Hervé BOEGLEN DUT R&T 2ème année
Transmissions numériques avancées
Plan
1. Le canal radiomobile
2. Les modulations différentielles de phase
3. Les modulations multiporteuses
4. CCE dans l’espace des signaux : les
modulations codées en treillis
3/71
1. Le canal radiomobile
Propagation multitrajets :
Distorsion du spectre du signal transmis
C A
D
B
Receiver Transmitter
reflection
diffraction
scattering LOS
FT
h(τ) H(f)
1. Le canal radiomobile
Effet Doppler :
y
αn
x
Direction d’arrivée de la nième onde incidente.
Direction du mouvement
fn = fmax.cos(αn)
0 0
max
f
c f = v ⋅
Le spectre du signal transmis subit une expansion fréquentielle
La RI du canal devient variable en fonction
du temps
5/71
1. Le canal radiomobile
Analyse :
On transmet :
Le signal reçu est :
Avec N = nombre de trajets, et pour chaque trajet, sa longueur r
n(t) et le retard
correspondant τ
n(t) = r
n(t)/c, le déphasage dû à l’effet Doppler φ
Dnet l’amplitude α
n(t).
(
u t e)
x t(
f t)
y t(
f t)
t
s( ) = ℜ ( ) j2πfct = ( )cos 2
π
c − ( )sin 2π
c( )
( )
−
ℜ
= ∑
=
+ N −
n
t t
f j n
n
Dn n
e
ct t
u t t
r
0
) (
))
2( (
) ( )
( α τ
π τ φ1. Le canal radiomobile
Analyse (suite) :
On peut simplifier r(t) en posant :
Essayons de faire apparaître la RI du canal :
Dn
n c
n
t π f τ t φ
φ ( ) = 2 ( ) −
[ ]
−
ℜ
=
∑
= N − n
t f j n
t j n
c
n u t t e
e t t
r
0
2 )
( ( ( ))
) ( )
(
α
φτ
π
−
ℜ
= ∫
−+∞∞t f j c
e d
t u t h
t
r ( ) ( τ , ) ( τ ) τ
2π∑
=−
−
=
Nn
n t
j
n
t e t
t
h
n0
)
(
( ( ))
) ( )
,
( τ α
φδ τ τ
7/71
1. Le canal radiomobile
Deux paramètres peuvent varier : τ et t
h(t, τ) ne dépend pas de t :
canal invariant dans le temps.∑
=− −
=
= N
n
n j
n
e n
h t
h
0
) (
) ( )
,
(τ τ α φ δ τ τ
Les signaux provenant des différents trajets s’interfèrent de manière constructive ou destructive SELECTIVITE EN FREQUENCE.
1. Le canal radiomobile
Influence de la durée des retards sur la fonction de transfert du canal :
Le canal est d’autant plus sélectif que τmax est grand.
9/71
1. Le canal radiomobile
Sélectivité en fréquence = IES :
Plus la sélectivité en fréquence est importante et plus l’IES est importante
10/71
1. Le canal radiomobile
A ce stade, on peut distinguer deux types de canaux :
Le canal bande étroite ou narrowband :
Peu de sélectivité en fréquence et donc peu d’IES
11/71
1. Le canal radiomobile
Le canal large bande ou broadband :
Sélectivité en fréquence, IES importante
1. Le canal radiomobile
Exercice : on transmet
sur un canal à deux trajets de retards {0, τ}. Déterminer et représenter |r(t)| et |H(f)|2.
