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CONTRIBUTION AU RAPPORT FINAL SUBVENTION 2013-2014 Octobre 2014 ANNEXE 1 T 2050 Méthodologie du projet R I1

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Texte intégral

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REGION WALLONNE

Conférence Permanente du Développement Territorial

Université libre de Bruxelles GUIDe - IGEAT

Université catholique de Louvain CORE - CREAT

CONTRIBUTION AU RAPPORT FINAL SUBVENTION 2013-2014

Octobre 2014

ANNEXE 1

R ECHERCHE I1

T ERRITOIRE ET ENERGIE 2050

Méthodologie du projet

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Responsable scientifique

Thierry Bréchet (UCL-CORE)

Chercheurs Pour l’UCL :

Fiorella Quadu (CREAT)

Véronique Rousseaux (CREAT) Simon Verelst (CORE-CREAT) Pour l’ULB :

Christian Dessouroux (GUIDe-IGEAT)

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RECHERCHE I1–TERRITOIRE ET ENERGIE 2050

CPDTSUBVENTION 2013-2014RAPPORT FINAL ANNEXE CORE/IGEAT/CREAT–OCTOBRE 2014 3

TABLE DES MATIERES

1.   OBJECTIFS DU PROJET ... 5  

2.   PHASE 1 ... 5  

3.   PHASE 2 ... 6  

3.1   ELABORATION DE SCENARIOS PROSPECTIFS TERRITOIRE ENERGIE ... 6  

3.2   MISE EN COHERENCE QUANTITATIVE DES SCENARIOS ... 7  

4.   PHASE 3 ... 8  

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RECHERCHE I1–TERRITOIRE ET ENERGIE 2050

CPDTSUBVENTION 2013-2014RAPPORT FINAL ANNEXE CORE/IGEAT/CREAT–OCTOBRE 2014 5

1. OBJECTIFS DU PROJET

L’objectif du projet est de développer et d’appliquer un outil d’analyse prospective reliant les problématiques énergétiques attendues dans les 40 prochaines années avec leurs dimensions territoriales. La relation entre ces deux aspects est réciproque et est analysée comme telle : quels sont les impacts des transitions énergétiques attendues sur le territoire, et comment les politiques d’aménagement du territoire peuvent-elles en tempérer les impacts négatifs ?

La démarche du projet est de développer des scénarios prospectifs qualitatifs, de les quantifier à l’aide d’un outil développé dans ce but, puis de tirer des enseignements de cette quantification pour reconsidérer, adapter ces scénarios. Le projet vise enfin à tirer de ces exercices des recommandations de politiques économiques. L’aménagement du territoire peut être un instrument efficace au service des politiques publiques à long terme, à condition de disposer d’outils d’aide à la décision adéquats. Ce projet vise à développer et à appliquer un tel outil dans une approche intégrée qui est à la fois qualitative et quantitative, prescriptive et descriptive. Le territoire couvert par le projet est l’ensemble des communes wallonnes.

La méthodologie de TE50 s’appuie sur celle qui avait été ébauchée lors du projet CPDT

« Pic pétrolier » en 2009-20101, mais en la développant considérablement de manière à mettre en cohérence, à la fois du point de vue qualitatif et quantitatif, les enjeux régionaux liés à la mobilité, aux pressions foncières, et aux modes de consommation, de production, de stockage et de transport de l’énergie. L’aspect spécifique à garder en tête pour ce projet, c’est : quel est le rôle du territoire, et de l’aménagement de ce territoire comme instrument de politique économique.

Le projet se déroule en 3 phases chronologiques.

2. PHASE 1

La première phase met l’accent sur les « focus » thématiques et la consolidation du système MILES (nous reviendrons sur MILES plus loin, au moment où il interviendra dans le processus).

Les focus, comme leur nom l’indique, sont centrés sur des aspects particuliers (sectoriels ou transversaux) des relations entre énergie et territoire.

§ Le focus « forme urbaine et énergie » s’intéresse aux liens entre types d’urbanisation (type de bâti, occupation du sol…) et énergie.

§ Le focus « espace de ressources » s’intéresse aux différentes productions énergétiques possibles dans l’espace agricole (en particulier les agrocarburants) ainsi qu’à leurs effets sur la demande foncière. Il analyse par ailleurs les sources de conflits liés aux espaces productifs d’énergie.

§ Le focus « prospective énergétique » synthétise une large série de travaux s’intéressant aux relations entre territoire et énergie (notamment des études et prévisions sur la transition énergétique) en vue de fournir une base complémentaire à l’élaboration et l’analyse des scénarios prospectifs.

Enfin, les relations entre énergie et territoire font également l’objet d’une approche historique qui vise à mieux les comprendre.

