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6 6. 2. 2013

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Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Bulletin des médecins suisses

Bollettino dei medici svizzeri Schweizerische Ärztezeitung

Editores Medicorum Helveticorum

Editorial 203

Et pourtant elle tourne…

FMH 205

Une nouvelle version 1.09 du TARMED existera-t-elle au 1

er

juin 2013?

ISFM 207

Introduction de l’évaluation en milieu de travail (EMiT) par les sociétés de discipline

Tribune 224

Krankheit, Gesundheit, Religion und Spiritualität

Horizons 228

Migration et système de santé

«Et encore…» par Erhard Taverna 230

Transparence

6

6. 2. 2013

(2)

S O M M A I R E

FMH

Editorial

203 Et pourtant elle tourne…

Ernst Gähler Questions tarifaires

205 Une nouvelle version 1.09 du TARMED existera-t-elle au 1

er

juin 2013?

Ernst Gähler, Irène Marty, Thomas Kessler

En plus des informations sur l’avancée des négociations concernant le TARMED, vous apprendrez pourquoi la FMH et H+ réfléchissent à la résiliation du contrat de société de TARMEDSuisse. Du côté du groupe de travail

«Efficacité, adéquation et économicité» en revanche, aucun problème à signaler, les travaux avancent bien.

207 Introduction de l’évaluation en milieu ISFM de travail (EMiT) par les sociétés de discipline

Stephanie Montagne, Julius Kurmann, Patrick Jucker-Kupper, Christine Beyeler, Werner Bauer

Ce sont des précurseurs: la Société de psychiatrie et psychothérapie a été la première société à ajouter l’éva- luation en milieu de travail dans son cursus et à l’intro- duire dans tout le pays. Premières expériences et premier bilan.

211 Nouvelles du corps médical

Organisations du corps médical 212 Spécialisation en Cardiologie SSC

Interventionelle – directives suisses S. Cook, G. Pedrazzini, D. Locca, A. Moschovitis, J.–J. Goy, W. Maier, C. Kaiser

Un bref aperçu du nouveau cursus qui sera proposé dans dix centres sélectionnés en Suisse et qui permettra de garantir la qualité élevée de la cardiologie interven- tionnelle.

Autres groupements et institutions Integrierte Versorgung

213 Managed Care-Ärztenetze: Rückblick auf 2012 und Ausblick aufs neue Jahr

Urs Keller

Managed care – quelle suite? C’est à cette question qu’ont tenté de répondre les représentants des réseaux de soins intégrés, de med-swiss.net, de Médecins de famille Suisse, du Forum Managed Care et des assureurs lors de leur rencontre annuelle à Scuol.

FMH Services

215 Emplois et cabinets médicaux

Tribune

Point de vue

224 Krankheit, Gesundheit, Religion und Spiritualität

Piet van Spijk

Que signifie «être en bonne santé»? Ne pas souffrir d’une maladie menaçant notre existence? Inspiré par un article de Johannes Fischer paru dans le BMS, l’auteur propose de faire la différence entre petite et grande santé/maladie.

226 Spectrum

(3)

S O M M A I R E

Et encore…

Horizons

Notes de lecture

227 Architektur und Psychoanalyse Erhard Taverna

L’éditeur du livre présenté dans ces colonnes souhaite élargir et approfondir l’échange entre les domaines évo- qués dans le titre. Une proposition ambitieuse, auda- cieuse, poétique et stylistiquement brillante pour Erhard Taverna, même si elle va parfois un peu trop loin.

228 Migration et système de santé Jean Martin

Cette publication de Taline Garibian et de Vincent Barras dresse un panorama du système de santé vaudois dans le contexte de la migration, du 19e siècle à nos jours.

230 Transparence Erhard Taverna

Tout le monde souhaite la transparence et trouve que c’est une bonne chose. Mais la transparence ne peut- elle pas aussi présenter des traits totalitaires? Regard sur le côté obscur d’un terme habituellement considéré sous un angle uniquement positif.

Anna

Délégués des sociétés de discipline médicale

Allergologie et immunologie clinique:

Pr A. Bircher

Anesthésiologie: Pr P. Ravussin Angiologie: Pr B. Amann-Vesti Cardiologie: Pr C. Seiler Chirurgie: Pr M. Decurtins Chirurgie cardiaque et vasculaire thoracique:

Pr T. Carrel

Chirurgie de la main: PD Dr L. Nagy Chirurgie maxillo-faciale: Pr H.-F. Zeilhofer Chirurgie orthopédique: Dr T. Böni Chirurgie pédiatrique: Dr M. Bittel Chirurgie plastique, reconstructive et esthétique: Pr P. Giovanoli

Cytopathologie clinique: vacant Dermatologie et vénéréologie:

PD S. Lautenschlager

Endocrinologie/diabétologie: Pr G. A. Spinas Gastro-entérologie: Pr W. Inauen Génétique médicale: Dr D. Niedrist Gériatrie: Dr M. Conzelmann Gynécologie et obstétrique:

Pr W. Holzgreve Hématologie: Dr M. Zoppi Infectiologie: Pr W. Zimmerli Médecine du travail: Dr C. Pletscher Médecine générale: Dr B. Kissling Médecine intensive: Dr C. Jenni Médecine interne: Dr W. Bauer Médecine légale: Pr T. Krompecher

Médecine nucléaire: Pr J. Müller Médecine pharmaceutique: Dr P. Kleist Médecine physique et réadaptation:

Dr M. Weber

Médecine tropicale et médecine de voyages:

PD Dr C. Hatz

Néonatologie: Pr H.-U. Bucher Néphrologie: Pr J.-P. Guignard Neurochirurgie: Pr H. Landolt Neurologie: Pr H. Mattle Neuropédiatrie: Pr J. Lütschg Neuroradiologie: Pr W. Wichmann Oncologie: Pr B. Pestalozzi Ophtalmologie: Dr A. Franceschetti Oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale: Pr J.-P. Guyot

Pathologie: Pr G. Cathomas Pédiatrie: Dr R. Tabin

Pharmacologie et toxicologie clinique:

Dr M. Kondo-Oestreicher Pneumologie: Pr T. Geiser

Prévention et santé publique: Dr C. Junker Psychiatrie et psychothérapie: Dr G. Ebner Psychiatrie et psychothérapie d’enfants et d’adolescents: Dr R. Hotz Radiologie: Pr B. Marincek Radio-oncologie: Pr D. M. Aebersold Rhumatologie: Pr M. Seitz Urologie: PD Dr T. Zellweger Rédaction

Dr et lic. phil. Bruno Kesseli (Rédacteur en chef) Dr Werner Bauer Dr Jean Martin, p.-d.

lic. oec. Anna Sax, MHA Dr Jürg Schlup (FMH) Prof. Dr Hans Stalder Dr Erhard Taverna

lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH) Rédaction Ethique

Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.

Pr Lazare Benaroyo Dr Rouven Porz Rédaction Histoire médicale Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann PD Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Economie

lic. oec. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn (FMH) Managing Editor Annette Eichholtz M.A.