h(t,τ) dépend de t : effet Doppler
t f
e
jt
s ( ) =
2π 013/71
1. Le canal radiomobile
Signal transmis Retard de propagation
Signal reçu : passe-bande
Signal reçu : bande de base
Fréquence Doppler La fréquence de la porteuse est décalée
(« décalage Doppler »)
(
u t ej f t)
t
s( ) = ℜ ( ) 2π 0
c t v R c
t
t R( ) r( ) )
( = = 0 −
τ
( )
{ }
− ⋅ ⋅
ℜ
=
⋅
− ℜ
=
−
=
−
+
−
c R j f
c t v f f
f j
t t f j
e e
t t
u
e t
t u
t t
s t
r
r 0 0
0 0 0
2 2
) ( 2
)) ( (
)) ( (
)) ( (
) (
π π τ π
τ τ τ
( ϕ)
τ ⋅
− π +−
=
j f tBB
e
Dt t
u t
r ( ) ( ( ))
2c v f
c v f f
f f
r
r D
0
0 0 0
−
=
+
−
=
1. Le canal radiomobile
∑
=−
−
=
Nn
n t
j
n
t e t
t
h
n0
)
(
( ( ))
) ( )
,
( τ α
φδ τ τ
15/71
1. Le canal radiomobile
Influence de la fréquence Doppler max :
1. Le canal radiomobile
Influence de la fréquence Doppler max, canal
large bande :
17/71
1. Le canal radiomobile
En résumé :
1. Le canal radiomobile
Canal de Rayleigh :
La durée max des retards << Ts (narrowband)
Le signal reçu est une superposition d’un grand nombre de trajets sans LOS
Les composantes I et Q ont une distribution Gaussienne
Dans ce cas on a :
et z(t) suit une distribution de Rayleigh :
) ( )
( )
( )
(t r t r2 t r2 t
z = = I + Q
(
/ Pr)
exp(
/( )
2)
, 0Pr exp ) 2
( = − 2 = z2 − z2 2 z ≥
z z z
pz σ
σ
19/71
1. Le canal radiomobile
Canal de Rayleigh (suite) :
φ(t) la phase de r(t) suit une distribution
uniforme
1. Le canal radiomobile
Canal de Rice :
Le signal reçu est une superposition de trajets réfléchis et d’un trajet LOS
Le facteur de Rice K (ou C) est le rapport de la puissance du trajet LOS sur la puissance des trajets NLOS :
2 2
2σ K = s
21/71
1. Le canal radiomobile
Comparaison Rayleigh et Rice :
1. Le canal radiomobile
Le modèle WSSUS :
La RI du canal h(τ,t) est un processus aléatoire et est caractérisé par sa fonction d’autocorrélation :
Dans le cas de l’approximation WSSUS, on suppose que :
• Le processus aléatoire est stationnaire au sens large (WSS),
autrement dit la fonction d’autocorrélation est indépendante de t :
• Les différents trajets ne sont pas corrélés (US) :
( )
{
, ( , )}
) ,
; ,
( 1 2 t1 t2 E h 1 t1 h* 2 t2
h
τ τ τ τ
φ
= ⋅{ ( )
2}
2 1* 1
2
1, ; ) , ( , )
( t E h t h t t avec t t t
h
τ τ
∆ =τ
⋅τ
+ ∆ ∆ = −φ
2 1
2
1
, ; ) 0
( τ τ τ τ
φ
h∆t = ∀ ≠
{ ( , ) ( , ) }
)
;
( t E h t h
*t t
h
τ ∆ = τ ⋅ τ + ∆
φ
23/71
1. Le canal radiomobile
Caractérisation WSSUS :
Channel intensity profile
Frequency time correlation
function
Channel Doppler spectrum
Scattering function
( ; )
h
t
φ τ ∆
( ; )
H
f t
φ ∆ ∆ S
h( ) τ ν ;
( ; )
S
H∆ f ν
h
( )
φ τ
H
( )
S ν
H
( ) f φ ∆
H
( ) t
φ ∆
TcBc
µTm
Bd σTm
1. Le canal radiomobile
Le profil en puissance des retards :
Il représente la puissance moyenne associé à un trajet en fonction de son retard. C’est une grandeur facilement mesurable.
On peut alors définir les étalements des retards moyens et en valeur efficace :
Remarque : si on défini la densité de probabilité de Tm par :
Alors µTm et σTm représentent respectivement la moyenne et la valeur efficace de cette densité de probabilité.
) ( )
0 ,
(τ h τ
h = Φ
Φ
∫
∫
∞∞
Φ Φ
= ⋅
0 0
) (
) (
τ τ
τ τ µ τ
d d
h h Tm
( )
∫
∫
∞∞
Φ
Φ
⋅
= −
0 0
2
) (
) ( τ τ
τ τ µ
σ τ
d
d
h
h T
T
m m
∫
∞Φ= Φ
0 ( )
) ) (
( τ τ
τ τ
d p
h h Tm
25/71
1. Le canal radiomobile
Le profil en puissance des retards (suite) :
Exercice : soit le profil en puissance des retards suivant :
Calculer µTm et σTm et déterminer le rythme symbole maximum pour que l’IES soit négligeable.
