L. B. F RANCŒUR
Gnomonique. Méthode universelle, commune à toutes les latitudes, pour tracer toutes sortes de cadrans solaires
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 8 (1817-1818), p. 233-244
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GNOMONIQUE.
Méthode universelle,
communeà
toutesles latitudes, pour
tracer toutes sortesde cadrans solaires ;
Par M. L. B. FRANC0152UR , professeur à la faculté de.
sciences de Paris,
etc.ON trouve ,
dans l’ancienneEncyclopédie (Suppl.1
au motCadran
la démonstration d’un
procédé très-ingénieux
ettrès-simple ,
propreà toutes les
latitudes,
pour tracer des cadrans solaireshori~ontaux ~
.à
l’aide de deux échelles convenablementdivisées ,
et construites àl’avance
une fois pour toutes. Lasimplicité
de ce moyen de cons-truction, qui , n’exigeant qu’un
peud’usage
de larègle,
se trouveainsi à la
portée
des ouvriers même les moinsintelligens,
enfait une méthode extrêmement
remarquable. Mais ,
dansl’ouvrage cité ,
la démonstration rn’enayant
semblétrès -laborieuse ,
et denature à
conduire
à des résultatsimparfaits , ~’al
cru faire une choseutile ~
enessayant
dereprendre
toute cettedoctrine,
pour lapré-
senter sous un
jour
tout-à-fait nouveau. Je ferai voir ensuite avecquelle
facilité la méthodes’applique
au tracé des cadrans verticauxou
inclinés ,
déclinans ou non déclinans.Soit C
le centre d’un cadran horizontal(fig. 1), c’est-â-dire 1 Je point
où ce cadran est rencontré par lestyle,
quel’o~ sait
d’ailleurs~ot~. VIII 1
9~~tl~ f er /~~ 18~8.
3~234
CADRANS
devoir
être ;
dans tout cadranquelconque ~ dirigé
vers lepôle.
Soient CA la méridienne ou la
projection
dustyle,
et CB uneperpendiculaire
à cetteméridienne ,
et parconséquent
laligne
desix ~~~~r’es. On sait que dans le cadran
horizontal,
leslignes
ho-raires
qui répondent
à des heureségalement
distantes depart
etd’autre de
midi ,
font aussi depart
et d’autre desangles égaux
avec la méridienne. On
sait ,
en outre , que leslignes
horairesqui répondent
auxheures qui précèdent
six heures du matin ouqui
suivent six heures du
soir,
ne sont que lesprolongemens re’spectifs
de celles
qui appartiennent
aux heurescorrespondantes
d’avant sixheures
dusoir,
oud’après
six heures du matin. Ainsi tout se ré- duit à savoir tracer leslignes
horairesqui répondent
aux heurescomprises
entre midi et six heures du soir.Soit
CX
une de ceslignes horaires , répondant
à une heure donnéequelconque , comprise
entre ces limites. Soit menée une droitearbitraire
AB , joignant
unpoint quelconque
de la méridienneà un
point quelconque
de laligne
de six heures. Laligne
horaire
CX sera connue, si nous connaissons enquel point
Xelle
coupe
la droiteAB y que
nous supposonsfixe ;
et cepoint
X
sera connu, a son tôur~ si nous parvenons à déterminer sa dis- tance AX aupoint
A.’Cherchons donc l’expression
de cettedistance.
Faisons
C,13=a , GA~ b , AB=c, d’où
résultera la relationnous aurons
soit
fait A17g.Acx!:= -x ,d’où
nous aurons
~.CXA=~.(XCB-t-XBC)==~.XÇB6’~.XBC+~.XBCC~.XCB
.
c’est-à.dire ,
Mais, ~
cause de laproportionnalité
des sinus desangles
aux °côtés
qui
leur sontopposés, on
a’
M
qui donnera,
ensubstituant y
>Cela
posé ,
concevons unesphère qui
ait son centre aucentre C
du cadran. La méridienne
CA ,
laligne
horaire ex et la direction dustyle ,
détermineront sur cettesphère
les sommets d’untriangle sphérique rectangle
danslequel
-l’un des côtés del’angle
droit serala hauteur du
pôle
ou la latitude dulieu ,
l’autre l’arcqui
mesurel’angle inconnu x ,
etl’angle oblique opposé
a cedernier , 1-*angle
horaire
qui répond à
l’heureindiquée
parAX,
à raison de i5~par heure.