Secrétariat de rédaction Elisa Jaun

Adresse de la rédaction

EMH Editions médicales suisses SA Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz Case postale, 4010 Bâle

Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: redaction.bms@emh.ch Internet: www.bullmed.ch Editeur

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, Case postale 170, 3000 Berne 15

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Annonces Publicité Sabine Landleiter

Cheffe placement des annonces Tél. 061 467 85 05, fax 061 467 85 56 Courriel: slandleiter@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

Immeubles/Divers»

Matteo Domeniconi, personne de contact Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»

FMH Consulting Services Office de placement

Case postale 246, 6208 Oberkirch Tél. 041 925 00 77, fax 041 921 05 86 Courriel: mail@fmhjob.ch Internet: www.fmhjob.ch

Abonnements Membres de la FMH

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Abonnements EMH

EMH Editions médicales suisses SA Abonnements, Case postale, 4010 Bâle Tél. 061 467 85 75, fax 061 467 85 76 Courriel: abo@emh.ch

Abonnement annuel: CHF 320.–, porto en plus

© 2013 by EMH Editions médicales suisses SA. Tous droits réservés. Toute reproduction d’article, y inclus électroni- quement et la traduction, en totalité ou par extrait, est soumise à l’autorisation écrite des éditions.

Paraît le mercredi ISSN 1661-5948

ISSN 1424-4012 (édition électronique)

I M P R E S S U M

(4)

E d i t o r i a l

F M H

A l’encontre de toutes les pré- visions alarmistes émises par le monde politique et l’admi- nistration, la roue de la struc- ture tarifaire TARMED tourne.

Ce qui a commencé à germer en octobre 2010 sous l’égide de la FMH dans le cadre du pro- jet TARVISION se poursuit au- jourd’hui grâce à une collabo- ration fructueuse avec H+ et la Commission des tarifs médi- caux (CTM). Il en va tout autrement pour l’organisation TAR- MEDSuisse dont les quatre partenaires H+, la CTM, santé- suisse et la FMH n’arrivent pas à finaliser le besoin urgent et souhaité de réorganisation.

Comme vous avez pu le lire dans l’«Info tarifaire impor- tante» du 23 janvier 2013 (n° 4 du Bulletin des médecins suisses), le projet TARVISION progresse avec succès, et avec lui l’actualisation complète de la structure tarifaire du TARMED.

La nécessité de cette actualisation existe depuis longtemps, en effet les données sur lesquelles repose la structure tarifaire proviennent de relevés réalisés entre 1994 et 1996 et aucun réajustement n’a eu lieu depuis cette période. Par ailleurs, plusieurs chapitres et domaines du TARMED doivent être re- visités également sous l’angle de la prestation médicale. Après l’échec pour divers motifs des projets de révision partielle me- nés ces dernières années, la FMH a pris l’initiative en 2010 de revoir en profondeur le TARMED et a lancé les premiers tra- vaux conjointement avec les sociétés de discipline.

Depuis le printemps 2012, nous avons approfondi et consolidé notre collaboration avec H+, à laquelle est venue se greffer la CTM depuis l’été dernier. Cela a permis de coordon- ner nos actions et d’intégrer les travaux de révision entrepris par H+ et la CTM dans le projet TARVISION. En automne 2012, les trois partenaires ont conjointement signé une décla- ration d’intention qui non seulement définit les priorités et les objectifs communs mais permet également de faire des progrès très nets et d’atteindre des résultats grâce à un large soutien technique.

TARVISION se traduit aussi par un échange avec santé- suisse dans le but de coordonner les projets respectifs de la FMH et de santésuisse. La stratégie globale «Santé 2020» pu- bliée récemment par le Conseil fédéral ambitionne d’utiliser des compétences nouvelles ou existantes en matière de négo- ciations tarifaires, et notamment pour le TARMED. C’est la raison pour laquelle les quatre partenaires tarifaires ont tout

intérêt à exploiter les compétences existantes pour conserver leur autonomie en matière de tarif. Précisément dans ce do- maine, la Confédération ne dispose pas des connaissances et du savoir-faire requis pour fixer les termes de la structure tari- faire TARMED extrêmement complexe.

En novembre 2012, TARMEDSuisse aurait déjà dû accepter la version 1.09 du TARMED et la transmettre au Conseil fédéral pour approbation. Cependant, suite au veto d’un partenaire qui, aux côtés de l’OFSP, se considère volontiers comme un ardent défenseur de la cause des patients, cela n’a pas pu être réalisé. C’est pourquoi aucune nouvelle version du TARMED ne verra le jour cette année.

Simultanément, les tentatives de réorganiser TARMED- Suisse ont échoué en raison des blocages de ce même parte- naire, qui condamne d’un côté le principe d’unanimité actuel en considérant qu’il s’agit d’une erreur de conception de TAR- MEDSuisse, et exige, d’un autre côté, la majorité pour ses propres décisions. C’est du partenariat vécu!

La FMH s’investit de manière très constructive dans les négociations tarifaires. Pour engager la discussion et trou- ver des solutions, elle apporte des propositions globales, conformes à la loi et fondées sur des données et des faits. Mal- gré cela, d’aucuns tentent régulièrement – principalement au niveau politique – de remettre en question, voire même d’en- traver chaque développement avec des arguments plutôt ina- déquats qui témoignent d’une méconnaissance du système.

Ceci est remarquablement bien démontré dans le cadre des pourparlers sur la révision de la liste des analyses par l’OFSP.

Mais heureusement, des exceptions louables existent, dont notamment les critères EAE appliqués dans le cadre des pro- cédures d’économicité. Suite à une modification de la loi, ces critères sont désormais élaborés et développés conjointement par la FMH et santésuisse. Les négociations se déroulent dans un contexte équilibré, constructif et agréable. Mais là aussi, si nous n’arrivons pas à nous mettre d’accord d’ici à la fin de l’année, ce sera la Confédération qui interviendra et définira ces critères.

Notre objectif est de pouvoir négocier et trouver des solu- tions dans un cadre propice au partenariat ainsi que de conser- ver l’autonomie tarifaire car les solutions étatiques compro- mettent notre liberté, et donc aussi le bien-être des patients.

Dr Ernst Gähler, vice-président de la FMH, responsable du domaine Tarifs et conventions pour la médecine ambulatoire en Suisse

Et pourtant, elle tourne…

La révision tarifaire garde le cap grâce à la FMH, H+ et la CTM.

La FMH apporte des propositions glo-

bales, conformes à la loi et fondées sur

des données et des faits.

(5)

Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 6

205

Une nouvelle version 1.09 du TARMED existera-t-elle au 1 er juin 2013?

Lors de la séance du Comité directeur du 19 dé- cembre 2012, les partenaires tarifaires de TARMED- Suisse (FMH, H+, CTM et santésuisse) ont refusé l’in- troduction d’une nouvelle version 1.09 du TARMED au 1er juin 2013.

La raison principale de ce refus réside dans le fait que les améliorations obtenues ces derniers mois pour quelques-unes des positions TARMED sont marginales, et que dans leur ensemble, elles ne repré- sentent pas vraiment un progrès justifiant les coûts engendrés par l’implémentation d’une nouvelle ver- sion.

Depuis l’été 2012, les prestataires de soins ont réellement tout essayé pour donner de la consistance à la version 1.09 du TARMED; dernièrement encore, une taskforce commune s’est penchée sur les diffé- rents points de désaccord. Malheureusement, des propositions élémentaires (par exemple la nouvelle tarification des prestations non médicales, ou la solution transitoire élaborée par la CTM pour la reva- lorisation des médecins de famille dans le cadre du

masterplan) n’ont pas pu aboutir en raison de l’in- transigeance de santésuisse.

Le droit de veto encore en vigueur à TARMED- Suisse donne la possibilité à un partenaire tarifaire de réduire à néant toutes les propositions proactives, même si, par exemple, trois des quatre partenaires contractuels sont d’accord sur plusieurs propo- sitions. C’est aussi la raison principale qui a poussé la FMH et H+ à s’investir pour que TARMEDSuisse soit rapidement réorganisé. Or même les concepts rela- tifs à cette nouvelle organisation, mis sur pied ces derniers mois par tous les partenaires tarifaires, ont été bloqués et refusés au dernier moment par santé- suisse.

