9 Ont contribué à ce numéro 13 Entreprises et pauvretés
Frédéric Dalsace, David Ménascé
15 Structurer le débat « entreprises et pauvreté ».
Légitimité, intérêt, modalité, efficacité Frédéric Dalsace, David Ménascé
45 Vers la construction des marchés au bas de la pyramide.
Implications sur la gestion et le financement des projets François Perrot
63 La stratégie BoP à l’épreuve des pauvretés.
Une modélisation dialogique
Alain Charles Martinet, Marielle A. Payaud
83 Lutte contre la pauvreté et innovation organisationnelle.
Le cas de l’incubateur de coopératives populaires à Rio de Janeiro Bernard Leca, Luis Emilio Cuenca Botey, Philippe Naccache 101 Mesurer la contribution des entreprises extractives
au développement local. Le cas des pétroliers au Nigeria Gaël Giraud, Cécile Renouard
117 L’exploration des marchés BoP. Une entreprise morale
Céline Cholez, Pascale Trompette, Dominique Vinck, Thomas Reverdy 137 Comment l’entreprise multinationale peut-elle lutter
contre la pauvreté ? Le cas de Danone en Pologne Florent Pestre
ENTREPRISES ET PAUVRETÉS
Coordonné par Frédéric Dalsace et David Ménascé
155 Signification et conséquences de l’attrait croissant du secteur du microcrédit en France. Étude du cas de l’agglomération nantaise Sandrine Stervinou
175 Le social business, laboratoire d’apprentissage des stratégies de rupture
Bénédicte Faivre-Tavignot, Laurence Lehmann-Ortega, Bertrand Moingeon
191 Les solutions de marché et l’assainissement des bidonvilles de Nairobi Tatiana Thieme, Justin De Koszmovszky
219 Une multinationale face à la pauvreté.
Entretien avec Emmanuel Faber Frédéric Dalsace, David Ménascé
229 Témoignage d’un acteur engagé dans la lutte contre la pauvreté en France. Entretien avec Martin Hirsch
David Ménascé, Frédéric Dalsace
239 Summary
243 Note aux auteurs
8 Revue française de gestion – N° 208-209/2010
Céline CHOLEZ est maître de confé- rences à l’université Pierre Mendès France de Grenoble. Elle appartient au laboratoire PACTE et s’intéresse à l’analyse de l’acti- vité sous l’angle du lien entre élaboration des compétences et identité en situation d’action. Elle a dirigé et codirigé plusieurs recherches dans différents contextes indus- triels qui mettent en avant le travail d’arti- culation entre différents métiers et organi- sations que peuvent prendre en charge certains acteurs. Elle s’intéresse aujour- d’hui à l’articulation entre firmes occiden- tales et marchés des pays en voie de déve- loppement. Ses travaux ont été publiés dans Espaces et Société, La Revue d’Anthropolo- gie des Connaissanceset M@n@gement.
Luis Emilio CUENCA BOTEYest doc- torant au département « Comptabilité et Contrôle » de HEC Paris. Ses travaux de thèse sont dirigéspar Ève Chiapello portent sur l’histoire des outils de gestion d’une Banque d’économie sociale au Costa Rica.
Frédéric DALSACE, professeur associé au département marketing, est titulaire de la chaire « Social business/Entreprise et pau- vreté » à HEC Paris. Il enseigne des cours de marketing éthique, développement de nou- veau produit et de marketing B2B à HEC.
Diplômé d’HEC, il possède un MBA de la Harvard Business School, et un doctorat (Ph.D.) en marketing de l’Insead. Il a tra- vaillé pendant plus de 10 ans dans des entre- prises industrielles (Michelin et Carnaud- Metalbox), en Europe et au Japon, et en tant
que consultant en stratégie chez McKinsey
& Company.
Justin DE KOSZMOVSZKY, diplômé de Cornell University, pilote les stratégies BoP du groupe SC Johnson. Il a contribué à l’élaboration du BoP protocol. Il a été consultant pour Kaiser Associates.