Désignant
donc cetangle horaire
parh ,
et lalatitude du lieu par l ,
nous aurons , par les théories connuesÇette valeur étant substituée 4ans celle de AX ci - dessus ,
elledeviendra
enfin236 CADRANT
Si
ensuite
ondésigne
parM
le milieu deAB,
on aurac’est-à-dire ,
ensubstituant
etréduisant .
Or ,
la transversale AB étantarbitraire ,
et lesgrant~eurs a, % ~ ~
ne se trouvant
conséquemment
liées entre elles que par la seule relation(1),
il nous estpermis
de les lier encorç par deux autresrelations ;
ou , cequi
revient aumême,
nous pouvons supposer cconstant et
donné,
et établir une nouvelle relation entre aet b;
et c"est à ce
dernier parti
que nous nous arrêterons.,
Or, l’inspection
de lafprmule (2)
montre que ,parmi
toutesles relations
que
nouspiùrrions choisir , celle que
upusdevoM
Drëférer
est ~car alors cette
formule (2) devient simplement
c"eet-à-dire
D’un
autre~6té,
encombinant
entreelles les relations (1 p 3) pour
en
élitniner b , il vient
-SOLAIRES. 237
’de
sorteque, si l’on fait
f étant un
angle auxiliaire 1
on aurac’est-à-dire
Présentement,
onpeut remarquer ,
t et c’estprincipalement
en cecique consiste le mérite de la
méthode;
onpeut
remarquer ,dis-je ,
que AB ou e étant
pris
d’unelongueur arbitraire ,
maisdéterminée
et constante , ainsi que nous venons de le supposer
plus haut; MX
se trouve tout-à-fait
indépendante
de lalatitude ,
et CB del’angle
horaire.
Ainsi ,
pour toutes leslatitudes,
on pourraemployer
unemême
règle
ou échelle AB surlaquelle
serontmarqués,
une foispour
toutes, lespoints
Xqui répondent
auxdiverses lignes
horairesqu’on
sepropose
de tracer sur lecadran ;
et , aumoyen
d’une autrerègle
où seront aussimarqués ,
une fois pour toutes , lespoints B qui répondent
aux diverseslatitudes,
etqu’on appliquera Je Ions
de
CB,
il nes’agira,
pour une latitudedonnée,
y que de fixer l’ex-trémité B
dela première règle
aupoint de
celle-ciqui répondra à
cette latitude
(*).
Tout se réduit donc à diviser les deuxrègles;
i etnous allons bientôt voir
que
rien n’estplus
facile.%- .- _ .
~
i"- ’
’
- £ " -’L.- ..."
, , - - - -- ~ . -,- . B
(~~
On peut même construire sur cesprincipes
tinsystème
derègles
enbois
on mieux encuivre , qui
faciliteraitbeaucoup l’opération.
Deux de c~~~~~les CA J C]3 ,
tcu~à’fait fixes et d’unelopgneur a~M~air~
sc~en~~er~e~~i~
238
CADRANS
1. Construction de l’éc~e~le des
lze~cres..~vant d’enseigner
11 cons.’:truire cette
échelle,
nous feronsremarquer ,
i.~ que, si l’on pose%==~5~ ~
ainsiqu’il
arriva àïrots heures ,
la formule(4)
donneMX==o ;
2.° que si l’on pose successivement~==~5~2013A ~ A==~5~’-{-~~
il viendra MX
=;cTang.k, I1~~ =~--- ~ e’~an~.~ ,
valeursqui
nediffè-
rent que par le
signe. Ainsi , lorsque
larègle
AB estdisposée
dela manière
qui
convient à lalatitude y
i.11 laligne
de trois heures doit passer par son milieuM ;
z.° leslignes horaires également
istantes de
part
et d’autre de trois heurescoupent
cetterègle
end points symétriquement disposés de part
et d’autre du point M.