H+, et également la FMH, réfléchissent dé sormais à voix haute à la résiliation du contrat de société de TARMEDSuisse.

En revanche, la coopération tripartite entre la FMH, H+ et la CTM, lancée l’automne dernier en vue de la révision complète du TARMED, s’avère être de plus en plus productive (cf. → Gähler et al. TAR- Ernst Gähler a, Irène Marty b,

Thomas Kessler c

a Dr méd., vice-président de la FMH, responsable du domaine Tarifs et conventions pour la médecine ambulatoire en Suisse

b responsable du département Tarifs et conventions pour la médecine ambulatoire en Suisse

c collaborateur du département Tarifs et conventions pour la médecine ambulatoire en Suisse

Correspondance:

Tarifs et conventions pour la médecine ambulatoire en Suisse Froburgstrasse 15

CH-4600 Olten Tél. 031 359 12 30 Fax 031 359 12 38 tarife.ambulant[at]fmh.ch

Date à retenir: Journée des délégués tarifaires Mercredi 20 mars 2013 à l’hôtel Ador, Berne

Comme chaque printemps, le domaine Tarifs et conven- tions pour la médecine am- bulatoire en Suisse de la FMH organise une Journée des délégués tarifaires, qui vise à informer et à débattre des questions actuelles en matière de tarif.

Vous aurez une nouvelle fois l’occasion d’assister à des exposés passionnants et de participer aux tradi- tionnels ateliers, mais aussi d’échanger avec vos col- lè gues. Les invitations per- sonnelles et le programme détaillé seront envoyés ces prochaines semaines par courrier électronique.

Q u e s t i o n s t a r i f a i r e s

F M H

(6)

Q u e s t i o n s t a r i f a i r e s

F M H

VISION – Vers une mise à jour complète du TAR- MED, BMS 4/2013). Par conséquent, nous restons confiants de voir s’ouvrir des voies positives et constructives pour le TARMED d’ici à la fin de cette année. Nous continuerons de vous en informer dans les meilleurs délais.

Groupe de travail EAE – avancement des travaux

Le groupe de travail EAE (efficacité, adéquation, économicité) a été mis sur pied par l’Assemblée des délégués de la FMH dans le but de définir les bases permettant d’évaluer correctement le caractère éco- nomique des prestations fournies par les médecins.

En juillet 2010, il a adopté une prise de position à ce sujet.

Suite à la modification des dispositions légales re- latives au contrôle du caractère économique (art. 59 LAMal) décidée en décembre 2011 par le Parlement, le rôle du groupe de travail a encore été renforcé. En

effet, la FMH et santésuisse ont désormais jusqu’à fin 2013 afin de définir ensemble les critères pour les procédures d’économicité. Par ailleurs, santésuisse devra rendre transparente la méthode statistique ANOVA, actuellement employée pour le contrôle du critère économique, et faire toute la lumière sur ses bases de calcul.

L’un des principaux objectifs du groupe de tra- vail EAE consiste à affiner la méthode de sélection préliminaire en harmonisant les groupes de réfé- rence afin d’obtenir, dans le cadre du contrôle de

l’économicité, aussi peu que possible de faux positifs et de faux négatifs lors de l’identification des presta- taires travaillant de manière non économique.

Les négociations avec santésuisse se déroulent jusqu’ici de manière positive et constructive. Lors de la séance du 16 janvier 2013, nous avons pu finaliser une déclaration d’intention commune qui fixe aussi bien les objectifs du contrôle de l’économicité que la méthode et les grandes lignes de la procédure d’éco- nomicité.

Concernant l’harmonisation des groupes des référence, la FMH a consulté les sociétés de discipline médicale pour savoir si le groupe de référence de leurs disciplines respectives doit ou non être divisé en sous-groupes de référence plus petits et, le cas échéant, selon quels facteurs. santésuisse analysera ensuite ces facteurs du point de vue statistique avec l’aide de la FMH afin de vérifier s’ils permettent effectivement de créer des groupes de référence plus homogènes.

Par ailleurs, la structure et les processus des com- missions paritaires de confiance cantonales/régio- nales doivent être professionnalisés et ces dernières introduites sur l’ensemble du territoire. Les travaux en ce sens ont déjà été lancés par la FMH et santé- suisse.

Enfin, rappelons que la loi impose aux parte- naires tarifaires FMH et santésuisse de convenir d’une méthode visant à contrôler le caractère éco- nomique des prestations dans un délai d’un an. Le groupe de travail EAE est en bonne voie.

«En effet, la FMH et santésuisse ont désormais jusqu’à fin 2013 afin

de définir ensemble les critères pour les procédures d’économicité.»

(7)

Editores Medicorum Helveticorum

207

I S F M

F M H

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 6

Premières expériences en psychiatrie et psychothérapie

Introduction de l’évaluation en milieu de travail (EMiT) par les sociétés de discipline

Contexte et objectifs

La formation postgraduée en vue d’un titre de spé- cialiste prépare à l’exercice autonome de la profes- sion. Au fil de leur formation postgraduée, les méde- cins-assistants élargissent leurs compétences médi- cales et prennent de plus en plus de responsabilité grâce à leurs activités cliniques et à l’échange perma- nent avec les formateurs. Dans ce contexte, l’applica- tion pratique des connaissances acquises est tout aussi décisive qu’un feed-back régulier par des méde- cins hospitaliers expérimentés [1]. Cependant, l’en- quête menée en 2008 auprès des médecins-assistants sur l’évaluation des établissements de formation post graduée a montré, toutes disciplines confondues, qu’il fallait encore agir dans ce domaine notamment au niveau des établissements de formation d’une certaine envergure [2]. Etablie dans beaucoup de pays, l’évaluation en milieu de travail (EMiT) est une méthode appropriée à un encouragement ciblé et à une appréciation régulière des compétences médi- cales. Alors que l’EMiT renseigne les médecins en for- mation postgraduée sur le niveau des compétences qu’ils ont acquises et les aide à travailler concrète- ment à les améliorer, elle donne aux formateurs une image plus précise des progrès accomplis par les mé- decins-assistants dans leur formation. L’EMiT se dé- cline en deux instruments: le Mini Clin- ical Evalua- tion Exercise (Mini-CEX) [3] pour évaluer principale- ment les techniques d’examen et les aptitudes communicatives (par ex. anamnèse, examen cli- nique ou information aux patients), et la Direct Ob- servation of Procedural Skills (DOPS) qui met l’ac- cent sur les aptitudes manuelles [4], tous deux étant fondés sur les piliers «observer» – «documenter» –

«donner un feed-back». En plaçant un médecin-as- sistant sous l’observation directe d’un formateur lors d’une rencontre quotidienne avec un patient, l’EMiT vient compléter les instruments traditionnels de la formation postgraduée, comme l’enseignement au chevet du patient ou la supervision psychiatrique. Le

formateur discute ensuite avec le médecin-assistant des points forts et des points faibles qu’il a observés et lui indique comment aborder concrètement les la- cunes. Cette forme de feed-back structuré, donné pratiquement en temps réel, se laisse facilement in- tégrer dans les processus de travail quotidiens – ce qui est un facteur important comme l’a montré une enquête réalisée en 2011 auprès des candidats au titre de spécialiste en psychiatrie et psychothérapie [5].

En sollicitant davantage d’échanges entre les forma- teurs et les médecins-assistants, l’EMiT rend la for- mation médicale postgraduée plus efficace et en améliore la qualité. Elle renforce également la culture du feed-back, de la communication et de l’er- reur dans les hôpitaux [6].