( ) ≤ ≤
=
Φ −
ailleurs
s e
h 0
20
00001 0
.
/ τ µ
τ τ
1. Le canal radiomobile
Notion de bande de cohérence :
En général, on prend : B
c ≈ 1/ σTm Exercice : pour les canaux Indoor, on a σTm ≈ 50ns alors que pour des microcellules outdoor σTm ≈ 30µs. Déterminer le rythme
symbole maximum dans ces deux cas pour éviter l’IES.
Déterminer BC dans les deux cas.
( )τ
Φh ΦH ( )∆f
27/71
1. Le canal radiomobile
Spectre Doppler et temps de cohérence du canal :
Les variations temporelles du canal provoquent un
décalage Doppler des fréquences du signal reçu. Cet effet peut être caractérisé en prenant la TF de ΦH(∆f,∆t) par rapport à ∆t. Dans le but de caractériser l’influence
Doppler pour une seule fréquence, on fixe ∆f = 0. On obtient alors :
SH(ν) est la Densité Spectrale de Puissance Doppler du canal (c’est une TF d’une fonction d’autocorrélation).
La valeur maximale de ν pour laquelle SH(ν) est non nulle s’appelle l’étalement Doppler et est noté Bd.
∫
−+∞∞∆
− ∆
∆ Φ
= t e d t
SH (ν ) H ( ) j2πν t
1. Le canal radiomobile
Spectre Doppler et temps de cohérence du canal (suite) :
Le temps pour lequel Φ
H(∆t) est différent de 0, s’appelle le temps de cohérence du canal Tc.
On a généralement Bd
≈ 1/Tc) ( t
H ∆
Φ SH (ν)
29/71
1. Le canal radiomobile
Spectre Doppler et temps de cohérence du canal (suite) :
Remarque : la DSP Doppler est proportionnelle à la densité de probabilité p(fD) des décalages Doppler.
30/71
1. Le canal radiomobile
Spectre Doppler et temps de cohérence du canal (suite) :
Exercice : pour un canal de Bd = 80Hz, quelle est la séparation
temporelle nécessaire entre les échantillons pour s’assurer qu’ils soient indépendants ?
En résumé :
Etalement des retards Décalage Doppler
Frequency Time
FT FT
Frequency Time
31/71
1. Le canal radiomobile
Techniques de simulation des canaux radiomobiles :
Pour l’aide à la conception de systèmes de transmission numériques, il est important de pouvoir disposer
d’outils de simulation des canaux de transmissions.
Il y a deux techniques principales :
• La méthode du filtre :
+ H(z)
AWGN σ2 =0.5
H(z)
AWGN
σ2 =0.5 X
j
s(n)
1. Le canal radiomobile
Techniques de simulation des canaux radiomobiles (suite) :
La méthode de la somme de sinusoïdes :
Illustration : simulations MATLAB !
+
X
X
X ci,1
ci,2
ci,∞
cos(2πfi,1t + θi,1)
cos(2πfi,∞t + θi,∞) cos(2πfi,2t + θi,2)
µi(t)
33/71
1. Le canal radiomobile
Illustration de la dégradation du TEB :
1. Le canal radiomobile
Illustration de la dégradation du TEB :
0 2 4 6 8 10 12
10-6 10-5 10-4 10-3 10-2 10-1 100
Dégradation du TEB dû au fading
SNR/bit (dB)
TEB
Canal BBAG Canal de Rayleigh
35/71
2. Les modulations différentielles de phase
Lorsque que l’on travaille sur des canaux perturbés et que l’on souhaite éviter les techniques (généralement
complexes) d’estimation de canal, les modulations différentielles de phase sont une bonne alternative.
Dans le cas des modulations MPSK différentielles,
l’information est contenue dans les transitions de phase plutôt que dans la phase absolue.
Commençons par l’expression du signal à transmettre s[n]
durant l’intervalle iN ≤ n < (i + 1)N :
où p[n] représente une impulsion d’énergie unité, ω0 la
pulsation de la porteuse, θ la phase inconnue de la porteuse et θi la phase codée différentiellement :
[ ]
cos( )2 ]
[n p n iN n 0 i
s = −
ω
+θ
+θ
La rotation de phase ∆θ(di) dépend du symbole d’entrée di ∈{0, 1,
…, M-1}.