a voit donc que tout se réduit à diviser la moitié de cette
y~gle .
enrépétant
les divisions dans un ordrerétrograde
pour sonautre
moitié. Or ,
la formule(4)
montre quel’opération
seréduit
à ce
qui
suit : -. soitMA
l6g. 2 )
la moitié de cetterègle ;
soit élevéeau
point
M laperpendiculaire MO == MA)
et soit menée OA.Alors,
pour avoir le
point
de MAqui répond
à une heuredonnée,
onmènera par 0 une droite faisant avec OA un
angle égal à l’angle horaire correspondant ;
et l’intersection X de cettedroite-
avec MAsera le
point cherché;
car on auraEn
décrivantdonc;
entre les côtés del’angle AOM ,
et d’un rayonquelcon.que ,
ledemi-quadrans
DE . divisant cedemi-quadrans
entrois,
six ou
douze parties égales ,
suivantqu’on
voudra marquer lesheures,
’
.
culaires l’une à Fautre ; la trolsièjme AB (Tune
longueur invariable ,
et ayanttoujours
ses extrémités sur les deuxpremières
ne devraitchanger
de situation,dans
}’-angle
ACB , que pour unchangement
delatitude ;
enfin, laquatrième
CX d’une longueur indéfinie , et ne pouvant que tourner autour du
point. C, pourrait
sefixer
à. tous lespoints
de AB , t etdirigerait
le crayond~ns ~
tracé des -
lignes horaires.
’
239
les
demi-heures
ou lesquarts-d’heures,
y et menant desdroites
dupoint
0 auxpoints
dedivision ;
ces droites détermineront les di- visions deMA , qu’il
faudra ensuiteporter
sur sonprolongement
vers B.
II. ~an.~~ruetion de
l’~claelle
deslaütudes.
Aupoint
C de CB(Ëg. 3)
soit menée à cette droite uneperpendiculaire CF==AB=c;
et soit menée à
CB,
par lepoint F,
laparallèle
indéfinie FP.Du
point
C comme centre et avec le rayonCF ,
soit décrit lequadrans FLG. Alors ,
pour obtenir lepoint
de division B de CBqui répond
à une latitudedonnée,
onprendra
surFG,
de F en1, un arc
égal
à cettelatitude ;
on abaissera laperpendiculaire
LPsur
FP ;
on mènera CPcoupant
FLen Q ; enRn ~
en abaissantQB perpendiculaire
surCB,
sonpied B
sera lepoint demandé.
En
effet,
en menant LR etQS ,
yperpendiculaire
surCF
onaura
c’est-à-dire
comme
l’exige
la formule(6) (*).
(*) A ces constructions on peut, au
surplus ,
substituer lessuivantes , qui
seprésentent
moins naturellement, à la vérité ; maisqui
ontpeut-être l’avantage
de donner les
points
e division des deux échelles d’une manière moins confuse.f. Échelle des heures. Sur
MA
comme rayon( fig- 4-) ,
soit décrit le qua.;drans AHO et menée la corde AKO ; soit
pris
l’arc AH double del’angle
ho- raire ; soit menée BH coupant AO en K ; lepied X
de laperpendiculaire
abaissée de ce
point K
sur MA sera lepoint
cherché.II.
~~l~cl~~
des lr~t~t~de~. Sur laliene
de sixheures,
~~i~prise
unepartie
240
CADRANSIII. ~~~l~~ctiot~
en~‘a~~~s~ Quelques simples
quepuissent para1tre
Îes
constructions que nous venonsd’indiquer ,
ellesprésentent,
commetous les
procédés graphiques ,
l’inconvénient de n’ofïHrqu’une pré-
cision subordonnée à l’adresse de celui
qui opère ,
et , dans tous les cas , très-limitée. Nous croyons donc faire une chose utile enréduisant
en tables les divisions de nos deuxé~~helÏes , e’est-â~dire ,
les deux formules
(4
et6) ;
cequi
esttrès-aisé,
au moyen des tables de sinus et delogarithmes.