Suite aux expériences acquises lors de la phase pi- lote lancée depuis quelques années dans plusieurs dis- ciplines [7, 8], l’Institut suisse pour la formation médi- cale postgraduée et continue (ISFM) a décidé d’appli- quer l’EMiT à tout le pays en visant une introduction dans les différentes disciplines au cours des trois pro- chaines années. L’ISFM en a informé les présidents des sociétés concernées et il a également demandé à l’Ins- titut d’enseignement médical (IML) de l’Université de Berne de les soutenir dans cette démarche.

Le présent compte rendu décrit les procédures appliquées lors de l’introduction de l’EMiT dans les cursus de la Société suisse de psychiatrie et psycho- thérapie (SSPP). Son objectif est de fournir un exemple concret aux autres sociétés de discipline pour leur indiquer les processus à suivre et leur per- mettre de profiter des expériences de la SSPP lors de l’introduction de l’EMiT dans leur spécialisation.

Notons toutefois que seuls les Mini-CEX sont utilisés en psychiatrie et psychothérapie.

Introduction des Mini-CEX en psychiatrie et psychothérapie

Le principe des Mini-Clinical Evaluation Exercises (Mini-CEX) et les expériences pratiques dans ce do- Stephanie Montagne a,

Julius Kurmann b, Patrick Jucker-Kupper a, Christine Beyeler a, Werner Bauer c

a Unité des examens et de l’évaluation (AAE), Institut d’enseignement médical (IML), Université de Berne b Commission permanente

pour les formations

postgraduée et continue (CPF) de la Société suisse de psychiatrie et psychothérapie (SSPP)

c Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM), Berne

Liens d’intérêts:

L’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM) soutient financièrement l’Unité des examens et de l’évaluation (AAE) de l’Institut d’enseignement médical (IML) de l’Université de Berne pour le développement, l’implémentation et l’évaluation de l’EMiT dans la formation postgraduée des médecins.

Correspondance:

Dr S. Montagne Unité des examens et de l’évaluation (AAE)

Institut d’enseignement médical Université de Berne

Konsumstrasse 13 CH-3010 Berne aba[at]iml.unibe.ch

Toutes les personnes impliquées dans la formation postgraduée des spécialistes s’accordent à dire qu’il est important d’évaluer régulièrement le niveau de compétences pour détecter et combler suffisamment tôt les lacunes. Partout dans le monde, l’évaluation en milieu de travail (EMiT) s’est avérée être un instrument approprié pour intégrer une telle évaluation dans les processus hospita- liers sans investissements considérables. La Société suisse de psychiatrie et de psychothérapie (SSPP) a été la première société de dis- cipline à ajouter l’EMiT à son logbook et à l’introduire dans tout le pays. Les documents nécessaires ont été élaborés en collaboration avec l’Institut d’enseignement médical (IML) de l’Université de Berne, qui a également réalisé les ateliers de formation pour les res- ponsables de la formation postgraduée. L’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM) soutient finan- cièrement l’introduction des EMiT dans le but d’inciter d’autres sociétés de discipline à suivre dès que possible l’exemple des psy- chiatres.

Dr Werner Bauer, président de l’ISFM

(8)

I S F M

F M H

maine, présentés lors de la Conférence des méde- cins-chefs en 2010, ont été très bien accueillis, no- tamment en raison du souhait déterminant de vou- loir pérenniser la qualité élevée de la formation postgraduée mais aussi de sensibiliser les formateurs à leur rôle prépondérant dans la formation de la nouvelle génération de spécialistes. La SSPP a donc mandaté un groupe de travail, dirigé par son respon- sable de la formation postgraduée, le Dr J. Kurmann, pour coordonner l’introduction des Mini-CEX dans les établissements de formation. A ce moment-là, les Mini-CEX apparaissaient déjà dans le logbook mais ils ne faisaient pas encore partie intégrante du pro- gramme de formation. La SSPP s’était fixé l’objectif de préparer les établissements de formation de ma- nière optimale à la révision du programme de forma- tion prévue pour 2012.

Composé de cinq représentants des institutions pilotes réparties dans les différentes régions linguis- tiques et d’une experte de l’IML, le groupe de travail s’est réuni sous la houlette du Dr J. Kurmann et a pla- nifié en deux demi-journées la procédure d’introduc- tion des Mini-CEX. Les membres du groupe de tra- vail se sont également appuyés sur leurs expériences pour valider les documents relatifs aux Mini-CEX.

Les grilles d’évaluation, les critères et le matériel d’enseignement mis à disposition lors de la phase pi- lote ont été retravaillés et standardisés en vue de l’in- troduction prévue à l’ensemble du pays (voir: http://

emit.iml.unibe.ch/psy/.

Le concept relatif à l’introduction nationale des Mini-CEX prévoit des cours appelés teach the tea- cher. Proposés dans les différentes régions linguis- tiques, ils se fondent sur le principe suivant: un ou deux délégués des médecins-cadres d’un établisse- ment de formation postgraduée offrant au moins dix postes de médecins-assistants se rendent à des ate- liers interactifs dédiés à leur discipline. Ensuite, ils sont chargés de la formation interne des colla- borateurs au sein de leur institution d’origine dans laquelle ils jouent pour ainsi dire un rôle démulti- plicateur de ce qu’ils ont appris. La parti cipation à ce cours est sanctionnée par 3 crédits de formation continue et par un certificat de la SSPP.

Le rapport final à l’intention de la SSPP présente les mesures prévues et les recommandations concer- nant l’introduction des Mini-CEX en psychiatrie et psychothérapie.

Ce processus préparatoire ainsi que les cours teach the teacher ont bénéficié du soutien financier de l’ISFM.

Cours régionaux «teach the teacher»

Deux cours teach the teacher en allemand ainsi qu’un en français et un en italien, destinés en priorité, comme mentionné plus haut, aux médecins-cadres d’établissements de formation postgraduée offrant au moins dix postes de formation, ont été proposés entre août 2011 et février 2012. Lors d’un atelier de trois heures, les formateurs ont été familiarisés aux principes des Mini-CEX et à leur réalisation.

Grâce à des exemples vidéo, ils ont pu s’exercer direc- tement et mettre en pratique notamment la manière de donner un feed-back. Ces ateliers ont été réalisés par des collaborateurs de l’IML en collaboration avec les membres du groupe de travail, qui ont fait partager leur expérience du terrain et répondu aux questions sur les Mini-CEX en lien avec leur dis- cipline. Les exercices pratiques et l’échange entre pairs ont été les éléments importants de ces cours, ce que les participants n’ont pas manqué de recon- naître et de souligner. Ils ont estimé que les cours ont été extrêmement positifs quelle que soit la région linguistique (évaluation générale, note de 1 à 6, moyenne = 5,2 ± 0,58 écart type). En revanche, cer- tains participants ont considéré qu’il était très diffi- cile de transmettre aux collaborateurs de leurs insti- tutions ce qu’ils avaient appris sur les Mini-CEX lors de l’atelier.

Parmi les 47 établissements de formation ayant au moins dix postes de médecins-assistants, 33 ont profité de cette offre, alors que six autres centres avaient déjà été familiarisés avec les Mini-CEX dans le cadre du projet pilote. Cela correspond à une par- ticipation de 83 % des établissements de formation de taille moyenne à grande. Lorsque le nombre de places le permettait, les représentants d’établissements de formation plus petits ont également participé à l’atelier. C’est ainsi que 69 (= 51 %) établissements sur un total de 136 ont été représentés par une ou deux personnes lors des quatre cours organisés dans les trois régions linguistiques. Précisons qu’en psychia- trie et psychothérapie, une institution regroupe sou- vent plusieurs établissements de formation (par ex.

pour la psychiatrie hospitalière et la psychiatrie am- bulatoire ou pour la psychiatrie de la personne âgée).