1 Voir la note de recherche CPDT http://cpdt.wallonie.be/old/Data/publications/notes-de-recherche/CPDT-15- rapport.pdf et l’article dans Regards Economiques : http://www.regards- economiques.be/index.php?option=com_reco&view=article&cid=98

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3. PHASE 2

La deuxième phase consiste à élaborer des scénarios énergétiques et territoriaux à l’horizon 2050 et à en quantifier notamment l’impact sur les modes de consommation et de production d’énergie en Wallonie.

3.1 E

LABORATION DE SCENARIOS PROSPECTIFS

TE50

L’élaboration de ces scénarios prospectifs est réalisée en collaboration avec un groupe ad hoc, le GPS (Groupe de prospective stratégique) auquel les membres du CA sont également invités à participer. Aucun de ces scénarios ne sera considéré comme plus probable qu’un autre. C’est leur comparaison qui sera source d’enseignements.

Parmi tous les scénarios imaginables, une base de travail sera fournie par quatre des cinq scénarios réalisés par l’Institut Destrée dans le cadre de la révision du SDER : les scénarios

« Invasives », « Grimpantes », « Massifs » et « Bambous ». La sélection de ces scénarios, ainsi que toute la conception de tout autre scénario sont envisagés en fonction des discussions avec le GPS. Les contraintes pour mener à bien l’analyse de ces scénarios seront l’accès aux données (pour leur quantification) et, bien sûr, les contraintes de temps.

Chaque scénario sera traduit en un bilan énergétique permettant de connaître l’énergie totale nécessaire, la part de chaque vecteur énergétique, la manière dont cette énergie est produite, stockée ou transportée, ou encore les émissions de CO2 associées. Ces bilans énergétiques seront ensuite comparés et analysés lors de la troisième phase (voir ci- dessous). D’autres indicateurs, notamment spatiaux, seront fournis.

Une approche par scénarios avait déjà été utilisée lors de l’étude Pic pétrolier. Les scénarios ne comportaient alors qu’un nombre limité de variables, par exemple : part des travailleurs qui se relocalisaient plus près de leur emploi, part des déplacements en voiture électrique ou en train, modes de consommation alimentaire et leurs effets sur l’occupation du sol. L’objectif est d’aller beaucoup plus loin dans le cadre de TE50 et de développer avec le GPS des scénarios qui font intervenir les variables suivantes :

§ les caractéristiques énergétiques des logements, leur localisation, les modes d’habitation (ex. habitat groupé) ;

§ les caractéristiques des différents types de déplacements, leur longueur et leur fréquence, les modes utilisés, la consommation de ces modes et leur impact environne- mental;

§ les caractéristiques des principaux réseaux, la longueur et la fluidité des liaisons qu’ils permettent entre les communes ;

§ les caractéristiques de l’occupation du sol et de la demande prévisible en espaces à urbaniser et en espaces agricoles (notamment) ;

§ les grandes caractéristiques de l’économie wallonne en 2050 (emploi, productions industrielles, part du télétravail et du téléachat, etc.) ;

§ les modes de production du secteur agricole et de consommation alimentaire, pressions sur le foncier agricole et forestier, etc. ;

§ des éléments de contexte tels que la démographie.

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RECHERCHE I1–TERRITOIRE ET ENERGIE 2050

CPDTSUBVENTION 2013-2014RAPPORT FINAL ANNEXE CORE/IGEAT/CREAT–OCTOBRE 2014 7 Il est important de noter que ces variables sont abordées à l’échelle régionale ou commu- nale, mais pas à une échelle plus fine. Il est cependant possible d’appliquer un scénario à une part (non localisée) de commune : on peut par exemple décider qu’à l’horizon 2050, la moitié des logements d’une commune présenteront les caractéristiques énergétiques (connues par ailleurs) d’un habitat en écoquartier.

Durant cette seconde phase, le rôle des chercheurs est de participer avec le GPS à la conception des scénarios et de les chiffrer. Cette « mise en chiffres » se fera sur la base des informations rassemblées dans le cadre des focus mais aussi d’investigations complémen- taires. Elle utilisera différents outils qu’on va à présent évoquer.

3.2 M

ISE EN COHERENCE QUANTITATIVE DES SCENARIOS

Certaines des variables évoquées ci-dessus pourront être chiffrées simplement sur la base des données disponibles. C’est le cas par exemple pour la démographie, pour laquelle plusieurs hypothèses de répartition de la population (500.000 nouveaux habitants à l’horizon 2050) peuvent être envisagées.

