèmes de délais, ainsi que des personnels sous-qualifiés dont la charge de travail est excessive. Au niveau des districts, les données étaient vérifiées et importées dans une application d’analyse des données et fina- lement, des informations globales étaient transmises au niveau central. La seule technologie requise dans l’établissement de santé périphérique est un télé- phone mobile, parfois avec un petit panneau solaire comme source d’énergie. Aux échelons plus élevés, un ordinateur gère les données reçues par SMS, lance des contrôles automatisés et génère des réponses aux expéditeurs. Un opérateur de surveillance vérifie et valide les données, et les importe dans la base de données de surveillance à l’aide de procédures faciles à utiliser. Tous les processus sont automatisés, mais les utilisateurs peuvent garder le contrôle à chaque étape. De cette manière, de multiples avantages sont escomptés, et l’on gagne du temps entre la survenue des événements de santé et la disponibilité des infor- mations pour l’analyse et l’action.

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MISE EN PLACE DES PRINCIPALES CAPACITÉS SURVEILLANCE ET ACTION

Projet EPISOUTH Plus

Sur la base de l’expérience acquise au cours de ses premières années, EpiSouth est entré dans une seconde phase intitulée « EpiSouth Plus » en octobre 2010. EpiSouth Plus est un projet sur 33 mois financé par l’Union européenne (UE), qui vise à accroître la sécurité sanitaire dans la zone méditerranéenne et la partie sud-est de l’Europe en améliorant le niveau de préparation en cas de menaces pour la santé et de risques liés à la biosécurité aux échelons national ou régional, dans le cadre de la mise en œuvre du RSI. Le projet couvre 27 pays des Régions OMS de l’Europe, de la Méditerranée orientale et de l’Afrique. Les activités sont organisées en sept modules de travail (MT) et dirigées conjointement par des pays appartenant ou non à l’UE. En 2011, l’équipe d’orientation MT7 a été consolidée et l’objec- tif spécifique du MT a été défini : coordination de la surveillance et de l’ac- tion entre les points d’entrée et les systèmes nationaux, ainsi qu’un thème transversal qui sera traité par tous les modules de travail : surveillance, identification et gestion des événements sanitaires causés par les maladies à transmission vectorielle.

Formation à l’épidémiologie de terrain : biostatistique

La nouvelle version d’un CD-ROM d’auto-apprentissage sur la bio- statistique a été lancée en 2011 en collaboration avec l’Agence de Méde- cine Préventive (AMP). Le principal objectif de ce programme est de comprendre le but de la biostatistique au moyen de cas réalistes et d’ac- quérir des compétences de base dans ce domaine. Cette formation vise les publics cibles suivants : étudiants en médecine et en biomédecine, spé- cialistes de laboratoire et autres professionnels ayant besoin d’utiliser ou de comprendre la biostatistique de base. Toutefois, elle peut également servir de rappel utile aux épidémiologistes. Elle a été conçue et élaborée de façon à ce que les stagiaires puissent travailler de manière indépendante en utilisant uniquement le CD-ROM lorsqu’aucun manuel ou aucun tuteur n’est disponible. Depuis son lancement cet outil a été très demandé, et une traduction française est prévue pour 2012.

Accréditation du Programme de formation à l’épidémiologie de terrain (FETP)

TEPHINET est une alliance professionnelle à but non lucratif de tous les programmes de formation à l’épidémiologie de terrain et de laboratoire dont le but est de renforcer les capacités de santé publique internationale grâce au soutien et au réseau de programmes de formation sur le terrain.

Les directeurs des programmes de formation à l’épidémiologie de terrain (FETP) de TEPHINET ont accepté de mettre en œuvre un processus d’accré- ditation. Le but principal de l’accréditation est d’améliorer la qualité des FETP, leur efficacité pour accroître les capacités mondiales en épidémio- logie de terrain, et de ce fait l’acquisition des capacités de surveillance et d’action conformément au RSI. En 2011, un « document de référence pour l’accréditation concernant les programmes de formation à l’épidémiologie de terrain » a été lancé.

Maroc : évaluation des besoins en formation

pour le personnel de santé contribuant au système de surveillance épidémiologique

Ce projet fait partie d’un processus au moyen duquel l’OMS apporte son soutien aux pays de la région afin d’établir des stratégies nationales ayant trait à la formation des ressources humaines pour renforcer la surveillance épidémiologique. L’évaluation marocaine a été réalisée à travers une enquête par questionnaire auprès de tous les personnels participant au système de surveillance dans les 16 régions du pays, suivie d’une visite dans cinq régions ainsi que des principales structures du ministère de la Santé au niveau central. La méthode suivante a été uti- lisée pour décrire la situation par région et par type de

structure de surveillance : le type de formation reçue par le personnel, sa perception des lacunes en ma- tière de formation, et son opinion sur les modalités les plus appropriées pour une formation dans leur con- texte particulier. L’étude a révélé plusieurs facteurs, directement ou indirectement liés à la formation, qui affectent la motivation du personnel à rester et à se surpasser. Au Maroc, cette démarche se poursuivra en 2012 dans le cadre du consensus entre les autorités sanitaires et les organismes collaborateurs.