On peut donc en déduire que les médecins-cadres délégués représentaient plus d’un établissement et qu’ils ont ensuite présenté les Mini-CEX à tous les collaborateurs de leur institution. Cependant, cette supposition reste difficile à quantifier car un vaste ré- seau d’établissements de formation existe en psychia- trie et psychothérapie et ces établissements – bien qu’implantés sur différents sites – appartiennent à une seule et même institution.

Introduction dans les établissements de formation postgraduée en psychiatrie

Après avoir suivi leur cours régional, les médecins- cadres ont donc organisé un cours d’introduction aux Mini-CEX à l’intention des collaborateurs de leur institution. Pour cela, ils ont bénéficié de l’aide

«L’observation directe du médecin assistant

par le formateur est à la base de l’EMiT.»

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d’un site internet mis en place à cet effet (http://

emit.iml.unibe.ch/psy/) à partir duquel ils pou- vaient télécharger la documentation et les instruc- tions mises à leur disposition par l’IML.

Une étude en ligne a été réalisée auprès de tous les médecins-cadres qui ont participé aux cours en

français et en allemand. Ceux-ci ont été interrogés sur le processus d’introduction dans leur institution environ six mois après avoir suivi le cours. Le taux de réponse a été de 73 %, c.-à-d. que 57 des 78 médecins ayant participé au cours ont répondu aux questions.

Cette enquête a ainsi permis d’approcher 46 des 69 établissements de formation représentés au cours (tabl. 1).

D’après cette enquête, les Mini-CEX ont depuis lors été introduits dans 28 des 46 établissements de formation postgraduée (= 61 %). Dans la plupart des cas, cette procédure a été accompagnée de présenta- tions orales étayées par des diapositives PowerPoint et des informations écrites (tabl. 2). La majorité des teachers ont bénéficié du soutien des médecins-chefs lors de l’introduction, ce qui a manifestement été une condition importante à la bonne mise en œuvre sur place.

Les motifs invoqués par les établissements qui n’ont pas encore introduit les Mini-CEX indiquent clairement qu’ils avaient parfois d’autres priorités (tabl. 3), d’autant plus que ce n’est pas encore obliga- toire et que l’introduction des évaluations nationales en matière de qualité au 1er juillet 2012 ou les sys- tèmes d’information des cliniques leur demandent déjà un investissement en temps.

Les motifs mentionnés dans le tableau 3 sont en corrélation avec les réponses concernant les facteurs qui pourraient favoriser l’introduction des Mini-CEX dans les établissements de formation. A la question de savoir ce qui leur manque encore pour l’introduc- tion dans leur établissement, les personnes interro- gées des 18 centres de formation ont indiqué qu’elles auraient besoin de plus de temps (11 établissements, 61 %), de plus d’intérêt de la part des médecins- cadres et des médecins-assistants à l’introduction des Mini-CEX (6 établissements, 33 %), de plus de sou- tien de la direction de l’institution (2 établissements, 11 %) et / ou d’une aide supplémentaire de la part de la SSPP (1 établissement, 5 %) pour l’organisation de l’introduction des Mini-CEX.

La moitié des établissements de formation qui n’ont pas encore introduit les Mini-CEX prévoient des cours d’introduction dans les prochains mois.

Conclusion et perspectives

La SSPP est la première société de discipline à avoir familiarisé ses médecins-cadres dans toute la Suisse à l’évaluation en milieu de travail (EMiT) en bénéfi- ciant du soutien de l’IML et de l’ISFM. Les cours teach the teacher régionaux censés démultiplier et trans- mettre les connaissances ont fait leur preuve. Les participants ont apprécié les ateliers interactifs et le dialogue avec les autres formateurs. Les quatre cours proposés en six mois dans trois langues nationales ont permis de sensibiliser 83 % des établissements de formation moyens à grands, ce qui représente un peu plus de la moitié de tous les établissements de forma- tion. A l’été 2012, 61 % de ces institutions travaillaient Tableau 1

Caractéristiques de l’échantillon interrogé.

Caractéristique Nombre et taux sur un total de 57 personnes interrogées

Sexe Femmes 22 (39 %)

Hommes 35 (61 %)

Langue Allemand 37 (65 %)

Français 20 (35 %)

Fonction Médecin-chef 7 (12 %)

Médecin adjoint 19 (33 %)

Chef de clinique 23 (40 %)

Autre fonction (par ex. médecin hospitalier) 2 (4 %)

Pas de réponse 6 (10 %)

Rôle dans la formation postgraduée

Fonction explicite de responsable de la formation

postgraduée 22 (39 %)

Aucune fonction explicite de responsable

de la formation postgraduée 29 (51 %)

Pas de réponse 6 (10 %)

Tableau 2

Cours d’introduction aux Mini-CEX dans les établissements.

Nombre et taux parmi les 28 établissements qui ont introduit les Mini-CEX (plusieurs réponses possibles)

Soutien de Médecin-chef 17 (61%)

Médecin adjoint 13 (46%)

Chef de clinique 14 (50%)

Médecin-assistant 3 (11%)

Personne 2 (7%)

Personne/s d’autre/s institution/s familiarisée/s

avec les Mini-CEX 3 (11%)

Forme Présentations orales 24 (86%)

Ateliers interactifs 12 (43%)

Documents écrits 13 (46%)

Information de méde - cins-cadres et de médecins-assistants

Commune 11 (39%)

Séparée 17 (61%)

Matériel utilisé Documents de l’IML:

Powerpoint 20 (71%)

Film 12 (43%)

Aide-mémoire 23 (82%)

Site internet 19 (68%)

Aucun 2 (7%)

Documents propres:

Powerpoint 10 (36%)

Film 3 (11%)

Documents écrits 14 (50%)

Autres (concept de mise en œuvre, description de cas) 2 (7%)

Aucun 13 (46%)

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avec les Mini-CEX. Les travaux préalables à l’intro- duction des Mini-CEX ont pu être réalisés en deux ans environ dès lors que la SSPP avait décidé de les mettre en place. Pour continuer de diffuser l’EMiT et pour maintenir le savoir-faire en la matière dans ses établissements de formation, la SSPP va proposer des cours de mise à jour lors de son congrès annuel. La Commission permanente pour les formations post- graduée et continue (CPF) de la SSPP a commencé une révision de détail du programme de formation postgraduée en psychiatrie et psychothérapie, qui prévoit d’y inclure définitivement les Mini-CEX et dont l’approbation par le comité de la SSPP et l’As- semblée des délégués est prévue pour fin 2012 / début 2013 avec les délais de transition adéquats.

L’oto-rhino-laryngologie a procédé à l’introduc- tion de l’EMiT de manière similaire à la psychiatrie et psychothérapie. D’autres sociétés de discipline ont déjà introduit l’EMiT dans leur programme de for- mation postgraduée et elles sont sur le point de l’in- troduire dans leurs établissements de formation.

L’IML accompagne les sociétés de discipline lors cette introduction; ensemble, ils adaptent les documents en fonction de la spécialité et planifient les cours teach the teacher. En complément des ateliers inte- ractifs et de la documentation spécifique mise à dis- position sur des sites internet, un outil en ligne ap- portera un soutien audiovisuel utile lors de l’intro- duction et pour le maintien de l’EMiT. Ces offres bénéficient du soutien financier de l’ISFM mais ce sont les sociétés de discipline qui informent les éta- blissements de formation postgraduée du calendrier et qui fixent les délais de transition. En effet, des conditions-cadres claires facilitent les procédures.