Noussupposons ,
dans cestables .
lalongueur
AB ou C== 1000000; c’est - à - dire que noussupposons l’échelle des heures
divisée en un million departies égales r ce qui
est
plus
que suffisant pour le cas même où le cadran aurait l’ex- cessive étendue d’un mètrequarré ;
mais on, seratoujours
libre den’admet, re
que rooooo, 10000~...
division dans cetteéchelle ,
en
rejetant
un ,deux,
~..~chiffres
sur la droite dans tous lesnombres
des deux tables.La
correspondance
des divisions deAB ,
depart
et d’autre dupoint qui répond
à troisheures , nous
apermis
de donner à lapremière table,
calculée de trois en trois minutes detemps y
unedisposition analogue
à celles des tablestrigonométriques. Quant
àla
seconde,
nous l’avons calculée dedegré
endegré ,
pour les deuxpremiers
tiers duquadrans ;
et de deux en deu-xdegrés
seulement pour le troisièmetiers ;
cequi paraît plus
que suffisant.~T..~..AB ~ 6g.
5 ) $ su~ sa moitié IC soit décrit lequadrans CLN ;
soitpris
ParcCL
égal
à la latitude ; soit menéeLU , parallèle
àCT ,
et coupant IN en U ~soit menée
TU , prolongée jusque
la circonférence en V ; décrivant alors unarc du
point C
comme centre , y et avec le rayonCV
y cet arc déterminerasur CT le
point
B cherché.Le lecteur rassurera facilement que ces constructions reviennent à celles -du texte.
’
~ A.BLE
24I TABLE
DES HEURES.m. 0.’
-
m. 1~
1
m. 11.~!
o
500000
Go 0288676
601
0133975
6o3
487078 57
3 ~8ooi357
312698~ 57
6
47448~ 54
6271478 54
6~oo3~ 54
9
463’95
5i 9 263 o63 51 9113 138
5112
4,50 2 0.2 48
12254763 48
12106278 48
15
438488 45
15246578 45
1599456 45
18
427040 4--,
18238488 4--,
1892 669 42
21
415 b46 39
2l 23o5o339
2:85 916 39 24 404892
3624 222 614
3624
7919 -> 36 7394 168
33 27214817
33 2772496
3330 383663
30 3o207107 3oH3o 65826
3033
373368
27 33199480
27 3359180
736
363 27t 24
36igi 9’2 a 24
36 5255224 39 353365
2139 184460
2139 45943
si42
34364o
1842 177 059
184 39351
845 334089
1545 169727
1545 32772
548 324704
1248 162460
128 36204
25i
315 4-77
9 5ri55254
9 5i19645
954 306400
654 48
r07 64 i3o93
657 297469
357 t4ioi5
357 6 545
3 60288676
0 6o13397~
0 6o 0 0-
vh --:-
-
IV.h 1
m.
/-
[Il.h m~c/M.~//. ,3~
242 CADRANS
TABLE DES LATITUDES.
/ a 1 a l a
10 17
448
26°401 49t
5i°6i363i
2
3488o
274t33~2 Sa 618938
3 52263 2B
424968
53624046
4 6c)587
29436 243 54 628959
5
86827
30447
di3 55633688
6
103959
31~.57 078
56638 230
7
t2o9~4
32468 238 57 64~594
8
137 847
334783oo
58646 752
9
ï545o7 34 488
Iog59 65o§o4
10 17 1 o88 35
497 529 6b 654 653
1 1
187 429
36 506740
62 661872
12 2o356t
37 5i564o 64 668 467
13
219468
38524267
66674 471
t4
235137 39 532626
68679904
15 250 563
40 540718
70684794
16 265 729
4i 54~ 544
72689
152I. 7 280625
42
556 n874 693007
I8
295240 43 563438 76 696369
19
309575 44 570 5i4 78 699 254
20 323 615
45 577
35i 80 >7°1
673
2I
337
36o46 583954
827°3 638
22 350 802
47 590324
i84 7°5 i64
23
363938 48 596 474
186 706246
24 376763 49 6o24o3
8870689’
25
389 280 50
608 119 go707
1°7La
figure 6 représente
les deuxéchelles,
divisées suivant cestables ’-
ensupposant
à ABla longueur
d’undécimètre.