MISE EN PLACE DES PRINCIPALES CAPACITÉS SURVEILLANCE ET ACTION

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MISE EN PLACE DES PRINCIPALES CAPACITÉS

La préparation comprend la mise en place de plans d’action d’urgence aux niveaux national, intermédiaire et communautaire/primaire pour les risques biologiques, chi- miques, radiologiques et nucléaires pertinents. Parmi d’autres éléments de la préparation, on peut citer la cartographie des risques potentiels et des sites dangereux, l’identification des ressources disponibles, l’élaboration de stocks nationaux de ressources appropriés et la capacité à soutenir des opérations aux niveaux d’action intermédiaire et commu- nautaire/primaire au cours d’une urgence de santé publique.

Niveau de préparation

Dispositions ayant trait aux pays

Les pays se sont engagés à élaborer un plan national multirisques de préparation et d’action en cas d’urgences de santé publique qui devrait être mis à l’épreuve lors d’urgences réelles ou d’exercices de simulation, et mis à jour comme il convient. Les expé- riences menées par les pays et les conclusions tirées sur l’action d’urgence et la mobilisation des capaci- tés d’intervention seront documentées et communi- quées à la communauté mondiale. Les pays se sont également engagés à cartographier les risques et ressources prioritaires en matière de santé et à élaborer un répertoire d’experts dans le domaine de la santé et d’autres secteurs à l’appui de la riposte aux risques conformément au RSI.

Situation générale au niveau des pays

Une auto-évaluation menée par les États Par- ties en décembre 2011 révèle un score moyen au niveau mondial de 58 % pour ce qui a trait à l’atteinte des objectifs concernant le niveau de préparation. Si l’on fait une moyenne de ces scores en fonction de la région OMS, l’on trouve les résultats suivants : Afrique : 35 %, les Amériques : 57 %, Asie du Sud-Est : 58 %, Europe : 70 %, Méditerranée orientale : 61 % et Pacifique occidental : 73 %.

ACTIVITÉS MARQUANTES

Au cours de 2011, le travail dans le domaine de la préparation a été effectué par de nombreux dépar- tements et couvre un large éventail de domaines techniques.

Vers la fin de 2011, la responsabilité a été conso- lidée au sein d’une équipe placée sous la supervision du Sous-Directeur général pour le groupe Sécurité sanitaire et environnement. Des exemples du tra- vail effectué par le département RSI en 2011 figurent ci-dessous.

Programme OMS de formation avancée sur la gestion des biorisques à l’intention des formateurs

En 2011, trois nouvelles sessions du cours de for- mation à l’intention des formateurs ont été organisées pour renforcer les capacités et les moyens en gestion des biorisques pour les formateurs du réseau de la poliomyélite : la République tchèque et la Suisse pour les pays de l’est de la Région européenne, et le Mali pour les pays africains francophones. Des cours de plus courte durée sur la gestion des biorisques à l’intention des utilisateurs ont également été organisés au sein du

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MISE EN PLACE DES PRINCIPALES CAPACITÉS NIVEAU DE PRÉPARATION

MISE EN PLACE DES PRINCIPALES CAPACITÉS NIVEAU DE PRÉPARATION

réseau africain de la tuberculose en République-Unie de Tanzanie, à Trinité-et-Tobago pour la sous-région des Caraïbes, au Ghana pour les pays africains anglo- phones, et aux Maldives pour le réseau de la grippe.

Voyages internationaux et santé – Brochure et site web

Près de 900 millions de voyages internationaux ont été entrepris en 2009. Voyager dans le monde à une telle échelle expose de nombreuses personnes à une gamme de risques pour la santé, dont une grande partie peut être réduite au minimum par la prise de précautions.

Les éditions annuelles de la brochure et du site web expliquent comment les voyageurs peuvent rester en bonne santé et fournissent les recommandations de l’OMS sur les vaccinations, la chimioprophylaxie et le traitement du paludisme, la protection personnelle contre les insectes et autres vecteurs de maladies, et la sûreté dans différents contextes environnementaux.