Par ailleurs, la diffusion accrue de cette méthode dans la formation médicale pré- et postgraduée sim- plifiera également l’introduction et le maintien de l’EMiT dans les différentes sociétés de discipline; celle- ci deviendra partie intégrante de la formation pré- et postgraduée des médecins. A l’Université de Berne, par exemple, l’EMiT est déjà bien établie. Depuis 2010, les étudiants et les formateurs appliquent déjà régu- lièrement des évaluations similaires dans la formation pré- et postgraduée. Les possibilités accrues et ciblées d’observer sur place le quotidien hospitalier ainsi que

les échanges réciproques sur les objectifs de formation pré- et postgraduée deviendront la routine. L’étude réalisée dans toutes les disciplines auprès des méde- cins-assistants sur l’évaluation des établissements de formation a montré le besoin d’un feed-back régulier, structuré et donné en temps réel. L’évaluation en mi- lieu de travail est en mesure de combler cette lacune.

Remerciements

Nous remercions les membres du groupe de travail, Dr G. Berger (psychiatrie intégrée Winterthour-Unter- land zurichois), Dr S. Etienne (anciennement Institu- tions psychiatriques du Valais Romand), Dr D. Geor- gescu (Services psychiatriques, Argovie), Dr D. Hofer (Services psychiatriques, Thoune), Dr P. Mai (Services psychiatriques, Langenthal) et Dr C. Poppe (clinique psychiatrique privée, Sanatorium Kilchberg) pour la planification du processus d’introduction et la vali- dation des documents relatifs aux Mini-CEX. Nous remercions particulièrement les Docteurs D. Geor- gescu et C. Poppe, tous deux psychiatres, pour leur participation en tant qu’orateurs aux cours teach the teacher, ainsi que le Dr L. Bolzani, qui s’est aussi chargé des traductions en italien. Et enfin, nous re- mercions toutes les personnes qui ont répondu à notre enquête. Grâce à elles, nous avons été en mesure de dresser un premier bilan de l’introduction de l’EMiT dans les établissements de formation postgraduée.

Références

1 Ericsson KA. Deliberate practice and acquisition of expert performance: a general overview. Acad Emerg Med. 2008;15(11):988–94.

2 Van der Horst K, Siegrist M, Orlow P, Berendonk C, Giger M. Démographie, appréciation des études et de la culture de feed-back dans les établissements de formation postgraduée. Résultats de l’enquête de 2008 auprès des médecins-assistants. Bull Méd Suisses.

2010;91(6):203–7.

3 Norcini JJ, Blank LL, Arnold GK, Kimball HR. The mini-CEX (clinical evaluation exercise): a preliminary investigation. Annals of internal medicine.

1995;123(10):795–9.

4 Wragg A, Wade W, Fuller G, Cowan G, Mills P. Assessing the performance of specialist registrars. Clinical medicine (London, England). 2003;3(2):131–4.

5 Bielinski D, Eisenhardt K, Frauenfelder B, Fels D, Gitz C, Gysi J et al. Weiterbildung als Attraktivitätsfakor zur Wahl eines medizinischen Fachgebiets – Anspruch und Realität. Bull Méd Suisses. 2011;92(3):53–4.

6 Rogausch A, Berendonk C, Giger M, Bauer W, Beyeler C.

Ziel und Nutzen des Arbeitsplatz-basierten Assessments im klinischen Alltag. Eine Einschätzung. Schweiz Med Forum. 2012;12(10):214–7.

7 Berendonk C, Beyeler C, Westkämper R, Giger M.

Le feed-back structuré dans la formation postgraduée médicale: Mini-CEX et DOPS. Bull Méd Suisses.

2008;89(32):1337–40.

8 Montagne S, Jucker-Kupper P, Berendonk C, Rogausch A, Beyeler C, Giger M. Trois années d’expérience avec l’Evaluation en milieu de travail (Mini-CEX et DOPS) dans la formation postgraduée médicale. Bull Méd Suisses. 2010;91(4):109–11.

Tableau 3

Motifs invoqués lorsque les Mini-CEX ne sont pas encore introduits.

Nombre et taux parmi les 18 établissements qui n’ont pas encore introduit les Mini-CEX (plusieurs réponses possibles)

La direction de l’institution avait d’autres priorités que l’introduction des Mini-CEX 14 (78%) Les Mini-CEX ne sont pas encore obligatoires pour l’obtention du titre de spécialiste 10 (55%) Pas le temps d’organiser l’introduction des Mini-CEX 9 (50%) Aucune demande de la part des médecins-chefs et / ou des médecins-assistants 8 (44%) Autres (par ex. introduction des évaluations en matière de qualité, modifications

structurelles, momentanément pas de médecins en formation postgraduée) 3 (17%) La fonction du teacher a changé dans l’institution 1 (6%)

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Personalien

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux AG

Florian Riniker,

Facharzt für Gastroenterologie

und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Buchserstrasse 18, 5000 Aarau

BE

Madeleine Berthold,

Fachärztin für Chirurgie, Spitalackerstrasse 59, 3013 Bern

Jan Montagne,

Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Zentrumsplatz 4, 3322 Schönbühl-Urtenen Patrick Steiner,

Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Dorfstrasse 25a, 3324 Hindelbank Dominik Wyssmann,

Facharzt für Rheumatologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Waldeggweg 21a, 3400 Burgdorf

BS

Carl David Fischer-Barnicol,

Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, Alemannengasse 88, 4058 Basel

Gülbeyaz Söllick-Demirci,

Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, General Guisan-Strasse 46, 4054 Basel SG

Georg Herzig,

Facharzt für Ophthalmologie, Neugasse 49, 9000 St. Gallen

ZH

Atul Sukthankar,

Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates, Kappelistrasse 6, 8002 Zürich

Todesfälle / Décès / Decessi Marianne Stiner (1953), † 26.12.2012,

Fachärztin für Anästhesiologie und Fachärztin für Intensivmedizin, 4665 Oftringen Emile-Charles Bonard (1924), † 12.1.2013, Spécialiste en médecine interne générale, 1315 La Sarraz

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern

Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt haben sich angemeldet:

Stefan Rupert Amling, Praktischer Arzt, Liebhart- strasse 52 A, D-93053 Regensburg, ab 1.7.2013:

Gerliswilstrasse 66a, 6020 Emmenbrücke Christoph Auf der Maur, Facharzt für Innere Medizin und Kardiologie FMH, Leitender Arzt Luzerner Kantonsspital, 6000 Luzern 16 Janine Tarantino-Scherrer, Fachärztin für Ophthal- mologie FMH, Augenklinik Luzerner Kantons- spital, 6000 Luzern 16

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu rich- ten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern.

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau haben sich angemeldet:

Yousif Al-Hamdan, Facharzt für Physikalische Medizin und Rehabilitation, Manuelle Medizin SAMM und Schmerztherapie, Kneipp-Hof AG, Dussnang

Bruno Kunz, Facharzt für Innere Medizin, santé- med Gesundheitszentren AG, Frauenfeld Einsprachen gegen die Aufnahmen sind inner- halb von 10 Tagen seit der Publikation beim unterzeichneten Sekretariat schriftlich zu erhe- ben.

