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La population française jusqu'en 1956 : essai de prévision démographique

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J OURNAL DE LA SOCIÉTÉ STATISTIQUE DE P ARIS

A LFRED S AUVY

La population française jusqu’en 1956 : essai de prévision démographique

Journal de la société statistique de Paris, tome 70 (1929), p. 8-13

< http://www.numdam.org/item?id=JSFS_1929__70__8_0 >

© Société de statistique de Paris, 1929, tous droits réservés.

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LA POPULATION FRANÇAISE JUSQU'EN 1956

ESSAI DE PRÉVISION DÉMOGRAPHIQUE

(Suite et fin)-

Le nombre des personnes âgées de plus de 60 ans est passé de 13,8 à 16 %.

L'âge moyen de la population s'est élevé, ce qui correspond à un état plus défavorable tant au point de vue de la natalité qu'à celui de la mortalité.

Dans ces conditions, le pronostic est tout à fait grave. Le mouvement quoique très lent peut prendre une allure plus vive et la population française serait en danger d'extinction. Tel serait en somme le sort qui lui est réservé, si elle était livrée à ses propres moyens et si des progrès sur la situation actuelle n'étaient pas enregistrés. Pour apprécier les chances effectives d'amélioration, il y a lieu de modifier les hypothèses faites. Examinons tout d'abord le cas de la mortalité.

Nous avons supposé les taux de mortalité invariables. Or, depuis long- temps, ils sont tant en France qu'à l'étranger en régression marquée. Il est donc légitime d'admettre que le mouvement doive continuer. Les progrès de l'hygiène, de la médecine, de la chirurgie, l'accroissement du bien-être des populations laborieuses concourent à cette amélioration .Effectivement les décès enregistrés au cours des années 1924 à 1927, sont déjà un peu inférieurs à ceux que donne le calcul. La baisse de la mortalité, pour probable qu'elle soit, ne peut cependant pas être indéfinie. Les survivants étant moins sélec- tionnés offriront moins de résistance à la maladie. Déjà, la table 1920-1923 enregistre pour les personnes âgées de plus de 80 ans des taux en augmenta- tion sur ceux de 1908-1913. D'autre part, une loi implacable semble vouloir susciter de nouvelles maladies à mesure que les anciennes sont combattues avec plus d'efficacité. Ainsi, le cancer exerce ses ravages particulièrement sur les pays où le sentiment de l'hygiène est le plus développé.

Une diminution de taux de 10 % en 30 ans pour tous les âges suffirait à arrêter l'accroissement des décès. Une diminution de 15 % permettrait de rétablir en 1956 l'équilibre avec les naissances. Mais l'abaissement des taux de mortalité ne supprime pas les décès; il les ajourne seulement, il contribue encore au vieillissement de la population. L'amélioration ne serait donc'que temporaire. Seul pourrait être réellement efficace un abaissement des taux pour les âges intérieurs à 30 ou 35 ans. Le nombre de femmes en âge de pro- créer augmenterait, ainsi que celui des naissances.

C'est en celles-ci que réside en réalité le nœud de la question. Si en effet de

larges espoirs sont permis concernant la baisse de la mortalité, par contre du

côté de la natalité subsiste une grave menace. Nous avons supposé que les

taux de fécondité se maintiendraient aux niveaux actuels. Mais il peut en être

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tout autrement.-Depuis longtemps ces taux sont en décroissance. Le phéno- mène s'est d'ailleurs étendu à presque tous les pays d'Europe. Va-t-on assister chez nous à un redressement de la situation ou à la poursuite du mouvement commencé? On ne voit pas pour l'instant quels facteurs agiraient pour la réalisation de la première hypothèse, à l'exception de mesures législatives plus sévères et plus étendues que celles existantes. Pour apprécier les effets de la seconde hypothèse, il importe d'observer la loi de décroissance des taux de fécondité aux divers âges :

Nombre moyen de naissances (morts-nés compris) pour 1.000 femmes de chaque groupe d'dge.