Exemple : Pour M = 4 on a une DQPSK. Dans ce cas, di ∈{0, 1, 2, 3} et il y a quatre sauts de phase possibles :
Exprimons le signal s[n] de façon à pouvoir obtenir une structure générale d’encodeur différentiel :
2. Les modulations différentielles de phase
( )
ii
i
θ θ
dθ
= −1 + ∆di ∆θ(di)
0 0
1 π/2
2 π
3 3π/2
37/71
avec :
Les équations précédentes montrent que I(i) et Q(i) sont fonctions de leurs valeurs précédentes I(i-1) et Q(i-1) et des valeurs sin(∆θ(di)) et cos(∆θ(di)).
Ces dernières peuvent être précalculées et stockées dans une table de LUT.
Les expressions précédentes nous permettent d’établir la structure générale d’un modulateur de phase différentiel :
2. Les modulations différentielles de phase
[ ] ( ( ))
( )
( ) [ ] ( ) ( ( )) [ ] ( )
[ θ ] ( ω θ) ω θ[ ]θ ( ω θ θ) ω θ
θ
θ θ
θ ω
+
−
− +
−
=
+
−
∆ +
− +
−
∆ +
=
∆ + +
+
−
=
−
−
−
0 0
0 1
0 1
1 0
sin 2
) ( cos
2 ) (
sin 2
sin cos
2 cos
cos 2
] [
n iN
n p i
Q n
iN n p i
I
n iN
n p d
n iN
n p d
d n
iN n p n
s
i i
i i
i i
( )
( )
( ) ( ( )) ( ) ( ( )) ( )
( ) ( ( ))
( )
( )
( ) ( ( )) ( ) ( ( )) ( )
( i )i i ( ( )i )i
i
i i
i i
i i
i i
i i
d i
Q d
i I
d d
d i
Q
d i
Q d
i I
d d
d i
I
θ θ
θ θ
θ θ
θ θ
θ θ
θ θ
θ θ
θ θ
∆
−
−
∆
−
=
∆
−
∆
=
∆ +
=
∆
−
−
∆
−
=
∆
−
∆
=
∆ +
=
−
−
−
−
−
−
cos ) 1 ( sin
) 1 (
cos sin
sin cos
sin )
(
sin ) 1 ( cos
) 1 (
sin sin
cos cos
cos )
(
1 1
1
1 1
1
Exemple : modulateur DBPSK :
2. Les modulations différentielles de phase
di ∆θ(di) cos(∆θ(di)) sin(∆θ(di))
0 π -1 0
1 0 +1 0
39/71
On remarque que :
• I(i) = I(i-1) cos(∆θ(di))
• Q(i) =0
La structure de l’émetteur se simplifie :
Exercice : encoder la séquence binaire bk = {1 0 0 1 0 0 1 1} en DBPSK. On considérera que Ik-1 = 1.
2. Les modulations différentielles de phase
Décodage des signaux DMPSK : récepteur cohérent :
On peut montrer que la structure suivante :
2. Les modulations différentielles de phase
41/71
Permet d’implémenter la règle de décision suivante :
Performance des modulations différentielles :
2. Les modulations différentielles de phase
( )
( )
( ) ( ( ( ) ) )
{
' cos 2 ' sin 2}
ˆ min x d y d
d i i
i = d − ∆θ + − ∆θ
0 5 10 15
10-6 10-5 10-4 10-3 10-2 10-1 100
Eb/N0 (dB)
TEB
Performance des modulations DBPSK et DQPSK
DBPSK Rayleigh f
DT
S = 0.001 DBPSK AWGN
BPSK AWGN DQPSK AWGN
3. OFDM
Pourquoi OFDM :
Lorsque le canal est sélectif en fréquence et que le débit doit être important.