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Nouvelles du corps médical

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Spécialisation en Cardiologie Interventionnelle – directives Suisses

Dans l’aire actuelle où les interventions corona- riennes percutanées sont largement effectuées ad hoc, les cardiologues effectuants des procédures de cardiologie invasive diagnostique ou intervention- nelle doivent avoir suivi une formation spécifique dédiée. Cette formation ne peut être effectuée que dans 10 centres suisses (hôpital universitaire de Bâle, de Berne, de Zürich, de Lausanne, de Genève; l’hôpi- tal cantonal d’Aarau, de Lucerne, de St-Gall; le Car- diocentro de Lugano, et l’Hôpital Triemli de la ville de Zurich). Ceci a pour but d’améliorer la formation pour garantir l’excellence clinique en cardiologie in- terventionnelle et de ce fait améliorer la qualité des soins effectués aux patients.

Conformément aux objectifs d’apprentissage (EOL) de l’EAPCI, une formation de deux ans est exi- gée. En général, une formation de base en médecine interne et en cardiologie générale devraient être effectuées avant le début de la formation spécifique en cardiologie interventionnelle. Des exceptions peuvent être faites pour des candidats exceptionnels ou pour des raisons organisationnelles par exemple lors de postes disponibles imprévus.

Le programme de deux ans est divisé en quatre étapes, et devrait inclure des activités dans le service d’hospitalisation et dans le laboratoire de cathété- risme. Les étapes sont temporellement variables et dépendent des compétences individuelles et de l’organisation institutionnelle. La durée minimale de chaque période devrait être de 3 mois. Le pro- gramme est divisé comme suit:

1re étape: le stagiaire prépare le patient à l’inter- vention, effectue progressivement des angiogra- phies diagnostiques sous surveillance d’un inter- ventionniste expérimenté, et assiste lors des pro- cédures d’angioplastie.

2e étape: le stagiaire peut effectuer une corona- rographie indépendamment (en fonction des règles institutionnelles locales), commence à effectuer des angioplasties simples sous surveil- lance directe, et assiste un opérateur plus expé- rimenté lors d’interventions plus complexes (bi- furcations, lésions thrombotiques, occlusions chroniques, maladie diffuse, calcifications sé- vères, pont veineux, etc.).

Au cours des étapes 1 et 2, le stagiaire doit effectuer au moins 500 angiographies coronaires et 100 PCI

dont les deux tiers comme premier opérateur et un tiers chez des patients souffrants d’un syndrome coronarien aigu (SCA).

3e étape: le stagiaire effectue de manière auto- nome des procédures d’angioplastie simple, soit assisté par le superviseur ou tout au moins avec le superviseur rapidement joignable pour planifier la procédure, juger du résultat et conseiller en cas de complication (en fonction des règles institu- tionnelles locales). Le stagiaire va commencer à effectuer des procédures complexes, assistés à la table.

4e étape: si le stagiaire a développé des compé- tences appropriées, il/elle travaillera comme opé- rateur principal ou indépendant (selon les règles de l’institution locale) dans les procédures d’in- tervention coronariennes simples et complexes.

Il est laissé à la discrétion de l’institution qu’il travaille comme seul médecin à la table ou non.

Dès ce moment, il peut également être impliqué comme opérateur indépendant dans la garde, conformément aux règles institutionnelles lo- cales.

Au cours des étapes 3 et 4, le stagiaire doit effectuer au moins 300 PCI comme premier opérateur et au moins un tiers dans le cadre d’un SCA. Le stagiaire peut entreprendre une formation/stage dans des domaines spécifiques de la cardiologie intervention- nelle tels que des interventions structurelles (valvu- laires et congénitales), interventions périphériques, stenting carotidien et dénervation rénale. Il doit prendre part à 50 interventions de ce type. Nous en- courageons le stagiaire à fonctionner comme «Ober- arzt/Chef de Clinique/Capo Clinica» au cours de la phase 4.

L’apprentissage pratique est consigné dans un journal de bord de procédures qui est examiné et avalisé par le directeur de formation sur une base trimestrielle: l’apprentissage pratique est complété par un apprentissage formel structuré organisé au niveau local par l’institution formatrice, au niveau national par le groupe de travail et au niveau Euro- péen par l’EAPCI.

Un examen aura lieu à la fin de la formation et sous les auspices de la EAPCI.

L’évaluation finale est effectuée par le directeur de formation.

Stéphane Cook, Giovanni Pedrazzini, Didier Locca, Aris Moschovitis, Jean-Jacques Goy, Willibald Maier, Christoph Kaiser Pour le groupe de travail

«cardiologie interventionnelle et syndromes coronariens aigus»

de la Société Suisse de Cardiologie

Correspondance:

Prof. Dr Stéphane Cook Department of Cardiology University & Hospital Fribourg CH-1708 Fribourg

Tél. 026 426 81 30 Fax 026 426 81 35 stephane.cook[at]unifr.ch

S S C

O R G A N I S AT I O N S D U CO R P S M E D I C A L

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W E I T E R E O R G A N I S AT I O N E N U N D I N S T I T U T I O N E N

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Managed Care-Ärztenetze:

Rückblick auf 2012 und Ausblick aufs neue Jahr

Am 15. Managed-Care-Zukunfts-Workshop vom 13.–14. Dezember 2012 in Scuol trafen sich wieder Vertreter von MC-Netzen der Deutschschweiz, des Dachverban- des med-swiss.net, des Berufsverbandes «Hausärzte Schweiz MFE», Forum Managed Care und zweier Versicherer zum jährlichen Gedankenaustausch.

Am Anfang stand ein Rückblick auf die Managed- Care-Abstimmung und die im Vorfeld erstellten Arbeitsgrundlagen. Die damalige Beurteilung hat sich als realistisch erwiesen: Die Abstimmung sei kaum zu gewinnen, der Einsatz zugunsten der Initia- tive lohne sich dennoch, um Grundlagen für eine er- weiterte Managed-Care-Diskussion, genannt MC 3.0, zu schaffen und Managed Care (MC) populärer zu machen.

Die Kernfrage lautete: «Managed Care – wie wei- ter?». Die Gründe der Ablehnung wurden aus Sicht des Dachverbands med-swiss.net erläutert, und viele Fragen zur künftigen Entwicklung von MC gestellt.

Gefordert wurde, den Blick nach vorne zu richten, den Auftritt der Netze nach aussen weiter zu profes- sionaliseren und sie zu Marken zu entwickeln. Be- leuchtet wurde, wie die Politik, besonders die Ver- antwortlichen im BAG, die Ablehnung interpretie- ren. Grundsätzlich sei MC ja gelobt worden, Details

sollten aber nicht im Gesetz festgehalten werden.

Eine Chance könne sein, dass der Hausarzt bald Mangelware sei und seinen Preis fordern könne, in- dem Versicherten im Hausarztmodell preferred access gewährt werde. Erörtert wurde, was von der geschei- terten Vorlage doch noch gesetzlich geregelt werden könnte.

Szenarien der Integrierten Versorgung Schweiz Ausführlich wurden die vom Forum Managed Care entworfenen Szenarien möglicher Entwicklungen der nächsten 3–6 Jahren diskutiert. Sie sind im The- senpapier zu den drei Regionen «Land», «Urbane Re- gion» und «Grossstadt» beschrieben. Arbeitsgrup- pen behandelten die zukünftigen Probleme in die- sen Regionen teils kontrovers. Auch Aspekte wie Versorgungssicherheit und -angebot, Finanzierungs- und Steuerungsmöglichkeiten sowie Handlungs- spielräume und Anreize aus Sicht der Leistungs- erbringer, der Krankenversicherer und der öffentli- chen Hand wurden thematisiert.