243
Si l’on considère
présentement
que tout cadran solaire vertical ouincliné ,
déclinant ou nondéclinant,
pourvutoutefois
que sa sur-face
soitplane ,
est un cadran horizontal pour lepoint
de lasurface de la terre dont le
plan tangent
seraitparallèle
à celui dece
cadran,
on verra aussitôt que la méthode que nous venons de donner popr tracer un cadran horizontal estégalement applicable
à la construction de tout cadran
quelconque.
II faut seulement substituer à la latitude du lieu celle dupoint
duglobe
pour le-quel
leplan tangent
estparallèle
à celuidu cadran ,
et avoirégard
à la différence dans la manière de
compter
les heuresqui
naît dela différence entre la
longitude
de cepoint
et celui du lieu pourlequel
le cadran est destiné.Soient donc ~ la
longitude
et 1 la latitude dulieu ;
soient Aet L les mêmes élémens pour le
point
duglobe
dont le cadranhorizontal est
parallèle
à celuiqu’il s’agit
de tracer. Soient enfin il’inclinaison du
plan
ducadran , c-est-à-dire , l’angle qu’il
fait avecle
plan horizontal s
mesuré au-dessus de ce dernierplan
et du côtédu
nord ,
et d la déclinaison du mêmeplan ,
yc~est-a-dire ~ l’angle
que fait l’horizontale tracée sur ce
plan ,
avec l’horizontalequi joln’t
les
points
d’est etd’ouest ,
mesuré àl’est ,
et au nord de cettedernière
droite ; d’après
cesnotations,
on trouvera aisémentCela
posé. Lorsquton
voudra tracer un cadranplan quelconque,
on choisira sur sa
surface
unpoint
pour centre , parlequel
onmènera une horizontale et une
perpendiculaire
à cettehorizontale,,
Lecomplément
del’angle
de cetteperpendiculaire
avec la verticalesera
l’inclinaison
ducadran
que l’onprendra pour i
etqu’on
fera244 CADRANS
positive
ounégative
suivant que le cadranregardera
Ie midi oule nord.
Par le centre du même
cadran,
on concevra une seconde hori- zontaleperpendiculaire
à la méridienne horizontale dulieu ;
onprendra pour d l’angle
de cette horizontale avec lapremière,
endonnant à d le
signe plus
ou lesigne inoins ,
e suivant que leplan
du cadran
regardera
l’orient ou l’occident.A l’aide de i et d et de la latitude 1 du lieu on calculera
Sin.L
Tang.(A2013~) ,
par les formules(7 y 8) ;
d’où on conclura L etA2013~
On n’aura nul
égard
ausigne
deL ;
mais on aura attention à celui deA2013~.
On posera le
style qui ,
comme nous l’avonsdéjà dit,
doit tou-jours
passer par le centre ducadran ,
et être constammentdirige
vers le
pôle.
On en déterminera laprojection
sur le cadran : ce seraitla
ligne
de midi pour le lieu pourlequel
le cadran serait horizontal.On
mènera,
par le centre , uneperpendiculaire
à cetteprojection :
ce serait la
ligne
de six heures pour le même lieu..
On
disposera
ensuite l’échelle des heures sur ces deuxlignes ,
comme nous l’avons dit ci-dessus pour les cadrans
horizontaux;
mais en
employant
la latitudeL,
au lieu de la latitude /.Enfin,
on tracera leslignes horaires ,
mais enobservant
que, pour tracer par
exemple
laligne
horairequi répond
à l’heurequel-
conque
H,
il faudraemployer
lepoint
de division del’échelle
des heuresqui répond
à l’heure’
Dans le cas
particulier ,
et leplus ordina~re ,
où le cadran estvertical ,
les formules(~
et8)
deviennentsimplement
Je ne sais si
)e m’abuse,
niais il meparaît
que lesquelques
pages
qui précèdent peuvent suppléer,
avecavantage,
lesnombreux
et