Idée de base :
Le spectre du signal à transmettre est divisé en N
sous-canaux en bande étroite :
43/71
3. OFDM
l’influence du canal se résume à un facteur complexe pour chaque sous-porteuse
Dans le cas d’une transmission en série (une seule porteuse) :
• Le délai maximal τmax >> durée symbole Ts
IES
égalisation temporelle complexe
Dans le cas d’une transmission parallèle (plusieurs porteuses) :
• Le délai maximal τmax << durée symbole Ts
peu ou pas d’IES
égalisation fréquentielle simple
3. OFDM
Exemple :
• Rythme symbole : 10 Mbits/s
• Transmission BPSK B = 10MHz
• Canal multitrajet de τmax = 10µs
Transmission monoporteuse : TS,SC = 0,1µs = τmax/100
l’IES s’étend sur 100 symboles
Transmission multiporteuses :
• Nombre de porteuses N = 1000
• Durée d’un symbole OFDM : TS,MC = N.TS,SC = 10.τmax
• Intervalle de garde : Tg ≥ τmax = 0,1TOFDM
Pas d’IES
45/71
3. OFDM
Fonctionnement :
3. OFDM
∑
+∞−∞
=
⋅ −
=
i S SC
SC S
i T
iT rect t
S t
s
,
) ,
(
2 bits/symbole pour QPSK
2*N bits par symbole OFDM pour QPSK
∑
+∞∑
−∞
=
−
=
∆
⋅ −
=
i S MC
MC S N
k
ft k j k
i T
iT rect t
e N S
t s
, , 1
0
2 ,
) 1
( π
Cas monoporteuse :
Cas multiporteuses :
SC S MC
S N T
T , = ⋅ , BMC = N ⋅∆f
MC
TS
f
,
= 1
∆
47/71
3. OFDM
Signal à temps discret du ième bloc OFDM :
On peut l’implémenter à l’aide d’algorithmes de FFT
( ) ∑
−=
∆
∆
∆⋅
=
10
2 ,
,
1
Nk
t f k j k i i
n
i
S e
t N n
s
s
πN N
T t T
f S MC
MC S
1
. 1 ,
,
=
⋅
=
∆
∆
∑
−=
=
10
2 ,
,
1
Nk
N j nk
k i n
i
S e
s N
π(IDFT)
3. OFDM
Spectre OFDM :
49/71
3. OFDM
Orthogonalité des porteuses :
Sous-porteuse OFDM k :
Les sous-porteuses sont orthogonales :
3. OFDM
Intervalle de garde ou préfixe cyclique
Intervalle de garde TG :
• Pour enlever totalement l’IES, la durée de
l’intervalle de garde doit être supérieure au retard maximum τmax du canal :
51/71
3. OFDM
Paramètres de conception :
Invariant en temps pendant la durée Ts d’un symbole OFDM Non sélectif en fréquence dans la bande ∆f d’une sous-porteuse
3. OFDM
Transmission sur canal multitrajet :
Les symboles OFDM peuvent être traités séparément
puisque la présence de Tg garanti une absence d’IES
53/71
3. OFDM
Démodulation OFDM :
Démodulation cohérente :
Connaissance du canal indispensable
Démodulation différentielle :
Pas de connaissance de l’état du canal nécessaire
L’influence du canal est supprimée que ce soit en
phase et en amplitude
L’information est modulée différentiellement par rapport au symbole précédent
3. OFDM
Symboles pilotes :
Il faut connaître les facteurs Hi,k complexes pour la démodulation cohérente :
Des symboles connus (pilotes) peuvent être utilisés pour estimer le canal :55/71
3. OFDM
OFDM : chaîne de transmission complète :
3. OFDM
Les inconvénients :
L’amplitude d’un symbole OFDM subit de larges fluctuations non linéarités dans les amplis
Les distorsions induites affectent les canaux adjacents filtrage
Certaines sous-porteuses peuvent être très
affaiblies flat fading dans les sous-canaux d’où nécessité de CCE
Un léger décalage de la fréquence des sous-
porteuses induit une perte d’orthogonalité et
donc l’apparition d’IES nécessité d’une
synchronisation fréquentielle précise.
57/71
3. OFDM
Exemple d’utilisation d’OFDM sur canal COST207 TU :
0 5 10 15 20 25 30 35
10-3 10-2 10-1 100
Eb/N0 (dB)
BER
Transmission DBPSK sur canal COST207 TU Rb = 500kb/s
OFDM DBPSK 64 porteuses fDTs = 0.0001 OFDM DBPSK 128 porteuses fDTs = 0.0001 OFDM DBPSK 256 porteuses fDTs = 0.0001 OFDM DBPSK 256 porteuses f
DT
s = 0.00002 DBPSK fDTs = 0.0001
4. Les MCT
Les modulations codées en treillis (MCT) :
Le problème de l’efficacité spectrale :
• Pour transmettre un débit important sur un canal à BP limitée on choisit des modulations à haute efficacité spectrale (64QAM-256QAM)
• Malheureusement pour un Eb/N0 fixé le TEB s’élève et il faut donc utiliser un CCE augmentation du débit global pour conserver le débit utile augmentation de BP !