Elles couvrent tous les risques principaux auxquels sont exposés les voyageurs, à la fois durant leur voyage et sur leur lieu de destination. La brochure décrit toutes les maladies infectieuses concernées, notamment leurs agents pathogènes, modes de transmission, caractéris- tiques cliniques et répartition géographique, et fournit des détails sur les mesures prophylactiques et préven- tives. Ces informations sont destinées aux personnels médical et de santé publique qui conseillent les voya- geurs, mais il s’agit également d’un outil de référence standard pour les agents de voyage, les compagnies aériennes et maritimes – ainsi que pour les voyageurs eux-mêmes. La brochure est actuellement traduite en espagnol, français, grec et italien.

≥ www.who.int/ith

Vaccination antiamarile – recommandations révisées

Le RSI demande à l’OMS de publier régulièrement une liste des pays et territoires où existe un risque de transmission du virus de la fièvre jaune. Cette liste est actualisée chaque année au moyen de l’annexe 1 de la publication de l’OMS Voyages internationaux et santé.

Pour tenir compte de l’évolution de l’épidémiologie de la fièvre jaune et des inquiétudes actuelles concernant les manifestations indésirables graves relatives au vac- cin antiamaril, un examen systématique a été entrepris pour chaque pays où il y a un risque de transmission du virus de la fièvre jaune. Le département a organisé des

consultations sur la fièvre jaune et les voyages interna- tionaux en 2008 et en 2010 et sélectionné un groupe de travail pour évaluer de manière systématique le risque de transmission du virus de la fièvre jaune en Afrique et en Amérique du Sud, et faire en sorte que les cartes et les recommandations sur la vaccination soient har- monisées sur la base de critères cohérents. Des infor- mations actualisées ont été publiées dans le Relevé épidémiologique hebdomadaire de l’OMS (REH), sur le site web de l’OMS sur les voyages internationaux et la santé, et dans le Lancet.

Base de données pour l’archivage électronique des rapports sur l’épidémiologie de la fièvre jaune

Le groupe de travail d’experts sur la cartographie du risque de fièvre jaune spécifique aux pays poursuit ses travaux par un examen des critères et méthodo- logies destinés à catégoriser la situation relative au risque de fièvre jaune dans les pays. Pour permettre d’affiner la cartographie du risque de fièvre jaune, ce groupe a élaboré une base de données pour l’archivage électronique des rapports non publiés sur l’épidémio- logie de la fièvre jaune.

Préparation pour les rassemblements de masse. Dispositions sanitaires pour les voyageurs se rendant en Arabie saoudite pour le pèlerinage de La Mecque (Hadj)

Le département a préparé avec le ministère de la Santé de l’Arabie saoudite les dispositions et recom- mandations relatives aux visas d’entrée pour la saison du Hadj et de l’« Umra » en 2011.

Elles sont publiées dans le Relevé épidémiolo- gique hebdomadaire de l’OMS afin d’informer les visiteurs des conditions d’entrée en Arabie saoudite durant le pèlerinage.

≥ www.who.int/wer/2011/wer8639.pdf

Exercice sur le terrain en Espagne : réponse aux urgences sanitaires lors des voyages aériens

Un exercice de simulation d’une urgence sani- taire a été entrepris par l’OMS en étroite collabora- tion avec le ministère espagnol de la Santé, rejoint par des observateurs de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) Europe et des experts en santé publique issus de toutes les régions OMS. L’objectif de cet exercice consistait à acquérir de l’expérience, à partager les enseignements tirés, à étayer la plani- fication d’urgence aux points d’entrée et à contribuer à améliorer les outils d’orientation concernés. Cette simulation faisait partie des efforts nationaux menés par l’Espagne pour actualiser et renforcer les capa- cités permettant de répondre aux urgences de santé publique qui concernent les points d’entrée et les voy- ages et transports internationaux, au moyen d’une approche multisectorielle, conformément aux dis- positions du RSI et d’autres accords internationaux,

tels que la Convention relative à l’aviation civile inter- nationale. L’aéroport de Madrid Barajas a été choisi pour accueillir les activités pratiques de cet exercice compte tenu de sa situation de principal aéroport international d’Espagne, mais également du fait qu’il avait été soumis à une évaluation, avait mis en place les principales capacités requises par le RSI et acquis de l’expérience (grippe pandémique (H1N1) 2009) en matière d’élaboration et de mise en œuvre de proto- coles de réponse aux événements de santé publique intégrés dans le plan d’urgence de l’aéroport. À la suite de cette expérience, un autre exercice sur les urgences de santé publique dans les aéroports est prévu en Espagne pour 2012 et les enseignements tirés ont été partagés en 2011 sur le plan national et lors de forums internationaux.

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