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37 35 30 26 25

90 88 82 77 76

Entre 20 et V\ ans, le taux ne varie pas sensiblement depuis 1900; il diminue lentement entre 25 et 29 ans, plus rapidement entre 30 et, 44 ans; le fait tient à la réduction du nombre d'enfants par ménage; l'enfant ou les deux enfants viennent pendant les premières années de mariage, c'est-à-dire le plus souvent

quand la femme a moins de 30 ans.

La reprise de 1920-1924 ne doit pas faire illusion; elle tient aux résultats exceptionnels des années 1920 et 1921. Si l'on admet que le mouvement de baisse d'avant la guerre doive reprendre, on aboutit à des conclusions assez sombres. Le nombre de naissances baisserait progressivement et ne serait plus en 195G que de 500.000 environ, au lieu de 650.000, chiffre précédemment trouvé. Dans ces conditions, la baisse de la mortalité ne serait pas suffisante pour rétablir l'équilibre. Y parviendrait-elle un moment, que le vieillissement de la population finirait fatalement par l'emporter. L'échéance ne serait que retardé. Il faut donc de toute nécessité que les naissances se maintiennent en nombre suffisant. Pour la conservation de la race, la stabilisation de la nata- lité est d'une importance capitale.

* *

Nous avons un moment laissé de côté la question immigration. Il est temps d'y revenir.

La population française est parvenue à un point où les variations ne peuvent avoir qu'une faible amplitude, en ne considérant que le proche avenir.De toute façon, elle oscillera longtemps encore autour du nombre actuel de 38 mil- lions. Des excédents importants de naissances ou de décès — de l'ordre de

400.000 à 500.000 — ne sont ni à espérer ni à craindre avant un certain temps.

Comparée à celle des autres pays, le caractère principal de la population fran- çaise sera la stabilité. Nos voisins sont dans une tout autre situation.

Sans doute, chez la plupart d'entre eux, la natalité décroît rapidement, mais

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l'avance que nous avons prise reste considérable. A l'étranger, partout la répartition par âge est telle que d'importants excédents de naissances sont encore enregistrés chaque année. Dans l'état actuel des choses, en particulier des. conditions économiques, des mouvements migratoires vers notre terri- toire sont donc probables. D'autre part, la loi sur les naturalisations favorise l'assimilation rapide — tout au moins nominale — des étrangers domiciliés en France. Les chiffres trouvés plus haut pour la population française n'ont donc qu'une valeur théorique; ils seront constamment inférieurs à la réalité par suite des francisations qui atteignent déjà 100.000 par an et sont appelées à se poursuivre sur un rythme accéléré. Au lieu d'assister à une diminution progressive et une extinction de la population, on se trouverait en présence d'un affiux toujours croissant de sang étranger. Le danger serait moins grave, à condition que les mesures nécessaires soient prises pour assurer la fusion des races. Mais la transformation ethnique du peuple français pourrait avoir des conséquences incalculables.

Si les circonstances permettent d'opérer une sélection à l'immigration, celle-ci ne doit pas porter uniquement sur la nationalité ou l'état de santé de l'individu, mais aussi sur son âge. Les sujets jeunes, particulièrement les enfants, devraient être seuls acceptés de manière à corriger le vieillissement fatal de la population. Toute l'économie du pays serait bouleversée du jour où un trop grand nombre de vieillards serait à la charge de la collectivité.

Pour nous résumer, l'abaissement de la mortalité pour souhaitable qu'il soit ne saurait être qu'un palliatif. Il faut rajeunir la population française^

tant au moyen de mesures législatives propres à favoriser un accroissement de naissances, que par l'apport de sujets étrangers jeunes. Rajeunir, opération impossible pour un individu est une entreprise qu'un peuple peut mènera bien, pourvu qu'il en comprenne la nécessité.

Alfred SAUVY.

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