Unter dem Titel «Mögliche Entwicklungen und Handlungsspielräume bis 2020» soll ein entspre- chendes Papier den Akteuren im Gesundheitswesen zur Verfügung gestellt werden. Unter Leitung eines Versicherungsvertreters wurden offene Fragen zur Rolle der Kantone in der integrierten Versorgung, zur Organisation und Finanzierung der Notfall- dienste und zur Aus- und Weiterbildung der Leis- tungserbringer besprochen. Einig war man sich, dass der Staat als Katalysator oder Anschubfinanzierer subsidiärer agieren, nicht aber als Betreiber zusätz- licher Leistungsangebote auftreten solle. Unbestrit- ten war, dass jeder Kanton andere Probleme mit der Aufrechterhaltung seiner Versorgungssicherheit hat und somit verschiedene Lösungsvorschläge möglich sind.

Marke Managed Care

Heftig diskutiert wurde über die Vorteile einer eigenen Marke, die für Qualität steht. Als Beipiele dienten die Marken «Hirslanden» und «Hausärzte Schweiz». Beide haben eine hohe Akzeptanz er- Urs Keller

Korrespondenz:

Dr. med. Urs Keller,

Facharzt für Allgemeinmedizin Büntenstrasse 6

CH-7323 Wangs urs.keller[at]hin.ch

Fragen zur Zukunft von Managed Care wurden beim jährlichen Treffen in Scuol engagiert und auch kontrovers diskutiert.

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reicht. Die Ver sicherer würden ein einheitliches Auftreten im Sinne eines «Managed-Care-Labels» be- grüssen. Unter diesem Label könnte über Versor- gungssicherheit durch Grundversorger, Partner- schaften oder Taxpunktwerte mit einer Stimme ver- handelt werden. Wie die unter diesem Label deklarierte Qualität nachgewiesen werden kann, war jedoch umstritten. Auch über die Medikamenten- Verträge und mögliche Rabatte wurde diskutiert, wo- bei das neueste SAS-Bulletin, in dem explizit Rabatte bis zu 90% für Spitäler betriebswirtschaftlich ge- rechtfertigt seien, nur Kopfschütteln auslöste.

Hausarztmedizin der Zukunft

Die Zukunft der Grundversorgung stand im Vorder- grund der Berichte aus den einzelnen Ärztenetzen.

Der Dachverband Hausärzte Schweiz informierte über seine Verhandlungen zu einem neuen TAR- MED-Kapitel 40 für die Grundversorgung. Gelten soll dieser Tarif für alle Ärzte mit dem Titel «Allge- meine Innere Medizin», «Kinder- und Jugendmedi- zin» sowie eingeschränkt auch für Doppeltitelträger

«Innere Medizin». Die von den Versicherern gefor- derte Kostenneutralität könne nicht verwirklicht werden. Man war sich einig, dass eine gute Grund- versorgung ihren Preis habe und mehr Mittel vonnö- ten seien. Insbesondere die leidige Situation der mas- siv steigenden ambulanten Spitalkosten müsse in den Netzen thematisiert werden. Sie können belie- big ausgebaut werden, anders als stationäre Kosten, die durch DRG reguliert sind und die ambulanten TARMED-Leistungen, die durch LeiKoV und Kosten- neutralität begrenzt sind. Wichtig sei die Analyse der eigenen Daten durch TrustCenter.

Disease Management Programme

Viele dieser Programme wurden mit hohen Kosten implementiert, sind letztendlich aber gescheitert.

Das von einer Beratungsfirma gesponserte COPD- und Diabetes-Projekt hat politisch etwas bewegt, ist aber auch kein gesicherter Erfolg. Einzig einige Dia- betes-Schulungsprogramme sind aktuell und werden von Patienten besucht. Die Kosten für die Schulun- gen waren hoch, und die Ärztenetze zweifelten am Einsparpotential bei den Budgetmitverantwortungs- versicherten. Bei MediX wird nur noch das Diabetes- schulungsmodell durchgeführt. Ihre MPAs werden in SVA-Kursen geschult. Auch COPD, Wundmanage- ment und Personalführungskurse werden für MPAs angeboten. Bei PizolCare werden die Diabetiker in einem eigenen bottom-up-Programm geschult, re- gional abgestützt durch lokale Fachpersonen wie Po- dologen, Physiotherapeuten, Ernährungsberater, MPA und Ärzte. Bei einer Datenauswertung müssten mehrere Netze teilnehmen.

Neue Versorgungsformen

Hier war die Rede von Praxisassistenzprojekten, die andere Schwerpunkte setzen als bei der Spitalausbil- dung: insbesondere Kleinchirurgie, Praxisadminis- tration und Übernahme von Verantwortung sind Be- reiche, die in der Praxis gelernt werden können. Auch über die Gründung von netzeigenen Grosspraxen wurde berichtet. Dies angesichts des Mangels an praktizierenden Ärzten zur besseren Basisversorgung der Bevölkerung und als Angebot an junge Ärztinnen und Ärzte in neuen Arbeitszeitmodellen ohne Admi- nistration und unternehmerisches Risiko mit guter Work-Life-Balance arbeiten zu können. Um die Ver- netzung solch neuer Versorgungsformen zu unter- stützen, werden von den Betriebsgesellschaften ad- ministrative und finanzielle Anreize geschaffen. Dies soll bis zum elektronischen Datenaustausch mit der Spitex führen. Einig war man sich, dass dieser Aus- tausch das zentrale Steuerungsinstrument sein wird, dass aber die Umsetzung wegen finanziellen und Standardisierungsfragen äusserst schwierig sein wird.

Der Homepage-Auftritt von Netz-Einzelpraxen und des gesamten Netzes als «Marke» wurde ausführ- lich dis kutiert. Insbesondere die Notwendigkeit ei- nes Market ings angesichts überfüllter Arztpraxen wurde dabei in Frage gestellt. Dass dies aber für die Rekrutierung von jungen Ärzten dienlich ist, stand ausser Zweifel.

Fazit

An den drei Tagen im winterlichen Scuol stand im Vordergrund die künftige strategische Ausrichtung unter dem Motto «Managed Care – Quo vadis?».

Grundsätzlich war die Stimmung optimistisch, posi- tiv, und die Möglichkeit, auch nach der Ablehnung des Managed-Care-Artikels bottom up neue Ideen in die MC-Bewegung einzubringen, wurde deutlich. Es gibt unzählige spannende Projekte von Disease- Management-Programmen bis hin zu neuen Versor- gungsformen.

Projekte und Präsentationen aus dem Jahre 2012

TARMED – Neues Kapitel 40 – Dr. med. Margot Enz Kuhn, Baden, Hausärzte Schweiz:

Managed Care – Quo vadis? Exklusiv-Verträge – Dr. med. Jörg Fritschi, Obernau, LuMed, Präsident medswiss.net:

Wie weiter mit integrierter Versorgung? Alles futuro? – Dr. med. Felix Huber, Zürich, mediX Zürich:

Tarife – Dr. med. Rainer Hurni, Zürich, Zolamed:

KOMEKON – Schulungsprogramm für Diabetiker. PizolCare-Praxis Bahnhofpark Sargans – Dr. med. Urs Keller, Wangs, PizolCare:

Praxis-Assistenzprojekt – Dr. med. Thomas Michel, Interlaken, beodocs:

Effizienz von MC-Modellen – Dr. Oliver Reich, Zürich, Helsana eDOK – Dr. med. Andreas Schöpke, Solothurn, HARESO/Argomed Szenarien integrierte Versorgung – PD Dr. med Peter Berchtold, FMC Ärzte Webseite – Dr. med. Markus Wieser, Winterthur, hawadoc

Références

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