Benedicte FAIVRE-TAVIGNOT, diplô- mée d’HEC, est directeur exécutif de la chaire « Social business/Entreprise et pau- vreté » d’HEC, créée en 2008. Elle est aussi directeur pédagogique du mastère « Sus- tainable Development », créé en 2003. Ses travaux de recherche portent sur le social business, levier de transformation des entreprises classiques.
Gaël GIRAUD, ancien élève de l’ENS (Ulm) et de l’Ensae, docteur en mathéma- tiques appliquées, est chercheur au CNRS, membre de l’École d’économie de Paris et professeur associé à l’ESCP-Europe. Il collabore au programme de recherche de Cécile Renouard à l’Essec. Ses travaux de recherche portent également sur les poli- tiques monétaires dans les modèles d’équi- libre général. Il est l’auteur de La Théorie des jeux (Flammarion, 3e éd. 2009) et a codirigé, avec Cécile Renouard, 20 Pro- positions pour réformer le capitalisme (Flammarion, 2009).
Bernard LECAest professeur associé en stratégie et théorie des organisations à Rouen Business School. Ses recherches
portent sur les processus institutionnels et sur la manière dont les acteurs, individuels ou collectifs peuvent initier et mettre en œuvre des changements institutionnels.
Laurence LEHMANN-ORTEGA, diplô- mée de HEC, a été consultante en stratégie avant de se tourner vers l’enseignement et la recherche. Ses travaux portent sur l’innova- tion stratégique et les stratégies de rupture, en particulier dans des entreprises existantes et des secteurs matures. Elle explore également les liens entre innovation stratégique et déve- loppement durable. Elle est actuellement pro- fesseure affiliée au département stratégie de HEC Paris.
Alain Charles MARTINETest profes- seur émérite à l’université Jean Moulin de Lyon. Président de la SFM et ancien prési- dent de l’AIMS, il a co-fondé et dirigé EURISTIK (CNRS-Lyon 3) et un pro- gramme doctoral (IAE et EM Lyon). L’en- semble de ses travaux est retracé dans les mélanges en son honneur : Stratégies et Pouvoirs(M. Marchesnay et M.A. Payaud, coord., Vuibert, 2008).
David MÉNASCÉest consultant spécia- lisé sur les questions de responsabilité sociale de l’entreprise. Il enseigne à HEC dans le cadre de la chaire « Social business/
Entreprise et pauvreté ». Il a fondé en 2009 le BoPOBS, Observatoire des stratégies au bas de la pyramide. Il est diplômé d’HEC et de l’IEP de Paris.
Bertrand MOINGEONest professeur de management stratégique et directeur général adjoint de HEC Paris. Membre du GREGHEC (CNRS), il est auteur d’une soixantaine de publications sur les thèmes
de l’apprentissage organisationnel, de l’in- novation stratégique, de l’identité d’entre- prise et de la gestion du changement.
Philippe NACCACHE est professeur associé à l’ESCEM Tours-Poitiers. Ses recherches portent principalement sur le changement institutionnel et sur la respon- sabilité sociale des entreprises.
Marielle Audrey PAYAUDest maître de conférences, habilitée à diriger des recherches à l’IAE Lyon-Université Jean- Moulin. Elle a reçu plusieurs prix scienti- fiques pour ses publications sur le rôle des managers intermédiaires dans la formation des stratégies. Elle travaille actuellement sur la contribution des entreprises à la réduction de la pauvreté.
François PERROTest doctorant en écono- mie à l’École polytechnique. Ses travaux por- tent sur les stratégies des multinationales au bas de la pyramide (BoP) et la responsabi- lité sociale des entreprises (RSE). Il est chargé de mission à la direction de la straté- gie du Groupe Lafarge où il travaille sur la question de l’accès au logement pour les per- sonnes à faibles revenus. Il est diplômé de l’Essec et titulaire d’un master de sociologie de Sciences-Po Paris. En 2005, il a été fellow du Center for Responsible Business à l’uni- versité de Californie à Berkeley puis, en 2009, de la Fondation Oïkos et du programme des Nations unies pour le développement.