Idée de Ungerboeck : placer le CCE dans la
modulation ==> codage dans l’espace des signaux.
59/71
4. Les MCT
Point de départ de l’idée d’Ungerboeck : la
capacité du canal :
4. Les MCT
Exemple : on souhaite transmettre un débit utile de 2bits/symboles en utilisant une modulation à 22+1 = 8 points 8PSK
Mapping by set partitioning :
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
-1 0 1
∆0 = 2sin(π/8)
∆1 = 1.4142
∆2 = 2 y0 = 0
y1 = 0
y2 = 0
1
1 1
1
1 1
1
0
0 0
0
(011) (101)
(001)
(110) (111)
(010) (100)
(000) (y2y1y0)
A0
B0 B1
C0 C2 C1 C3
61/71
4. Les MCT
Création du treillis de l’encodeur convolutif associé en appliquant les règles d’Ungerboeck :
Contrairement à l’approche classique, l’association entre le code de sortie du codeur convolutif et les points de la
constellation va se faire dans le sens de la maximisation de la distance Euclidienne entre les points.
• Règle 1 : Tous les signaux doivent apparaître avec la
même fréquence en respectant un minimum de régularité et de symétrie
• Règle 2 : Les transitions partant où rejoignant un même état reçoivent les signaux des sous-ensembles B0 ou B1
• Règle 3 : Les transitions parallèles (présence de bits non codés) reçoivent les signaux des sous-ensembles C0, C1, C2 ou C3.
62/71
4. Les MCT
Treillis :
Sorties en fonction des entrées
63/71
4. Les MCT
Construction de l’encodeur :
• Comment passer du treillis à la table de vérité de l’encodeur ?
Lecture du treillis :
Tableaux de Karnaugh et simplifications logiques
u(2) u(1) S3 S2 S1 S3 S2 S1 v(2) v(1) v(0)
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 1 0 0 0 0 0 1 1 0 0
1 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0
1 1 0 0 0 0 1 1 1 1 0
0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 1
etc.
Etat initial Etat final Sorties Entrées
4. Les MCT
Construction de l’encodeur :
Comparaison des performances avec le meilleur code convolutif de R =2/3 :
1 2
65/71
4. Les MCT
Meilleure capacité de correction avec une
meilleure efficacité spectrale.
4. Les MCT
Décodage : Viterbi à entrée souple
Les entrées ne sont plus des valeurs
binaires mais directement les valeurs des points de la constellation (réels
complexes)
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4. Les MCT
Gain de codage :
• Distance libre au carré minimale d2free : c’est la plus petite distance Euclidienne au carré entre deux séquences qui divergent puis convergent à nouveau.
– Exemple précédent :
• Gain de codage asymptotique : il est donné par :
E et E’ représentent respectivement l’énergie de la constellation codée et l’énergie de la constellation non codée. d2min représente la
distance Euclidienne au carré minimale entre deux points de la constellation non codée.
– Exemple précédent :
E = E’ = 1J, d2min = 2, d2free = 4,586 γ = 3,6dB
586 ,
4 2
) 8 / ( sin 4 2 )
6 , 0 ( )
7 , 0 ( )
6 , 0
( 2 2 2
2
2 = d + d + d = + π + =
d free
=
' / log /
10 2
min 2
E d
E d free γ
4. Les MCT
Il existe différents codes MCT pour différentes
modulations et différentes longueurs de contrainte :
8PSK
16QAM
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SUJETS D’ETUDE
Technologie MIMO et codes temps-espace
Les techniques d’étalement de spectre
Les télécommunications spatiales
Les techniques d’estimation de canal
Les turbo-codes et les LDPC
La radio logicielle et cognitive
Les technologies de radio et de télévision numériques
Les nouvelles architectures de télécommunications
Les normes de téléphonique mobile (2G 4G)
Les méthodes d’accès multiple
SUJETS D’ETUDE
Vous devrez rédiger un document de synthèse de 4 pages comportant obligatoirement un
résumé de 10 lignes en Anglais et une
bibliographie. A rendre pour le vendredi 16 mars.
Vous devrez faire une présentation orale de 10mn le 20 mars de 14h à 18h.
Attention ce travail doit être technique pas
du style comment ça marche pour les Béotiens !
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