D’autres variables, par contre, demanderont des calculs plus complexes. Outre les logiciels classiques (tableur), deux outils plus sophistiqués permettront ces calculs :

- un SIG permettra de localiser et d’évaluer les pressions foncières et de signaler les communes où un arbitrage sera nécessaire (ex. saturation ou modification du plan de secteur). L’ajout d’un SIG est une nouveauté de TE50 par rapport à l’étude Pic pétrolier ; - le système MILES, créé pour l’étude Pic pétrolier mais considérablement complexifié pour TE50, permet de mettre en cohérence les contraintes inhérentes à la mobilité, la localisation des populations et des activités, et leurs implications en termes de pressions foncières, congestion des réseaux, et performances énergétiques des zones résiden- tielles. La contribution de MILES est de mettre toutes ces contraintes en cohérence. Le cœur de MILES est un modèle de programmation linéaire simple. Ce modèle suppose que les invidus empruntent le trajet le plus rapide, mais sans anticiper le trajet que les autres individus vont emprunter. Le résultat est une mobilité inefficace. Le modèle peut de minimiser les trajets en déplaçant/relocalisant une partie (à définir selon les scénarios) des travailleurs et/ou des activités. L’étude Pic pétrolier a en effet démontré que la minimisation des trajets domicile-travail, qui est fortement liée à l’aménagement du territoire, était un facteur important d’économie d’énergie. Ces relocalisations sont impossible à calculer « à la main » pour l’ensemble des communes wallonnes vu leur nombre, d’où le recours à un modèle de programmation linéaire.

Comme expliqué plus haut, MILES a été enrichi par rapport à la version développée dans le cadre de l’étude Pic pétrolier. En particulier, il intègre les deux principaux réseaux de transport à l’échelle de la région, la route et le rail (congestion, consommation d’énergie, temps de parcours) avec leurs interrelations (plurimodalité).

Un exemple théorique pour illustrer ce qui concerne la seconde phase. Dans l’étude Pic pétrolier, un scénario « Polyville » avait été imaginé. Il reposait sur le regroupement d’un maximum d’habitants dans les quatre grandes villes wallonnes. Dans le cadre de TE50, un tel scénario pourrait être complété par des hypothèses sur les réseaux (ex. effets d’un dédoublement de la dorsale ferroviaire wallonne, qui relie ces villes), sur la pression foncière ainsi créée (ex. élargissement ou non du plan de secteur), sur la consommation énergétique les logements (ex. densification et/ou renouvellement du parc), etc. La première de ces variables requerra l’emploi de MILES, la seconde d’un SIG, la troisième d’un tableur.

Soulignons l’importance d’élaborer des scénarios qui soient intrinsèquement cohérents, ce qui sera la mission du GPS avec l’équipe de recherche.

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sous la forme de différents indicateurs (bilans énergétiques, cartographies, statistiques...), et surtout à en tirer des conclusions en fonction des objectifs souhaitables ou souhaités pour la Wallonie. L’objectif est que ces conclusions conduisent à des recommandations permettant d’orienter la politique d’aménagement du territoire. Ces recommandations seront débattues et arrêtées avec le GPS et le CA.

Comme cela a été le cas pour l’étude Pic pétrolier, une attention particulière sera portée à la dissémination des résultats vers un public large (publications CPDT, communications à des colloques, presse écrite, etc.) ainsi qu’à une reconnaissance scientifique par la publication d’articles dans des revues académiques. L’objectif de projet est de susciter le débat, de faire progresser les idées et d’aider la prise de décision sur la manière dont l’aménagement du territoire peut aider à faire face aux défis énergétiques à venir.

Schéma de synthèse de la méthodologie TE50

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RECHERCHE I1–TERRITOIRE ET ENERGIE 2050

CPDTSUBVENTION 2013-2014RAPPORT FINAL ANNEXE CORE/IGEAT/CREAT–OCTOBRE 2014 9

Recherche I1- Territoire et énergie 2050 (TE50)

Structure du rapport

A. Rapport final B. Annexes

Annexe 1 : Méthodologie du projet

Annexe 2 : Présentation des six scénarios prospectifs TE50

Annexe 3 : Chiffrage des scénarios prospectifs « Chacun pour soi » et

« Industrie renouvelable »

Annexe 4 : Analyse des résultats de la quantification des scénarios pros-

pectifs

Annexe 5 : Focus « Prospective énergétique et territoriale » Annexe 6 : Focus « Territoires et énergie. Hier – Demain »

Annexe 7 : Focus « Forme urbaine » (1) : Réduire la consommation éner-

gétique du secteur du transport en agissant sur la taille des bassins de recru- tement, une voie efficace ?

Annexe 8 : Focus « Forme urbaine (2) : Forme urbaine et énergie

Annexe 9 : Focus « Espace de ressources » (1) : Biocarburants, territoires

et agriculture

Annexe 10 : Focus « Espace de ressources » (2) : Productions et tech-

niques de productions énergétiques en lien avec l’espace de ressources

Annexe 11 : Focus « Espace de ressources » (3) : Analyse des conflits liés

aux espaces productifs d’énergie

Annexe 12 : Description de MILES et tests techniques

Références

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