Webpage: http://www.francoisperrot.net Florent PESTRE est maître de confé- rences à l’université Paris-Sud. Membre du centre de recherche PESOR, ses recherches s’inscrivent dans le champ de la stratégie d’entreprise. Ses travaux portent sur le rôle 10 Revue française de gestion – N° 208-209/2010
de l’entreprise dans la société et interrogent plus précisément la responsabilité sociale des entreprises multinationales.
Cécile RENOUARD, ancienne élève de l’Essec et docteur en philosophie (EHESS), est directrice du programme de recherche
« Entreprises et développement des pays émergents » de l’Institut Essec Iréné. Elle étudie en particulier depuis plusieurs années l’impact des compagnies pétrolières sur le développement local au Nigeria. Elle enseigne l’éthique sociale au Centre Sèvres et à l’École des mines de Paris. Elle est l’auteur de La Responsabilité Éthique des Multinationales (PUF, 2007), Un monde possible (Seuil, 2008) et a codirigé avec Gaël Giraud 20 Propositions pour réformer le capitalisme(Flammarion, 2009).
Thomas REVERDYest maître de confé- rences en sociologie industrielle. Il enseigne la théorie des organisations à l’INP de Grenoble (génie industriel) et par- ticipe au laboratoire PACTE (université Pierre Mendès France). Ses recherches por- tent sur la façon dont les acteurs écono- miques s’approprient les changements ins- titutionnels (pressions sociétales et environnementales, risques technologiques, mondialisation des échanges, libéralisation des marchés, etc.) et y répondent par des innovations techniques, organisationnelles et sociales.
Sandrine STERVINOU, docteur en économie, travaille sur les relations entre- prises-territoires. Après avoir étudié les fac- teurs de localisation des entreprises, elle s’intéresse aujourd’hui aux facteurs locaux favorisant la création, le développement et l’ancrage des entreprises. Dans ce cadre,
elle a participé avec d’autres chercheurs de la chaire Microfinance d’Audencia Nantes à une étude du secteur de la microfinance.
Tatiana THIEMEest doctorante au sein du département « Development Geography » à l’université de Cambridge. Sa recherche porte sur l’amélioration de l’assainissement dans les bidonvilles à travers des méca- nismes de marché. Elle a par ailleurs contri- bué à l’élaboration du BoP Protocol et a tra- vaillé pour de nombreuses entreprises internationales sur des stratégies BoP.
Pascale TROMPETTE est directrice de recherche CNRS et membre du laboratoire Pacte politique – organisations (CNRS/ uni- versité de Grenoble) dont elle anime l’axe
« sciences de l’innovation ». Ses travaux de recherche s’inscrivent dans le domaine de la sociologie économique, plus particulière- ment de la sociologie des marchés. Elle tra- vaille aujourd’hui sur l’articulation entre innovation et marchés émergeant. Elle a publié récemment Le marché des défunts (Presses de Sciences Po, 2008).
Dominique VINCK est professeur des universités en sociologie à l’université de Grenoble. Il est membre du laboratoire Pacte politique – organisations (CNRS/ uni- versité de Grenoble). Ses recherches por- tent sur la sociologie des sciences et de l’in- novation. Il a publié notamment : Sciences et sociétés. Sociologie du travail scientifique (A. Colin, Paris, 2007) (édition anglaise, E. Elgar, 2010), L’équipe- ment de l’organisation industrielle. Les ERP à l’usage(Hermes, 2008), Les nano- technologies (Le Cavalier Bleu, 2009) et Comment les acteurs s’arrangent avec l’in- certitude(EAC, 2009).
